expressions québécoise
Publié : mar. sept. 15, 2009 8:45 pm
Je met ça ici pour nos forumeur de l'extérieur du Québec:
Les trois repas ici sont: le déjeuner (matin), le dîner (midi) et le souper (soir).
* Ajout de "-tu" après les questions: T'en veux-tu? Il en veut-tu? Ils en veulent-tu? Tu m'écoutes-tu? Je l'ai-tu?
* T'sais? (réduction de: tu sais?). Plusieurs Québécois ponctuent généreusement leurs phrases de cette
petite expression!
À c't'heure ou Asteure (réduction de "À cette heure", a le sens de maintenant)
* Envoye-donc! (lorsqu'on veut convaicre quelqu'un de faire quelque chose)
* Pantoute! (ou "pas-en-toute", signifie "pas du tout!")
* Tiguidou! (c'est d'accord!)
Pendant la belle température, comme il est agréable de prendre une marche (faire une ballade à pied)
Je suis tanné, c'est plate (j'en ai marre, c'est ennuyant / ennuyeux)
* Je suis mal pris (en détresse, j'ai besoin d'aide)
* Au Québec, on n'aime pas les gens qui s'énervent! Tords pas tes bas! Capote pas! Brise pas ta chaîne!
Garde tes shorts! Grimpe pas dans les rideaux! Mange pas tes bas! Pogne pas les nerfs! Prends ton gaz
égal (du calme!)
Prononciation (phonétique) :
Réduction du pronom "il" en "y": Y peut pas venir, Y'est malade, Y'a pas le temps.
* Réduction de "elle" en "a": A perdu sa montre, ("elle a" devient un "aa" allongé:) aa pas le temps,
aa mal au dos.
* Vive les raccourcis de la langue: "Chu" (contraction de "je suis"): chu fatigué, chu tanné, chu en retard, etc.
* Un vieux "t" ancestral persiste dans les expressions "il fait frette" (froid), "mon litte" (lit),
"viens icitte" (ici), "pomme pourritte" (pourrie)
* Les mots communs qui se terminent en "-oir" sont souvent prononcés "-oèr": avoèr (avoir),
à soèr (soir), la bouilloère (bouilloire), etc.
* Lorsque le son "a" se retrouve en fin de mot ou de phrase, il est prononcé "â": le Canadâ, Y m'parle pâ,
c'est par lâ, etc.
* Un peu à l'inverse, le son "è" en fin de mot devient souvent "a": je l'sava (imparfait), jama (jamais),
parfa (parfait). Cette caractéristique tend toutefois à disparaître chez les plus jeunes.
La météo:
* Il mouille (il pleut)
* Il fait frette (très froid)
* Il mouille à boire debout (abondamment)
* Il mouille à sieaux (beaucoup, comme si on vidait des seaux d'eau)
* Il vente pour écorner les boeufs (violemment)
* Des bancs de neige (congères)
* Du frimas dans les vitres (fine couche de glace)
* De la poudrerie (blizzard)
Les insultes (Ah! Si le capitaine Haddock avait été québécois!):
Niaiseux, niaiseuse, cave, épais, épaisse, tarla, innocent, sans-dessein, sans-génie, bozo, clown,
colon, légume, mal-amanché, mal-engueulé, croûte, cacaille, zouave, tata, toton, totoche, têteux, têteuse,
cruchon, cruche, guidoune, licheux, senteux, morveux, maniéreux, mouk-mouk, ti-coune, agrais,
grand flanc mou, grand slaque, effronté, polisson, cochon, zouf, courailleux, pissou, taupin, face de boeuf,
air bête, quétaine, guerlot, grébiche, v'limeux, seineux, pisseux, bretteux, colleux, ostineux, râleux, renifleux,
écornifleux, chiâleux, tapon, baveux, barbeux, pouilleux, langue sale, mon écoeurant, ti-cul, gino, crotté,
chien à culottes, pas-bon, poche, lètte, pioche, gratteux, poire, moron, vendu, pourri, tout-nu, mangeux d'marde,
grosse torche, cornichon, braillard, r'chigneux, creton, fatiquant, achalant, gossant, gniochon, cucu, quétaine,
casseux de party, petite vinyenne, poisseux, fendant, frappable, aguissable, patate, tête de cochon, tête de melon,
tête de pioche, magané, marabout, mal-amanché, baquais,
bavasseux, bavasseuse, beigne, pâte molle, péteux de broue, grosse plorine, poche-molle, tête-folle...
