Faut pas rêver : Québec
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- Garoual
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Faut pas rêver : Québec
Vendredi soir sur france 3 a 20h50 sera diffusée l'émission " Faut pas rêver"qui sera consacrée entièrement au Québec.
En voici le sommaire :
"Mille et une vies" : Québec
Bien des choses se sont passées depuis la fondation de Québec par le Français Samuel de Champlain le 3 juillet 1608.
Lorsqu’il opta pour le site de " Kébec ", mot d’origine amérindienne signifiant " là où le fleuve se rétrécit ", il ne se doutait probablement pas qu’il marquait ainsi le début officiel de l’aventure française en terre d’Amérique.
Pour les francophones d’Amérique, tout a commencé à Québec, aujourd’hui reconnue comme le berceau de la civilisation française en Amérique.
Pour les natifs tout a aussi basculé il y a 400 ans. Les 11 nations, 1 inuit et 10 indiennes ont subi la colonisation jusqu’aux jours récents où ils ont fait valoir leurs droits ……
Notre itinéraire partira de la ville de Québec pour rejoindre Radisson par la seule voie terrestre avant de s’envoler pour Ivujivik, la ville la plus septentrionale de la Belle Province. C’est dans ce village en 1610 qu’a eu lieu la première rencontre entre des européens dont Henry Hudson et les Inuits du Nunavik.
Le Québec avec Michelin
Le Québec est métis. Enraciné en terre américaine, cette province du Nord du Canada est encore et toujours emprunte de son héritage français. Un mélange unique et tout en harmonies qui marie la modernité – Montréal, les nouvelles technologies, l’écologie... – et l’authenticité du sirop d’érable à la chasse au castor ou aux traîneaux des Inuits. Un territoire à bien des égards sauvages qui devient très vite sympathique dès qu’on part à la rencontre de ses habitants dont la gentillesse et la joie de vivre réputées sont loin d’être usurpées.
La nature a donné au Québec bien des défis mais il recèle de paysages grandioses. Cette terre qui s’étend de la frontière des États-Unis jusqu’aux mers boréales sur près de 1 700 000 km² est découpée par des chaînes de montagnes, parcourue par des étendues de forets, de toundra, de taïga, semée de millions de lacs et rivières et traversée par l’un des plus grands fleuves du monde, le Saint-Laurent. C’est à ce fleuve que le Québec doit son nom. Les Amérindiens avait surnommé « Kebek », c’est-à-dire « là où le fleuve rétrécit », l’endroit où, près de l’actuelle capitale de Québec, le Saint-Laurent se fait moins grand.
Si la ville qui a donné son nom à la province est toujours capitale et fête cette année ses 400 ans, l’agglomération la plus importante aujourd’hui est Montréal, la cité fondée par les colons Français. François Ier a pris possession de cette terre alors peuplée par des Amérindiens et des Inuits en 1534 et c’est une mission d’évangélisation qui, près d’un siècle plus tard, fonde Ville-Marie, qui deviendra bientôt Montréal.
Cette « Nouvelle France » est cédée à la couronne britannique en 1763 après la guerre de Sept ans où les puissances coloniales française et anglaise se sont affrontées. Des immigrés anglais, irlandais et écossais viennent alors s’installer et bientôt deux provinces se distinguent : celle du Haut-Canada, anglophone, celle du Bas-Canada, francophone.
L’anglais est parlé presque partout aujourd’hui au Québec mais la langue officielle est restée le français avec tout le charme – expressions et accents compris – qu’on lui connaît. Un trait de caractère et d’identité fort et défendu dans la province canadienne qui vit, depuis le XVIIIème siècle, des poussées indépendantistes.
Dans les années 1960, alors qu’avec sa « révolution tranquille », le Québec se modernise et s’enrichit, l’idée de l’indépendance continue son chemin. Et pour cause, la province est une des plus peuplées du Canada - avec 7 millions de Québécois, près de 70 mille Amérindiens et 9 000 Inuits – et l’une des plus actives économiquement. L’industrie aérospatiale et pharmaceutique, celle des jeux vidéos et de la culture ou encore les biotechnologies : des secteurs économiques diversifiés assurent au Québec sa bonne santé. Sans compter ses ressources naturelles, potentiel pas toujours exploité.
