HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS (leu
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Hammie Nixon, né le 22 janvier 1908, décédé le 7 août 1984, était un harmoniciste de Blues américain.
Né Hammie Nickerson à Brownsville, Tennessee, Hammie Nixon débute sa carrière d'harmoniciste dans les années 1920 dans des jugbands. Au sein de ces formations, il lui arrivait également de jouer du kazoo, de la guitare et du jug. Il joua ensuite pendant un demi siècle aux côtés du guitariste Sleepy John Estes, leur premier enregistrement datant de 1929, chez le label Victor Records. Il enregistra également avec Little Buddy Doyle, Lee Green, Clayton T. Driver, Charlie Pickett et Son Bonds.
Dans les années 1920, Nixon fut un pionnier dans l'utilisation de l'harmonica comme instrument rythmique plutôt que soliste.
Après la mort d'Estes en 1979, il joua avec le Beale Street Jug Band (également connu sous le nom de Memphis Beale Street Jug Band). Son dernier enregistrement, "Tappin' That Thing" (Hmg Records) fut effectué juste avant sa mort en 1984 à Jackson, Tennessee.
Né Hammie Nickerson à Brownsville, Tennessee, Hammie Nixon débute sa carrière d'harmoniciste dans les années 1920 dans des jugbands. Au sein de ces formations, il lui arrivait également de jouer du kazoo, de la guitare et du jug. Il joua ensuite pendant un demi siècle aux côtés du guitariste Sleepy John Estes, leur premier enregistrement datant de 1929, chez le label Victor Records. Il enregistra également avec Little Buddy Doyle, Lee Green, Clayton T. Driver, Charlie Pickett et Son Bonds.
Dans les années 1920, Nixon fut un pionnier dans l'utilisation de l'harmonica comme instrument rythmique plutôt que soliste.
Après la mort d'Estes en 1979, il joua avec le Beale Street Jug Band (également connu sous le nom de Memphis Beale Street Jug Band). Son dernier enregistrement, "Tappin' That Thing" (Hmg Records) fut effectué juste avant sa mort en 1984 à Jackson, Tennessee.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Robert Lee McCollum (né le 30 novembre 1909 à Helena dans l'Arkansas et décédé le 5 novembre 1967 dans sa ville natale), qui a joué sous le nom de Robert Lee McCoy et Robert Nighthawk, est chanteur, guitariste et harmoniciste de blues américain.
Il nait à Helena (Arkansas). Il quitte la ferme d'Helena pour voyager à travers le Mississippi. Il se fixe à Saint Louis au milieu des années 1930 et prend le nom de sa mère, pour se faire appeler Robert Lee McCoy. Il fréquente les bluesmen locaux, comme Big Joe Williams, Henry Townsend et John Lee "Sonny Boy" Williamson. Il se retrouvent par deux fois en 1937 dans un studio d'Aurora (Illinois), où il gravera ses premiers disques personnels chez Victor (ainsi que Sonny Boy) dont "Prowling Night-Hawk" le 5 mai, qui lui donnera son second pseudonyme.
Ces sessions démarre la carrière de ses partenaires, mais lui continue sa vie errante et accompagne de nombreux bluesmen pour Victor/Bluebird et Decca. Il enregistrera aussi des disques personnels sous différents pseudonyme. On l'entend également sur différentes radios locales. Un beau jour, le guitariste Robert McCoy disparaît...
Quelques années plus tard apparaît un étonnant guitariste slide, Robert Nighthawk. Il commence à enregistrer pour Aristocrat et Chess Records entre 1948 et 1950. Sa voix s'est encore assombrie, et il a un jeu de slide coulé et envoûtant, entre Tampa Red et Muddy Waters. Néanmoins les frères Chess préfèrent pousser la carrière de Muddy Waters, qui a une présence scénique supérieure.
Robert se produira aléatoirement dans la banlieue de Chicago. On le retrouve quelques années plus tard en 1963 à faire la manche dans le quartier de Maxwell Street de Chicago. On l'enregistrera en live; il participe à quelques séances d'enregistrement. On le retrouve dans la fameuse émission King Biscuit Time à la radio d'Helena..
Il meurt d'un arrêt cardiaque, chez lui à Helena en 1967.
Il nait à Helena (Arkansas). Il quitte la ferme d'Helena pour voyager à travers le Mississippi. Il se fixe à Saint Louis au milieu des années 1930 et prend le nom de sa mère, pour se faire appeler Robert Lee McCoy. Il fréquente les bluesmen locaux, comme Big Joe Williams, Henry Townsend et John Lee "Sonny Boy" Williamson. Il se retrouvent par deux fois en 1937 dans un studio d'Aurora (Illinois), où il gravera ses premiers disques personnels chez Victor (ainsi que Sonny Boy) dont "Prowling Night-Hawk" le 5 mai, qui lui donnera son second pseudonyme.
Ces sessions démarre la carrière de ses partenaires, mais lui continue sa vie errante et accompagne de nombreux bluesmen pour Victor/Bluebird et Decca. Il enregistrera aussi des disques personnels sous différents pseudonyme. On l'entend également sur différentes radios locales. Un beau jour, le guitariste Robert McCoy disparaît...
Quelques années plus tard apparaît un étonnant guitariste slide, Robert Nighthawk. Il commence à enregistrer pour Aristocrat et Chess Records entre 1948 et 1950. Sa voix s'est encore assombrie, et il a un jeu de slide coulé et envoûtant, entre Tampa Red et Muddy Waters. Néanmoins les frères Chess préfèrent pousser la carrière de Muddy Waters, qui a une présence scénique supérieure.
Robert se produira aléatoirement dans la banlieue de Chicago. On le retrouve quelques années plus tard en 1963 à faire la manche dans le quartier de Maxwell Street de Chicago. On l'enregistrera en live; il participe à quelques séances d'enregistrement. On le retrouve dans la fameuse émission King Biscuit Time à la radio d'Helena..
Il meurt d'un arrêt cardiaque, chez lui à Helena en 1967.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
James « Yank » Rachell, dit Yank Rachell, était un chanteur, mandoliniste, guitariste et harmoniciste de blues américain, né à Brownsville, Tennessee, le 16 mars 1910, décédé à Indianapolis, Indiana, le 9 avril 1997.
Il fut accompagnateur de Sleepy John Estes en tant que guitariste. Il a entre autres accompagné Big Joe Williams et Sonny Boy Williamson I.
Discographie:
http://www.wirz.de/music/rachefrm.htm
Il fut accompagnateur de Sleepy John Estes en tant que guitariste. Il a entre autres accompagné Big Joe Williams et Sonny Boy Williamson I.
Discographie:
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Barkin' Bill Smith est un chanteur de blues américain, né en 1928 dans l'État du Mississippi et mort en 2000.
Né au Mississippi, Barkin' Bill Smith a vécu à Détroit et à Saint-Louis avant de s'installer à Chicago. Il a chanté en solo mais également dans des groupes de blues électrique comme Dave Specter & the Bluebirds.
Né au Mississippi, Barkin' Bill Smith a vécu à Détroit et à Saint-Louis avant de s'installer à Chicago. Il a chanté en solo mais également dans des groupes de blues électrique comme Dave Specter & the Bluebirds.
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Eddie Shaw (né le 20 Mars 1937, Stringtown, Mississippi, États-Unis) est un Afro-Américain du Chicago blues, un saxophoniste majeur.
Dans ses années d'adolescence, Shaw a joué du saxophone avec des musiciens de blues locaux tels que Little Milton et Willie amour, avec le groupe de Ike Turner. Lors d'un concert à Itta Bena, Mississippi, puis lorsque le 20-year-old Shaw effectuée, Muddy Waters l'a invité à se joindre à son groupe basé à Chicago.
