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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : lun. févr. 28, 2011 5:16 am
par saintluc
Récapitulatif par ordre alphabétique page 1

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : mar. mars 01, 2011 2:39 am
par saintluc
La Fauvette pitchou (Sylvia undata) est une espèce de petit (13 cm) passereau appartenant au genre Sylvia, de la famille des Sylviidae
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Cet oiseau vit dans les régions chaudes de l'ouest du Europe, et dans le nord-ouest Afrique.
Son habitat typique est trouvé en Provence, dans le sud de la France

Son aire de nidification s'étend à l'ouest d'une ligne allant du sud Angleterre au talon de Italie. La Fauvette pitchou est habituellement résidente toute l'année dans son aire de reproduction, mais il existe a aussi une migration limitée.

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N°70 - N°854 - N°625
Cette espèce présente un net dimorphisme sexuel :

le mâle a les yeux rouges, une couleur grise pour le dos et la tête, avec un ventre rougeâtre, (voir photos en ci-dessous, la gorge rouge tachée de blanc ;
la femelle est plus pâle sur le dessous, en particulier pour la gorge, et gris-brun sur le dos.
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N°162
Cette fauvette forme probablement une super-espèce avec la Fauvette de l'Atlas, qui à son tour, semble proche de la Fauvette sarde et de la Fauvette des Baléares. Toutes ces espèces ont une étrange ressemblance avec une espèce américaine : la Cama brune, la seule espèce de Sylviidae des Amériques. Pourtant, la Cama brune, est moins étroitement liée au genre Sylvia qu'au genre Paradoxornis. Sa similitude visuelle au groupe des fauvettes européennes est un exemple d' évolution convergente entre oiseaux présentant des caractéristiques d'habitat partagées.
Cet oiseau se reproduit dans les paysages de landes souvent près des côtes, dans un nid construit dans des ajonc ou d'autres arbustes bas. 3-6 œufs sont pondus. Comme ses parents, la jeune fauvette est insectivores, mais elle consomme également des baies.

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant049.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : mar. mars 01, 2011 2:50 am
par saintluc
Le Goéland marin (Larus marinus) est une espèce d'oiseau de la famille des Laridae.
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C'est un grand goéland (61 à 74 cm de long pour 1,4 à 1,7 m d'envergure) au dos noir aux pattes couleur chair et au bec massif.

Juvénile : Couleur grise
Adulte : grande taille, ailes et dos noir et blanc, pattes couleur chair, bec jaune avec un point rouge.
Subadulte , grande taille, contraste marqué entre le dos et le ventre.
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N°77 - N°228 - N°843
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N°733
Côtes nord-américaines et îles de l'Atlantique nord. Côtes et estuaires de Scandinavie, Irlande, Angleterre, Bretagne (ex : Pointe du Grouin), s'aventure à l'intérieur des terres en hiver.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=pXCRps_dJ6A[/youtube]

http://www.web-ornitho.com/chants/goeland%20brun.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : mar. mars 01, 2011 6:29 am
par saintluc
Le Pipit maritime (Anthus petrosus) est une espèce de passereau appartenant à la famille des Motacillidae.
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Le Pipit maritime est un passereau insectivore d'une longueur de 15 cm à 17 cm. C'est le plus sombre des pipits. Il a les pattes foncées contrairement au Pipit farlouse qui a des pattes couleur chair. Le bec est assez long et sombre. Il possède un étroit cercle oculaire blanc. Sur la poitrine et les flancs se trouvent des rayures sombres et diffuses. Le dessus est gris-brun légèrement nuancé olivâtre et le manteau vaguement rayé de sombre. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel. Il marche de façon aisée en agitant la queue.
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N°101 - N°903
C'est un oiseau inféodé aux zones littorales. Il recherche les côtes rocheuses, île et îlots. Il migre pour hiverner sur les côtes d'Europe occidentale.

Il est présent sur la façade maritime du nord-est du Sud ouest de l'Europe. On le trouve en été sur les côtes en Norvège, Suède, Finlande. En hiver il est présent sur les côtes françaises, de la Belgique, des pays-Bas, de l'Allemagne et du Danemark. En Bretagne et en Angleterre il est possible de l'observer toute l'année.

