Chère mer
Publié : lun. sept. 15, 2008 8:42 pm
C'est un texte pour mon cours de français, en secondaire 4. On devait écrire une lettre à la mer ou au désert. Comme je reste à Sept-Îles, le choix était pas difficile à faire
Chère mer,
Nos récits racontent vos beautés, nos chansons chantent vos séduisants atours, mais malgré tout ces amoureux que vous attirez, mon cœur souhaiterait que vous vous asséchiez. Il ne pourra oublier les pertes que vous avez causées. Vos mille secrets à demi dévoilés ont depuis toujours attiré à leur perte des aventuriers en quête de richesses et de nouvelles terres. Un d’entre eux ne pourra s’effacer de mon cœur. Un d’entre eux que vous m’avez volé, à jamais emprisonné au sein de vos coraux et de vos algues, son corps recouvert de crustacés et de mollusques. Vos vagues meurtrières ont englouti son navire, l’entraînant dans vos froides entrailles.
Des semaines durant j’ai attendu son retour, du haut de la plus haute tour, au large de la péninsule. J’attendais, quand je su enfin la tragique nouvelle. C’en est assez. Ma peine a noyé mon cœur, tout comme a été noyé mon seul amour. Je suis aussi vide qu’un coquillage déserté, l’espoir a quitté mon âme et il est m’est presque impossible de sourire. Mes yeux sont si secs d’avoir tant pleuré. Les étoiles qui y brillaient se sont à jamais éteintes.
J’irai marcher ce soir sur la grève, puis je prendrai une petite barque afin de m’éloigner du rivage. Quand je ne pourrai voir sous moi que le noir de votre gouffre sans fin, je me laisserai tomber, et votre poison salé emplira mes poumons. Mon corps coulera telle une pierre, mais je ne serai qu’une victime de plus. Je serai enfin libre, et je pourrai enfin rejoindre mon amant perdu.
Chère mer,
Nos récits racontent vos beautés, nos chansons chantent vos séduisants atours, mais malgré tout ces amoureux que vous attirez, mon cœur souhaiterait que vous vous asséchiez. Il ne pourra oublier les pertes que vous avez causées. Vos mille secrets à demi dévoilés ont depuis toujours attiré à leur perte des aventuriers en quête de richesses et de nouvelles terres. Un d’entre eux ne pourra s’effacer de mon cœur. Un d’entre eux que vous m’avez volé, à jamais emprisonné au sein de vos coraux et de vos algues, son corps recouvert de crustacés et de mollusques. Vos vagues meurtrières ont englouti son navire, l’entraînant dans vos froides entrailles.
Des semaines durant j’ai attendu son retour, du haut de la plus haute tour, au large de la péninsule. J’attendais, quand je su enfin la tragique nouvelle. C’en est assez. Ma peine a noyé mon cœur, tout comme a été noyé mon seul amour. Je suis aussi vide qu’un coquillage déserté, l’espoir a quitté mon âme et il est m’est presque impossible de sourire. Mes yeux sont si secs d’avoir tant pleuré. Les étoiles qui y brillaient se sont à jamais éteintes.
J’irai marcher ce soir sur la grève, puis je prendrai une petite barque afin de m’éloigner du rivage. Quand je ne pourrai voir sous moi que le noir de votre gouffre sans fin, je me laisserai tomber, et votre poison salé emplira mes poumons. Mon corps coulera telle une pierre, mais je ne serai qu’une victime de plus. Je serai enfin libre, et je pourrai enfin rejoindre mon amant perdu.