Page 1 sur 2
Le Bouddhisme expliqué par leolo
Publié : ven. févr. 27, 2009 2:32 pm
par leolo
Je n’ai pas l'intention de faire du prosélytisme. Mais de seulement vous démontrer ma vérité d’après mes recherches que j’ai faites personnellement.
Même que cela m’a permis « d'être un peu plus en paix » avec la religion de mon enfance. Et je rajoute que quand j'ai discuté la première fois avec un moine bouddhiste il ma dit que ce n'était pas une religion ou une philosophie le bouddhisme est de ne pas renier la religion de mon enfance même qu'il n'a pas arrêté de dire du bien sur la religion de mon enfance. Et en plus, il m’a prêté un livre sur une femme juive de naissance et qui pratique toujours le judaïsme et elle continue la pratique bouddhique.
La religion de mon enfance je la vois autrement aujourd'hui. Je vois Jésus comme un être humain. Et la Bible je ne la prends plus au sens littéral.
Je peux être d'accord ou être en désaccord avec une autre religion.
Mais de critiquer injustement je ne ferais que creuser la tombe de mes propres croyances.
POSEZ MOI TOUTES LES QUESTIONS QUE VOUS VOULEZ.
CELA ME FERA UN PLAISIR DE VOUS RÉPONDRE OU DE FAIRE UNE RECHERCHE POUR VOUS RÉPONDRE ADÉQUATEMENT.
Publié : ven. févr. 27, 2009 2:34 pm
par leolo
DICTIONNAIRE des TERMES BOUDDHIQUES
http://www.nichiren-etudes.net/dico/a.htm
à cette adresse vous allez pouvoir comprendre les mots que vous ne comprenez pas.
Un bon livre à lire au cout 9 à 10$
Lisez le livre de Walpola Rahula (L'enseignement du Bouddha d'après les textes les plus anciens). Tout y est.
Walpola Rahula (1907 - 1997) était un moine bouddhiste théravadin (École des Anciens), né et mort au Sri-Lanka (ex.Ceylan). Après ses études initiales, il s'intéressa également au bouddhisme mahāyāna (Grand Véhicule), qu'il étudia à Paris-Sorbonne dans les années 1950.
Publié : ven. févr. 27, 2009 2:45 pm
par leolo
Le Coeur de l'enseignement du Bouddha est contenu dans « Les Quatre Nobles Vérités » qu'il exposa dans son premier sermon devant ses anciens compagnons, les cinq ascètes, à Isipatana (moderne Sarnath), près de Bénarès. Le sermon qui mit en mouvement la roue du dharma. Ces quatre vérités sont qualifiées de nobles (ariya), car elles expriment l'ensemble de la vérité universelle, et mènent à libération de l'individu.
Publié : ven. févr. 27, 2009 3:13 pm
par leolo
La première noble vérité : Dukkha
1. La première noble vérité enseigne que l'existence conditionnée, l'existence telle que nous la connaissons, est souffrance : la naissance est souffrance, la vieillesse est souffrance, la maladie est souffrance, la mort est souffrance, être uni à ce que l'on n'aime pas est souffrance, être séparé de ce que l'on aime est souffrance - et, finalement, les cinq agrégats d'attachement (à savoir la forme, la sensation, la perception, la volonté et la conscience) sont souffrance. Ce terme de souffrance est aussi utilement traduit par insatisfaction, puisqu'il désigne bien au-delà de la douleur physique.
Dukkha est la première noble vérité enseignée par le Bouddha. Le mot pali Dukkha (Duhkha en sanscrit) signifie souffrance ou douleur dans son sens courant. Il revêt cependant des significations plus philosophiques et plus étendues dans l'enseignement du Bouddha : celles d'imperfection, d'impermanence, de conflit, de vide et de non substantialité. Le terme pali dukkha est donc couramment employé, faute de traduction adéquate.
