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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. déc. 07, 2010 12:57 pm
par orchidee
calimero a écrit :Ouais!

Courage LULU!

...courage poulet, on va te tuer...on dit par chez moa :snif ...mais il est fort saintluc, ouffff-elle est bien conne parfois cette vie :angry

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. déc. 08, 2010 12:44 am
par saintluc
Merci Orchidée d'avoir pris la relève pour la journée ;) :))



324
8 décembre
La création de Constantinople
L'empereur Constantin Ier pose la première pierre de la ville qui doit succéder à Rome comme capitale de l'Empire romain d'Orient. Constantinople connaîtra sa plus belle période sous le règne de Justinien (527-565). Elle tombera le 29 mai 1453 aux mains des Turcs et, sous le nom d'Istanbul, elle deviendra la capitale de l'Empire ottoman. Le 13 octobre 1923, elle perdra sa 1ère place au profit d'Ankara, capitale de la nouvelle Turquie.
Voir aussi : Fondation - Dossier histoire de Constantinople - Constantin - Antiquité - Histoire de l'Architecture



1554
8 décembre
Ambroise Paré docteur en chirurgie
Sur les instances du roi de France Henri II, la Faculté de Paris coiffe Ambroise Paré du bonnet de docteur en chirurgie. Cet autodidacte a appris la chirurgie sur les champs de bataille. Il est célèbre tant pour ses qualités humaines et son habileté de praticien. Considéré comme l'un des fondateurs de la chirurgie moderne, Ambroise Paré fut notamment le 1er à pratiquer la ligature des artères avant une amputation.
Voir aussi : Histoire de la Médecine



1911
8 décembre
Première exposition du "Cavalier bleu"
Der Blaue Reiter, fondé à Munich par Kandinsky et Franz Marc, organise sa première exposition. Le mouvement réunit un groupe d’artistes d’inspiration expressionniste parmi lesquels se trouvent, outre les fondateurs, Macke, Kubin et Munter. Cette première exposition accueillera les œuvres du Douanier Rousseau, de Schoenberg et de Delaunay. En 1912, Kandinsky et Marc feront paraître des articles artistiques dans "l’Almanach", tout en organisant la seconde exposition, en février. Cette fois, les membres de "Die Brücke", les Fauves et les cubistes seront de la partie. On comptera parmi eux Malevitch et Paul Klee. Le mouvement sera détruit pendant la guerre.
Voir aussi : Histoire de Munich - Schoenberg - Histoire de la Peinture



1914
8 décembre
Bataille des Falkland
Après que deux navires allemands aient été repérés par la marine britannique, celle-ci se lance à leur poursuite et engage la bataille quelques heures plus tard avec une escadre allemande dirigée par le vice-amiral Maximilian Von Spee. Cette attaque au large des îles Falkland se traduit par une victoire du Royaume-Uni. Outre la revanche de la Royal Navy sur le vice-amiral, cela permet avant tout un contrôle des routes commerciales par les Britanniques.
Voir aussi : Bataille - Maximilien Von Spee - Royal Navy - Histoire de la Première Guerre mondiale



1927
8 décembre
Bergson reçoit le prix Nobel de littérature
Bergson reçoit le prix Nobel de littérature qui récompense l’ensemble de son œuvre philosophique. Penseur du vivant, Bergson a développé une nouvelle conception de la conscience et a notamment travaillé sur la notion de durée qu’il oppose au temps scientifique. La métaphore du sucre dont on doit attendre qu’il fonde est d’ailleurs célèbre : il évoque l’impossibilité de découper le temps qui est continuité. Reprochant à la philosophie de ne pas être assez précise et de se perdre dans de faux problèmes, il reformula de nombreuses questions.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Histoire de la Philosophie



1941
8 décembre
Les Etats-Unis déclarent la guerre au Japon
L'attaque surprise du Japon sur la flotte américaine à Pearl Harbour, contraint l’opinion américaine à répudier son isolationnisme traditionnel. Le président américain Franklin D. Roosevelt annonce au Congrès l'entrée en guerre des américains. Au même moment, à Washington, 26 pays adoptent le programme de la Charte de l'Atlantique. Cela aboutit à la Déclaration des Nations Unies, le 1er janvier 1942, et à la formation de la Grande Alliance contre les puissances de l'Axe et du Japon.
Voir aussi : Déclaration de guerre - Histoire de Pearl Harbor - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1949
8 décembre
Les nationalistes chinois se replient sur le Formose
Après une ultime défaite sur le continent, Tchang Kaï-chek et les nationalistes se replient sur l’île de Formose (Taïwan). Installant leur siège à Taïpeh, ils refusent de reconnaître le gouvernement communiste et conservent le nom de "République de Chine". Les communistes, qui ont proclamé la "République Populaire de Chine", adoptent la même attitude. L’ONU reconnaîtra en 1971 le gouvernement communiste comme le seul représentant légitime de la Chine. De fait, un nouvel Etat, désigné généralement sous le nom de Taïwan, est né.
Voir aussi : Dossier histoire de la Chine : la révolution communiste - Histoire du Guomindang - Tchang Kaï-Chek - Histoire de l'Etat



1955
8 décembre
Adoption du drapeau européen
Le Comité des ministres adopte le drapeau des douze étoiles sur fond azur comme emblème du Conseil de l'Europe. La Communauté européenne choisira le même drapeau en 1986. Les étoiles forment un cercle illustrant la solidarité entre les différents peuples d’Europe ; elles sont au nombre invariable de douze, symbole de la perfection et de la plénitude.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Drapeau - Histoire de la Construction européenne



1956
8 décembre
Clôture des JO de Melbourne
Les 13èmes Jeux Olympiques d'été, ouvert à Melbourne (Australie) le 22 novembre, se ferment. Plus de 3000 athlètes de 70 pays y ont participé. Pour l'occasion, les 2 délégations allemandes (RFA et RDA) sont présentent sous le même drapeau créé pour l'occasion. Par ailleurs, sur une suggestion de John Ian Wing, un apprenti charpentier chinois né en Australie, il est décidé de laisser tous les athlètes défiler ensemble plutôt que par pays, en symbole d'unité mondiale.
Voir aussi : Histoire de Melbourne - Histoire des Jeux Olympiques



1980
8 décembre
Assassinat de John Lennon
Le chanteur britannique est tué à l'âge de 40 ans à coups de revolver par un fan déséquilibré à New York. Des 4 Beatles, il est considéré comme celui qui est allé le plus loin dans l'exploration des contradictions personnelles et du pouvoir de l'imagination.
Voir aussi : Assassinat - Dossier histoire de New York - Histoire des Beatles - Lennon - Histoire du Rock n'roll



1991
8 décembre
Le traité de Minsk donne naissance à la CEI
Boris Eltsine, Stanislas Choukevitch et Leonid Kravtchouk, présidents des républiques de Russie, de Biélorussie et d’Ukraine, se regroupent près de Minsk (Biélorussie) et, constatant que le temps de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) est terminé, donne naissance à la Communauté des États indépendants (CEI). Le 21 décembre 1991, 8 autres anciennes républiques soviétiques s'ajoutent à la CEI par le traité d’Alma-Alta (Kazakhstan). Seuls les 3 États baltes, désirant s’intégrer à l’Union européenne, refusent d’adhérer à la CEI.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire des Traités


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. déc. 08, 2010 12:51 am
par saintluc
La bataille des Falklands est une bataille navale de la Première Guerre mondiale qui eut lieu au large des îles Malouines (Falkland Islands en anglais). L'escadre des croiseurs est-asiatique allemande, aux ordres du vice-amiral Maximilian von Spee, victorieux le mois précédent à la bataille de Coronel, y fut anéantie par les forces de l'amiral Frederick Charles Doveton Sturdee. Cette victoire écrasante de la Royal Navy mit fin à tout espoir allemand de menacer la navigation commerciale dans l'Empire britannique, autrement qu'avec des moyens sous-marins.

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Après sa victoire contre les forces du contre-amiral Christopher Cradock et l'accueil triomphal qu'il a reçu des populations germanophones au Chili, Maximilian von Spee hésite sur la conduite qu'il doit tenir. Il a reçu des ordres de Berlin, lui demandant de rentrer en Allemagne métropolitaine en forçant le blocus de la Royal Navy, mais ses chances de réussir doivent lui sembler très minces. Il tergiverse ainsi pendant un mois avant d'appareiller de Valparaiso avec toutes ses forces, et de franchir le Cap Horn. Une fois dans l'Atlantique, il décide, au passage, de mener un raid contre la base britannique de Port Stanley aux îles Malouines, avant de foncer vers le nord.

Ce temps perdu par l'amiral allemand va permettre à l'amirauté britannique de réagir. Elle confie à son chef d'état-major Frederick Charles Doveton Sturdee le commandement des deux fleurons de la Royal Navy, l'Invincible et l'Inflexible, deux des nouveaux croiseurs de bataille qui, en plus d'une artillerie de huit canons de 305 mm, alors que les canons allemands n'ont un calibre que de 210 mm, de plus, ils surpassent tous les navires allemands en vitesse. Ces deux puissants navires, partis le 11 novembre, rejoignent le 7 décembre la flotte déjà présente dans la zone et qui est loin d'être négligeable. Le vieux cuirassé pré-dreadnought HMS Canopus a été installé en position défensive pour protéger le port, avec un système de vigies placées sur les hauteurs environnantes et le reste de la flotte est occupée à refaire le plein de ses soutes à charbon.

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SMS Scharnhorst
Le 8 décembre au matin, Spee détache deux de ses croiseurs, le Gneisenau et le Nurnberg, pour bombarder la station radio et le dépôt de charbon de Port Stanley. Ils sont accueillis par une salve bien ajustée du HMS Canopus. Sturdee, prévenu de l'approche des Allemands, a calmement donné l'ordre d'allumer les feux de ses navires et d'appareiller dès que prêt, puis il est allé prendre son petit déjeuner. Les croiseurs allemands ayant aperçu les mâts tripodes caractéristiques des grosses unités et surpris par la réponse du HMS Canopus, font demi-tour. Ayant manqué l'occasion de surprendre la flotte britannique dans le port, ils cherchent leur salut dans la fuite.

À 9 h 45, le HMS Bristol quitte le port, suivi un quart d'heure après par le reste de l'escadre britannique. Les Allemands ont de quinze à vingt milles d'avance, mais le jour risque de durer encore huit heures et les vigies de Spee ont enfin identifié les croiseurs de bataille, qu'ils savent plus rapides avec leurs 25 nœuds. L'amiral allemand cherche alors un grain pour échapper à la poursuite en venant au sud-est. Mais les croiseurs de bataille ont rompu la formation pour donner leur pleine vitesse et, à 12 h 47, ils ouvrent le feu et leurs tirs, d'abord imprécis, finissent par encadrer le Leipzig. Maximilian von Spee, se sachant coincé, décide de mener avec ses deux croiseurs cuirassés un combat retardateur désespéré, pour donner une chance aux autres navires.

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HMS Invincible (1907)
Accompagnés du Carnarvon, les deux croiseurs de bataille engagent donc le Scharnhorst et le Gneisenau. L'engagement a lieu tout d'abord à grande distance, les Allemands touchent les navires britanniques à de nombreuses reprises, mais sans grands dommages du fait de la portée. Les impacts d'obus de 305 mm, moins nombreux, sont par contre beaucoup plus dévastateurs, bien que les bâtiments de la Royal Navy, sous le vent, soient gênés par la fumée. En tentant d'éliminer cet inconvénient, Sturdee donne l'occasion aux Allemands d'échapper quelque temps au tir, mais leur vitesse étant décidément supérieure, ils peuvent à 14 h 50 effectuer un virage pour utiliser tout leur armement, Spee tente alors le combat à courte distance pour pouvoir utiliser son armement secondaire. Le tir des Britanniques devient alors précis et meurtrier. Le Scharnhorst, ayant encaissé au moins quinze obus de 305 mm, est en feu, prend du gîte et, à 16 h 04, il chavire, puis coule à 16 h 17. Tout sauvetage étant rendu impossible par le combat qui continue, il n'y a aucun survivant. Le Gneisenau poursuit vaillamment cette lutte inégale mais, à 17 h 15, à court de munitions, il finit par se saborder, 190 marins allemands seront alors recueillis. L’Invincible a encaissé 22 obus et a seulement un blessé. L’Inflexible, touché seulement trois fois, compte un mort et trois blessés.

