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Publié : ven. août 06, 2010 2:34 am
par saintluc
- IL DÉCOUVRIT LA GRANDE-BRETAGNE -

Mais Pythéas le Marseillais, beaucoup trop en avance sur son temps, fut traité de hâbleur. Son nom pratiquement inconnu de tous les manuels d'histoire de nos écoles et collèges. Et pourtant, Winston Churchill disait que son périple était au moins comparable à celui de Christophe Colomb ! Surtout quand on pense qu'il a été réalisé environ mille huit cents ans auparavant !
À son retour d'un voyage d'exploration dans l'Atlantique Nord, un navigateur grec décrivit la Grande-Bretagne :

« L'île est fortement peuplée… son climat est extrêmement frais » ; de son peuple, il parle ainsi : « Ils sont extrêmement hospitaliers et de manière aimable… Leur alimentation est bon marché et frugale… Elle (la Grande-Bretagne) a de nombreux rois et potentats qui vivent la plupart du temps en bonne intelligence…

Le peuple de la Grande-Bretagne est de mœurs simples, fort éloigné de la duplicité de l'homme moderne… il ne boit pas de vin, mais une liqueur fermentée à partir de l'orge, qu'il appelle curmi. »

Bien entendu, personne ne le crut. Cela se passait en 304 av. J.-C. Ce navigateur se nommait Pythéas et il était de Marseille. Pendant deux mille ans, les historiens le cataloguèrent comme charlatan, appréciant néanmoins sa relation de voyage, tenue pour un chef-d'œuvre d'imagination.

Pythéas fut pourtant le premier Grec à visiter la Grande-Bretagne, à décrire l'île et son peuple et, probablement, à naviguer en vue de l'Islande et de la Norvège. Les eaux de l'Atlantique Nord étaient alors inconnues des contemporains de Pythéas. Comment pouvaient-ils – familiers seulement avec les eaux tièdes de la Méditerranée - croire que celui-ci avait vu des morceaux de glace flottants plus gros que son bateau ? Ou que, plus au nord encore, la mer était entièrement gelée et que le soleil ne s'y couchait jamais ?
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Pythéas fut déconsidéré et, quoique plus tard les historiens aient fait référence à son voyage dans leurs écrits, l'attitude de Strabon (né vers 58 av. J.-C.) à son égard est caractéristique. Il écrivait :

«Pythéas nous raconte que Thulé (qu'on croyait alors être une terre non explorée à l'extrême septentrion) est à un jour de voile d'une mer de glace… et cela, Pythéas l'a vu de ses propres yeux – du moins est-ce ce qu'il veut nous faire croire.»

Ce que Pythéas avait vu était sans doute la côte de Norvège, ensevelie sous ses brumes épaisses. La «mer de glace» n'était peut-être, selon certains érudits, qu'un énorme banc de méduses.

Il ne reste aucun fragment des deux livres de Pythéas, l'Océan et Une description de la terre. Mais ses contemporains ont suffisamment écrit sur lui pour que ses exploits puissent y être reconstitués avec un maximum de précisions. On pense que son voyage, à partir de Marseille, dura six ans. Pythéas fit le tour de la Grande-Bretagne et débarqua en plusieurs endroits, ce qui lui permis d'observer des moissonneurs et des bergers. En Cornouailles, il visita des mines d'étain.

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À son retour à Marseille, il affirma que l'Irlande s'étendait à l'ouest de la Grande-Bretagne. Strabon n'était pas de cet avis, il la plaça au nord de l'Écosse… et c'est lui que l'on croyait. Pythéas passa apparemment le reste de sa vie à tenter de convaincre ses contemporains. En vain.




Extrait: Stranges stories, amazing facts ( Sélection du Reader's Digest ) 1979 p. 212

Publié : lun. août 09, 2010 11:46 pm
par saintluc
1539
10 août
Signature de l'ordonnance de Villers-Cotterêts
Par son ordonnance de Villers-Cotterêts (Picardie), le roi François Ier exige que tous les actes administratifs, politiques et judiciaires soient rédigés en français et non plus en latin. C'est une décision importante pour l'unification du royaume. Tous ceux qui parlent la "langue d'oïl", pratiquée dans le bassin parisien et le val de Loire, ont désormais accès aux actes officiels. Dans les faits, il faudra beaucoup de temps avant que l'édit royal entre partout en application. L'unité linguistique ne s'achèvera qu'au milieu du XXe siècle.
Voir aussi : François Ier - Histoire de la Langue française - Histoire des Valois



1627
10 août
Richelieu entame le siège de La Rochelle
Parmi les facteurs de troubles à l’intérieur du royaume de France, les protestants tiennent une bonne place selon Louis XIII et Richelieu. Ces derniers décident donc de faire le siège de la ville afin d’infliger une défaite aux Huguenots et de détruire le pouvoir politique des protestants. Grâce à des moyens importants, avec notamment la construction d’une digue limitant le passage des navires vers la ville, et malgré la résistance des habitants, La Rochelle tombera, affamée, quinze mois plus tard.
Voir aussi : Louis XIII - Richelieu - Histoire des Huguenots - Histoire de La Rochelle - Histoire des Protestants - Histoire de la Renaissance



1792
10 août
Abolition de la monarchie française
Les insurgés parisiens donnent l'assaut au palais des Tuileries. Le roi est accusé de trahison et rendu responsable de la désorganisation de l'armée. Dans un manifeste publié en France le 1er août, le duc de Brunswick, chef de l'armée prussienne, menace de détruire Paris s'il est attenté à la vie de la famille royale. Furieux et convaincus de la trahison du roi, les sans-culottes marchent alors sur les Tuileries, massacrent les gardes suisses, pillent le palais, contraignant le roi à se réfugier auprès de l'Assemblée. La monarchie tombe et la famille royale est conduite à la prison du Temple.
Voir aussi : Louis XVI - Dossier histoire des Tuileries - Abolition - Marie-Antoinette - Monarchie - Histoire de la Révolution



1826
10 août
Les premiers omnibus
Stanislas Baudry, un ancien officier de l'Empire, ouvre à Nantes la première ligne de transports en commun. Elle est couverte par deux voitures à chevaux d'une capacité de 16 personnes. Le mot "omnibus" vient du fait que les voitures stationnaient devant la boutique du chapelier "Omnes". Stanislas Baudry ira ensuite faire carrière à Paris où il créera un réseau de 18 lignes d'autobus.
Voir aussi : Histoire de l'Automobile



1903
10 août
Incendie dans le métropolitain
Un incendie à la station Couronnes, sur la ligne Porte Dauphine - Nation, fait 84 victimes. Un court-circuit survenu sur une rame provoqua un début d'incendie et les passagers, priés de sortir, s'entassèrent sur le quai pour demander un remboursement. Le feu provoqua alors une coupure d'électricité et les passagers se retrouvèrent piégés dans la station où le feu se propagea rapidement. A la suite de cette catastrophe, des mesures de sécurité très strictes ont été prises.
Voir aussi : Histoire de Paris - Incendie - Métro - Histoire des Faits divers