Shaw a plus ou moins partagé les fonctions de saxophone ténor avec AC Reed. En 1972, il rejoint Howlin 'Wolf, menant sa bande, le gang Wolf, et écrit la moitié des chansons de Wolf Door (1973). Après la mort du chanteur en 1976, il a repris le groupe et sa résidence au 1815 Club, rebaptisé Eddie Place. Shaw a dirigé le gang Living Chicago Blues Vol. 1, et n'ont Blues - Will Voyage (1980), et albums pour différentes sociétés, Rooster Blues et Wolf Records.
À la fin des années 1970, sa propre carrière d'enregistrement de Shaw a commencé, avec une apparition sur Salons Chicago Blues des anthologies de Alligator Records (1978), ses propres vinyles et Rooster Blues et ses plus récents disques pour Rooster Blues (In the Land of the Crossroads) et Wolf (Home Alone).
En 2013, Shaw a remporté le Blues Music Award
Un de ses fils, Eddie "Vaan" Shaw Jr. (né en 1955), a rejoint le Wolf Gang pour jouer sur certains des enregistrements de son père. il a enregistré deux albums à son nom -
Un autre fils, le husky Stan Shaw (né en 1952), est un acteur de caractère Hollywood, en Californie.
Discographie:
1982 - Movin 'and Groovin' Man - Preuve
1986 - King of the Road - Rooster Blues
1992 - In the Land of the Crossroads - Rooster Blues
1994 - Trail of Tears - Loup
1995 - Home Alone - Loup
1996 - Le Blues n'est rien Bonnes Nouvelles! - Loup
1997 - Ne peut pas arrêter maintenant - Delmark
1999 - Trop de routes - Loup - (enregistrées 1996)
2005 - Donne-moi le temps - Loup
Dans ses années d'adolescence, Shaw a joué du saxophone avec des musiciens de blues locaux tels que Little Milton et Willie amour, avec le groupe de Ike Turner. Lors d'un concert à Itta Bena, Mississippi, puis lorsque le 20-year-old Shaw effectuée, Muddy Waters l'a invité à se joindre à son groupe basé à Chicago.
Shaw a plus ou moins partagé les fonctions de saxophone ténor avec AC Reed. En 1972, il rejoint Howlin 'Wolf, menant sa bande, le gang Wolf, et écrit la moitié des chansons de Wolf Door (1973). Après la mort du chanteur en 1976, il a repris le groupe et sa résidence au 1815 Club, rebaptisé Eddie Place. Shaw a dirigé le gang Living Chicago Blues Vol. 1, et n'ont Blues - Will Voyage (1980), et albums pour différentes sociétés, Rooster Blues et Wolf Records.
À la fin des années 1970, sa propre carrière d'enregistrement de Shaw a commencé, avec une apparition sur Salons Chicago Blues des anthologies de Alligator Records (1978), ses propres vinyles et Rooster Blues et ses plus récents disques pour Rooster Blues (In the Land of the Crossroads) et Wolf (Home Alone).
En 2013, Shaw a remporté le Blues Music Award
Un de ses fils, Eddie "Vaan" Shaw Jr. (né en 1955), a rejoint le Wolf Gang pour jouer sur certains des enregistrements de son père. il a enregistré deux albums à son nom -
Un autre fils, le husky Stan Shaw (né en 1952), est un acteur de caractère Hollywood, en Californie.
Discographie:
1982 - Movin 'and Groovin' Man - Preuve
1986 - King of the Road - Rooster Blues
1992 - In the Land of the Crossroads - Rooster Blues
1994 - Trail of Tears - Loup
1995 - Home Alone - Loup
1996 - Le Blues n'est rien Bonnes Nouvelles! - Loup
1997 - Ne peut pas arrêter maintenant - Delmark
1999 - Trop de routes - Loup - (enregistrées 1996)
2005 - Donne-moi le temps - Loup
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Maurice John Vaughn est un chanteur, guitariste et saxophoniste de blues américain, né en 1952
Discographie:
I got Money « with A.C. Reed » (Blue Phoenix)
The New Bluebloods (Alligator Records)
Generic Blues Album (Alligator Records)
In the Shadow of the City (Alligator Records)
I'm in The Wrong Business (Alligator Records)
Stumbling Blocks and Stepping Stones (Parsifal)
Solid Blues (Rooster blues)
Generic Blues (Reecy Records,1984)
Avec une voix pleine, grasse, combinée à un jeu de guitare à l'approche moderne tout en respectant la tradition ou des riffs de saxophone appuyés sur un puissant growl, Maurice John Vaughn s'est parfaitement écarté de l'influence de ses maîtres pour produire un blues très personnel.
Maurice John Vaughn né à Chicago en 1952 fréquente très jeune la scène locale et s'imprègne du jeu de Howlin'Wolf, Elmore James et Albert King. Bluesman authentique, musicien polyvalent (chanteur, guitariste, saxophoniste, pianiste), il a assimilé différents courants pour créer un style de blues exceptionnel.
Chanteur-guitariste et saxophoniste, Maurice est un authentique bluesman. Il fréquente très jeune la scène locale et s'imprègne du jeu de Howlin'Wolf, Elmore James et Albert King. En 1984, il grave un disque pour Reecy Generic Blues', fort bien accueilli par les critiques au point d'être repris quelques années plus tard par le label Alligator.
Il a assimilé ces différents courants pour créer un style de Blues et de Rhythm'n'Blues tout à fait exceptionnel. Il joue avec des talents incontestés du Chicago Blues comme Luther Allison, Son Seals et A.C. Reed avec lequel il enregistre en 1992 I'm in the wrong business comme guitariste. En 1993 suit un enregistrement très remarqué signé de son nom In The Shadow Of The City toujours pour le compte du crocodile.
Outre ses qualités vocales et instrumentales certaines, Maurice John Vaughn fait preuve de talent de compositeur hors du commun. Un titre comme Computer Took My Job témoigne de l'acuité de son regard sur le monde et de son aptitude à actualiser les thèmes récurrents du Blues. "Je comprends la souffrance, je vis avec, je fais avec et je sais aussi prendre du bon temps" dit-il. Ses intentions, à travers ses albums et surtout lors de ses concerts inoubliables, sont d'inciter le public à faire comme lui. En 2001 accompagné du tromboniste BJ Emery, Maurice enregistre un superbe album de Chicago Blues : Dangerous Road.
M.J. Vaughn s'entoure de personnalités marquantes de la scène de Chicago. Ainsi, Donald Ray Johnson – batterie et chant, B.J. Emery – trombone, Murphy Doss – basse, complètent cette formation venue tout droit de la capitale de l'Illinois. M.J. Vaughn a su créer un style propre, ne reniant jamais cependant l'essence du blues dont il est incontestablement l'une des figures novatrices. A ce quartet américain s'adjoignent deux musiciens français – Fred Brousse (guitare, harmonica) et Gaspard Ossikian (guitare) - habitués des scènes blues européennes.
source: http://www.concerts.fr/Biographie/maurice-john-vaughn-3
Discographie:
I got Money « with A.C. Reed » (Blue Phoenix)
The New Bluebloods (Alligator Records)
Generic Blues Album (Alligator Records)
In the Shadow of the City (Alligator Records)
I'm in The Wrong Business (Alligator Records)
Stumbling Blocks and Stepping Stones (Parsifal)
Solid Blues (Rooster blues)
Generic Blues (Reecy Records,1984)
Avec une voix pleine, grasse, combinée à un jeu de guitare à l'approche moderne tout en respectant la tradition ou des riffs de saxophone appuyés sur un puissant growl, Maurice John Vaughn s'est parfaitement écarté de l'influence de ses maîtres pour produire un blues très personnel.
Maurice John Vaughn né à Chicago en 1952 fréquente très jeune la scène locale et s'imprègne du jeu de Howlin'Wolf, Elmore James et Albert King. Bluesman authentique, musicien polyvalent (chanteur, guitariste, saxophoniste, pianiste), il a assimilé différents courants pour créer un style de blues exceptionnel.
