Page 1 sur 1
Un paradoxe : "Être sa propre cause"
Publié : ven. juin 24, 2011 11:58 pm
par Metazoaire
Imaginez un homme qui naît en 1975. Il vit jusqu'en 2025 puis se téléporte dans le temps en 1950, il a alors 50 ans. Il continue de vivre jusqu'en 1975, il a alors 75 ans, puis décide de faire un clone de lui-même. Le nouveau clone n'est pas une copie de lui, mais bel et bien lui-même quand il était né en 1975. Puis le cycle recommence...
Si les voyages dans le temps existaient bel et bien, cet homme ne pourrait quand même pas exister. En fait, il n'a aucune origine. D'où est-ce qu'il sort puisqu'il n'a nul autre géniteur que lui-même? Pour l'expliquer, il faudrait dire que Dieu l'a introduit dans l'espace-temps, mais on pourrait dire tant de choses farfelues dans cet ordre d'idées.
Tout cela pour prouver qu'on ne peut pas être sa propre cause. Il y a toujours une cause extérieure à l'existence de chaque chose.
Re: Un paradoxe : "Être sa propre cause"
Publié : sam. juin 25, 2011 9:44 pm
par rimk
Metazoaire a écrit :Imaginez un homme qui naît en 1975. Il vit jusqu'en 2025 puis se téléporte dans le temps en 1950, il a alors 50 ans. Il continue de vivre jusqu'en 1975, il a alors 75 ans, puis décide de faire un clone de lui-même. Le nouveau clone n'est pas une copie de lui, mais bel et bien lui-même quand il était né en 1975. Puis le cycle recommence...
Si les voyages dans le temps existaient bel et bien, cet homme ne pourrait quand même pas exister. En fait, il n'a aucune origine. D'où est-ce qu'il sort puisqu'il n'a nul autre géniteur que lui-même? Pour l'expliquer, il faudrait dire que Dieu l'a introduit dans l'espace-temps, mais on pourrait dire tant de choses farfelues dans cet ordre d'idées.
Tout cela pour prouver qu'on ne peut pas être sa propre cause. Il y a toujours une cause extérieure à l'existence de chaque chose.
Je ne suis pas métaphysicien, par contre, ça me surprendrait qu'on puisse revenir, un jour, dans le temps. J'ai plutôt l'impression qu'il est plus facile d'aller vers le futur que dans le passé.
Le passé est un évènement vécu, tandis que le futur est un moment à vivre. Il sera peut-être possible un jour de voyager à la vitesse de la lumière.
Je peux être l'artisan de mon malheur. Par exemple, j'ai un important examen et je ne fais pas les efforts appropriés pour réussir ledit examen. Mes probabilités de succès ne seront pas élevées.
Y'a des animaux dans la nature qui se reproduisent par eux-mêmes...
Re: Un paradoxe : "Être sa propre cause"
Publié : sam. juin 25, 2011 11:20 pm
par Dents d'acier
Vous prenez le probleme par le mauvais bout.
Même si notre homme arriverait à l'époque de son père et sans le faire exprès empêche "sa" naissance , ça ne change absolument rien à SON passé et à SON origine A LUI. La nouvelle réalité qui se construit actuellement sous ses yeux est le présent et non le passé. L'année 2011, la date de son départ fait partit du passé même si sur le calendrier c'est écrit 1950, son existence ne serait pas un paradoxe et il n'aurais surtout pas à craindre de se volatiliser puisque ses parent à lui se sont rencontrer et sa mère l'a enfanté dans le passé passé.
On ne pourrait pas modifier le passé mais ont pourrait construire une nouvelle réalité à partir de lui.
Le futur n'est qu'une vue de l'esprit, il n’a aucune réalité, il n'existe pas, il n'est jamais arrivé, on ne peut pas affirmer avec certitude que que les chose se répéteraient de la même façon. Par exemple il serait absolument inutile pour notre gus de consulter les no gagnant de la lotterie avant de partir dans le temps puisque le hasard restera le hasard- les gagnants ne seraient sans doute pas les même non plus.
Re: Un paradoxe : "Être sa propre cause"
Publié : dim. juin 26, 2011 12:33 am
par daniela
Le futur n'existe pas il n'est qu'une illusion.
