L'euthanasie ?
Publié : mer. mars 11, 2009 10:50 pm
Devons-nous légaliser l'euthanasie ?
Premièrement, il est important de bien définir ce qu'est l'euthanasie puisque celle-ci existe sous plusieurs formes :
l'euthanasie active désigne un acte volontaire en vue d'abréger la vie du patient.
l'euthanasie passive consiste à cesser un traitement curatif ou à arrêter l'usage d'instruments ou de produits maintenant un patient en vie et se distingue de l'euthanasie active par le fait qu'on n'utilise aucun moyen hâtant sa mort.
l' aide au suicide est l'aide par fourniture de moyens à une personne désirant mettre fin à ses jours. Il faut que la demande émane de la personne, sinon c'est de l'incitation au suicide.
Euthanasie volontaire est lorsqu'un individu a la capacité mentale et physique de demander de l'aide pour mourir et qu'il le demande.
Euthanasie non volontaire, acception 1 : lorsqu'un individu n'a plus la capacité mentale et physique de demander de l'aide pour mourir mais a précédemment exprimé une telle volonté ;
Euthanasie non volontaire, acception 2 : lorsqu'un individu n'a plus la capacité mentale et physique de demander de l'aide pour mourir ou de s'y opposer et qu'on ignore quelle aurait été sa volonté.
Après avoir fait le tour des définitions de l'euthanasie, il est important de s'intéresser aux aspects sociaux de la chose. Les principaux, à mon avis, sont le caractère sacré de la vie, l'archanement thérapeutique et les problèmes éthiques.
La science médicale depuis un siècle ne cesse de progresser. L'humain parfois peut en devenir victime. Sous prétexte de vouloir sauver des vies, les médecins peuvent parfois tenter l'impossible au détriment du patient. Nous savons que le médecin est soumis à un code de déontologie qui l'oblige à tenter tout ce qui est en son pouvoir afin de sauver une vie. L'homme devient une "nuisance" pour lui-même, qui, veut rester clouer dans un lit à manger par intubation et se faire aider en permanence pour les besoins primaires? En droit, les tribunaux ont eu à se pencher sur le droit à l'autodétermination, plus précisément l'affaire Nancy B. Cette dame était atteinte d'une maladie grave et savait qu'elle serait dans un état végétatif dans un avenir rapproché. Elle décida de demander à son médecin de stopper tout traitement tout en sachant que cela allait lui donner la mort. Le médecin envoya la question devant les tribunaux. Ils acceptèrent le droit à l'autodétermination, c'est-à-dire, le droit de refuser "l'archarnement thérapeutique".
Le caractère sacré de la vie est un point essentiel à cette problématique. Aujourd'hui les gens tentent par tous les moyens de cacher le laid. Nous vivons dans un monde hédonisme, nous cachons la mort, nous expédions les gens dans des foyers. Les personnes âgées n'ont plus leur place à l'intérieur de la société, auparavant, la vieillesse était signe de sagesse, aujourd'hui, c'est signe de faiblesse. Combien de gens meurent seuls, à l'écart ? À mon avis, l'euthanasie, n'est qu'une non-acceptation de la mort. C'est un reniement de la mort. La mort avait un sens , mais avec la perte de la religion ce n'est plus le cas.
L'argument de la pente glissante est souvent mentionné pour les partisans de l'anti-euthanasie. Cet argument est qu'une fois l'euthanasie légalisée, il y aura une industrie de la mort. Une fois que le gouvernement commence à définir la vie et l'humanité, il n'y a aucune extrémité aux possibilités pour la détermination subjective et sélective quant à qui sera admis vivre. Ce qui pour moi n'est pas faux. L'exemple des pays-bas en est la preuve. Depuis sa légalisation, le nombre d'utilisateur ne cesse d'augementer d'année en année.
J'aurais pu continuer encore, mais je vous laisse participer au débat, pour ma part, je crois en l'autodétermination dans des cas spécifiques, c'est à dire à l'euthanasie passive volontaire, sinon pour tous les autres formes d'euthanasie je suis contre... Il est difficile d'encadrer une telle loi, et les Pays-Bas en sont la preuve. Je ne souhaite pas d'une société où les gens ont le droit de choisir le moment de leur mort.
