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Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)

Publié : lun. janv. 31, 2011 4:42 am
par saintluc
Le Suomen Joutsen (Cygne de Finlande en français) est un bateau musée dans le port de Turku en Finlande.
Le Suomen Joutsen a été construit en 1902 à Saint-Nazaire au Chantiers de la Loire, sous le nom de Laënnec. Il a été commandé par la Société anonyme des armateurs nantais, il fait partie des voiliers à prime.
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N°670
En 1921, après une carrières de cap-hornier, il est à l'abandon dans l'estuaire de la Loire, pour être démoli. Racheté, il est remis en état et devient un navire école de la marine marchande sous le nom de Oldenburg.

Racheté en 1928, il retourne à son activité initiale de transport de salpêtre. En 1930, il est vendu au gouvernement de Finlande, suite à une décision du parlement de ce pays, pour servir de navire école au sein de la marine nationale finlandaise. Avant la Seconde Guerre mondiale, il effectua huit longs voyages océaniques, permettant la formation de 656 marins. Il fut utilisé pour promouvoir la Finlande et l'industrie finlandaise au cours de ces voyages qui le conduisirent notamment plusieurs fois aux Caraïbes et en Amérique du Sud.

Pendant la Guerre d'Hiver et la Guerre de Continuation, il fut utilisé pour ravitailler les sous-marins de la marine finlandaise, puis juste après la guerre servit de support aux dragueurs de mines.

À partir de 1956, basé au port militaire d'Upinniemi à Kirkkonummi, il servit d'école pour la marine marchande.

En 1991, il est cédé à la ville de Turku par le ministère de l'éducation. C'est depuis lors un bateau-musée, amarré à l'embouchure du la rivière Aura, à l'entrée du port de Turku en Finlande. Ouvert chaque été à la visite, il est parfois utilisé pour des réceptions officielles.
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Gréement : Trois-mâts carré
Débuts : 1902
Longueur hors-tout : 96 m
Longueur de coque : 84.30 m
Maître-bau : 12.20 m
Tirant d’eau : 6.30 m
Déplacement : 3200 tonneaux
Voilure : 2200 m²
Chantier : Chantiers de la Loire de Saint-Nazaire France
Port d’attache : Turku Finlande
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N°1355

Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)

Publié : lun. janv. 31, 2011 5:00 am
par saintluc
Le Tradewind est une goélette à deux-mâts, à coque acier, construite en 1911 à Capelle aan den IJssel au Pays-Bas.

Il sert actuellement de voilier-charter, basé à Amsterdam depuis sa nouvelle restautation. Il est la propriété de la Stichting Loggerbehoud Nederland, une fondation néerlandaise de préservation du patrimoine maritime qui possède aussi la goélette Marie Galante .
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Cette goélette a été construite dans les Pays-Bas en 1911 comme un lougre de pêche au hareng nommé Sophie Theresia en Mer du Nord et en Mer Baltique.

En 1952, le voilier est équipé d'un moteur, d'une timonerie et d'un rouf, et un déplacement de son gréement est effectué pour être reconverti en caboteur de fret.

Dans les années 1970, n'étant plus rentable, il est converti en péniche aménagée.

En 1972, rebaptisé Aaltje en Willem il navigue sur les canaux d'Amsterdam.

En 1986, le bateau est vendu. Il subit une restauration qui le transforme en goélette et prend le nom de Tradewind. Il navigue en voilier-charter pour son nouveau propriétaire néo-zélandais Mark Hammond.

En 1987-88, le Tradewind part vers l'Australie et participe aux célébrations du bicentenaire de l'Australie, dans le port de Sydney, avec d'autres vieux gréements.

Il reste quelques années dans le Pacifique sud, en étant basé en Nouvelle-Zélande pour des croisières dans les Îles sub-antarctiques de Nouvelle-Zélande et les îles Fidji.

Il sert aussi au tournage du film d'aventure de 1991 Retour au Lagon Bleu (Retour to the Blue Lagoon).

De retour de l'un de ses voyages en Antarctique, le Tradewind est victime d'une vague scélérate, lors d'une tempête au sud de la Nouvelle-Zélande. Le bateau a été renversé, les mâts dans l'eau il se redresse de lui-même. Seul un membre de l'équipage, le timonier, était sur le pont au moment où la vague a frappé. Il s'est sauvé lui-même en plongeant ses bras à travers les rayons de la barre, mais il a été blessé.

En 1991, le Tradewind quitte la Nouvelle-Zélande, passe le Cap Horn, pour rejoindre les grands voiliers venant d'Europe en Amérique pour la commémoration du 500e anniversaire de l'arrivée deChristophe Colomb aux Amériques.