La passé n'existe pas, il n'est qu'un souvenir.
Seul le moment présent doit vraiment compter pour vivre pleinement.
Même lui est éphémère. Vous avez déjà entendu parler du concept du Here and now?
Allez voir ce lien:
viewtopic.php?f=11&t=11064
Re: Un paradoxe : "Être sa propre cause"
Publié : dim. juin 26, 2011 2:18 am
par Dents d'acier
J'ai relu mon message et ouff...
Bon disons pour résumer que notre homme retourne dans le passé pour se cloner, ce ne serais pas un paradoxe du fait qu'avant il n'à pas été cloner... il y à eu un début.
Si 20 fois de suite il se retrouve à se cloner pour recommencer sa vie il n'est quand même pas sa propre cause puis qu'il y à un au début, le premier à le faire quoi, qui à eu une conception normal.
L'histoire n'est pas écrite d'avance et peu changer même si notre gus n’interfère pas avec les événements.
Re: Un paradoxe : "Être sa propre cause"
Publié : dim. juin 26, 2011 10:45 am
par lam129
Sauf que dans le passé, les éléments qui le constituent étaient dispersés ailleurs qu'en lui. Ils formaient d'autres êtres vivants, ou ils étaient dans la terre, dans le fond de la mer ou dans l'atmosphère, parfois à des milliers de kilomètres les uns des autres.
Qu'arriverait-il à ces éléments ? Ils retourneraient là où ils étaient à cette époque ou désintègreraient ce qu'ils composaient ?
Re: Un paradoxe : "Être sa propre cause"
Publié : dim. juin 26, 2011 11:49 am
par Dents d'acier
lam129 a écrit :Sauf que dans le passé, les éléments qui le constituent étaient dispersés ailleurs qu'en lui. Ils formaient d'autres êtres vivants, ou ils étaient dans la terre, dans le fond de la mer ou dans l'atmosphère, parfois à des milliers de kilomètres les uns des autres.
Qu'arriverait-il à ces éléments ? Ils retourneraient là où ils étaient à cette époque ou désintègreraient ce qu'ils composaient ?
Encore une fois, même erreur.
Dans son passé À LUI les éléments qui le composent se sont assemblé et cela ne changera pas même s'il retourne en arrière et interfère. Le temps c'est comme une voiture dans le désert qui laisse des traces de pneu : si rendu à une certaine étape notre gus fait demi tour pour croiser ses traces et prendre un chemin différent, les traces du premier chemin et de son demie tour restent imprimé dans le sable quand même.
Fabriquer un autre présent que celui qui à déjà eu lieu ne l'annule pas, il à eu lieu et il fait partit de l'histoire même si le seul à être au courant de cette histoire est notre voyageur temporel.
Re: Un paradoxe : "Être sa propre cause"
Publié : dim. juin 26, 2011 3:29 pm
par lam129
Quand on nait on comprend moins de matière que 20 ans plus tard, et durant toute notre vie on perd des éléments et on en gagne. Pour un large pourcentage, je ne suis pas composé des mêmes éléments que quand je suis né, ni quand j'avais 20 ans.
Si on retourne au temps où on avait 1 an, on ne sera pas un un adulte, mais seulement cet enfant de 1 an, avec le bagage mental qu'il avait à un an.
On ne peut pas exister en parallèle à la fois à l'âge adulte et enfant.
L'adulte issu du futur occuperait un espace temps et de la matière qui appartiennent à ce moment là à d'autre choses.
Soit il serait détruit, soit il détruirait quelques choses.
Re: Un paradoxe : "Être sa propre cause"
Publié : mar. juil. 19, 2011 10:26 am
par Jack Jack
Lam, ton poste est en fait, un argument (très fort) contre la plausibilité des voyages dans le temps.
Or, on suppose, pour s'amuser, que les voyages dans le temps sont réels.
On a aussi dit qu'il s'agissait de voyages dans le temps, et non des sauts d'une réalité à l'autre.