Chanteur-guitariste et saxophoniste, Maurice est un authentique bluesman. Il fréquente très jeune la scène locale et s'imprègne du jeu de Howlin'Wolf, Elmore James et Albert King. En 1984, il grave un disque pour Reecy Generic Blues', fort bien accueilli par les critiques au point d'être repris quelques années plus tard par le label Alligator.
Il a assimilé ces différents courants pour créer un style de Blues et de Rhythm'n'Blues tout à fait exceptionnel. Il joue avec des talents incontestés du Chicago Blues comme Luther Allison, Son Seals et A.C. Reed avec lequel il enregistre en 1992 I'm in the wrong business comme guitariste. En 1993 suit un enregistrement très remarqué signé de son nom In The Shadow Of The City toujours pour le compte du crocodile.
Outre ses qualités vocales et instrumentales certaines, Maurice John Vaughn fait preuve de talent de compositeur hors du commun. Un titre comme Computer Took My Job témoigne de l'acuité de son regard sur le monde et de son aptitude à actualiser les thèmes récurrents du Blues. "Je comprends la souffrance, je vis avec, je fais avec et je sais aussi prendre du bon temps" dit-il. Ses intentions, à travers ses albums et surtout lors de ses concerts inoubliables, sont d'inciter le public à faire comme lui. En 2001 accompagné du tromboniste BJ Emery, Maurice enregistre un superbe album de Chicago Blues : Dangerous Road.
M.J. Vaughn s'entoure de personnalités marquantes de la scène de Chicago. Ainsi, Donald Ray Johnson – batterie et chant, B.J. Emery – trombone, Murphy Doss – basse, complètent cette formation venue tout droit de la capitale de l'Illinois. M.J. Vaughn a su créer un style propre, ne reniant jamais cependant l'essence du blues dont il est incontestablement l'une des figures novatrices. A ce quartet américain s'adjoignent deux musiciens français – Fred Brousse (guitare, harmonica) et Gaspard Ossikian (guitare) - habitués des scènes blues européennes.
source: http://www.concerts.fr/Biographie/maurice-john-vaughn-3
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Amos Blackmore Wells dit Junior Wells, était un chanteur et harmoniciste de blues américain, né à Memphis, Tennessee, le 9 décembre 1934 et décédé à Chicago, Illinois, le 15 janvier 1998. Junior Wells succombe à un cancer du système lymphatique à l'âge de 63 ans.
Grande figure du blues de Chicago, il a influencé des générations de musiciens de blues et de rock and roll, notamment les Rolling Stones. Il a joué avec l'orchestre de Muddy Waters et s'est produit aux côtés de vedettes du rock, telles Carlos Santana et Van Morrison.
Junior Wells est surtout connu pour son travail avec le guitariste Buddy Guy, leur collaboration ayant débouché sur plusieurs albums studio ou live.
Discographie:
1965 Hoodoo Man Blues
1966 It's My Life, baby
1968 You're Tuff Enough
1968 Comming at You
1969 Live at the Golden Bear
1969 Southside Blues Jam
1970 Buddy and the Juniors
1972 : In My Younger Days
1972 Buddy Guy & Junior Wells Play the Blues
1974 On Tap
1977 Live At Montreux
1977 Blues Hit big Town
1979 Pleading the Blues
1979 Got To Use Your Head
1982 Drinkin' TNT 'n' Smokin' Dynamite
1983 The original Blues Brothers
1986 Messin' With The Kid, Vol,1
1986 Universal Rock
1986 Chiefly Wells
1990 Harp Attack!
1991 J.W. 1957-1966
1991 Alone & Acoustic
1993 Undisputed Gotfather of the Blues
1993 Better Off with the Blues
1995 Messin' With The Kid 1957-63
1995 Everybody's Getting' Some
1997 Come on in This House
1997 Live at Buddy Guy's Legends
1998 Keep On Steppin' : The Best Of...
1998 Best Of the Vanguard Years
1998 Masters
1998 Buddy Guy & Junior Wells
1998 Last Time Around - Last time At Legends
1999 Junior Wells & Friends
2000 Every Day I Have The Blues
2000 Calling All Blues
2001 Buddy Guy & Junior Wells
2001 Best Of J.W.
http://www.bluesharp.ca/legends/jwells.html
Grande figure du blues de Chicago, il a influencé des générations de musiciens de blues et de rock and roll, notamment les Rolling Stones. Il a joué avec l'orchestre de Muddy Waters et s'est produit aux côtés de vedettes du rock, telles Carlos Santana et Van Morrison.
Junior Wells est surtout connu pour son travail avec le guitariste Buddy Guy, leur collaboration ayant débouché sur plusieurs albums studio ou live.
Discographie:
1965 Hoodoo Man Blues
1966 It's My Life, baby
1968 You're Tuff Enough
1968 Comming at You
1969 Live at the Golden Bear
1969 Southside Blues Jam
1970 Buddy and the Juniors
1972 : In My Younger Days
1972 Buddy Guy & Junior Wells Play the Blues
1974 On Tap
1977 Live At Montreux
1977 Blues Hit big Town
1979 Pleading the Blues
1979 Got To Use Your Head
1982 Drinkin' TNT 'n' Smokin' Dynamite
1983 The original Blues Brothers
1986 Messin' With The Kid, Vol,1
1986 Universal Rock
1986 Chiefly Wells
1990 Harp Attack!
1991 J.W. 1957-1966
1991 Alone & Acoustic
1993 Undisputed Gotfather of the Blues
1993 Better Off with the Blues
1995 Messin' With The Kid 1957-63
1995 Everybody's Getting' Some
1997 Come on in This House
1997 Live at Buddy Guy's Legends
1998 Keep On Steppin' : The Best Of...
1998 Best Of the Vanguard Years
1998 Masters
1998 Buddy Guy & Junior Wells
1998 Last Time Around - Last time At Legends
1999 Junior Wells & Friends
2000 Every Day I Have The Blues
2000 Calling All Blues
2001 Buddy Guy & Junior Wells
2001 Best Of J.W.
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Valerie Eileen Hall, dite Valerie Wellington, était une chanteuse et pianiste de blues afro-américaine, née à Chicago (Illinois) le 14 novembre 1959, décédée au même endroit le 2 janvier 1993.
Elle est née à Chicago, Illinois, États-Unis. Formée comme un chanteuse d'opéra, a fait des études à l'American Conservatory of Music, mais en 1982, a appris à chanter le blues dans des clubs locaux de Chicago. Sa formation à l'opéra de Wellington lui a permis de projeter sa voix à un public de théâtre. Elle est apparue en 1984 aux San Francisco Blues Festival, aux côtés de Marcia Ball et Katie Webster.
Wellington est apparu sur un nombre limité d'enregistrements, mais sa voix a été utilisée sur plusieurs publicités à la télévision et la radio. enregistrement de Wellington de «Goin Whole Lotta Shakin 'On" a été utilisé sur la bande originale du film 1989, le Great Balls of Fire!, dans laquelle elle est apparue brièvement représentant Big Maybelle. dans la même année, Wellington a tourné au Japon, avec Carlos Johnson.
Wellington; elle est morte d'un anévrisme cérébral à Maywood, Illinois, en Janvier 1993, à l'âge de 33 ans. Elle a été inhumée au cimetière Restvale à Alsip, Illinois.
En 1995, Rooster Blues a réédité Million Dollar $ secret.
Elle est née à Chicago, Illinois, États-Unis. Formée comme un chanteuse d'opéra, a fait des études à l'American Conservatory of Music, mais en 1982, a appris à chanter le blues dans des clubs locaux de Chicago. Sa formation à l'opéra de Wellington lui a permis de projeter sa voix à un public de théâtre. Elle est apparue en 1984 aux San Francisco Blues Festival, aux côtés de Marcia Ball et Katie Webster.