On le confond assez facilement avec le Pipit spioncelle et le Pipit farlouse. Il se différencie de ces deux espèces par son aspect plus foncé, son bec plus long, ses pattes sombres et ses taches plus diffuses.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=hIA0bTHFRok[/youtube]

http://www.web-ornitho.com/chants/pipit%20maritime.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : mar. mars 01, 2011 10:59 am
par saintluc
Le Combattant varié (Philomachus pugnax), souvent appelé au XXe siècle Chevalier combattant mais en fait plus proche des bécasseaux, est une espèce de limicole appartenant à la famille des Scolopacidae et présentant un net dimorphisme sexuel, surtout en période de reproduction. Les modalités de cette dernière sont complexes puisque coexistent des couples temporaires, des mâles polygames et des femelles polygynes.

Il niche en Eurasie et hiverne essentiellement en Afrique.

Dans la mythologie grecque, cet oiseau est lié au mythe de Memnon.
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Le Combattant varié mesure 21 à 32 cm de long, pour une envergure allant de 28,5 à 31,5 cm et un poids compris entre 70 et 150 g pour la femelle, 130 à 230 g pour le mâle.

C'est un oiseau migrateur dont le mâle arbore au printemps un plumage nuptial coloré, différent selon les individus. La femelle est plus terne.
C'est un limicole, se nourrissant principalement de petits invertébrés.

En période de reproduction, il consomme des insectes (surtout des diptères, mais aussi des trichoptères, des coléoptères, des orthoptères, etc.), des annélides, des crustacés de petite taille et des mollusques. Les éléments végétaux (graines, fleurs et algues) entrent également dans son régime de manière bien plus importante que dans ceux de la plupart des limicoles.

Au Sénégal, le Combattant varié ne consomme pratiquement que du riz de décembre à avril.
La femelle est appelée « sotte » en Picardie, car elle est peu farouche.

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N°1367 - N°1217 - N°1560
En avril et mai, le Combattant varié revient à ses aires de nidification. Dès le milieu du trajet du retour, la parade nuptiale commence, les mâles menant entre eux un « combat » symbolique, qui a donné son nom vernaculaire à l'espèce. Ils déploient les plumes érectiles de leur collerette, et s'affrontent par coups de bec, en sautillant, ou en se toisant.

Polygame, pour séduire les femelles il gonfle sa collerette et hérisse ses oreillettes de plumes en effectuant au sol diverses mimiques, ailes déployées.

Sur les sites de reproduction, les mâles effectuent ces parades sur des arènes traditionnelles. Les femelles vagabondent, choisissent leurs fécondateurs puis se retirent pour nicher. Ce système reproductif complexe, dans lequel polygamie et polygynie coexistent, sans exclure le couple régulier, quoique temporaire, est analogue à celui du Tétras lyre et de quelques autres oiseaux
En mai ou en juin, la femelle pond ses œufs, généralement 4, dont la taille a pour valeurs extrêmes : 38,9-48,6 mm × 28,0-32,8 mm. Elle les couve seule durant 20 à 23 jours, puis s'occupera des oisillons. Ceux-ci prendront leur envol entre 25 et 28 jours.
Le Combattant varié peut vivre jusqu'à 11 ans.
Il niche près de la mer, dans les toundras d'Asie et d'Europe. L'hiver, il peut migrer jusqu'en Afrique australe, mais certains individus restent sur quelques côtes occidentales et méridionales de l'Europe. Cet oiseau hiverne également dans certaines régions du Proche-Orient, sur certaines côtes asiatiques et dans le sud de l'Australie. Lors de cette saison, des effectifs importants stationnent au Sénégal.
Entre mi-juin et début juillet, les mâles adultes ainsi que les femelles sans progéniture partent en migration postnuptiale. Les jeunes commencent à partir fin juillet. Cette migration atteint son apogée entre fin août et début septembre. Elle décline ensuite jusque fin octobre mais des oiseaux peuvent s'attarder jusqu'en novembre.