1920
10 août
Fin de l'Empire ottoman
L'Empire ottoman, allié de l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, signe la paix à Sèvres (Hauts-de-Seine). Les Alliés imposent un démembrement de l'Empire ottoman, dont le territoire est réduit à l'Anatolie. La Grèce obtient la côte égéenne, l'Arménie et le Kurdistan obtiennent le droit à l'indépendance et les provinces arabes sont placées sous mandats français et britanniques. Les nationalistes turcs, menés par Mustafa Kemal, rejetteront ce traité. Celui-ci sera révisé à Lausanne (Suisse) en 1923.
Voir aussi : Ottomans - Histoire de l'Empire ottoman - Traité de Sèvres - Histoire de l'Etat



1949
10 août
Le premier Conseil de l'Europe
Le Comité des ministres et l'Assemblée consultative européenne, les deux principaux organismes du Conseil de l'Europe, sont réunis pour la première fois à Strasbourg. Le premier est accueilli à l'hôtel de ville et le second à l'université. Cette nouvelle institution est née de la volonté des dix Etats européens de s'unir au sein d'une nouvelle institution afin de défendre des valeurs communes : les droits de l'homme et la démocratie. En 1977, le Conseil de l'Europe investira le Palais de l'Europe, à Strasbourg.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Histoire du Conseil de l'Europe - Histoire de la Diplomatie



2007
10 août
Mort de Max Roach
Le jazz perd un de ses grands noms en la personne de Max Roach qui s’éteint à New York à l’âge de 83 ans. Le batteur a participé à la révolution be-bop avant d’être l’initiateur du free-jazz. Il était également un défenseur de la cause des noirs aux côtés de Martin Luther King. Il lui avait d’ailleurs rendu hommage en organisant un concert à la cathédrale Saint John the Divine en 1998.
Voir aussi : Martin Luther - Max Roach - Histoire du Be-bop - Histoire du Jazz


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Publié : lun. août 09, 2010 11:58 pm
par saintluc
Le siège de La Rochelle, ordonné par Louis XIII et commandé par Richelieu, commence le 10 septembre 1627 et se termine par la capitulation de la cité, le 28 octobre 1628.
Si l’Édit de Nantes ramena la paix dans le royaume de France, il eut aussi comme effet de créer un État dans l’État. La menace vis-à-vis du pouvoir royal est bien réelle, et Richelieu entend bien la réduire à néant. Grâce à l’édit d’Henri IV, La Rochelle est devenue un haut lieu de la religion réformée en France. Ce port, dernière place de sûreté des Huguenots, reçoit de mer l’aide des Anglais, prompts à intervenir lorsqu’il s’agit de mettre en péril le pouvoir de leur grand rival. La principale crainte de Richelieu est que cette place forte devienne une sorte de bastion d’où les protestants, aidés financièrement par l’Angleterre, pourraient s’emparer de l’ensemble du territoire. Sa décision est donc prise : il faut prendre sans tarder la Rochelle.
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La Rochelle est soutenue par l'Angleterre en tant que ville protestante mais aussi pour freiner le développement de la marine française. George Villiers, duc de Buckingham (orthographié en français Bouquinquan), quitte le port de Portsmouth avec 110 vaisseaux et 8000 hommes. Mis au courant, Richelieu se saisit du prétexte pour débuter le siège de la ville et fait fortifier les îles de Ré et Oléron. L’armée royale déploie quant à elle ses 20 000 hommes autour de la ville, coupant toutes les voies de communication terrestres. Le ravitaillement ne peut plus venir que de la mer.
Buckingham s’installe dans un premier temps dans l’île de Ré, le 22 juillet 1627. Bien qu'étant elle aussi protestante, l'île n'a cependant pas rejoint la rébellion contre le roi. Le duc en est chassé par Henri de Schomberg et Toiras, puis battu en mer le 17 novembre. Il finit par rentrer sans gloire en Angleterre. Pour empêcher le ravitaillement par mer, Richelieu entreprend la construction par 4000 ouvriers d’une digue longue de 1 500 mètres et haute de vingt mètres. Les fondations reposent sur des navires coulés et remblayés. Des canons pointés vers le large sont disposés en renfort.
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Les vivres commencent à s’épuiser, et les navires anglais venus en soutien sont contraints de rebrousser chemin.La décision est alors prise, comme à Alésia, de faire sortir de la ville les « bouches inutiles ». Sont ainsi expulsés femmes, enfants et vieillards. Tenus à distance par les troupes royales qui n’hésitent pas à faire feu sur eux, ils errent pendant des jours sans ressources et décèdent de privation. Une deuxième puis troisième expéditions anglaises échouent, malgré des tirs nourris. Les Rochelais sont contraints de manger chevaux, chiens, chats… Lorsque la ville finit par se rendre, il ne reste que 5 500 survivants sur les 28 000 habitants. Louis XIII leur accorde son pardon. Ils doivent néanmoins fournir un certificat de baptême, et les murailles sont rasées.

La capitulation est inconditionnelle. Par les termes de la paix d'Alès du 28 juin 1629, les Huguenots perdront leurs droits politiques, militaires et territoriaux, mais conserveront la liberté de culte garantie par l'Édit de Nantes.
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À l'Hôtel de ville de La Rochelle existe toujours le bureau de Jean Guiton où on peut encore voir la trace d'un couteau que Guiton aurait planté par colère.
Alexandre Dumas s’empare de cet épisode de l’Histoire de France pour en faire un des chapitres de son célèbre roman Les Trois Mousquetaires. Il prend cependant quelques libertés avec la vérité : il n’hésite pas à déplacer le récit dans le temps et fait ainsi participer d'Artagnan. Or le véritable d’Artagnan, âgé d’une quinzaine d’années en 1627, n’a jamais pris part aux faits.

Robert Merle dépeint également ce siège dans La Gloire et les Périls, onzième tome de la série Fortune de France
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Publié : mar. août 10, 2010 1:18 am
par saintluc
- BARTHOLOMEW ROBERTS -
Aussi connu sous le nom du Baronet Noir

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Bartholomew Roberts (1682 - 10 février 1722), boucanier britannique de son vrai nom John Roberts, dit Le Baronet Noir, alias Le Portugais, était un des pirates les plus célèbres de son époque.
Né à Casnewydd-Bach, près de Haverfordwest dans le Pembrokeshire au Pays de Galles, on raconte qu’il a mené la carrière de pirate la plus réussie de toute l’histoire, en capturant plusieurs centaines de navires (jusqu’à 22 navires en une seule prise) en seulement deux ans.