Wellington est apparu sur un nombre limité d'enregistrements, mais sa voix a été utilisée sur plusieurs publicités à la télévision et la radio. enregistrement de Wellington de «Goin Whole Lotta Shakin 'On" a été utilisé sur la bande originale du film 1989, le Great Balls of Fire!, dans laquelle elle est apparue brièvement représentant Big Maybelle. dans la même année, Wellington a tourné au Japon, avec Carlos Johnson.
Wellington; elle est morte d'un anévrisme cérébral à Maywood, Illinois, en Janvier 1993, à l'âge de 33 ans. Elle a été inhumée au cimetière Restvale à Alsip, Illinois.
En 1995, Rooster Blues a réédité Million Dollar $ secret.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Joseph Benjamin Hutto, dit J.B. Hutto, était un chanteur guitariste de blues américain, né à Elko, Caroline du Sud, le 26 avril 1926, décédé à Chicago, Illinois, le 12 juin 1983.
Discographie (albums)
Hawk Squat (1968)
Slidewinder (1973)
Blues for Fonessa (1976)
Live Volume One (1977)
Live at Sandy's Jazz Revue (1979)
Keeper Of The Flame (1980)
Slideslinger (1982)
Slippin' & Slidin' (1983)
J.B. Hutto And The Houserockers Live 1977 (1991)
High & Lonesome [live] (1992)
Masters of Modern Blues (1995)
Rock With Me Tonight (1999)
Live At Shaboo Inn 1979 (1999)
Hip Shakin' (2000)
Slidin the Blues (2002)
Stompin' At Mother Blues (2004)
Slide Guitar Master (2007)
Hawk Squat (2010)
Rory Gallagher a repris Too Much Alcohol (titre de 1965) sur son album Irish Tour '74 sorti en 1974.
Discographie (albums)
Hawk Squat (1968)
Slidewinder (1973)
Blues for Fonessa (1976)
Live Volume One (1977)
Live at Sandy's Jazz Revue (1979)
Keeper Of The Flame (1980)
Slideslinger (1982)
Slippin' & Slidin' (1983)
J.B. Hutto And The Houserockers Live 1977 (1991)
High & Lonesome [live] (1992)
Masters of Modern Blues (1995)
Rock With Me Tonight (1999)
Live At Shaboo Inn 1979 (1999)
Hip Shakin' (2000)
Slidin the Blues (2002)
Stompin' At Mother Blues (2004)
Slide Guitar Master (2007)
Hawk Squat (2010)
Rory Gallagher a repris Too Much Alcohol (titre de 1965) sur son album Irish Tour '74 sorti en 1974.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Hooker Earl Zebedee dit Earl Hooker , est un chanteur, guitariste de blues américain, né à Clarksdale, Mississippi, le 15 janvier 1929, décédé à Chicago, le 21 avril 1970.
Earl Hooker est un cousin de John Lee Hooker, mort prématurément de tuberculose.
Discographie: http://www.wirz.de/music/hookefrm.htm
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Albert Collins est un guitariste et chanteur de blues électrique né le 1er octobre 1932 à Leona (Texas), et décédé le 24 novembre 1993 à Las Vegas (Nevada).
Albert Collins débute sa carrière en se produisant au fil des années 1950 dans divers clubs de Houston et de ses environs. À partir de 1958, il commence à enregistrer ses premiers titres. Développés autour de la thématique du froid (The Freeze, Frosty, etc.) ses morceaux lui valent le surnom de « The Iceman ». L'idée lui serait venu un soir de tempête de neige dans sa voiture, alors que les essuie-glace étaient gelés. Sorti en 1962, Frosty est un premier succès commercial, mais sans véritable suite pour Albert Collins, dont la carrière ne décolle pas vraiment au-delà du Texas.
Un premier tournant survient en 1968 lorsque Albert Collins est découvert lors d'un concert à Houston par Bob Hite, le chanteur du groupe de blues-rock Canned Heat. Albert Collins peut alors surfer sur la vague du Blues Revival qui remet son genre musical en haut de l'affiche et signe un contrat avec la maison de disques Imperial Records qui lui permet d'enregistrer trois albums.
La mode du blues passant, Albert Collins retombe dans un certain anonymat au cours des années 1970. Il lui faut attendre la fin de la décennie pour voir sa carrière véritablement décoller. En 1978, Iceman (surnommé également The Master of Telecaster en référence au modèle de guitare sur lequel il joue) retrouve néanmoins les studios en signant un contrat avec le label Alligator. Il publie l'album Ice Pickin qui est un véritable succès. La glace n'est plus seulement un thème récurrent de ses chansons mais bel et bien un style de jeu à part entière. Son jeu agressif et dynamique donne l'impression qu'il frappe les cordes de sa guitare avec un pic à glace. Il enchaîne avec les albums : Frozen Alive et Don't Lose Your Cool seront également bien accueillis, le dernier recevant la récompense du meilleur album de blues de l'année en 1983, et il sort en 1984 l'album Live in Japan, qui restitue assez fidèlement l'énergie de ses concerts et son blues aux intonations très funky.
En 1986, l'album Showdown! qu'il réalise avec Robert Cray et Johnny Copeland reçoit le Grammy Award du meilleur album de blues traditionnel.
En 1987, il apparaît dans le film Nuit de folie (Adventures in babysitting) où il interprète un chanteur de blues dont la prestation est interrompue par l'arrivée impromptue sur scène des héros qui veulent semer des bandits à leur poursuite. Il leur annonce d'un air autoritaire : « Personne ne part d'ici sans chanter le blues » . Tous se lancent alors dans une improvisation endiablée.
Devenu un des guitaristes de blues les plus cotés de sa génération, Albert Collins publie son dernier album en 1991, simplement intitulé Iceman. L'année suivante, il part dans une longue tournée internationale avec son groupe (The Icebreakers) au cours de laquelle on lui diagnostique un cancer des poumons. L'album issu de cette tournée (Live '92-'93) sortira peu de temps après sa mort.
Albert Collins débute sa carrière en se produisant au fil des années 1950 dans divers clubs de Houston et de ses environs. À partir de 1958, il commence à enregistrer ses premiers titres. Développés autour de la thématique du froid (The Freeze, Frosty, etc.) ses morceaux lui valent le surnom de « The Iceman ». L'idée lui serait venu un soir de tempête de neige dans sa voiture, alors que les essuie-glace étaient gelés. Sorti en 1962, Frosty est un premier succès commercial, mais sans véritable suite pour Albert Collins, dont la carrière ne décolle pas vraiment au-delà du Texas.
Un premier tournant survient en 1968 lorsque Albert Collins est découvert lors d'un concert à Houston par Bob Hite, le chanteur du groupe de blues-rock Canned Heat. Albert Collins peut alors surfer sur la vague du Blues Revival qui remet son genre musical en haut de l'affiche et signe un contrat avec la maison de disques Imperial Records qui lui permet d'enregistrer trois albums.
La mode du blues passant, Albert Collins retombe dans un certain anonymat au cours des années 1970. Il lui faut attendre la fin de la décennie pour voir sa carrière véritablement décoller. En 1978, Iceman (surnommé également The Master of Telecaster en référence au modèle de guitare sur lequel il joue) retrouve néanmoins les studios en signant un contrat avec le label Alligator. Il publie l'album Ice Pickin qui est un véritable succès. La glace n'est plus seulement un thème récurrent de ses chansons mais bel et bien un style de jeu à part entière. Son jeu agressif et dynamique donne l'impression qu'il frappe les cordes de sa guitare avec un pic à glace. Il enchaîne avec les albums : Frozen Alive et Don't Lose Your Cool seront également bien accueillis, le dernier recevant la récompense du meilleur album de blues de l'année en 1983, et il sort en 1984 l'album Live in Japan, qui restitue assez fidèlement l'énergie de ses concerts et son blues aux intonations très funky.
En 1986, l'album Showdown! qu'il réalise avec Robert Cray et Johnny Copeland reçoit le Grammy Award du meilleur album de blues traditionnel.