La migration prénuptiale est constatée en Afrique de mi-février à fin mai.
Il vit toujours dans les zones humides, que ce soit dans les endroits marécageux, près de plans d'eau douce, dans les tourbières ou les prairies humides. Il apprécie également le bord de mer, fouillant les vasières intertidales (se découvrant à marée basse).
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=gaU4fbyHZZ4[/youtube]

http://www.scricciolo.com/eurosongs/Phi ... pugnax.wav

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : mar. mars 01, 2011 11:09 am
par saintluc
La Sterne naine (Sternula albifrons) est une espèce de la famille des Laridae.
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C'est une petite sterne reconnaissable à son bec jaune à pointe noire, au front blanc à l'origine de son nom latin (albifrons) et à ses pattes jaunes.
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N°1368

Oiseau côtier des plages de sable et de galets, elle s'aventure parfois à l'intérieur des terres au moment de la migration, comme en Arménie autour du lac Arpi

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant221.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : mar. mars 01, 2011 3:23 pm
par saintluc
La Bernache cravant (Branta bernicla) est une espèce d'oiseau migrateur appartenant à la famille des Anatidae.
Facilement identifiable, la Bernache cravant ressemble à une petite oie à dominante sombre. En effet, la tête, le cou, la poitrine, la queue, le bec et les pattes sont noirs tandis que le dessus du corps est gris brun avec des bordures claires. Le dessous du corps et les ailes sont gris brunâtre. Les sus et les sous-caudales sont blanches. Les iris sont brun foncé.

L'adulte se distingue du jeune par la tache blanche qu'il arbore de chaque côté du cou, formant une cravate d'où est tiré le nom spécifique français.

Cet oiseau mesure entre 51 et 66 cm de longueur pour une envergure de 105 à 117 cm et une masse de 1,2 à 1,7 kg.

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La zone de nidification s'étend dans la toundra de tout l'hémisphère nord. Selon les populations, la Bernache cravant hiverne en Europe, au sud des États-Unis, dans la Nouvelle Zemble ou en Asie du Sud. Elle apprécie particulièrement les zones humides et salées. Elle fréquente principalement des vasières dans des abris naturels, le plus souvent en bandes qui peuvent atteindre plusieurs centaines d'individus. Cinq sites d'observation privilégiés de la Bernache cravant sont répertoriés en France, dans le Finistère: l'anse de Penfoulic au Cap-Coz à Fouesnant, l'anse de Goulven et en hiver sur les Côtes-d'Armor:à Saint-Jacut-de-la-Mer à l'embouchure du Trieux, mais aussi à Kerpalud à côté du port de Paimpol ou en Baie de Saint-Brieuc où elles hivernent. Elles hivernent également de novembre à mars en colonies très importantes tout autour de l'Île de Ré en charente-Maritime, fouillant l'estran à marée basse pour se gaver d'ulves (algue verte communément appelée "laitue de mer").

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N°1369 - N°809 - N°119

La reproduction a lieu au mois de juin, la bernache cravant niche en petites colonies souvent sur des îles. Le départ en migration a lieu dès la fin du mois de septembre, en hiver elle s'associe souvent au canard siffleur.

C'est une espèce avant tout marine que l'on rencontre rarement en eaux douces. Sur les lieux d'hivernage, la bernache cravant est un herbivore strict, essentiellement spécialisé sur deux phanérogames de l’estran : les zostères marine et naine (Zostera marina et Z. noltii). Cette dépendance fut à l’origine de sa raréfaction dans le second tiers du XXème siècle, suite à la forte diminution des surfaces d’herbiers à zostère dans les années 1930. Mais avec l’augmentation des effectifs des bernaches dans les années 1970, on a observé des modifications de leur comportement alimentaire. Ainsi au cours de l’hiver et selon les secteurs occupés, les bernaches vont consommer préférentiellement Zostera sp. avant de se reporter sur une ressource alternative comme des Ulvaceae ou encore sur les herbus de prés-salés. Depuis quelques dizaines d’années, les bernaches ont élargi la gamme de leurs ressources alimentaires en stationnant de façon plus prononcée sur des prairies pâturées ou encore des céréales d’hiver.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=kYl_OQH-JXI[/youtube]


http://www.scricciolo.com/eurosongs/Branta.bernicla.wav

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : mer. mars 02, 2011 3:18 am
par saintluc
La Huppe fasciée (Upupa epops) est une espèce d'oiseau, l'une des trois représentantes de la famille des Upupidae et du genre Upupa. Une autre espèce, la Huppe africaine Upupa africana a longtemps été considérée comme une sous-espèce de la Huppe fasciée. Ces espèces sont parfois placées par certains auteurs dans leur propre ordre, les Upupiformes.
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La Huppe fasciée peuple les régions chaudes et tempérées de l'Ancien Monde.
Elle fréquente la campagne ouverte parsemée de zones de terre nue ou d'herbe rase, de préférence plantée d'arbres âgés.
Traditionnellement classée dans l'ordre des Coraciiformes, la classification de Sibley & Monroe classa la famille des Upupidae dans l'ordre, nouveau, des Upupiformes. Depuis, le COI l'a intégrée dans l'ordre des Bucerotiformes.