Les nouveaux indiens
Elle est Inuit,…il est amérindien. Deux itinéraires,… deux modèles de réussite pour les minorités autochtones du Québec.
Elisapie Isaac, chanteuse d’un Groupe très connu au Canada, et John Paul Murdoch avocat d’affaire, naviguent entre leurs vies urbaines modernes et leurs terres d’origine.
Avec son Groupe « Taima » (« Assez » dans la langue des Inuits) Elisapie véhicule la culture de son peuple. Elle chante dans sa langue natale, et pourtant elle est une star au Québec.
John Paul lui, est membre de la Nation Cree. Il parcourt des milliers de kilomètres chaque année pour défendre les intérêts de sa communauté face aux appétits des prospecteurs d’or.
En studio de répétition ou en voyage dans une communauté du Grand Nord, John Paul et Elisapie nous offrent une vision sans concession des minorités ethniques du Québec d’aujourd’hui.
Les messagers à vélo
Certains les admirent, d’autres les voient comme des matamores de la route, des guerriers urbains qui vivent au jour le jour et qui ne respectent aucune loi. Une chose est sûre en tout cas, les « messagers à vélo » font partie du paysage et de la vie de Montréal.
Juchés sur leurs bicyclettes, ces virtuoses du deux roues passent leurs journées à parcourir la ville pour livrer en un minimum de temps un maximum de plis, de petits objets. Et là, le code de la route est mis à rude épreuve : feux rouges ignorés, brutal changement de direction sans donner la moindre indication, slalom entre les voitures, qu’importe, le but est d’arriver le plus rapidement à destination.
Le grand chambrale
Au Québec, une vieille loi inspirée par les émigrants écossais, stipule que les baux de location expirent chaque année fin Juin. A Montréal Chaque 1er Juillet, 250 000 de ses habitants changent de résidence au même moment. Souvent dans la bonne humeur, ce que les Québécois nomment « le grand Chambranle », est devenu une véritable institution. Le 1er Juillet est aussi la fête nationale du Canada, Au Québec, le « Canada Day » est devenu officiellement : la journée nationale du déménagement …… Une pure coïncidence, bien sur.
Sur la piste des trappeurs
Davy Crocket est toujours vivant ! Nous l’avons rencontré quelque part sur la rive Nord du Saint Laurent !...Il a simplement changé de nom et s’appelle Marc Girard, trappeur de son état,…un vrai de vrai !
En hiver il sillonne les immenses territoires enneigés du Québec sur sa moto neige. Son job consiste à traquer les animaux à fourrure. Du renard à la martre en passant par le loup ou le castor,…Marc perpétue cette tradition héritée du 17ème siècle, époque à laquelle Samuel Champlain établit le premier poste de traite de fourrures de toute l’Amérique du Nord.
Aujourd’hui, les 8000 trappeurs recensés par les autorités du Québec gèrent aussi le maintien des espèces animales. Ils sont les garants de cet équilibre précaire menacé par la déforestation.
Coureurs de ligne
Un complexe hydroélectrique géant qui produit 60% de sa consommation, des centaines de pylônes, les milliers de kilomètres de câbles : au Québec, la démesure se vit au quotidien.
A Radisson, 5 hommes ont une mission vitale : maintenir en état, coûte que coûte, le réseau qui achemine le courant sur les grandes villes. Pour cela, ils n’hésitent pas à parcourir des milliers de kilomètres par des températures extrêmes et à gravir en plein vent des pylônes de plus de 70 mètres.
C’est sans doute en hommage aux légendaires coureurs des bois, qu’on les surnomme ici « les coureurs de lignes ».
Le grand Nord au bout des ailes
Chaque jour, en dépit de conditions climatiques extrêmes, des pilotes un peu casse cou se posent sur des pistes verglacées, balayées par le vent, pour ravitailler les différentes communautés inuits, à l’extrême nord du Québec.
Quatorze communes et autant d’aéroports : dans cette région où n’existe aucune route, où la désserte maritime se limite à trois navires pendant l’été, le seul moyen de transport, et l’unique lien avec le monde extérieur, c’est l’avion.
C’est sans doute pour cela que les habitants du Nunavik disent qu’Air Inuit est la compagnie de leur peuple.
L’œil de cristal du Nunavik
Il y a plus d’un million d’années un morceau d’étoile se détacha du ciel et frappa la terre. Sous l’impact, il creusa un cratère de 3 kilomètres de diamètre qui se remplit d’une eau si pure qu’on l’appela « l’œil de cristal du Nunavik ».
Aujourd’hui, c’est le joyau du parc de Pingualuit dont l’ouverture va transformer la vie des habitants à l’extrême nord du Québec. Outre les retombées économiques liées à l’arrivée des touristes, il offrira aux jeunes, un emploi mettant en valeur leurs aptitudes naturelles, comme le sens de l’orientation, la capacité à survivre dans des conditions difficiles, ou encore la connaissance d’un environnement particulièrement hostile.
En voici le sommaire :
"Mille et une vies" : Québec
Bien des choses se sont passées depuis la fondation de Québec par le Français Samuel de Champlain le 3 juillet 1608.
Lorsqu’il opta pour le site de " Kébec ", mot d’origine amérindienne signifiant " là où le fleuve se rétrécit ", il ne se doutait probablement pas qu’il marquait ainsi le début officiel de l’aventure française en terre d’Amérique.
Pour les francophones d’Amérique, tout a commencé à Québec, aujourd’hui reconnue comme le berceau de la civilisation française en Amérique.
Pour les natifs tout a aussi basculé il y a 400 ans. Les 11 nations, 1 inuit et 10 indiennes ont subi la colonisation jusqu’aux jours récents où ils ont fait valoir leurs droits ……
Notre itinéraire partira de la ville de Québec pour rejoindre Radisson par la seule voie terrestre avant de s’envoler pour Ivujivik, la ville la plus septentrionale de la Belle Province. C’est dans ce village en 1610 qu’a eu lieu la première rencontre entre des européens dont Henry Hudson et les Inuits du Nunavik.
Le Québec avec Michelin
Le Québec est métis. Enraciné en terre américaine, cette province du Nord du Canada est encore et toujours emprunte de son héritage français. Un mélange unique et tout en harmonies qui marie la modernité – Montréal, les nouvelles technologies, l’écologie... – et l’authenticité du sirop d’érable à la chasse au castor ou aux traîneaux des Inuits. Un territoire à bien des égards sauvages qui devient très vite sympathique dès qu’on part à la rencontre de ses habitants dont la gentillesse et la joie de vivre réputées sont loin d’être usurpées.
La nature a donné au Québec bien des défis mais il recèle de paysages grandioses. Cette terre qui s’étend de la frontière des États-Unis jusqu’aux mers boréales sur près de 1 700 000 km² est découpée par des chaînes de montagnes, parcourue par des étendues de forets, de toundra, de taïga, semée de millions de lacs et rivières et traversée par l’un des plus grands fleuves du monde, le Saint-Laurent. C’est à ce fleuve que le Québec doit son nom. Les Amérindiens avait surnommé « Kebek », c’est-à-dire « là où le fleuve rétrécit », l’endroit où, près de l’actuelle capitale de Québec, le Saint-Laurent se fait moins grand.
Si la ville qui a donné son nom à la province est toujours capitale et fête cette année ses 400 ans, l’agglomération la plus importante aujourd’hui est Montréal, la cité fondée par les colons Français. François Ier a pris possession de cette terre alors peuplée par des Amérindiens et des Inuits en 1534 et c’est une mission d’évangélisation qui, près d’un siècle plus tard, fonde Ville-Marie, qui deviendra bientôt Montréal.
Cette « Nouvelle France » est cédée à la couronne britannique en 1763 après la guerre de Sept ans où les puissances coloniales française et anglaise se sont affrontées. Des immigrés anglais, irlandais et écossais viennent alors s’installer et bientôt deux provinces se distinguent : celle du Haut-Canada, anglophone, celle du Bas-Canada, francophone.
L’anglais est parlé presque partout aujourd’hui au Québec mais la langue officielle est restée le français avec tout le charme – expressions et accents compris – qu’on lui connaît. Un trait de caractère et d’identité fort et défendu dans la province canadienne qui vit, depuis le XVIIIème siècle, des poussées indépendantistes.
Dans les années 1960, alors qu’avec sa « révolution tranquille », le Québec se modernise et s’enrichit, l’idée de l’indépendance continue son chemin. Et pour cause, la province est une des plus peuplées du Canada - avec 7 millions de Québécois, près de 70 mille Amérindiens et 9 000 Inuits – et l’une des plus actives économiquement. L’industrie aérospatiale et pharmaceutique, celle des jeux vidéos et de la culture ou encore les biotechnologies : des secteurs économiques diversifiés assurent au Québec sa bonne santé. Sans compter ses ressources naturelles, potentiel pas toujours exploité.
Les nouveaux indiens
Elle est Inuit,…il est amérindien. Deux itinéraires,… deux modèles de réussite pour les minorités autochtones du Québec.
Elisapie Isaac, chanteuse d’un Groupe très connu au Canada, et John Paul Murdoch avocat d’affaire, naviguent entre leurs vies urbaines modernes et leurs terres d’origine.
Avec son Groupe « Taima » (« Assez » dans la langue des Inuits) Elisapie véhicule la culture de son peuple. Elle chante dans sa langue natale, et pourtant elle est une star au Québec.
John Paul lui, est membre de la Nation Cree. Il parcourt des milliers de kilomètres chaque année pour défendre les intérêts de sa communauté face aux appétits des prospecteurs d’or.
En studio de répétition ou en voyage dans une communauté du Grand Nord, John Paul et Elisapie nous offrent une vision sans concession des minorités ethniques du Québec d’aujourd’hui.
Les messagers à vélo
Certains les admirent, d’autres les voient comme des matamores de la route, des guerriers urbains qui vivent au jour le jour et qui ne respectent aucune loi. Une chose est sûre en tout cas, les « messagers à vélo » font partie du paysage et de la vie de Montréal.
Juchés sur leurs bicyclettes, ces virtuoses du deux roues passent leurs journées à parcourir la ville pour livrer en un minimum de temps un maximum de plis, de petits objets. Et là, le code de la route est mis à rude épreuve : feux rouges ignorés, brutal changement de direction sans donner la moindre indication, slalom entre les voitures, qu’importe, le but est d’arriver le plus rapidement à destination.
Le grand chambrale
Au Québec, une vieille loi inspirée par les émigrants écossais, stipule que les baux de location expirent chaque année fin Juin. A Montréal Chaque 1er Juillet, 250 000 de ses habitants changent de résidence au même moment. Souvent dans la bonne humeur, ce que les Québécois nomment « le grand Chambranle », est devenu une véritable institution. Le 1er Juillet est aussi la fête nationale du Canada, Au Québec, le « Canada Day » est devenu officiellement : la journée nationale du déménagement …… Une pure coïncidence, bien sur.
Sur la piste des trappeurs
Davy Crocket est toujours vivant ! Nous l’avons rencontré quelque part sur la rive Nord du Saint Laurent !...Il a simplement changé de nom et s’appelle Marc Girard, trappeur de son état,…un vrai de vrai !
En hiver il sillonne les immenses territoires enneigés du Québec sur sa moto neige. Son job consiste à traquer les animaux à fourrure. Du renard à la martre en passant par le loup ou le castor,…Marc perpétue cette tradition héritée du 17ème siècle, époque à laquelle Samuel Champlain établit le premier poste de traite de fourrures de toute l’Amérique du Nord.
Aujourd’hui, les 8000 trappeurs recensés par les autorités du Québec gèrent aussi le maintien des espèces animales. Ils sont les garants de cet équilibre précaire menacé par la déforestation.
Coureurs de ligne
Un complexe hydroélectrique géant qui produit 60% de sa consommation, des centaines de pylônes, les milliers de kilomètres de câbles : au Québec, la démesure se vit au quotidien.
A Radisson, 5 hommes ont une mission vitale : maintenir en état, coûte que coûte, le réseau qui achemine le courant sur les grandes villes. Pour cela, ils n’hésitent pas à parcourir des milliers de kilomètres par des températures extrêmes et à gravir en plein vent des pylônes de plus de 70 mètres.
C’est sans doute en hommage aux légendaires coureurs des bois, qu’on les surnomme ici « les coureurs de lignes ».
Le grand Nord au bout des ailes
Chaque jour, en dépit de conditions climatiques extrêmes, des pilotes un peu casse cou se posent sur des pistes verglacées, balayées par le vent, pour ravitailler les différentes communautés inuits, à l’extrême nord du Québec.
Quatorze communes et autant d’aéroports : dans cette région où n’existe aucune route, où la désserte maritime se limite à trois navires pendant l’été, le seul moyen de transport, et l’unique lien avec le monde extérieur, c’est l’avion.
C’est sans doute pour cela que les habitants du Nunavik disent qu’Air Inuit est la compagnie de leur peuple.
L’œil de cristal du Nunavik
Il y a plus d’un million d’années un morceau d’étoile se détacha du ciel et frappa la terre. Sous l’impact, il creusa un cratère de 3 kilomètres de diamètre qui se remplit d’une eau si pure qu’on l’appela « l’œil de cristal du Nunavik ».
Aujourd’hui, c’est le joyau du parc de Pingualuit dont l’ouverture va transformer la vie des habitants à l’extrême nord du Québec. Outre les retombées économiques liées à l’arrivée des touristes, il offrira aux jeunes, un emploi mettant en valeur leurs aptitudes naturelles, comme le sens de l’orientation, la capacité à survivre dans des conditions difficiles, ou encore la connaissance d’un environnement particulièrement hostile.
- Don Juan
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- Garoual
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Les reportages sont visionnables sur le site de l'émission :
http://fautpasrever.france3.fr/index-fr ... rticle=485
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- Cancoillotte
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Garoual a écrit :Cancoillotte a écrit : mais j'espère en faire mon métier...
Ptètre au Québec ;-)
Pour l'instant je passe mon brevet de pilote privé en France, puis je je le fait tamponner par les autorités canadiennes...ce qui me permettra de faire la formation pour obtenir la licence de pilote pro au Canada (par forcément le Québec...)...qui est bien moin chère que chez nous en Europe...Tu me suis ?
- Garoual
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Te suivre dans ton raisonnement ou au Québec
Pour le premier cas , je pense que oui
Pour le second cas , c'est une chose qui me titille par moments depuis des années et encore plus depuis que j'ai une compagne qui vient de la a la maison .
Un cousin et un oncle de ma copine sont dans l'aviation , l'un suit une formation (je ne sais pas trop ce qu'il veut faire par après) et l'autre pilote un Canadair une partie de l'année.
C'est ptètre pas vraiment ce que tu veux faire
Pour le premier cas , je pense que oui
Pour le second cas , c'est une chose qui me titille par moments depuis des années et encore plus depuis que j'ai une compagne qui vient de la a la maison .
Un cousin et un oncle de ma copine sont dans l'aviation , l'un suit une formation (je ne sais pas trop ce qu'il veut faire par après) et l'autre pilote un Canadair une partie de l'année.
C'est ptètre pas vraiment ce que tu veux faire
- Cancoillotte
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Garoual a écrit :Te suivre dans ton raisonnement ou au Québec
En fait moi l’uniforme impeccable d’un pilote de ligne travaillant pour une grosse compagnie ne m’intéresse pas... je recherche plutôt l’aventure...or le Canada c’est le pays des pilote de brousse (quand je dit “pays” je ne veux offenser personne), des patrouilles de feu, des Canadairs, des lignes aériennes reliant les peuples du nord avec l’”extérieur”...etc etc...rien à voir avec ce que l’on a en Europe ! De plus le ciel européen est hyper contrôlé, les zones militaires sont partout : ç’est un vrai casse tête quand on veut se faire une simple petite promenade !
Si je fait une formation outre atlantique je ne la ferai pas forcément au Québec, même si ça me tenait vraiment à coeur, pour une raison simple : en aéronautique l’anglais est de rigueur...Or même si certaines écoles Québecoises font une formation bilingue, il est toujour tentant de passer au français lorsque l’instructeur est francophone...
Oups je sens d’avance les critiques (ça ne s’adresse pas à toi Garoual...) : j’aime ma langue, mais la langue officielle de l’OACI c’est l’anglais...donc quand on se “promène” en avions au dessus de la plupart des pays du monde et qu’on ne connaît pas la langue du pays survolé la langue utilisé est l’anglais...pas le français. Il fût une époque où la langue aéronautique internationale était le français mais cette époque est malheureusement pour nous révolue depuis très longtemps...
Garoual a écrit :C'est ptètre pas vraiment ce que tu veux faire
En France les pilotes de Canadair sont quasiment tous issue de l’armée (plus particulièrement de l’aéronavale...) car ils les jugent plus expérimentés pour de telles missions...
L’oncle de ta copine a beaucoup de chance : c’est un job fabuleux, dangereux certes, mais très excitant et passionnant...si on me proposerais cette place je signerais tout de suite : et ce n’importe où sur la planète...Mais les places sont chères (en tout cas c’est le cas en Europe...)...
Moi aussi je suis une formation pour obtenir le PPL(=Private Pilote Licence = en quelque sorte le premier “grade” pour avoir le droit de piloter un avion monomoteur en Europe). Pour l’instant ça se passe plutôt bien (bon j’avais fait pas mal de planeur il y a 7 ans mais on perd assez vite la main je trouve...) mais l’heure de vol est très chère...
Je passe l’examen théorique le 10 septembre...on va voir ce que ça donne de ce côté là...
C’est sympa d’avoir une copine Québecoise...
PS : désolé pour être parti hier soir mais il y avait "Le gendarme et les extraterrestres" à la télé
- Garoual
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- Inscription : sam. avr. 05, 2008 3:54 pm
Comment je l’ai trouvé ?
Même impression que toi : ils ont un peu trop insisté sur les Amérindiens et les Inuits...pas que ça ne m’intéresse pas, bien au contraire...mais j’aurais voulu avoir une vision plus “globale” du Québec...
Bref il aurait fallu que ça dure plus longtemps pour pouvoir parler “réellement” des “Milles et une Vies”, et non de deux où trois Vies...Cette émission était plus destinée à plaider une cause qu’à parler du Québec : dans ce cas il aurait fallu changer le titre de l’émission.
J’envie le pilote d’Air Inuit : météo de “merde”, pistes enneigés, nuit polaire, horaires “variables“...les vols ne sont jamais les mêmes...c’est ça l’aventure dont je te parlais ! Sans parler de la responsabilité que tu as : tous ces villages qui compte sur toi pour les ravitailler en nourriture...et en infirmiers...
Sinon Robert Charlebois m’a un peu déçu lorsqu’il a dit que seul les massacreurs d’Indiens était anglais, français et non Québecois (peut-être que j‘ai mal compris ses propos...)...un peu nul comme réflexion je trouve vu que nos Pères était Frères : on a tous notre part de responsabilité je pense...Mais bon, passons...
A+
Même impression que toi : ils ont un peu trop insisté sur les Amérindiens et les Inuits...pas que ça ne m’intéresse pas, bien au contraire...mais j’aurais voulu avoir une vision plus “globale” du Québec...
Bref il aurait fallu que ça dure plus longtemps pour pouvoir parler “réellement” des “Milles et une Vies”, et non de deux où trois Vies...Cette émission était plus destinée à plaider une cause qu’à parler du Québec : dans ce cas il aurait fallu changer le titre de l’émission.
J’envie le pilote d’Air Inuit : météo de “merde”, pistes enneigés, nuit polaire, horaires “variables“...les vols ne sont jamais les mêmes...c’est ça l’aventure dont je te parlais ! Sans parler de la responsabilité que tu as : tous ces villages qui compte sur toi pour les ravitailler en nourriture...et en infirmiers...
Sinon Robert Charlebois m’a un peu déçu lorsqu’il a dit que seul les massacreurs d’Indiens était anglais, français et non Québecois (peut-être que j‘ai mal compris ses propos...)...un peu nul comme réflexion je trouve vu que nos Pères était Frères : on a tous notre part de responsabilité je pense...Mais bon, passons...
Garoual a écrit :je sais que je ne fais pas le poids face a Louis
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