En 1987, il apparaît dans le film Nuit de folie (Adventures in babysitting) où il interprète un chanteur de blues dont la prestation est interrompue par l'arrivée impromptue sur scène des héros qui veulent semer des bandits à leur poursuite. Il leur annonce d'un air autoritaire : « Personne ne part d'ici sans chanter le blues » . Tous se lancent alors dans une improvisation endiablée.
Devenu un des guitaristes de blues les plus cotés de sa génération, Albert Collins publie son dernier album en 1991, simplement intitulé Iceman. L'année suivante, il part dans une longue tournée internationale avec son groupe (The Icebreakers) au cours de laquelle on lui diagnostique un cancer des poumons. L'album issu de cette tournée (Live '92-'93) sortira peu de temps après sa mort.
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Connie Curtis Crayton, dit Pee Wee Crayton, était un chanteur, guitariste de blues américain, né à Liberty Hill, Texas, le 18 décembre 1914, décédé à Los Angeles, Californie, le 25 juin 1985.
Né au Texas, il est allé en Californie pendant la guerre pour travailler dans les chantiers navals. C'est assez tard qu'il apprend à jouer de la guitare, en s'inspirant en particulier de T-Bone Walker1. Il se produit dans les clubs, et est repéré par les frères Bihari avec qui il enregistre notamment Texas hop et Blues after hours qui rencontrent un certain succès. Son style très simple fait de lui un des guitaristes le plus sommaire de l'époque, quelque peu oublié de nos jours
Né au Texas, il est allé en Californie pendant la guerre pour travailler dans les chantiers navals. C'est assez tard qu'il apprend à jouer de la guitare, en s'inspirant en particulier de T-Bone Walker1. Il se produit dans les clubs, et est repéré par les frères Bihari avec qui il enregistre notamment Texas hop et Blues after hours qui rencontrent un certain succès. Son style très simple fait de lui un des guitaristes le plus sommaire de l'époque, quelque peu oublié de nos jours
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Lil' Son Jackson, est un chanteur et guitariste de blues américain, né à Barry, Texas, le 16 août 1915, décédé à Dallas, Texas, le 30 mai 1976.
1948: il a quitté son job de mécanicien grâce à Freedom Train Blues, un single dont la rumeur a dépassé les limites de New Orleans, sa ville. Cinq morceaux sont enregistrés ce jour-là par Lil'son et sa guitare. On les retrouve sur la face deux de son premier album pour Imperial, Rockin' and rollin'. Dans les notes de la pochette que reproduit la réédition de 1983, un anonyme embarrassé tire à la ligne sur le thème : le blues est la musique triste des gens qui ont une vie de merde (je résume), mais Lil'son Jackson est de ces rares musiciens qui ont le blues joyeux. Preuve à l'appui : Rockin' and rollin'
Ce futur standard (sous le nom de Rock me baby, il passera entre toutes les mains, d'Otis Redding 65 aux Stones 03), est parfaitement balancé, Lil'son est fin guitariste, excellent chanteur et on sent bien que sur ce tempo-là, il peut tenir en effet une bonne partie de la nuit. série suivante : Two Timin' Woman (eh oui, souvent femme varie), Rocky Road (le pauvre gars va son chemin escarpé depuis qu'il a 6 ans), New Year's Resolution (prononcé revolution, où notre homme se jure à lui-même une vie meilleure, sur un ton qui laisse des doutes), enfin Young Woman Blues et sa cruelle sagesse (get you a young young woman, if you feel like growing old…). blues rustique et malin, entre Skip James et Lightnin' Hopkins. Blues ainsi fait qu'on peut en adapter tous les clichés à sa propre existence, si loin qu'elle soit de celle d'un mécano baladeur de New Orleans. Ou de celle qu'il se plaisait à fantasmer dans ses chansons. Clapton est un grand fan de Lil'son. A-t-il un jour atteint pareil relâchement ?
source: Télérama
1948: il a quitté son job de mécanicien grâce à Freedom Train Blues, un single dont la rumeur a dépassé les limites de New Orleans, sa ville. Cinq morceaux sont enregistrés ce jour-là par Lil'son et sa guitare. On les retrouve sur la face deux de son premier album pour Imperial, Rockin' and rollin'. Dans les notes de la pochette que reproduit la réédition de 1983, un anonyme embarrassé tire à la ligne sur le thème : le blues est la musique triste des gens qui ont une vie de merde (je résume), mais Lil'son Jackson est de ces rares musiciens qui ont le blues joyeux. Preuve à l'appui : Rockin' and rollin'
Ce futur standard (sous le nom de Rock me baby, il passera entre toutes les mains, d'Otis Redding 65 aux Stones 03), est parfaitement balancé, Lil'son est fin guitariste, excellent chanteur et on sent bien que sur ce tempo-là, il peut tenir en effet une bonne partie de la nuit. série suivante : Two Timin' Woman (eh oui, souvent femme varie), Rocky Road (le pauvre gars va son chemin escarpé depuis qu'il a 6 ans), New Year's Resolution (prononcé revolution, où notre homme se jure à lui-même une vie meilleure, sur un ton qui laisse des doutes), enfin Young Woman Blues et sa cruelle sagesse (get you a young young woman, if you feel like growing old…). blues rustique et malin, entre Skip James et Lightnin' Hopkins. Blues ainsi fait qu'on peut en adapter tous les clichés à sa propre existence, si loin qu'elle soit de celle d'un mécano baladeur de New Orleans. Ou de celle qu'il se plaisait à fantasmer dans ses chansons. Clapton est un grand fan de Lil'son. A-t-il un jour atteint pareil relâchement ?
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Johnny Jonnes Jr., dit Tutu Jones, est un chanteur-guitariste-batteur de blues américain, né à Dallas, Texas, le 9 septembre 1967.
Avec Tutu Jones, chaque note de chaque chanson est passionnée et intense. Il ne peut tout simplement pas s'en empêcher. L'approche maximaliste a toujours été sa méthode musicale.
Le, maintenant presque, vétéran du blues basé à Dallas, a une vaste expérience dans le monde de la musique blues qui comprend une collaboration avec beaucoup d'artistes. De RL Burnside à ZZ Hill, il a un catalogue impressionnant d'enregistrements studio.
Tutu est le partenaire idéal pour sa voix évocatrice mais aussi pour son jeu de guitare sauvage qui rappelle le grand Freddie King.
Mais il n'est pas que cela, loin de là !!
C'est un artiste qui a mon sens est devenu majeur dans le monde du Blues. Ces albums solos sont tous sans exception remarquables. Un blues texan bourré de soul avec très souvent la section de cuivres d'enfer derrière le bonhomme. Il ne faut pas passer à côté d'un tel talent si peu connu dans nos contrées.
Son site: http://www.tutujones.com/disco.html
Avec Tutu Jones, chaque note de chaque chanson est passionnée et intense. Il ne peut tout simplement pas s'en empêcher. L'approche maximaliste a toujours été sa méthode musicale.
Le, maintenant presque, vétéran du blues basé à Dallas, a une vaste expérience dans le monde de la musique blues qui comprend une collaboration avec beaucoup d'artistes. De RL Burnside à ZZ Hill, il a un catalogue impressionnant d'enregistrements studio.
Tutu est le partenaire idéal pour sa voix évocatrice mais aussi pour son jeu de guitare sauvage qui rappelle le grand Freddie King.
Mais il n'est pas que cela, loin de là !!
C'est un artiste qui a mon sens est devenu majeur dans le monde du Blues. Ces albums solos sont tous sans exception remarquables. Un blues texan bourré de soul avec très souvent la section de cuivres d'enfer derrière le bonhomme. Il ne faut pas passer à côté d'un tel talent si peu connu dans nos contrées.
