Petit écrit de ma part...
Publié : lun. juil. 28, 2008 9:39 pm
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Ça bouille, ça grouille, ça démange. L’inspiration, c’est parfois comme une bête sauvage. Ça farfouille en dedans de nous, cherchant la moindre once de pensée à se mettre sous la dent. Ça rode silencieusement pour mieux nous surprendre. Ça dégouline par chaque pore de notre peau, cherchant à sortir à tout prix.
Parfois, on aurait envie de garder cet animal en-dedans, par pudeur ou par simple plaisir, mais c’est la dernière chose à faire. On ne peut apprivoiser une telle bête, elle grognerait et grifferait. Ça deviendrait dangereux, car tôt ou tard, elle finirait par sortir, plus pleine qu’il n’en faut. Explosion atomique d’idées, volcan en ébullition, raz-de-marée qui se déverse sur une feuille de papier.
Puis la bête finit par se calmer. On croit en être quitte, mais elle va revenir à l’assaut, peut-être plus sage, peut-être plus vorace. Mais comme le temps fait parfois bien les choses, on finit par mieux connaître cet animal qui sommeille en nous. On le capte comme la lumière, il devient le canal de nos idées. Il peut même devenir un allié, voire un ami. Ça nous soulage dans les moments de peine, ça rit avec nous des moments de joie.
Ça tourne parfois à l’obsession, on ne peut plus rien faire d’autre qu’écrire, créer, calmer la bête qui gronde…
Ça bouille, ça grouille, ça démange. L’inspiration, c’est parfois comme une bête sauvage. Ça farfouille en dedans de nous, cherchant la moindre once de pensée à se mettre sous la dent. Ça rode silencieusement pour mieux nous surprendre. Ça dégouline par chaque pore de notre peau, cherchant à sortir à tout prix.
Parfois, on aurait envie de garder cet animal en-dedans, par pudeur ou par simple plaisir, mais c’est la dernière chose à faire. On ne peut apprivoiser une telle bête, elle grognerait et grifferait. Ça deviendrait dangereux, car tôt ou tard, elle finirait par sortir, plus pleine qu’il n’en faut. Explosion atomique d’idées, volcan en ébullition, raz-de-marée qui se déverse sur une feuille de papier.
Puis la bête finit par se calmer. On croit en être quitte, mais elle va revenir à l’assaut, peut-être plus sage, peut-être plus vorace. Mais comme le temps fait parfois bien les choses, on finit par mieux connaître cet animal qui sommeille en nous. On le capte comme la lumière, il devient le canal de nos idées. Il peut même devenir un allié, voire un ami. Ça nous soulage dans les moments de peine, ça rit avec nous des moments de joie.
Ça tourne parfois à l’obsession, on ne peut plus rien faire d’autre qu’écrire, créer, calmer la bête qui gronde…