Royaume-Uni et...France à la tête du Commonwealth !
Publié : mer. sept. 17, 2008 6:03 am
Par deux fois dans l'histoire, les deux nations ont failli fusionner...et même Charles De Gaulle a fini par approuver ce projet (
)...mais c'était sans compter sur l'arrivée de pétain...
Mai-Juin 1940 : Le projet de fusion franco-britannique...
(extrait du site http://juin1940.ifrance.com/fusion.htm)
Un des évènements les plus méconnus de notre histoire, et qui pourtant aurait eu des récupersions énormes. Rendez-vous compte: la France et l'Angleterre en juin 1940 était prêtes à fusionner, c'est-à-dire à ne former plus qu'une seule nation! Certes la quasi totalité de la métropole était envahie par les Allemands, mais imaginons l'avenir de cette nouvelle entité: un nouveau pays uni pour lutter contre le nazisme. Comment ne pas penser qu'après cet évènement les liens entre les français et les anglais n'auraient plus été les mêmes, et que forcément, nous aurions former une nation originale et unique! Jamais deux pays qui ne parlaient la même langue, n'avaient pas de culture en commun et qui pendant des siècles s'étaient affrontés, n'avaient penser à s'unir et à ne former plus qu'un! Même l'actuelle Union Européenne est loin de l'esprit du projet de fusion franco-britannique.
Mais dans quel esprit a pu germer un projet aussi ambitieux, et tout simplement fou: comment ne pas reconnaître la patte de Jean Monnet, l'initiateur de la Communauté Européenne! Cet homme politique hors pair a réussi à convaincre Winston Churchill et son cabinet, d'accepter cette proposition! Les anglais si fiers de leur indépendance et de leur différence, acceptaient de s'unir avec les Français. Difficile à imaginer aujourd'hui, quand on voit la méfiance de la Grande Bretagne envers l'Union Europénne!
Churchill charge ensuite Charles de Gaulle, de convaince Paul Reynaud, Président du Conseil français, d'accepter le projet. Tout d'abord, selon plusieurs témoignages, il refuse. Mais dans la journée du 16 juin 1940, sa réflexion progresse et en fin de journée il annonce à son gouvernement qu'il a décidé d'accepter ce projet. Les ministres refusent tout nets ne voulant pas réduire la France à un dominion. Ce refus a certainement pesé lourd dans la démission du Président du Conseil français. Churchill est déjà en route pour Concarneau, ville où devait être signer la fusion, quand il apprend la nomination de Pétain, et rentre à Londres, plein d'amertumes.
Bien sûr ce projet était flou, et personne ne pouvait savoir où il nous aurait conduit! Personne ne pouvait dire si l'Union aurait été viable, si les 2 gouvernements et les 2 parlements auraient pu s'entendre, si la langue et les vieilles suspicions entre les 2 peuples n'auraient pas été un obstacle majeur, si des sursaux nationalistes n'auraient pas fait capoter cette fusion? Mais la situation de la France était tellement désespérée, sans aucun rapport avec ce qui avait pu se produire dans le passé, pour que nos deux gouvernements et nos deux peuples, tentent l'impossible pour réaliser ce qui semblait tout aussi impossible: la victoire contre l'Allemagne.
Je vous invite à lire cette déclaration et à prendre toute la mesure de ce projet! Dans cette période tragique, n mot revient souvent dans la bouche de Churchill, la lutte pour la sauvegarde de la "civilisation":
"A l'heure du péril où se décide la destinée du monde moderne, les gouvernements de la République française et du Royaume-Uni, dans l'inébranlable résolution de continuer à défendre la liberté contre l'asservissement aux régimes qui réduisent l'homme à vivre d'une vie d'automate et d'esclave, déclarent :
Désormais la France et la Grande-Bretagne ne sont plus deux nations, mais une nation franco-britannique indissoluble.
Une constitution de l'Union sera rédigée, prévoyant des organes communs chargés de la politique économique et financière et de la défense de l'Union.
