Venez jouer avec moi
Publié : ven. déc. 05, 2008 12:37 am
Non, ce n'est pas un de mes fantasmes. Dites-moi ce que vous en pensez!
Venez jouer avec moi
Rouge. Noir. Blanc. Les seules couleurs visibles dans cette pièce d'ordinaire si colorée. C'est une chambre. Une très grande chambre. Elle appartient à une jeune fille, une adolescente. Utiliser ses atouts féminins pour diriger quelconque mâle qui l'intéresse n'est pas pour elle un problème, c'est plutôt une seconde nature. Ce soir, elle a décidé qu'elle poussait son pouvoir de domination un peu plus loin, elle a donc invité deux garçons plutôt qu'un dans sa grande pièce privée. En plus du nombre inhabituel de compagnons, cette nuit elle veut réaliser un fantasme ancré profondément dans son esprit désireux : mélanger plaisir charnel et sang. Mélanger le sexe à la douleur corporelle extrême.
Au préalable, elle a déjà préparé tout le nécessaire à la réalisation de sa nuit d'amour : chandelles, menottes, draps pâles et plusieurs objets coupants. À la lumière des chandelles, on discerne trois couleurs, trois couleurs qui changent l'aspect de la pièce et lui donnent un ton. Un ton plutôt sombre diraient certains, mais c'est ce qu'elle recherche. Cette fille est à la poursuite de l'obscur, de l'extrême, de l'obscène. Elle ferme ses rideaux précautionneusement : pas question de troubler l'ambiance avec un rayon de lune trop brillant. À l'aide de crochets et de cordes, ses instruments de torture sont suspendus aux murs et au plafond. Pour bander les blessures, elle déchire un drap blanc en lambeaux. Tout est finalement prêt.
Les deux jeunes hommes sonnent. Elle les fait entrer, il y a alors un bref échange verbal. Ils montent à l'étage, vers ce qui sera à la fois leur sanctuaire de souffrance et de plaisir.
Quelques minutes à peine et les premiers morceaux de linge commencent à recouvrir le sol. C'est au même moment que l'esprit de la femelle craque, elle ne peut plus attendre. Les paroles qui émergent alors de sa bouche troublent autant les mâles qu'elles les excitent : «Nous allons jouer à un petit jeu et celui qui en sortira vainqueur m'aura pour lui tout seul.». La jeune fille marque une pause, l'appréhension en devient presque tangible.
La première étape est simple, ce n'est qu'un test pour voir leur courage et la force de leur désir : une simple coupure dans la paume de la main à l'aide d'une lame de rasoir – qui, à vrai dire, n'est pas vraiment affûtée. Chacun leur tour, ils forcent pour faire pénétrer le corps étranger dans leur peau, non sans une moue démonstrative de leur dégoût et de leur douleur, et font une entaille de la largeur de leur main. La jubilation de leur compagne est presque troublante : elle sourit à pleines dents, elle rit et en pleure presque. Elle leur tend deux bandes de tissu et ils pansent leur profondes coupures.
La deuxième étape, maintenant qu'elle est sûre de leur dévouement à son petit jeu, est un peu plus sanglante. Ils doivent tous deux se mordre, là où ils le désirent (ou le craignent le moins), et s'arracher de la chair, le plus de chair possible. Malgré leur affolement, le corps de la jeune femme qui se tient devant eux est si beau, si parfait qu'ils ne peuvent résister. Ils mordent, gémissent, tirent. Le sang gicle, puis ruisselle. Ils assistent à la même scène qu'à l'autre épreuve, mais intensifiée en son et une espèce de folie commence à être perceptible dans ses yeux. La lueur des chandelles ne fait rien pour atténuer l'effet, au contraire, elle l'empire. Son regard devient si démentiel lorsqu'elle leur donne d'autres bandes qu'ils ont un petit geste de recul, mais les prennent tout de même. L'un s'est mangé un bout de bras, l'autre du mollet.
Leur plaies recouvertes, elle annonce alors la troisième étape du jeu. Cette fois c'est l'ultime affrontement, la bataille décisive. C'est un combat. Le gagnant remporte la nuit rêvée. Le perdant gagne un aller simple dans sa tombe. Ils n'ont droit qu'à une bandelette de tissu, rien d'autre. L'affolement précédemment ressentit par les jeunes hommes est disparu. Il a cédé sa place à la rage, la rage de la volonté. Tout pour posséder le corps angélique de celle qui les manie comme des chiens. Ils se jettent tous deux sur l'autre, frappant sur le corps meurtri de leur adversaire avec la haine à leur côté, la principale source de leur force. L'un tente d'étrangler l'autre avec son bout de tissu, mais il se fait repousser. L'autre essaie à son tour de l'asphyxier. Il passe la bande autour du cou de son ennemi, lui met un genou dans le dos et tire. Au bout d'une dizaine de secondes, celui dont le bras était pansé tombe, sans vie. Le gagnant a une côte fracturée, un doigt foulé et une lèvre fendue, mais il s'en contrefiche totalement, il veut son prix. La joie malsaine qu'éprouve ce prix est carrément inhumaine, ça lui est égal, il le veut quand même. Il se jette sur elle comme une bête sur une pièce de viande, la bestialité l'habite. Et donc ils copulent durant toute la nuit, sans même penser au corps inanimé qui les surveille par ses paupières closes.
Rouge. Noir. Blanc.
Venez jouer avec moi
Rouge. Noir. Blanc. Les seules couleurs visibles dans cette pièce d'ordinaire si colorée. C'est une chambre. Une très grande chambre. Elle appartient à une jeune fille, une adolescente. Utiliser ses atouts féminins pour diriger quelconque mâle qui l'intéresse n'est pas pour elle un problème, c'est plutôt une seconde nature. Ce soir, elle a décidé qu'elle poussait son pouvoir de domination un peu plus loin, elle a donc invité deux garçons plutôt qu'un dans sa grande pièce privée. En plus du nombre inhabituel de compagnons, cette nuit elle veut réaliser un fantasme ancré profondément dans son esprit désireux : mélanger plaisir charnel et sang. Mélanger le sexe à la douleur corporelle extrême.
Au préalable, elle a déjà préparé tout le nécessaire à la réalisation de sa nuit d'amour : chandelles, menottes, draps pâles et plusieurs objets coupants. À la lumière des chandelles, on discerne trois couleurs, trois couleurs qui changent l'aspect de la pièce et lui donnent un ton. Un ton plutôt sombre diraient certains, mais c'est ce qu'elle recherche. Cette fille est à la poursuite de l'obscur, de l'extrême, de l'obscène. Elle ferme ses rideaux précautionneusement : pas question de troubler l'ambiance avec un rayon de lune trop brillant. À l'aide de crochets et de cordes, ses instruments de torture sont suspendus aux murs et au plafond. Pour bander les blessures, elle déchire un drap blanc en lambeaux. Tout est finalement prêt.
Les deux jeunes hommes sonnent. Elle les fait entrer, il y a alors un bref échange verbal. Ils montent à l'étage, vers ce qui sera à la fois leur sanctuaire de souffrance et de plaisir.
Quelques minutes à peine et les premiers morceaux de linge commencent à recouvrir le sol. C'est au même moment que l'esprit de la femelle craque, elle ne peut plus attendre. Les paroles qui émergent alors de sa bouche troublent autant les mâles qu'elles les excitent : «Nous allons jouer à un petit jeu et celui qui en sortira vainqueur m'aura pour lui tout seul.». La jeune fille marque une pause, l'appréhension en devient presque tangible.
La première étape est simple, ce n'est qu'un test pour voir leur courage et la force de leur désir : une simple coupure dans la paume de la main à l'aide d'une lame de rasoir – qui, à vrai dire, n'est pas vraiment affûtée. Chacun leur tour, ils forcent pour faire pénétrer le corps étranger dans leur peau, non sans une moue démonstrative de leur dégoût et de leur douleur, et font une entaille de la largeur de leur main. La jubilation de leur compagne est presque troublante : elle sourit à pleines dents, elle rit et en pleure presque. Elle leur tend deux bandes de tissu et ils pansent leur profondes coupures.
La deuxième étape, maintenant qu'elle est sûre de leur dévouement à son petit jeu, est un peu plus sanglante. Ils doivent tous deux se mordre, là où ils le désirent (ou le craignent le moins), et s'arracher de la chair, le plus de chair possible. Malgré leur affolement, le corps de la jeune femme qui se tient devant eux est si beau, si parfait qu'ils ne peuvent résister. Ils mordent, gémissent, tirent. Le sang gicle, puis ruisselle. Ils assistent à la même scène qu'à l'autre épreuve, mais intensifiée en son et une espèce de folie commence à être perceptible dans ses yeux. La lueur des chandelles ne fait rien pour atténuer l'effet, au contraire, elle l'empire. Son regard devient si démentiel lorsqu'elle leur donne d'autres bandes qu'ils ont un petit geste de recul, mais les prennent tout de même. L'un s'est mangé un bout de bras, l'autre du mollet.
Leur plaies recouvertes, elle annonce alors la troisième étape du jeu. Cette fois c'est l'ultime affrontement, la bataille décisive. C'est un combat. Le gagnant remporte la nuit rêvée. Le perdant gagne un aller simple dans sa tombe. Ils n'ont droit qu'à une bandelette de tissu, rien d'autre. L'affolement précédemment ressentit par les jeunes hommes est disparu. Il a cédé sa place à la rage, la rage de la volonté. Tout pour posséder le corps angélique de celle qui les manie comme des chiens. Ils se jettent tous deux sur l'autre, frappant sur le corps meurtri de leur adversaire avec la haine à leur côté, la principale source de leur force. L'un tente d'étrangler l'autre avec son bout de tissu, mais il se fait repousser. L'autre essaie à son tour de l'asphyxier. Il passe la bande autour du cou de son ennemi, lui met un genou dans le dos et tire. Au bout d'une dizaine de secondes, celui dont le bras était pansé tombe, sans vie. Le gagnant a une côte fracturée, un doigt foulé et une lèvre fendue, mais il s'en contrefiche totalement, il veut son prix. La joie malsaine qu'éprouve ce prix est carrément inhumaine, ça lui est égal, il le veut quand même. Il se jette sur elle comme une bête sur une pièce de viande, la bestialité l'habite. Et donc ils copulent durant toute la nuit, sans même penser au corps inanimé qui les surveille par ses paupières closes.
Rouge. Noir. Blanc.