Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Publié : dim. nov. 06, 2011 1:23 am
AFP: 04/11/2011 à 22:47
Augmentation record des émissions mondiales de CO2 en 2010
Les émissions de gaz à effet de serre ont connu une augmentation record en 2010 dans le monde, selon les derniers chiffres du ministère américain de l'Energie, qui compilent les émissions mondiales de dioxyde de carbone.
"Nos chiffres remontent à 1751, avant même la révolution industrielle. Et nous n'avions jamais vu une augmentation de 500 millions de tonnes de dioxyde de carbone en seulement un an", a expliqué Tom Boden, directeur du Centre d'analyse sur le dioxyde de carbone rattaché au ministère américain de l'Energie.
En 2010, les émissions de CO2 dans l'atmosphère ont augmenté de 6% par rapport à 2009, passant de 8,6 milliards de tonnes à 9,1 milliards.
Cette augmentation, issue de la combustion de charbon et de pétrole, a été observée aux Etats-Unis, Chine et Inde, présentés comme les trois plus gros pollueurs de la planète. Mais d'importantes augmentations avaient également été remarquées en 2009 en Arabie Saoudite, Turquie, Russie, Pologne et Kazakhstan.
Photographe : Goh Chai Hin, :
Nuage de pollution produit par la circulation automobile à Pékin, en février 2011
D'autres pays ont enregistré une légère baisse de leurs émanations entre 2009 et 2010 comme la Suisse, l'Azerbaïdjan, la Slovaquie, l'Espagne, la Nouvelle-Zélande et le Pakistan. Mais il s'agit de cas isolés. La plupart des pays européens ont connu une augmentation modérée.
Selon Tom Boden, l'augmentation est à mettre en parallèle avec la lente reprise de l'économie après la récession de 2007-2008.
"En ce qui concerne la consommation énergétique, les entreprises ont retrouvé leur niveau industriel d'avant 2008", a-t-il expliqué. "Et comme les gens ont recommencé à voyager, les niveaux d'émissions du secteur des transports ont rivalisé avec ceux d'avant 2008".
D'un point de vue écologique, ces données sont "une très mauvaise nouvelle", selon John Abraham, professeur associé à l'Université de Saint Thomas dans le Minnesota (nord). "Cela prouve qu'il va être de plus en plus difficile de réduire drastiquement des émissions pour éviter une crise climatique".
Augmentation record des émissions mondiales de CO2 en 2010
Les émissions de gaz à effet de serre ont connu une augmentation record en 2010 dans le monde, selon les derniers chiffres du ministère américain de l'Energie, qui compilent les émissions mondiales de dioxyde de carbone.
"Nos chiffres remontent à 1751, avant même la révolution industrielle. Et nous n'avions jamais vu une augmentation de 500 millions de tonnes de dioxyde de carbone en seulement un an", a expliqué Tom Boden, directeur du Centre d'analyse sur le dioxyde de carbone rattaché au ministère américain de l'Energie.
En 2010, les émissions de CO2 dans l'atmosphère ont augmenté de 6% par rapport à 2009, passant de 8,6 milliards de tonnes à 9,1 milliards.
Cette augmentation, issue de la combustion de charbon et de pétrole, a été observée aux Etats-Unis, Chine et Inde, présentés comme les trois plus gros pollueurs de la planète. Mais d'importantes augmentations avaient également été remarquées en 2009 en Arabie Saoudite, Turquie, Russie, Pologne et Kazakhstan.
Photographe : Goh Chai Hin, :
Nuage de pollution produit par la circulation automobile à Pékin, en février 2011
D'autres pays ont enregistré une légère baisse de leurs émanations entre 2009 et 2010 comme la Suisse, l'Azerbaïdjan, la Slovaquie, l'Espagne, la Nouvelle-Zélande et le Pakistan. Mais il s'agit de cas isolés. La plupart des pays européens ont connu une augmentation modérée.
Selon Tom Boden, l'augmentation est à mettre en parallèle avec la lente reprise de l'économie après la récession de 2007-2008.
"En ce qui concerne la consommation énergétique, les entreprises ont retrouvé leur niveau industriel d'avant 2008", a-t-il expliqué. "Et comme les gens ont recommencé à voyager, les niveaux d'émissions du secteur des transports ont rivalisé avec ceux d'avant 2008".
D'un point de vue écologique, ces données sont "une très mauvaise nouvelle", selon John Abraham, professeur associé à l'Université de Saint Thomas dans le Minnesota (nord). "Cela prouve qu'il va être de plus en plus difficile de réduire drastiquement des émissions pour éviter une crise climatique".