Ses premiers pas


À l’âge de 37 ans, il embarque en tant que second à bord du navire Princess, destiné au transport d’esclave, qui sera capturé en février 1720 par le pirate Howel Davis à Anomabu près de la Côte-d'Or (colonie britannique) (devenue le Ghana aujourd’hui). Six semaines après sa capture (certains parlent plutôt de 4 semaines), la flottille de Howel Davis est prise en embuscade par le Gouverneur de l’île de Príncipe (Île du Prince). Au cours de la bataille, Howel Davis est lui-même tué. Bartholomew Roberts, décrit comme un homme grand et noir, a eu le temps, en quelques semaines, de montrer son talent et sa supériorité au combat ; il est alors élu capitaine du bateau pirate Royal Rover par son équipage. À cette occasion, Bartholomew Roberts aurait dit à ses hommes :

"Il vaut mieux être un commandant qu’un homme normal, puisque j’ai plongé mes mains dans l’eau boueuse et dois être un pirate."

Plus tard, il dirigera successivement le Fortune, le Royal Fortune, et le Good Fortune. Il subsiste cependant de nombreuses imprécisions sur le nombre de navires qui portèrent ces noms, on pense qu’il y aurait eu un seul Fortune, deux Royal Fortune et un seul Good Fortune.

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L’âge d’or des pirates des Caraïbes

Quittant l’île de Príncipe (Île du Prince, devenue aujourd’hui Sao Tomé-et-Principe), Bartholomew Roberts fait route avec le Royal Rover vers le Brésil. Au cours de ce trajet, il capture un navire hollandais et coule un navire britannique transportant des esclaves. En septembre 1720, le Royal Rover croise la route d’un convoi de 42 navires marchands portugais, escortés par 2 navires de combat (chacun équipé de 70 canons). Bartholomew Roberts décide d’attaquer ce convoi et capture, entre autres, un navire plus gros que le Royal Rover, à bord duquel se trouvent un quantité importante de pièces d’or, d’une valeur de plus de 30 000 livres sterling. Pendant que Bartholomew Roberts’ se trouve à bord d’un des autres navires capturés, Walter Kennedy, qui était aux commandes en l’absence de son capitaine, s’enfuit avec ce navire chargé d’or et le Royal Rover. Bartholomew Roberts donne alors au sloop sur lequelle il se trouve le nom de Fortune, pille 4 autres navires et doit s’enfuir avec ce qui restait de son équipage pour échapper à un navire britannique lancé à leur poursuite.
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En juin 1720, Bartholomew Roberts écume les côtes du Nouveau Monde, capturant 26 sloops et 150 bateaux de pêche et détruisant de nombreuses constructions et machines. Il capture également une galère possédant 18 canons et l’échange contre un navire français possédant 28 canons, qu’il aurait renommé Royal Fortune. Bartholomew Roberts continue ensuite sa route vers le sud et pille au moins une douzaine de navires marchands britanniques.

En septembre 1720, Bartholomew Roberts atteint les Antilles où il attaque le port de Saint Kitts. Il y capture un navire et en coule deux autres. Il quitte le port et tente d’y retourner le lendemain, mais des tirs de canons endommagent le Royal Fortune et plusieurs autres navires, les forçant à se rendre à Saint-Barthélemy afin d’y être réparés. En octobre 1720, il repart à l’attaque de Saint Kitts, où il pillera 15 navires britanniques et français.

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À l’assaut de la Martinique

En janvier 1721, Bartholomew Roberts ajoute à sa flotte un navire hollandais destiné au transport d’esclaves. Il l’utilise pour tromper les habitants de la Martinique : il passe sans encombres à proximité des ports martiniquais, signalant aux Français son intention d’aller à Sainte-Lucie pour y faire du commerce d’esclaves. Installé incognito à Sainte-Lucie, Bartholomew Roberts n’a plus qu’à attendre ses proies : il capture et détruit ainsi 14 navires français. Les prisonniers sont férocement torturés, certains sont tués. L’un des navires, un brigantin, devient alors le navire amiral de la flottille, Bartholomew Roberts le baptise Good Fortune. Il capture ensuite un bâtiment de guerre français, armé de 52 canons, à bord duquel se trouve le Gouverneur de la Martinique. Après avoir pendu le Gouverneur, Bartholomew Roberts décide de garder son navire et le renomme Royal Fortune. Il conserve alors 3 navires dans sa flotte : le Fortune, le Royal Fortune, et le Good Fortune. C’est à ce moment qu’il arrêta brutalement d’écumer la côte de la Nouvelle-Espagne, après avoir passé plus d’un an dans les Caraïbes infestées par la Royal Navy. Il traverse l’Atlantique afin de vendre ses marchandises de contrebande et piller la côte africaine.

Le pillage des côtes africaines

En avril 1721, Bartholomew Roberts’ devient plus tyrannique envers son équipage. Durant son trajet vers l’Afrique, le Good Fortune est volé par Thomas Anstis, qui le dirigeait alors. En juin 1721, Bartholomew Roberts atteint l’Afrique où il capture 4 navires (il n’en gardera qu’un seul, qu’il nommera le Ranger). Il met le cap vers le Liberia où il capture le Onslow, navire de la Compagnie Royale d'Afrique. Ce navire avait à bord une cargaison d’une valeur de 9 000 livres sterling, Bartholomew Roberts décide de l’utiliser à la place du Royal Fortune. Il prend ensuite pour cible la Côte d'Ivoire, où il capture au moins 6 navires et leur cargaison. Le 11 juin 1721, Bartholomew Roberts capture 11 navires transportant des esclaves, il demandera une rançon de 8 livres de poudre d’or par navire. Le capitaine de l’un des navires refuse de payer le tribut, Bartholomew Roberts coule son navire et tout ce qu’il transporte à bord (équipage et esclaves inclus). Il ajoute alors un nouveau navire à sa flotte : un bâtiment de guerre français, armé de 32 canons, qu’il renomme le Great Ranger. Il devient alors une menace pour les compagnies de commerce britanniques, qui lancent plusieurs chasseurs de pirates à sa poursuite, dont l’Hirondelle, un navire de guerre envoyé en Afrique occidentale par la couronne britannique à la poursuite des pirates, commandé par Chaloner Ogle
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La dernière bataille

Sa carrière de capitaine pirate s’arrête brutalement en février 1722 près du Cap Lopez, au Gabon. Le 5 février 1722, un bâtiment de guerre britannique, l’Hirondelle attaque la flotte de Bartholomew Roberts. À ce moment, les avis sur la fin de l’aventure divergent. Certains pensent que Bartholomew Roberts aurait confondu l’Hirondelle avec un navire marchand portugais et décide de l’attaquer. D’autres racontent que Chaloner Ogle aurait trouvé la flotte de Bartholomew Roberts ancrée sur la côte, la plupart des hommes saouls après avoir fêté une victoire de la veille ; Bartholomew Roberts aurait alors foncé avec le Royal Fortune en direction de l’Hirondelle, tentant ainsi de le prendre de vitesse avec l’aide du vent. Dans un cas comme dans l’autre, la fin de l’histoire est la même. Arrivé à portée de tir, les canons du Swallow tirent une salve, le Royal Fortune riposte. Bartholomew Roberts est tué dès la première et dernière salve : une volée de chaînes tirée d’un canon lui brise les os du cou.

Avant qu’il n’ait pu être emporté par Chaloner Ogle, le corps de Bartholomew Roberts est jeté par-dessus bord, conformément à son souhait de reposer dans la mer à tout jamais. Son équipage tente désespérément de prendre la fuite mais sera vite rattrapé et faits prisonniers : ils ne peuvent plus naviguer tellement les mâts et les voiles de leurs navires sont endommagés. Ils seront jugés à Cape Coast, au Ghana. 74 hommes sont acquittés, 70 pirates noirs retournent à l’esclavage, 54 pirates sont pendus et 37 sont condamnés à des peines plus légères. Peu de temps après ces événements, ce fut la fin de l’âge d’or de la piraterie.

Le mystère reste entier

Bartholomew Roberts n’était pas un pirate ordinaire. Voici quelques faits uniques à son sujet :

• Il était toujours bien habillé.
• Il avait d’excellentes manières.
• Il ne partageait pas sa cabine avec n’importe qui.
• Il ne buvait pas d’alcool.
• Il avait une excellente écriture manuscrite.
• Il était toujours rasé de près.
• Il aimait la musique classique et avait des musiciens à bord de son navire.
• Il avait intimé l’ordre à ses hommes de jeter son corps à la mer s’il mourait dans la bataille.
• Ce fut lui qui fit entrer dans l'histoire une bonne partie du fameux Code des Pirates.

De ce fait, quelques historiens pensent que Bartholomew Roberts pourrait avoir été une femme, par exemple il pourrait avoir été Anne Bonny après qu’elle eut échappé à la pendaison.






Sources:

wikipedia.org

Publié : mar. août 10, 2010 11:58 pm
par saintluc
1863
11 août
Protectorat français sur le Cambodge
Le royaume du Cambodge, pour échapper à l'emprise du Siam (actuelle Thaïlande) et de l'Annam (actuel Viêt Nam), demande de l'aide à la France. Par le traité de protectorat, le roi Norodom Ier s'interdit toute relation avec une puissance étrangère sans l'accord de la France et un résident général est installé à Pnom Penh. En 1887, le Cambodge sera intégré à l'Indochine française et le roi perdra toute autorité. Le pays retrouvera son indépendance en 1953, sous le règne de Norodom Sihanouk.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Colonie - Protectorat - Histoire de l'Annam - Histoire de la Colonisation



1919
11 août
La Constitution de Weimar
Après la signature de l'armistice mettant fin à la Première Guerre mondiale et l'abdication de l'empereur allemand, une République est mise en place en Allemagne. L'Assemblée réunie dans la ville de Weimar vote la nouvelle Constitution. Celle-ci crée une république démocratique et parlementaire, composée de 17 Länder. L'arrivée d'Hitler au pouvoir en 1933 mettra fin à ce régime politique.
Voir aussi : Constitution - Histoire de la République de Weimar - Histoire de l'Etat



1934
11 août
Arrivée des criminels à Alcatraz
La prison fédérale d'Alcatraz reçoit les criminels classés comme "plus dangereux". Al Capone y sera incarcéré onze jours plus tard. Elle a été construite sur une île dans la baie de San Francisco, surnommée "the rock". Personne ne réussira à s'en évader vivant. Elle sera fermée en 1963, en raison des coûts d'entretien élevés.
Voir aussi : Prison - Histoire d'Alcatraz - Histoire de la Justice



1952
11 août
Hussein monte sur le trône de Jordanie
Le roi Talal, souffrant de déficience intellectuelle, est déposé par le Parlement jordanien. Son fils Hussein, 16 ans, devient le troisième souverain hachémite à régner sur la Jordanie. Son grand-père, Abd Allah, profita du démembrement de la Palestine pour annexer la Cisjordanie à la Transjordanie et ainsi créer le royaume de Jordanie en 1950. Le roi Hussein règnera jusqu'à sa mort en 1999.
Voir aussi : Sacre - Hussein - Histoire des Sacres



1965
11 août
Emeutes raciales à Los Angeles
Le quartier de Watts, le ghetto noir de Los Angeles, se révolte. Ses habitants vivent dans des lieux insalubres, sans électricité et la plupart n'ont pas de travail. La tentative d'arrestation par la police d'un conducteur noir met le feu au poudre. L'émeute (pillages, incendies, meurtres) durera une semaine et fera 34 morts et 800 blessés.
Voir aussi : Emeutes - Histoire de Los Angeles - Histoire du Racisme



1984
11 août
Carl Lewis égale Jess Owens
Après s'être imposé lors du 100 mètres, du 200 mètres, au saut en longueur, Carl Lewis et son équipe gagnent le 4x100 mètres aux Jeux Olympiques de Los Angeles. Ce dernier empoche ainsi quatre médailles olympiques. Il égale le record de Jess Owens de 1936 et a battu au passage le record olympique du 200 mètres.
Voir aussi : Record - Histoire des Jeux Olympiques d'été - Jesse Owens - Histoire de l'Athlétisme



2003
11 août
L’OTAN prend les commandes de la FIAS
L’OTAN décide de diriger la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS). Au lendemain de la chute du régime des talibans, en 2001, une conférence s’était déroulée à Bonn afin de statuer sur le sort de l’Afghanistan. Les participants avaient alors prévu de créer la FIAS, formée par une coalition de plusieurs pays afin de faciliter la mise en place du gouvernement intérimaire et la reconstruction du pays. Initialement déployée à Kaboul, la FIAS sera par la suite chargée de la sécurité de la totalité du territoire.
Voir aussi : Dossier histoire des Talibans - Histoire de l'OTAN - Histoire de l'Etat


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Publié : mer. août 11, 2010 12:22 am
par saintluc
L'île d'Alcatraz, en anglais Alcatraz Island, est une île située dans la baie de San Francisco à 2.4 km (1.5 miles) de la cote de San Francisco en Californie, dans l'Ouest des États-Unis.

Elle fut nommée ainsi par les espagnols car elle servait de refuge à de nombreux pélicans (alcatraz en espagnol). Cette île hébergea une forteresse militaire pendant plusieurs décennies (1850-1909), puis une prison militaire (1909-1933) et une prison fédérale de haute sécurité (1934-1963). Occupé par les Amérindiens de 1969 à 1971, le complexe d'Alcatraz est aujourd'hui reconverti en un site historique géré par le service des parcs nationaux des États-Unis. Il est visité chaque année par plus d'un million de touristes et demeure un lieu d'observation des oiseaux de la baie. Le phare d'Alcatraz est le plus vieux phare en activité de la côte Ouest des États-Unis et fonctionne depuis 1854. Il n'a cessé d'éclairer qu'une seule fois, en 1970, lors de l'incendie qui détruisit la maison du gardien et coupa l'alimentation électrique.

[url]ImageIl est possible que les Amérindiens Ohlones soient venus chasser, pêcher et collecter les œufs des oiseaux bien avant l'arrivée des Blancs sur l'île d'Alcatraz. Le nom d'Alcatraz est dérivé de l'espagnol Alcatraces qui signifie « pélicans, ». En 1775, l'explorateur espagnol Juan Manuel de Ayala fut le premier européen à naviguer dans la baie de San Francisco ; au cours de son exploration, il nomme l'une des trois îles de la baie « Alcatraces », qui fut par la suite anglicisé en « Alcatraz ». Au XVIIIe siècle, les Amérindiens trouvèrent refuge dans l'île pour échapper aux missionnaires espagnols.

Julian Workman est le plus ancien propriétaire connu de l'île. Elle lui a été donnée par le gouverneur du Mexique Pio Pico en juin 1846 en échange de la promesse de construire un phare. Elle fut ensuite achetée par le gouverneur militaire de Californie John Charles Frémont pour le compte du gouvernement américain.

Avec la Californie, l'île d'Alcatraz était à l'origine une colonie espagnole puis fit partie du Mexique lors de son indépendance avant d’être annexée par les États-Unis en 1850. C'est alors qu'un ordre présidentiel fut lancé avec pour projet l'établissement sur l'île d'une réserve militaire pour l'armée américaine. Cependant, l'épisode de la ruée vers l'or qui entraîna l’accroissement démographique de San Francisco et le besoin de plus en plus pressant de protéger la baie de San Francisco conduisit l'armée américaine à y construire une forteresse au début des années 1850. L'armée comptait installer une centaine de canons sur l'île afin d'en faire le lieu le mieux fortifié de la côte Ouest des États-Unis. Avec le Fort Point et le Lime Point, Alcatraz formait un triangle de défense protégeant la baie de San Francisco. L'île était également le premier site opérationnel de l'Ouest américain à accueillir un phare.

En 1853, sous la direction de Zealous Bates Tower, le corps des ingénieurs de l'armée des États-Unis commença à fortifier l'île. Les travaux durèrent jusqu'en décembre 1859, date à laquelle s'installa la première garnison du Camp Alcatraz. L'île fut entourée de hauts murs et une citadelle fut bâtie tout en haut près du phare : elle pouvait contenir 200 hommes en cas de siège. Les militaires firent venir de la terre et aménagèrent des jardins de style victorien à partir de 1865[8]. Avec le déclenchement de la guerre de Sécession en 1861, l'effectif des soldats et la puissance de l'artillerie installée sur l'île furent augmentés. Le site fut également utilisé comme arsenal de la ville de San Francisco. Alcatraz servit de prison pour les sympathisants confédérés.


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près la guerre de Sécession, les fortifications et l'armement d'Alcatraz devinrent obsolètes devant les avancées technologiques. Les canons furent progressivement retirés. Des efforts de modernisation furent entrepris entre 1870 et 1876 mais demeurèrent inachevés. En 1867 une prison fut aménagée en briques et, l'année suivante, Alcatraz devint officiellement un lieu de détention pour les prisonniers militaires. Dans les années 1870, 19 Amérindiens Hopis qui s'étaient soulevés contre la politique américaine d'assimilation furent incarcérés à Alcatraz. Le nombre de prisonniers passa de 25 en 1899 à 441 en 1900. Après le séisme de 1906 à San Francisco et l'incendie qui s'en suivit, des détenus civils furent transférés à Alcatraz.

Alors que l'utilité purement défensive d'Alcatraz diminua avec le temps (jamais l'île n'eut à faire feu de ses canons en bataille), son rôle de prison se confirma dans la première moitié du XXe siècle. En effet, l'isolement, les eaux froides et les courants violents du Golden Gate en faisaient un lieu dont les prisonniers ne pouvaient facilement s'échapper. En 1909, l'armée américaine quitta la citadelle afin qu'Alcatraz devienne officiellement une prison militaire. La même année commença la construction par les prisonniers militaires d'un grand bloc en béton qui comprenait 600 cellules, une cuisine, un réfectoire, une infirmerie et des bureaux. Il fut achevé en 1912 et devint célèbre par la suite sous le surnom de « The Rock » (« le rocher »). Une centrale électrique fut également installée. Pendant la Première Guerre mondiale, il accueillit des objecteurs de conscience, parmi lesquels Philip Grosser, qui écrivit un pamphlet intitulé Uncle Sam's Devil's Island (L'Île du diable de l'Oncle Sam). En octobre 1933, le statut de la prison changea pour accueillir des prisonniers civils.
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En 1933, la propriété d'Alcatraz fut transférée au Département de la Justice des États-Unis afin d'en céder l'usage au Federal Bureau of Prisons. En 1934[6], le gouvernement fédéral décida de faire de la prison fédérale d'Alcatraz un établissement modèle, offrant un maximum de sécurité pour prévenir les évasions et n'accordant que peu de privilèges aux détenus qui ne pouvaient négocier leurs conditions d'incarcération. Il était ainsi question de montrer au public que l'État était résolu à enrayer la hausse de la criminalité des années 1930. La prison, officiellement devenue USP Alcatraz (USP pour United States Prison) ne fut pas l'« America's Devil's Island » (« l'île du diable de l'Amérique ») comme beaucoup de films et de livres la qualifiaient. Sa population moyenne fut d'environ 260-275 détenus et ne dépassa jamais les 336 prisonniers. Alcatraz ne représenta jamais plus d'1 % de la population carcérale des États-Unis. Des témoignages d'ex-prisonniers racontent que les conditions d'incarcération à Alcatraz étaient meilleures que dans les autres prisons fédérales et que beaucoup de détenus y demandaient leur transfert. L'île d'Alcatraz accueillit des prisonniers célèbres, mais fut aussi le lieu de vie des gardiens et de leurs familles.
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Pour la suite....http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_d'Alcatraz[/url]http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_d'Alcatraz

Publié : mer. août 11, 2010 12:46 am
par saintluc
- HENRY MORGAN -


Un légendaire bandit devenu noble.

Sir Henry Morgan (né vers 1635 au Pays de Galles - mort le 23 août 1688 à la Jamaïque), était un corsaire ayant souvent goûté à la piraterie, ou un pirate boucanier ayant souvent accepté des missions de corsaire. Homme violent et sans scrupules, il mena une existence de bandit, volant et tuant sans compter, mais ses expéditions audacieuses, dont la plupart se déroulèrent sur la terre ferme, en firent l'un des capitaines les plus respectés des Caraïbes. Il considérait les bateaux comme un moyen de transport efficace, mais pas comme une arme précieuse. Il connut en effet de nombreux naufrages dûs à son manque de talent en tant que capitaine. Malgré sa cruauté, il fut anobli à la fin de sa vie.Henry Morgan est le fils aîné de Robert Morgan, un châtelain de Llanrhymny dans le Glamorganshire (Pays de Galles).

Une légende raconte qu'il aurait été kidnappé enfant à Bristol et vendu comme esclave à la Barbade, puis qu'il aurait réussi à rejoindre la Jamaïque. Les historiens anglais pensent plutôt qu'il aurait été le Capitaine Morgan qui a accompagné l'expédition de John Morris et Jackman qui captura les colonies espagnoles de Vildemos, Trujillo et Granada. En 1666, Morgan commandait un navire de l'expédition d'Edward Mansfield qui captura l'île de New Providence et de Santa Catalina (près de Panama). Lorsque Mansfield est capturé et tué par les Espagnols quelques temps plus tard, Morgan est choisi par les boucaniers pour être leur amiral.
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On voit mal, cependant, comment un jeune homme sans expérience aurait pu obtenir la direction d'un navire pour une telle expédition. Une autre source, française celle-là (Récits de la flibuste et des mers caraïbes de George Fronval), indique que le jeune Henry Morgan se serait engagé comme simple mousse en Angleterre. Arrivé à la Barbade, il aurait déserté puis erré dans l'île, se faisant tour à tour vagabond, mendiant et même brigand. Il aurait alors été recherché et poursuivi. C'est afin d'échapper à la potence qu'il serait parti à la Jamaïque, où il se serait joint aux flibustiers anglais. Habile au jeu, il se serait enrichi rapidement et aurait acheté un modeste navire. Avec plusieurs camarades, ils auraient effectué une expédition sur la côte de Campèche et seraient revenu avec un butin appréciable. Morgan, ayant conscience de son manque d'expérience, aurait alors offert ses services à Edward Mansfield, un vieux corsaire, qui mourra en 1668. À ce niveau, les deux versions se rejoignent, à quelques différences près dans les motivations du corsaire. Contrairement à ce qui est écrit ci-dessous, il n'aurait pas toujours été aux ordres du gouverneur de la Jamaïque. On peut penser que les historiens anglais ont voulu légitimer les actions de Morgan en leur donnant une certaine respectabilité, parce qu'il a été anobli à la fin de sa vie, mais il est bien plus vraisemblable que comme tous ses semblables, c'est d'abord l'appât du gain qui déterminait ses actions
Ses principaux exploits

Selon les historiens anglais, en 1668, il est envoyé à Cuba par Sir Thomas Modyford, gouverneur de la Jamaïque, afin d'y faire prisonniers quelques Espagnols et en tirer des informations au sujet d'une attaque éventuelle de la Jamaïque. Morgan rassemble alors 10 navires et 500 hommes. Il débarque à Puerto Principe (Camaguey) et pille la ville. Il fait de même avec la ville fortifiée et très protégée de Puerto Bello (Panama). On raconte que les hommes de Morgan ont fait prisonniers des religieux jésuites et s'en sont servis de boucliers humains pour capturer la troisième forteresse, plus difficile à atteindre. Le gouverneur de Panama, surpris par cette invasion, tente sans succès de repousser les assaillants. Morgan acceptera finalement de partir en échange d'une lourde rançon. Ces exploits sortaient largement du cadre de la mission et avaient été accompagnés d'un excès de cruauté. Toutefois, le gouverneur de Jamaïque ferma les yeux et couvrit l'ensemble des actes de Morgan. À Londres, l'Amirauté déclara publiquement ignorer tous les faits, alors que Morgan et ses hommes étaient revenu à Port Royal pour y fêter leurs victoires.

Modyford envoie très rapidement Morgan en expédition contre les Espagnols : il pillera les côtes cubaines. En janvier 1669, une explosion accidentelle détruit le navire amiral de la flotte : Morgan et ses officiers échappent de peu à la mort. En mars 1669, ils pillent Maracaibo (Venezuela), prévenue de l'arrivée de Morgan et donc vidée de ses richesses au préalable. Les pirates iront ensuite passer quelques semaines à Gibraltar (Venezuela) sur le lac Maracaibo : ils torturent les habitants afin d'en obtenir leurs richesses cachées. De retour à Maracaibo, Morgan trouve 3 navires en partance pour les Caraïbes. Ils les capture et pille leurs trésors et exige une lourde rançon avant de partir. Par un astucieux stratagème, Morgan simule un débarquement et une attaque, le gouverneur tourne alors les canons en direction du rivage et la flotte peut partir sans craindre de se faire tirer dans le dos. De retour en Jamaïque, Morgan est réprimandé, mais toujours couvert par le gouverneur.

Le ton monte entre les deux nations et Morgan est de nouveau envoyé en mission, cette fois-ci en tant que commandant en chef de tous les navires de guerre de Jamaïque : il peut attaquer toutes les possessions (navires et colonies) espagnoles, le butin étant sa seule rémunération, comme c'est souvent le cas pour les corsaires. Morgan pille Cuba et part en expédition en direction de Panama. Il capture de nouveau l'île de Santa Catalina le 15 décembre 1670. Le 27 décembre il prend possession du château de Chagres, tuant 300 soldats. Avec 1 400 hommes, il remonte la rivière Chagres et arrive aux portes de Panama le 18 janvier 1671. Il gagne la bataille, alors que les défenseurs sont plus nombreux que ses troupes, et capture la ville. Le butin s'élèverait à plus de 100 000 livres sterling. La renommée de ce brillant exploit sera ternie par la cruauté habituelle de Morgan et ses hommes.

La fin de sa vie

La politique internationale était complexe à l'époque, et Morgan, bien qu'il ait agit avec l'autorisation et le soutien du gouvernement, sera emprisonné et emmené en Angleterre en 1672. Sa chance tourne de nouveau et, en 1674, il est fait chevalier par Charles II avant de retourner en Jamaïque l'année suivante pour y prendre le poste de lieutenant gouverneur. Il restera en Jamaïque jusqu'à sa mort. Il fut enterré au cimetière de Palisadoes, mais un séisme accompagné d'un raz-de-marée l'ont détruit en 1692.

Morgan est mort sans enfants, laissant toute sa fortune à Mary, sa femme.

Morgan est immortalisé par une marque de rhum, le Captain Morgan's Spiced Rum, produite à Porto Rico, et non en Jamaïque, ironiquement.






Sources:

wikipedia.org



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Publié : mer. août 11, 2010 8:14 am
par saintluc
Le p'tit doc

http://video.google.com/videoplay?docid ... 9030467550

Les armes secrètes d'Hitler - les V1 et V2 56:08 - Histoire des armes nouvelles développées par les Allemands durant la seconde guerre mondiale : les armes de représailles V1 (bombe volante) et V2 (fusées). Depuis le village de Peneemünde, Wernher Von Braun va marquer l'histoire en concevant la première fusée militaire. L'ère des missiles a commencé. On connait moins le coût humain de cette aventure ; pour produire les V2 en série il a été fait appel à une main d'oeuvre tirée des camps de concentration. 4 hommes seront sacrifiés pour produire une seule fusée. Ce film retrace aussi leur histoire.
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. août 23, 2010 12:29 am
par saintluc
1305
23 août
Exécution de William Wallace
Le nationaliste écossais William Wallace est écartelé à Londres pour s'être opposé au roi d'Angleterre Edouard Ier. Celui-ci annexé l'Ecosse en 1296, après la mort d'Alexandre III d'Ecosse sans héritier. qui avait annexé l'Ecosse en 1296. La victoire du roi écossais Robert Bruce sur les Anglais à la bataille de Bannockburn le 24 juin 1314, assurera l'indépendance de l'Ecosse.
Voir aussi : Indépendance - Exécution - Ecosse - Histoire du Moyen-Âge



1791
23 août
Révolte des esclaves à Haïti
Dans la nuit du 22 au 23 août 1791, les esclaves de la colonie française de Saint-Domingue (île d'Haïti dans les Antilles), se soulèvent contre leurs maîtres. La révolte est menée par Boukman, un prêtre vaudou. C'est le début d'une guerre qui aboutira à l'indépendance d'Haïti le 1er janvier 1804. L'UNESCO fera du 23 août "la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition".
Voir aussi : Soulèvement - Histoire de Saint-Domingue - Histoire de la Colonisation



1926
23 août
Rudolph Valentino est mort
Des scènes d'hystérie ont lieu devant la clinique de New-York où vient de mourir, foudroyé par une péritonite aiguë, la star des films muets, Rudolph Valentino. D'origine italienne, il s'était embarqué pour le Nouveau Monde à l'âge de 18 ans et avait exercé de nombreux petits métiers, avant de devenir célèbre au cinéma. Des "Quatre Cavaliers de l'Apocalypse" au "Fils du cheik", son derniers films, il incarne le séducteur idéal et laisse derrière lui des milliers de fans inconsolables.
Voir aussi : Décès - Dossier histoire de New York - Histoire du Cinéma



1927
23 août
L'exécution de Sacco et Vanzetti
Les anarchistes italiens Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti sont exécutés sur la chaise électrique à Boston pour le meurtre de deux hommes lors du vol d'une manufacture de chaussures le 15 avril 1920. La condamnation à mort, prononcée il y a six ans, ne repose pourtant sur aucune preuve tangible. Les manifestations aux Etats-Unis et à l'étranger, l'appel du pape et de Mussolini ne sont pas parvenues à infléchir la justice américaine. Ils seront réhabilités en 1977.
Voir aussi : Exécution - Anarchiste - Histoire de l'Opposition



1939
23 août
Le pacte germano-soviétique
L'URSS et l'Allemagne signe à Moscou un pacte de non-agression valable pour 10 ans. Un protocole secret répartit leur zone d'influence en Europe de l'Est. Hitler, qui obtient ainsi la neutralité de l'URSS, déclarera la guerre à la Pologne le 1er septembre. Staline en profitera alors pour agresser la Finlande, annexer les pays baltes et envahir la Roumanie. Ce pacte sera rompu lorsque Hitler lancera une attaque contre l'URSS le 22 juin 1941.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Hitler - Staline - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



2000
23 août
50 millions de téléspectateurs pour "Survivor"
Plus de 50 millions de personnes ont suivi sur la chaîne américaine CBS la finale de l'émission télé-réalité "Survivor". 16 participants se sont affrontés sur une île déserte de la mer de Chine pendant 39 jours. Le vainqueur Richard Hatch remporte 1 millions de dollars. Vu le succès de ce type d'émission, CBS se prépare à tourner un deuxième volet en Australie, tandis que de nombreuses chaînes européennes réalisent leur propre adaptation.
Voir aussi : Emission - Histoire de la Télévision

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. août 23, 2010 12:54 am
par saintluc
L'affaire Sacco et Vanzetti est le nom d'un scandale judiciaire survenu dans les années 1920 aux États-Unis, et dont les victimes furent les anarchistes d'origine italienne Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti.
Comme en Europe, les années 1919-1920 sont difficiles aux États-Unis : il faut reconvertir l'économie de guerre et faire face à l'inflation. La fin du dirigisme étatique mis en place en 1917 et la montée du syndicalisme provoquent de nombreuses grèves dans tout le pays. En 1919, on recense 4,1 millions de grévistes qui réclament de meilleurs salaires et une réduction du temps de travail. Les grèves dégénèrent en violences et donnent lieu à des affrontements dans plusieurs grandes villes, comme à Boston.
face à ce climat social, l'année 1920 est marquée par de nombreux attentats anarchistes : les responsables politiques sont touchés, comme le maire de Seattle ou celui de Cleveland, chez lequel une bombe explose. Les bureaux de la banque Morgan à Wall Street sont soufflés par un attentat qui fait 38 morts et 200 blessés[1]. Les autorités prennent des mesures de répression contre les anarchistes mais aussi contre les communistes et les socialistes américains. Certains sont emprisonnés, d'autres contraints de s'exiler. L'opinion publique amalgame les grévistes, les étrangers et « les Rouges ». Elle craint les progrès du bolchévisme en Europe, le terrorisme de gauche et se méfie des immigrés récemment arrivés qui parlent à peine l'anglais.
Le 5 mai 1920, Sacco et Vanzetti sont arrêtés ; ils sont soupçonnés d'avoir commis deux braquages dans le Massachusetts : l'un à Bridgewater 24 décembre 1919, l'autre à South Braintree le 15 avril 1920. Durant ce dernier hold-up, deux convoyeurs, Frederic Parmenter et Alessandro Berardelli, sont tués. Les 15 000 $ correspondant à la paye des ouvriers d'une fabrique de chaussures avaient alors été volés.
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Le 16 août 1920, Vanzetti seul est condamné pour le premier braquage à 15 ans de prison. Le second procès qui se clôt le 14 juillet 1921 les condamne tous les deux à la peine capitale pour les crimes de South Braintree, dans la banlieue de Boston, malgré le manque de preuves formelles. Des comités de défense se mettent en place dans le monde entier pour sensibiliser l'opinion sur cette injustice : Benito Mussolini prend même leur défense[2]. Comme Sacco en 1923, Vanzetti est placé début 1925 en hôpital psychiatrique. Le 12 mai 1926, leur condamnation à mort est confirmée. Le 26 mai, un bandit dénommé Celestino Madeiros, cependant déjà condamné à mort dans une autre affaire, avoue de sa prison être l'auteur du braquage de South Braintree, mais le juge Thayer, qui n'aimait ni les Italiens, ni les anarchistes[2] (Sacco et Vanzetti avaient ce désavantage d'être les deux à la fois…), refuse de rouvrir le dossier. Malgré une mobilisation internationale intense et le report à plusieurs reprises de l'exécution, Nicola Sacco, Bartolomeo Vanzetti et Celestino Madeiros sont exécutés par chaise électrique dans la nuit du 22 au 23 août 1927, suscitant une immense réprobation.