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N°273 - N°318 - N°363
Du latin upupa, origine onomatopéique tirée de son chant (« houp-oup-oup »), qui lui a valu son nom dans beaucoup de langues et dialectes, par exemple en anglais (hoopoe), en italien (upupa), en hollandais (weide-)hop etc. De même, elle est appelée « bout bout » dans le centre de la France. Elle est aussi nommée « pue pue » dans certaines régions, allusion à la mauvaise odeur de son nid. Le qualificatif « fascié » fait référence aux rayures noires et blanches de son plumage (huppe, ailes et rectrice).
Longueur : 26-32 cm (bec : 5-6 cm)
Envergure : environ 45 cm
Poids : 60-80 g
Longévité : 11 ans
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N°869 - Michel N°1117 - Michel N°2235A
La huppe fasciée est un oiseau de taille moyenne, au plumage orangé (femelle légèrement plus terne), barré de noir et blanc sur les ailes et la queue. Elle possède une huppe érectile, longue, orange, se finissant par du noir. Son bec est long, mince et recourbé. Ses ailes sont larges et arrondies, et ses pattes courtes mais puissantes.
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N°417
Essentiellement insectivore, la huppe capture la grande majorité de ses proies au sol. Diverses espèces d'insectes (scarabées, grillons, fourmis, courtilières, chenilles, larves diverses, etc.) et de petits invertébrés (mille-pattes, limaces, escargots dont elle casse la coquille) figurent à son menu, mais elle recherche spécialement les insectes colonisant les bouses et déjections de mammifères, qu'elle capture avec son long bec recourbé. Il lui arrive aussi de capturer de temps en temps des insectes en vol ou sur ou dans le bois-mort.
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N°611 - N°745 - N°482
La huppe va nicher dans un trou d'arbre ou de rocher. Elle occupe parfois certaines constructions (bergeries, fermes et même des pavillons modernes), ainsi que les nichoirs artificiels et fréquemment d'anciennes loges de pics mais se contente souvent d'une anfractuosité ou l'ouverture se réduit à une simple fissure. Si on approche la main du nid, les petits se retournent et défèquent en direction de l'intrus ! De plus les déjections que les parents n'enlèvent pas font fuir les prédateurs de par leur odeur. Le petit pour manger lance le morceau de nourriture en l'air et en ouvrant le bec l'avale.
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Michel N°4072A - Michel N°18 - Michel N°60
En Europe, la huppe fait une, parfois deux couvées par an. La ponte a lieu en mai-juin: les 5-6 œufs, blanc grisâtre ou verdâtre, sont pondus sur le sol recouvert de quelques légers matériaux (plumes ou mousse). L'incubation est de l'ordre de 16 à 18 jours.
Les huppes européennes migrent en général jusqu'à l'Afrique tropicale pour passer la mauvaise saison. L'hivernage est accidentel en France, les rares cas signalés concernent probablement des oiseaux blessés ou affaiblis.

En France, son arrivée est précoce, enregistrée dès la fin février dans le Sud, en mars ou avril dans les régions plus septentrionales. Mais elle quitte nos latitudes dès qu'elle a terminé sa nidification, au mois d'août et plus rarement en septembre.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=egeq22f7K84[/youtube]

http://www.web-ornitho.com/chants/huppe.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : mer. mars 02, 2011 3:48 am
par saintluc
Le Faisan de Colchide, faisan à collier ou faisan de chasse (Phasianus colchicus), est une espèce d'oiseau galliforme de la famille des Phasianidae introduit en Europe dès le Moyen Âge. C'est le plus commun des faisans en Europe, et si ce terme est utilisé seul, c'est à cette espèce que l'on fait probablement référence. Il est chassé comme gibier et élevé pour sa chair. On dénombre 31 sous-espèces.
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Seules certaines variétés sont considérées comme domestiques.

Sa femelle s'appelle la faisane ou poule faisane.

Le faisan est un animal suffisamment proche de la poule domestique pour produire des hybrides, mais ceux-ci sont stériles. Les faisans lâchés pour la chasse sont aussi des hybrides stériles obtenus grâce aux croisements de diverses espèces de faisans.
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Michel N°1691 - Michel N°209
Le faisan est cité dans la littérature depuis l'Antiquité : Pline (6, 13 ; 10, 132), Martial (Epigrammes, 13, 72), Conrad Gessner (H.A., 3), Pierre Belon (H.O., 5, 12). Pantaléon Thévenin écrit dans son commentaire de Du Bartas : « il a pris son nom de Phasis, fleuve renommé en Colchide, où premièrement il fut trouvé par les argonautes »

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N°486 - N°1986 - Michel N°1219
Le faisan de Colchide mesure environ 79 cm pour le mâle et 60 cm pour la femelle. Le dimorphisme sexuel est très apparent.

Les faisans de Colchide se nourrissent de graines, d'insectes, de baies, de vers et de mollusques.

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N°331 - N°696 - N°938
La période de reproduction s'étale de mars à avril durant lequel le mâle redresse son corps en battant des ailes et en les déployant en éventail. Après, il délaisse la femelle qui creuse un trou rembourré de feuilles où elle pondra huit à quinze œufs couvés environ vingt-cinq jours.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ZHH861CtHtU[/youtube]

http://www.dinosoria.com/sons/animaux/f ... lchide.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : mer. mars 02, 2011 4:59 am
par saintluc
Le Tétras lyre, appelé également Petit coq de bruyère (Lyrurus tetrix) est une espèce d'oiseau sédentaire, symbole des Alpes européennes.

Il est considéré comme une espèce relique des époques glaciaires car sa distribution est nordique et boréo-montagnarde.
Taille : Femelle (ou poule) 50-53 cm ; Mâle (ou coq) : 60 cm
Envergure : 65 à 80 cm
Poids : Poule: 700 à 850 g ; Coq adulte :1 100 à 1 500 g
Longévité : 6 à 9 ans environ
Mâle : noir à reflets bleus, ses ailes sont brun-noir avec une petite barre blanche. Le dessous des ailes et de la queue sont blancs. La queue se termine en forme de lyre d'où son nom. Les pattes sont courtes et emplumées. Au-dessus de l'œil, une caroncule rouge, de taille variable, très développée au printemps, surmonte un bec court.
Femelle : Livrée brune et roussâtre barrée de noir, de blanc et de gris. La queue légèrement fourchue.
Les doigts des pattes ont une frange d'écailles cornées qui agissent comme des raquettes et évitent à l'oiseau de s'enfoncer dans la neige fraîche.
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Oiseau sédentaire, polygame et sociable toute l'année.

Majoritairement végétarien, se nourrissant de feuilles, de bourgeons, de graines, de fleurs et de baies, il complète son alimentation avec des insectes, des araignées et des invertébrés.
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Michel N°614 - N°416
Le tétras-lyre est surtout célèbre pour ses parades nuptiales printanières. Les mâles se retrouvent tous les ans, aux mois de mars, avril, mai et début juin sur des espaces dégagés d’arbres, plateaux ou tourbières appelées lek (ou aire de parade). Au centre de cet emplacement, se trouve l’arène où les coqs paradent, chantent, se mesurent ; les gestes et les allures ont tous une signification bien précise : provocation, domination…

Les poules, elles, vagabondent ici et là, d’une place à l’autre, et choisissent chacune leur futur partenaire qui est toujours le mâle dominant ; elles finissent par s’accoupler vers la mi-mai. Fin mai, les poules commencent déjà à pondre (de 3 à 10 œufs), puis à couver ; 26 jours après la ponte du dernier œuf, les jeunes poussins naissent. Les petits sont nidifuges, mais restent accompagnés par leurs mères jusqu’à l’automne où ils se dispersent.

Les femelles pondent à même le sol, dans un amas de brindilles, souvent cachées dans un fourré où elles sont alors très vulnérables
Répartition géographique
En Suisse et en France : Présents sur une grande partie du massif alpin (du Chablais au Var), ils sont néanmoins vulnérables à cause de l’aménagement touristique ; bien plus localement dans le massif ardennais, ils y sont en forte régression.
En Europe : Absent de la péninsule ibérique, le petit coq de bruyère habite la Grande-Bretagne, les Alpes, la Scandinavie, l’Europe de l’Est, mais aussi l’Allemagne, la Belgique (très localement : plateau des Hautes-Fagnes), les Pays-Bas et le Danemark où les populations sont isolées mais témoignent d’un passé glorieux.
Dans le Monde : Le tétras n’est présent qu’en Eurasie, où il peuple une grande partie de la Russie, le nord du Kazakstan, de la Mongolie et de la Chine.
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N° - N°1092 - N°939
Le Tétras lyre peuple les clairières et les lisières des forêts de conifères mêlées de bouleaux, les landes humides parsemées d'arbres.