La souffrance revêt trois aspects : la souffrance physique et mentale ; la souffrance causée par le changement ; la souffrance causée par le conditionnement. La souffrance imprègne tous les niveaux d'existence, des plus bas aux plus élevés, y compris ce que l'on tient habituellement pour des états agréables : "ce que l'homme ordinaire appelle bonheur, l'être éveillé l'appelle dukkha"
Publié : ven. févr. 27, 2009 3:14 pm
par leolo
La deuxième noble vérité (Samudaya) : l'apparition de Dukkha
La deuxième noble vérité est l'apparition ou l'origine de dukkha (Dukkhasamudaya-ariyasacca). Cette vérité est définie comme suit dans de nombreux passages des textes originaux :
« C'est cette « soif » (tanhā) qui produit la re-existence et le re-devenir (ponobhavikā), qui est liée à une avidité passionnée (nandirāgasahagatā) et qui trouve sans cesse une nouvelle jouissance tantôt ici, tantôt là (tatratatrābhinandini), à savoir la soif des plaisirs des sens (kāma-tanhā), la soif de l'existence et du devenir (bhava-tanhā) et la soif de la non-existence (vibhava-tanhā) »
En raison de la Production conditionnée (Patticca-samuppāda), l'apparition (samudaya) de la soif (tanhā) dépend de la sensation (vedanā), laquelle dépend elle-même du contact (phassa). Ainsi, la soif n'est pas la cause première de dukkha, mais elle constitue « la cause la plus palpable et la plus immédiate » La soif désigne l'attachement aux choses et aux idées (dhamma-tanhā) qui peuvent produire la re-existence et le re-devenir (ponobhavikā). Le Bouddha aurait livré l'analyse suivante à Ratthapāla : « Le monde manque et il désire avidement ; il est esclave de la " soif " (tanhādāso) ». C'est la soif et l'ignorance qui engendrent les trois racines du mal : la convoitise, la haine et l'erreur ; tout acte (de l'esprit, du corps ou de la parole), bon ou mauvais produit un fruit (en sanskrit फल phala) positif ou négatif pour son auteur.
Publié : ven. févr. 27, 2009 3:15 pm
par leolo
La troisième noble vérité : Nirodha
3. La troisième vérité est celle de la cessation de la souffrance (en sanskrit निरोध nirodha). Elle énonce qu'il y a une cessation de la soif. Cette fin des peines est appelée extinction ou libération finale ( निर्वाण nirvāna).
Publié : ven. févr. 27, 2009 3:19 pm
par leolo
La quatrième noble vérité : Magga
4. La quatrième noble vérité est celle du chemin menant à la cessation de la souffrance (magga). Ce chemin est le "noble sentier octuple" ou "sainte voie aux huit membres" : opinion correcte, intention correcte, parole correcte, activité corporelle correcte, moyens d'existence corrects, effort correct, attention correcte et concentration mentale correcte ; ce chemin permet d'atteindre le nirvana.
Publié : ven. févr. 27, 2009 3:24 pm
par leolo
Seize caractéristiques
Chacune des quatre vérités possède quatre caractéristiques.
Première noble vérité :
1. L'impermanence
2. La souffrance proprement dite
3. La vacuité
4. L'absence de soi (impersonnalité : voir Anatta).
Voir aussi : trois caractéristiques.
Les trois caractéristiques de l'existence
Deuxième noble vérité :
1. La cause
2. L'origine
3. La production
4. La condition
Voir aussi : coproduction conditionnée.
Troisième noble vérité :
1. La cessation
2. La paix
3. L'excellence
4. Le renoncement
Voir aussi : nirvāna, satori, arhat.
Quatrième noble vérité :
1. La voie
2. La connaissance
3. L'accomplissement
4. La délivrance
Voir aussi : noble sentier octuple, vipassana.
Publié : ven. févr. 27, 2009 3:26 pm
par leolo
Noble sentier octuple
(1) -. prajñâ, la connaissance, la sagesse :
1. samma- ditthi : compréhension juste, ou vision juste (de la réalité, des quatre nobles vérités) ;
2. samma- samkappa : pensée juste, ou émotion juste (dénuée de haine, d'avidité et d'ignorance).
(2) -. shîla, la moralité, la discipline, l'éthique :
1. samma- va-ca- : parole juste (ne pas mentir, ne pas semer la discorde par ses paroles, ne pas parler abusivement, ne pas bavarder oisivement) ;
2. samma- kammanta : action juste (respectant les 5 préceptes) ;
3. samma- a-ji-va : moyens d'existence justes.
(3) -. samâdhi, la discipline mentale, la méditation (il n'y a pas de traduction satisfaisante du terme samâdhi en français) :
1. samma- va-ya-ma : effort juste (de surmonter ce qui est défavorable et d'entreprendre ce qui est favorable) ;
2. samma- sati : attention juste, pleine conscience ou prise de conscience juste (des choses, de soi — son corps, ses émotions, ses pensées —, des autres, de la réalité) ;
3. samma- sama-dhi : concentration, établissement de l'être dans l'éveil (vipassana).
Publié : ven. févr. 27, 2009 3:32 pm
par leolo
Vipassana bhavana, ou "développement de la vision supérieure" ou "vue pénétrante" (sous entendu, de la réalité non seulement conventionnelle, mais également ultime), est une méthode de méditation découverte par le Bouddha. Elle consiste à simplement prêter attention à la réalité.
Sommaire
La pratique
Vipassana bhavana se pratique le plus souvent assis, mais aussi debout, en marchant ou allongé, et suppose une implication totale dans la pratique, tout comme dans Samatha bhavana. Dans ce système, regarder les choses telles qu'elles sont s'accompagne d'une découverte des pensées, sensations, émotions, réactions et d'explorer sa conscience en développant l'équanimité. Cette pratique permettrait de démasquer l'illusion de la permanence de la vie et de son caractère agréable ou de la possibilité de la contrôler. Elle conduirait à une prise de conscience du changement perpétuel, par la vue des trois caractéristiques de l'existence, et à un détachement de ce monde et à la réalisation du nirvāna (ou nibbana en pali).
Vipassana est pratiquée dans le bouddhisme theravada, mahayana et tantrayana. À noter que le Zen préconise la pratique de Zazen, mais existe également d'une manière entièrement autonome (non attaché à une philosophie ou une religion). Ainsi il existe par exemple le réseau international de Vipassana (voir ouvrages de Jack Kornfield) ou les centres de S. N. Goenka (dont un dans le centre de la France) ou le Moulin des Chanves (centre anglophone).
Dans le bouddhisme, on peut dire que Vipassana représente la "vue juste", partie du chemin octuple (Vue juste, compréhension juste, action juste, ...).
Différentes associations se disent aujourd'hui héritières de la pratique Vipassana du Bouddha.
Vipassana dans le theravada
La pratique de vipassana est centrale dans le bouddhisme theravada.
Dix-huit inspections
Ces dix-huit pratiques sont pour "vaincre par la substitution de l'inverse". La contemplation de l'impermanence, par exemple, serait capable de dissiper la conception erronée éternaliste.
1. Contemplation de l'impermanence ;
2. Contemplation de la souffrance ;
3. Contemplation de l'impersonnalité ;
4. Contemplation de l'aversion ;
5. Contemplation du détachement ;
6. Contemplation de l'extinction ;
7. Contemplation du renoncement ;
8. Contemplation du déclin ;
9. Contemplation de la disparition ;
10. Contemplation de la transformation ;
11. Contemplation de l'inconditionné ;
12. Contemplation de l'état d'être sans désir ;
13. Contemplation de la vacuité ;
14. Contemplation de la plus haute intelligence concernant les phénomènes ;
15. Contemplation de la connaissance et vision en accord avec la réalité ;
16. Contemplation de la misère ;
17. Contemplation de la contemplation réfléchie ;
18. Contemplation de l'action de se détourner.
Stades
La description theravadin traditionnelle de la pratique de Vipassana décrit certains stades.
Upatissa, dans le Vimutti-Vagga, s'inspire du Ratha-vinita Sutta pour décrire 7 stades de la pratique. Buddhaghosa reprend ce travail et décrit sept puretés : la discipline, la concentration, suivies de cinq stades de connaissances, marquant une évolution dans la pratique, depuis l'application des préceptes jusqu'à l'atteinte du nirvana.
Sayadaw U Pandita décrit quant à lui l'évolution de la pratique de vipassana à travers quatre vipassana jhanas.
Souillures
Dix souillures, vipassananūpakkilesa :
1. L'effulguration, apparition de lumière, obhasa ;
2. La connaissance, nana ;
3. La joie, piti ;
4. La tranquillité, passadhi ;
5. Le bien-être, sukha ;
6. La détermination, adhimokkha ;
7. L'énergie ou ferveur, paggaha ;
8. L'avertissement ou établissement, upatthana ;
9. L'imperturbabilité - ou équanimité - , upekkha ;
10. Le plaisir ou encore le désir subtil, nikanti.
Publié : ven. févr. 27, 2009 9:58 pm
par Arkhon
leolo a écrit :La religion de mon enfance je la vois autrement aujourd'hui. Je vois Jésus comme un être humain. Et la Bible je ne la prends plus au sens littéral
Oui, c'est bien, bravo, c’est très perspicace de ta part.
Le problème c'est que tu prends toujours la bible, et que si tu n'es pas chrétien, je ne vois vraiment pas l'intérêt de continuer à focaliser sur elle ou sur ce personnage qu‘est Jésus ?
Mais peut-être essais-tu "boudhiser" les autres religions en leur offrant une autre interprétation typiquement boudhiste, c’est ça ? Si c'est la cas, c'est particulièrement vaseux, laisse donc les autres religions à leur place plutôt que de vouloir leur imposer ta vision boudhistique, tout aussi absurde, des choses.
Je ne comprendrais jamais cette obstination qu’on certains de vouloir lier toutes les religions entre elles comme si elles étaient compatibles ou complémentaires.
Publié : sam. févr. 28, 2009 12:24 am
par leolo
Arf
Publié : sam. févr. 28, 2009 12:29 am
par leolo
Arkhon a écrit :leolo a écrit :La religion de mon enfance je la vois autrement aujourd'hui. Je vois Jésus comme un être humain. Et la Bible je ne la prends plus au sens littéral
Oui, c'est bien, bravo, c’est très perspicace de ta part.
Le problème c'est que tu prends toujours la bible, et que si tu n'es pas chrétien, je ne vois vraiment pas l'intérêt de continuer à focaliser sur elle ou sur ce personnage qu‘est Jésus ?
Mais peut-être essais-tu "boudhiser" les autres religions en leur offrant une autre interprétation typiquement boudhiste, c’est ça ? Si c'est la cas, c'est particulièrement vaseux, laisse donc les autres religions à leur place plutôt que de vouloir leur imposer ta vision boudhistique, tout aussi absurde, des choses.
Je ne comprendrais jamais cette obstination qu’on certains de vouloir lier toutes les religions entre elles comme si elles étaient compatibles ou complémentaires.
À propos de la bible, ce que je veux dire est que je la comprends autrement et que mon interprétation est très possiblement différente des autres qui la lisent. Mais aujourd'hui, je me contente suffisamment de l'enseignement bouddhique. Mais pour ce qui est des autres conceptions (religion croyance, etc.), je reste ouvert d'esprit avec un sens critique et autocritique. Et j'honore ce que je vois de vrai et je n’honore pas ce que je vois de faux dans les autres conceptions ainsi que le christianisme même sur le bouddhisme.
Non j'essaie pas de bouddhiser comme tu dis les autres religions, mais de faire des comparaisons équivoques seulement. Je sais très bien que le Bouddhisme est différent des autres conceptions.
J'aimerais bien que tu me dises ce que tu trouves dans le bouddhiste tout aussi absurde, des choses.
Et ce n'est pas une obstination, mais d'avoir une discussion. Mais j'avoue que parler de conception mène à la controverse. Et cela ce n’est pas un problème pour moi, tant et aussi longtemps qu'on n’en vient pas aux insultes.
En passant, il y a des bons croyants pour chaque conception. Car beaucoup ne prennent que la vérité adéquate de chaque conception.
Publié : sam. mai 09, 2009 6:39 am
par al
Le bouddhisme?
Si tu retire tout le folklore, l'exotisme et la poésie qui va avec, tu retrouve exactement les mêmes réflexions et logiques en psychologie et développement personnel
Publié : sam. mai 09, 2009 10:58 am
par charlot
al a écrit :Le bouddhisme?
Si tu retire tout le folklore, l'exotisme et la poésie qui va avec, tu retrouve exactement les mêmes réflexions et logiques en psychologie et développement personnel
oui, ce qui en démontre la pertinence. si davantages de psychologues étudiaient le boudhisme selon moi ils feraient d'étonnantes conclusions.