Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Publié : dim. avr. 29, 2012 12:24 am
AFP: 28/04/2012 à 22:18
Des accusations d'une aide libyenne à Sarkozy en 2007 resurgissent avant le 2e tour
A une semaine du second tour de l'élection présidentielle, le site Mediapart a publié samedi un document attribué à un ex-dignitaire libyen affirmant que Tripoli avait accepté de financer pour "50 millions d'euros" la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
Ce document en arabe, signé par Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignements extérieurs de la Libye, aujourd'hui en exil, fait état d'un "accord de principe" pour "appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles, M. Nicolas Sarkozy, pour un montant d'une valeur de cinquante millions d'euros". La note ne précise pas si un tel financement a effectivement eu lieu.
Le 12 mars, M. Sarkozy avait qualifié de "grotesque" un éventuel financement de sa campagne de 2007 par Mouammar Kadhafi.
Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole du candidat-président, a dénoncé "une diversion grossière", imputée à "l'équipe de François Hollande" après l'irruption de DSK dans la campagne. Elle a relevé que les comptes de la campagne de 2007, plafonnés à 22 millions d'euros, avaient été validés par le Conseil constitutionnel, sans "aucune contestation".
Dans le camp adverse, Bernard Cazeneuve, un des porte-parole de François Hollande, a demandé à M. Sarkozy de "s'expliquer devant les Français" face "à des éléments aussi graves". Un autre membre de l'équipe Hollande, Delphine Batho, a jugé que "l'ouverture d'une information judiciaire et la désignation d'un juge indépendant s'impos(ai)ent".
Mediapart dit avoir obtenu cette note "ces tout derniers jours" de la part "d'anciens hauts responsables" libyens "aujourd'hui dans la clandestinité".
Homme de confiance du colonel Kadhafi, Moussa Koussa, devenu ministre des Affaires étrangères, a fait défection au régime de Tripoli avant de se rendre à Londres, puis au Qatar.
Dans la note, traduite par Mediapart, il précise que cet accord est consécutif à une "réunion tenue le 6/10/2006", à laquelle ont participé côté libyen "le directeur des services de renseignements libyens (Abdallah Senoussi, ex-chef du renseignement militaire actuellement détenu en Mauritanie, ndlr) et le président du Fonds Libyen des investissements africains (Bachir Saleh, ndlr), et du côté français M. Brice Hortefeux et M. Ziad Takieddine".
Takieddine "content"
L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, qui a dit à l'AFP reconnaître la signature de M. Koussa sur le document, a affirmé dans un communiqué qu'il n'avait "pas assisté à cette réunion", mais qu'"elle a pu avoir lieu". Il s'est dit "content" de la publication de cette note, révélant, selon lui, "une très grande affaire".
Takieddine a été mis en examen à trois reprises dans le volet financier du dossier Karachi sur un éventuel financement illicite de la campagne d'Edouard Balladur en 1995.
Interrogé vendredi par Mediapart, l'ex-ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a déclaré n'avoir "jamais rencontré Moussa Koussa et Bachir Saleh", destinataire de la note le 10 décembre 2006, selon Mediapart.
Le Canard Enchaîné avait affirmé début avril que Bachir Saleh, recherché par Interpol, a obtenu un titre de séjour en France "au nom du regroupement familial".
Le 12 mars, M. Sarkozy avait nié tout financement de sa campagne de 2007 par la Libye. "S'il l'avait financée (la campagne), je n'aurais pas été très reconnaissant", avait-il ironisé, en allusion à l'intervention armée de la France dans le cadre d'une opération de l'Otan qui a fait chuter le régime de Kadhafi en 2011.
Mediapart avait publié ce jour-là une autre note laissant penser que Tripoli aurait financé pour 50 millions d'euros la campagne de 2007 de M. Sarkozy.
Cette note indiquait que la question d'un financement de la campagne de 2007 avait fait l'objet d'"entretiens préalables entre ZT et Saïf al Islam", en référence, selon Mediapart, à Ziad Takieddine et au fils de Mouammar Kadhafi.
Elle faisait référence à une visite en Libye de "NS+BH 06.10.2005", ce qui correspondrait, selon le site, à une visite en Libye en octobre 2005 de M. Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, et de M. Hortefeux, son lieutenant, pour régler les modalités de financement de la campagne de M. Sarkozy ("MODALITES FIN CAMPAGNE NS REGLEES").
En mars 2011, Saïf al Islam avait affirmé à Euronews que la Libye avait financé la campagne de M. Sarkozy pour la présidentielle de 2007.
Des accusations d'une aide libyenne à Sarkozy en 2007 resurgissent avant le 2e tour
A une semaine du second tour de l'élection présidentielle, le site Mediapart a publié samedi un document attribué à un ex-dignitaire libyen affirmant que Tripoli avait accepté de financer pour "50 millions d'euros" la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
Ce document en arabe, signé par Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignements extérieurs de la Libye, aujourd'hui en exil, fait état d'un "accord de principe" pour "appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles, M. Nicolas Sarkozy, pour un montant d'une valeur de cinquante millions d'euros". La note ne précise pas si un tel financement a effectivement eu lieu.
Le 12 mars, M. Sarkozy avait qualifié de "grotesque" un éventuel financement de sa campagne de 2007 par Mouammar Kadhafi.
Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole du candidat-président, a dénoncé "une diversion grossière", imputée à "l'équipe de François Hollande" après l'irruption de DSK dans la campagne. Elle a relevé que les comptes de la campagne de 2007, plafonnés à 22 millions d'euros, avaient été validés par le Conseil constitutionnel, sans "aucune contestation".
Dans le camp adverse, Bernard Cazeneuve, un des porte-parole de François Hollande, a demandé à M. Sarkozy de "s'expliquer devant les Français" face "à des éléments aussi graves". Un autre membre de l'équipe Hollande, Delphine Batho, a jugé que "l'ouverture d'une information judiciaire et la désignation d'un juge indépendant s'impos(ai)ent".
Mediapart dit avoir obtenu cette note "ces tout derniers jours" de la part "d'anciens hauts responsables" libyens "aujourd'hui dans la clandestinité".
Homme de confiance du colonel Kadhafi, Moussa Koussa, devenu ministre des Affaires étrangères, a fait défection au régime de Tripoli avant de se rendre à Londres, puis au Qatar.
Dans la note, traduite par Mediapart, il précise que cet accord est consécutif à une "réunion tenue le 6/10/2006", à laquelle ont participé côté libyen "le directeur des services de renseignements libyens (Abdallah Senoussi, ex-chef du renseignement militaire actuellement détenu en Mauritanie, ndlr) et le président du Fonds Libyen des investissements africains (Bachir Saleh, ndlr), et du côté français M. Brice Hortefeux et M. Ziad Takieddine".
Takieddine "content"
L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, qui a dit à l'AFP reconnaître la signature de M. Koussa sur le document, a affirmé dans un communiqué qu'il n'avait "pas assisté à cette réunion", mais qu'"elle a pu avoir lieu". Il s'est dit "content" de la publication de cette note, révélant, selon lui, "une très grande affaire".
Takieddine a été mis en examen à trois reprises dans le volet financier du dossier Karachi sur un éventuel financement illicite de la campagne d'Edouard Balladur en 1995.
Interrogé vendredi par Mediapart, l'ex-ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a déclaré n'avoir "jamais rencontré Moussa Koussa et Bachir Saleh", destinataire de la note le 10 décembre 2006, selon Mediapart.
Le Canard Enchaîné avait affirmé début avril que Bachir Saleh, recherché par Interpol, a obtenu un titre de séjour en France "au nom du regroupement familial".
Le 12 mars, M. Sarkozy avait nié tout financement de sa campagne de 2007 par la Libye. "S'il l'avait financée (la campagne), je n'aurais pas été très reconnaissant", avait-il ironisé, en allusion à l'intervention armée de la France dans le cadre d'une opération de l'Otan qui a fait chuter le régime de Kadhafi en 2011.
Mediapart avait publié ce jour-là une autre note laissant penser que Tripoli aurait financé pour 50 millions d'euros la campagne de 2007 de M. Sarkozy.
Cette note indiquait que la question d'un financement de la campagne de 2007 avait fait l'objet d'"entretiens préalables entre ZT et Saïf al Islam", en référence, selon Mediapart, à Ziad Takieddine et au fils de Mouammar Kadhafi.
Elle faisait référence à une visite en Libye de "NS+BH 06.10.2005", ce qui correspondrait, selon le site, à une visite en Libye en octobre 2005 de M. Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, et de M. Hortefeux, son lieutenant, pour régler les modalités de financement de la campagne de M. Sarkozy ("MODALITES FIN CAMPAGNE NS REGLEES").
En mars 2011, Saïf al Islam avait affirmé à Euronews que la Libye avait financé la campagne de M. Sarkozy pour la présidentielle de 2007.