Son site: http://www.tutujones.com/disco.html
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Stephen « Stevie » Ray Vaughan (né le 3 octobre 1954 à Dallas – mort le 27 août 1990 à East Troy, Wisconsin) est un auteur-compositeur-interprète et guitariste reconnu pour sa virtuosité à la guitare électrique. Son style de prédilection était le blues, qu'il a révolutionné par une utilisation incisive de la guitare électrique. Il est mort dans un accident d'hélicoptère.
Stephen Ray Vaughan est le second fils de Martha et Jackson Lee Vaughan. Il est né le 3 octobre 1954 à l'Hopital Méthodiste de Dallas au Texas, 3 ans après son frère ainé, Jimmie Vaughan.
Son père, surnommé Big Jim, travaille dans l'amiante, et ce métier cause de fréquents déménagements dans différentes villes du Texas, au gré des ouvertures d'exploitations de mines. Finalement, la famille part s'installer dans une petite maison de Dallas.
Stephen regarde ses parents danser le Western Swing et écoute souvent un groupe de country : les Texas Boys. Lorsque l'ainé de la famille, Jimmie, se brise l'épaule en jouant au football américain à 12 ans, un ami de la famille, Michael Quinn, lui offre sa première guitare. Peu après, Stevie possède la sienne : une guitare-jouet dotée de seulement 3 cordes, en plastique, signée Roy Rogers achetée dans la chaîne de magasins Sears. Les deux frères se mettent à la guitare sans jamais prendre de cours, apprenant par eux-mêmes grâce aux disques de Jimi Hendrix, des Yardbirds et des Beatles, et en s'imprégnant du jeu de grands guitaristes de blues tels que Albert King, BB King, Otis Rush et Buddy Guy.
À 15 ans, Jimmie est leader d'un groupe local de reprises nommé The Stratos boys avec qui il effectue des concerts et des tournées à travers le Texas. Un jour, Doyle Bramhall, l'un des membres de The Chessmen, vient chercher Jimmy pour un concert, et aperçoit Stevie jouant Jeff's Boogie des Yardbirds dans sa chambre. Impressionné par le talent du garçon, il l'encourage à poursuivre.
Stevie eut quelques petites amies durant son adolescence ; l'une d'elles, Lindi Bethel, lui inspira un de ses titres Pride and Joy. Le 21 décembre 1979, il épousa Lenora Bailey, entre deux concerts au Rome Inn de Austin. Lenora lui offrit la Stratocaster rouge avec laquelle il écrivit Lenny en son hommage, et il fit du titre de la chanson le surnom de l'instrument. Lorsqu'elle lui demanda de s'installer avec lui, il lui composa et lui dédia Love Struck Baby. Ils divorcèrent en 1988.
Stevie retrouva alors le top modèle Janna Lapidus qu'il avait rencontrée en mars 1986 en Nouvelle-Zélande. Ils restèrent en couple jusqu'à sa mort. Stevie n'eut jamais d'enfant.
Stevie Ray Vaughan périt le matin du 27 août 1990 dans un accident d'hélicoptère dû au brouillard, près de East Troy dans le Wisconsin. Il revenait alors d'Alpine Valley, une salle de concert où il avait joué plus tôt dans la soirée en compagnie de Robert Cray, Eric Clapton, Buddy Guy et son frère Jimmie Vaughan.
Après avoir joué dans plusieurs groupes, il forme à la fin des années 1970 le groupe Double Trouble avec le batteur Chris Layton, et le bassiste Tommy Shannon qui avait joué quelques années plus tôt avec Johnny Winter. David Bowie repère Stevie Ray pour la première fois au Montreux Jazz Festival et l'invite à jouer sur son album Let's Dance, sorti en 1983. Jackson Browne s'est aussi fortement intéressé à Stevie et l'a soutenu au début de la décennie de 1980. Le premier album de Stevie Ray Vaughan & Double Trouble, Texas Flood, est publié en 1983. Le morceau Pride and Joy y figure, il entre dans le top 20 américain de l'époque. Les albums suivants, Couldn't Stand the Weather (1984) et Soul to Soul (1985), connaissent un succès similaire.
Stevie Ray Vaughan se rend célèbre par son jeu de scène : il se présente en tenue de cow-boy, avec bottes et chapeau, et reprend à son compte des figures de style rendues célèbres par Jimi Hendrix, comme jouer de la guitare derrière la tête, dans le dos, etc. Il reprend aussi des morceaux de son illustre prédécesseur, Voodoo Child (Slight Return) ou Little Wing entre autres. Aux prises avec la drogue et l'alcool au milieu des années 1980, il commence une cure de désintoxication en Géorgie à partir de 1986, et s'en sort totalement. Pour son retour, il enregistre l'album In Step en 1989, qui remporte le Grammy Award du Meilleur disque de Blues contemporain.
Son retour sur le devant de la scène est de courte durée, puisque Stevie Ray Vaughan meurt le matin du 27 août 1990 dans un accident d'hélicoptère causé par le brouillard, près de East Troy dans le Wisconsin. L'agent et deux des membres de l'équipe de Eric Clapton se trouvaient également dans l'hélicoptère. Clapton se trouvait dans un autre hélicoptère qui suivait celui de Stevie : ils revenaient alors d'Alpine Valley, une salle de concert où ils avaient joué plus tôt dans la soirée.
En septembre 1990 sort Family Style, un album en duo avec son frère Jimmie Vaughan (lui aussi guitariste de blues-rock et ancien membre du groupe The Fabulous Thunderbirds). Jimmie Vaughan coécrivit et enregistra par la suite une chanson en hommage à son frère et aux autres guitaristes de blues disparus intitulée Six Strings Down.
Stevie Ray Vaughan est enterré au Laurel Land Memorial Park de Dallas.
Rolling Stone l'a classé 12e meilleur guitariste de tous les temps.
À ses débuts, Stevie Ray Vaughan a joué sur une Gibson Messenger, une Fender Broadcaster, une Gibson Les Paul TV Model, une Les Paul Barney Kessel puis une Les Paul Gold Top avec son premier groupe, les BlackBird.
La grande majorité de ses guitares électriques furent des Fender Stratocaster :
Sa guitare fétiche était une Fender Stratocaster de 1963, surnommée Number One ou First Wife.
Sa femme la lui offrit pour son vingtième anniversaire, c'est en faisant appel à ses amis qui lui prêtèrent de l'argent que Lenora Bailey pu l'acheter, dans un Pawn-shop de Austin, Texas.
Ses micros, datés de 1959, possèdent un défaut de bobine de cuivre, ce qui lui donnait un son bien plus gras.
Pour imiter le style de Jimi Hendrix, qui jouait en gaucher sur une Stratocaster de droitier, SRV a remplacé son vibrato de droitier par un modèle de gaucher. Cela lui permettait de gagner en vitesse, le vibrato ne nécessitant alors pas de mouvement de poignet pour être pris-en-main (voir modèle ci-contre). Ce changement de vibrato n'ayant pas été fait proprement, un autocollant fut collé sous le chevalet pour masquer les défauts.
La guitare était extrêmement usée, et le refrettage fréquent, impliquant un ponçage de la touche, a fini par modifier le radius du manche (la touche était de plus en plus aplatie).
Le manche d'origine, un manche en D (le plus large des Stratocaster) daté de 1962, finit par être remplacé par le manche de Scotch. Lorsque le manche de Scotch fut cassé lors d'un concert en 1990, il fut changé par une copie spéciale de manche de 1962 commandé chez Fender. À la mort de SRV, le manche d'origine fut remonté.
Lenny, une Stratocaster de 1963, avec un manche en érable.
Sa femme Lenora lui offrit en 1980 pour son 26e anniversaire. SRV composa sa chanson Lenny dessus.
Son manche avait à l'origine une touche en palissandre, mais il le remplaça par un manche (non Fender) en érable offert par Billy Gibbons, guitariste des ZZ Top.
Contrairement à ses habitudes, SRV monta des cordes à faible tension sur cette guitare. Il s'en servait principalement pour ses chansons les plus calmes.
Scotch, une Stratocaster de 1961.