Pendant ce temps, le reste de la flotte de Sturdee donne la chasse aux croiseurs légers allemands. Le Leipzig en queue est la première victime. Ralenti par les tirs du Glasgow, il finit par être à portée du Cornwall et, à 19 h 00, il est en feu, deux cheminées et son mât principal étant tombés, à court de munitions, il tente une attaque à la torpille contre le Cornwall et son équipage se prépare à l'évacuation. Le Glasgow se rapproche alors et lui donne le coup de grâce, le Leipzig chavire et coule à 21 h 20, seul 18 survivants seront repêchés. Cependant, les deux impacts qu'il a infligés au Glasgow ont endommagé les chaudières de celui-ci, lui ôtant toute chance de rejoindre le Dresden.

Le Nurnberg est parti seul vers le sud-est avec dix milles d'avance sur son poursuivant, le Kent, théoriquement moins rapide que lui. Mais, à force de prodiges, les mécaniciens britanniques, brûlant tout le bois disponible à bord, arrivent à lui faire donner 25 nœuds et le navire allemand, à la mer depuis plusieurs mois, ne peut donner sa vitesse maximum. À 17 h 00, le duel d'artillerie s'engage, dans un premier temps à l'avantage du Nurnberg, mais la distance faiblissant, le britannique mieux armé et mieux blindé prend l'avantage et, vers 17 h 30, deux chaudières du Nurnberg explosent, le laissant à la merci de son ennemi maintenant très supérieur en vitesse. À 19 h 26, il finit par chavirer, laissant seulement douze survivants. Le Kent, lui, a subi trente-huit impacts et compte seize morts.

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SMS Gneisenau
Aucun navire de la Royal Navy n'a subi de dommages sérieux : il n'y eut que dix morts et dix-neuf blessés dans ses rangs. Par contre, 1 871 marins allemands ont trouvé la mort et 215 ont été repêchés et faits prisonniers. Des cinq navires allemands engagés, un seul survit à la journée, le Dresden. Il parvient à échapper aux poursuites jusqu'au 14 mars 1915, quand le HMS Kent de la classe Monmouth et le Glasgow le découvrent avec ses machines en panne, dans l'archipel Juan Fernández. Le dernier navire allemand opérant outre-mer à cette époque, est le Königsberg, enfermé dans l'estuaire du fleuve Rufiji en Tanzanie.

La défaite de Coronel étant largement vengée, la marine allemande n'a plus de forces navales de surface pour menacer la navigation le long des routes maritimes de l'Empire britannique. Le reste de la flotte impériale allemande servira donc à fixer la Royal Navy en mer du Nord. Quelques tentatives vont être réalisées avec des navires marchands camouflés, comme la croisière du Seeadler, mais le principal effort va se reporter sur l'arme sous-marine. La guerre sous-marine sans restriction déclenchée en 1915, va provoquer le torpillage du Lusitania, qui précipitera l'entrée en guerre des États-Unis en 1917.

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Doveton Sturdee, l'amiral vainqueur.

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. déc. 09, 2010 1:01 am
par saintluc
1777
9 décembre
Réapparition du Mont de Piété
Exaspéré par les pratiques malhonnêtes des usuriers, Louis XVI rétabli le système du Mont-de-piété en France, sur le principe du prêt sur gage à faible intérêt. A vocation sociale, le Mont-de-piété n'a qu'un très faible taux d'intérêt, 10% environ. Framboisier de Beaunay qui est à la tête de ce projet, est nommé directeur de l'établissement. En 1918 le Mont-de-piété deviendra le Crédit Municipal de Paris. Le Mont-de-piété fut crée en Italie par le moine Barnabé de Terni en 1462. Il fait son apparition en France en 1637, puis est fermé en 1644 par les opposants à Richelieu.
Voir aussi : Histoire de la Finance



1824
9 décembre
Bataille d'Ayacucho
Les troupes espagnoles du Vice-roi du Pérou sont défaites par les indépendantistes du général antonio José Sucre, au Sud-Est de Lima. Après 14 ans de lutte pour l'indépendance, les Andes son assurées avec cette victoire décisive de recouvrer leur souveraineté perdue au XVIème siècle. La bataille d'Ayacucho sonne le glas de la présence espagnole en Amérique latine et assurera l'indépendance à tout le continent sud-américain.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de la Bataille d'Ayacucho - Sucre - Histoire de la Décolonisation



1893
9 décembre
Une bombe explose au Palais-Bourbon
L'anarchiste français Auguste Vaillant lance, depuis la tribune de la Chambre, une bombe chargée de clous sur les députés. L'attentat ne fait aucune victime, une seule personne est blésée. Vaillant est arrêté et condamné à mort. Lors de son procès il énoncera clairement que son objectif n'était pas de tuer mais de blesser un grand nombre de députés. Il expliquera son geste par sa volonté de venger la mort de Ravachol, un anarchiste exécuté après avoir commis 4 attentats. Vaillant sera guillotiné le 4 février 1894.
Voir aussi : Attentat - Histoire du Palais-Bourbon - Ravachol - Histoire des Faits divers



1905
9 décembre
Séparation de l'Eglise et de l'Etat
Après 9 mois de débat houleux, la loi sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat est votée par le Sénat à 179 voix contre 103. Le président de la République, Emile Loubet, proclame la nouvelle loi et le Journal Officiel la publiera dès le lendemain. Les biens d'Eglise seront répertoriés et distribuer à des associations cultuelles. Cette séparation entre les institutions visait principalement à combattre l'influence de l'Église catholique sur le vote des français et la vie politique de la nation. Vivement encouragés par le Pape Pie X, les catholiques de France la condamnent violemment.
Voir aussi : Religion - Chrétienté - Eglise - Etat - Histoire de la Troisième République



1964
9 décembre
A love Supreme
John Coltrane enregistre le chef d’œuvre de sa période modale : Love Supreme. Cette suite de 32 minutes en quatre mouvements repose sur un simple motif, et annonce par sa connotation religieuse la période mystique dans laquelle le saxophoniste s’engage par la suite.
Voir aussi : Histoire du Jazz modal - John Coltrane - Histoire du Jazz



1968
9 décembre
Invention de la souris
Lors de la conférence des sociétés d'informatique tenue à l'université de Stanford en Californie, Doug Engelbart et son équipe font la démonstration pour la première fois de la souris d'ordinateur. Promue à un bel avenir, la souris révolutionnera le monde informatique.
Voir aussi : Histoire de l'Informatique



1977
9 décembre
Naissance du RER
La première ligne du Réseau Express Régional (RER), la ligne A, est inaugurée. L'idée d'aménager le RER en Île-de-France date de 1965 avec le plan Delouvrier. Quelques années plus tard les lignes B, C et D viendront compléter le réseau ferré.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire des Chemins de fer



1998
9 décembre
Première femme présidente de la Suisse
Ruth Dreifuss est élue à la tête de la Confédération suisse. Militante socialiste, elle occupe le poste de conseillère fédérale au cœur d’un gouvernement majoritairement de droite. Elle finira par démissionner en 2002.
Voir aussi : Socialiste - Histoire des Elections


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. déc. 09, 2010 1:14 am
par saintluc
La bataille d’Ayacucho fut le dernier affrontement des grandes campagnes terrestres des guerres d'indépendance en Amérique du Sud (1809-1826) qui avaient commencé avec la Révolution de Chuquisaca en 1809 dans le Haut-Pérou et culmina avec l'occupation des forteresses de Callao en 1826. La bataille se déroula dans la pampa de la quinoa dans le Département d'Ayacucho, Pérou, le 9 décembre 1824. La victoire des indépendantistes, dirigés par Antonio José de Sucre, sur les loyalistes du vice-roi du Pérou José de la Serna scella de fait l'indépendance du Pérou avec la capitulation militaire de l'armée royaliste.
En 1820, la situation politique en Espagne change radicalement avec la restauration de la Constitution libérale de 1812 et la soumission de Ferdinand VII devant la révolte menée par le général Rafael del Riego. Ce changement radical de situation entraîne l'annulation de l'expédition de 20 000 soldats qui devait être envoyée en Amérique du Sud pour aider le vice-roi du Pérou à combattre le mouvement indépendantiste en pleine expansion et à reconquérir les territoires perdus. Au Pérou, le vice-roi Joaquín de la Pezuela est discrédité à cause de l'échec de l'expédition militaire de Mariano Osorio au Chili et plus encore par le débarquement de l'armée de José de San Martín au Pérou. Le vice-roi est finalement déposé le 29 janvier 1821 par un coup d'état mené par le général José de la Serna, qui prend sa place et proclame son adhésion à la Constitution libérale.

Les indépendantistes débutent à Cerro de Pasco une campagne militaire prometteuse et entrent dans Lima en juillet 1821 mais l'armée royaliste a un solide entraînement militaire et triomphe des insurgés commandés par Agustín Gamarra à Ica le 7 avril 1822. L'année suivante, en janvier 1823, après que José de San Martín s'est retiré suite à l'entrevue de Guayaquil avec Simón Bolívar, une nouvelle expédition dans le but de libérer le Haut-Pérou est écrasée par les royalistes et l'année se termine sur un nouvel échec des indépendantistes, commandés cette fois par Antonio José de Sucre, qui sont obligés d'évacuer Arequipa après avoir perdu la majeure partie de leur cavalerie.

L'optimisme affiché par les insurgés s'évanouit peu à peu, d'autant plus que les présidents péruviens José de la Riva Agüero et José Bernardo de Tagle sont successivement accusés de trahison. Riva Agüero, après avoir organisé un Congrès à Trujillo, est accusé par celui-ci de haute trahison et est exilé au Chili. Tagle, qui lui a succédé à la présidence, est peu après accusé à son tour de négocier avec les royalistes par Simón Bolívar et doit trouver refuge dans la forteresse de Callao, qui est assiégée par les indépendantistes.

Néanmoins, en dépit de leurs derniers succès, la situation reste critique pour les royalistes, qui sont coupés de toute communication avec l'Espagne, et Bolívar, de son côté, demande de nouveaux renforts de Colombie pour préparer une campagne décisive contre l'armée royaliste de José de la Serna.

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La Bataille d’Ayacucho, de Martín Tovar y Tovar
Le 4 juillet 1823, le gouvernement des Provinces Unies du Río de la Plata conclut un traité avec le vice-roi et envoie des négociateurs aux autres gouvernements sud-américains afin que ce traité puisse être effectif. Il y est stipulé que les hostilités devront cesser 60 jours après sa ratification et que cette trêve devra durer un an et demi, période durant laquelle une paix définitive serait négociée. Ainsi, Juan Gregorio de las Heras et Baldomero Espartero se rencontrent à Salta pour négocier mais ne parviennent pas à arriver à un accord. Le gouvernement des Provinces Unies du Río de la Plata pensait que ce projet établirait la paix et ce bien que ce soit au détriment de la cause du Pérou, refusant son aide à ce pays et retirant ses troupes des postes avancés à la frontière avec le Haut-Pérou.