Premièrement, il est important de bien définir ce qu'est l'euthanasie puisque celle-ci existe sous plusieurs formes :
l'euthanasie active désigne un acte volontaire en vue d'abréger la vie du patient.
l'euthanasie passive consiste à cesser un traitement curatif ou à arrêter l'usage d'instruments ou de produits maintenant un patient en vie et se distingue de l'euthanasie active par le fait qu'on n'utilise aucun moyen hâtant sa mort.
l' aide au suicide est l'aide par fourniture de moyens à une personne désirant mettre fin à ses jours. Il faut que la demande émane de la personne, sinon c'est de l'incitation au suicide.
Euthanasie volontaire est lorsqu'un individu a la capacité mentale et physique de demander de l'aide pour mourir et qu'il le demande.
Euthanasie non volontaire, acception 1 : lorsqu'un individu n'a plus la capacité mentale et physique de demander de l'aide pour mourir mais a précédemment exprimé une telle volonté ;
Euthanasie non volontaire, acception 2 : lorsqu'un individu n'a plus la capacité mentale et physique de demander de l'aide pour mourir ou de s'y opposer et qu'on ignore quelle aurait été sa volonté.
Après avoir fait le tour des définitions de l'euthanasie, il est important de s'intéresser aux aspects sociaux de la chose. Les principaux, à mon avis, sont le caractère sacré de la vie, l'archanement thérapeutique et les problèmes éthiques.
La science médicale depuis un siècle ne cesse de progresser. L'humain parfois peut en devenir victime. Sous prétexte de vouloir sauver des vies, les médecins peuvent parfois tenter l'impossible au détriment du patient. Nous savons que le médecin est soumis à un code de déontologie qui l'oblige à tenter tout ce qui est en son pouvoir afin de sauver une vie. L'homme devient une "nuisance" pour lui-même, qui, veut rester clouer dans un lit à manger par intubation et se faire aider en permanence pour les besoins primaires? En droit, les tribunaux ont eu à se pencher sur le droit à l'autodétermination, plus précisément l'affaire Nancy B. Cette dame était atteinte d'une maladie grave et savait qu'elle serait dans un état végétatif dans un avenir rapproché. Elle décida de demander à son médecin de stopper tout traitement tout en sachant que cela allait lui donner la mort. Le médecin envoya la question devant les tribunaux. Ils acceptèrent le droit à l'autodétermination, c'est-à-dire, le droit de refuser "l'archarnement thérapeutique".
Le caractère sacré de la vie est un point essentiel à cette problématique. Aujourd'hui les gens tentent par tous les moyens de cacher le laid. Nous vivons dans un monde hédonisme, nous cachons la mort, nous expédions les gens dans des foyers. Les personnes âgées n'ont plus leur place à l'intérieur de la société, auparavant, la vieillesse était signe de sagesse, aujourd'hui, c'est signe de faiblesse. Combien de gens meurent seuls, à l'écart ? À mon avis, l'euthanasie, n'est qu'une non-acceptation de la mort. C'est un reniement de la mort. La mort avait un sens , mais avec la perte de la religion ce n'est plus le cas.
L'argument de la pente glissante est souvent mentionné pour les partisans de l'anti-euthanasie. Cet argument est qu'une fois l'euthanasie légalisée, il y aura une industrie de la mort. Une fois que le gouvernement commence à définir la vie et l'humanité, il n'y a aucune extrémité aux possibilités pour la détermination subjective et sélective quant à qui sera admis vivre. Ce qui pour moi n'est pas faux. L'exemple des pays-bas en est la preuve. Depuis sa légalisation, le nombre d'utilisateur ne cesse d'augementer d'année en année.
J'aurais pu continuer encore, mais je vous laisse participer au débat, pour ma part, je crois en l'autodétermination dans des cas spécifiques, c'est à dire à l'euthanasie passive volontaire, sinon pour tous les autres formes d'euthanasie je suis contre... Il est difficile d'encadrer une telle loi, et les Pays-Bas en sont la preuve. Je ne souhaite pas d'une société où les gens ont le droit de choisir le moment de leur mort.