Le tétras-lyre a besoin d'un domaine vital d'au moins 3 000 hectares, comprenant des forêts de conifères avec clairières et des tourbières ; on le trouve jusqu'à 2 300 m d'altitude, limite supérieure des arbres, zone des rhododendrons et des aulnes verts. Il est très lié à la présence d'arbustes de la famille des éricacées (airelle, myrtille, canneberge, bruyères, callune...). Pendant longtemps, l'homme, grâce à l'exploitation des alpages, a favorisé des conditions de vie idéales au tétras-lyre

Traditionnellement, les populations de tétras-lyre sont très sensibles au déboisement et au développement du pâturage extensif qui détruit la végétation basse indispensable à l'oiseau. Aujourd'hui, les menaces sont donc le morcellement et la destruction de l'habitat, la chasse abusive mais surtout les dérangements car son domaine vital se trouve souvent en partie intégré dans les domaines skiables des stations ce qui fragmente son habitat. Les comptages effectués ont montré une densité de 0,95 tétras-lyre, pour 100 hectares, dans les secteurs des stations de ski, alors que généralement elle est de 3,25 dans les zones vierges.
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N°248 - Michel N°592 - Michel N°1521
Souvent victime de collisions mortelles avec les câbles de remontées mécaniques, son principal ennemi est, l'hiver, le skieur hors-piste, l'amateur de poudreuse fraîche et, l'été, le randonneur. En effet, dès les premiers froids de l'automne, les tétras-lyre se regroupent pour survivre et recherchent des zones d'hivernage où la neige reste poudreuse. Dès les premières neiges, il s'enfouissent dans une sorte d'igloo tout en guettant les éventuels prédateurs. Il peut passer la nuit entière et une bonne partie de la journée dans cet abri s'il fait mauvais temps. Il économise ainsi son énergie.

À chaque dérangement, les tétras-lyre s'enfuient et creusent une nouvelle galerie dans la neige ; ainsi la pratique du ski hors-piste, multiplie les risques de dérangement, ce qui compromet gravement l'équilibre énergétique du tétras-lyre en interrompant ses phases de repos, en créant du stress et en obligeant à la dispersion des groupes. L'été, l'oiseau est trop souvent dérangé par les centaines de randonneurs et en particulier les chiens laissés en liberté; une des conditions de sa survie est alors l'existence d'une végétation haute au sol.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Jyy-tX-YDDc[/youtube]

http://www.dinosoria.com/sons/animaux/tetras-lyre.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : mer. mars 02, 2011 5:15 am
par saintluc
Le Grand Tétras (Tetrao urogallus), ou Grand coq de bruyère, est un gros gallinacé habitant les forêts de conifères de montagnes.
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Cette espèce appartient à l'ancienne famille des Tetraonidae actuellement incluse dans celle, plus vaste, des Phasianidae
Il s'agit du plus gros Gallinacé d'Europe.

Mâle (ou coq) : Sombre. Cou gris, menton noir, caroncules rouges, bec blanc, plastron verdâtre (voir aussi bleuté) ; dos brun-gris, ailes marron (tache blanche à l’épaule) ; ventre sombre, flancs noirs, puis blancs vers l’arrière, croupion noir et blanc ; sus-caudales grises à pointes blanches, rectrices noires à taches blanches (dont la densité varie selon les régions), sous-caudales à pointes blanches. Taille : 74 à 90 cm ; Envergure : jusqu’à 125 cm ; Poids : jusqu’à 5 kg.
Femelle (ou poule) : Rousse barrée de noir et de blanc. Poitrine rousse, caroncules rouges (peu visibles), bec gris ; dos et ailes marron barrés de noir et de blanc ; ventre et flancs blancs tachetés de roux et de noir. Queue rousse, barrée de noir. Taille : 54 à 63 cm.

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N°824 - Michel N°1217
Cet oiseau se nourrit de bourgeons, de pousses de conifères, de baies, d'herbacées, d'insectes et d'aiguilles de conifères (surtout sapins et pins) en hiver.

Europe : Cordillère Cantabrique, Pyrénées (où il est encore chassé), Cévennes, Alpes (très rare en France), Jura, Vosges, Forêt-Noire, Suisse, aire dispersée en Allemagne, Pologne et Europe de l'Est (massifs montagneux), Scandinavie, Pays baltes, introduit en Écosse (à partir de 1837).
Asie : Grande partie de la Russie (Oural), jusqu’au fleuve Ienisseï, nord du Kazakstan et Nord-Ouest de la Mongolie.
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N°226 - N°942 - N°882
Le Grand Tétras habite en Europe les forêts de conifères des montagnes (Abies alba, Picea excelsa, Pinus spp.) parsemées de feuillus (avec sous-bois riche en arbustes à baies et myrtilliers); en Asie et Scandinavie, ce milieu se retrouve aussi en plaine (Taïga).
Cette espèce polygame se retrouve chaque année au printemps sur des lieux dits « places de chant ».
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N°333 - N°211 - N°2072
Les coqs paradent (queue déployée, ailes pendantes, cou et tête redressés, barbe hérissée, cou plus ou moins gonflé), chantent (séries de « te-lep » rapides, env. 6 ou 7 secondes, accéléré à la fin, puis « pokfok » semblable à un bruit de bouchon et « djedzje », bruit semblable à un bruit de scie répété 3 ou 4 fois). Les poules vagabondent ici et là sur les places de chant et chacune choisit le coq avec lequel elle s'accouplera (toujours le coq dominant).
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N°904 - N°1548 - N°370
La femelle gratte une cuvette dans le sol, au pied d'un arbre, à l'abri d'un rocher ou sous une branche basse de conifère. La ponte a lieu de mai à juillet et comporte 6 à 9 œufs, jaune clair taché de brun, couvés 4 semaines. Les petits sont nidifuges et restent avec leur mère jusqu'à l'automne.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=cQOr29AOpwY[/youtube]

http://www.randonneur.net/sons/oiseaux/ ... uyeres.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : mer. mars 02, 2011 9:07 am
par saintluc
La Grande Outarde ou Outarde barbue (Otis tarda) est la seule espèce du genre Otis. C'est un oiseau assez farouche et oiseau maladroit en vol. Il peut vivre jusqu'à l'âge de 20 ans. Il est présent de l'Europe à la Chine.
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Le mâle pèse jusqu'à 18 kg, a une envergure de 2,60 m et mesure 1,04 m. La femelle est la plupart du temps 2 fois plus petite et pèse jusqu'à 8 kg. La grande outarde est un grand oiseau pie-brun aux pattes puissantes. Le mâle âgé possède des poils de barbe qui commencent au bec et vont à peu près jusqu'au milieu du cou ; mâles et femelles ont le même plumage. Lors de la parade nuptiale, les mâles soulèvent les plumes blanches des ailes et de la queue. Ils sont donc faciles à identifier de loin.

Près de la Méditerranée, à la fin du XVIIIe siècle, la Grande Outarde a profité du déboisement. Aujourd'hui, le recul des steppes et des prairies au profit d'une agriculture fortement utilisatrice de pesticides fragmente les populations, notamment en Espagne, en Grèce et en Turquie.
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Michel N°4282 - Michel N°4283 - Michel N°4284 - Michel N°4285
La grande outarde se trouve de l'Espagne à la Mongolie en groupes isolés très localement. Elle a disparu dans la plupart des pays. Elle est actuellement en danger dans tous les pays. On trouve des Otis tarda tarda en Espagne (en Estramadure) (population de 15 000 individus), en Russie (10 000), en Hongrie (1 200), en Ukraine (550), au Portugal (500), en Autriche (100 au lac de Neusiedl, au lac Haring, dans les vignes et sur l'emplacement de la future troisième piste de l'aéroport de Vienne-Schwechat), en Allemagne (100) et au Maroc (50). On trouve la variété orientale Otis tarda dybowskii encore en Mongolie (estimée de 100 à 500 individus), et en Russie méridionale (estimée de 100 à 200).

Pour la construction du Train Rapide Hanovre-Berlin fin 1996 des mesures ont été prises pendant les travaux et à la fin des travaux pour protéger les grandes outardes et leur conserver un biotope.

Selon des études récentes les responsables de la protection de la natures donnent une chance certaines de survie à cet animal dans la région de Belzig. Au printemps 2006, on a compté 101 grandes outardes dans le Brandebourg. Au milieu des années 90, elles n'étaient que 57.
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Michel N°3174A - Michel N°590
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N°1847 - N°1546 - Michel N°2403A
Les grandes outardes vivent dans les champs, les steppes et les prairies.

Les adultes se nourrissent d'herbe, de fruits, de graines, d'insectes et de petits sauriens. Les jeunes se nourrissent d'insectes.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=7f2fwolGYfQ[/youtube]

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant297.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : mer. mars 02, 2011 9:18 am
par saintluc
Le Fuligule nyroca (Aythya nyroca) est une espèce parfois citée sous le nom d’Anas nyroca appartenant à la famille des Anatidae.
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Taille : 42 cm pour le mâle, 40 pour la femelle.
Répartition estivale : de l'Asie centrale jusqu'à la Grèce, le sud-est de l'Espagne et en Afrique du Nord.
Répartition hivernale : jusqu'en Inde, nord de l'Indochine, sud du Sahara.
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N°1848 - N°2786
Période de ponte : mai.
Taille des couvées : 7 à 10 œufs.
Couvaison : 27 à 28 jours.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=1mVcgidrXtE[/youtube]


http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant203.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : mer. mars 02, 2011 9:37 am
par saintluc
La Rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris) est une espèce de fauvette des marais.
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C'est un passereau de petite taille de 12 à 13 cm de long avec une envergure de 19 cm, pesant entre 11 et 15 g.

Elle ressemble énormément à la rousserolle effarvatte. On les distingue surtout par leur chant et par leur lieu d'habitation.

Elle a le dos uni brun tendant vers le vert olive et le dessous blanc cassé brun. Elle n'a pas de sourcils. La tête est pointue, le bec fin et allongé.

C'est un oiseau qu'on trouve en Europe de l'Est et centrale et dans l'ouest de l'Asie. Il part en Afrique centrale et australe à la fin de l'été pour revenir en avril-mai. Contrairement à la plupart des oiseaux de l'Europe centrale, il utilise essentiellement le chemin migratoire orientale, traversant le Bosphore, l'Israël et l'Egypte. Ceci lui évite de passer à travers le Sahara.

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N°1849
La rousserolle verderolle fréquente les massifs d'orties, les fourrés marécageux et les bosquets au bord de l'eau.

Cet oiseau imite 212 chants d'autres espèces d'oiseau qu'il insère dans son propre chant
Elle se nourrit principalement d'insectes mais aussi d'araignées.
La femelle pond une couvée par an, de 4 à 5 œufs. Le nid est caché dans les herbes. Il est fait d'herbes sèches et de racines.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=rOVEuRURAss[/youtube]


http://www.vogelwarte.ch/db/sound/4470.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : mer. mars 02, 2011 10:35 am
par saintluc
La Pie-grièche à tête rousse (Lanius senator) est une espèce de passereau de la famille des Laniidae. C'est un oiseau aisément reconnaissable à son plumage contrasté.
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Cet oiseau mesure 17 à 19 cm de longueur pour une envergure de 25 à 30 cm et une masse de 25 à 35 g.

Le mâle est un oiseau au plumage contrasté, blanc et noir, avec une calotte et une nuque de couleur brun-roux.

La femelle est comme le mâle mais avec des couleurs plus ternes avec du gris foncé sur le dos. Les jeunes sont bruns, striés dessus et de teinte plus claire mais également striée dessous.

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N°1850 - N°614 - N°826
La Pie-grièche à tête rousse niche en Europe du Sud, au Moyen-Orient et au nord-ouest de l'Afrique. Elle hiverne en Afrique tropicale.

Milieux assez dégagés avec haies, buissons et bosquets, vergers, friches herbeuses, parcs et jardins "sauvages".

Régime alimentaire
Gros insectes et petits passereaux, rongeurs et lézards. Guette d'un perchoir et capture au sol, parfois en vol.

Nid peu soigné de ramilles et d'éléments végétaux, dans un arbre. 5 à 6 œufs en une ponte d'avril à juillet que la femelle couve seule durant 14 à 16 jours.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=fOHMF0_VZRs[/youtube]