Au début de l'année 1824, Bolívar tombe gravement malade alors que, dans le même temps, un ministre plénipotentiaire envoyé par les Provinces Unies du Río de la Plata arrive à Lima pour demander au Pérou d'adhérer au traité, demande qui est toutefois rejetée par le Congrès péruvien. Peu après, le 4 février, une émeute de soldats éclate à Callao et près de 2 000 hommes passent du côté royaliste, libérant les prisonniers et hissant le drapeau espagnol sur la forteresse de Callao. Le régiment de grenadiers montés des Andes se révolte à son tour le 14 février et deux escadrons se rendent à Callao pour rejoindre les émeutiers mais, quand ils voient que ceux-ci ont rallié la cause royaliste, une centaine d'hommes ainsi que tous les officiers du régiment retournent à Lima. Ces évènements ont pour conséquence une brève occupation de Lima par les royalistes, avant que ceux-ci ne se replient sur Callao et dans les régions andines, et vont surtout prolonger la guerre jusqu'en 1826, date à laquelle la forteresse de Callao fait enfin sa reddition.

Néanmoins, José de la Serna connaît lui aussi de graves problèmes car, également au début de l'année 1824, l'armée du Haut-Pérou commandée par le général Pedro Antonio Olañeta se révolte contre le vice-roi après avoir reçu la nouvelle que le gouvernement libéral espagnol était tombé suite à l'expédition française en Espagne. Ferdinand VII rétablit ainsi l'absolutisme, avec le soutien des troupes françaises, et Rafael del Riego est pendu alors que les autres dirigeants libéraux sont exécutés, exilés ou en fuite. Le monarque espagnol décrète l'abolition de toutes les décisions prises durant les trois années précédentes, ce qui annule la désignation de José de la Serna comme vice-roi du Pérou.

Olañeta donne l'ordre à ses forces d'attaquer les troupes restées fidèles à José de la Serna[8], ce qui oblige le vice-roi à changer ses plans qui étaient de descendre sur la côte pour combattre Bolívar. À la place, il envoie une armée de 5 000 vétérans dirigée par Jerónimo Valdés traverser la rivière Desaguadero, traversée effectuée le 22 janvier 1824, avec comme ordre de marcher sur Potosí pour livrer combat à son ancien subordonné. Après une longue campagne et quatre batailles livrées entre les deux armées, la dernière le 17 août 1824, les troupes des libéraux et des absolutistes sont mutuellement décimées.

Bolívar, qui est en communication avec Olañeta, tire un plein avantage de cette situation en passant à l'offensive et bat une armée royaliste isolée, commandée par José de Canterac, lors de la bataille de Junín le 6 août 1824. Ainsi commence une campagne qui a pour conséquence de pousser 2 700 soldats royalistes à déserter et à rejoindre les forces indépendantistes. Finalement, le 7 octobre 1824, Bolívar, dont l'armée est désormais aux portes de Cuzco, donne le commandement à Antonio José de Sucre et retourne à Lima pour collecter des fonds et accueillir une division colombienne de 4 000 hommes, laquelle n'arrivera qu'après la bataille d'Ayacucho
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José de la Serna, dernier vice-roi du Pérou
La déroute des troupes de Canterac à Junín oblige le vice-roi à rappeler Jerónimo Valdés de Potosí, celui-ci revenant à marche forcée avec ses soldats. Après avoir rassemblé ses troupes, José de la Serna rejette toutefois l'idée d'un assaut direct en raison du manque d'expérience de son armée, renforcée depuis quelques semaines par un enrôlement massif de paysans. Son intention est au contraire de couper Sucre de son arrière-garde par une série de marches et de contre-marches, plan qu'il met à exécution peu après le départ de l'armée de Sucre de Cuzco, pendant sa traversée des Andes. Ainsi, l'armée royaliste frappe le 3 décembre à la bataille de Corpahuaico où elle cause à ses adversaires environ 500 morts et blessés ainsi que la perte d'une grande partie de son artillerie pour le coût de seulement une trentaine d'hommes. Toutefois, Sucre et ses lieutenants réussissent à garder l'armée organisée, ce qui empêche le vice-roi d'exploiter son succès. Bien qu'ayant souffert de pertes importantes, Sucre organise une retraite en bon ordre et s'assure de monter le camp dans des positions d'accès difficile, comme la pampa de quinoa.

L'armée royaliste finit ainsi par consommer toutes ses provisions dans une guerre de mouvements sans avoir obtenu de victoire décisive. En raison des conditions extrêmement difficiles d'une campagne dans les Andes, les effectifs des deux armées se trouvent réduits de façon conséquente par les désertions et les maladies. Elles passent ainsi respectivement de 8 500 (pour l'armée indépendantiste) et 9 300 hommes (pour l'armée royaliste) au début de la campagne, à 5 800 et 6 900 hommes à la veille de la bataille d'Ayacucho. L'armée royaliste se positionne sur les hauteurs de Condorcunca (ce qui signifie « le cou du condor » en quechua), une bonne position défensive mais qu'elle ne peut espérer tenir trop longtemps car il ne lui reste que cinq jours de réserves de nourriture. Elle est donc condamnée à vaincre rapidement pour éviter sa dispersion et une défaite certaine à l'arrivée des renforts colombiens attendus par les indépendantistes.

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Antonio José de Sucre
Armée Unifiée Libératrice du Pérou (Ejército Unido peruano colombiano Libertador del Perú)

Commandant en chef : général Antonio José de Sucre
Chef d'état-major : général Agustín Gamarra
Cdt de la Cavalerie : général Guillermo Miller
Première Division : général José María Córdova (2 300 hommes)
Deuxième Division : général José de la Mar (1 580 hommes)
Réserve : général Jacinto Lara (1 700 hommes)
Dans son rapport de la bataille d'Ayacucho, Sucre décrit ainsi son ordre de bataille : « Notre ligne formait un angle; la droite, composée des bataillons de Bogotá, Boltijeros, Pichincha and Caracas, de la première division de Colombie, sous le commandement du général Córdova. La gauche, composée des bataillons 1.° 2.° 3.° et de la légion péruvienne, avec les hussards de Junín, sous le commandement du général La Mar. Au centre, les grenadiers et hussards de Colombie, commandés par le général Miller, et en réserve les bataillons Rifles, Vencedor et Bargas, de la première division de Colombie, sous le commandement du général Lara ».

Sucre ne mentionne pas les grenadiers montés du Río de la Plata, au contraire du général Miller qui les cite comme faisant partie des troupes placées sous son commandement, de même que les hussards de Junín, ce qui contredit le rapport de Sucre[
Armée Royaliste du Pérou (Ejército Real del Perú)

Commandant en chef : vice-roi José de la Serna
Chef d'état-major : lieutenant général José de Canterac
Cdt de la Cavalerie : brigadier Valentín Ferraz
Cdt de l'avant-garde : général Jerónimo Valdés (2 000 hommes)
Première Division : général Juan Antonio Monet (2 000 hommes)
Deuxième Division : général Alejandro González Villalobos (1 700 hommes)
Réserve : général José Carratalá (1 200 hommes)
Toujours dans son rapport, Sucre décrit ainsi les positions ennemies : « Les espagnols firent descendre leurs troupes, envoyant dans les brèches sur notre gauche les bataillons Cantabria, Centro, Castro, le 1° Imperial et deux escadrons de hussards ainsi qu'une batterie de six pièces d'artillerie, concentrant leur plus forte attaque dans cette zone. Au centre se trouvaient les bataillons Burgos, Infante, Victoria, Guias et le 2° du premier régiment, avec en soutien sur leur gauche trois escadrons du bataillon Union, le bataillon San Carlos, les grenadiers de la Guardia ainsi que cinq pièces d'artillerie. Et sur les hauteurs à notre gauche se trouvaient les bataillons 1 et 2 de Gerona, le 2° Imperial, le 1° du premier régiment, Fernandinos et l'escadron de grenadiers d'Alaberderos »
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Croquis de la bataille d'Ayacucho.
A. Positions royalistes dans la nuit du 8 au 9
B. Manœuvre préparatoire de l'attaque royaliste
C. Marche des bataillons du colonel Rubín de Celis
D. Manœuvre et attaque de la division Monet
E. Attaque de l'avant-garde de Valdés sur la maison occupée par les indépendantistes
F. Charge de la cavalerie royaliste
M. Dispersion des bataillons de Gerona, une partie de la réserve royaliste
K. Bataillon Ferdinand VII, dernière réserve royaliste

Le plan royaliste prévu par José de Canterac est que la division d'avant-garde prenne à revers, seule, les positions ennemies en traversant la rivière Pampas, sécurisant de cette façon les unités situées à la gauche de Sucre. Le reste de l'armée royaliste doit alors abandonner ses positions défensives et charger le corps principal de l'armée ennemie, qu'il espère trouver désorganisé, alors que les bataillons Gerona et Ferdinand VII restent en réserve pour être envoyés seulement si la situation le requiert.

Sucre prend immédiatement conscience de la manœuvre très risquée des royalistes, alors que ceux-ci sont lancés dans la descente de leurs positions sans aucune chance de couvrir leurs mouvements. La division du général Córdova, soutenue par la cavalerie, frappe alors de plein fouet la masse désorganisée des troupes royalistes qui descendent des montagnes et sont incapables de former une ligne de bataille. Le colonel Joaquín Rubín de Celis, qui commande le premier régiment royaliste dont la tâche est de protéger l'artillerie, se lance à l'assaut avec insouciance et son unité est écrasée et lui-même tué durant l'attaque de la division de Córdova, dont le feu efficace disperse les troupes ennemies de Villalobos.

Voyant le désastre qui se déroule sur sa gauche, le général Monet, sans attendre que sa cavalerie se forme dans la plaine, mène sa division contre celle de Córdova et réussit à mettre en ordre de bataille deux de ses bataillons mais, attaqué soudainement, il se trouve encerclé avant que le reste de ses troupes ait pu s'organiser. Monet est blessé et trois de ses lieutenants sont tués, et les troupes royalistes entraînent dans leur retraite la milice paysanne inexpérimentée. La cavalerie royaliste charge alors les escadrons ennemis qui sont lancés à la poursuite de la division de Monet mais ceux-ci, soutenus par le feu roulant de leur infanterie, causent de lourdes pertes aux cavaliers de Ferraz, dont les survivants sont forcés de quitter le champ de bataille.

À l'autre bout du champ de bataille, la division de José de La Mar et la réserve de Jacinto Lara stoppent ensemble l'assaut mené par les vétérans de l'avant-garde de Valdés dans le but de prendre une maison occupée par des compagnies de l'armée indépendantiste. Ces compagnies, d'abord bousculées, reçoivent bientôt des renforts et repartent à l'attaque avec l'aide de la division victorieuse de Córdova. José de la Serna essaie alors de réorganiser ses troupes dispersées en pleine retraite et José de Canterac emmène en personne les réserves à l'assaut. Mais ces réserves ne sont pas les mêmes que celles qui ont repoussé les invasions de 1823, car la plupart des vétérans ont été tués pendant la rébellion d'Olañeta, et ces jeunes recrues se débandent après une faible résistance. À une heure de l'après-midi, le vice-roi est blessé et fait prisonnier et, même si l'avant-garde de Valdés livre encore combat, la bataille est d'ores et déjà gagnée pour les indépendantistes. Dans son rapport, Sucre affirme que les pertes de son armée s'élèvent à 370 morts et 609 blessés alors que celles de ses adversaires sont de 1 800 morts et 700 blessés.

Avec les restes de sa division, Valdés réussit à battre en retraite sur les hauteurs où il rejoint 200 cavaliers qui se sont rassemblés autour du général Canterac ainsi que quelques soldats dispersés des divisions royalistes qui ont fui et dont les hommes démoralisés ont même tué leurs officiers qui tentaient de les regrouper. Voyant que le corps principal de l'armée royaliste et que le vice-roi lui-même a été fait prisonnier, Valdés et Canterac décident de se rendre.