Elle est devenue sa guitare principale quand l'état de Number One s'est dégradé.
Elle était censée être un prix lors d'un show de SRV. Il décida de l'acheter et d'offrir une de ses guitares en échange.
Buddy Guy possédait une guitare identique, avec le même pickguard particulier.
Lorsque le manche de Scotch fut installé sur Number One, le manche de Red fut installé sur Scotch.
Charley, une copie de Stratocaster créée par Charley Wirz.
Cette guitare était entièrement blanche, avec une pin-up dessinée sur le dos de la guitare.
Ses micros étaient des Danelectro lipstick tube.
À la mort de Charley Wirz en 1984, SRV composa la chanson Life Without You sur cette guitare.
Yellow, une Stratocaster de 1959.
Elle fut vendue à Charley Wirz par Vince Martell (en).
Elle fut apparemment utilisée pour enregistrer les versions studio de Honey Bee et Tell Me.
Elle fut volée en 1985 à l'aéroport Albany Airport de New York. Elle fut retrouvée, et se trouve actuellement au Las Vegas Hard Rock Cafe.
Butter, une Stratocaster de 1961 entièrement d'origine.
SRV utilisait également de pédales Tube Screamer Ibanez TS-808 et TS-9, caractéristiques de son son. Il se servait également d'amplis Fender (black-face Fender Vibroverbs, Fender Vibratone, black-face Super Reverb, silver-face Twin Reverbs) et plus rarement un Marshall Combo Amp avec 2 cabines JBL 12".
En 1991, le frère de Stevie sort The Sky Is Crying, le premier d'une longue série d'albums posthumes à succès.
En 1991, le gouverneur du Texas Ann Richards déclare le 3 octobre, date de l'anniversaire de Stevie Ray, le « Jour de Stevie Ray Vaughan ».
En 1992, Fender sort la « Stevie Ray Vaughan Signature Stratocaster », une guitare conçue avec Stevie avant sa mort. Ce modèle est toujours actuellement en production. Il est équipé d'un kit de micros simple bobinnage appelé Texas Special, également mis au point par Fender avec le concours de Stevie!
En 1994, une statue en mémoire de Stevie, la Stevie Ray Vaughan Memorial Statue, est érigée à Auditorium Shores, sur les bords de Town Lake à Austin, Texas.
En 2004, Fender sort la « Stevie Ray Vaughan Tribute Model Number One Stratocaster Guitar », réplique de la guitare originale de Stevie Ray Vaughan.
« Personne ne m'avait autant imposé le respect. La première fois que j'ai entendu Stevie Ray, c'était à la radio, dans ma voiture, je ne savais pas qui il était, et je me suis dit : ce gars-là va faire trembler le monde. » — Eric Clapton
Albums studio
Texas Flood (1983)
Couldn't Stand the Weather (1984)
Soul to Soul (1985)
In Step (1989)
Family Style (avec son frère Jimmie Vaughan sous le nom de "The Vaughan Brothers", 1990)
In Session (en) avec Albert King, (enregistré en 1983), (1999)
Albums Live
Live Alive (1986)
In the Beginning (1992)
Live at Carnegie Hall (1997)
Live at Montreux 1982 and 1985 (2001). Existe aussi en DVD.
Live in Tokyo (2006). Existe aussi en DVD.
The Fire Meets The Fury - Concerts Albuquerque & Denver 1989 (2012)
Compilations
The Sky Is Crying (Compilation posthume de chansons inédites) (1991)
Greatest Hits (1995)
The Real Deal: Greatest Hits Volume 2 (1999)
Blues at Sunrise (2000)
SRV (Coffret comportant ses premiers enregistrements, des curiosités, des tubes et des enregistrements publics) (2000)
The Essential Stevie Ray Vaughan and Double Trouble (2002)
Martin Scorsese Presents The Blues - Stevie Ray Vaughan (2003)
The Real Deal: Greatest Hits Volume 1 (2006)
DVD Live
Pride and Joy (1991)
Live From Austin, Texas (1997)
Live at the El Mocambo 1983 (1999)
Live at Montreux 1982 & 1985 (2004)
Live in Tokyo (2006)
Stephen Ray Vaughan est le second fils de Martha et Jackson Lee Vaughan. Il est né le 3 octobre 1954 à l'Hopital Méthodiste de Dallas au Texas, 3 ans après son frère ainé, Jimmie Vaughan.
Son père, surnommé Big Jim, travaille dans l'amiante, et ce métier cause de fréquents déménagements dans différentes villes du Texas, au gré des ouvertures d'exploitations de mines. Finalement, la famille part s'installer dans une petite maison de Dallas.
Stephen regarde ses parents danser le Western Swing et écoute souvent un groupe de country : les Texas Boys. Lorsque l'ainé de la famille, Jimmie, se brise l'épaule en jouant au football américain à 12 ans, un ami de la famille, Michael Quinn, lui offre sa première guitare. Peu après, Stevie possède la sienne : une guitare-jouet dotée de seulement 3 cordes, en plastique, signée Roy Rogers achetée dans la chaîne de magasins Sears. Les deux frères se mettent à la guitare sans jamais prendre de cours, apprenant par eux-mêmes grâce aux disques de Jimi Hendrix, des Yardbirds et des Beatles, et en s'imprégnant du jeu de grands guitaristes de blues tels que Albert King, BB King, Otis Rush et Buddy Guy.
À 15 ans, Jimmie est leader d'un groupe local de reprises nommé The Stratos boys avec qui il effectue des concerts et des tournées à travers le Texas. Un jour, Doyle Bramhall, l'un des membres de The Chessmen, vient chercher Jimmy pour un concert, et aperçoit Stevie jouant Jeff's Boogie des Yardbirds dans sa chambre. Impressionné par le talent du garçon, il l'encourage à poursuivre.
Stevie eut quelques petites amies durant son adolescence ; l'une d'elles, Lindi Bethel, lui inspira un de ses titres Pride and Joy. Le 21 décembre 1979, il épousa Lenora Bailey, entre deux concerts au Rome Inn de Austin. Lenora lui offrit la Stratocaster rouge avec laquelle il écrivit Lenny en son hommage, et il fit du titre de la chanson le surnom de l'instrument. Lorsqu'elle lui demanda de s'installer avec lui, il lui composa et lui dédia Love Struck Baby. Ils divorcèrent en 1988.
Stevie retrouva alors le top modèle Janna Lapidus qu'il avait rencontrée en mars 1986 en Nouvelle-Zélande. Ils restèrent en couple jusqu'à sa mort. Stevie n'eut jamais d'enfant.
Stevie Ray Vaughan périt le matin du 27 août 1990 dans un accident d'hélicoptère dû au brouillard, près de East Troy dans le Wisconsin. Il revenait alors d'Alpine Valley, une salle de concert où il avait joué plus tôt dans la soirée en compagnie de Robert Cray, Eric Clapton, Buddy Guy et son frère Jimmie Vaughan.
Après avoir joué dans plusieurs groupes, il forme à la fin des années 1970 le groupe Double Trouble avec le batteur Chris Layton, et le bassiste Tommy Shannon qui avait joué quelques années plus tôt avec Johnny Winter. David Bowie repère Stevie Ray pour la première fois au Montreux Jazz Festival et l'invite à jouer sur son album Let's Dance, sorti en 1983. Jackson Browne s'est aussi fortement intéressé à Stevie et l'a soutenu au début de la décennie de 1980. Le premier album de Stevie Ray Vaughan & Double Trouble, Texas Flood, est publié en 1983. Le morceau Pride and Joy y figure, il entre dans le top 20 américain de l'époque. Les albums suivants, Couldn't Stand the Weather (1984) et Soul to Soul (1985), connaissent un succès similaire.