Après cela le Tradewind retourne en Europe où il est vendu à Christian Johansson, un propriétaire finlandais en 1993. Il est utilisé pour des croisières en mer Baltique et la mer du Nord.

En 1998, il est racheté par un hollandais Kees Rol, qui le réaménage pour des croisières au Cap-Vert sous le nom de Sodade.

En 2003, l'état du navire s'étant détérioré et face aux ennuis financiers de son propriétaire, il est conduit aux Îles Canaries par un autre propriétaire hollandais. Il subit une nouvelle refonte, reprend son nom de Tradewind. Enregistré de nouveau à Amsterdam, il reprend du service de croisière-charter en direction des Açores, des Caraïbes puis de la mer Baltique.

De 2006 à 2008, il rentre au Pays-Bas, au chantier naval Vooruit d'Amsterdam pour subir une nouvelle refonte. Il est rallongé de 5 m (42 m hors tout) et des aménagements intérieurs sont réalisés pour lui donner plus de confort et de modernité pour de futures croisières internationales.
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N°1353
Gréement : goélette à hunier
Débuts : 1911
Longueur hors-tout : 42 m (hors tout)
Maître-bau : 6.62 m
Tirant d’eau : 2.60 m
Déplacement : 219 tonnes
Voilure : 600 m² (11 voiles)
Équipage : 5
Capacité : 16
Motorisation : Caterpillar (440cv)
Chantier : Van Wijk Capelle aan den IJssel Pays-Bas
Armateur : Stichting Loggerbehoud Nederland
Port d’attache : Amsterdam Pays-Bas

Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)

Publié : lun. janv. 31, 2011 5:07 am
par saintluc
MERIKOKKO
navire historique de Suomen Meripelastusseura, fondée en 1897, navigue depuis 1938.
C'est un navire de sauvetage
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N°1354

Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)

Publié : lun. janv. 31, 2011 5:15 am
par saintluc
Le Sigyn est un trois-mâts barque en bois, aujourd'hui navire-musée dans le port de Turku en Finlande.
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Le bateau sort du chantier naval de Göteborg en 1887. C'est le dernier trois-mâts en bois construit pour servir de navire de commerce.
Le Sigyn, sous pavillon suédois, transporte du bois jusqu'à un grave incident en 1913. Il est réparé en minimisant les coûts mais n'est alors plus en mesure d'effectuer des voyages transocéaniques.

Il est vendu aux îles Åland en 1927, puis racheté par l'Académie d'Åbo en 1939.

Depuis 1939, Il est transformé en navire musée. Son entretien est très coûteux, et deux rénovations complètes ont été nécessaires depuis sa retraite, dans les années 1970, et en 1998-2001, pour laquelle il fut déplacé à Mariehamn.
Depuis son retour, il est amarré à l'embouchure de la rivière Aura, à l'entrée du port de Turku, et à 300 mètres du Suomen Joutsen.

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N°1356
Gréement : trois-mâts barque
Débuts : 1887
Longueur hors-tout : 55 m
Longueur de coque : 47,50 m
Maître-bau : 9,30 m
Tirant d’eau : 4 m
Voilure : 1000 m²
Architecte : J. E. Hübe
Équipage : 11 marins
Capacité : 500 tonnes
Tonnage : brut 378 net 358
Vitesse : 10-12 nœuds
Chantier : Gamla Varvet, Göteborg Suède
Port d’attache : Turku Finlande

Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)

Publié : lun. janv. 31, 2011 5:22 am
par saintluc
Le Pommern, littéralement Poméranie (ancien nom : Mneme), est un long-courrier. C'est un quatre-mâts barque construit en 1903 à Glasgow dans les chantiers J.Reid & Co.
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Il est un des Flying P-Liner, les fameux voiliers de la compagnie de transport maritime allemande F. Laeisz.
Plus tard il a été utilisé pour transporter le grain de la région du Golfe de Spencer en Australie vers l'Angleterre ou l'Irlande jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale.

Le Pommern est maintenant un bateau musée ancré à Mariehamn en Finlande (Åland).

Gréement : quatre-mâts barque
Débuts : 1903
Longueur hors-tout : 95 m
Maître-bau : 13 m
Tirant d’eau : 7.5 m
Déplacement : 4050 tonnes
Voilure : 3240 m²
Équipage : 26 marins
Tonnage : 2114 T
Chantier : J.Reid &Co - Glasgow Royaume-Uni
Port d’attache : Mariehamn - Finlande
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N°507 - N°598

Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)

Publié : lun. janv. 31, 2011 5:48 am
par saintluc
Furst Menschikow
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fut le premier de mer de passagers des navires à vapeur en Finlande . Il a navigué sur une route entre Saint-Pétersbourg , Tallinn (Reval), Helsinki (Helsingfors), Turku (Åbo) et Stockholm . Il partage la route avec le Storfursten.
a été construit à Turku en 1850.C'était un bateau à aubes avec une puissance 100 (75 kW) du moteur.
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N°844

Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)

Publié : lun. janv. 31, 2011 5:57 am
par saintluc
Le Simon Bolivar
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voilier de type trois-mâts barque de la marine du Vénézuela. C'est un navire récent construit sur le modèle des navires d'autrefois. Il a été commandé ainsi par l'État pour servir de navire-école.

