L'arrow de Avro
Publié : mer. juil. 30, 2008 7:45 pm
Je vais devoir le faire en plusieurs étape, car trop long. Le texte provient d'un document word; il est à pleine largeur, désolée pour ceux qui ont de petit écran.
Voici ce que j'ai trouvé sur internet. Selon certain, ce fut une décision monétaire; mais jusqu'à quel point est-ce que la politicaillerie est-elle responsable de ce désastre?
Le programme Arrow est unique du fait que le prototype a été construit à l'aide des mêmes outils et installations qui devaient servir à la production de l'avion, ce qui éliminait la pratique onéreuse de construire à la main les prototypes en vue des essais en vol. En outre, cela signifie que la production pouvait débuter immédiatement après le vol d'essai de réception. Nous voyons ici le prototype initial, le RL 201, en approche finale à Malton (Ontario) après son premier vol.
Lorsque le programme du Arrow prend fin, cinq des six prototypes terminés ont déjà accumulé 70,5 heures de vol. Durant les vols d’essai, l’Arrow a volé à Mach 1,96 et à 50 000 pieds, une performance toujours aussi impressionnante par rapport aux chasseurs modernes. Sur cette photo, on voit le quatrième prototype que l’on prépare pour son avant-dernier vol de Trenton. Son dernier vol a eu lieu le 7 février 1959.
Pendant les années 1950, Avro s'attarde à concevoir un tout nouvel intercepteur supersonique, l'Arrow CF-105. Au cours de son premier vol en 1958, cet Arrow prouve qu'il est le chasseur le plus rapide et le plus perfectionné au monde à cette époque, et qu'il peut filer jusqu'à 1 650 mi/h.
L'Arrow CF-105 s'avère la réussite la plus spectaculaire de l'industrie aérospatiale canadienne. Sur cette photo, on voit le prototype RL201 en vol au cours de la présentation officielle de l'Arrow, à Malton (Ontario), le 4 octobre 1957. Cet avion effectue 25,5 heures de vol avant l'annulation du programme, celui qui compte le plus d'heures parmi les six prototypes.
L'Arrow est d'une conception très soignée et bon nombre de ses caractéristiques sont ensuite reproduites sur d'autres chasseurs fabriqués en Amérique du Nord, dont le Raptor F-22 moderne. Sur cette photo, le quatrième prototype circule au sol à l'aéroport de Malton (Ontario), pendant l'hiver.
L'Arrow 201 d'Avro effectue 25 vols entre le 25 mars 1958 et le 19 février 1959, soit 25,40 heures de vol sur un grand total de 70,30 heures pour les cinq Arrow terminés. Au cours de son dernier vol, le 201 étire son domaine de vol jusqu'à 1,75 Mach à 35 000 pieds. Pendant les vols d'essai de l'Arrow, le 202 est celui qui atteint la vitesse la plus élevée, soit 1,96 Mach.
La fabrication du train d'atterrissage de l'Arrow s'avère passablement problématique en raison des limites imposées à la masse de l'avion, des contraintes supplémentaires associées aux atterrissages à plus grande vitesse et du fait que les ailes minces n'offrent pour ainsi dire aucun espace pour l'escamotage du train et seulement un peu plus dans le cas du fuselage. La conception de l'alliage d'acier à très grand allongement en traction est essentielle pour compenser le train d'atterrissage relativement effilé, mais il s'agit d'une proposition extrêmement dispendieuse. La résistance ultime de l'alliage varie de 260 000 à 280 000 livres par pouce carré.
La suite plus tard.
Voici ce que j'ai trouvé sur internet. Selon certain, ce fut une décision monétaire; mais jusqu'à quel point est-ce que la politicaillerie est-elle responsable de ce désastre?
Le programme Arrow est unique du fait que le prototype a été construit à l'aide des mêmes outils et installations qui devaient servir à la production de l'avion, ce qui éliminait la pratique onéreuse de construire à la main les prototypes en vue des essais en vol. En outre, cela signifie que la production pouvait débuter immédiatement après le vol d'essai de réception. Nous voyons ici le prototype initial, le RL 201, en approche finale à Malton (Ontario) après son premier vol.
Lorsque le programme du Arrow prend fin, cinq des six prototypes terminés ont déjà accumulé 70,5 heures de vol. Durant les vols d’essai, l’Arrow a volé à Mach 1,96 et à 50 000 pieds, une performance toujours aussi impressionnante par rapport aux chasseurs modernes. Sur cette photo, on voit le quatrième prototype que l’on prépare pour son avant-dernier vol de Trenton. Son dernier vol a eu lieu le 7 février 1959.
Pendant les années 1950, Avro s'attarde à concevoir un tout nouvel intercepteur supersonique, l'Arrow CF-105. Au cours de son premier vol en 1958, cet Arrow prouve qu'il est le chasseur le plus rapide et le plus perfectionné au monde à cette époque, et qu'il peut filer jusqu'à 1 650 mi/h.
L'Arrow CF-105 s'avère la réussite la plus spectaculaire de l'industrie aérospatiale canadienne. Sur cette photo, on voit le prototype RL201 en vol au cours de la présentation officielle de l'Arrow, à Malton (Ontario), le 4 octobre 1957. Cet avion effectue 25,5 heures de vol avant l'annulation du programme, celui qui compte le plus d'heures parmi les six prototypes.
L'Arrow est d'une conception très soignée et bon nombre de ses caractéristiques sont ensuite reproduites sur d'autres chasseurs fabriqués en Amérique du Nord, dont le Raptor F-22 moderne. Sur cette photo, le quatrième prototype circule au sol à l'aéroport de Malton (Ontario), pendant l'hiver.
L'Arrow 201 d'Avro effectue 25 vols entre le 25 mars 1958 et le 19 février 1959, soit 25,40 heures de vol sur un grand total de 70,30 heures pour les cinq Arrow terminés. Au cours de son dernier vol, le 201 étire son domaine de vol jusqu'à 1,75 Mach à 35 000 pieds. Pendant les vols d'essai de l'Arrow, le 202 est celui qui atteint la vitesse la plus élevée, soit 1,96 Mach.
La fabrication du train d'atterrissage de l'Arrow s'avère passablement problématique en raison des limites imposées à la masse de l'avion, des contraintes supplémentaires associées aux atterrissages à plus grande vitesse et du fait que les ailes minces n'offrent pour ainsi dire aucun espace pour l'escamotage du train et seulement un peu plus dans le cas du fuselage. La conception de l'alliage d'acier à très grand allongement en traction est essentielle pour compenser le train d'atterrissage relativement effilé, mais il s'agit d'une proposition extrêmement dispendieuse. La résistance ultime de l'alliage varie de 260 000 à 280 000 livres par pouce carré.
La suite plus tard.