Être paranoïaque, ça veut dire quoi ?
Publié : lun. mars 05, 2012 12:43 pm
Être paranoïaque, ça veut dire quoi ?
Souvent victime d'injustices, vous vous demandez parfois si vous n'êtes pas un peu "parano" ? Si ce terme est largement entré dans le langage courant, il n'a en fait souvent rien à voir avec la vraie paranoïa.
La paranoïa est une psychose caractérisée par un délire systématisé, en apparence cohérent, sans diminution des capacités intellectuelles. Elle touche plus fréquemment les hommes et s'installe progressivement au début de l'âge adulte, vers 35 ans.
La personnalité paranoïaque
Généralement, la paranoïa apparaît chez des personnes "prédisposées" par leur profil psychologique : il s'agit souvent de personnes orgueilleuses avec une forte estime d'elles-mêmes, une rigidité d'esprit et des difficultés et de la méfiance à se remettre en cause.
Lorsque la paranoïa se met en place, certains symptômes ou signes se dessinent tels que des comportements revendicatifs et combatifs. La personne paranoïaque s'insurge par exemple contre des situations qu'elle juge injuste et développe des désirs de vengeance. Recourt aux autorités officielles, lettres de plaintes, lettres de menaces, procès… finalement ses désirs de vengeance la conduisent toujours dans des situations où elle se retrouve en position de victime par rapport à un persécuteur. Ce type de situation peut mener jusqu'au délire. Dans cet exemple, on parle de délire de revendication.
Le délire paranoïaque
Avant toute chose, il faut savoir que toutes les personnalités paranoïaques ne font pas nécessairement de délires. D'un point de vue extérieur, ces délires ne vont pas forcément choquer ou alarmer l'entourage puisqu'ils sont toujours très cohérents et d'une grande clarté. Dans certains cas, la personne paranoïaque met même beaucoup d'énergie à convaincre les autres de ses idées. Et le problème c'est justement lorsque la réalité ou les autres ne vont pas dans son sens. A ce moment là, elle peut s'en prendre à elle-même ou devenir agressive pour les autres. Les personnalités paranoïaques qui accèdent au pouvoir peuvent d'ailleurs se révéler très dangereuses et influentes.
On distingue plusieurs types de délires parmi lesquels le délire de revendication, les délires passionnels (extrême jalousie) ou encore le délire de persécution (le paranoïaque est persuadé qu'un complot est dirigé contre lui).
Quel traitement ?
Les paranoïaques ne sont guère conscients de leur état et n'acceptent pas l'idée qu'ils puissent avoir tort. Il est donc toujours difficile de leur faire admettre la nécessité de suivre un traitement. Lorsque cela est possible, il associe cependant des neuroleptiques à une psychothérapie. Celle-ci se révèle généralement longue et pas toujours efficace. En effet, le paranoïaque ne donne pas sa confiance facilement et accepte difficilement d'évoquer ses délires, ou hallucinations. Par contre, en cas de dangerosité ou de risque de passage à l'acte, le paranoïaque est hospitalisé d'office dans un service psychiatrique. Du fait de leurs facultés intellectuelles, certains paranoïaques sont cependant très bien insérés socialement et peuvent mener une vie "normale".
Source : L'Internaute
Souvent victime d'injustices, vous vous demandez parfois si vous n'êtes pas un peu "parano" ? Si ce terme est largement entré dans le langage courant, il n'a en fait souvent rien à voir avec la vraie paranoïa.
La paranoïa est une psychose caractérisée par un délire systématisé, en apparence cohérent, sans diminution des capacités intellectuelles. Elle touche plus fréquemment les hommes et s'installe progressivement au début de l'âge adulte, vers 35 ans.
La personnalité paranoïaque
Généralement, la paranoïa apparaît chez des personnes "prédisposées" par leur profil psychologique : il s'agit souvent de personnes orgueilleuses avec une forte estime d'elles-mêmes, une rigidité d'esprit et des difficultés et de la méfiance à se remettre en cause.
Lorsque la paranoïa se met en place, certains symptômes ou signes se dessinent tels que des comportements revendicatifs et combatifs. La personne paranoïaque s'insurge par exemple contre des situations qu'elle juge injuste et développe des désirs de vengeance. Recourt aux autorités officielles, lettres de plaintes, lettres de menaces, procès… finalement ses désirs de vengeance la conduisent toujours dans des situations où elle se retrouve en position de victime par rapport à un persécuteur. Ce type de situation peut mener jusqu'au délire. Dans cet exemple, on parle de délire de revendication.
Le délire paranoïaque
Avant toute chose, il faut savoir que toutes les personnalités paranoïaques ne font pas nécessairement de délires. D'un point de vue extérieur, ces délires ne vont pas forcément choquer ou alarmer l'entourage puisqu'ils sont toujours très cohérents et d'une grande clarté. Dans certains cas, la personne paranoïaque met même beaucoup d'énergie à convaincre les autres de ses idées. Et le problème c'est justement lorsque la réalité ou les autres ne vont pas dans son sens. A ce moment là, elle peut s'en prendre à elle-même ou devenir agressive pour les autres. Les personnalités paranoïaques qui accèdent au pouvoir peuvent d'ailleurs se révéler très dangereuses et influentes.
On distingue plusieurs types de délires parmi lesquels le délire de revendication, les délires passionnels (extrême jalousie) ou encore le délire de persécution (le paranoïaque est persuadé qu'un complot est dirigé contre lui).
Quel traitement ?
Les paranoïaques ne sont guère conscients de leur état et n'acceptent pas l'idée qu'ils puissent avoir tort. Il est donc toujours difficile de leur faire admettre la nécessité de suivre un traitement. Lorsque cela est possible, il associe cependant des neuroleptiques à une psychothérapie. Celle-ci se révèle généralement longue et pas toujours efficace. En effet, le paranoïaque ne donne pas sa confiance facilement et accepte difficilement d'évoquer ses délires, ou hallucinations. Par contre, en cas de dangerosité ou de risque de passage à l'acte, le paranoïaque est hospitalisé d'office dans un service psychiatrique. Du fait de leurs facultés intellectuelles, certains paranoïaques sont cependant très bien insérés socialement et peuvent mener une vie "normale".
Source : L'Internaute