Ce trois-mâts barque est le sister-ship de trois bâtiments construits à Bilbao, au Pays Basque espagnol : la Gloria colombienne, le Cuauhtemoc mexicain et le Guayas équatorien.

Il porte son nom de Simón Bolívar en l'honneur de ce célèbre homme politique.

Gréement : trois-mâts barque
Débuts : 1979
Longueur hors-tout : 82,40 m
Maître-bau : 10,60 m
Tirant d’eau : 4,90 m
Voilure : 1650 m2
Équipage : 16 officiers et 90 marins
Chantier : Astilleros y Talleres Celaya, Bilbao, Portugal
Armateur : Marine nationale vénézuélienne
Port d’attache : La Guaira
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N°3269

Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)

Publié : lun. janv. 31, 2011 6:07 am
par saintluc
L'Iskra II ( Étincelle en polonais), est un trois-mâts goélette polonais.
Il sert comme navire-école aux cadets de l'Académie Navale de la Marine polonaise.
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Construit par les Chantiers Lenine à Gdansk , comme le Pogoria, et le Fryderyk Chopin.
Il est venu remplacer l'Iskra I (1928-1976), désarmé après 50 ans de navigation.

Sa particularité est d'avoir des gréements différents sur chacun de ses mâts : Le mât de misaine porte une voile carrée, le grand mât une voile aurique et le mât d'artimon une voile bermudienne. Ce mât sert aussi de cheminée. Son gréement disparate ( voir voile) est certainement un avantage pour son rôle d'école, même s'il nuit à l'élégance de sa silhouette.

Depuis 1987, l'Iskra II participe aux festivités internationales des Tall Ships' Races.

Gréement : Trois-mâts goélette
Débuts : 1982
Longueur hors-tout : 49 m
Longueur de coque : 40 m
Maître-bau : 8 m
Tirant d’eau : 3.50 m
Déplacement : 490 tonnes
Voilure : 1038 m²
Architecte : Zygmunt Choren
Équipage : marins, cadets (70)
Chantier : Chantier Lénine Gdansk
Armateur : Académie navale polonaise
Port d’attache : Gdynia Pologne
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N°3270

Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)

Publié : mar. févr. 01, 2011 2:57 am
par saintluc
Le Staatsraad Lehmkuhl, ex-Grossherzog Friedrich August est un trois-mâts norvégien construit en 1914 encore en activité, initialement navire-école de la marine marchande allemande.
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Le Staatsraad Lehmkuhl, sister ship du Duchesse Anne ex-Grossherzogin Elisabeth est le seul d'une série de quatre bâtiments à avoir été gréé en trois-mâts barque et doté d'un moteur auxiliaire dès l'origine.

Il fut construit par le chantier Johann C. Tecklenborg à Bremerhaven-Geestemünde (Brême) et lancé le 14 janvier 1914 pour le compte de l'association des voiliers écoles allemands (Deutscher Schulschiff Verein) présidée par le Grand Duc d'Oldenbourg qui l'utilisa comme navire-école sous le nom de « Grossherzog Friedrich August » (Grand Duc Frédéric Auguste) pour former les futurs marins et officiers de la marine marchande allemande.

Après la Première Guerre mondiale, il fut saisi par les Anglais comme prise de guerre. A l’initiative du directeur de la Bergen Line et de l’ancien ministre Kristofer Lehmkuhl, l’Association des navires-écoles de Bergen (BergensSkoleskjb) se porta acquéreur du navire en 1923. En hommage à Kristofer Lehmkuhl pour son œuvre pour les navires-écoles et pour son travail au sein du gouvernement en 1905, le navire fut rebaptisé Statsraad Lehmkuhl (Ministre Lehmkuhl). Après plusieurs changements de propriétaires et diverses péripéties - le pays d'origine avait repris possession du bâtiment dans la période 1940/1945, le rebaptisant « Westwarts » - le navire est basé à Bergen exploité jusqu'en 1966 par la « BergensSkoleskjb » puis par la fondation « Stiftelsen Seilskipet Statsraad Lehmkuhl ».