Stevie Ray Vaughan se rend célèbre par son jeu de scène : il se présente en tenue de cow-boy, avec bottes et chapeau, et reprend à son compte des figures de style rendues célèbres par Jimi Hendrix, comme jouer de la guitare derrière la tête, dans le dos, etc. Il reprend aussi des morceaux de son illustre prédécesseur, Voodoo Child (Slight Return) ou Little Wing entre autres. Aux prises avec la drogue et l'alcool au milieu des années 1980, il commence une cure de désintoxication en Géorgie à partir de 1986, et s'en sort totalement. Pour son retour, il enregistre l'album In Step en 1989, qui remporte le Grammy Award du Meilleur disque de Blues contemporain.
Son retour sur le devant de la scène est de courte durée, puisque Stevie Ray Vaughan meurt le matin du 27 août 1990 dans un accident d'hélicoptère causé par le brouillard, près de East Troy dans le Wisconsin. L'agent et deux des membres de l'équipe de Eric Clapton se trouvaient également dans l'hélicoptère. Clapton se trouvait dans un autre hélicoptère qui suivait celui de Stevie : ils revenaient alors d'Alpine Valley, une salle de concert où ils avaient joué plus tôt dans la soirée.
En septembre 1990 sort Family Style, un album en duo avec son frère Jimmie Vaughan (lui aussi guitariste de blues-rock et ancien membre du groupe The Fabulous Thunderbirds). Jimmie Vaughan coécrivit et enregistra par la suite une chanson en hommage à son frère et aux autres guitaristes de blues disparus intitulée Six Strings Down.
Stevie Ray Vaughan est enterré au Laurel Land Memorial Park de Dallas.
Rolling Stone l'a classé 12e meilleur guitariste de tous les temps.
À ses débuts, Stevie Ray Vaughan a joué sur une Gibson Messenger, une Fender Broadcaster, une Gibson Les Paul TV Model, une Les Paul Barney Kessel puis une Les Paul Gold Top avec son premier groupe, les BlackBird.
La grande majorité de ses guitares électriques furent des Fender Stratocaster :
Sa guitare fétiche était une Fender Stratocaster de 1963, surnommée Number One ou First Wife.
Sa femme la lui offrit pour son vingtième anniversaire, c'est en faisant appel à ses amis qui lui prêtèrent de l'argent que Lenora Bailey pu l'acheter, dans un Pawn-shop de Austin, Texas.
Ses micros, datés de 1959, possèdent un défaut de bobine de cuivre, ce qui lui donnait un son bien plus gras.
Pour imiter le style de Jimi Hendrix, qui jouait en gaucher sur une Stratocaster de droitier, SRV a remplacé son vibrato de droitier par un modèle de gaucher. Cela lui permettait de gagner en vitesse, le vibrato ne nécessitant alors pas de mouvement de poignet pour être pris-en-main (voir modèle ci-contre). Ce changement de vibrato n'ayant pas été fait proprement, un autocollant fut collé sous le chevalet pour masquer les défauts.
La guitare était extrêmement usée, et le refrettage fréquent, impliquant un ponçage de la touche, a fini par modifier le radius du manche (la touche était de plus en plus aplatie).
Le manche d'origine, un manche en D (le plus large des Stratocaster) daté de 1962, finit par être remplacé par le manche de Scotch. Lorsque le manche de Scotch fut cassé lors d'un concert en 1990, il fut changé par une copie spéciale de manche de 1962 commandé chez Fender. À la mort de SRV, le manche d'origine fut remonté.
Lenny, une Stratocaster de 1963, avec un manche en érable.
Sa femme Lenora lui offrit en 1980 pour son 26e anniversaire. SRV composa sa chanson Lenny dessus.
Son manche avait à l'origine une touche en palissandre, mais il le remplaça par un manche (non Fender) en érable offert par Billy Gibbons, guitariste des ZZ Top.
Contrairement à ses habitudes, SRV monta des cordes à faible tension sur cette guitare. Il s'en servait principalement pour ses chansons les plus calmes.
Scotch, une Stratocaster de 1961.
Elle est devenue sa guitare principale quand l'état de Number One s'est dégradé.
Elle était censée être un prix lors d'un show de SRV. Il décida de l'acheter et d'offrir une de ses guitares en échange.
Buddy Guy possédait une guitare identique, avec le même pickguard particulier.
Lorsque le manche de Scotch fut installé sur Number One, le manche de Red fut installé sur Scotch.
Charley, une copie de Stratocaster créée par Charley Wirz.
Cette guitare était entièrement blanche, avec une pin-up dessinée sur le dos de la guitare.
Ses micros étaient des Danelectro lipstick tube.
À la mort de Charley Wirz en 1984, SRV composa la chanson Life Without You sur cette guitare.
Yellow, une Stratocaster de 1959.
Elle fut vendue à Charley Wirz par Vince Martell (en).
Elle fut apparemment utilisée pour enregistrer les versions studio de Honey Bee et Tell Me.
Elle fut volée en 1985 à l'aéroport Albany Airport de New York. Elle fut retrouvée, et se trouve actuellement au Las Vegas Hard Rock Cafe.
Butter, une Stratocaster de 1961 entièrement d'origine.
SRV utilisait également de pédales Tube Screamer Ibanez TS-808 et TS-9, caractéristiques de son son. Il se servait également d'amplis Fender (black-face Fender Vibroverbs, Fender Vibratone, black-face Super Reverb, silver-face Twin Reverbs) et plus rarement un Marshall Combo Amp avec 2 cabines JBL 12".
En 1991, le frère de Stevie sort The Sky Is Crying, le premier d'une longue série d'albums posthumes à succès.
En 1991, le gouverneur du Texas Ann Richards déclare le 3 octobre, date de l'anniversaire de Stevie Ray, le « Jour de Stevie Ray Vaughan ».
En 1992, Fender sort la « Stevie Ray Vaughan Signature Stratocaster », une guitare conçue avec Stevie avant sa mort. Ce modèle est toujours actuellement en production. Il est équipé d'un kit de micros simple bobinnage appelé Texas Special, également mis au point par Fender avec le concours de Stevie!
En 1994, une statue en mémoire de Stevie, la Stevie Ray Vaughan Memorial Statue, est érigée à Auditorium Shores, sur les bords de Town Lake à Austin, Texas.
En 2004, Fender sort la « Stevie Ray Vaughan Tribute Model Number One Stratocaster Guitar », réplique de la guitare originale de Stevie Ray Vaughan.
« Personne ne m'avait autant imposé le respect. La première fois que j'ai entendu Stevie Ray, c'était à la radio, dans ma voiture, je ne savais pas qui il était, et je me suis dit : ce gars-là va faire trembler le monde. » — Eric Clapton
Albums studio
Texas Flood (1983)
Couldn't Stand the Weather (1984)
Soul to Soul (1985)
In Step (1989)
Family Style (avec son frère Jimmie Vaughan sous le nom de "The Vaughan Brothers", 1990)
In Session (en) avec Albert King, (enregistré en 1983), (1999)
Albums Live
Live Alive (1986)
In the Beginning (1992)
Live at Carnegie Hall (1997)
Live at Montreux 1982 and 1985 (2001). Existe aussi en DVD.
Live in Tokyo (2006). Existe aussi en DVD.
The Fire Meets The Fury - Concerts Albuquerque & Denver 1989 (2012)
Compilations
The Sky Is Crying (Compilation posthume de chansons inédites) (1991)
Greatest Hits (1995)
The Real Deal: Greatest Hits Volume 2 (1999)
Blues at Sunrise (2000)
SRV (Coffret comportant ses premiers enregistrements, des curiosités, des tubes et des enregistrements publics) (2000)
The Essential Stevie Ray Vaughan and Double Trouble (2002)
Martin Scorsese Presents The Blues - Stevie Ray Vaughan (2003)
The Real Deal: Greatest Hits Volume 1 (2006)
DVD Live
Pride and Joy (1991)
Live From Austin, Texas (1997)
Live at the El Mocambo 1983 (1999)
Live at Montreux 1982 & 1985 (2004)
Live in Tokyo (2006)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine