UNE NOUVELLE DU JOUR
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- saintluc
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 23/11/2011 A quelle température l'eau se change-t-elle obligatoirement en glace?
A quelle température gèle l'eau? Pas toujours à 0°C, pas même forcément à -40°C : il faut parvenir à moins 48°C pour être sûr de transformer l'eau en glace.
Une étude publiée mercredi clarifie ce phénomène étrange dont témoignent de nombreuses vidéos amateur sur internet.
Emily Moore et Valeria Molinero du département de chimie de l'université américaine de l'Utah expliquent dans la revue scientifique britannique Nature pourquoi l'eau n'est pas obligée de geler tant que la température n'est pas descendue à -48°C.
Ce n'est pas seulement une question de froid extrême, cela dépend aussi de la façon dont s'organisent les molécules d'eau, relèvent les chercheuses. L'eau en surfusion, c'est-à-dire toujours liquide en dessous de 0°C, se transforme en glace quand les molécules d'eau s'associent entre elles pour former des tétraèdres (pyramides à quatre faces).
"Le changement de structure de l'eau contrôle le taux de formation de la glace", précise Valeria Molinera dans un communiqué. Il se créé d'abord une "glace intermédiaire", dont la structure se situe entre celle de la glace et celle du liquide.
Photographe : Thierry Zoccolan, AFP :
Des pêcheurs à la truite en France sur un lac gelé
L'eau liquide est un réseau de molécules d'eau faiblement associées entre elles par ce qu'on appelle des liaisons hydrogène. Quand elle gèle, elle peut former 16 différents types de cristaux de glace.
Les scientifiques étudiant l'atmosphère ont besoin de savoir à quelle température et à quel rythme l'eau gèle et se transforme en glace.
"C'est nécessaire pour prédire combien d'eau dans l'atmosphère est à l'état liquide ou à l'état de cristaux", relève Mme Molinero. Et donc connaître la quantité de rayonnement solaire absorbé par l'eau et la glace atmosphérique.
"C'est important pour les prédictions sur le climat mondial", ajoute-t-elle.
Pour que la glace se forme, il faut d'abord de petits noyaux ou graines de glace au sein du liquide. Dans l'eau pure, "la seule façon de former un tel noyau, c'est en changeant spontanément la structure du liquide", insiste la chercheuse.
La question-clé, poursuit-elle, c'est "dans quelles conditions ces noyaux se forment-ils et sont assez grands pour grossir ?"
En simulant sur ordinateur le comportement de milliers de molécules d'eau, les deux chimistes ont cherché à déterminer à quelle vitesse se forment les cristaux de glace et à quelle température doit descendre l'eau pour atteindre son taux maximal de cristallisation et geler obligatoirement. Réponse: -48°C.
A quelle température gèle l'eau? Pas toujours à 0°C, pas même forcément à -40°C : il faut parvenir à moins 48°C pour être sûr de transformer l'eau en glace.
Une étude publiée mercredi clarifie ce phénomène étrange dont témoignent de nombreuses vidéos amateur sur internet.
Emily Moore et Valeria Molinero du département de chimie de l'université américaine de l'Utah expliquent dans la revue scientifique britannique Nature pourquoi l'eau n'est pas obligée de geler tant que la température n'est pas descendue à -48°C.
Ce n'est pas seulement une question de froid extrême, cela dépend aussi de la façon dont s'organisent les molécules d'eau, relèvent les chercheuses. L'eau en surfusion, c'est-à-dire toujours liquide en dessous de 0°C, se transforme en glace quand les molécules d'eau s'associent entre elles pour former des tétraèdres (pyramides à quatre faces).
"Le changement de structure de l'eau contrôle le taux de formation de la glace", précise Valeria Molinera dans un communiqué. Il se créé d'abord une "glace intermédiaire", dont la structure se situe entre celle de la glace et celle du liquide.
Photographe : Thierry Zoccolan, AFP :
Des pêcheurs à la truite en France sur un lac gelé
L'eau liquide est un réseau de molécules d'eau faiblement associées entre elles par ce qu'on appelle des liaisons hydrogène. Quand elle gèle, elle peut former 16 différents types de cristaux de glace.
Les scientifiques étudiant l'atmosphère ont besoin de savoir à quelle température et à quel rythme l'eau gèle et se transforme en glace.
"C'est nécessaire pour prédire combien d'eau dans l'atmosphère est à l'état liquide ou à l'état de cristaux", relève Mme Molinero. Et donc connaître la quantité de rayonnement solaire absorbé par l'eau et la glace atmosphérique.
"C'est important pour les prédictions sur le climat mondial", ajoute-t-elle.
Pour que la glace se forme, il faut d'abord de petits noyaux ou graines de glace au sein du liquide. Dans l'eau pure, "la seule façon de former un tel noyau, c'est en changeant spontanément la structure du liquide", insiste la chercheuse.
La question-clé, poursuit-elle, c'est "dans quelles conditions ces noyaux se forment-ils et sont assez grands pour grossir ?"
En simulant sur ordinateur le comportement de milliers de molécules d'eau, les deux chimistes ont cherché à déterminer à quelle vitesse se forment les cristaux de glace et à quelle température doit descendre l'eau pour atteindre son taux maximal de cristallisation et geler obligatoirement. Réponse: -48°C.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Une recherche à la pointe
Quand l’informatique pose des étiquettes
Franck Zal montre une arénicole mise à jour il y a quelques années sur une plage du nord de la France par une pelleteuse mécanique qui effectuait des travaux de creusement pour le passage d'un câble transatlantique. L’animal se trouvait dans le sable à plus d'un mètre de profondeur
Avec deux brevets internationaux relatifs à l’hémoglobine des vers marins, Franck Zal et son équipe CNRS avaient déjà fait bouger le monde de la recherche. En quête de financements en 2002, le scientifique breton profite aujourd’hui de la mise en place du Pôle Mer, pour faire son trou dans le monde de l’entreprise.
Chargé de recherche CNRS à la station biologique de Roscoff, Franck Zal et son équipe « Écophysiologie : évolution et adaptation moléculaires » s’intéressent depuis plusieurs années à la physiologie des vers marins et notamment à l’arénicole. Ce ver colonise le littoral atlantique et possède une hémoglobine aux propriétés moléculaires prometteuses[1].
« L’hémoglobine extracellulaire de l’arénicole s’avère compatible avec le sang humain, explique-t-il. Si nous arrivons à en faire un substitut à l’hémoglobine humaine, les perspectives et les futures applications dans l’univers de la santé seront immenses. En tant que chercheur statutaire CNRS, j’ai donc décidé de participer à la création d’une société privée qui viendra appuyer les travaux de notre laboratoire de recherche ». Un produit pharmaceutique doit en effet franchir trois phases d’essais cliniques avant d’obtenir son Autorisation de mise sur le marché (AMM). Une procédure de validation qui peut durer plusieurs années et qui nécessite un investissement financier extrêmement important que ne peut pas prendre en charge un laboratoire de recherche publique. Mais cela semble plutôt bien parti pour Franck Zal.
Reconnaissance officielle
Grâce à l’obtention du premier prix 2005 du 7e concours national d’aide à la création d’entreprise de technologie innovante[2], dans la catégorie « en émergence », il a bénéficié d’un premier financement et d’une reconnaissance officielle lui permettant d’attirer les investisseurs sur son projet. « Nous travaillons sur le statut de cette société et sur les différents documents permettant de répondre aux interrogations des futurs investisseurs. Le bouclage du dossier devrait avoir lieu en février ou mars 2006, juste avant le prochain concours des entreprises innovantes auquel je souhaite de nouveau participer, cette fois dans la catégorie création-développement ! » Franck Zal souhaiterait implanter la société sur le Technopôle Brest-Iroise, c’est-à-dire dans un environnement propice à son incubation et non loin du laboratoire de Roscoff. Elle devrait également intégrer le Pôle Mer ». « Au début, une société de biotechnologie ne vend rien. D’où l’importance, pour une entreprise innovante comme la nôtre, de se retrouver au cœur de ce système de synergies, associant laboratoires publics et sociétés de droit privé ».