C'est un voilier de 84,50 m (98 m hors tout), 12,60 m de large, un tirant d'eau de 5,20 m avec une voilure de 2000 m². Il est équipé d'un moteur de 450 chevaux. Il peut embarquer 190 apprentis marins et cadets.
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N°3271
Gréement : trois-mâts barque
Débuts : 1914
Longueur hors-tout : 98 m
Longueur de coque : 87.50 m
Maître-bau : 12.60 m
Tirant d’eau : 5.10 m
Déplacement : 1701 T
Voilure : 2026 m² (25 voiles)
Architecte : Chantiers Tecklenborg Bremerhaven
Équipage : 24 officiers et marins, 180 stagiaires
Motorisation : oui
Armateur : Stiftelsen Seilskipet Statsraad Lehmkuhl
Port d’attache : Bergen Norvège

Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)

Publié : mar. févr. 01, 2011 3:03 am
par saintluc
L’Asgard II fut un brick-goélette à coque bois et peint en vert, construit en 1981 en Irlande, pour servir de navire-école à l'association Coiste an Asgard qui gèra aussi le premier Asgard transféré, en 1979, au Kilmainham Gaol Historical Museum. Il appartenait cependant au Ministère de la défense irlandais. Il a coulé en septembre 2008.
Le brigantin Asgard II est dessiné par Jack Tyrell spécialement pour la formation maritime de jeunes de plus de 16 ans. Sa figure de proue est une sculpture représentant Granuaile (Grace O'Malley), la célèbre reine-pirate du XVIe siècle.
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N°2272
Le premier Asgard, un ketch aurique, construit en Norvège par Colin Archer de Larvik, en 1905, avait été offert comme cadeau de mariage à Mary Hamilton Osgood par ses parents, lors de son union avec Erskine Childers, le père du président Erskine Hamilton Childers.

Le nom Asgard signifie « domicile des Dieux » en norvégien ancien.

En juillet 1914, l’Asgard, avec Eskine, son épouse Mary et quatre autres personnes, partent en Mer du Nord pour prendre livraison d'un chargement d'armes à feu acheté à Hambourg pour les volontaires irlandais. Après un voyage difficile, le chargement est débarqué à Howth le 26 juillet 1914.

L’Asgard est vendu en 1926 et change de mains plusieurs fois. En 1961, il est racheté par le gouvernement irlandais en raison de son passé historique.

En 1968, le gouvernement crée la Commission Coiste an Asgard et lui confie la gestion du navire pour en faire un navire-école à l'intention des jeunes Irlandais. Des croisières de formation sont organisées de 1969 à 1974, jusqu'à son transfert au Musée de Kilmainham Gaol en 1979, pour y être ouvert à des visites publiques.

En attendant le lancement de l’Argard II, le programme de formation en mer est tout de même poursuivi. Entre 1975 et 1980, un autre ketch marconi, le Creidne, construit en 1967, et toujours en service comme voilier-école dans la marine de réserve, assure l'intérim.

Étant l'un des plus petits Classe A, l’Asgard II prend part aux Tall Ships' Races à partir de 2000.

L’Asgard II navigue essentiellement en Mer du Nord et en Manche. Il peut embarquer 20 stagiaires pour des croisières spécialement organisée autour de l'Irlande et de la Grande-Bretagne.
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L’Asgard II sombre le jeudi 11 septembre 2008 un peu avant 5 heures du matin au large de Belle-Île-en-Mer (Morbihan). Un premier appel de détresse est lancé à 3 heures 10, signalant une voie d'eau soudaine au CROSSA (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) d'Etel et à la Préfecture maritime de Brest. Le bateau commence à couler vers 4 heures, rendant son évacuation nécessaire.

Le voilier en provenance de Falmouth (Grande-Bretagne) se rendait, après une escale à Douarnenez l'avant-veille, à La Rochelle pour les festivités nautiques du Grand Pavois. Il coule en quarante-cinq minutes, à 12 miles (22 km) à l'ouest de Belle-Île. La cause du naufrage est incertaine ; le voilier a pu heurter un objet flottant immergé.

Après avoir flotté entre deux eaux, l'épave disparaît des radars du sémaphore du Talut de la Marine nationale (situé sur la côte sud de Belle-Île) vers huit heures trente, laissant supposer qu'elle a coulé au fond, soit 70 mètres de profondeur à cet endroit.

