Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Publié : lun. août 23, 2010 11:49 pm
La destruction de Pompéi est l'ensevelissement de la ville romaine de Pompéi sous les cendres du Vésuve en l'an 79.
Lors de cette éruption, les villes voisines d'Herculanum, Oplontis et Stabies ont aussi été ensevelies.
Cette catastrophe aurait fait environ 30 000 morts.
À une date traditionnellement fixée au 24 août 79, l'éruption du Vésuve entraîne la destruction de la ville. Pline le Jeune, qui était dans les environs, a décrit l’éruption dans deux lettres à Tacite. Le Vésuve commença à déverser sur la ville et sur celles d'Herculanum et de Stabies, toutes proches, une énorme masse de cendres, de lapilli et de lave[q 1]. Tout fut englouti sous une épaisse croûte de matériaux éruptifs, profonde de parfois 30 m . Les habitants, dont la plupart avaient accouru sur le littoral, furent suffoqués par les émanations de gaz, tandis que d'autres trouvèrent la mort à l'intérieur même de leurs maisons.
La date exacte de l'éruption fut longtemps placée au 24 août 79 car la majorité des manuscrits de Pline portait la mention des calendes de septembre, quelques manuscrits cependant portaient des leçons indiquant des dates différentes et légèrement postérieures : l'une indique en particulier les calendes de novembre (1er novembre), peut-être faut-il alors placer l'éruption le neuvième jour avant les calendes de novembre, notre 24 octobre. Longtemps délaissée cette datation a suscité à nouveau l'intérêt des historiens au regard des indices de plus en plus nombreux qui semblaient placer l'éruption en automne : des dolia (grandes amphores) semblaient contenir du vin fraichement pressé, les braseros étaient allumés le jour de l'éruption, la végétation indiquait l'automne : noix, figues.... Selon des travaux récents, en particulier ceux de l'archéologue italienne Grete Stefani, l'analyse de monnaies trouvées en 1974 dans la maison du bracelet d'or et datant de la quinzième salutation impériale de Titus, nécessairement postérieures au début de septembre 79, aurait récemment confirmé cette datation.
Il est maintenant 10 heures du matin, nous sommes le 24 août 79 après Jésus-Christ, Pline l'Ancien et son neveu, Pline le Jeune, se trouvent à Misène, siège de la flotte romaine. Il y a eu quelques secousses ces derniers jours, mais rien de grave.
Ce que les Pline ne savent pas: c'est que le bouchon de lave qui bloque la cheminée du Vésuve vient de sauter. Un quart d'heure plus tard, la femme de Pline l'Ancien lui fait remarquer un énorme nuage au-dessus de la baie de Naples.
D'après les écrits de Pline le Jeune ce nuage a la forme d'un pin parasol, d'ailleurs on appellera ce nuage à partir du XXe siècle un « panache plinien ».
Des cendres, poussées par le vent, commencent à recouvrir la baie de Naples. Pompéi commence à être ensevelie. Pline l'Ancien reçoit alors un appel à l'aide d'un de ses amis. Comme il a écrit un ouvrage d'histoire naturelle, il fait armer une galère, pour franchir la baie, aussi bien pour observer l'éruption de plus près que pour secourir son ami. Il part vers Herculanum.
A 13 heures, une pluie de cendres et de lapilli s'abat sur Pompéi . Même si ces pierres sont très légères, les habitants qui décident de sortir de chez eux s'attachent des oreillers sur la tête pour se protéger. D'autres familles se réfugient dans les caves de leur maison, ce qui n'était pas une bonne idée puisque la couche de pierres ne fait que monter... Elles ne pourront plus sortir de leurs maisons et périront toutes étouffées. Après quelques heures, la couche de pierres est si haute que les toits des maisons s'effondrent, ce qui achève les derniers survivants. Pompéi finit d'être ensevelie.
Herculanum est une petite ville de campagne, principalement constituée de villas de riches. La veille, des laves de boue sont tombées sur Herculanum. Il est actuellement une heure du matin. Brusquement, une nuée ardente, c’est-à-dire un énorme nuage entre 800 et 1500K, arrive à la vitesse de plusieurs centaines de km.h-1 sur cette ville. Tous les habitants qui n'ont pas encore fui meurent sur place. Une heure plus tard, Herculanum est ensevelie sous les cendres.
Pendant ce temps là, des cendres tombent sur le pont des navires de Pline l'Ancien et des pierres ponce l'empêchent d'accoster. Il met alors le cap vers Stabies et rejoint un de ses autres amis, Pomponianus. Il observe des colonnes de feu qui sortent du Vésuve. Il veut repartir par la mer, mais celle-ci est trop agitée. Il décide alors de passer la nuit sur place. Pline passe une bonne nuit (contrairement à ses marins) et est réveillé par ses amis aux alentours de 4 heures du matin car les cendres et les pierres risquent de l'enfermer dans sa chambre.
Pendant ce temps, Pline le Jeune ressent de nombreuses secousses et aperçoit des lumières livides aux alentours du volcan. Il passe une très mauvaise nuit.
Vers 6 - 7 heures, Pline l'Ancien qui fait des observations sur le rivage meurt asphyxié par des gaz soufrés (SO2). Son corps sera découvert deux jours plus tard.
Pendant ce temps, Pline le Jeune décide de quitter Misène. Il fait de nombreuses descriptions, que l'on retrouve dans ses textes : la mer qui se résorbe, les effondrements et le nuage sortant du Vésuve. Stabies est ensevelie sous les cendres. L'après-midi, il retourne à Misène. Des cendres blanches tombent sur la ville, mais ne l'ensevelissent pas.
Le lendemain, le 25 août, il y a encore quelques secousses, mais l'éruption est finie.
Le 26 août, le corps de Pline l'Ancien est découvert sur la plage.
Lors de cette éruption, les villes voisines d'Herculanum, Oplontis et Stabies ont aussi été ensevelies.
Cette catastrophe aurait fait environ 30 000 morts.
À une date traditionnellement fixée au 24 août 79, l'éruption du Vésuve entraîne la destruction de la ville. Pline le Jeune, qui était dans les environs, a décrit l’éruption dans deux lettres à Tacite. Le Vésuve commença à déverser sur la ville et sur celles d'Herculanum et de Stabies, toutes proches, une énorme masse de cendres, de lapilli et de lave[q 1]. Tout fut englouti sous une épaisse croûte de matériaux éruptifs, profonde de parfois 30 m . Les habitants, dont la plupart avaient accouru sur le littoral, furent suffoqués par les émanations de gaz, tandis que d'autres trouvèrent la mort à l'intérieur même de leurs maisons.
La date exacte de l'éruption fut longtemps placée au 24 août 79 car la majorité des manuscrits de Pline portait la mention des calendes de septembre, quelques manuscrits cependant portaient des leçons indiquant des dates différentes et légèrement postérieures : l'une indique en particulier les calendes de novembre (1er novembre), peut-être faut-il alors placer l'éruption le neuvième jour avant les calendes de novembre, notre 24 octobre. Longtemps délaissée cette datation a suscité à nouveau l'intérêt des historiens au regard des indices de plus en plus nombreux qui semblaient placer l'éruption en automne : des dolia (grandes amphores) semblaient contenir du vin fraichement pressé, les braseros étaient allumés le jour de l'éruption, la végétation indiquait l'automne : noix, figues.... Selon des travaux récents, en particulier ceux de l'archéologue italienne Grete Stefani, l'analyse de monnaies trouvées en 1974 dans la maison du bracelet d'or et datant de la quinzième salutation impériale de Titus, nécessairement postérieures au début de septembre 79, aurait récemment confirmé cette datation.
Il est maintenant 10 heures du matin, nous sommes le 24 août 79 après Jésus-Christ, Pline l'Ancien et son neveu, Pline le Jeune, se trouvent à Misène, siège de la flotte romaine. Il y a eu quelques secousses ces derniers jours, mais rien de grave.
Ce que les Pline ne savent pas: c'est que le bouchon de lave qui bloque la cheminée du Vésuve vient de sauter. Un quart d'heure plus tard, la femme de Pline l'Ancien lui fait remarquer un énorme nuage au-dessus de la baie de Naples.
D'après les écrits de Pline le Jeune ce nuage a la forme d'un pin parasol, d'ailleurs on appellera ce nuage à partir du XXe siècle un « panache plinien ».
Des cendres, poussées par le vent, commencent à recouvrir la baie de Naples. Pompéi commence à être ensevelie. Pline l'Ancien reçoit alors un appel à l'aide d'un de ses amis. Comme il a écrit un ouvrage d'histoire naturelle, il fait armer une galère, pour franchir la baie, aussi bien pour observer l'éruption de plus près que pour secourir son ami. Il part vers Herculanum.
A 13 heures, une pluie de cendres et de lapilli s'abat sur Pompéi . Même si ces pierres sont très légères, les habitants qui décident de sortir de chez eux s'attachent des oreillers sur la tête pour se protéger. D'autres familles se réfugient dans les caves de leur maison, ce qui n'était pas une bonne idée puisque la couche de pierres ne fait que monter... Elles ne pourront plus sortir de leurs maisons et périront toutes étouffées. Après quelques heures, la couche de pierres est si haute que les toits des maisons s'effondrent, ce qui achève les derniers survivants. Pompéi finit d'être ensevelie.
Herculanum est une petite ville de campagne, principalement constituée de villas de riches. La veille, des laves de boue sont tombées sur Herculanum. Il est actuellement une heure du matin. Brusquement, une nuée ardente, c’est-à-dire un énorme nuage entre 800 et 1500K, arrive à la vitesse de plusieurs centaines de km.h-1 sur cette ville. Tous les habitants qui n'ont pas encore fui meurent sur place. Une heure plus tard, Herculanum est ensevelie sous les cendres.
Pendant ce temps là, des cendres tombent sur le pont des navires de Pline l'Ancien et des pierres ponce l'empêchent d'accoster. Il met alors le cap vers Stabies et rejoint un de ses autres amis, Pomponianus. Il observe des colonnes de feu qui sortent du Vésuve. Il veut repartir par la mer, mais celle-ci est trop agitée. Il décide alors de passer la nuit sur place. Pline passe une bonne nuit (contrairement à ses marins) et est réveillé par ses amis aux alentours de 4 heures du matin car les cendres et les pierres risquent de l'enfermer dans sa chambre.
Pendant ce temps, Pline le Jeune ressent de nombreuses secousses et aperçoit des lumières livides aux alentours du volcan. Il passe une très mauvaise nuit.
Vers 6 - 7 heures, Pline l'Ancien qui fait des observations sur le rivage meurt asphyxié par des gaz soufrés (SO2). Son corps sera découvert deux jours plus tard.
Pendant ce temps, Pline le Jeune décide de quitter Misène. Il fait de nombreuses descriptions, que l'on retrouve dans ses textes : la mer qui se résorbe, les effondrements et le nuage sortant du Vésuve. Stabies est ensevelie sous les cendres. L'après-midi, il retourne à Misène. Des cendres blanches tombent sur la ville, mais ne l'ensevelissent pas.
Le lendemain, le 25 août, il y a encore quelques secousses, mais l'éruption est finie.
Le 26 août, le corps de Pline l'Ancien est découvert sur la plage.