L’arénicole bientôt cloné
Les contacts sont même déjà pris. En attendant que les recherches sur la synthèse du génie génétique de l’arénicole n’aboutissent, en vue du clonage du gène de l’hémoglobine du ver, la production de matière première demeure un enjeu crucial de l’entreprise de Franck Zal. C’est la raison qui l’a poussé à se rapprocher d’une société anglaise de Newcastle, spécialisée dans l’élevage des vers marins : « Cette association avec, d’un côté, une société de production de matière première et, de l’autre, une société qui exploiterait cette production, toutes deux intégrées dans lePôle Mer, nous fait disposer d’une entité de travail extrêmement efficace ».
CB
--------------------------------------------------------------------------------
[1] Lire l’article de Sciences Ouest n° 185 - février 2002 sur .www.espace-sciences.org.
[2] Ce concours a été créé en 1998 par le ministère de la Recherche. Il a lieu tous les ans, avec le soutien d’Oséo - Anvar.
source: http://www.espace-sciences.org/archives ... 20542.html
Mais où vont se loger les découvertes scientifiques? Après s’être creusé la tête pendant des années pour trouver un substitut à l’hémoglobine humaine, c’est en fouillant les plages finistériennes que le docteur Franck Zal, ancien chercheur au CNRS, a fini par découvrir les extraordinaires capacités moléculaires d’un… ver marin.
Repérable au petit trou qu’il creuse dans le sable et au tortillon d’excrément qu’il laisse derrière lui à marée basse, l’arénicole n’était jusqu’ici qu’un appât de choix pour les pêcheurs. Mais l’une des molécules de ce ver, qui vit enfoui à 30 cm de profondeur, pourrait être utilisée demain pour la préservation d’organes lors des transplantations, la fabrication de pansements intelligents ou en cas d’urgence hémorragique.
Pariant que ce produit servira un jour à soigner ses GI sur le front, la Navy américaine vient de signer un contrat de codéveloppement avec la société bretonne Hémarina. Basée à Morlaix (Finistère), la start-up dirigée par Franck Zal a déposé dix brevets internationaux pour différentes applications thérapeutiques.
Les molécules d’hémoglobine issues de l’arénicole auraient le même effet que les globules rouges humains. « Grâce à leur capacité de transport d’oxygène universel, ces molécules peuvent augmenter la durée de conservation et de vie d’un organe lors d’une greffe », affirme Franck Zal, dont les travaux viennent de faire l’objet d’une publication dans « The American Journal of Transplantation ».
Hémarina a testé sa molécule sur des cellules qui miment la conservation du rein et a effectué des transplantations sur des modèles animaux. L’entreprise espère commercialiser son produit début 2013 auprès des pharmacies hospitalières si elle obtient le feu vert de l’Agence de sécurité des médicaments.
« On est encore loin de pouvoir produire du sang artificiel et les dons sont plus que jamais nécessaires, souligne le généticien Claude Ferec, responsable de l’Etablissement français du sang de Brest. Mais les perspectives offertes par cette molécule sont très intéressantes pour prolonger la vie de greffons et servir de transporteur d’oxygène en cas d’hémorragie massive pour des accidentés de la route ou des soldats blessés sur le front. »
La start-up bretonne est aussi en discussion avec des fabricants de pansements, car sa protéine marine a la capacité d’accélérer la cicatrisation et pourrait être utilisée pour traiter des plaies externes chez certains diabétiques. « C’est une molécule que les médecins cherchaient depuis quarante ans et qui était sous nos pieds, ces vers marins ayant colonisé les plages bretonnes », souligne Franck Zal.
Pour trouver sa « matière première », Hémarina fait appel à trois fermes aquacoles aux Pays-Bas, en Angleterre et en Australie et réfléchit à la création d’un lieu de production de vers en Bretagne. L’Agence nationale de la recherche vient d’apporter son soutien à l’un des projets d’Hémarina, et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), par le biais de sa filiale Inserm Transfert Initiative, a accordé 500000 € à la start-up finistérienne.
Le Parisien
Quand l’informatique pose des étiquettes
Franck Zal montre une arénicole mise à jour il y a quelques années sur une plage du nord de la France par une pelleteuse mécanique qui effectuait des travaux de creusement pour le passage d'un câble transatlantique. L’animal se trouvait dans le sable à plus d'un mètre de profondeur
Avec deux brevets internationaux relatifs à l’hémoglobine des vers marins, Franck Zal et son équipe CNRS avaient déjà fait bouger le monde de la recherche. En quête de financements en 2002, le scientifique breton profite aujourd’hui de la mise en place du Pôle Mer, pour faire son trou dans le monde de l’entreprise.
Chargé de recherche CNRS à la station biologique de Roscoff, Franck Zal et son équipe « Écophysiologie : évolution et adaptation moléculaires » s’intéressent depuis plusieurs années à la physiologie des vers marins et notamment à l’arénicole. Ce ver colonise le littoral atlantique et possède une hémoglobine aux propriétés moléculaires prometteuses[1].
« L’hémoglobine extracellulaire de l’arénicole s’avère compatible avec le sang humain, explique-t-il. Si nous arrivons à en faire un substitut à l’hémoglobine humaine, les perspectives et les futures applications dans l’univers de la santé seront immenses. En tant que chercheur statutaire CNRS, j’ai donc décidé de participer à la création d’une société privée qui viendra appuyer les travaux de notre laboratoire de recherche ». Un produit pharmaceutique doit en effet franchir trois phases d’essais cliniques avant d’obtenir son Autorisation de mise sur le marché (AMM). Une procédure de validation qui peut durer plusieurs années et qui nécessite un investissement financier extrêmement important que ne peut pas prendre en charge un laboratoire de recherche publique. Mais cela semble plutôt bien parti pour Franck Zal.
Reconnaissance officielle
Grâce à l’obtention du premier prix 2005 du 7e concours national d’aide à la création d’entreprise de technologie innovante[2], dans la catégorie « en émergence », il a bénéficié d’un premier financement et d’une reconnaissance officielle lui permettant d’attirer les investisseurs sur son projet. « Nous travaillons sur le statut de cette société et sur les différents documents permettant de répondre aux interrogations des futurs investisseurs. Le bouclage du dossier devrait avoir lieu en février ou mars 2006, juste avant le prochain concours des entreprises innovantes auquel je souhaite de nouveau participer, cette fois dans la catégorie création-développement ! » Franck Zal souhaiterait implanter la société sur le Technopôle Brest-Iroise, c’est-à-dire dans un environnement propice à son incubation et non loin du laboratoire de Roscoff. Elle devrait également intégrer le Pôle Mer ». « Au début, une société de biotechnologie ne vend rien. D’où l’importance, pour une entreprise innovante comme la nôtre, de se retrouver au cœur de ce système de synergies, associant laboratoires publics et sociétés de droit privé ».
L’arénicole bientôt cloné
Les contacts sont même déjà pris. En attendant que les recherches sur la synthèse du génie génétique de l’arénicole n’aboutissent, en vue du clonage du gène de l’hémoglobine du ver, la production de matière première demeure un enjeu crucial de l’entreprise de Franck Zal. C’est la raison qui l’a poussé à se rapprocher d’une société anglaise de Newcastle, spécialisée dans l’élevage des vers marins : « Cette association avec, d’un côté, une société de production de matière première et, de l’autre, une société qui exploiterait cette production, toutes deux intégrées dans lePôle Mer, nous fait disposer d’une entité de travail extrêmement efficace ».
CB
--------------------------------------------------------------------------------
[1] Lire l’article de Sciences Ouest n° 185 - février 2002 sur .www.espace-sciences.org.
[2] Ce concours a été créé en 1998 par le ministère de la Recherche. Il a lieu tous les ans, avec le soutien d’Oséo - Anvar.
source: http://www.espace-sciences.org/archives ... 20542.html
Mais où vont se loger les découvertes scientifiques? Après s’être creusé la tête pendant des années pour trouver un substitut à l’hémoglobine humaine, c’est en fouillant les plages finistériennes que le docteur Franck Zal, ancien chercheur au CNRS, a fini par découvrir les extraordinaires capacités moléculaires d’un… ver marin.