Chaque citoyen français jouira immédiatement de la nationalité anglaise. Chaque citoyen britannique devient un citoyen français.
Les dévastations de la guerre, où qu'elles aient lieu, seront de la responsabilité commune des pays et les ressources de chacun seront confondues pour la restauration des régions détruites.
Durant la guerre, il n'y aura qu'un seul Cabinet de Guerre, pour la direction suprême de la guerre.
Il gouvernera de l'endroit qui sera jugé le mieux approprié à la conduite des opérations.
Les deux Parlements sont associés. Toutes les forces de la Grande-Bretagne et de la France, terrestres, maritimes et aériennes, seront placées sous un seul commandement suprême.
La Grande-Bretagne forme immédiatement de nouvelles armées. La France maintiendra ses forces disponibles, soit terrestres, soit maritimes, soit aériennes.
L'Union fait appel aux Etats-Unis pour fortifier les ressources des Alliés et pour apporter leur puissante aide matérielle à la cause commune.
Cette Union, cette unité, concentreront toutes leurs énergies contre la puissance de l'ennemi, où que soit la bataille - et ainsi nous vaincrons."
Janvier 2007 : Coup de théatre ! La BBC parle d'un deuxième projet de fusion en 1956...
(extrait du site http://fr.wikipedia.org/wiki/Commonwealth)
En janvier 2007, la BBC a déclaré avoir retrouvé des éléments révélant un projet français de Guy Mollet, alors président du Conseil, dans lequel il avait proposé une union avec la Grande Bretagne en 1956. Ce projet fut rejeté par Anthony Eden, premier ministre britannique. Guy Mollet aurait alors envisagé que la France rejoigne le Commonwealth, idée qui fut par contre très bien reçue par Anthony Eden. Rejoindre le Commonwealth aurait impliqué une sorte de citoyenneté commune avec les britanniques, et une reconnaissance de Sa Majesté la Reine au dessus du gouvernement français. Ces projets ont été doucement abandonnés par Guy Mollet, et étaient restés secrets jusqu'à ce jour. Il est fort probable qu'ils auraient été reçus avec la plus grande hostilité de la part du public et de la classe politique.
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Mai-Juin 1940 : Le projet de fusion franco-britannique...
(extrait du site http://juin1940.ifrance.com/fusion.htm)
Un des évènements les plus méconnus de notre histoire, et qui pourtant aurait eu des récupersions énormes. Rendez-vous compte: la France et l'Angleterre en juin 1940 était prêtes à fusionner, c'est-à-dire à ne former plus qu'une seule nation! Certes la quasi totalité de la métropole était envahie par les Allemands, mais imaginons l'avenir de cette nouvelle entité: un nouveau pays uni pour lutter contre le nazisme. Comment ne pas penser qu'après cet évènement les liens entre les français et les anglais n'auraient plus été les mêmes, et que forcément, nous aurions former une nation originale et unique! Jamais deux pays qui ne parlaient la même langue, n'avaient pas de culture en commun et qui pendant des siècles s'étaient affrontés, n'avaient penser à s'unir et à ne former plus qu'un! Même l'actuelle Union Européenne est loin de l'esprit du projet de fusion franco-britannique.
Mais dans quel esprit a pu germer un projet aussi ambitieux, et tout simplement fou: comment ne pas reconnaître la patte de Jean Monnet, l'initiateur de la Communauté Européenne! Cet homme politique hors pair a réussi à convaincre Winston Churchill et son cabinet, d'accepter cette proposition! Les anglais si fiers de leur indépendance et de leur différence, acceptaient de s'unir avec les Français. Difficile à imaginer aujourd'hui, quand on voit la méfiance de la Grande Bretagne envers l'Union Europénne!