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La Capitulation d'Ayacucho, par Daniel Hernández
La principale conséquence de la capitulation signée le soir de la bataille d'Ayacucho par José de Canterac et Antonio José de Sucre est la cessation de tout combat par les troupes du vice-roi José de la Serna. Cependant, les troupes royalistes tenant la forteresse de Callao vont quant à elles continuer à résister. Le gouvernement du Pérou contracte une dette économique et politique envers les pays qui ont contribué militairement à son indépendance.

Le 7 décembre, Bolívar, sentant la victoire finale toute proche, appelle depuis Lima à l'organisation d'un Congrès de représentants, qui se tient à Panamá du 22 juin au 15 juillet 1826, dans le but d'unir les nouvelles nations. Mais ce projet d'union échoue car il n'est ratifié que par les représentants de la Grande Colombie et, quatre ans plus tard, en raison des ambitions personnelles des généraux de Bolívar et de l'absence d'une vision unifiée de l'Amérique du Sud en tant qu'une seule nation, la Grande Colombie éclate à son tour en quatre pays différents, anéantissant ainsi le rêve d'union de Bolívar.

Après sa victoire à Ayacucho, et suivant en cela les instructions précises de Bolívar, Sucre entre dans le territoire du Haut-Pérou le 25 février 1825. Son rôle se limite à donner une apparence de légalité au processus que les Péruviens ont déjà entamé, maintenir l'ordre et installer une administration indépendante. Le général royaliste Pedro Antonio Olañeta tient toujours Potosí, où il est rejoint au mois de janvier par le bataillon Union venant de Puno, et rassemble un conseil de guerre qui décide de continuer la résistance. Olañeta distribue ses troupes entre la forteresse de Cotagaita et Chuquisaca, alors que lui-même marche sur Vitichi, emmenant avec lui 60 000 pièces d'or de la Casa de la Moneda de Potosí.

Toutefois, à Cochabamba et à Chuquisaca, les bataillons royalistes se soulèvent et se prononcent en faveur de l'indépendance alors que la majorité des troupes du Haut-Pérou renoncent à continuer le combat contre la puissante armée de Sucre. Le colonel Medinacelli et 300 de ses hommes se révoltent à leur tour contre Olañeta et lui font face le 2 avril 1825, à Tumusla, dans une bataille qui se termine par la mort d'Olañeta. Quelques jours plus tard, le 7 avril, les dernières troupes fidèles à Olañeta se rendent, mettant ainsi fin à la guerre dans le Haut-Pérou.

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Acte d'indépendance de la Bolivie à la Casa de la Libertad, à Sucre.
Il est instauré par décret que la nouvelle nation créée à la place du territoire du Haut-Pérou porte le nom de República Bolívar, en l'honneur de son libérateur, qui est lui-même désigné « Père de la République et Chef Suprême de l'État ». Néanmoins, Bolívar décline l'honneur de la présidence de la république, qui revient alors au vainqueur d'Ayacucho, Antonio José de Sucre. Après quelques temps, le sujet du nom de la nouvelle nation est à nouveau soulevé et un député de Potosí nommé Manuel Martín Cruz propose alors que, comme de Romulus est venue Rome, de Bolívar vienne la Bolivie.

Bolívar, bien que flatté par l'honneur lui étant ainsi fait, n'est pas favorablement disposé envers la création de cette nouvelle nation car il est inquiet au sujet de son avenir, en raison de la situation géographique de la Bolivie qui la place en plein centre de l'Amérique du Sud, ce qui, selon lui, impliquera pour ce pays de devoir faire face à de nombreux conflits, prédiction qui se réalisera. Bolívar souhaite à la place que la Bolivie fasse partie d'un pays déjà existant, de préférence le Pérou (étant donné qu'elle a fait partie de la Vice-royauté du Pérou durant des siècles), ou les Provinces Unies du Río de la Plata (puisque, lors des dernières décennies, elle a fait partie de la Vice-royauté du Río de la Plata), mais il finit par être convaincu par l'attitude de la population. Le 18 août, lors de l'arrivée de Bolívar à La Paz, il est accueilli par une grande manifestation de liesse populaire et la même scène se répète lorsque El Libertador arrive à Oruro, à Potosí et enfin à Chuquisaca. De telles démonstrations de ferveur de la part de la population touchent profondément Bolívar, qui surnomme la nouvelle nation sa « fille préférée ».

Sucre réunit une Assemblée de représentants à Chuquisaca le 8 juillet 1825 et celle-ci se conclut par une décision de proclamer l'indépendance du Haut-Pérou sous la forme d'une république. Finalement, une commission présidée par José Mariano Serrano écrit l'acte d'indépendance qui est daté du 6 août 1825 en l'honneur de l'anniversaire de la bataille de Junín, gagnée par Bolívar un an plus tôt jour pour jour. L'indépendance est décrétée par 7 représentants de Chuquisaca, 14 de Potosí, 12 de La Paz, 13 de Cochabamba et 2 de Santa Cruz de la Sierra.

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Publié : ven. déc. 10, 2010 12:06 am
par saintluc
536
10 décembre
Justinien prend Rome
Le général byzantin Bélisaire prend Rome aux Ostrogoths au nom de l'empereur romain d'Orient, Justinien. Le roi ostrogoth Vitigès s'y opposera et souhaitera reconquérir la ville, mais Bélisaire le vaincra en 540. Finalement, Rome sera reconquise par le roi goth Totila en décembre 546.
Voir aussi : Sacre - Empire byzantin - Justinien - Histoire de la Rome antique



1901
10 décembre
Premiers prix Nobel
Cinq ans après la mort d’Alfred Nobel, les premiers prix attribués en son nom sont remis par le roi de Suède. Cinq noms doivent incarner les "bienfaiteurs de l’humanité", selon les propres mots du testament de Nobel, chacun dans un domaine. En physique, Wilhelm Conrad Röntgen est récompensé pour sa découverte des rayons X, Jacobus Henricus van 't Hoff est primé en chimie, Emil Adolf von Behring en médecine, Sully Prudhomme en littérature, tandis que le fondateur de la Croix-Rouge Henry Dunant et que le président de la société française pour l’arbitrage entre les nations, Frédéric Passy, se partagent le Nobel de la paix.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Nobel - Histoire de la Croix-Rouge - Dunant - Histoire des Institutions



1936
10 décembre
Edouard VIII abdique par amour
Edouard VIII, roi d’Angleterre et d’Irlande du Nord, empereur des Indes, annonce à ses sujets qu’il renonce à sa charge. Qui est parvenu à faire tomber une couronne qui a resisté à Napoléon et ne vacillera pas devant Hitler ? Wallis Simpson, citoyenne américaine dont le charme a déjà fait ses preuves… Pour que le mariage ait lieu, il faudrait en effet qu’elle divorce de son deuxième mari. Or, pour les conservateurs, avec à leur tête Stanley Baldwin, il n’est pas concevable que le roi épouse une femme divorcée, deux fois de surcroît. Le roi préfère donc l’amour à la gloire, ou - selon ses adversaires - aux responsabilités. Bien que très populaire, Edouard VIII n’est en effet pas très réputé pour son assiduité. Il s’exilera sans exprimer de vindicte mais entâchera sa légende par ses connivences avec le régime nazi.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Edouard VIII - Histoire des Scandales politiques



1945
10 décembre
Alcide De Gasperi, chef du gouvernement italien
Succédant à Ferruccio Parri, qui avait lui-même remplacé Bonomi en juin 1945, Alcide De Gasperi se retrouve à la tête du gouvernement italien. Il décide de maintenir la coalition des partis du Comité de libération nationale. Les premières élections en Italie, après la mort de Mussolini, se dérouleront au début du mois de juin 1946. Durant ces dernières, hommes et femmes pourront aussi se prononcer lors d’un référendum institutionnel : la majorité des Italiens favoriseront la République.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Alcide De Gasperi - Histoire de l'Etat



1948
10 décembre
Déclaration universelle des droits de l'homme
L’ONU adopte la Déclaration universelle des droits de l’homme. Inspirée par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, ce texte a été essentiellement rédigé par René Cassin et John Peters Humphrey. Il énonce les droits fondamentaux de tous les individus, notamment celui de l’égalité à la naissance. La valeur de ce texte est avant tout symbolique, aucune institution n’étant en mesure de le faire appliquer.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Déclaration - Histoire des Droits de l'homme - Histoire des Institutions



1958
10 décembre
De Gaulle élu président de la République
Appelé à la présidence du Conseil au mois de Juin, De Gaulle a préparé la constitution de la Cinquième République selon les principes qu’il avait annoncé dans le discours de Bayeux. Lors des premières élections pésidentielles, il est élu avec un score de 78 pour cent par un comité de 80 000 grands électeurs.
Voir aussi : De Gaulle - Constitution - Histoire des Elections



1979
10 décembre
Mère Thérésa prix Nobel de la paix
Le prix Nobel de la paix est décerné à Mère Thérésa pour son action en faveur des déshérités en Inde. D'origine albanaise, Agnes Gonxha Bojaxhiu a consacré sa vie aux pauvres. Son ordre est entièrement voué aux victimes de la misère et de la maladie.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Mère Thérésa - Histoire du Social



1993
10 décembre
La violence de Doom scandalise
Id Software, développeur de jeux vidéo, sort « Doom » sur PC et choque une partie du monde. Jeu de tir subjectif (ou "Shooter") révolutionnaire, il apparaît aux yeux de certains comme une apologie de la violence gratuite. Le joueur doit en effet tuer un maximum de monstres dans une effusion de sang. Le succès est indéniable et "Doom" reste la référence historique en jeu en vision subjective.
Voir aussi : Succès - Histoire du PC - Histoire des Jeux vidéo - Histoire des Loisirs



2006
10 décembre
Mort d’Augusto Pinochet
L’ancien dictateur chilien s’éteint à l’hôpital de Santiago, capitale du Chili. Victime d’une crise cardiaque une semaine plus tôt, il avait été hospitalisé et avait reçu l’extrême-onction. Malgré son état qui semblait s’améliorer, Pinochet n’a pas survécu à des complications cardiaques. Mort avant d’avoir été condamné pour ses crimes, il a maintenu jusqu’à son dernier souffle qu’il avait agi pour le bien du pays.
Voir aussi : Pinochet - Histoire de Santiago - Histoire des Décès


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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. déc. 11, 2010 12:42 am
par saintluc
1719
11 décembre
Première observation d'une aurore boréale
Vers 8 heures du soir une lumière mystérieuse apparaît dans le ciel de Nouvelle-Angleterre. Beaucoup de personnes voient dans cette lueur rougeâtre un signe avant coureur du jugement dernier et s'affolent. Le phénomène sera décrit dans un rapport qui constituera la preuve qu'une aurore boréale a été observée pour la première fois à l'est des Etats-Unis.
Voir aussi : Histoire de la Physique



1845
11 décembre
Les Catholiques suisses créent le Sonderbund
Les cantons catholiques conservateurs se liguent les uns aux autres en fondant le Sonderbund. La Confédération suisse des vingt-deux nouvellement instaurée par le pacte amène des conflits de grande ampleur entre conservateurs et radicaux. L’Assemblée fédérale décidera finalement de dissoudre la ligue en 1847 et provoquera ainsi une guerre civile de courte durée. Elle s’achèvera avec la défaite des membres du Sonderbund.
Voir aussi : Catholiques - Cantons - Pacte fédéral - Histoire de la Chrétienté