Repérable au petit trou qu’il creuse dans le sable et au tortillon d’excrément qu’il laisse derrière lui à marée basse, l’arénicole n’était jusqu’ici qu’un appât de choix pour les pêcheurs. Mais l’une des molécules de ce ver, qui vit enfoui à 30 cm de profondeur, pourrait être utilisée demain pour la préservation d’organes lors des transplantations, la fabrication de pansements intelligents ou en cas d’urgence hémorragique.
Pariant que ce produit servira un jour à soigner ses GI sur le front, la Navy américaine vient de signer un contrat de codéveloppement avec la société bretonne Hémarina. Basée à Morlaix (Finistère), la start-up dirigée par Franck Zal a déposé dix brevets internationaux pour différentes applications thérapeutiques.
Les molécules d’hémoglobine issues de l’arénicole auraient le même effet que les globules rouges humains. « Grâce à leur capacité de transport d’oxygène universel, ces molécules peuvent augmenter la durée de conservation et de vie d’un organe lors d’une greffe », affirme Franck Zal, dont les travaux viennent de faire l’objet d’une publication dans « The American Journal of Transplantation ».
Hémarina a testé sa molécule sur des cellules qui miment la conservation du rein et a effectué des transplantations sur des modèles animaux. L’entreprise espère commercialiser son produit début 2013 auprès des pharmacies hospitalières si elle obtient le feu vert de l’Agence de sécurité des médicaments.
« On est encore loin de pouvoir produire du sang artificiel et les dons sont plus que jamais nécessaires, souligne le généticien Claude Ferec, responsable de l’Etablissement français du sang de Brest. Mais les perspectives offertes par cette molécule sont très intéressantes pour prolonger la vie de greffons et servir de transporteur d’oxygène en cas d’hémorragie massive pour des accidentés de la route ou des soldats blessés sur le front. »
La start-up bretonne est aussi en discussion avec des fabricants de pansements, car sa protéine marine a la capacité d’accélérer la cicatrisation et pourrait être utilisée pour traiter des plaies externes chez certains diabétiques. « C’est une molécule que les médecins cherchaient depuis quarante ans et qui était sous nos pieds, ces vers marins ayant colonisé les plages bretonnes », souligne Franck Zal.
Pour trouver sa « matière première », Hémarina fait appel à trois fermes aquacoles aux Pays-Bas, en Angleterre et en Australie et réfléchit à la création d’un lieu de production de vers en Bretagne. L’Agence nationale de la recherche vient d’apporter son soutien à l’un des projets d’Hémarina, et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), par le biais de sa filiale Inserm Transfert Initiative, a accordé 500000 € à la start-up finistérienne.
Le Parisien
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Il me semble que PV = nrT est toujours d'actualité.saintluc a écrit :AFP: 23/11/2011 A quelle température l'eau se change-t-elle obligatoirement en glace?
Donc: T = PV/nr
Et plus simple...
- saintluc
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
nanananana
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 24/11/2011 à 13:34
En Gambie, on vote avec des billes
En Gambie, où a lieu jeudi une présidentielle, les électeurs ne votent pas avec un bulletin imprimé classique déposé dans une urne, mais avec une bille déposée dans un bidon en fer, méthode originale qui permet aux nombreux illettrés d'exprimer leur choix.
"Notre système de vote est très original dans ce sens que nous n'utilisons pas de bulletin ni d'urne, mais à la place nous utilisons le bidon de vote et la bille", explique le responsable des opérations électorales, Sambousang Njie.
Trois bidons de couleurs différentes, équipés d'un tube dans laquelle est introduite la bille, sont installés dans les 1.301 bureaux de vote du pays, un pour chaque candidat, le président sortant Yahya Jammeh, assuré d'être réélu, et ses deux opposants, Ousaino Darboe et Hamat Bah.
Bidon vert pour Jammeh, jaune pour Darboe et bleu ciel pour Bah. Sur chacune de ces urnes particulières, une photo du candidat et son emblème.
Une bille est donnée à l'électeur qui se présente pour accomplir son devoir électoral dans un espace clos où se trouvent les trois bidons.
Photographe : Seyllou, AFP :
Un bidon en fer servant d'urne pour les élections présidentielles, le 24 novembre 2011 à Bakau
Il met la bille dans celui de son choix et, pour éviter qu'il ne vote plusieurs fois, une sonnette de bicyclette placée en bas du tube sonne au passage de la bille qui tombe au fond du bidon recouvert de sable.
Et afin qu'on ne puisse confondre les bruits, les bicyclettes sont interdites dans un rayon de 500 mètres autour du lieu de vote...
Pour des raisons de sécurité, M. Njie refuse de dévoiler le nombre de billes utilisées, ni d'où elles viennent, mais il se dit très largement en Gambie qu'en 2002, Taïwan en avait offert quelque 1,5 million. La Gambie demeure l'un des rares pays africains à ne pas entretenir de relations avec la Chine.
Alors que les pays pauvres, en particulier en Afrique, dépensent des sommes colossales pour faire imprimer, le plus souvent à l'étranger, des bulletins de vote et faire fabriquer des urnes en plastique, "ce type de vote est économique", note le chef des opérations électorales.
"Vous pouvez utiliser ce matériel indéfiniment et cela rend impossible le bourrage d'urnes", selon lui.
En Gambie, on vote avec des billes
En Gambie, où a lieu jeudi une présidentielle, les électeurs ne votent pas avec un bulletin imprimé classique déposé dans une urne, mais avec une bille déposée dans un bidon en fer, méthode originale qui permet aux nombreux illettrés d'exprimer leur choix.
"Notre système de vote est très original dans ce sens que nous n'utilisons pas de bulletin ni d'urne, mais à la place nous utilisons le bidon de vote et la bille", explique le responsable des opérations électorales, Sambousang Njie.
Trois bidons de couleurs différentes, équipés d'un tube dans laquelle est introduite la bille, sont installés dans les 1.301 bureaux de vote du pays, un pour chaque candidat, le président sortant Yahya Jammeh, assuré d'être réélu, et ses deux opposants, Ousaino Darboe et Hamat Bah.
Bidon vert pour Jammeh, jaune pour Darboe et bleu ciel pour Bah. Sur chacune de ces urnes particulières, une photo du candidat et son emblème.
Une bille est donnée à l'électeur qui se présente pour accomplir son devoir électoral dans un espace clos où se trouvent les trois bidons.
Photographe : Seyllou, AFP :
Un bidon en fer servant d'urne pour les élections présidentielles, le 24 novembre 2011 à Bakau
Il met la bille dans celui de son choix et, pour éviter qu'il ne vote plusieurs fois, une sonnette de bicyclette placée en bas du tube sonne au passage de la bille qui tombe au fond du bidon recouvert de sable.
Et afin qu'on ne puisse confondre les bruits, les bicyclettes sont interdites dans un rayon de 500 mètres autour du lieu de vote...
Pour des raisons de sécurité, M. Njie refuse de dévoiler le nombre de billes utilisées, ni d'où elles viennent, mais il se dit très largement en Gambie qu'en 2002, Taïwan en avait offert quelque 1,5 million. La Gambie demeure l'un des rares pays africains à ne pas entretenir de relations avec la Chine.
Alors que les pays pauvres, en particulier en Afrique, dépensent des sommes colossales pour faire imprimer, le plus souvent à l'étranger, des bulletins de vote et faire fabriquer des urnes en plastique, "ce type de vote est économique", note le chef des opérations électorales.
"Vous pouvez utiliser ce matériel indéfiniment et cela rend impossible le bourrage d'urnes", selon lui.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 25/11/2011 à 10:40
Le plus vieil hameçon du monde découvert au Timor oriental
Des archéologues australiens ont découvert au Timor oriental le plus vieil hameçon connu au monde, ainsi que des fossiles prouvant que les hommes préhistoriques maîtrisaient la pêche en eau profonde, révèle une étude parue vendredi dans la revue Science.
Taillé dans un coquillage il y a entre 16.000 et 23.000 ans, l'hameçon "atteste que nos ancêtres étaient de bons artisans et de bons pêcheurs", selon le professeur Sue O'Connor, de l'Australian National University.