Churchill charge ensuite Charles de Gaulle, de convaince Paul Reynaud, Président du Conseil français, d'accepter le projet. Tout d'abord, selon plusieurs témoignages, il refuse. Mais dans la journée du 16 juin 1940, sa réflexion progresse et en fin de journée il annonce à son gouvernement qu'il a décidé d'accepter ce projet. Les ministres refusent tout nets ne voulant pas réduire la France à un dominion. Ce refus a certainement pesé lourd dans la démission du Président du Conseil français. Churchill est déjà en route pour Concarneau, ville où devait être signer la fusion, quand il apprend la nomination de Pétain, et rentre à Londres, plein d'amertumes.
Bien sûr ce projet était flou, et personne ne pouvait savoir où il nous aurait conduit! Personne ne pouvait dire si l'Union aurait été viable, si les 2 gouvernements et les 2 parlements auraient pu s'entendre, si la langue et les vieilles suspicions entre les 2 peuples n'auraient pas été un obstacle majeur, si des sursaux nationalistes n'auraient pas fait capoter cette fusion? Mais la situation de la France était tellement désespérée, sans aucun rapport avec ce qui avait pu se produire dans le passé, pour que nos deux gouvernements et nos deux peuples, tentent l'impossible pour réaliser ce qui semblait tout aussi impossible: la victoire contre l'Allemagne.
Je vous invite à lire cette déclaration et à prendre toute la mesure de ce projet! Dans cette période tragique, n mot revient souvent dans la bouche de Churchill, la lutte pour la sauvegarde de la "civilisation":
"A l'heure du péril où se décide la destinée du monde moderne, les gouvernements de la République française et du Royaume-Uni, dans l'inébranlable résolution de continuer à défendre la liberté contre l'asservissement aux régimes qui réduisent l'homme à vivre d'une vie d'automate et d'esclave, déclarent :
Désormais la France et la Grande-Bretagne ne sont plus deux nations, mais une nation franco-britannique indissoluble.
Une constitution de l'Union sera rédigée, prévoyant des organes communs chargés de la politique économique et financière et de la défense de l'Union.
Chaque citoyen français jouira immédiatement de la nationalité anglaise. Chaque citoyen britannique devient un citoyen français.
Les dévastations de la guerre, où qu'elles aient lieu, seront de la responsabilité commune des pays et les ressources de chacun seront confondues pour la restauration des régions détruites.
Durant la guerre, il n'y aura qu'un seul Cabinet de Guerre, pour la direction suprême de la guerre.
Il gouvernera de l'endroit qui sera jugé le mieux approprié à la conduite des opérations.
Les deux Parlements sont associés. Toutes les forces de la Grande-Bretagne et de la France, terrestres, maritimes et aériennes, seront placées sous un seul commandement suprême.
La Grande-Bretagne forme immédiatement de nouvelles armées. La France maintiendra ses forces disponibles, soit terrestres, soit maritimes, soit aériennes.
L'Union fait appel aux Etats-Unis pour fortifier les ressources des Alliés et pour apporter leur puissante aide matérielle à la cause commune.
Cette Union, cette unité, concentreront toutes leurs énergies contre la puissance de l'ennemi, où que soit la bataille - et ainsi nous vaincrons."
Janvier 2007 : Coup de théatre ! La BBC parle d'un deuxième projet de fusion en 1956...
(extrait du site http://fr.wikipedia.org/wiki/Commonwealth)
En janvier 2007, la BBC a déclaré avoir retrouvé des éléments révélant un projet français de Guy Mollet, alors président du Conseil, dans lequel il avait proposé une union avec la Grande Bretagne en 1956. Ce projet fut rejeté par Anthony Eden, premier ministre britannique. Guy Mollet aurait alors envisagé que la France rejoigne le Commonwealth, idée qui fut par contre très bien reçue par Anthony Eden. Rejoindre le Commonwealth aurait impliqué une sorte de citoyenneté commune avec les britanniques, et une reconnaissance de Sa Majesté la Reine au dessus du gouvernement français. Ces projets ont été doucement abandonnés par Guy Mollet, et étaient restés secrets jusqu'à ce jour. Il est fort probable qu'ils auraient été reçus avec la plus grande hostilité de la part du public et de la classe politique.