Mettre "maudit" devant ces insultes en augmente l'effet.
Les trois repas ici sont: le déjeuner (matin), le dîner (midi) et le souper (soir).
* Ajout de "-tu" après les questions: T'en veux-tu? Il en veut-tu? Ils en veulent-tu? Tu m'écoutes-tu? Je l'ai-tu?
* T'sais? (réduction de: tu sais?). Plusieurs Québécois ponctuent généreusement leurs phrases de cette
petite expression!
À c't'heure ou Asteure (réduction de "À cette heure", a le sens de maintenant)
* Envoye-donc! (lorsqu'on veut convaicre quelqu'un de faire quelque chose)
* Pantoute! (ou "pas-en-toute", signifie "pas du tout!")
* Tiguidou! (c'est d'accord!)
Pendant la belle température, comme il est agréable de prendre une marche (faire une ballade à pied)
Je suis tanné, c'est plate (j'en ai marre, c'est ennuyant / ennuyeux)
* Je suis mal pris (en détresse, j'ai besoin d'aide)
* Au Québec, on n'aime pas les gens qui s'énervent! Tords pas tes bas! Capote pas! Brise pas ta chaîne!
Garde tes shorts! Grimpe pas dans les rideaux! Mange pas tes bas! Pogne pas les nerfs! Prends ton gaz
égal (du calme!)
Prononciation (phonétique) :
Réduction du pronom "il" en "y": Y peut pas venir, Y'est malade, Y'a pas le temps.
* Réduction de "elle" en "a": A perdu sa montre, ("elle a" devient un "aa" allongé:) aa pas le temps,
aa mal au dos.
* Vive les raccourcis de la langue: "Chu" (contraction de "je suis"): chu fatigué, chu tanné, chu en retard, etc.
* Un vieux "t" ancestral persiste dans les expressions "il fait frette" (froid), "mon litte" (lit),
"viens icitte" (ici), "pomme pourritte" (pourrie)
* Les mots communs qui se terminent en "-oir" sont souvent prononcés "-oèr": avoèr (avoir),
à soèr (soir), la bouilloère (bouilloire), etc.
* Lorsque le son "a" se retrouve en fin de mot ou de phrase, il est prononcé "â": le Canadâ, Y m'parle pâ,
c'est par lâ, etc.
* Un peu à l'inverse, le son "è" en fin de mot devient souvent "a": je l'sava (imparfait), jama (jamais),
parfa (parfait). Cette caractéristique tend toutefois à disparaître chez les plus jeunes.
La météo:
* Il mouille (il pleut)
* Il fait frette (très froid)
* Il mouille à boire debout (abondamment)
* Il mouille à sieaux (beaucoup, comme si on vidait des seaux d'eau)
* Il vente pour écorner les boeufs (violemment)
* Des bancs de neige (congères)
* Du frimas dans les vitres (fine couche de glace)
* De la poudrerie (blizzard)
Les insultes (Ah! Si le capitaine Haddock avait été québécois!):
Niaiseux, niaiseuse, cave, épais, épaisse, tarla, innocent, sans-dessein, sans-génie, bozo, clown,
colon, légume, mal-amanché, mal-engueulé, croûte, cacaille, zouave, tata, toton, totoche, têteux, têteuse,
cruchon, cruche, guidoune, licheux, senteux, morveux, maniéreux, mouk-mouk, ti-coune, agrais,
grand flanc mou, grand slaque, effronté, polisson, cochon, zouf, courailleux, pissou, taupin, face de boeuf,
air bête, quétaine, guerlot, grébiche, v'limeux, seineux, pisseux, bretteux, colleux, ostineux, râleux, renifleux,
écornifleux, chiâleux, tapon, baveux, barbeux, pouilleux, langue sale, mon écoeurant, ti-cul, gino, crotté,
chien à culottes, pas-bon, poche, lètte, pioche, gratteux, poire, moron, vendu, pourri, tout-nu, mangeux d'marde,
grosse torche, cornichon, braillard, r'chigneux, creton, fatiquant, achalant, gossant, gniochon, cucu, quétaine,
casseux de party, petite vinyenne, poisseux, fendant, frappable, aguissable, patate, tête de cochon, tête de melon,
tête de pioche, magané, marabout, mal-amanché, baquais,
bavasseux, bavasseuse, beigne, pâte molle, péteux de broue, grosse plorine, poche-molle, tête-folle...
Mettre "maudit" devant ces insultes en augmente l'effet.