Il ne semble cependant pas conçu pour la pêche pélagique, et les méthodes employées au paléolithique pour capturer des poissons en eau profonde demeurent inconnues.
Outre le recours au filet, "il est possible que des hameçons d'un autre type aient été fabriqués à la même époque", a expliqué Sue O'Connor.
L'hameçon a été mis au jour dans la grotte de Jerimalai, au Timor oriental, en même temps que plus de 38.000 arêtes appartenant à 2.843 poissons issus de la pêche, et vieux de 42.000 ans.
Parmi les poissons découverts figurent des espèces vivant en eau profonde. Pour Sue O'Connor, "le site nous enseigne que les premiers hommes modernes sur cette île d'Asie du Sud-Est avaient des compétences maritimes très avancées".
"Ils étaient passés maîtres dans l'art de capturer des proies qui sont difficiles, même de nos jours, comme le thon", a-t-elle dit.
La grotte de Jerimalai est la preuve de présence humaine la plus ancienne dans les îles de cette région, situées sur les "routes" de migration nord-sud empruntées par les premiers hommes ayant peuplé l'Australie.
Le plus vieil hameçon du monde découvert au Timor oriental
Des archéologues australiens ont découvert au Timor oriental le plus vieil hameçon connu au monde, ainsi que des fossiles prouvant que les hommes préhistoriques maîtrisaient la pêche en eau profonde, révèle une étude parue vendredi dans la revue Science.
Taillé dans un coquillage il y a entre 16.000 et 23.000 ans, l'hameçon "atteste que nos ancêtres étaient de bons artisans et de bons pêcheurs", selon le professeur Sue O'Connor, de l'Australian National University.
Il ne semble cependant pas conçu pour la pêche pélagique, et les méthodes employées au paléolithique pour capturer des poissons en eau profonde demeurent inconnues.
Outre le recours au filet, "il est possible que des hameçons d'un autre type aient été fabriqués à la même époque", a expliqué Sue O'Connor.
L'hameçon a été mis au jour dans la grotte de Jerimalai, au Timor oriental, en même temps que plus de 38.000 arêtes appartenant à 2.843 poissons issus de la pêche, et vieux de 42.000 ans.
Parmi les poissons découverts figurent des espèces vivant en eau profonde. Pour Sue O'Connor, "le site nous enseigne que les premiers hommes modernes sur cette île d'Asie du Sud-Est avaient des compétences maritimes très avancées".
"Ils étaient passés maîtres dans l'art de capturer des proies qui sont difficiles, même de nos jours, comme le thon", a-t-elle dit.
La grotte de Jerimalai est la preuve de présence humaine la plus ancienne dans les îles de cette région, situées sur les "routes" de migration nord-sud empruntées par les premiers hommes ayant peuplé l'Australie.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 25/11/2011 à 15:25
Pérou: Cajamarca vaut de l'or, ses habitants veulent de l'eau
Des Incas aux géants miniers modernes, l'or a façonné l'histoire de Cajamarca, dans les Andes du nord Pérou. Mais c'est l'eau, rationnée depuis des mois, qui est au coeur des préoccupations, de la colère contre un méga-projet minier, perçu comme une menace hydrique de trop.
"Ecoutez, Monsieur, ce manque d'eau est une lutte de tous les jours !" Piedad Rodriguez tente de déjouer les rationnements appliqués depuis août, et en principe jusqu'en fin de mois, par la Société locale des eaux, la Sedacaj.
"Il y a de l'eau une ou deux heures par jour, mais il ne sort qu'un filet d'eau du robinet, et souvent il ne sort rien", se plaint cette mère de 35 ans, qui arpente chaque matin Cajamarca avec une douzaine de récipients, pour couvrir les besoins en eau de sa famille.
A l'autre bout de la ville de 220.000 habitants, Max Mendoza, taxi, a trouvé la parade. Chaque jour, il transporte des locaux ou touristes à 6 km, aux Bains de l'Inca, une source thermale (70 degrés) qu'utilisaient déjà les empereurs incas.
"Comme ça j'en ramène de l'eau à la maison, chaude mais peu importe", explique-t-il à l'AFP. "Pas pour boire, parce qu'elle contient du soufre, mais pour les toilettes, laver les vêtements. Quoique les habits sentent un peu le soufre, après."
Photographe : Ernesto Benavides, :
Une péruvienne manifeste contre le rationnement de l'eau et un projet minier à Cajamara dans les Andes péruviennes, le 23 novembre 2011
L'eau manque à Cajamarca pour maintes raisons, que les acteurs locaux de se renvoient: une saison sèche trop longue qui affecte le débit des fleuves Porcon et Grande, mais aussi selon la Sedacaj, des branchements sauvages sur le réseau.
Mais la Sedacaj elle-même est critiquée pour des années d'incurie pour une infrastructure vétuste, aux canalisations calcifiées.
Un suspect met tout le monde d'accord: les mines d'or, industrie goulue en eau, dans les hautes montagnes surplombant la ville. En particulier Yanacocha, l'immense mine d'or à ciel ouvert, la plus grande d'Amérique du Sud, contrôlée par le groupe américain Newmont.
"L'entreprise est en altitude, 3.000, 3.500 m, où naissent les sources, et ce qui s'y passe a une répercussion immédiate sur l'eau en contrebas", assure Reinhard Seifert, ingénieur allemand basé dans la région depuis 35 ans, et conseiller d'un front d'activistes antiminiers.
Et une partie de Cajamarca est a présent dressée contre un nouveau projet d'or et de cuivre, Conga, que le consortium Yanacocha doit lancer en 2014, un investissement de 4,8 milliards de dollars. Et qui va sacrifier quatre lacs-réservoirs, pour en reconstruire quatre artificiels, plus grands.
"Pour le malheur des paysans qui y vivent, cette zone d'altitude d'où provient l'eau est aussi là où se trouve l'or, disséminée en fines particules dans la roche", explique l'ingénieur. Que ce soit dans le sol ou dans le procédé d'extraction, "l'eau et l'or sont liés, et inséparables".
Depuis l'exploitation du site en 1993, les relations entre Yanacocha et la région, entre conflit et dépendance, ont vécu maintes confrontations, parfois violentes, notamment après une pollution au mercure en 2000. Mais Yanacocha et Conga pèsent aussi 15.000 emplois direct et indirects...
Cette fois pourtant, c'est différent. L'eau manque aux robinets de Cajamarca et le président de gauche, Ollanta Humala (arrivé au pouvoir en juillet) s'était engagé en campagne électorale à défendre les communautés contre les abus des mines.
Mais s'il a promis de préserver "l'or et l'eau", il a également dit clairement que le projet Conga, approuvé avant sa présidence, serait maintenu.
A pied, à cheval, 2.000 paysans ont cheminé jeudi jusqu'à deux lacs condamnés, La Cortada et El Pérol, dans d'idylliques décors de prairie à 3.800 m. Une procession aux slogans simples, loin des études d'impact contestées, des promesses d'investissement dans l'irrigation: "Sans or, on vit. Sans eau, on meurt".
Pérou: Cajamarca vaut de l'or, ses habitants veulent de l'eau
Des Incas aux géants miniers modernes, l'or a façonné l'histoire de Cajamarca, dans les Andes du nord Pérou. Mais c'est l'eau, rationnée depuis des mois, qui est au coeur des préoccupations, de la colère contre un méga-projet minier, perçu comme une menace hydrique de trop.
"Ecoutez, Monsieur, ce manque d'eau est une lutte de tous les jours !" Piedad Rodriguez tente de déjouer les rationnements appliqués depuis août, et en principe jusqu'en fin de mois, par la Société locale des eaux, la Sedacaj.
"Il y a de l'eau une ou deux heures par jour, mais il ne sort qu'un filet d'eau du robinet, et souvent il ne sort rien", se plaint cette mère de 35 ans, qui arpente chaque matin Cajamarca avec une douzaine de récipients, pour couvrir les besoins en eau de sa famille.
A l'autre bout de la ville de 220.000 habitants, Max Mendoza, taxi, a trouvé la parade. Chaque jour, il transporte des locaux ou touristes à 6 km, aux Bains de l'Inca, une source thermale (70 degrés) qu'utilisaient déjà les empereurs incas.