1851
11 décembre
Victor Hugo s'exile en Belgique
Fervent opposant au Coup d'Etat de Napoléon III (2 décembre), Victor Hugo doit s'exiler en Belgique pour fuir la répression. Muni d'un faux passeport il prend le train de nuit pour Bruxelles. L'année suivant son exil se poursuivra sur l'île anglo-normande de Jersey puis en 1855 à Guernesey. Pendant plus de 15 ans, il écrira des satires contre celui qu'il appelle "Napoléon le petit". Hugo ne reviendra en France qu'après l'abolition du Second Empire en 1870.
Voir aussi : Napoléon III - Victor Hugo - Exil - Histoire des Romans



1931
11 décembre
Le statut de Westminster est entériné
Le Statut de Westminster qui met fin aux Dominions britanniques est entériné. Il reconnaît l’indépendance du Canada, de Terre-Neuve, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l'Afrique du sud et de l'État libre d'Irlande si ces pays le souhaitent. Ils restent membres libres du Commonwealth. Les pays concernés accèdent ainsi pleinement à une indépendance que, de fait, certains possédaient déjà.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de Westminster - Histoire du Commonwealth - Grandes périodes historiques



1931
11 décembre
Naissance du Commonwealth
Le parlement de Londres vote le Statut de Westminster qui crée le "Bristish Commonwealth of Nations". Cette communauté confère aux colonies britanniques leur indépendance. Le Canada, la fédération australienne, l'Union sud-africaine, l'Irlande, la Nouvelle-Zélande et Terre-neuve ne seront plus désormais considérés comme des dominions mais au même titre que la Grande-Bretagne, ils auront le statut de "communauté autonome".
Voir aussi : Histoire du Commonwealth - Histoire de la Décolonisation



1946
11 décembre
Création de l’Unicef
L’ONU crée le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, appelé "Unicef". Son premier rôle consiste à secourir les enfants du monde, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Misant sur l’amélioration de la santé, de l’alimentation, de l’éducation et de l’hygiène, cette agence de l’ONU évoluera rapidement, puisque dès 1950, les pays en développement seront également concernés. Dans le cadre de ce programme pour l’enfance, la Déclaration des Droits de l’enfant sera adoptée par l’Assemblée générale en 1959, suivie trente ans plus tard, par la Convention des Droits de l’enfant.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire du Social



1947
11 décembre
Bird enregistre "Embraceable You"
Accompagné de Miles Davis, Tommy Potter, Max Roach et Duke Jordan, Charlie Parker enregistre “Embraceable You”, “Don't Blame Me”, “Scrapple From The Apple” et “Crazeology”. C’est la fin d’une période de trois mois d’intense créativité où « Bird » a composé ou interprété une partie de ses chefs-d’œuvre. Ces enregistrements chez Dial sont également les derniers avec cette formation.
Voir aussi : Disque - Charlie Parker - Max Roach - Histoire du Jazz



1961
11 décembre
Première intervention américaine au Vietnam
Un porte-avion américain transportant deux escadrilles d'hélicoptères débarque à Saïgon. Pour la première fois l'armée américaine aide directement les sud-vietnamiens dans leur combat contre le guérilla communiste.
Voir aussi : Intervention - Histoire de la Guerre du Vietnam



1967
11 décembre
Le Concorde se dévoile
Le prototype du premier supersonique franco-britannique Concorde 001 est présenté dans les ateliers de l'aérospatiale de Toulouse-Blagnac. Il réalisera son premier vol le 2 mars 1969.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Histoire du Concorde - Histoire de l'Aéronautique



1972
11 décembre
Dernière mission américaine sur la lune
Partis le 7, les astronautes de la mission Apollo 17, Eugen Cernan et Harrison Schmitt, se posent sur la lune. Ils effectuent le plus long séjour lunaire jamais réalisé; 74 heures 59 minutes et 30 secondes soit plus de trois jours. Pour les Etats-Unis, Apollo 17 sera la dernière mission habitée sur la lune.
Voir aussi : Dossier histoire de la conquête spatiale dans la guerre froide - Histoire de la Lune - Histoire d'Apollo - Histoire de l'Espace



1991
11 décembre
Dustin Hoffman contre Peter Pan
Hook de Steven Spielberg sort sur les écrans. Dans le rôle du Capitaine Crochet, Dustin Hoffman fait des miracles. Au point que son ami, Gene Hackman, le surnommera du nom de l'affreux pirate. Depuis, ce sobriquet lui colle à la peau. Dustin Hoffman retrouvera le monde de Peter Pan en 2005 avec Neverland.
Voir aussi : Hoffman - Histoire du Cinéma



1997
11 décembre
Signature du protocole de Kyoto
Les pays signataires de la Convention de Rio établissent à Kyoto des objectifs sur la réduction des gaz à effet de serre. Face au réchauffement climatique et à la réduction de la couche d’ozone, l’accord doit permettre à terme de diminuer de 5,2% la production de CO² et autres gaz dans les pays industrialisés par rapport à l’année 1990. Cependant, pour qu’il entre en vigueur, il doit être ratifié par un ensemble de pays représentant au moins 55 % des émissions, ce qui ne se produira qu’en 2005.
Voir aussi : Pollution - Histoire du Sommet de la Terre - Environnement - Histoire du Protocole de Kyoto - Histoire de l'Environnement



2001
11 décembre
La Chine devient membre de l'OMC
La Chine accède à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), suivie aussitôt après de Taiwan, portant à 144 le nombre de pays membres. L'accession de la Chine à l'OMC a confirmé l’ouverture du marché chinois et la place majeure qu’elle entend occuper dans le monde économique. Elle a aussi permis d’entamer des réformes structurelles du pays.
Voir aussi : Adhésion - Histoire de l'OMC - Histoire de Taïwan - Histoire du Commerce


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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : dim. déc. 12, 2010 12:17 am
par saintluc
627
12 décembre
Victoire d'Héraclius sur les Perses
L'empereur byzantin Héraclius écrase l'armée perse du souverain Chosroès devant Ninive en Mésopotamie. Il contraint les Perses sassanides à rendre l'Egypte à l'empire byzantin et entre triomphalement dans la capitale sassanide, Ctésiphon. Héraclius ramènera la relique de la vraie croix, volée par les Perses en 614, à Jérusalem.
Voir aussi : Bataille - Empire byzantin - Dossier histoire de Constantinople - Histoire des Perses - Héraclius - Histoire du Moyen-Âge



1897
12 décembre
Publication d'une des premières BD
Le "New York Journal" publie la bande dessinée de l'américain d'origine allemande Rudolph Dirks. "The Katzenjammers Kids" est l'histoire de deux chenapans, Hans et Fritz, et de leur mère, Mama Katzenjammer. Traduite en français sous le nom de "Pim, Pam, Poum", "The Katzenjammers Kids" est considéré comme l'un des plus anciens feuilletons publiés sous forme de bande dessinée.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Dossier histoire de New York - BD - Histoire des Bandes dessinées



1901
12 décembre
Première liaison radio transatlantique
Le physicien italien Guglielmo Marconi réussit à envoyer un message en morse depuis Poldhu, en Cornouailles, jusqu'à Terre-Neuve. Le signal "S" reçu par Percy Wright au Canada, traverse une distance de plus de 3 000 kilomètres au dessus de l'océan Atlantique. Pour ses recherches radiophoniques, Marconi recevra le prix Nobel de physique en 1909.
Voir aussi : Histoire des Télécommunications



1923
12 décembre
Raymond Radiguet s'éteint
Le jeune écrivain français Raymond Radiguet succombe à une fièvre typhoïde à Paris. Agé de 20 ans, il avait publié au mois de mars son premier livre, "Le diable au corps", qui fut un extraordinaire succès. Son ultime roman, "Le bal du comte d'Orgel", paraîtra à titre posthume en juillet 1924. En 1947, le réalisateur Claude Autant-Lara adaptera "Le diable au corps" au cinéma.
Voir aussi : Décès - Le diable au corps - Radiguet - Histoire des Romans



1936
12 décembre
Incident de Xi'an
Concentré sur l’effort de guerre contre les communistes, Tchang Kaï-chek ne semble pas prendre la mesure de la menace japonaise. C’est en tout cas ce que pense le jeune dirigeant de la Mandchourie, Zhang Xueliang. Sa région est en effet la cible de l’empire du soleil levant qui s'y est établi depuis 1931. C’est pourquoi il organise à Xi’an l’enlèvement de Tchang Kaï-chek. L’objectif est alors de mettre un terme à la guerre civile et d’imposer un front uni entre nationalistes et communistes. Le dirigeant chinois sera finalement relâché avec des excuses mais respectera l’accord de coopération avec les communistes. La guerre Sino-japonaise débutera moins d’un an plus tard. Quant à Zhang Xueliang, il passera presque toute sa vie en prison.
Voir aussi : Dossier histoire de la Chine : la révolution communiste - Guerre civile - Histoire du Guomindang - Histoire de la Mandchourie - Tchang Kaï-Chek - Histoire de la Diplomatie



1981
12 décembre
Création de NRJ
Suite à la loi autorisant les radios libres, Jean-Paul Baudecroux crée l’association NRJ, qui deviendra privée en 1983. NRJ est dans les années 1990 une des principales radios commerciales en France et prend la tête des audiences cumulées dans les années 2000, devant RTL. NRJ Group diffuse également les stations Nostalgie, Rire et Chanson et Chérie FM, ainsi que la chaîne de télévision NRJ 12 depuis le lancement de la TNT en France. Il est implanté dans plusieurs pays d’Europe.
Voir aussi : Radio - Histoire de RTL - Histoire de NRJ - Histoire de la Radio



1999
12 décembre
Naufrage de l'"Erika"
A 6 heures du matin, le pétrolier maltais "Erika", affrété pour le compte de la société TotalFina, lance un SOS au sud de Penmarc'h dans le Finistère. A 8 heures, le bateau se casse en deux et commence à libérer 10 000 tonnes de pétrole. Les nappes de fioul souilleront le littoral français du Sud-Finistère jusqu'à la Charente-Maritime. L'épave de l'"Erika" sombrera complètement par 120 mètres de fond le 13 décembre.
Voir aussi : Naufrage - Marée noire - Pétrolier - Histoire de l'Environnement


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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : dim. déc. 12, 2010 12:33 am
par administration
Faut que j'avoue que j'ai un faible pour les récits de la deuxième et première guerre mondiales.

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : dim. déc. 12, 2010 12:48 am
par saintluc
oui, ce sont des périodes qui facinent dès l'adolescence...
personnellement une partie de ma famille a passé un bon moment en prison, mon grand père étant résistant dans le Nord puis dans la région de Toulouse. Arrété, torturé, délivré. Il a toujours été très discret sur cette période ainsi que sur la 1ère guerre mondiale (il était au front à 18 ans)
Il y a aussi tellement de passages obscurs pendant cette période...
J'aime beaucoup les périodes napoléoniennes.