Les 5 membres d'équipage et les 20 stagiaires présents à bord sont récupérés, sains et saufs, par les sauveteurs de la SNSM arrivés sur les lieux vers 4 heures 30, peu avant que le bateau disparaisse.
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N°3272 - N°481 - N°1089
Gréement : Brick-goélette
Débuts : 1981
Longueur hors-tout : 30,99 m
Maître-bau : 6,40 m
Tirant d’eau : 3,05 m
Déplacement : 120 tonnes
Voilure : 370 m²
Équipage : 5 marins
Capacité : 20 stagiaires
Chantier : Jack Tyrell et fils, Arklow-Irlande
Armateur : Assoc Coiste an Asgard
Port d’attache : Dublin - Irlande

Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)

Publié : mar. févr. 01, 2011 3:32 am
par saintluc
La Belle Poule est, avec son homologue (sister-ship en anglais) l'Étoile, une goélette à hunier, appelée aussi goélette paimpolaise. Elle a été construite en 1932 à Fécamp, en Seine-Maritime. C'est une réplique de goélette morutière de Paimpol.
Elle participa à la Seconde Guerre mondiale dans les rangs des Forces navales françaises libres et arbore légitimement le pavillon de beaupré à la croix de Lorraine, (d'autres bâtiment de la marine nationale arborent ce pavillon de beaupré mais seulement parce qu'ils reprennent le nom d'un bâtiment ayant combattu dans les FNFL).

Toujours active, elle sert actuellement à l'entraînement des futurs chefs de quart de la Marine nationale et participe souvent aux rassemblements de gréements traditionnels, notamment à l'Armada de Rouen en 1989, 1994, 1999 et 2003.
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De plus, elle est l'héritière d'une tradition de frégates de la Marine Royale puis Nationale dont le nom serait issu d'un bateau corsaire célèbre sous François Ier, la Belle Paule.

La première fut une frégate de 26 canons, armée en 1765 à Bordeaux, et qui participa au premier combat de la guerre d'indépendance des États-Unis,

La seconde portait 40 canons et fut construite à Nantes entre 1801 et 1802. Capturée en 1806 par les Anglais, elle fut débaptisée pour servir dans la Home Fleet.

La troisième a été lancée en 1834. Ce fut elle qui ramena les cendres de l'Empereur de Sainte-Hélène en 1840.

Honoré de Balzac cite la Belle Poule dans Le Bal de Sceaux (1830), Béatrix (1839), Ursule Mirouët (1842). Dans chaque roman, il fait référence au bâtiment d'une époque différente. Par exemple dans Béatrix, il évoque la seconde : « Vous savez que le combat de la Belle-Poule a été si célèbre que les femmes ont porté des bonnets à la Belle-Poule. Madame de Kergarouët est venue la première à l'opéra avec cette coiffure. » Dans Ursule Mirouët, c'est sur la première que l'amiral de Kergarouët accomplit les exploits qui sont racontés à sa petite nièce : « Avec quelle impatience, en quatre-vingt-trois et quatre, attendait-on des nouvelles du camp de Saint-Roch ! J'ai failli partir comme médecin des armées du roi. Votre grand-oncle, qui vit encore, l'amiral Kergarouët a soutenu dans ce temps-là son fameux combat, car il était sur la Belle-Poule. »
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N°3273
Gréement : Goélette paimpolaise à huniers
Débuts : 8 février 1932
Longueur hors-tout : 37,50 m
Longueur de coque : 25,30 m
Maître-bau : 7,20 m
Tirant d’eau : 3,60 m
Déplacement : 227-275 tonnes
Voilure : 424 m² (9+3 voiles)
Équipage : 1 officier, 5 officiers-mariniers, 10 quartiers maîtres et matelots
Capacité : 20 élèves stagiaires
Motorisation : Sulzer diesel (300 ch)
Chantier : Chantier naval de Normandie Fécamp
Armateur : École navale Lanvéoc-Poulmic
Port d’attache : Brest France

Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)

Publié : mar. févr. 01, 2011 4:02 am
par saintluc
Le Belem (1896) est le dernier trois-mâts barque français, le plus ancien trois-mâts en Europe en état de navigation et le second plus grand voilier restant en France. Construit dans ce pays, utilisé notamment dans les Antilles, puis tour à tour anglais, italien puis à nouveau français, cet ancien voilier de charge, plusieurs fois transformé, motorisé et rebaptisé, pour divers usages (croisière de luxe et navire-école), fut finalement déniché par hasard à Venise par un amateur nostalgique dans un piteux état à la fin des années 1970. Racheté grâce à l'appui d'une grande banque française qui finance la fondation qui entreprend sa restauration, il est aujourd'hui reconverti dans le cabotage, offre des stages d'initiation et de découverte aux passionnés, sert désormais à la Marine nationale pour l'entraînement de ses mousses et apparaît dans les grands rassemblements de gréements traditionnels.

Le Belem fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 27 février 1984.

