Ce film, d'une beauté et d'une cruauté que seuls les humains savent montrer, jette une lumière crue sur les sentiments humains, du plus jeune âge à la vieillesse. De même, il éclaire de manière crue la réalité vécue par les enfants Afghans, aussi bien du temps de la monarchie que durant la période d'occupation soviétique, et surtout l'ère talibane.
Il est clair, à travers ce témoignage, que l'humain n'a rien à envier à la bête immonde qui se terre toujours en nous.
Cependant, même si nous sommes plongés dans l'horreur de l'Homme dévoré par son égo, par ses vices, par sa jalousie, l'espoir d'une rédemption est toujours là.
L'action de retour de Amir en Afghanistan pour sauver Sohrab, le fils de Hassan, même si elle risque d'être perçue comme étant propre à la tradition d'Hollywood, de même que la fraicheur et l'authenticité de Soraya, nous montrent que même dans l'horreur absolue, l'Homme espère toujours, et renaît toujours de ses cendres.
Bon visionnement !
Zak B.
Cerfs volants de Kaboul
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Zak B.
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