"Comme ça j'en ramène de l'eau à la maison, chaude mais peu importe", explique-t-il à l'AFP. "Pas pour boire, parce qu'elle contient du soufre, mais pour les toilettes, laver les vêtements. Quoique les habits sentent un peu le soufre, après."
Photographe : Ernesto Benavides, :
Une péruvienne manifeste contre le rationnement de l'eau et un projet minier à Cajamara dans les Andes péruviennes, le 23 novembre 2011
L'eau manque à Cajamarca pour maintes raisons, que les acteurs locaux de se renvoient: une saison sèche trop longue qui affecte le débit des fleuves Porcon et Grande, mais aussi selon la Sedacaj, des branchements sauvages sur le réseau.
Mais la Sedacaj elle-même est critiquée pour des années d'incurie pour une infrastructure vétuste, aux canalisations calcifiées.
Un suspect met tout le monde d'accord: les mines d'or, industrie goulue en eau, dans les hautes montagnes surplombant la ville. En particulier Yanacocha, l'immense mine d'or à ciel ouvert, la plus grande d'Amérique du Sud, contrôlée par le groupe américain Newmont.
"L'entreprise est en altitude, 3.000, 3.500 m, où naissent les sources, et ce qui s'y passe a une répercussion immédiate sur l'eau en contrebas", assure Reinhard Seifert, ingénieur allemand basé dans la région depuis 35 ans, et conseiller d'un front d'activistes antiminiers.
Et une partie de Cajamarca est a présent dressée contre un nouveau projet d'or et de cuivre, Conga, que le consortium Yanacocha doit lancer en 2014, un investissement de 4,8 milliards de dollars. Et qui va sacrifier quatre lacs-réservoirs, pour en reconstruire quatre artificiels, plus grands.
"Pour le malheur des paysans qui y vivent, cette zone d'altitude d'où provient l'eau est aussi là où se trouve l'or, disséminée en fines particules dans la roche", explique l'ingénieur. Que ce soit dans le sol ou dans le procédé d'extraction, "l'eau et l'or sont liés, et inséparables".
Depuis l'exploitation du site en 1993, les relations entre Yanacocha et la région, entre conflit et dépendance, ont vécu maintes confrontations, parfois violentes, notamment après une pollution au mercure en 2000. Mais Yanacocha et Conga pèsent aussi 15.000 emplois direct et indirects...
Cette fois pourtant, c'est différent. L'eau manque aux robinets de Cajamarca et le président de gauche, Ollanta Humala (arrivé au pouvoir en juillet) s'était engagé en campagne électorale à défendre les communautés contre les abus des mines.
Mais s'il a promis de préserver "l'or et l'eau", il a également dit clairement que le projet Conga, approuvé avant sa présidence, serait maintenu.
A pied, à cheval, 2.000 paysans ont cheminé jeudi jusqu'à deux lacs condamnés, La Cortada et El Pérol, dans d'idylliques décors de prairie à 3.800 m. Une procession aux slogans simples, loin des études d'impact contestées, des promesses d'investissement dans l'irrigation: "Sans or, on vit. Sans eau, on meurt".
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
petite nouvelle du matin , on reparle de DSK
tiens tiens de nouvelles preuves ??? de nouvelles images????
A suivre ............
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A suivre ............
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Colombie: état d'alerte autour du volcan Galeras
L'Institut colombien de géologie (Ingeominas) a recommandé vendredi l'évacuation de quelque 8.000 personnes vivant à proximité du volcan Galeras, dans le sud de Colombie, dont l'activité a augmenté et fait craindre une éruption.
Photographe : Ho, :
Photoen date du 19 novembre 2011 fournie par l'institut colombien de géologie du volcan Galeras
L'alerte lancée autour du volcan "est de niveau orange, le deuxième niveau le plus élevé sur quatre. Une alerte orange implique des signes d'éruption probable dans les prochains jours ou semaines", a expliqué à l'AFP la sous-directrice d'Ingeominas, Marta Calvache.
Le volcan, situé dans la cordillère des Andes et culminant à 4.270 mètres, dans le département de Narino (sud-ouest), non loin de la frontière équatorienne, est en activité constante depuis une vingtaine d'années. L'éruption récente la plus meurtrière remonte à 1993, avec neuf victimes.
Des mouvements telluriques prolongés et similaires à ceux détectés lors de précédentes éruptions ayant été enregistrés depuis 48 heures, l'évacuation a été recommandée a déclaré Marta Calvache à l'AFP, prévoyant aussi des rejets de cendres et des émissions de gaz explosifs dans les prochaines heures.
L'Institut colombien de géologie (Ingeominas) a recommandé vendredi l'évacuation de quelque 8.000 personnes vivant à proximité du volcan Galeras, dans le sud de Colombie, dont l'activité a augmenté et fait craindre une éruption.
Photographe : Ho, :
Photoen date du 19 novembre 2011 fournie par l'institut colombien de géologie du volcan Galeras
L'alerte lancée autour du volcan "est de niveau orange, le deuxième niveau le plus élevé sur quatre. Une alerte orange implique des signes d'éruption probable dans les prochains jours ou semaines", a expliqué à l'AFP la sous-directrice d'Ingeominas, Marta Calvache.
Le volcan, situé dans la cordillère des Andes et culminant à 4.270 mètres, dans le département de Narino (sud-ouest), non loin de la frontière équatorienne, est en activité constante depuis une vingtaine d'années. L'éruption récente la plus meurtrière remonte à 1993, avec neuf victimes.
Des mouvements telluriques prolongés et similaires à ceux détectés lors de précédentes éruptions ayant été enregistrés depuis 48 heures, l'évacuation a été recommandée a déclaré Marta Calvache à l'AFP, prévoyant aussi des rejets de cendres et des émissions de gaz explosifs dans les prochaines heures.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 27/11/2011 à 21:57
Marine Le Pen envisage de garder l'euro comme monnaie commune, en parallèle au franc
Marine Le Pen, candidate du Front national (FN) à la présidentielle, a affirmé dimanche soir qu'elle "envisageait de conserver l'euro comme monnaie commune", en parallèle au franc.
"Nous envisageons de conserver l'euro monnaie commune, l'euro ECU ("European currency unit", ancienne unité de compte de la Communauté européenne qui était constituée d'un panier de monnaies, ndlr)", a déclaré Mme Le Pen, qui était l'invitée de Radio France Politique.
Pour elle, cet euro "monnaie commune" "peut avoir sa place" et "n'aurait pas l'inconvénient de la monnaie unique". La présidente du FN a réaffirmé que son parti et elle-même "rejetaient et contestaient la monnaie unique".
Vendredi, lors d'une table ronde consacrée aux propositions des partis politiques pour les PME, Thibaut de la Tocnaye, conseiller politique dans l'équipe de campagne de Marine Le Pen, chargé de la réindustrialisation, avait évoqué cette question.
"Nous sommes pour conserver une monnaie commune parce que ce qu'il y avait d'intéressant dans l'euro, c'est bien sûr d'essayer un jour (...) d'avoir des réserves aussi importantes que le dollar", avait-il dit.
Photographe : Pierre Verdy, AFP :
Marine Le Pen, candidate du Front national (FN) à la présidentielle, sur France Inter le 27 novembre 2011
Pour la candidate, "la zone euro n'est pas viable" et "il est évident que" l'euro "pourrait ne pas passer l'hiver".
"Il ne s'agit pas pour moi de jouer les madame Irma, mais je crois que nous sommes au bout du système, que chacun s'en rend compte, que toutes les solutions proposées ne visent en réalité qu'à gagner un peu de temps (...), un temps qui a un coût exorbitant (pour) les Français", a-t-elle fait valoir.
A plusieurs reprises, l'économiste Jacques Attali a mis en garde contre le risque que l'euro disparaisse "avant Noël", en raison de la crise de la dette.
Questionnée sur son programme économique prévoyant le retour du franc et sa parité avec l'euro, la présidente du parti d'extrême droite a affirmé qu'il n'y aurait "pas de perte de pouvoir d'achat liée à la parité".