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. déc. 13, 2010 12:32 am
par saintluc
1294
13 décembre
Le pape Célestin V démissionne
Ecrasé par le poids des responsabilités et se sentant incapable de résister aux pressions du roi de France Philippe IV le Bel, Célestin V abdique cinq mois à peine après son élection à Rome. La démission de cet ancien ermite bénédictin de 80 ans sera longtemps appellée "Le grand refus".
Voir aussi : Pape - Abdication - Philippe IV le Bel - Histoire de la Chrétienté



1545
13 décembre
Ouverture du Concile de Trente
Convoqué en Italie par le pape Paul III, le Concile de Trente a pour objectif de définir la doctrine et la discipline de l'église catholique romaine face aux progrès de la réforme protestante. Dès le début de la réunion, deux tendances s'affrontent : celle de Charles Quint qui souhaite la réforme disciplinaire et celle de du pape qui veut en premier lieu examiner les questions dogmatiques. Ce 19ème concile oecuménique se terminera dix-huit ans plus tard, en 1563, après une révision des institutions ecclésiastiques.
Voir aussi : Pape - Charles Quint - Paul III - Histoire du Concile de Trente - Histoire de la Chrétienté



1669
13 décembre
Première de "Britannicus"
La tragédie romaine de Racine est présentée pour la première fois à la Comédie Française. Le rival de Racine, Corneille, est présent dans la salle. Il fera l'éloge de la pièce à l'Académie quelques jours plus tard mais omettra de mentionner le nom de son auteur, ce qui provoquera une querelle entre les deux hommes. Bien que jouée 1 258 fois (jusqu'en septembre 1680), "Britannicus" n'aura qu'un succès mitigé, notamment à cause des partisans de Corneille qui monteront une cabale contre la pièce de Racine.
Voir aussi : Dossier histoire de la tragédie - Pièce - Racine - Histoire du Théâtre



1739
13 décembre
Défaite française à Borgo
Indifférentes au sort de la Corse lors de ses premières années de rébellion, les grandes puissances européennes s’intéressent de plus en plus à cette petite île qui pourrait être une base navale stratégique. La France, qui a signé en 1737 la convention de Versailles avec Gênes, respecte ses engagements en intervenant en Corse suite à une demande génoise. Cependant, elle est défaite par les insurgés à Borgo.
Voir aussi : Dossier histoire de la Corse - Histoire de Gênes - Histoire des Guerres



1793
13 décembre
L'armée vendéenne décimée au Mans
Après un échec une semaine plus tôt à Angers, l’armé vendéenne se dirige vers Le Mans. Forte de sa victoire à Angers, l’armée républicaine fait converger une partie de ses troupes, bien supérieures en nombre, vers la cité mancelle. L’affrontement s’avère très violent et se conclut par une victoire républicaine. Les Blancs sont décimés : la moitié de leurs hommes seulement survivent à la bataille et s’orientent finalement vers le sud, pour retraverser la Loire. Après quelques victoires, notamment à Laval, la virée de Galerne est un cuisant échec pour l’armée catholique et royale.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Le Mans - Virée de Galerne - Angers - Histoire de la Révolution



1799
13 décembre
Naissance du Consulat
Le texte définitif de la nouvelle Constitution, dite Constitution de l'an VIII, est promulgué. Rédigée par Daunou, elle affaiblit le pouvoir législatif et renforce le pouvoir exécutif qui sera détenu par trois consuls nommés par le Sénat pour une période de 10 ans. Bonaparte, Cambacérès et Lebrun sont élus consuls, mais seul Bonaparte détiendra la réalité du pouvoir. En instaurant le "Consulat", la Constitution de l'an VIII met un terme définitif à la Révolution.
Voir aussi : Napoléon - Bonaparte - Consul - Histoire du Consulat - Histoire de la Révolution



1918
13 décembre
Un président américain en France
Parti le 4 décembre de Etats-Unis, le président américain Woodrow Wilson arrive à Brest dans la nuit à bord du "George Washington". Accompagné de son épouse, il doit se rendre à Paris pour la conférence de paix qui se tiendra la 18 janvier 1919. Wilson est le premier chef d'état américain à effectuer un voyage officiel en France.
Voir aussi : Histoire de Paris - Wilson - Histoire de la Diplomatie



1920
13 décembre
Création de l'entreprise Haribo
Hans Riegel crée une petite entreprise de bonbon qu’il nomme Haribo, reprenant ainsi les deux premières lettres de son prénom, de son nom et de sa ville, à savoir Bonn. Avec l’invention de « l’ours dansant » en 1922, l’entreprise prend de l’ampleur et croît de plus en plus vite. A la veille de la guerre, elle emploiera 400 personnes.
Voir aussi : Histoire de l'Alimentation



1928
13 décembre
Première de "Un américain à Paris"
La pièce de George Gershwin est présentée pour la première fois au Carnegie Hall de New York devant 2 800 spectateurs. "An American in Paris" a été écrit lors d'un long séjour de Gershwin à Paris. La pièce sera adaptée au cinéma par Vicente Minelli en 1951 avec, dans le rôle de Jerry Mulligan, Gene Kelly qui participera à toute la création chorégraphique. Son interprétation lui vaudra un oscar et il restera internationalement célèbre avec la chanson "Singin' in the rain".
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Gershwin - Histoire de la Musique classique



1937
13 décembre
Massacre de Nankin
Quelques mois seulement après le début de la guerre Sino-japonaise, les troupes de l’empereur Hirohito entrent dans la ville de Nankin, siège du gouvernement nationaliste. Mais Tchang Kaï-chek et sa famille ont quitté les lieux le 8 décembre. L’armée japonaise commence alors un des massacres les plus terribles de la Seconde Guerre mondiale. Environ 20 000 viols sont commis sur des femmes de tout âge tandis que 150 000 à 300 000 personnes sont tuées ou mutilées en l’espace de six semaines. La reconnaissance de ces massacres, minimisés par le Japon, restera un point de mésentente entre les deux pays au début du XXIème siècle.
Voir aussi : Massacre - Dossier histoire de la Chine : la révolution communiste - Histoire du Guomindang - Histoire de Nankin - Deuxième guerre Sino-japonaise - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1940
13 décembre
Pétain renvoie Laval
Pierre Laval est démis de ses fonctions de vice-président du Conseil par le général Pétain qui lui assène : "Vous n'avez plus ma confiance". Pierre-Etienne Flandin le remplace. Accusé d'être trop impliqué avec l'Allemagne, Laval est arrêté par le général de La Laurencie et assigné à résidence. Cette arrestation rend Hitler furieux. Le Führer fait libérer Laval le 17. Ce dernier reviendra sur la scène politique française en avril 1942 pour consolider la politique de collaboration.
Voir aussi : Histoire de la Politique



1981
13 décembre
Etat de guerre en Pologne
Le général Jaruzelski, chef de l'état polonais et chef du parti communiste, proclame l'état de guerre en Pologne. Un conseil militaire prend les commandes du gouvernement. 6 000 syndicalistes et opposants au régime communiste sont arrêtés. Le syndicat ouvrier "Solidarnosc" est dissous et son leader, Lech Walesa, arrêté. Ce coup de force de Jaruzelski participe à l'isolement de la Pologne de la scène internationale. .
Voir aussi : Syndicat - Lech Walesa - Grève - Histoire de la Guerre froide



1999
13 décembre
Processus de Matignon
Un an après l’assassinat du préfet Erignac et quelques mois après l’affaire des paillotes, le Premier ministre Lionel Jospin reçoit à Matignon l’ensemble des élus corses, y compris les nationalistes. Cette réunion a pour but de sortir la Corse d’une situation chaotique. Elle aboutit au Processus de Matignon qui prévoit notamment l’enseignement du Corse dans les écoles, des mesures économiques spécifiques et des transferts de compétence à l’Assemblée de Corse. Le transfert de compétences législatives sera par contre annulé par le Conseil constitutionnel, saisi par l’opposition. Le processus de Matignon sera promulgué le 22 janvier 2002.
Voir aussi : Dossier histoire de la Corse - Jospin - Histoire de la Politique



2007
13 décembre
Traité de Lisbonne
Le traité de Lisbonne est signé par les 27 pays de l’Union Européenne. Suite aux référendums français et néerlandais, la Constitution européenne a été remaniée pour former un nouveau traité moins ambitieux. Il permet de moderniser les traités de Rome et de Maastricht pour un meilleur fonctionnement de l’Union. Contrairement à la constitution, aucun pays ne prévoit de référendum pour le ratifier.
Voir aussi : Histoire de Lisbonne - Histoire du Traité de Maastricht - Histoire du Traité de Rome - Histoire de la Construction européenne


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. déc. 14, 2010 1:29 am
par saintluc
557
14 décembre
Constantinople touchée par un séisme
Constantinople est frappée par un tremblement de terre. Néanmoins l’intensité de ce dernier ne suffit pas à la détruire. En effet, les témoignages de religieux évoquent un séisme qui les a finalement épargné, élément qui reste dans la mémoire orthodoxe de la ville. Toutefois, si l’Eglise Sainte-Sophie, consacrée seulement vingt ans plus tôt, n’a pas été rasée, elle est sérieusement endommagée : son dôme s’effondrera un an plus tard.
Voir aussi : Tremblement de terre - Dossier histoire de Constantinople - Histoire des Catastrophes naturelles



1702
14 décembre
Vengeance des 47 rônin
Les 47 vassaux du daimyo Asano Naganori assaillent la résidence de Kira Yoshinaka, le maître de cérémonie du shogun, et le décapitent. Par ce geste, les rônin, "samouraïs sans maître", veulent venger la mort de leur maître, condamné à se suicider par seppuku pour avoir dégainé son sabre dans le palais, deux ans auparavant. En accomplissant leur vengeance, les 47 rônin ont respecté le code des samouraïs et sont élevés au rang de héros nationaux. Les autorités leur permettront de se suicider à leur tour selon la tradition. Terasaka Kichiemon sera le seul rônin à rester en vie pour accomplir les offrandes rituelles aux esprits des condamnés. Les 47 rônin seront enterrés au temple de Sengakuji. Leur histoire nourrira pendant plusieurs siècles la culture et les arts du Japon.
Voir aussi : Shogun - Dossier histoire des 47 rônin - Samouraï - Seppuku - Histoire de la Renaissance



1821
14 décembre
Le comte de Villèle arrive à la tête du gouvernement
Le comte Villèle, représentant des Ultras, est nommé à la tête du gouvernement. Son association avec une chambre qui lui est largement favorable et le pouvoir déclinant de Louis XVIII dû à son état de santé permettront la mise en place d’une politique particulièrement réactionnaire. Ainsi l’Etat donne son soutien à l'Église, finance ses missions et lui donne les rennes de l’enseignement tandis que la liberté de la presse disparaît. Alors que les cinq dernières années s’étaient déroulées sans troubles, les premiers soulèvements se produisent dans Paris et quelques grandes villes entre 1820 et 1822. Mais ils ne bénéficient pas d’un véritable soutien populaire.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire de la Restauration - Ultraroyalistes - Louis XVIII - Histoire de la Liberté de la presse - Histoire de la Politique



1911
14 décembre
Roald Amundsen atteint le pôle Sud
A 15 heures, le norvégien Roald Amundsen est le premier homme à atteindre le pôle sud. Parti le 19 octobre 1911 de sa base de la "Baie des Baleines" avec quatre hommes et 52 chiens, il a devancé d'un mois son concurrent, le britannique Falcon Scott, pourtant parti 4 jours plus tôt. Amundsen hissera un mat haut de 4 mètres aux couleurs du drapeau norvégien dès son arrivé au pôle.
Voir aussi : Amundsen - Histoire du Pôle Sud - Scott - Histoire des Explorations



1939
14 décembre
Première de "Autant en emporte le vent"
Le film de Victor Fleming "Gone with the Wind" est projeté pour la première fois à Atlanta. Adapté du best-seller de Margaret Mitchell paru en 1936, "Autant en emporte le vent" est une fresque monumentale sur fond de guerre de sécession avec Vivien Leigh, Clark Gable, Leslie Howard et Olivia de Havilland. Le film deviendra très vite un monument du cinéma hollywoodien et donc international.
Voir aussi : Film - Histoire du Cinéma



1963
14 décembre
Inauguration de la Maison de la Radio
Alors que les chaînes radiophoniques françaises viennent d'être réorganisées, -RTF-Inter est devenue France Inter, RTF-Promotion France Culture et RTF-Haute Fidélité France Musique- le général de Gaulle inaugure leur nouveau siège à Paris, en bord de Seine. La Maison de la Radio et sa forme arrondie font sensation. Conçue sur 25 000 m² de superficie par l'architecte Henry Bernard, elle compte 64 studios.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de la RTF - Histoire de Radio France - Histoire de la Radio



1994
14 décembre
Les Tapie en liquidation judiciaire
Le tribunal de commerce de Paris prononce la liquidation judiciaire des époux Tapie. La faillite sera confirmée en appel le 31 mars 1995. Bernard Tapie, impliqué dans diverses affaires de corruption et d'abus de biens sociaux, doit faire face à une dette de 1,3 milliard de francs. Le Crédit Lyonnais et le fisc sont ses principaux créanciers. Son yacht, le "Phocéa", ses objets d'art et son hôtel particulier à Paris seront saisis par la justice. En novembre 1995, l'ancien patron de l'OM mais aussi de La Vie Claire, Terraillon, Wonder, Look ou Adidas sera condamné à deux ans de prison dont 8 mois fermes.
Voir aussi : Faillite - Histoire de l'Economie

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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. déc. 15, 2010 12:37 am
par saintluc
1456
15 décembre
Un tremblement de terre dévaste Naples
Naples et sa région subissent un important séisme qui fait environ trente milles victimes. La science et les témoignages de l’époque ne sont pas suffisamment précis pour estimer l’intensité de la secousse et les dégâts engendrés. Toutefois, il semblerait qu’il y ait eu des conséquences sur l’économie de la région. Le travail de reconstruction qui a suivi fut en effet conséquent. Jusqu’à la fin du Moyen-Âge, les séismes n'était pas vraiment recensés et étudiés en Europe, sinon par des religieux qui les interprètent comme des signes divins. Il en résulte une déformation et souvent une exagération des faits. Mais à l’aube de la Renaissance, le regard semble un peu se modifier même s’il faudra attendre le dix-neuvième pour disposer d’outils scientifiques efficaces.
Voir aussi : Tremblement de terre - Naples - Histoire des Catastrophes naturelles



1791
15 décembre
Ratification du "Bill of Rights"
Les 10 premiers amendements à la Constitution des Etats-Unis, communément appelés la Déclaration des Droits ou "Bill of Rights", proposés par le premier Congrès en 1789, sont ratifiés. On y retrouve les notions les plus fondamentales d'un système politique fondé sur la liberté individuelle.
Voir aussi : Congrès - Ratification - Histoire de la Politique



1809
15 décembre
Napoléon divorce d'avec Joséphine
L'empereur Napoléon Ier divorce de Joséphine, épousée 13 ans plus tôt, pour raison d'État. Le 2 avril 1810, il épousera, à 40 ans, Marie-Louise, 18 ans, fille de l'empereur d'Autriche François Ier et petite-nièce de la reine Marie-Antoinnette. Napoléon Ier voit dans ce remariage une ardente nécessité: obtenir l'héritier que Joséphine, la première impératrice, ne lui a pas donné et unir sa dynastie naissante aux familles régnantes d'Europe.
Voir aussi : Napoléon - Bonaparte - Divorce - Beauharnais - Joséphine - Histoire de l'Empire



1840
15 décembre
Les cendres de Napoléon Ier aux Invalides
C'est au centre de l'église du dôme des Invalides qu'est creusée la crypte, large de 15 mètres et profonde de 6 mètres, appelée à recevoir le sarcophage contenant les restes mortels de Napoléon Ier, après que la France et l'Angleterre se soient entendues sur leur retour de l'île de Sainte-Hélène. C'est Louis XIV qui est à l'origine de l'édification de l'Hôtel des Invalides destiné à soigner et loger les soldats. Dans des chapelles annexes reposent des membres de la famille impériale et des généraux de l'empereur.
Voir aussi : Napoléon - Histoire de l'Empire



1890
15 décembre
La mort de Sitting Bull
Au cours de son arrestation par les autorités américaines et de la rixe qui s'ensuit, Sitting Bull et son fils Crow Foot sont abattus. Le chef des Sioux, surnommé "Taureau assis", est le symbole de la résistance aux Blancs qui convoitaient l'or de leurs terres. Il mena notamment la bataille de Little Bighorn (25 juin 1876), où le général Custer et le 7ème régiment de cavalerie furent massacrés.
Voir aussi : Décès - Dossier histoire des Indiens d'Amérique du Nord - Histoire des Sioux - Histoire des Guerres



1917
15 décembre
L'armistice de Brest-Litovsk
Les bolcheviks russes signent un armistice avec les Allemands et les Autrichiens à Brest-Litovsk (Biélorussie). Soucieux de consolider son pouvoir sur la Russie, Lénine veut en finir avec la Grande Guerre commencée 3 ans plus tôt. La paix sera signée le 3 mars. La Finlande, l'Ukraine et d'autres provinces de l'Empire russe en profiteront pour s'émanciper. La défaite allemande permit aux Russes d'annuler le traité en novembre 1918, mais sans recouvrer toutes les provinces concédées.
Voir aussi : Armistice - Histoire de Brest-Litovsk - Histoire de la Première Guerre mondiale



1941
15 décembre
Massacre au Mont-Valérien
Pendant l'occupation allemande, 75 otages juifs et communistes sont fusillés au mont Valérien, un ancien fort à l'ouest de Paris, dominant le Bois de Boulogne. Parmi les victimes figure Gabriel Péri, 39 ans, ancien journaliste au quotidien du parti communiste, L'Humanité. Les Allemands fusilleront au Mont Valérien, entre 1940 et 1944, un millier d’otages et prisonniers. Ce lieu, consacré par le général de Gaulle, est devenu le martyrologue de la résistance française au nazisme.
Voir aussi : Exécution - Histoire de Mont-Valérien - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1964
15 décembre
Le drapeau à la feuille d'érable pour le Canada
Le Premier ministre libéral du Canada, Leaster B. Pearson, propose un drapeau unifolié à la feuille d'érable pour remplacer la Red Ensign de la marine britannique assortie des armoiries du Canada. Le nouveau drapeau national offre l'avantage pour la minorité francophone du pays de ne plus rappeler l'occupation britannique. Il sera adopté par la Chambre des Communes d'Ottawa le 15 février 1965.
Voir aussi : Drapeau - Histoire de l'Etat



1976
15 décembre
Le peuple espagnol approuve la réforme politique
Le peuple espagnol approuve en masse la loi pour la réforme politique, avec un score 94,2 %. Cette loi constitutionnelle proposée par le gouvernement Suárez doit permettre de réformer l’Etat franquiste pour aboutir à un régime démocratique.
Voir aussi : Référendum - Suárez - Histoire des Elections



1987
15 décembre
Premier forage pour le tunnel sous la Manche
Le creusement du tunnel sous la Manche débute en Angleterre, avec le forage de Shakespeare Cliff. En France, ils débuteront au mois de février suivant. Amorcés en automne, ces travaux prendront en fait du retard rapidement.
Voir aussi : Dossier histoire du Tunnel sous la Manche - Tunnel - Histoire des Grands travaux



2007
15 décembre
Accord de Bali
La conférence internationale de Bali s’achève sur un accord minimum qui permettra de commencer des négociations internationales durant les deux années à venir. Toutefois, pour parvenir à un accord, la commission a dû abandonner les objectifs chiffrés auxquels s’opposaient le Japon, le Canada et les Etats-Unis. Ces derniers ont d’ailleurs fait barrage jusqu’au dernier jour avant de se rallier au consensus. Quant au rapport du GIEC, il est finalement rejeté en annexe. Les parties se donnent alors jusqu’à 2009 pour trouver un accord pour lutter contre le réchauffement climatique.
Voir aussi : Accord - Conférence - GIEC - Réchauffement - Histoire de l'Environnement


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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. déc. 15, 2010 12:48 am
par saintluc
Sitting Bull, né vers 1831 dans le Dakota du Sud et mort le 15 décembre 1890 dans la réserve indienne de Standing Rock, est un chef de tribu et médecin des Lakotas Hunkpapas (Sioux). Il est un des principaux amérindiens résistants face à l'armée américaine, notable pour son rôle dans les guerres indiennes et plus particulièrement la bataille de Little Big Horn du 25 juin 1876 où il affronte George Armstrong Custer.
Sitting Bull est son nom en anglais traduit de son nom en lakota Tĥatĥanka Iyotĥanka ou Tatanka Yotanka qui signifie « bison mâle qui se roule dans la poussière ». En français, il peut se traduire par « Taureau Assis » ou « Taureau au repos ». Sitting Bull était cependant initialement nommé Ȟoká-Psíče (« Jumping Badger », blaireau bondissant), qui était un nom temporaire, et reçut le nom de son père, Sitting Bull, quand il était adolescent.

Le surnom d'Húŋkešni (« lent ») lui est parfois donné à cause de son habitude à prendre son temps avant de répondre à une question
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Sitting Bull est né dans la région de Grand River dans le Dakota du Sud vers 1831. Il excelle en course à pied et en équitation, et est très précis avec un arc et des flèches.

Il tue son premier bison à l'âge de dix ans et marque son premier coup au combat à quatorze ans lors d'une bataille contre les Crows. Il dépasse l'un des guerriers lors de sa retraite et fait tomber le Crow de son cheval. Pour cela, Sitting Bull obtient une plumes blanche d'aigle, symbole d'un premier coup, et reçoit également le nom de son père. Son père a ensuite changé son propre nom en Jumping Bull (« Taureau bondissant »). C'est aussi lors de cette cérémonie du passage vers l'âge adulte que Sitting Bull a reçu un bouclier personnalisé de son père, qui était richement décorée d'une scène représentant l'un des rêves de son père.
L'histoire familiale de Sitting Bull est peu sûre, mais son premier mariage a eu probablement lieu en 1851 avec une femme nommée Pretty Door ou Light Hair (« Cheveux clairs »). En 1857, il a un fils qui meurt de maladie rapidement, et sa femme meurt pendant l'accouchement de celui-ci.

Au moment de la mort de son fils biologique, il adopte son neveu One Bull. Toujours en 1857, Sitting Bull a adopté un jeune Assiniboine comme son frère, et il s'est appelé Jumping Bull en hommage au père de Sitting Bul
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Après ses vingt ans, Sitting Bull est devenu un holy man sioux, ou wičháša wakȟáŋ. Ses responsabilités de holy man incluaient la compréhension des rituels religieux complexes et des croyances des Sioux, mais aussi l'apprentissage des phénomènes naturels qui étaient liés aux croyances sioux. Sitting Bull a eu une « intense spiritualité qui régnait dans tout son être [lorsqu'il devint] adulte et qui a alimenté une constante recherche de compréhension de l'univers et de la manière dont, personnellement, il pourrait apporter ses pouvoirs infinis au profit de son peuple ». Sitting Bull connaissait aussi les techniques de guérison et les plantes médicinales, sans toutefois être un medicine man.

En raison de son statut de holy man, Sitting Bull a été membre de la « Société des Bisons », regroupant ceux qui ont rêvé de bison, et également membre de la « Heyoka », regroupant ceux qui ont rêvé d'oiseaux-tonnerre
Il prend une part active aux guerres des plaines des années 1860 . Y compris un raid contre Fort Bufford en 1866.

Il accepte le déplacement de son peuple le 2 juillet 1868 prévu au traité de Fort Rice. Ce traité fut signé après la visite chez les Sioux (le 20 juin 1868) par le père Pierre-Jean De Smet (père jésuite belge qui évangélisa des milliers d'Indiens). Après la rupture du traité provoqué par les États-Unis, il dirige le soulèvement sioux. Il est rejoint par des tribus cheyennes et, ensemble (1500 guerriers et 4500 civils), ils anéantissent sous sa direction les 263 hommes du général Custer à la bataille de Little Big Horn le 25 juin 1876. Sitting Bull ne participe pas lui-même à la bataille car il est homme-médecine, mais confie le commandement à ses chefs de guerre Crazy Horse, Gall et autres.

Poursuivi par l’armée américaine, il est forcé de s’enfuir au Canada (à Lebret, dans la province de la Saskatchewan, plus précisément à la Montagne des Bois). Le détachement de la Police montée du Nord-ouest, de Fort Walsh les protège, lui et ses hommes, des troupes américaines. Le super-intendant James Morrow Walsh se bâtit une réputation de justice et de gardien de la paix auprès de Sitting Bull et des Lakota. Il les aide à échapper à la vengeance des troupes américaines et à survivre à la disparition des bisons.

Sitting Bull se lia d'amitié avec le négociant Jean-Louis Légaré, qui aida son peuple à se nourrir et se loger durant tout leur séjour. C'est aussi lui qui a convaincu Sitting Bull de retourner aux États-Unis lors des négociations entre le gouvernement du Canada, les chefs Sioux et les troupes américaines[
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En tournée avec Buffalo Bill en 1885

En 1880, il refuse de se rendre à une délégation américaine venue l'y rencontrer. Sitting Bull et son peuple se rendent en 1881 à Fort Randall (Dakota du sud). Après deux années d'emprisonnement, il est conduit à la réserve de Great River.
Il participe au Wild West Show de Buffalo Bill en 1885 aux États-Unis et au Canada, il ne sera pas autorisé à se rendre en Europe, puis il passe les dernières années de sa vie dans la réserve de Great River au Dakota.

Le 15 décembre 1890, son fils Pied de Corbeau et lui meurent assassinés par des membres de la police indienne sous prétexte de résistance alors qu’ils venaient l’arrêter pour sa participation présumée à un mouvement de protestation. Sitting Bull fut accusé par le général Miles d'être à l'origine de la "Ghost dance" (Danse des esprits) qui depuis l'automne regroupait de plus en plus d'Indiens. Sitting Bull fut tué par "Bull Head", lui-même tué par "Catch the bear". Hormis Sitting Bull et son fils, sept partisans et cinq policiers perdirent la vie ce jour-là.

Selon la légende sioux, une alouette lui avait annoncé sa mort en chantant : "Les Sioux te tueront".

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Publié : jeu. déc. 16, 2010 12:52 am
par saintluc
714
16 décembre
Mort de Pépin le Jeune
Pépin de Herstal ou Pépin le Jeune, souverain des royaumes francs de Neustrie et d'Austrasie, meurt en désignant pour unique successeur son fils illégitime de 26 ans, Charles Martel. Son épouse Plectrude ne l'entend pas ainsi et donne à son petit-fils Theudoald la souveraineté sur les deux palais. Charles Martel devra se battre contre les ambitions de Plectrude et les soulèvements de la noblesse neustrienne avant de pouvoir régner en maître sur le royaume franc.
Voir aussi : Décès - Sacre - Charles Martel - Histoire des Mérovingiens



1600
16 décembre
Henri IV épouse Marie de Médicis
Henri IV épouse en seconde noce Marie de Médicis, fille du grand-duc de Toscane et de l'archiduchesse d'Autriche. Cette dernière apporte au royaume une dote de 600 000 écus et assure à la France un rapprochement avec l'Italie. Elle donnera un héritier au trône de France le 27 septembre 1601 en la personne du futur Louis XIII.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Henri IV - Marie de Médicis - Histoire des Bourbons



1653
16 décembre
Cromwell devient lord-protecteur
Par l’"Instrument of Government", première constitution écrite de l’Angleterre, Oliver Cromwell accepte de prendre le pouvoir du Commonwealth, une république que les civils ne parviennent pas à gouverner. En effet, ses nombreuses victoires militaires et le rôle influent qu’il a joué tout au long de la révolution anglaise font de lui l’homme de la situation, le seul capable de reprendre les choses en main. Il obtient donc le titre de lord-protecteur du Commonwealth. Désormais, Cromwell détient un pouvoir quasi-absolu et la République mise en place depuis la mort de Charles Ier, en 1649, se transforme peu à peu en dictature militaire.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire du Commonwealth d'Angleterre - Cromwell - Histoire de la Politique



1773
16 décembre
Boston Tea Party : les colonies américaines secouent le joug britannique
Protestant contre l'Angleterre qui maintient une taxe sur les importations de thé dans ses colonies, des colons américains déguisés en indiens jettent dans le port de Boston près de 350 caisses de thé embarquées sur trois navires de la compagnie des Indes. Le roi George III décidera en représailles de fermer le port de Boston en attendant que toute la marchandise soit entièrement remboursée. Cette rébellion américaine est un des premiers signes du malaise entre la couronne britannique et ses 13 colonies américaines. Elle amorcera le processus d'indépendance en l'Amérique du Nord.
Voir aussi : Indépendance - George III - Histoire de Boston - Histoire de la Décolonisation



1773
16 décembre
La "partie de thé de Boston"
En mai 1773, le gouvernement britannique a promulgué une loi exemptant la Compagnie des Indes orientales des taxes liées à la vente du thé. Il espère pouvoir la sauver de la faillite en lui permettant d’obtenir le monopole de ce produit au sein des colonies de Grande-Bretagne. Mais face à l’injustice et à la ruine des marchés parallèles, un groupe de colons se révolte. Déguisés en indiens, ils envahissent un navire de la Compagnie et vident sa cargaison de thé à la mer. Dès lors, le conflit entre le Parlement et ses Treize colonies s’amplifie, notamment avec le vote des lois de coercition : des renforts britanniques sont appelés dans le Massachusetts, le port de Boston est fermé afin de ruiner la ville et les privilèges du Massachusetts sont supprimés. De leur côté, les colons, et notamment le groupe des "Fils de la liberté" (Sons of Liberty) se préparent à prendre les armes.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Histoire de la Colonisation



1838
16 décembre
Les Boers battent les Zoulous
L'empereur zoulou Dingane est battu lors de la bataille de Bloedriver -ou Blood River- par plusieurs milliers de boers. Installés en Afrique du Sud depuis le 17ème siècle, les Boers (descendants des colons protestants hollandais, français et allemands) sont partis dès 1834 à la conquête du territoire sud-africain depuis la colonie du Cap. La colonisation du Nord de l'Afrique du Sud, appellée "le grand trek", durera jusqu'en 1855. Elle est considérée par les boers comme la naissance de la nation afrikaner.
Voir aussi : Histoire des Zoulous - Histoire de la Colonisation



1863
16 décembre
Naissance des brasseries Heineken
Heineken rachète une brasserie à Amsterdam et est en passe de créer une des bières les plus vendues au monde. La bière hollandaise, qui sera importée aux Etats-Unis dès la fin de la prohibition et parmi les plus bues en Europe, sera la base d’un véritable empire qui inclut notamment Amstel.
Voir aussi : Histoire d'Amsterdam - Bière - Histoire de l'Alimentation



1916
16 décembre
Assassinat de Raspoutine
Invité à dîner au palais de la Moika par le prince Ioussoupov et le neveu du tsar, Grigrori Novykh, dit Raspoutine, est assassiné dans la nuit. Le cyanure placé dans son vin par les convives n'a pourtant aucun effet sur lui. Excédés, ses meurtriers lui tirent plusieurs coups de revolver dans la poitrine. Son corps est jeté dans la Neva glacée, mais l'autopsie révèlera que Raspoutine est mort par noyade et non à cause des balles et des coups qui lui ont été assénés. Les meurtriers, des jeunes nobles russes, voulaient mettre fin à l'influence néfaste du mage sur la cour et en particulier sur la tsarine Alexandra. Sa mort mystérieuse participera à faire entrer dans la légende le plus célèbre moine guérisseur de la cour de Russie.
Voir aussi : Assassinat - Histoire des Assassinats



1944
16 décembre
Contre-offensive allemande dans les Ardennes
Les Allemands, sous le commandement du maréchal Von Rundstedt, lancent une ultime et puissante contre-offensive contre les Américains dans les Ardennes. Ce dernier assaut, immortalisé par la bataille de Bastogne, est un combat vigoureux qui se traduit par une avancée nazi jusqu’au 23 décembre. Mais dès le 26, les troupes allemandes sont contraintes de battre en retraite et stopperont l’opération en janvier. Elles ont perdu des dizaines de milliers d’hommes parmi ses meilleures unités et Von Rundstedt lui-même sera fait prisonnier par les Anglais.
Voir aussi : Bataille - Histoire des Ardennes - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1944
16 décembre
Disparition de Glenn Miller
Le tromboniste et chef d'orchestre de jazz disparaît en vol entre la Grande-Bretagne et la France. Engagé dans l'armée de l'air américaine à la tête d'un orchestre militaire en 1942, il était parti pour l'Europe en 1944. Dans l'après-midi du 15, Miller avait quitté l'Angleterre par un épais brouillard à bord d'un petit appareil. Glenn Miller avait révolutionné le jazz en lui apportant un nouveau son, le swing. Il restera immortel grâce à deux de ses plus grands succès : "In the Mood" et "Moonlight Serenade".
Voir aussi : Décès - Histoire du Jazz



1946
16 décembre
Inauguration de la maison de couture Christian Dior
Grâce aux capitaux de l'industriel français Marcel Boussac, "le roi du tissu", le styliste Christian Dior inaugure sa maison de couture, avenue Montaigne à Paris. Dès le printemps suivant, Dior lance sa première collection. Son "new look" lui assure un succès international. A la mort de son créateur, le 24 octobre 1957, la direction artistique de la maison reviendra au disciple de Christian Dior, Yves Saint-Laurent.
Voir aussi : Histoire de Paris - Couture - Dior - Histoire de l'Art



1977
16 décembre
La Journée internationale de la femme est officielle
Les Nations Unies reconnaissent la Journée internationale de la femme, à la date du "8 mars". Toutefois, cette journée avait déjà été mise en place dans les années précédentes. Dès 1910, une conférence internationale des femmes socialistes se déroulait à Copenhague et avait lancé l’idée. En 1917, le 8 mars, une grande manifestation de femmes ouvrières se déroulait à Saint-Pétersbourg pour l’amélioration des conditions de travail. Durant le début du XXe siècle, une succession d’autres manifestations féminines s’organisaient partout dans le monde, souvent à la date du 8 mars. En 1921, Lénine décréta lui-même la Journée internationale de la femme à cette même date. En France, la Journée sera officialisée en 1982.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire du féminisme - Lénine - Histoire de Saint-Petersbourg - Histoire des Femmes



1988
16 décembre
Dusttin Hoffman joue un autiste
Sortie de Rain Man de Barry Levinson. Dans le rôle d'un autiste, Dustin Hoffman sidère la planète entière et obtient son second Oscar. Selon le classement du magazine Première, il s'agit de la 88ème meilleure performance de tous les temps. Mais Dustin Hoffman a fait mieux : son rôle dans Macadam cowboy est classé 7ème ! L'acteur travaillera trois autres fois avec Barry Levinson (Sleepers, Sphère et Des Hommes d'influence).
Voir aussi : Hoffman - Histoire du Cinéma



2004
16 décembre
Ouverture à la circulation du Viaduc de Millau
Après quatre ans de travaux, le viaduc de Millau est ouvert à la circulation. Il est alors, avec un pilier culminant à 343 mètres et une chaussée à 270 mètres, le plus haut pont du Monde. Traversant la vallée du Tarn en suivant une courbe de près de 2 500 mètres, il complète le réseau autoroutier qui jusqu’alors faisait défaut, engendrant d’importants bouchons à Millau.
Voir aussi : Pont - Histoire des Grands travaux


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml