Forum Québec

Disons qu'on utilise une échelle de 1 à 10
pour la tolérance de la douleur.

vous vous placez à combien?

Moi je crois que je suis à 6.
Je suis pas tellement endurante.
Sur le coup....je crie au max.

mais je m'habitue.
Une fois habitué à avoir mal...je peux endurer plus
disons....7 serait le maximum.

Plus que ça.....non je ne pense pas que je pourrais.

De 8 à 9 1/2 dépendant où.

Je vis avec chaque jour, pour moi pas d'échelle, je supporte ou pas...

Je crains que mon seuil de tolérance à la douleur ne soit assez bas mais tout dépend en fait de quelles douleurs il s'agit car j'ai supporté vaillamment les douleurs de l'accouchement lorsqu'il me fut donné de vivre de tels instants de vie et peut-être serais-je capable de supporter la douleur bien mieux que je ne le pense si (comme saintluc) elle m'accompagnait journellement.

La vie se charge de nous apprendre qui nous sommes et ce que nous sommes capables de supporter... ou pas.

Il y a des jours où nous sommes plus sensibles.
Je crois en fait que nous nous habituons à la douleur quand elle est régulière dans notre vie...
Il y a des jours où nous sommes plus douillets.
Je ne sais pas trop, mais pour moi l'échelle de 1 à 10 est ridicule.
Je m'engueule régulièrement à l'hôpital quand une infirmière me demande un chiffre de 1 à 10.
Impossible de faire une échelle car chacun supporte la douleur à son niveau.
L'un souffrira à 3 tandis que l'autre à 8 ou 9.
Je connais les cachets qu'il me faut suivant ma propre échelle, ça peut aller du paracétamol aux remèdes opiacés, ou au tramadol etc...
Un personne ne supportant pas la douleur dira à l'infirmière 8 et sera soignée avec des opiacés alors qu'avec du doliprane 1000 ça pourrait aller...
Donc cette échelle, je le redis est ridicule.

Je ne saurais dire pour moi.

Mais pour Mme Specteur, c'est certainement très élevé. Je l'ai vu accoucher de mes deux héritiers sans épidural. Elle était certainement au niveau 10 de tolérance, lorsqu'elle m'a demandé de retourner à la maison. Elle était dilatée à 8 au moins. On voyait la tête du bébé.

Ça fera 19 ans le 21 janvier prochain. Je m'en souviens encore des détains. Mme Specteur aussi. Sans épidural, c'est au naturel.

mon doux
mon chum dit de moi que je suis super sensible
de 0 a 10
je me situe certainement dans le 4
mais je n'ai jamais eut un grand seuil de tolérance à la douleur alors

saintluc a écrit :..........Donc cette échelle, je le redis est ridicule.

Je ne parlais pas ici d'une échelle universelle
mais de ta propre échelle à toi.

Comme tu dis, si l'infirmière a une échelle à elle
ce n'est pas nécessairement la tienne.

Car une personne qui souffre continuellement aura beaucoup plus d'endurance.
Je crois.

Disons qu'un bon coup de poing sur la gueule
doit faire monter la note dans l'échelle
plus que le mal à la mâchoire qui en résulte.



Ça doit être pour ça que souvent on entend les gens dire:
"Ça a fait mal sur le coup...."

Comme quand j'ai fait mon entorse à la cheville.
Sur le coup j'étais certaine d'avoir cassé quelque chose
Et le lendemain, c'était moins douloureux
pourtant cela avait enflé pas mal
et la peau a noircie.

ta phrase avec le coup de poing sur la gueule
tu as cette facon de dire les choses tu me fais tellement rire toi des fois ca pas de sens

Je soigne mes taches solaire que je trouve suspectes avec un fer à souder, mon seuil de douleur doit être assez élevé. Mais je ne saurais pas le quantifier sur une échelle de 1 à 10.

lam129 a écrit :Je soigne mes taches solaire que je trouve suspectes avec un fer à souder, mon seuil de douleur doit être assez élevé. Mais je ne saurais pas le quantifier sur une échelle de 1 à 10.

c't'une joke hein?

Ça me fait penser à mon père. quand une infirmière lui demandais sur une échelle de 1 a 10 de dire sa douleur, il répondait toujours quelque chose comme 2 ou trois, voulant dire que c'était pas si pire.
Même quand il a eu son cancer des os, puis généralisé, il n'a jamais dit plus haut que 4 comme douleurs.

Moi, je leur disais toujours, il est comme un vieux matou. C'est quand il est presque trop tard qu'on réalise l'urgence de la situation.

C'est vrai qu'il y a des gens qui ont un seuil de la douleur très peu élevé sur l'échelle même s'ils ont un mal à faire mourir
je ne sais pas si c'est pire ou meilleur

Je ne pourrais pas dire sur une échelle... j'ai eu un kyste sur le pancréas, j'ai enduré le mal pendant un bon bout (je ne savais pas ce que j'avais) sauf qu'une journée, mon chum était parti faire des commissions et quand il est revenu, ma valise était faite et j'ai demandé d'aller à l'urgence. J'étais certaine qu'ils me garderaient et j'avais raison.

J'ai eu l'impression de tourner un épisode de la série Urgences un coup rendue-là. J'ai vu l'urgentologue qui m'a palpé l'abdomen et qui m'a immédiatement fait passer une radio. J'ai ensuite été vue par un gastro-antérologue dans les heures suivantes. Ils n'avaient jamais vu un kyste si gros sur un pancréas. J'ai eu plein de tests supplémentaires en à peine quelques heures. Je suis devenue un phénomène d'étude hihi. Mon kyste (le plus gros) était gros comme un pamplemousse et j'en avais deux autres plus petits. Les docs ne comprenaient pas que je sois encore debout et ne savaient pas quel traitement faire.

Donc, j'imagine qu'il doit être élevé. Mais je suis d'accord qu'on s'habitue à une douleur continuelle. Le gastro m'a dit qu'il admirait ma force physique mais qu'il me trouvait très inconsciente. Si le kyste avait éclaté, je serais morte presqu'instantanément. Ce qui me porte à croire, comme saint-luc, que finalement c'est n'importe quoi cette échelle. Ça peut tellement varier d'une personne à l'autre et c'est tellement subjectif que j'ai de la difficulté à saisir à quoi elle sert au juste.

ouffffff... toute une aventure