Exemple, dans Time Splitter, Cortez rencontre un trou de ver devant une porte barrée. Dans le trou de ver, il rencontre son soi du futur qui lui passe une clé dont il n'a plus besoin. Cortez s'en sert pour déverrouiller la porte, puis, rencontre un nouveau trou de ver, rencontre son soi du passé et lui donne la clé qu'il vient d'obtenir avant de poursuivre son chemin. Cortez, pensif, décide que cet épisode était cool.
Voilà un exemple de boucle temporelle stable, le paradoxe auquel Metazoaire faisait référence.
Dans l'exemple, aucun Cortez n'a trouvé la clé de lui-même. Elle existe seulement dans l'espace-temps entre les deux trous de ver, ce serait une erreur de se demander d'où vient la clé. Elle vient du trou de ver, l'existence des voyages temporels est la cause de l'existence de la clé.
Re: Un paradoxe : "Être sa propre cause"
Publié : mar. juil. 19, 2011 1:34 pm
par Dents d'acier
Dents d'acier a écrit :
Fabriquer un autre présent que celui qui à déjà eu lieu ne l'annule pas, il à eu lieu et il fait partit de l'histoire même si le seul à être au courant de cette histoire est notre voyageur temporel.
La boucle à forcément eu un commencement : que ce soit il y à 2 boucles en arrière ou 1000 il y en à eu une première dans lequel la clé à été introduite. Un voyage en arrière n'annule pas l'histoire qu'il y à eu avant de faire le saut- ce futur QUI À DÉJÀ EU LIEU fait partie maintenant du passé et si notre gus refaisait immédiatement un autre saut en arrière en arrivant dans le passé il se retrouverait dans le futur qu'il vient de quitter à moins qu'il ai pensé à additionner dans son calcul les années entre le point du passé ou il est actuellement et celui de son départ pour le saut temporel à l'autre destination passé qu'il vise.
Exemple on est en 2011 et tu désire voir le désastre des 2 tours jumelles: tu fait -10 et hop l'affaire est ketchup. Maintenant en 2001 tu te dis pour une raison ou une autre que tu aimerais voir 2000, soit un ans plus tôt. Pour y arrivé tu ne peut pas faire -1 parce que tu vas te retrouver en 2011 (ou 2010 si tu n'as pas passé un ans dans ton retour de 2001). Pour passé de 2001 à 2000 tu devras obligatoirement faire -11 ans.
Ceci étant dit le probleme qui reste c'est de savoir si ces perturbation temporel, ces détours affecteraient l,ensemble de voyageurs temporel dans le temps ou le seul voyageur avec son passé à lui. Vite fait comme ça je pense que le voyage dans le temps serait forcément imprécis du fait que de vouloir reculer d'un ans le passé pourrait très bien t'expédier dans un passé datés du 12me centons du mois de l'empire de l'année 2211 ou 2210.
Re: Un paradoxe : "Être sa propre cause"
Publié : mer. juil. 20, 2011 10:05 am
par Jack Jack
L'erreur que tu fais, c'est que tu conçois le voyage dans le temps du point de vue du voyageur. Or, ce n'est pas du point de vue du voyageur, mais de l'espace temps qu'il faut les concevoir. Le voyage dans le temps est possible à cause de la géométrie particulière de l'espace-temps à un lieu donné, et cette géométrie peut avoir d'autres conséquences imprévisibles, comme l'apparition d'une clé.
Remarque aussi que la clé n'existe que dans le trou de ver, elle n'en sort jamais. De même, il n'y a deux Cortez qu'à l'intérieur du trou de ver, un seul y entre, et un seul en sort, et c'est le même.
Au lieu d'imaginer le temps comme une ligne, vois-le plutôt comme une boucle, la clé et le deuxième Cortez n'existent qu'au point ou la boucle se croise elle-même. Elle appartient à un espace-temps particulier.
Re: Un paradoxe : "Être sa propre cause"
Publié : dim. juil. 01, 2012 5:12 pm
par BAFABOY
Je viens de lire des rapports sur le Projet Montauk et sur les travaux de Tesla. Si un homme était envoyé dans le passé ou dans le futur pour se rencontrer lui même
il serait immédiatement incinéré par des interférences électromagnétiques entre lui et son double. C'est très difficile à expliquer car je ne suis pas scientifique,
alors je te recommande de regarder sur internet "Le Projet Montauk"