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Lancé le 10 juin 1896, seulement 7 mois après sa commande aux chantiers Dubigeon de Nantes par la Compagnie nantaise Denis Crouan et Fils spécialisée dans le transport du cacao pour le compte des chocolateries Menier, il est affecté à la flotte des « Antillais » et peut transporter jusqu'à 675 tonnes de fret.

Son premier voyage, sous les ordres du capitaine Lemerle, surnommé le merle noir, fut un demi-succès, un incendie à l'approche des côtes d'Amérique du Sud ayant détruit une partie de la cargaison. Bon marcheur, ce voilier de petit tonnage, comparé à la flotte des voiliers cap-horniers de l'époque, n'effectuera pas moins de 33 campagnes jusqu'à sa retraite commerciale en 1914.

Ces campagnes se feront principalement en direction de Belém, port situé sur la rive sud du bras méridional de l'embouchure du fleuve Amazone. Mais le Belem connaîtra bien d'autres destinations, telles que Montevideo en Uruguay, ou la Martinique aux Antilles d'où il échappera de peu à la colère de la montagne Pelée en 1902. En effet, l'entrée du port lui est refusée par manque de place, et il doit aller mouiller à l'autre bout de l'île, ce qui le sauvera. C'est d'ailleurs le Belem qui secourra les deux (ou trois) rescapés de la catastrophe.

L'équipage est alors composé de seulement 13 hommes dont les conditions de vie à bord sont rudes. En effet, il faut manier plus de 1 000 m2 de voiles. Le gréement est alors celui d'un trois-mâts barque, la brigantine triangulaire ne portant curieusement pas de vergue. Mâts et espars sont en bois, cordages en chanvre et voiles en coton.
L'expansion des bateaux à vapeur, plus fiables et plus réguliers pour la navigation commerciale, rend le Belem obsolète. Le 11 février 1914, il est racheté pour 3 000 Livres sterling par le Duc de Westminster à des fins de yachting. Le Belem entame une nouvelle vie en tant que luxueux navire de croisière. À cette époque, il est profondément transformé pour assurer le confort du propriétaire et de ses invités.

La cale est transformée en cabines confortables et l'on peut accéder, par un escalier à double révolution, à un salon vitré, décoré en acajou de Cuba et monté sur le pont. Ceci imposera malheureusement que les basses voiles, très puissantes auparavant, soient retaillées. Les bas-mâts sont changés pour des tubes d'acier. On le dote aussi de 2 moteurs suédois Bollinder de 250 ch dont l'échappement se fait au travers du mât d'artimon, devenu creux. Du coup, avec la réduction de moitié de la grand-voile et de la misaine, la traînée hydraulique provoquée par les deux grosses hélices quadripales d'1,20 mètre de diamètre et l'augmentation du fardage (salon de pont et dunette surélevés) ont lourdement obéré ses très bonnes capacités nautiques à la voile. Il a pratiquement perdu 2 nœuds de vitesse ne remonte quasiment plus au vent ! En contre-partie, il peut naviguer par tous les temps et manœuvrer seul dans tous les ports du monde, ce qui correspond bien aux attentes de son nouveau propriétaire.

Le beaupré, en acier depuis son origine, a été aussi raccourci, ramenant le centre de poussée vélique vers l'arrière et le rendant un peu plus ardent. Du coup, avec le gréement qu'il possède de nos jours, il ne peut pas porter toute sa brigantine aux allures de près sans le déséquilibrer, ce qui limite aussi la puissance de son gréement. Cependant, dépasser les 60 mètres de longueur hors-tout pouvant avoir des conséquences financières importantes en termes de redevances portuaires, le rallongement de cet espar afin de porter un ou deux focs supplémentaires n'est pas envisageable
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Racheté en 1921 par Sir Arthur Ernest Guinness, il est rebaptisé Fantôme II. À dater de cette époque, le Belem va beaucoup naviguer, effectuant de très longs voyages. Cependant, même s'il a fait le tour du monde par les canaux de Panama et de Suez, il n'a jamais passé le cap Horn. Ces voyages cesseront en 1939, avec la mort de Sir Guinness et le début de la Seconde Guerre mondiale. Le Belem trouve alors refuge à l'Île de Wight où il sera miraculeusement épargné par les bombardements mais son gréement subira de grosses avaries. Il servira de base à une unité des Forces navales françaises libres.

Il appareille en 1952 pour Venise où son nouvel acquéreur, la fondation Cini, en fait un navire-école. Il est rebaptisé une fois de plus : Giorgio Cini. Ré-armé avec un dortoir dans l'entrepont, le gréement devient celui d'un trois-mâts goélette, plus facile à manœuvrer.

