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N'attends pas... Chante ta romance

Publié : mar. oct. 27, 2009 3:34 pm
par Zak B.
Quand tu seras inerte et seule sous la terre,
Dans ton linceul lugubre et au milieu des vers
Tu te rappelleras la chanson douloureuse
Du vent emportant ta chevelure soyeuse

Oh, tu reverras l'image pâle et lointaine
De ce jeune rêveur qui marchait dans la plaine
Et qui disait aux fleurs, aux ruisseaux et aux arbres :
''Le cœur de ma belle est aussi dur que le marbre'' !

C'est alors que tu pourras comprendre ton tort,
Que tu plaindras de cet ami le triste sort
Et que tu gémiras dans le noir effroyable :

''Pourquoi étais-je cruelle ? Que m'a-t-il fait ? ''
Hélas, les regrets seront vains, fille blâmable,
Chante lui dès maintenant ta romance, ô fée.

Zak B.

Publié : mer. oct. 28, 2009 3:14 am
par Manon
Un très beau sonnet, Zak !

Lyrique et emportant, bien construit dans la forme, je viendrai le relire souvent,

Manon

Publié : mer. oct. 28, 2009 2:29 pm
par Zak B.
Merci de ton message flatteur, Manon ! :red

:))

Publié : mer. oct. 28, 2009 10:55 pm
par Melkor
Pour ma part, je suis sur que je ne penserai à rien de tout cela quand je serai mort. Ça le dit pourtant : "je serai mort". Ça serait chiant en plus.

Publié : jeu. oct. 29, 2009 6:44 am
par grumpythedwarf
Zak B. a écrit :Merci de ton message flatteur, Manon ! :red

:))
J'en ai lu deux. Tout bon. Tu es plus doué pour la poésie que pour les éructations politico-religieuse. Persévères, Zak B.
Un peu de poésie, c'est toujours bon à prendre dans ce monde de brutes.

Re: N'attends pas... Chante ta romance

Publié : jeu. oct. 29, 2009 11:30 am
par PAROLIER
Zak B. a écrit :Quand tu seras inerte et seule sous la terre,
Dans ton linceul lugubre et au milieu des vers
Tu te rappelleras la chanson douloureuse
Du vent emportant ta chevelure soyeuse

Oh, tu reverras l'image pâle et lointaine
De ce jeune rêveur qui marchait dans la plaine
Et qui disait aux fleurs, aux ruisseaux et aux arbres :
''Le cœur de ma belle est aussi dur que le marbre'' !

C'est alors que tu pourras comprendre ton tort,
Que tu plaindras de cet ami le triste sort
Et que tu gémiras dans le noir effroyable :

''Pourquoi étais-je cruelle ? Que m'a-t-il fait ? ''
Hélas, les regrets seront vains, fille blâmable,
Chante lui dès maintenant ta romance, ô fée.

Zak B.

J'ai beaucoup apprécié votre poème,
sur certains aspects cela me fait penser à Baudelaire.
Etes-vous membre d'un club de poètes ?
J'aime également écrire des textes poétique sur le thème
de la mélancolie.

PAROLIER37

Publié : jeu. oct. 29, 2009 12:35 pm
par Diane14
Moi aussi ça me faisait penser à Baudelaire :)

Publié : lun. nov. 23, 2009 3:06 pm
par buff
pas mal, tu reflets pas mal de choses dans ton pôeme
emule