Elle a donné plusieurs exemples comme la baguette qui serait à un franc quand elle est à un euro, ou un loyer, actuel de 500 euros, qui serait alors de 500 francs, estimant ainsi que les économies des Français ne seraient pas dépréciées.
Marine Le Pen envisage de garder l'euro comme monnaie commune, en parallèle au franc
Marine Le Pen, candidate du Front national (FN) à la présidentielle, a affirmé dimanche soir qu'elle "envisageait de conserver l'euro comme monnaie commune", en parallèle au franc.
"Nous envisageons de conserver l'euro monnaie commune, l'euro ECU ("European currency unit", ancienne unité de compte de la Communauté européenne qui était constituée d'un panier de monnaies, ndlr)", a déclaré Mme Le Pen, qui était l'invitée de Radio France Politique.
Pour elle, cet euro "monnaie commune" "peut avoir sa place" et "n'aurait pas l'inconvénient de la monnaie unique". La présidente du FN a réaffirmé que son parti et elle-même "rejetaient et contestaient la monnaie unique".
Vendredi, lors d'une table ronde consacrée aux propositions des partis politiques pour les PME, Thibaut de la Tocnaye, conseiller politique dans l'équipe de campagne de Marine Le Pen, chargé de la réindustrialisation, avait évoqué cette question.
"Nous sommes pour conserver une monnaie commune parce que ce qu'il y avait d'intéressant dans l'euro, c'est bien sûr d'essayer un jour (...) d'avoir des réserves aussi importantes que le dollar", avait-il dit.
Photographe : Pierre Verdy, AFP :
Marine Le Pen, candidate du Front national (FN) à la présidentielle, sur France Inter le 27 novembre 2011
Pour la candidate, "la zone euro n'est pas viable" et "il est évident que" l'euro "pourrait ne pas passer l'hiver".
"Il ne s'agit pas pour moi de jouer les madame Irma, mais je crois que nous sommes au bout du système, que chacun s'en rend compte, que toutes les solutions proposées ne visent en réalité qu'à gagner un peu de temps (...), un temps qui a un coût exorbitant (pour) les Français", a-t-elle fait valoir.
A plusieurs reprises, l'économiste Jacques Attali a mis en garde contre le risque que l'euro disparaisse "avant Noël", en raison de la crise de la dette.
Questionnée sur son programme économique prévoyant le retour du franc et sa parité avec l'euro, la présidente du parti d'extrême droite a affirmé qu'il n'y aurait "pas de perte de pouvoir d'achat liée à la parité".
Elle a donné plusieurs exemples comme la baguette qui serait à un franc quand elle est à un euro, ou un loyer, actuel de 500 euros, qui serait alors de 500 francs, estimant ainsi que les économies des Français ne seraient pas dépréciées.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Les ECHOS: 28/11 | 07:00 | Paul Molga
Catastrophes climatiques : les scientifiques du Giec tirent la sonnette d'alarme
Les dernières prévisions présentées par le Giec prédisent davantage de vagues de chaleur et des précipitations plus intenses. Les chercheurs conjurent les Etats d'agir au plus vite.
Les climatologues du Giec s'invitent à nouveau au débat sur le contrôle des émissions de gaz à effet de serre (GES) en dévoilant avant les négociations de Durban les meilleures pages d'un rapport spécial sur « la gestion des risques d'événements extrêmes et des catastrophes pour progresser dans l'adaptation climatique » qui sera publié en février.
« Il est maintenant certain que les extrêmes de température augmentent et vont encore augmenter à l'échelle du globe en raison des activités humaines », a expliqué Thomas Stocker, coprésident du Giec, en présentant ce résumé explosif de 22 pages qui épluche plus de 18.000 articles scientifiques. « Avec au moins trois quarts d'informations nouvelles, cette compilation de données confirme les pires scénarios », commente le climatologue Jean Jouzel, membre du Giec.
Vagues plus fréquentes et sévères de sécheresse, pluies torrentielles, cyclones plus intenses, crues massives... D'ici à 2050, quelle que soit l'évolution des émissions de GES (qui croissent régulièrement de 3 % depuis le début du siècle), les épisodes de chaleur vont quadrupler et la fréquence des précipitations intenses va doubler. « Dans un monde saturé en gaz à effet de serre, affirme Thomas Stocker, il est même probable que la fréquence des jours de canicule sera décuplée dans la plupart des régions du monde. » Les pics de température rencontrés actuellement tous les vingt ans se produiront alors tous les cinq ans d'ici à 2050, et tous les un ou deux ans vers la fin du siècle. Les pics de précipitations suivront la même tendance.
« Les phénomènes climatiques extrêmes vont avoir un impact plus grand sur les secteurs liés au climat, comme l'agriculture, la sécurité alimentaire, la forêt et son exploitation, la santé et le tourisme », poursuivent les experts, rappelant le montant prohibitif de ces événements, comme l'ouragan Katrina, qui a coûté 200 milliards de
dollars aux compagnies d'assurances en 2005. S'il établit que les pertes économiques sont plus lourdes dans les pays développés, le Giec rappelle aussi que les pays en voie de développement sont les plus vulnérables aux effets des changements climatiques. « Entre 1970 et 2008, plus de 95 % des décès liés aux catastrophes naturelles ont eu lieu dans les pays les plus vulnérables », indiquent les experts, qui recommandent aux gouvernements de prévenir les problèmes à venir en appuyant la création de structures de solidarité. « Certaines régions vont devenir inhospitalières », préviennent les scientifiques, qui anticipent des migrations massives.
« Ce rapport ne devrait laisser aucun doute aux gouvernements sur la perspective de dommages considérables portée par le réchauffement climatique à nos économies », souligne Jean Jouzel. A défaut d'initiatives gouvernementales décisives, il faut s'attendre à un doublement des émissions mondiales de gaz à effet de serre pendant les quarante années à venir, selon les analyses de l'OCDE à paraître en mars. Les experts anticipent dans ce cas une hausse moyenne de 3 à 6 degrés de la température du globe d'ici à la fin du siècle, le triple des perspectives funestes imaginées par les chercheurs.
PAUL MOLGA
Catastrophes climatiques : les scientifiques du Giec tirent la sonnette d'alarme
Les dernières prévisions présentées par le Giec prédisent davantage de vagues de chaleur et des précipitations plus intenses. Les chercheurs conjurent les Etats d'agir au plus vite.
Les climatologues du Giec s'invitent à nouveau au débat sur le contrôle des émissions de gaz à effet de serre (GES) en dévoilant avant les négociations de Durban les meilleures pages d'un rapport spécial sur « la gestion des risques d'événements extrêmes et des catastrophes pour progresser dans l'adaptation climatique » qui sera publié en février.
« Il est maintenant certain que les extrêmes de température augmentent et vont encore augmenter à l'échelle du globe en raison des activités humaines », a expliqué Thomas Stocker, coprésident du Giec, en présentant ce résumé explosif de 22 pages qui épluche plus de 18.000 articles scientifiques. « Avec au moins trois quarts d'informations nouvelles, cette compilation de données confirme les pires scénarios », commente le climatologue Jean Jouzel, membre du Giec.
Vagues plus fréquentes et sévères de sécheresse, pluies torrentielles, cyclones plus intenses, crues massives... D'ici à 2050, quelle que soit l'évolution des émissions de GES (qui croissent régulièrement de 3 % depuis le début du siècle), les épisodes de chaleur vont quadrupler et la fréquence des précipitations intenses va doubler. « Dans un monde saturé en gaz à effet de serre, affirme Thomas Stocker, il est même probable que la fréquence des jours de canicule sera décuplée dans la plupart des régions du monde. » Les pics de température rencontrés actuellement tous les vingt ans se produiront alors tous les cinq ans d'ici à 2050, et tous les un ou deux ans vers la fin du siècle. Les pics de précipitations suivront la même tendance.
« Les phénomènes climatiques extrêmes vont avoir un impact plus grand sur les secteurs liés au climat, comme l'agriculture, la sécurité alimentaire, la forêt et son exploitation, la santé et le tourisme », poursuivent les experts, rappelant le montant prohibitif de ces événements, comme l'ouragan Katrina, qui a coûté 200 milliards de
dollars aux compagnies d'assurances en 2005. S'il établit que les pertes économiques sont plus lourdes dans les pays développés, le Giec rappelle aussi que les pays en voie de développement sont les plus vulnérables aux effets des changements climatiques. « Entre 1970 et 2008, plus de 95 % des décès liés aux catastrophes naturelles ont eu lieu dans les pays les plus vulnérables », indiquent les experts, qui recommandent aux gouvernements de prévenir les problèmes à venir en appuyant la création de structures de solidarité. « Certaines régions vont devenir inhospitalières », préviennent les scientifiques, qui anticipent des migrations massives.
« Ce rapport ne devrait laisser aucun doute aux gouvernements sur la perspective de dommages considérables portée par le réchauffement climatique à nos économies », souligne Jean Jouzel. A défaut d'initiatives gouvernementales décisives, il faut s'attendre à un doublement des émissions mondiales de gaz à effet de serre pendant les quarante années à venir, selon les analyses de l'OCDE à paraître en mars. Les experts anticipent dans ce cas une hausse moyenne de 3 à 6 degrés de la température du globe d'ici à la fin du siècle, le triple des perspectives funestes imaginées par les chercheurs.
PAUL MOLGA
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Condamné à verser 10 000 euros à son ex-femme pour manque de sexePar LEXPRESS.fr, publié le 29/11/2011 à 19:14
La cour d'appel a confirmé la condamnation d'un homme à verser des dommages et intérêts à son ancienne épouse pour "absence de relations sexuelles pendant plusieurs années".
21 ans de mariage, peu de sexe et 10 000 euros de dommages et intérêts. C'est ainsi que s'est soldée l'union d'un couple, dont la femme se sentait délaissée sexuellement par son époux depuis des années.
Selon un arrêt de mai 2011, consulté ce mardi par l'AFP et révélé par la Gazette du Palais, la cour d'appel d'Aix-en-Provence a confirmé en grande partie une décision du juge aux affaires familiales de Nice qui, en janvier 2009, avait prononcé le divorce aux torts exclusifs de l'époux.
Comme en première instance, la cour d'appel a accordé à cette femme, mariée depuis 1986 et mère de deux enfants, 10.000 euros à titre de dommages et intérêts pour "absence de relations sexuelles pendant plusieurs années".
La cour s'appuie sur l'article 1382 du code civil, qui prévoit que toute personne "qui cause à autrui un dommage" doit réparer ce préjudice.
"Dégradation des rapports entre époux"
Dans son arrêt, la cour explique que l'époux "conteste l'absence de relations sexuelles, considérant qu'elles se sont simplement espacées au fil du temps en raison de ses problèmes de santé et d'une fatigue chronique générée par ses horaires de travail." Mais, poursuit-elle, "il ressort toutefois (...) que la quasi absence de relations sexuelles pendant plusieurs années, certes avec des reprises ponctuelles, a contribué à la dégradation des rapports entre époux."
Or pour les magistrats aixois, "les attentes de l'épouse étaient légitimes dans la mesure où les rapports sexuels entre époux sont notamment l'expression de l'affection qu'ils se portent mutuellement, tandis qu'ils s'inscrivent dans la continuité les devoirs découlant du mariage".
La cour d'appel a confirmé la condamnation d'un homme à verser des dommages et intérêts à son ancienne épouse pour "absence de relations sexuelles pendant plusieurs années".
21 ans de mariage, peu de sexe et 10 000 euros de dommages et intérêts. C'est ainsi que s'est soldée l'union d'un couple, dont la femme se sentait délaissée sexuellement par son époux depuis des années.
Selon un arrêt de mai 2011, consulté ce mardi par l'AFP et révélé par la Gazette du Palais, la cour d'appel d'Aix-en-Provence a confirmé en grande partie une décision du juge aux affaires familiales de Nice qui, en janvier 2009, avait prononcé le divorce aux torts exclusifs de l'époux.
Comme en première instance, la cour d'appel a accordé à cette femme, mariée depuis 1986 et mère de deux enfants, 10.000 euros à titre de dommages et intérêts pour "absence de relations sexuelles pendant plusieurs années".
La cour s'appuie sur l'article 1382 du code civil, qui prévoit que toute personne "qui cause à autrui un dommage" doit réparer ce préjudice.
"Dégradation des rapports entre époux"
Dans son arrêt, la cour explique que l'époux "conteste l'absence de relations sexuelles, considérant qu'elles se sont simplement espacées au fil du temps en raison de ses problèmes de santé et d'une fatigue chronique générée par ses horaires de travail." Mais, poursuit-elle, "il ressort toutefois (...) que la quasi absence de relations sexuelles pendant plusieurs années, certes avec des reprises ponctuelles, a contribué à la dégradation des rapports entre époux."
Or pour les magistrats aixois, "les attentes de l'épouse étaient légitimes dans la mesure où les rapports sexuels entre époux sont notamment l'expression de l'affection qu'ils se portent mutuellement, tandis qu'ils s'inscrivent dans la continuité les devoirs découlant du mariage".
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Les parents inquiets de l'abus d'alcool des adolescents
Par Marie-Estelle Pech - le 28/11/2011
La consommation d'alcool des jeunes est préoccupante. Selon les parents, celle des filles aurait augmenté de 74% ces dernières années.
Les parents déclarent à 83 % que la consommation d'alcool par les jeunes est pour eux une source d'inquiétude, et ce dans tous les milieux sociaux. Selon cette étude réalisée en octobre auprès de 557 parents d'enfants scolarisés par OpinionWay pour le compte de l'APEL, cette inquiétude est renforcée par le sentiment d'une dégradation de la situation, concernant notamment les filles. Ils sont 74 % à estimer que la consommation d'alcool des filles a augmenté depuis leur époque contre 59 % pour les garçons.
40 % des parents s'inquiètent du « binge drinking »En revanche, comme souvent dans les sondages, quand il s'agit d'évoquer la consommation d'alcool de ses propres enfants, l'appréciation est différente : seulement 14 % des parents ayant au moins un enfant de 12 ans ou plus estiment que leur consommation a augmenté par rapport à la leur, contre 58 % qui estiment qu'elle a stagné ; 27 % d'entre eux considèrent même que cette consommation a diminué. Le paradoxe est donc très fort : les parents projettent leur inquiétude sur les autres mais affichent leur confiance envers leurs enfants. Réalité ou illusion ? s'interroge l'étude. Qui sont donc ces jeunes qui consomment trop d'alcool ?
Pour 40 % des parents interrogés, ce qu'il y a de plus inquiétant dans la consommation des jeunes, c'est le fait qu'ils consomment «de plus en plus souvent de l'alcool de façon excessive, jusqu'à l'ivresse ». C'est une description assez fidèle du «binge drinking» une mode venue d'Angleterre. Ils s'alarment aussi du fait que les jeunes ne puissent plus envisager une soirée entre amis sans qu'il y ait de l'alcool (20 %).
La société valorise l'alcool selon les parentsUne majorité (56 %) accuse l'état d'esprit général qui valorise l'alcool comme le principal facteur qui favorise la consommation chez les jeunes, tandis qu'ils ne sont qu'un tiers (35 %) à accuser le manque de contrôle des sorties et fréquentations des jeunes par leurs parents. Autrement dit, cette augmentation de la consommation, tout comme la lutte contre cette dernière n'est pas, selon eux, de leur ressort.
LE FIGARO
Par Marie-Estelle Pech - le 28/11/2011
La consommation d'alcool des jeunes est préoccupante. Selon les parents, celle des filles aurait augmenté de 74% ces dernières années.
Les parents déclarent à 83 % que la consommation d'alcool par les jeunes est pour eux une source d'inquiétude, et ce dans tous les milieux sociaux. Selon cette étude réalisée en octobre auprès de 557 parents d'enfants scolarisés par OpinionWay pour le compte de l'APEL, cette inquiétude est renforcée par le sentiment d'une dégradation de la situation, concernant notamment les filles. Ils sont 74 % à estimer que la consommation d'alcool des filles a augmenté depuis leur époque contre 59 % pour les garçons.
40 % des parents s'inquiètent du « binge drinking »En revanche, comme souvent dans les sondages, quand il s'agit d'évoquer la consommation d'alcool de ses propres enfants, l'appréciation est différente : seulement 14 % des parents ayant au moins un enfant de 12 ans ou plus estiment que leur consommation a augmenté par rapport à la leur, contre 58 % qui estiment qu'elle a stagné ; 27 % d'entre eux considèrent même que cette consommation a diminué. Le paradoxe est donc très fort : les parents projettent leur inquiétude sur les autres mais affichent leur confiance envers leurs enfants. Réalité ou illusion ? s'interroge l'étude. Qui sont donc ces jeunes qui consomment trop d'alcool ?
Pour 40 % des parents interrogés, ce qu'il y a de plus inquiétant dans la consommation des jeunes, c'est le fait qu'ils consomment «de plus en plus souvent de l'alcool de façon excessive, jusqu'à l'ivresse ». C'est une description assez fidèle du «binge drinking» une mode venue d'Angleterre. Ils s'alarment aussi du fait que les jeunes ne puissent plus envisager une soirée entre amis sans qu'il y ait de l'alcool (20 %).
La société valorise l'alcool selon les parentsUne majorité (56 %) accuse l'état d'esprit général qui valorise l'alcool comme le principal facteur qui favorise la consommation chez les jeunes, tandis qu'ils ne sont qu'un tiers (35 %) à accuser le manque de contrôle des sorties et fréquentations des jeunes par leurs parents. Autrement dit, cette augmentation de la consommation, tout comme la lutte contre cette dernière n'est pas, selon eux, de leur ressort.
LE FIGARO
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
29/11/2011 à 15:50
Le mois de novembre et l'automne 2011 ont été "exceptionnellement chauds"
La France a connu un automne 2011 "exceptionnellement chaud et extrêmement sec sur une grande partie du pays", avec un mois de novembre qui devrait être le deuxième plus chaud depuis le début du XXe siècle, a indiqué mardi Météo-France.
La température mensuelle moyenne de la totalité du territoire français en novembre 2011 "devrait dépasser de près de 2,9°C la moyenne de référence 1971-2000", ce qui devrait le "situer au second rang des mois de novembre les plus chauds depuis le début du XXe siècle, derrière novembre 1994 (+3,3°C) et devant novembre 2009 (+2,7°C)", selon un bilan provisoire publié par Météo-France.
Sur l'ensemble de la saison, la température moyenne "devrait dépasser d?environ 2,2°C la moyenne de référence 1971-2000, positionnant l?automne 2011 au second rang des automnes les plus chauds depuis le début du XXe siècle, derrière 2006 (+2,8°C) et devant 2009 (+1,5°C)".
Si les pluies de l'automne ont été "nettement excédentaires sur les zones méditerranéennes", les précipitations sont en revanche "très largement déficitaires partout ailleurs", avec des déficits souvent supérieurs à 50% voire 60%, dans l'ouest, le sud-ouest et le nord-est de la France.
Photographe : Remy Gabalda, :
Une vue des berges de la Garonne le 2 octobre 2011 à Toulouse
"Les zones méditerranéennes ont été largement arrosées avec des quantités d'eau qui, à elles seules, suffisent à atteindre les normales d'un mois de novembre", précise à l'AFP Michel Schneider, climatologue à Météo-France.
"Tout le reste du pays est nettement déficitaire en termes de précipitations, avec un déficit très important sur les 4/5 de la France" même si l'automne 2011 ne sera vraisemblablement pas un record en la matière, ajoute-t-il.
Globalement, "l'automne s'apparente à ce qu'on avait pu observer au printemps", à la fois pour les températures hors normes (2,5°C au-dessus de la normale) et le déficit de précipitations, résume le climatologue.
Le déficit de précipitations sur les onze premiers mois de l'année est de l'ordre de 25%, l'équivalent de 1989, l'année la plus sèche, ce qui représente quasiment deux mois et demi de pluie, note-t-il.
Alors que 2010 était en France l'année la plus fraîche des deux dernières décennies, à égalité avec 1996, tous les mois de l'année 2011 ont été plus chauds que la normale (moyenne de référence 1971-2000)", à l'exception de juillet.
Même si "le mois de décembre peut très bien venir modérer le diagnostic (...) de toutes façons, 2011 sera une année chaude, très probablement parmi les trois années les plus chaudes depuis le début du XXe siècle, et sans aucun doute parmi les quatre années les plus chaudes", conlut M. Schneider.
Au niveau mondial, l'année 2011 est à ce stade la "dixième plus chaude à l'échelle du globe" depuis le début des relevés en 1850, a de son côté indiqué mardi l'Organisation météorologique mondiale (OMM) en marge des négociations climatiques sur le changement climatique.
Et les treize années les plus chaudes qu'a connues la planète sont toutes concentrées sur les quinze dernières années, depuis 1997, relève l'agence de l'ONU spécialisée sur les données météo, dans un document présenté à Durban (Afrique du Sud).
Le mois de novembre et l'automne 2011 ont été "exceptionnellement chauds"
La France a connu un automne 2011 "exceptionnellement chaud et extrêmement sec sur une grande partie du pays", avec un mois de novembre qui devrait être le deuxième plus chaud depuis le début du XXe siècle, a indiqué mardi Météo-France.
La température mensuelle moyenne de la totalité du territoire français en novembre 2011 "devrait dépasser de près de 2,9°C la moyenne de référence 1971-2000", ce qui devrait le "situer au second rang des mois de novembre les plus chauds depuis le début du XXe siècle, derrière novembre 1994 (+3,3°C) et devant novembre 2009 (+2,7°C)", selon un bilan provisoire publié par Météo-France.
Sur l'ensemble de la saison, la température moyenne "devrait dépasser d?environ 2,2°C la moyenne de référence 1971-2000, positionnant l?automne 2011 au second rang des automnes les plus chauds depuis le début du XXe siècle, derrière 2006 (+2,8°C) et devant 2009 (+1,5°C)".
Si les pluies de l'automne ont été "nettement excédentaires sur les zones méditerranéennes", les précipitations sont en revanche "très largement déficitaires partout ailleurs", avec des déficits souvent supérieurs à 50% voire 60%, dans l'ouest, le sud-ouest et le nord-est de la France.
Photographe : Remy Gabalda, :
Une vue des berges de la Garonne le 2 octobre 2011 à Toulouse
"Les zones méditerranéennes ont été largement arrosées avec des quantités d'eau qui, à elles seules, suffisent à atteindre les normales d'un mois de novembre", précise à l'AFP Michel Schneider, climatologue à Météo-France.
"Tout le reste du pays est nettement déficitaire en termes de précipitations, avec un déficit très important sur les 4/5 de la France" même si l'automne 2011 ne sera vraisemblablement pas un record en la matière, ajoute-t-il.
Globalement, "l'automne s'apparente à ce qu'on avait pu observer au printemps", à la fois pour les températures hors normes (2,5°C au-dessus de la normale) et le déficit de précipitations, résume le climatologue.
Le déficit de précipitations sur les onze premiers mois de l'année est de l'ordre de 25%, l'équivalent de 1989, l'année la plus sèche, ce qui représente quasiment deux mois et demi de pluie, note-t-il.
Alors que 2010 était en France l'année la plus fraîche des deux dernières décennies, à égalité avec 1996, tous les mois de l'année 2011 ont été plus chauds que la normale (moyenne de référence 1971-2000)", à l'exception de juillet.
Même si "le mois de décembre peut très bien venir modérer le diagnostic (...) de toutes façons, 2011 sera une année chaude, très probablement parmi les trois années les plus chaudes depuis le début du XXe siècle, et sans aucun doute parmi les quatre années les plus chaudes", conlut M. Schneider.
Au niveau mondial, l'année 2011 est à ce stade la "dixième plus chaude à l'échelle du globe" depuis le début des relevés en 1850, a de son côté indiqué mardi l'Organisation météorologique mondiale (OMM) en marge des négociations climatiques sur le changement climatique.
Et les treize années les plus chaudes qu'a connues la planète sont toutes concentrées sur les quinze dernières années, depuis 1997, relève l'agence de l'ONU spécialisée sur les données météo, dans un document présenté à Durban (Afrique du Sud).
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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