En 1972, les carabiniers le rachètent pour la lire symbolique car ils souhaitaient se doter d'un navire-école. Il est re-motorisé avec 2 moteurs Fiat de 300 ch mais sa nouvelle carrière fut courte. Le manque d'entretien pendant les années de guerre ne lui ont pas laissé fière allure et, rapidement, il est jugé trop vétuste pour emmener des cadets en mer. Les chantiers navals de Venise le remettent plus ou moins en état de naviguer, le gréement est remonté comme à l'origine en trois-mâts barque (le grand mât reprend son phare carré).

En 1976 et toujours pour une lire symbolique, les militaires cèdent le trois mâts à un chantier vénitien qui, après une toilette sommaire, le propose à la vente.

C'est par hasard qu'un passionné de gréements traditionnels, le docteur Gosse, le retrouve. Grâce à une association (l'ASCANF), la Caisse d'épargne rachète le dernier grand voilier en acier français[N 3] afin de le ramener dans son pays d'origine. Le 17 septembre 1979, le Belem arrive à Brest remorqué par un bâtiment de la Marine nationale, l'Éléphant.

En 1980, le Belem est donné à la fondation Belem créée la même année (et reconnue depuis d'utilité publique). Afin de sensibiliser l'opinion et de récolter des fonds pour sa réhabilitation, il est amarré à Paris, près de la tour Eiffel et est en grande partie restauré à cet endroit. Son gréement a été remis en état dans le souci de respecter l'aspect d'origine. On lui reproche cependant son beaupré trop court.

En 1984, le Belem est classé monument historique, moins de deux ans après l'autre grand voilier français, le Duchesse Anne qui, lui, ne navigue plus.

En 1986, il effectue son voyage inaugural à New York à l'occasion du centenaire de la statue de la Liberté.

Depuis, le Belem a entamé une nouvelle carrière de représentant de la marine à voile. Il prend à son bord des stagiaires de tous âges pour leur faire découvrir la navigation traditionnelle au moyen de stages de 2 à 10 jours. Outre l'équipage de 16 hommes (capitaine et cook compris) il peut emmener jusqu'à 48 stagiaires répartis en 4 groupes. Dans le cadre de la mission assignée à la Fondation Belem[8], il fait ainsi du cabotage le long des côtes françaises et européennes et quelques voyages en Atlantique grâce au mécénat du Groupe Caisse d'épargne qui soutient la fondation. Il participe aussi aux rassemblements internationaux de grands voiliers.
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A partir de 2005, il est affrété, comme le Kathleen & May et l' Étoile de France, par la Compagnie de Transport Maritime à la Voile (CTMV) [9], jeune compagnie maritime française spécialisée dans le transport de vins et spiritueux en bouteille.

En 2008, le Belem quitte La Rochelle le 8 mai pour faire son arrivée à Québec le 2 juillet, voyage commémorant le voyage de Samuel de Champlain en 1608 et faisant partie intégrante des festivités entourant le 400e anniversaire de la ville de Québec.

Le 13 mai 2009 a vu Rabat accueillir le Belem à l'occasion du Festival Mawazine, et aussi pour l'inauguration du quai d'honneur de la ville, après une escale à Tanger. Depuis sa réouverture en 2009, l'École des mousses de Brest utilise le voilier pour l'entraînement de ses jeunes recrues (stages de 4 jours en mer), conformément à une convention signée entre la fondation Belem et la Marine nationale[
Le Belem a pour port d'attache Nantes en Loire-Atlantique. Une ville qui l'a construit et qu'il retrouve régulièrement aujourd'hui lors de manifestions nautiques ou de simples escales, une à plusieurs fois par an.

Le trois-mâts a par ailleurs inauguré le 9 octobre 2009 son nouvel appontement au pied du pont Anne-de-Bretagne. En effet, le Belem accostait auparavant plus en aval, à la sortie du centre-ville où une plate-forme flottante et une coupée lui étaient réservées. Cependant, ces installations étant quelque peu vétustes et gênant la navigation dans le bras de la Madeleine, la municipalité a pris la décision avant l'été 2009 de déplacer cette plate-forme en amont, pratiquement dans le centre-ville puisque l'endroit choisi fut le quai de la Fosse, juste au niveau de la frontière entre domaine maritime et domaine fluvial (délimitée par le pont Anne-de-Bretagne).

La plate-forme a été rénovée et une coupée flambant neuve permet d'accéder au quai de la Fosse. Profitant de l'emplacement de cette coupée et de la forte demande en matière de place pour les plaisanciers, un nouveau ponton flottant d'une cinquantaine de mètres a été couplé à la plate-forme du Belem. Cela marque, il est vrai assez modestement, un retour d'intérêt de Nantes pour son fleuve et la mer, alors que le projet de port de plaisance de 300 places sur l'Île de Nantes est au point mort.

C'est donc à l'occasion de la Solidaire du Chocolat que le Belem a séjourné à Nantes du 9 au 11 octobre 2009, afin d'accompagner les 24 monocoques Class'40 engagés dans cette toute nouvelle transat solidaire, sportive et événementielle.
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N°3274
Gréement : trois-mâts barque
Débuts : 10 juin 1896
Longueur hors-tout : 58 m
Maître-bau : 8,80 m
Tirant d’eau : 3,60 m
Déplacement : 750 t
Voilure : 1200 m² (25 voiles)
Tonnage : 531 T
Chantier : chantiers Dubigeon, Nantes
Port d’attache : Nantes France

Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)

Publié : mar. févr. 01, 2011 4:17 am
par saintluc
L'Europa est un trois-mâts barque hollandais, à coque acier, construit en 1911 dans les chantiers Stucken à Hambourg.

Il appartient actuellement à la Rederij Bark Europa société néerlandaise de croisière au large.
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À son lancement à Hambourg, il est prévu initialement pour le cabotage. Il porte le nom de FS Senator Brockes . Devant le déclin du commerce de la marine à voile, il change d'affectation et devint, jusque dans les années 1970, un bateau-phare, placé dans l'estuaire de l'Elbe.

Dans les années 1980, remplacé par une bouée automatique, il devint alors un bateau de réserve.

En 1986, le navire est racheté et subit 8 ans de travaux (entre 1987 et 1994) pour être transformé en un magnifique trois-mâts barque de croisière.

Depuis 1994, l'Europa propose des croisières autour du monde et surtout dans l'hémisphère Sud. Il est spécialiste des expéditions dans l'Antarctique, par le cap de Bonne-Espérance.
Avec l'Oosterschelde, autre trois-mâts hollandais, il est le seul grand voilier à s'aventurer dans les eaux froides entourant Ushuaïa et la Terre de Feu, à la pointe de l'Argentine.
Avec un équipage de 14 professionnels, l'Europa peut accueillir, avec ses 11 cabines, jusqu'à 48 personnes à bord pour des voyages de quelques jours à plusieurs semaines.

Il participe aussi aux rassemblements de grands voiliers tels les Tall Ships' Races et fait aussi des sorties à la journée avec jusqu'à 100 personnes.

L'Europa joue désormais les stations météo pour le compte du KNMI (Institut royal de météorologie des Pays-Bas) et relève la température en mer, jusqu'à 4 fois par jour.
En échange, le KNMI lui fournit les prévisions météorologiques et l'aide à tracer sa route.

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N°3277 - N°1780
Gréement : Trois-mâts barque
Débuts : 1911
Longueur hors-tout : 56.50 m
Maître-bau : 7.50 m
Tirant d’eau : 3.80 m
Déplacement : 400 tonnes
Voilure : 1050 m² ( 14 voiles)
Équipage : 14 marins
Chantier : Chantiers Stücken à Hambourg
Armateur : Rederij Bark Europa BV,
Port d’attache : Amsterdam - Pays-Bas

Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)

Publié : mar. févr. 01, 2011 4:21 am
par saintluc
Le Cuauhtémoc (« l'aigle qui descend sur sa proie » en nahuatl), du nom du dernier empereur aztèque, est un voilier de type trois-mâts barque battant pavillon mexicain.
Son port d'attache est Acapulco.
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Construit à Bilbao en 1982, il est propriété de la marine nationale mexicaine qui l'utilise comme navire-école. Il est un symbole au Mexique car il illustre l'esprit de combativité et d'indépendance, par référence à l'empereur Cuauhtémoc. Ce dernier figure d'ailleurs sur la proue du bateau.
Il a des sister-ships , le Guayas (Equateur), le Gloria (Colombie) et le Simon Bolivar (Venezuela).

C'est un habitué des défis du monde marin : traversée de l'Atlantique en 17 jours, passage du cap Horn en 1993 entre autres.

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N°3278
Gréement : trois-mâts barque
Débuts : 1982
Longueur hors-tout : 90.50 m
Longueur de coque : 67.20 m
Maître-bau : 12 m
Tirant d’eau : 5.40 m
Déplacement : 1800 tonnes
Voilure : 2368 m² (28 voiles)
Équipage : 109 marins
Capacité : 90 cadets
Motorisation : Diesel (1125 hp)
Chantier : Astilleros y Talleres Celaya SA, Bilbao Espagne
Armateur : Marine nationale mexicaine
Port d’attache : Acapulco, Mexique

Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)

Publié : mar. févr. 01, 2011 4:26 am
par saintluc
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Feuillet N°25