Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Publié : lun. avr. 16, 2012 12:47 am
AFP: 14/04/2012 à 17:04
Indonésie: le système d'alerte au tsunami victime de vols
Des voleurs ont dérobé des équipements cruciaux pour le bon fonctionnement du système d'alerte au tsunami en Indonésie, mis en place après le raz-de-marée de 2004 qui avait fait plus de 220.000 morts dans la région.
"Nous avons des problème avec le vol et le vandalisme depuis pas mal de temps", a indiqué à l'AFP Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l'Agence nationale des catastrophes naturelles, organisme public.
A l'issue du puissant tsunami qui avait dévasté le littoral de l'océan Indien le 26 décembre 2004, un système d'alerte avait été mis en place avec l'aide de la communauté internationale sur l'ensemble de la région.
En Indonésie, il a coûté 100 millions d'euros et a été inauguré en novembre 2008. Il a "bien fonctionné", avait assuré mercredi le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono, peu après le séisme de magnitude 8,6 survenu au large de la même île. La secousse n'a fait que dix morts, la plupart de crises cardiaques, selon un bilan officiel.
Photographe : Romeo Gacad, AFP :
Le siège Agence de météorologie et de géophysique indonésienne, chargée de surveiller l'activité sismique, le 12 avril 2012 à Jakarta
Une alerte au tsunami a été émise mercredi après le tremblement de terre, mais elle a été vite levée en l'absence de vagues significatives. Pourtant, des bouées et gauges ont été installées à 80 endroits au large de l'île indonésienne de Sumatra, la plus vulnérable, ce qui aurait dû permettre d'évaluer plus précisément la probabilité d'un raz-de-marée, ainsi que son ampleur.
"Mais, étant donné que de nombreuses bouées sont détruites, nous ne pouvons pas donner d'indications sur la probabilité" d'un tsunami, a expliqué Sutopo Purwo Nugroho.
Seules trois des 25 bouées mises en place dans les eaux indonésiennes fonctionnent, a-t-il regretté.
De plus, certaines sirènes, qui doivent être déclenchées en cas d'alerte au tsunami, n'ont pas retenti, a-t-il ajouté, mais il s'agit cette fois-ci d'une erreur humaine.
"Seules trois des six sirènes à Aceh (province la plus proche de l'épicentre, ndlr) ont été actionnées : un employé a été pris de panique et a quitté son poste sans les mettre en route", a-t-il indiqué.
Indonésie: le système d'alerte au tsunami victime de vols
Des voleurs ont dérobé des équipements cruciaux pour le bon fonctionnement du système d'alerte au tsunami en Indonésie, mis en place après le raz-de-marée de 2004 qui avait fait plus de 220.000 morts dans la région.
"Nous avons des problème avec le vol et le vandalisme depuis pas mal de temps", a indiqué à l'AFP Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l'Agence nationale des catastrophes naturelles, organisme public.
A l'issue du puissant tsunami qui avait dévasté le littoral de l'océan Indien le 26 décembre 2004, un système d'alerte avait été mis en place avec l'aide de la communauté internationale sur l'ensemble de la région.
En Indonésie, il a coûté 100 millions d'euros et a été inauguré en novembre 2008. Il a "bien fonctionné", avait assuré mercredi le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono, peu après le séisme de magnitude 8,6 survenu au large de la même île. La secousse n'a fait que dix morts, la plupart de crises cardiaques, selon un bilan officiel.
Photographe : Romeo Gacad, AFP :
Le siège Agence de météorologie et de géophysique indonésienne, chargée de surveiller l'activité sismique, le 12 avril 2012 à Jakarta
Une alerte au tsunami a été émise mercredi après le tremblement de terre, mais elle a été vite levée en l'absence de vagues significatives. Pourtant, des bouées et gauges ont été installées à 80 endroits au large de l'île indonésienne de Sumatra, la plus vulnérable, ce qui aurait dû permettre d'évaluer plus précisément la probabilité d'un raz-de-marée, ainsi que son ampleur.
"Mais, étant donné que de nombreuses bouées sont détruites, nous ne pouvons pas donner d'indications sur la probabilité" d'un tsunami, a expliqué Sutopo Purwo Nugroho.
Seules trois des 25 bouées mises en place dans les eaux indonésiennes fonctionnent, a-t-il regretté.
De plus, certaines sirènes, qui doivent être déclenchées en cas d'alerte au tsunami, n'ont pas retenti, a-t-il ajouté, mais il s'agit cette fois-ci d'une erreur humaine.
"Seules trois des six sirènes à Aceh (province la plus proche de l'épicentre, ndlr) ont été actionnées : un employé a été pris de panique et a quitté son poste sans les mettre en route", a-t-il indiqué.