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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. sept. 08, 2010 3:18 am
par saintluc
LE BATEAU DES MORTS - LE BAG-NOZ
Dans plusieurs croyances du monde, la mort emporterait les âmes des morts (généralement ceux qui ce sont perdus en mer) dans une barque ou un vaisseau, nommé le bateau des morts. En Bretagne, cette ou ces barques noires se nomme Le Bag-Noz (Bag-an-noz ou Bag Veru). Cette vieille légende datent de la nuit des temps, et prend racine dans les croyances disant que l'âme d'un mort ne peut traverser un cour d'eau sans pont ou bateau.
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La légende du bateau des morts est l'une des premières qui aient été constatées sur notre littoral et existait sans doute bien avant la conquête romaine, et au VIe siècle Procope la rapportait en ces termes :

« Les pêcheurs et les autres habitants de la Gaule qui sont en face de l'île de Bretagne sont chargés d'y passer les âmes, et pour cela exempts de tributs. Au milieu de la nuit, ils entendent frapper à leur porte. Ils se lèvent et trouvent sur le rivage des barques étrangères où ils ne voient personne, et qui pourtant semblent si chargées qu'elles paraissent sur le point de sombrer et s'élèvent d'un pouce à peine au-dessus des eaux. Une heure suffit pour ce trajet, quoique, avec leurs propres bateaux, ils puissent difficilement le faire dans l'espace d'une nuit. »

Ce navire des morts n'a pas disparu de la tradition contemporaine, et de 1830 à nos jours, on le voit figurer dans plusieurs récits, recueillis sur divers points de la Bretagne. Selon un conteur, les apparitions du Bag Noz se déroulent comme ceci:

« Près de Saint-Gildas, les pêcheurs de mauvaise vie, et qui se soucient peu du salut de leur âme, sont réveillés la nuit par trois coups que frappe à leur porte une main invisible. Alors ils se lèvent, poussés par une force surnaturelle. Ils se rendent au rivage, où ils trouvent de longs bateaux noirs qui semblent vides, et qui pourtant s'enfoncent dans la mer jusqu'au niveau de la vague. Dès qu'ils sont entrés, une grande voile blanche se hisse seule au haut du mât et la barque quitte le port, comme emportée par un courant rapide. Ces bateaux chargés d'âmes maudites ne reparaissent plus au rivage, et que le pêcheur est condamné à errer avec elles à travers les océans jusqu'au Jugement. »

D'après C. d'Amazeuil, ce bateau doit, jusqu'à la fin des siècles, aller de plage en plage, d'île en île, à la recherche des corps des marins pour les ramener au hameau qui les a vu naître. La croyance au navire des morts se retrouve aussi, sous des formes variées, et pas toujours précises, dans plusieurs autres récits.

Les Bolbiguéandets du Morbihan, qui sont des espèces de lutins, forcent des voyageurs à entrer dans une barque noire, où se pressent des fantômes. Quand elle est chargée, elle part avec la rapidité d'une flèche pour une île inconnue. Les âmes s'envolent, la barque repart, le conducteur tombe dans un sommeil profond, et, le lendemain se retrouve endormi à terre.

Sur les côtes du Finistère, la Barque des Morts, Lestr an Anaon, vogue la nuit, chargée à couler bas, et ses passagers, à qui les hèle, ne répondent que par des amen.
On ne dit pas quelle est sa destination, ni par qui elle est conduite.

À Audierne, on est mieux renseigné, au moins quant au capitaine d'un bateau qui s'y montre de temps en temps, il est rempli de lumières et l'on n'aperçoit personne à bord. D'autres fois, on entend seulement des bruits d'aviron, des commandements d'étarquer les voiles, mais on ne voit rien. C'est le Bag-Noz (bateau de nuit) qui fait, sur mer, l'office que le Carrik Ankou, le Chariot des morts, fait sur terre. Il est commandé par le premier mort de l'année.

[img]La légende du bateau des morts est l'une des premières qui aient été constatées sur notre littoral et existait sans doute bien avant la conquête romaine, et au VIe siècle Procope la rapportait en ces termes :

« Les pêcheurs et les autres habitants de la Gaule qui sont en face de l'île de Bretagne sont chargés d'y passer les âmes, et pour cela exempts de tributs. Au milieu de la nuit, ils entendent frapper à leur porte. Ils se lèvent et trouvent sur le rivage des barques étrangères où ils ne voient personne, et qui pourtant semblent si chargées qu'elles paraissent sur le point de sombrer et s'élèvent d'un pouce à peine au-dessus des eaux. Une heure suffit pour ce trajet, quoique, avec leurs propres bateaux, ils puissent difficilement le faire dans l'espace d'une nuit. »

Ce navire des morts n'a pas disparu de la tradition contemporaine, et de 1830 à nos jours, on le voit figurer dans plusieurs récits, recueillis sur divers points de la Bretagne. Selon un conteur, les apparitions du Bag Noz se déroulent comme ceci:

« Près de Saint-Gildas, les pêcheurs de mauvaise vie, et qui se soucient peu du salut de leur âme, sont réveillés la nuit par trois coups que frappe à leur porte une main invisible. Alors ils se lèvent, poussés par une force surnaturelle. Ils se rendent au rivage, où ils trouvent de longs bateaux noirs qui semblent vides, et qui pourtant s'enfoncent dans la mer jusqu'au niveau de la vague. Dès qu'ils sont entrés, une grande voile blanche se hisse seule au haut du mât et la barque quitte le port, comme emportée par un courant rapide. Ces bateaux chargés d'âmes maudites ne reparaissent plus au rivage, et que le pêcheur est condamné à errer avec elles à travers les océans jusqu'au Jugement. »

D'après C. d'Amazeuil, ce bateau doit, jusqu'à la fin des siècles, aller de plage en plage, d'île en île, à la recherche des corps des marins pour les ramener au hameau qui les a vu naître. La croyance au navire des morts se retrouve aussi, sous des formes variées, et pas toujours précises, dans plusieurs autres récits.

Les Bolbiguéandets du Morbihan, qui sont des espèces de lutins, forcent des voyageurs à entrer dans une barque noire, où se pressent des fantômes. Quand elle est chargée, elle part avec la rapidité d'une flèche pour une île inconnue. Les âmes s'envolent, la barque repart, le conducteur tombe dans un sommeil profond, et, le lendemain se retrouve endormi à terre.

Sur les côtes du Finistère, la Barque des Morts, Lestr an Anaon, vogue la nuit, chargée à couler bas, et ses passagers, à qui les hèle, ne répondent que par des amen.
On ne dit pas quelle est sa destination, ni par qui elle est conduite.

À Audierne, on est mieux renseigné, au moins quant au capitaine d'un bateau qui s'y montre de temps en temps, il est rempli de lumières et l'on n'aperçoit personne à bord. D'autres fois, on entend seulement des bruits d'aviron, des commandements d'étarquer les voiles, mais on ne voit rien. C'est le Bag-Noz (bateau de nuit) qui fait, sur mer, l'office que le Carrik Ankou, le Chariot des morts, fait sur terre. Il est commandé par le premier mort de l'année.
[img]La légende du bateau des morts est l'une des premières qui aient été constatées sur notre littoral et existait sans doute bien avant la conquête romaine, et au VIe siècle Procope la rapportait en ces termes :

« Les pêcheurs et les autres habitants de la Gaule qui sont en face de l'île de Bretagne sont chargés d'y passer les âmes, et pour cela exempts de tributs. Au milieu de la nuit, ils entendent frapper à leur porte. Ils se lèvent et trouvent sur le rivage des barques étrangères où ils ne voient personne, et qui pourtant semblent si chargées qu'elles paraissent sur le point de sombrer et s'élèvent d'un pouce à peine au-dessus des eaux. Une heure suffit pour ce trajet, quoique, avec leurs propres bateaux, ils puissent difficilement le faire dans l'espace d'une nuit. »

Ce navire des morts n'a pas disparu de la tradition contemporaine, et de 1830 à nos jours, on le voit figurer dans plusieurs récits, recueillis sur divers points de la Bretagne. Selon un conteur, les apparitions du Bag Noz se déroulent comme ceci:

« Près de Saint-Gildas, les pêcheurs de mauvaise vie, et qui se soucient peu du salut de leur âme, sont réveillés la nuit par trois coups que frappe à leur porte une main invisible. Alors ils se lèvent, poussés par une force surnaturelle. Ils se rendent au rivage, où ils trouvent de longs bateaux noirs qui semblent vides, et qui pourtant s'enfoncent dans la mer jusqu'au niveau de la vague. Dès qu'ils sont entrés, une grande voile blanche se hisse seule au haut du mât et la barque quitte le port, comme emportée par un courant rapide. Ces bateaux chargés d'âmes maudites ne reparaissent plus au rivage, et que le pêcheur est condamné à errer avec elles à travers les océans jusqu'au Jugement. »

D'après C. d'Amazeuil, ce bateau doit, jusqu'à la fin des siècles, aller de plage en plage, d'île en île, à la recherche des corps des marins pour les ramener au hameau qui les a vu naître. La croyance au navire des morts se retrouve aussi, sous des formes variées, et pas toujours précises, dans plusieurs autres récits.

Les Bolbiguéandets du Morbihan, qui sont des espèces de lutins, forcent des voyageurs à entrer dans une barque noire, où se pressent des fantômes. Quand elle est chargée, elle part avec la rapidité d'une flèche pour une île inconnue. Les âmes s'envolent, la barque repart, le conducteur tombe dans un sommeil profond, et, le lendemain se retrouve endormi à terre.

Sur les côtes du Finistère, la Barque des Morts, Lestr an Anaon, vogue la nuit, chargée à couler bas, et ses passagers, à qui les hèle, ne répondent que par des amen.
On ne dit pas quelle est sa destination, ni par qui elle est conduite.

À Audierne, on est mieux renseigné, au moins quant au capitaine d'un bateau qui s'y montre de temps en temps, il est rempli de lumières et l'on n'aperçoit personne à bord. D'autres fois, on entend seulement des bruits d'aviron, des commandements d'étarquer les voiles, mais on ne voit rien. C'est le Bag-Noz (bateau de nuit) qui fait, sur mer, l'office que le Carrik Ankou, le Chariot des morts, fait sur terre. Il est commandé par le premier mort de l'année.

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A l'île de Sein, l'homme de barre du Bag-Noz est le dernier noyé de l'année.

Une femme, dont le mari avait disparu en mer sans que son corps eût été retrouvé, l'aperçut qui tenait la barre, un jour que le Bag-Noz passait tout près d'une des pointes de l'île.

Ce bateau se montre quand quelque sinistre doit se produire aux environs, il apparaît sous une forme assez indécise à la tombée de la nuit et son équipage pousse des cris à fendre l'âme. Dès que l'on veut s'en approcher cependant, la vision disparaît. Un marin parvint cependant à le serrer, une nuit, d'assez près pour voir qu'il n'y avait personne à bord, que l'homme de barre, sitôt qu'il lui eut parlé, le bateau disparut.

On croit dans le pays de Tréguier qu'il y a des barques qui portent les âmes des morts, et surtout celles des noyés, à des îles qu'on ne connaît pas, et que personne n'a jamais vues, mais qui n'en existent pas moins et qui se montreront à la fin du monde. Les soirs d'été, quand le vent se tait et que la mer est calme, on entend gémir les rames et l'on voit des ombres blanches voltiger autour des bateaux noirs. Si quelqu'un tente de suivre en mer les barques qui portent les âmes des morts, il est obligé de les accompagner jusqu'à la consommation des siècles.

On raconte au port de la Claye que, jadis, on entendait un bruit de rames et de soupirs sur la rivière du Lay. Une barque mystérieuse remontait jusqu'à Morteville, puis redescendait vers la mer avec la marée. Les légendes bretonnes connaissent une sorte de navire-enfer, qui comme le Voltigeur hollandais, navigue sans repos et est monté par un équipage de damnés, composé de tous les « faillis » matelots, des coquins morts sous la garcette pour vol à bord, des lâches qui se sont cachés pendant les combats.

À l'île d'Arz, à l'île aux Moines, et dans quelques autres localités du Morbihan, il est assez souvent parlé de vaisseaux de haut-bord montés par des hommes et par des chiens de taille gigantesque. Ces hommes sont, paraît-il, des réprouvés dont la vie a été souillée par des crimes, les chiens sont des démons préposés à leur garde et qui leur font endurer mille tortures.

Suivant des croyances constatées dans un assez grand nombre de pays, les âmes, une fois séparées du corps, ne peuvent franchir un cours d'eau, sans l'aide d'une barque ou d'un pont, c'est pour le salaire du batelier que même en France, à des époques récentes, on plaçait une pièce de monnaie dans la main du défunt.

Presque chaque année, le jour des Morts, on voit apparaître au bout de la jetée de Dieppe un des navires qui ont péri depuis un an. On le reconnaît, ce sont ses voiles, ses cordages, sa mâture. Le gardien du phare lui jette la drome, l'équipage la saisit et l'attache à l'avant-pont, suivant l'usage.

Alors le gardien de crier aux gens du port :

« Accourez ! Veuves, voici vos maris;
Orphelins, voici vos pères ! »

Et les femmes accourent, suivies de leurs enfants;
tous s'attellent à la drome et halent le bateau.

Bientôt dans le bassin, près du quai, chacun reconnaît ceux qui sont à bord :

« Bonjour, mon homme; bonjour, mon père; bonjour, Pierre, Nicolas, Grégoire ! »

L'équipage ne répond pas.

« Alors, amenez vos voiles ! » les voiles restent tendues.

« Venez donc, que nous vous embrassions. »

A ces mots on entend sonner la messe, et aussitôt les voiles, le bateau, l'équipage, tout disparaît; les femmes et les enfants des naufragés s'en vont à l'église en pleurant.

« Payez vos dettes » murmure autour d'eux la foule des spectateurs.
Une barque, montée aussi par des âmes en peine faute de prières, apparut à deux marins dont le bateau, surpris par la marée, s"était échoué dans la rivière de Quimper. Ils s'étaient roulés dans leur voile et allaient s'endormir en attendant le retour du reflux, quand ils furent hélés à plusieurs reprises par une voix forte qui leur demandait, en les appelant par leur nom, d'aller chercher des gens embarrassés.

À la fin, ils regardèrent dans la direction de la voix et virent que le fond de la baie venait de s'éclairer subitement d'une lumière qui semblait sortir des eaux. Dans cette lumière se profilait une barque où cinq hommes, pareillement vêtus de cirés blancs parsemés de larmes noires, se tenaient debout, les bras tendus. L'un des marins, pensant que c'étaient des âmes en détresse, leur cria qu'ils étaient échoués, mais étaient prêts à faire ce qu'ils pourraient pour eux. Alors les cinq fantômes s'assirent chacun à leur banc et se mirent à ramer, mais comme ils ramaient tous du même côté, le bateau, au lieu d'avancer, virait sur place. Les deux marins, avec de l'eau à mi-jambe, se dirigèrent vers la barque blanche, mais quand ils furent tout proches, elle sombra soudain et la lumière de la baie disparut. À la place où étaient les quatre rameurs s'allumèrent quatre cierges, et le cinquième, celui qui tenait tout à l'heure le gouvernail, avait encore la tête et les épaules au-dessus de l'eau.

L'un des matelots lui ayant demandé s'il était de Dieu ou du diable, l'homme lui répondit :

« Nous sommes ici cinq âmes qui attendons le passage d'un homme de bonne volonté. »

Comme le marin lui répondait qu'ils étaient disposés à faire ce qui était nécessaire pour les délivrer, il ajouta que pour cela, il fallait faire dire cinq messes mortuaires pendant cinq jours, au maître-autel de Plomelin, auxquelles devaient assister trente-trois personnes. Lorsqu'elles eurent été dites, les marins retournèrent à la baie où la lumière se montra de nouveau au-dessus des flots, et les cinq fantômes apparurent dans la barque, encore vêtus de leurs cirés blancs, mais les larmes en avaient disparu, ils avaient l'air heureux et une musique délicieuse se fit entendre pendant qu'ils remerciaient par trois fois les marins.





Sources :

L. Vitet, Histoire de Dieppe, Paris 1844
A. Le Braz, La légende de la Mort - abrégé
Chants traditionnels et populaires français

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. sept. 08, 2010 9:25 am
par bounti
bonjour!
tu vas bien st luc :snif

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. sept. 08, 2010 9:43 am
par saintluc
Sauf la grisaille qui me donne le bourdon hi hi

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. sept. 08, 2010 10:06 am
par bounti
je suis rassurée :D
en alerte en vendée :snif


[url]La marée est le mouvement montant (flux ou flot) puis descendant (reflux ou jusant) des eaux des mers et des océans causé par l'effet conjugué des forces de gravitation de la Lune et du Soleil.

Le niveau le plus élevé atteint par la mer au cours d'un cycle de marée est appelé pleine mer (ou couramment « marée haute »). Par opposition, le niveau le plus bas se nomme basse mer (ou « marée basse »). On parle aussi d'« étale de haute mer » et d'« étale de basse mer ». Parler de « marée haute » et de « marée basse » est ce qui est le plus courant, bien que le mot marée désigne normalement un mouvement.

Selon l'endroit de la Terre, le cycle du flux et du reflux peut avoir lieu une fois (marée diurne) ou deux fois par jour (marée semi-diurne)[1]. Lors de la pleine Lune et de la nouvelle Lune, c'est-à-dire lorsque la Terre, la Lune et le Soleil sont sensiblement dans le même axe (on parle de syzygie), ces derniers agissent de concert et les marées sont de plus grande amplitude (vives-eaux). Au contraire, lors du premier et du dernier quartier, lorsque les trois astres sont en quadrature, l'amplitude est plus faible (mortes-eaux)[2].

Les marées les plus faibles de l'année se produisent normalement aux solstices d'hiver et d'été, les plus fortes aux équinoxes[3].

Ce mouvement de marée n'est pas limité aux eaux, mais affecte toute la croûte terrestre (on parle de « marées crustales »), bien que dans une moindre mesure. Ce qui fait que ce que nous percevons sur les côtes est en fait la différence entre la marée crustale et la marée océanique. Plus généralement, les objets célestes sont l'objet de forces de marée à proximité d'autres corps.
[/url]

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depuis la tempête xynthia,on craint que les digues fragilisées tiennent....
en alerte depuis hier soir à cause des grandes marées :zz

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. sept. 08, 2010 10:25 am
par saintluc
oui, ici la rivière déborde, heureusement les habitations sont interdites dans les zones innondables

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. sept. 08, 2010 11:13 am
par saintluc
Le p'tit doc pour cet aprem. à regarder tranquilos


Les Desastres Du Darwinisme Causes A L’humanite

http://video.google.com/videoplay?docid ... 9546687761
49:55
Ce documentaire présente un aspect de la théorie de l’évolution qui est resté jusqu’aujourd’hui caché. Il révèle les liens idéologiques entre le darwinisme et les idéologies totalitaires comme le fascisme et le communisme et montre que depuis ses débuts, il y a environ 150 ans, le darwinisme a infligé à l’humanité des dictateurs brutaux, le racisme, la torture, la persécution et la guerre.
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. sept. 08, 2010 11:49 pm
par saintluc
1087
9 septembre
Mort de Guillaume le Conquérant
Le dernier homme de l’histoire qui soit parvenu à envahir l’Angleterre, Guillaume le Conquérant, s’éteint à Rouen des suites d’une blessure accidentelle. Décrit comme obèse, le roi se serait blessé à cheval en rentrant de la bataille de Mantes qui l’opposait à Philippe Ier pour le contrôle du Vexin. La petite histoire raconte que le rapatriement et l’enterrement de Guillaume à l’Abbaye-aux-Hommes de Caen furent bien difficiles. Un homme se serait opposé au convoi faute de reconnaître la légitimité de Guillaume tandis qu’un incendie à Caen aurait perturbé le cortège. Enfin, au sein de l’Eglise Saint-Étienne de Caen où repose toujours son tombeau, le peu d’hommes venu lui rendre hommage a dû fuir après que le corps se soit éventré lors de sa mise en terre… Son héritage politique est également mis à mal puisque l'Angleterre et la Normandie sont provisoirement séparées.
Voir aussi : Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Histoire de Rouen - Guillaume le Conquérant - Caen - Histoire du Moyen-Âge



1561
9 septembre
Début du colloque de Poissy qui tente de rapprocher catholiques et réformés
Le colloque de Poissy se déroule du 9 septembre au 14 octobre 1561. Convoqué à l'initiative de Catherine de Médicis, il avait pour but de tenter une réconciliation entre catholiques et réformés. L'impossibilité de s'accorder sur la question de la présence ou non du Christ lors de la célébration de l'eucharistie conduit à la rupture. Catherine de Médicis abandonne l'idée d'un accord religieux.
Voir aussi : Histoire du Protestantisme - Catherine de Médicis - Histoire de la Chrétienté



1588
9 septembre
Troisième tour autour du monde
Le chevalier anglais Thomas Cavendish, était parti de Plymouth le 21 juillet 1586, avec trois vaisseaux. Il rentre à son port d'attache avec deux navires. Ce voyage est le troisième fait autour du monde, après Magellan en 1519 et Drake en 1577.
Voir aussi : Tour du monde - Histoire de la Mer



1642
9 septembre
Louis XIII prend Perpignan aux Espagnols
Au coeur de la guerre de Trente ans, l'armée française envahit le Roussillon. Depuis sept ans, la France est en guerre contre l'Espagne. Après avoir pris Collioure, les Français emportent Perpignan au terme d'un siège difficile de cinq mois. Louis XIII, dont la santé ne lui permet plus de participer aux opérations militaires, suit les opérations depuis Paris. Il meurt neuf mois après, en mai 1643.
Voir aussi : Bataille - Louis XIII - Histoire de la Guerre de Trente Ans - Histoire des Bourbons



1848
9 septembre
La limitation du temps de travail est ramenée à 12 heures
La loi du 2 mars n’a pas eu le temps d’être appliquée et l’Assemblée conservatrice fraîchement élue ne compte pas la mettre à exécution un jour. Au contraire, elle décide de l’abroger et d’instaurer une limitation à douze heures et non dix, partout en France mais uniquement dans certains secteurs. Après la répression sévère du Général Cavaignac sur les insurgés des Ateliers nationaux, l’Assemblée décide en fin de compte de supprimer les effets de la révolution de février sur le droit du travail.
Voir aussi : Dossier histoire du droit du travail - Temps de travail - Répression - Histoire des Ateliers nationaux - Histoire du Social



1850
9 septembre
La Californie devient le 31 ème état des Etats-Unis
Le territoire avait été attribué aux Etats-Unis en 1848 après la victoire sur le Mexique. Il avait vu affluer de nombreux colons lors de la première ruée vers l'or en 1849. Le 32ème Etat sera le Minnesota en mai 1858.
Voir aussi : Histoire de Californie - Histoire de l'Etat



1899
9 septembre
Dreyfus à nouveau condamné
Le verdict du deuxième procès de Dreyfus tombe comme un couperet sur les espoirs des dreyfusards : le militaire est déclaré coupable et condamné à dix ans d’emprisonnement. Le verdict est incompréhensible pour de nombreux observateurs mais les juges lui ont concédé les circonstances atténuantes pour diminuer sa peine. Les anti-dreyfusards se réjouissent mais condamnent cette clémence. En fait, dans un climat proche de l’insurrection nationaliste, le jugement paraît politique, c’est un compromis qui a pour but de sauver l’honneur de l’Etat et de l’armée. Dix jours plus tard, sous les conseils de Waldeck-Rousseau, le président Émile Loubet graciera Dreyfus.
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Dreyfus - Waldeck-Rousseau - Histoire de la Justice



1901
9 septembre
Décès du peintre Henri Toulouse Lautrec
Le peintre meurt en Gironde à l'âge de 36 seulement. Cet artiste, né dans une famille aristocratique, est estropié très jeune à la suite de fracture des deux jambes. Nanti, il en profita plus tard pour fréquenter à Paris les lieux de plaisir montmartrois où il trouva son inspiration qui lui ont assuré sa notoriété. Il devient l'ami des vedettes et des noctambules, ennemi des conventions et des règles. Il est aussi l'un des pères de l'affiche moderne avec notamment "La Goulue au Moulin-Rouge".
Voir aussi : Décès - Histoire de la Peinture



1943
9 septembre
La Corse se soulève contre l'occupant
La capitulation italienne provoque le soulèvement général des résistants corses. Les insurgés, épaulés progressivement par des troupes venues d'Afrique du Nord, mèneront des combats contre les troupes allemandes jusqu'au 4 octobre. La Corse sera alors le premier département français libéré.
Voir aussi : Dossier histoire de la Corse - Soulèvement - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1975
9 septembre
La sonde Viking 2 part explorer Mars
Dans le cadre d'un programme d'exploration de la planète Mars, la Nasa lance Viking 2 qui a pour mission de photographier les calottes polaires de la planète rouge. Ce lancement fait suite à celui de Viking 1 parti un mois plus tôt. La mission Viking permettra d'obtenir des milliers de photos spectaculaires et autres données de Mars et de son satellite, Deimos. Les sondes arrêteront d'émettre en 1978.
Voir aussi : Sonde - Mars - Viking - Histoire de l'Astronomie



1976
9 septembre
Mao Tsé-Toung meurt à Pékin à l'âge de 82 ans.
Le "grand timonier" dirigeait la Chine populaire depuis 1949. Théoricien et praticien d'une voie communiste originale, très à l'écart du grand frère communiste, son pouvoir vieillissant laisse s'affronter à sa mort les ultra-maoïstes de la "bande des quatre", dont sa veuve, et les réformistes menés par Deng Xiao Ping. Aucune délégation étrangère ne sera autorisée à participer aux funérailles du 13 septembre.
Voir aussi : Décès - Histoire de Pékin - Mao - Histoire des Décès



1979
9 septembre
A 16 ans, Tracy Austin remporte l'US Open
Plus jeune joueuse américaine à remporter un tournoi du grand chelem, Tracy Austin bat Chris Evert en finale. La jeune joueuse a dû renoncer à sa carrière à 20 ans, suite à des problèmes persistants de colonne vertébrale.
Voir aussi : Record - Histoire de l'US Open - Histoire du Tennis



1998
9 septembre
Publication du rapport Starr sur l'affaire Lewinsky
Le procureur Kenneth Starr livre 36 cartons de documents, résultats de son enquête sur la liaison entre le président des Etats-Unis, Bill Clinton, et une obscure stagiaire de la Maison-Blanche, Monica Lewinsky. Fort de ces documents, le Congrès tente une procédure de destitution à l'encontre du président, mais les démarches politico-judiciaires n'aboutiront pas. Bill Clinton ne sort pas grandi du scandale pour autant : il présentera publiquement ses excuses à des Américains à la fois effarés et passionnés par l'affaire.
Voir aussi : Scandale - Affaire - Histoire des Scandales politiques



2001
9 septembre
Le commandant Massoud est victime d’un attentat
Un attentat suicide est perpétré contre Ahmad Shah Massoud par deux kamikazes vraisemblablement issus du réseau d’Al-Qaida. Sa mort sera annoncée officiellement quelques jours plus tard. À la tête de l’Alliance du Nord depuis 1996, le commandant Massoud luttait sans relâche contre le mouvement des talibans. Ces derniers profiteront d’ailleurs de la situation pour gagner du terrain sur la résistance, qui ne détenait plus que le nord-est du pays.
Voir aussi : Dossier histoire des Talibans - Alliance du Nord - Massoud - Histoire du Terrorisme

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. sept. 08, 2010 11:58 pm
par saintluc
Ahmad Shah Massoud (2 septembre 1953 – 9 septembre 2001) (en persan : احمد شاه مسعود) était le commandant de l'Alliance du Nord afghane, du Jamiat-Islami et chef de l'Armée islamique, une armée ayant combattu contre l'occupation soviétique puis le régime des talibans de 1996 à 2001.

Sa réputation de chef militaire, et notamment son surnom de Lion du Panshir, vient du fait qu'il a réussi à repousser sept attaques d'envergure des troupes soviétiques contre la vallée du Panshir.
Il est né en 1953 dans le village de Jangalak, dans la vallée du Panshir en Afghanistan, fils d'un officier supérieur de la monarchie afghane. Il appartient à l'ethnie Tadjik. Il a suivi ses études au lycée français Isteqlal de Kaboul, où il a appris le français, avant de faire des études d'ingénieur du génie civil à l'École polytechnique de Kaboul.

Convaincu de la nécessité de s'opposer aux ingérences des puissances étrangères dans son pays et de préserver l'identité de celui-ci, il rejoint la résistance et la clandestinité en 1973, dès le coup d'État fomenté par le prince Mohammed Daoud Khan. Pendant cinq années, il fait le coup de feu en compagnie d'une petite centaine d'hommes, armés de fusils datant du début du XXe siècle.

Les communistes prennent officiellement le pouvoir en 1978. En 1984, au plus fort de la guerre contre les troupes soviétiques, Ahmed Shah Massoud crée et prend la tête du « Conseil de surveillance ». Ce conseil va vite devenir le véritable centre politique de tout le nord de l'Afghanistan : au total, son influence s'étend sur 15 des 29 provinces afghanes, avec des attributions très larges comprenant : affaires politiques, administratives et militaires. Durant les années 1980, son action résistante est secrètement financée par l'Opération Cyclone de la CIA.
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Massoud se distingue par ses compétences de tacticien et de stratège, et il est le seul chef de la Résistance à avoir jamais réussi à imposer une trêve avec l'Armée rouge en échange de son retrait. Il négocie alors directement avec Iouri Andropov, un des plus fameux directeurs du KGB et Secrétaire général du Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique entre novembre 1982 et février 1984.

Le 9 avril 1992, Ahmad Shah Massoud entre dans Kaboul avec plusieurs milliers d'hommes et devient ministre de la Défense en mai. Le 28 juin, Burhanuddin Rabbani, islamiste modéré du Jamiat-e-Islami, est nommé président intérimaire, puis élu chef du gouvernement en décembre. De 1992 à 1995, un gouvernement issu de la résistance afghane prend le pouvoir, mais il y a des dissidences internes. Massoud est exclu du gouvernement afin de permettre à Gulbuddin Hekmatyar, un fondamentaliste appartenant à l'ethnie pachtoune, majoritaire dans le pays, de devenir Premier ministre. Mais les affrontements continuent entre les Talibans, les forces du gouvernement commandées par Massoud et les groupuscules moudjahidins de nombreux chefs de guerres.

De 1994 à 1996, soutenus par l'armée pakistanaise, les talibans conquièrent l'essentiel de l'Afghanistan et instaurent une dictature fondamentaliste. Le 27 septembre 1996, ils prennent Kaboul, et le mollah Omar, chef charismatique du mouvement et « commandeur des croyants », prend le contrôle du pouvoir.

Indépendant et opposé aux extrémistes religieux ou politiques, Massoud entretient des relations tumultueuses avec les Pakistanais, les Américains, les Saoudiens, et les tendances pro-iraniennes ou pro-saoudiennes de son propre parti, le Jamiat-Islami. Les Américains ne lui font pas confiance, et leur politique internationale vise à soutenir les autorités du Pakistan, qui eux-mêmes soutiennent les Talibans. Les puissances étrangères lui retirent petit à petit leur soutien logistique ou matériel, mais Massoud parvient néanmoins à repousser les offensives talibanes sur son fief du Panjshir.

Le 2 juillet 2000, il reçoit une délégation de femmes dans la vallée du Panshir et signe la Charte des droits fondamentaux de la femme afghane, rédigée et promulguée quelques jours plus tôt à Douchanbé (Tadjikistan) par des Afghanes en exil, à l'initiative de l'association NEGAR-Soutien aux femmes d'Afghanistan. Il est invité en avril 2001 à Strasbourg par la présidente du Parlement européen, Nicole Fontaine. Il y dénonce les ingérences étrangères et sollicite une aide financière pour répondre aux nécessités des familles fuyant le régime taliban et réfugiées dans la vallée du Panjshir.
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Il est tué dans un attentat suicide le 9 septembre 2001 à Khwadja Bahauddin, dans la province de Takhar au nord-est de l'Afghanistan. Les auteurs de l'attentat, les Tunisiens Dahmane Abd el-Sattar et Rachid Bouraoui el-Ouaer, avaient pu l'approcher en se faisant passer pour des journalistes munis de faux passeports belges. Sa mort a précédé de deux jours les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, et les deux événements semblent coordonnés.

À plusieurs reprises, il avait essayé d'attirer l'attention de la communauté internationale sur le danger représenté par Oussama ben Laden et, selon certaines sources, préparait même une confrontation d'importance avec l'appui des États-Unis contre les Talibans et Al Qaïda
En 2003, la poste française alors sous la tutelle de la ministre de l'Industrie, Nicole Fontaine, a émis un timbre-poste à son effigie. Nicole Fontaine avait rencontré Massoud lors d'une visite de celui-ci au Parlement européen, qu'elle présidait alors.

En 2004, son frère, Ahmed Zia Massoud, devient le vice-président auprès du président élu Hamid Karzai.

Le 27 mai 2006, Yahya Massoud, diplomate à Bruxelles et frère du commandant Ahmad Shah Massoud, le professeur Zalmai Haquani, ambassadeur de la République islamique d'Afghanistan à Paris, se sont rendus à Ajaccio afin de remercier personnellement le groupe Voce Ventu, pour l'hommage qu'il a rendu au commandant Massoud, au travers de la chanson Rughju di Vita, le rugissement de vie.
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. sept. 09, 2010 12:11 am
par saintluc
LE HOLLANDAIS VOLANT
Le Hollandais Volant, aussi connu sous les noms de "Voltigeur Hollandais" ou "The Flying Dutchman" est sans nul doute le plus connu de tous les vaisseaux fantômes. Le mystère entourant sa disparition et la mort de son équipage n'a d'égal que celui entourant ses très nombreuses apparitions. Le Hollandais Volant est donc le personnage central d'une quantité impressionnante de légendes maritimes. Issu d'une rumeur qui circulait dans les Caraïbes aux premiers temps de la flibuste , il était supposé être le revenant d'un capitaine de fortune, qui, avec un équipage d' ectoplasmes à bord de son vaisseau fantôme , attaquait par traîtrise les navires sur toutes les mers du globe.

Une brume de chaleur flottait sur les eaux bleues de l'Océan Indien. C'est par une chaude journée de mars 1939. Sur la plage de Glencairn, Afrique du Sud, une soixantaine de personnes profitaient du soleil.

Brusquement, un superbe voilier surgit de la brume. Il portait toute sa voile, c'était un des navires qui assuraient autrefois le service des Indes orientales, et qu'on avait vus dans ces eaux depuis très longtemps. Les premiers qui l'avaient remarqués alertèrent les autres. Bientôt, tout le monde fut debout, on se rassembla, tout excité, près des vagues, et tout le monde spéculait sur ce que pouvait être cette étrange apparition.

Selon un journal le lendemain, « l'étrange navire, avec toutes ses voiles portant plein, et ceci bien qu'il n'y eût à ce moment là le moindre souffle de vent, semblait faire route vers Muizenberg ».

Dans l'Annuaire britannique d'Afrique du Sud, édition de 1939, on peut lire le récit suivant:

« Comme mené par une force mystérieuse, le bateau suivait son cap sans dévier, tandis que, tirées de leur léthargie, les personnes présentes sur la plage de Glencairn restaient debout à le contempler tout en discutant avec excitation. Comment expliquer l'apparition de ce vaisseau qui allait vraisemblablement s'échouer quelque part dans les sables de Strandfontein. À l'instant même où l'excitation était à son compte, le bateau fantôme s'évanouis dans les airs aussi mystérieusement qu'il était venu. »
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Dans les jours qui suivirent l'apparition du vaisseau fantôme, on formula bien des hypothèses. On prétendait, par exemple, que les témoins avaient été victimes d'hallucinations, qu'ils avaient été le jouet d'un mirage. Des anomalies dans la réfraction des rayons lumineux à travers l'atmosphère avait reproduit devant eux l'image d'un navire qui naviguait à plusieurs centaines de kilomètres de là.

Mais comme le soulignèrent les témoins, ce genre de coque, large et haute à l'avant, rabaissée à l'arrière, et le gréement lui-même pouvaient difficilement appartenir à un bateau moderne: c'était là, sans aucun doute, un bateau marchand du XVIIe siècle.

Une des témoins déclara: « Laissez dire aux sceptiques ce qu'ils veulent, ce bateau n'était autre que le Hollandais Volant. »


La légende du bateau fantôme circule depuis des siècles.

Selon d'anciennes chroniques datant de 1680, un capitaine hollandais du nom de Hendrick Van der Decken, partit d'Amsterdam et fit voile vers le comptoir des Indes orientales néerlandaises établi à Batavia. Le capitaine était un homme courageux, voire intrépide. Les scrupules ne l'étouffaient point, mais c'était un excellent marin. Tout ce passa bien jusqu'au moment où, non loin du cap de Bonne Espérance, un puissant coup de vent déchiqueta les voiles et détruit le gouvernail. Les jours et les semaines passèrent, durant lesquelles le navire dériva, en proie à la houle et un vent violent qui l'empêchait de passer le Cap. Selon la légende, ces échecs rendirent Van der Decken de plus en plus furieux.

Profitant de la situation dramatique du capitaine, le diable lui apparut en rêve. Ce matin là, il lui souffla l'idée de lancer à Dieu le défi de l'empêcher de doubler le Cap. C'est ainsi que dans un excès de rage, le Hollandais suivit le conseil de Satan.

Hors de lui, il fit cet effroyable serment, et cria, de façon à couvrir les fracas de la tempête:

« Ma route étant tracée et ma course décidée, je défie la puissance de Dieu de les entraver. Et même le Suppôt de l'Enfer n'éveillera pas ma frayeur, dussé-je naviguer jusqu'au jour du jugement. »

On ignore qui rapporta ces paroles, mais selon la légende le capitaine dut promptement châtié. L'ange du seigneur condamna Van der Decken à errer sur les mers jusqu'à ce que la trompette du jugement dernier vienne déchirer les cieux. Le navire finira par sombrer, l'équipage par mourir: Le hollandais lui, tiendra la barre jusqu'à la fin des temps. Van der Decken et son bateau n'atteignirent jamais Batavia. Depuis cette année, on l'aurait pourtant aperçu d'innombrables fois. Et le malheur, disait-on, ne tardais pas à s'abattre sur les navires qui l'avaient croisé.

La dernière apparition du navire fantôme remonte à 1942, 4 personnes l'auraient virent un navire ancien, correspondant à la description du Hollandais Volant, s'engager dans Table Bay, avant de disparaître derrière l'île de Robben.




Sources :

Stranges stories, amazing facts ( Sélection du Reader's Digest ) 1979

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. sept. 09, 2010 12:30 pm
par saintluc
Le p'tit doc ;)
Les français dans la grande guerre
Les Français dans la Grande Guerre Documentaire de Cédric Condom France - 2008 Résumé: Des images inédites sur la vie des soldats au front et sur le quotidien des civils restés à l'arrière, pendant les longs mois de la Première Guerre mondiale.
http://video.google.com/videoplay?docid ... 4749127619
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. sept. 09, 2010 11:39 pm
par saintluc
1419
10 septembre
Assassinat de Jean sans Peur
En pleine guerre de Cent ans, le duc de Bourgogne Jean sans Peur est assassiné à Montereau par un proche du dauphin Charles, héritier du trône de France. Ce dernier s'était fait convaincre, douze ans après, de venger l'assassinat de Louis d'Orléans. Le meurtre relance la querelle entre Armagnacs et Bourguignons, divisant des Français déjà affaiblis par la défaite de Azincourt. Charles est déshérité par son père Charles VI le Fou. Il devra attendre dix ans pour qu'une certaine Jeanne d'Arc l'aide à retrouver le trône de France.
Voir aussi : Assassinat - Jean sans Peur - Histoire de la Guerre de Cent Ans



1796
10 septembre
Le Directoire écrase les "babouvistes"
Les derniers partisans de Babeuf, théoricien français d'une forme de communisme agraire, soulèvent les soldats du camp de Grenelle contre le Directoire. Dénoncés et manipulés, les insurgés tombent dans un piège. L'extrême-gauche révolutionnaire est écrasée.
Voir aussi : Soulèvement - Histoire du Directoire - Histoire de la Révolution



1898
10 septembre
Sissi assassinée
Elisabeth de Wittelsbach, épouse de l'empereur d'Autriche-Hongrie François-Joseph 1er, est poignardée à Genève par un anarchiste italien, Luigi Lucheni.
Voir aussi : Assassinat - Anarchiste - Sissi - Histoire des Assassinats



1915
10 septembre
Création du "Canard Enchainé"
La propagande guerrière et la censure exaspèrent les pacifistes Maurice et Jeanne Maréchal qui fondent "Le Canard enchaîné". La parution sera interrompue en octobre mais reprendra à partir de juillet. Parmi les premiers collaborateurs du "Canard" : Anatole France, Tristan Bernard ou Jean Cocteau.
Voir aussi : Création - Histoire du Canard enchaîné - Histoire de la Presse



1931
10 septembre
La Micheline de Michelin….
Michelin adapte le pneu aux roues d'un autorail, la micheline, qui effectue le trajet Paris-Deauville à la vitesse moyenne de 107 km/h.
Voir aussi : Train - Histoire de Michelin - Histoire des Chemins de fer



1939
10 septembre
Le Canada en guerre
Sept jours après la Grande-Bretagne et plus de deux ans avant les Etats-Unis, le Canada entre dans la Seconde Guerre mondiale. La situation reste toutefois délicate, étant donné que les Canadiens français rejettent toute participation humaine au conflit. Au début des années 1940, le pays s’industrialisera très rapidement et fournira un renfort conséquent aux alliés.
Voir aussi : Déclaration de guerre - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1947
10 septembre
Clôture du premier festival d'Avignon
La première édition de ce qui sera le principal événement théâtral de France s'achève. Près de 3 000 spectateurs ont assisté à une des trois créations proposées par la "Semaine d¹art dramatique". La notoriété du festival sera décuplée en 1951 par la présence d'un Gérard Philipe qui campe un ""Cid" légendaire.
Voir aussi : Festival - Histoire d'Avignon - Histoire du Théâtre



1966
10 septembre
Johnny Hallyday tente de mettre fin à ses jours
Malgré la naissance de son fils David (le 14 août), le rocker, en pleine période psychédélique, est frappé par la déprime et tente de mettre fin à ses jours. Les fans sont effondrés. Une cure de sommeil en Suisse relancera la machine Johnny. C'est la première renaissance d'une star cyclique.
Voir aussi : Suicide - Johnny Hallyday - Histoire du Rock n'roll



1974
10 septembre
Indépendance de la Guinée-Bissau.
Après douze années de conflit armé et au lendemain de la "révolution des œillets" (avril), le nouveau Portugal démocratique reconnaît l'indépendance du pays et celle des Iles du Cap Vert.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de la Décolonisation



1977
10 septembre
Dernière exécution capitale en France
Hamida Djandoubi est décapité à la prison des Baumettes à Marseille. Condamné à mort pour assassinat après tortures et viol, il sera la dernière personne guillotinée en France. La peine de mort sera abolie en France le 30 septembre 1981. La dernière exécution publique remontait à 1939.
Voir aussi : Exécution - Histoire de la Peine de mort - Histoire de la Justice



1981
10 septembre
New York rend Guernica à l'Espagne
Le plus célèbre des tableaux de Picasso, symbole des horreurs de la guerre, quitte le Muséum of Modern Art de new York et rentre au Prado, conformément aux dernières volontés du peintre, mort huit ans plus tôt. Picasso souhaitait que son chef d'oeuvre rejoigne son pays natal à la condition expresse que l'Espagne soit devenue une démocratie. "Guernica" a été peint au lendemain de la destruction, le 26 avril 1937, de la ville basque de Guernica par les bombardiers de la Légion Condor. 1 600 des 7 000 habitants avaient été tués.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Histoire de Madrid - Musée - Picasso - Guernica - Histoire de la Peinture



1993
10 septembre
Première diffusion de "X-Files"
20th Century Fox Television diffuse aux Etats-Unis le premier épisode des aventures des agents Mulder et Scully. Le réalisateur, Chris Carter, ignore qu'il s'embarque alors pour de nombreuses saisons saisons et une moisson de Emmy Awards. Les Français attendront une petite année (juin 94) et M6 pour s'intéresser "aux frontières du réel". David Duchovny quittera la série après la septième saison.
Voir aussi : Série - Histoire de la Télévision

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. sept. 09, 2010 11:51 pm
par saintluc

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : ven. sept. 10, 2010 1:42 am
par saintluc
LE MANOIR BALLECHIN


Maintenant détruit, le manoir Ballechin était connu comme l'endroit le plus hanté d'Écosse. Hanté autant par des fantômes d'humains que par ceux des anciens chiens d'un des propriétaires, cette maison fût abandonnée pendant près de trente ans.

Le manoir de Ballechin fut construit en 1806, sur l'emplacement d'un vieux manoir qui était déjà détenu par la famille Stewart (Stuart) depuis plus de trois siècles. C'est d'ailleurs cette année là, dans cette nouvelle maison, qu'est né Robert Stewart, celui qui allait entrer dans la légende. Il parti pour les Indes en 1825, avec la Compagnie des Indes orientales et en revint 25 ans plus tard, en 1850, avec un grade de Major. À son retour, il retourna à Ballechin, dont il avait hérité 16 ans auparavant. Comme la maison avait été louée à des locataires, il habita quelque temps dans un petit cabanon en attendant que leur bail expire.
La population locale le considérait comme excentrique, car bien que profondément religieux, il avait développé plusieurs croyances pendant les vingt-cinq années qu'il avait vécu en Inde. Il avait aussi un grand amour pour les chiens, il en possédait quatorze. Vers la fin de sa vie, il avait presque complètement raillé la compagnie des hommes, préférant ses animaux. Sa seule amie était sa femme de chambre, Sarah, qui décéda mystérieusement dans la chambre du maître, en 1873, à l'âge de 27 ans. Cette chambre allait d'ailleurs devenir la pièce la plus hantée de la maison. Le Major Stewart croyait fermement en la transmigration des âmes et avait déjà déclaré vouloir revenir, après sa mort, dans la peau de son chien favori, un épagneul noir. Il mourut dans son manoir, en 1874 (1876 selon certaines sources), et fut enterré aux cotés de Sarah. Nul ne sait vraiment si le major réussit à transmigrer son âme dans le corps de son épagneul, mais si ce fut le cas, il dû avoir une surprise car, lorsque son neveu, qui hérita du manoir de Ballechin, arriva dans sa nouvelle demeure, il fit abattre tous les chiens, en commençant par l'épagneul noir. C'est peu de temps après que le premier phénomène paranormal se produisit. La femme de John Stewart, le neveu du major, était dans le bureau de son mari alors qu'elle sentit une très forte odeur de chien, la même qui régnait autrefois en ces lieux. Soudainement, elle fut heurtée par un animal invisible. Les évènements ne tardèrent pas à se multiplier; des bruits étranges, des coups, des grattements, des détonations, des voix se disputant, alors qu'il n'y avait personne.
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Vers la fin de 1878-79, la situation était devenue tellement inquiétante que la gouvernante quitta le manoir. Un prêtre jésuite, le Père Hayden, avait souvent été hébergé à Ballechin et y entendu des sons et des cris à de nombreuses reprises. À une occasion, il a entendu le bruit de ce qui semblait être un chien frottant et grattant à sa porte, mais lorsqu'il ouvra la porte, il n'y avait rien. Plus tard, lorsqu'il rencontra l'ancienne gouvernante de la famille Stewart, complètement par hasard, lorsqu'elle lui révéla qu'il avait dormi dans les deux pièces les plus hantées du manoir. Au cour du mois de Janvier 1895, John Stewart était en train de discuter avec un associé, dans l'ancien bureau du major, lorsque qu'ils furent interrompus par trois fortes voix, provenant de l'intérieur même de la pièce. Cela pouvait être un présage, car peu de temps après, John Stewart est mort dans les rues de Londres après avoir été renversé par un fiacre.

En 1896, la maison fût louée à une famille pour une période d'un an. Le nouveau propriétaire de la maison était un capitaine de l'armée qui n'avait aucun intérêt pour la succession. Cette famille devait quitter la maison après onze semaines, laissant derrière eux neuf mois payés d'avance, après avoir entendu de nombreux coups dans les murs et des querelles qui semblaient venir d'outre tombe. Certains d'entre eux prétendirent avoir vu un fantôme vêtu d'un habit de soie ainsi avoir été reniflés et poussés par des animaux invisibles. La literie avait quelques fois été enlevée des lits et des présences se faisait sentir dans leurs chambres. Une des filles de la famille était terrifiée, une nuit, alors qu'elle entendait des bruits de pas boitant, allant et venant, tournant en rond alentour de son lit. Elle dormait dans cette chambre, où mourut la femme de chambre en 1873. Il est aussi intéressant de noter que le major Stewart est rentré des Indes avec une blessure permanente à une de ses jambes.
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Lorsque le marquis de Bute entendit parler de Ballechin, il eut envi d'aller voir ce qui s'y passait. Adepte de spiritisme, il était membre de la Psychical Research Society. Il se rendit au manoir avec le colonel Le Mesurier-Taylor et Mlle Goodrich-Speer, pour mener une enquête plus approfondit. Le marquis invita donc trente-cinq personnes, au début du mois de février 1897, officiellement pour un long séjour. Presque aucun des invités n'était au courant de la réputation de Ballechin, mais ils n'allaient pas tarder à comprendre comment elle lui était venue. Le séjour débuta par des cognements étranges, à intervalle régulier, suivit de plusieurs sons insolites, des grattements, des coups dans les murs et dans les portes ainsi que des échos de dispute ou de services religieux. Nombreux sont ceux qui entendirent des bruits de pas dans des pièces vides. Au début, les nombreux invités croyaient que ces bruits étaient produits par des chouettes, les domestiques et les gouttières. Lorsqu'il devint évident que tous ces bruits n'auraient pu être produit, même par une armée de domestiques, de façon naturelle, les invités commencèrent à s'accuser mutuellement. Finalement, les hommes passèrent la nuit debout, armés de tisonniers et de pistolets. Pendant la nuit, un épagneul noir qui sorti de nulle part et qui disparut tout aussi mystérieusement fût aperçu par presque tout le monde.

Durant les jours et les nuits suivantes, plusieurs invités se plaignirent de se faire frapper par des queues de chiens, de s'être fait reniflés ou poussés par des créatures invisibles. Une femme qui dormait avec son animal dit avoir été réveillée par des gémissements de se dernier. Suivant le regard de son chien, elle vit deux pattes appuyées sur la table de nuit, qui ne semblait pas avoir de corps. Une religieuse fût aperçue à plusieurs reprises et un homme vit flotter une main, tenant un crucifix, au dessus de son lit. À la fin du séjour, tous les invités, sauf un, affirmait que le manoir était hanté. Au cour d'une des enquêtes menées, deux religieuses furent aperçues près d'un ruisseau, l'une pleurant et l'autre la réconfortant. Après une séance de spiritisme durant laquelle une planche spirite Ouija était utilisée, une personne du nom de "Ishbel" commanda aux enquêteurs de retourner au ruisseau, où ils avaient observé les religieuses. Une fois sur place, ils virent clairement une religieuse, marchant lentement et qui disparut sous un arbre. La même religieuse fût aperçue à de nombreuses reprises avant la fin de l'enquête. La maison resta inhabitée de 1932 à 1963, date à laquelle elle fût démolie.




Sources :

Le grand livre du mystérieux, Sélection du Reader's Digest (1985)

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : ven. sept. 10, 2010 9:37 am
par saintluc
Pour le p'tit doc ce sera une grande série que j'avais posté sur un autre forum et qui avait été beaucoup regardé.

L'univers et ses mystères le soleil 1 - 2 - 3
http://www.dailymotion.com/video/xc8if4 ... le-so_tech
http://www.dailymotion.com/video/xc8jf3 ... le-so_tech
http://www.dailymotion.com/video/xc8jf5 ... le-so_tech
L'univers et ses mystères est une série documentaire sur l'univers d'une très grande qualité et dotée d'une très grande richesse. Ce premier épisode démarre du système solaire en abordant le thème de son point central : le soleil, notre étoile, sans qui vie et chaleur seraient impossibles sur terre. Quelle est son origine ? Comment fonctionne-t-il ? Quelle sera sa fin et quand ? Ces questions et bien d'autres sont indissociables de cet excellent documentaire.

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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : ven. sept. 10, 2010 11:59 pm
par saintluc
1609
11 septembre
Henry Hudson parcourt la baie de New York
Mandaté par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales pour trouver un passage du Nord-Est vers l’Asie, Hudson change les objectifs de sa mission et parcourt la côte orientale des futurs Etats-Unis. Il atteint la baie de New York, fait une escale à Manhattan avant de remonter le fleuve qui désormais porte son nom.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Histoire des Explorations



1802
11 septembre
Annexion du Piémont par la France
Contredisant les règles qu'il s'était lui même fixé, Napoléon annexe la riche région de Turin à la France en se basant sur un référendum remontant à 1799. Le Piémont est divisé en six départements. Cette annexion en dehors des frontières naturelles et historiques de la France provoque la fureur des grandes puissances européennes et met à mal l'image de libérateur de Napoléon auprès des patriotes du Piémont et d'ailleurs.
Voir aussi : Napoléon - Bonaparte - Consul - Annexion - Histoire du Piémont - Histoire de la Révolution



1917
11 septembre
Mort de Guynemer
Le pilote de chasse français est abattu aux commandes de son Spad près de Ypres en Belgique. Le corps de "l'as des as" qui compte 53 victoires à son actif et qui avait déjà été "descendu" sept fois auparavant ne sera jamais retrouvé.
Voir aussi : Décès - Pilote - Histoire d'Ypres - Histoire de la Première Guerre mondiale



1960
11 septembre
Fin des JO de Rome
L'URSS a nettement dominé les XVIIème jeux d'été avec 100 médailles contre 71 aux Etats-Unis et 42 à l'Allemagne. Les Jeux olympiques atteignent une nouvelle dimension avec la première retransmission en direct à la télévision. 83 nations, 5348 athlètes participent à ces Jeux où la France accumule les contre-performances. L'"Ethiopien aux pieds nus" Abebe Bikila offre sa première médaille d'or à l'Afrique dans le marathon. Et un jeune boxeur américain de 18 ans, Cassius Clay, décroche la médaille d'or des lourds.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire de Rome - Histoire des Jeux Olympiques



1961
11 septembre
Création du WWF
Le World Wildlife Fund (fond mondial pour la planète) est créé en Suisse, à Morges avec pour objectif la préservation de la diversité biologique. Sa mission sera aussi de lutter contre les différentes formes de pollution et de promouvoir le développement durable. Initialement orienté vers la protection des espèces sauvages, le WWF se concentrera ensuite sur les milieux naturels forestiers ou aquatiques ainsi que les changements climatiques.
Voir aussi : Pollution - Développement durable - Histoire de l'Environnement



1962
11 septembre
Les Beatles enregistrent leur premier disque
Le 45 tours "Love Me Do" sortira le 5 octobre et atteint la dix-septième place au hit-parade britannique. En février 1963, leur deuxième disque, "Please, Please Me" sera classé numéro un. La beatlemania s'étend de manière foudroyante.
Voir aussi : Histoire des Beatles - Histoire du Rock n'roll



1971
11 septembre
Nikita Khrouchtchev meurt à 77 ans
L'ancien numéro un soviétique, célèbre pour son coup de chaussure asséné sur un pupitre de la tribune de l'ONU mais aussi pour avoir fait ériger le mur de Berlin, avait quitté le pouvoir sept ans auparavant (1964). Né en 1894 à Kalinovka, dans la région de Koursk, Nikita Sergheïevitch Khrouchtchev, ouvrier d'usine et mineur, était devenu membre du parti bolchevik en 1918 et avait fait carrière dans l'appareil du parti. Il a été nommé premier secrétaire du PCUS et chef du gouvernement soviétique en 1953.
Voir aussi : Décès - Khrouchtchev - Histoire des Décès



1972
11 septembre
Clôture des JO tragiques de Munich
Au bilan des médailles, nouveau triomphe pour l'URSS qui récolte 50 médailles d'or devant les États-Unis (33), la RDA (20), la RFA et le Japon (13). La France se contente de deux médailles d'or avec Daniel Morelon en cyclisme et Serge Maury en yachting et de quatre médailles d'argent (Guy Drut sur 110 mètres haie, les frères Marc et Yves Pajot en yachting, Jacques Ladegaillarderies à l'épée et Michel Carrega au tir). Parmi les héros de ces jeux : le Soviétique Borsov qui domine le sprint en gagnant le 100 mètres et le 200 mètres, l'Américain Mark Spitz avec ses 7 médailles d'or historiques en natation et l'Allemande de l'Ouest Ulrike Meyfarth qui remporte à 16 ans le saut en hauteur. Malgré ces performances, Munich reste marqué par la mort de neuf athlètes israéliens, abattus lors d'une prise d'otages organisée par un commando palestinien, le 5 septembre.
Voir aussi : Histoire de Munich - Histoire des Jeux Olympiques



1973
11 septembre
Chili : putsch de Pinochet
Les militaires chiliens dirigés par le général Pinochet renversent par la force le gouvernement de Salvador Allende. Le président Allende est tué lors de l'assaut donné au palais Présidentiel, la Moneda.
Voir aussi : Coup d'Etat - Putsch - Pinochet - Histoire des Coups d'Etat



1984
11 septembre
A 16 ans, Céline Dion chante pour le Pape
Lors de la venue du Pape Jean-Paul II au stade olympique de Montréal, un jeune talent québécois est choisi pour représenter la jeunesse de son pays. Céline Dion chante "Une Colombe" devant 65 000 personnes.
Voir aussi : Histoire de Montréal - Jean-Paul II - Histoire de la Chanson



1998
11 septembre
Les Ecossais s'afranchissent
Les Écossais approuvent à 74% la création d¹un Parlement régional doté de pouvoirs en matière fiscale. Un pas en avant vers une plus grande autonomie régionale autorisée par le nouveau premier ministre britannique, Tony Blair.
Voir aussi : Ecosse - Parlement - Blair - Tony Blair - Histoire de l'Etat



2001
11 septembre
Attentats de New York
Quatre avions de ligne américains sont détournés par des pirates de l'air. Deux d'entre eux s'écrasent contre les tours du World Trade Center, orgueil de la "skyline" new-yorkaise, qui s'effondrent. Le troisième s'écrase sur le Pentagone et le quatrième au sol. Plus de 3 000 personnes sont tuées lors de ces attentats suicide qui plongent le monde dans une "nouvelle guerre" : un affrontement jusque-là inconnu entre des groupes terroristes intégristes puissamment armés et financés et les pays occidentaux au premier rang desquels la puissance américaine.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Attentat - Histoire d'Al-Qaïda - Histoire du Terrorisme


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml