Israël: la droite en bonne position
Publié : sam. févr. 07, 2009 10:43 am
En Israël, les derniers sondages pouvant être publiés avant les législatives du 10 février indiquent que les partis de droite continuent de tenir le haut du pavé face aux formations de centre gauche. La distribution des votes entre les partis qui constituent ces grands blocs révèle toutefois des changements de tendance.
Pour l'heure, le Likoud de l'ex-premier ministre Benyamin Nétanyahou reste en tête des intentions de vote. Il devance, dans l'ordre, le parti centriste Kadima de Tzipi Livni et la formation d'extrême droite Israël Beitenou d'Avigdor Liberman. Le Parti travailliste d'Ehoud Barak serait relégué au quatrième rang dans le vote populaire.
Selon les coups de sonde des quotidiens Yediot Aharonot et Haaretz, le Likoud obtiendrait de 25 à 27 sièges sur les 120 de la Knesset, soit deux fois plus qu'en ce moment. Kadima en obtiendrait 22 ou 23, comparativement à 29 dans l'actuel parlement.
Les intentions de vote de Kadima, qui dirige le gouvernement depuis mars 2006, sont considérées encourageantes par les membres du parti, bien que M. Nétanyahou caracole en tête des sondages depuis le début de la campagne électorale, marquée par l'offensive israélienne de 22 jours dans la bande de Gaza.
Israël Beitenou, qui est dirigé par un ancien du Likoud, Avigdor Liberman, effectuerait une percée majeure en obtenant 18 ou 19 sièges, contre 11 en ce moment. Le Parti travailliste obtiendrait un résultat historiquement faible de 14 à 17 députés.
Les petits partis aux clientèles bien ciblées (Arabes israéliens, orthodoxes, colons, etc.) se partagent le reste des intentions de vote. Environ 3 Israéliens sur 10 se disent toujours indécis à quelques jours du vote.
Le scrutin proportionnel en Israël
En Israël, les élections se déroulent selon un mode de scrutin proportionnel. Les partis politiques, d'ailleurs nombreux pour cette raison, présentent donc des listes de candidats. Certaines listes sont établies par les membres, d'autres le sont par les chefs des partis. Tous les partis qui obtiennent 2 % ont droit à des sièges au Parlement. Ceux qui franchissent ce seuil obtiennent un nombre de sièges proportionnel au pourcentage des votes qu'ils ont récoltés. Ainsi, un parti qui obtient 10 % des votes obtient 12 sièges, qui iront aux 12 premières personnes inscrites sur sa liste.
La montée de l'extrême droite
La popularité de Benyamin Nétanyahou, un faucon au sein de la classe politique israélienne, a été entamée par Israël Beitenou, qui a mené une campagne sur le dos des Arabes israéliens.
Ces derniers, qui forment environ 20 % de la population, se sont vus accuser de constituer un « danger de l'intérieur ». Israël Beitenou bénéficie d'un fort soutien au sein des Israéliens provenant de l'ex-URSS.
Au cours de la campagne, tant le Likoud qu'Israël Beitenou se sont prononcés en faveur d'une campagne militaire encore plus vigoureuse contre le mouvement islamiste Hamas.
M. Barak, qui est l'actuel ministre de la Défense dans le gouvernement de coalition du premier ministre démissionnaire Ehoud Olmert, a vu sa popularité croître au cours de l'offensive. Tzipi Livni, qui est ministre des Affaires étrangères, ne peut en dire autant.
Si les intentions de vote se confirment, M. Nétanyahou se verrait confier la tâche de former un gouvernement de coalition. Trois options se présenteront à lui, selon le quotidien Haaretz: il pourrait s'allier strictement à des partis religieux, élargir son alliance avec ces partis au Kadima ou au Parti travailliste, ou s'allier à la fois au Kadima et aux travaillistes, avec l'appui de quelques petits partis.
Radio-Canada.ca avec Associated Press, Haaretz et Yediot Ahoronot
Pour l'heure, le Likoud de l'ex-premier ministre Benyamin Nétanyahou reste en tête des intentions de vote. Il devance, dans l'ordre, le parti centriste Kadima de Tzipi Livni et la formation d'extrême droite Israël Beitenou d'Avigdor Liberman. Le Parti travailliste d'Ehoud Barak serait relégué au quatrième rang dans le vote populaire.
Selon les coups de sonde des quotidiens Yediot Aharonot et Haaretz, le Likoud obtiendrait de 25 à 27 sièges sur les 120 de la Knesset, soit deux fois plus qu'en ce moment. Kadima en obtiendrait 22 ou 23, comparativement à 29 dans l'actuel parlement.
Les intentions de vote de Kadima, qui dirige le gouvernement depuis mars 2006, sont considérées encourageantes par les membres du parti, bien que M. Nétanyahou caracole en tête des sondages depuis le début de la campagne électorale, marquée par l'offensive israélienne de 22 jours dans la bande de Gaza.
Israël Beitenou, qui est dirigé par un ancien du Likoud, Avigdor Liberman, effectuerait une percée majeure en obtenant 18 ou 19 sièges, contre 11 en ce moment. Le Parti travailliste obtiendrait un résultat historiquement faible de 14 à 17 députés.
Les petits partis aux clientèles bien ciblées (Arabes israéliens, orthodoxes, colons, etc.) se partagent le reste des intentions de vote. Environ 3 Israéliens sur 10 se disent toujours indécis à quelques jours du vote.
Le scrutin proportionnel en Israël
En Israël, les élections se déroulent selon un mode de scrutin proportionnel. Les partis politiques, d'ailleurs nombreux pour cette raison, présentent donc des listes de candidats. Certaines listes sont établies par les membres, d'autres le sont par les chefs des partis. Tous les partis qui obtiennent 2 % ont droit à des sièges au Parlement. Ceux qui franchissent ce seuil obtiennent un nombre de sièges proportionnel au pourcentage des votes qu'ils ont récoltés. Ainsi, un parti qui obtient 10 % des votes obtient 12 sièges, qui iront aux 12 premières personnes inscrites sur sa liste.
La montée de l'extrême droite
La popularité de Benyamin Nétanyahou, un faucon au sein de la classe politique israélienne, a été entamée par Israël Beitenou, qui a mené une campagne sur le dos des Arabes israéliens.
Ces derniers, qui forment environ 20 % de la population, se sont vus accuser de constituer un « danger de l'intérieur ». Israël Beitenou bénéficie d'un fort soutien au sein des Israéliens provenant de l'ex-URSS.
Au cours de la campagne, tant le Likoud qu'Israël Beitenou se sont prononcés en faveur d'une campagne militaire encore plus vigoureuse contre le mouvement islamiste Hamas.
M. Barak, qui est l'actuel ministre de la Défense dans le gouvernement de coalition du premier ministre démissionnaire Ehoud Olmert, a vu sa popularité croître au cours de l'offensive. Tzipi Livni, qui est ministre des Affaires étrangères, ne peut en dire autant.
Si les intentions de vote se confirment, M. Nétanyahou se verrait confier la tâche de former un gouvernement de coalition. Trois options se présenteront à lui, selon le quotidien Haaretz: il pourrait s'allier strictement à des partis religieux, élargir son alliance avec ces partis au Kadima ou au Parti travailliste, ou s'allier à la fois au Kadima et aux travaillistes, avec l'appui de quelques petits partis.
Radio-Canada.ca avec Associated Press, Haaretz et Yediot Ahoronot