Le 23 août 1977, exactement 50 ans après, le gouverneur du Massachusetts Michael Dukakis absout les deux hommes, et déclare que « tous les déshonneurs devaient être enlevés de leurs noms pour toujours »[
La chanson Here's to you de Joan Baez (musique de Ennio Morricone) leur est dédiée. Elle reprend les mots de Vanzetti au juge Thayer (cf ci-dessous) : « Heres to you Nicola and Bart/ Rest forever here in our hearts/ The last and final moment is yours/ That agony is your triumph ».

Le film Sacco et Vanzetti réalisé par Giuliano Montaldo retrace leur histoire. Bien que toutefois, le film ne soit jamais sorti en France au format VHS ou DVD.

Louis Aragon consacre un poème à Sacco et Vanzetti, intitulé "Sur le port de Dieppe" qui narre la déception d'Aragon après une manifestation de soutien à Sacco et Vanzetti à Dieppe ne rassemblant que trop peu de personnes.

Une chanson de Scott Walker leur est dédiée également, simplement intitulée "The ballad of Sacco and Vanzetti".
Vanzetti, condamné avec Sacco à l’électrocution, répond le 9 avril 1927 au juge Thayer :

« Si cette chose n’était pas arrivée, j’aurais passé toute ma vie à parler au coin des rues à des hommes méprisants. J’aurais pu mourir inconnu, ignoré : un raté. Ceci est notre carrière et notre triomphe. Jamais, dans toute notre vie, nous n’aurions pu espérer faire pour la tolérance, pour la justice, pour la compréhension mutuelle des hommes, ce que nous faisons aujourd’hui par hasard. Nos paroles, nos vies, nos souffrances ne sont rien. Mais qu’on nous prenne nos vies, vies d’un bon cordonnier et d’un pauvre vendeur de poissons, c’est cela qui est tout ! Ce dernier moment est le nôtre. Cette agonie est notre triomphe. »
]
1.↑ A. Kaspi, Les États-Unis au temps de la prospérité, 1919-1939, 1994, p.40
2.↑ a et b A. Kaspi, Les États-Unis au temps de la prospérité, 1919-1939, 1994, p.46
3.↑ source sur schoolnet.co.uk [archive]

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. août 23, 2010 1:39 am
par saintluc
HENRY EVERY -

Un légendaire flibustier




Henry Every - alias Henry Avery, John Avary, Long Ben, Benjamin Bridgeman - est l'un des plus fameux flibustiers.

Ce célèbre pirate de l'océan indien est né en Angleterre prés de Plymouth en 1675. D'une famille de marin et son brevet de second en poche il s'embarque tout d'abord à bord d'un navire marchand. C'est après avoir montré son habileté à ce poste qu'on l'envoya à bord du Duke, toujours en qualité de second, en Espagne. C'est de là qu'il devait partir, avec un autre navire anglais (la Duchess) et de trois navires de guerre espagnols, faire la chasse aux contrebandiers français dans la mer des Antilles. C'est à ce moment qu'il résolut d'embrasser une carrière criminelle. Après être rentré dans les bonnes grâces de l'équipage il projeta une mutinerie et de s'emparer du navire afin d'aller chercher fortune dans l'océan indien. Un soir, alors que le Duke était à l'ancre à La Corogne et le capitaine ivre de punch dans sa cabine, une partie de l'équipage de la Duchess monta à bord et s'en rendit maitre. Le navire parvient à quitter le port sans que quiconque, pas même le capitaine (ivre il est vrai) ne s'en aperçoive. Le capitaine fut par la suite débarqué à bord d'une chaloupe avec quelques hommes qui lui étaient restés fidèles et put rejoindre la terre sans danger.

La croisière d'Every l'emmena jusqu'à Madagascar. Là il trouva par hasard deux Sloops pirates qui, après l'avoir pris pour un navire à leur recherche, s'allièrent à lui. Leur première prise devait construire durablement la légende d'Every. Il s'agissait en effet d'un gros vaisseau marchand du grand Mogol transportant richesses et personnalités vers la Mecque pour un pèlerinage. La légende veut que ce navire ait transporté une fille du grand Mogol qu'Every aurait enlevé et épousé. La prise du navire se fit sans difficulté, Every restant prudemment à distance et laissant ses alliés faire la basse besogne. Les trésors pris à cette occasion sont difficiles à évaluer. Sans doute étaient-ils d'une valeur considérable. On notera qu'Every s'empara discrètement à cette occasion de la plupart des pierres précieuses du bord dont les autres membres d'équipage ne faisaient pas cas.
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Le grand Mogol rentra dans une rage folle en apprenant la nouvelle. Il menaça de rejeter tous les Anglais à la mer par la force des armes, les rendant responsable de cet acte fait par un navire de leur nation. L'Angleterre avait à cette époque déjà un grand nombre de comptoirs sur la cote indienne et dut donc promettre de faire tout en son pouvoir afin de livrer aux autorités indiennes les coupables. C'est cela qui fit connaître en Europe le capitaine Henry Every.
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Every cependant n'entendait pas partager avec ses alliés les formidables trésors pris à cette occasion. Il parvint à convaincre les deux autres capitaines de lui confier leurs parts. Comment s'y prit-il ? De manière assez simple : en leur démontrant le mauvais état de leurs navires en cas de tempête et leur faiblesse en cas de confrontation avec un navire de guerre. Dés la nuit venue il faussa compagnie à ses ex-alliés.

Il s'arréta au passage (en 1695) à l'île Bourbon (la Réunion) pour y débarquer 70 pirates. Quelques un voulaient rester dans l'océan indien avec leur butin, d'autres ont été débarqué de force. Certains ont fait souche à la Réunion : Victor Riverain, Etienne Le Baillif, François Boucher, Jacques Huet, Jacques Picard et Henri Grimaud. Quand à ceux débarqués de force, ils s'attelèrent à la construction d'une barque pour continuer leur sinistre carrière. C'était sans compté sur la venue le 2 juillet 1696 de l'escadre française de Serquigny, qui détruisit par le feu la barque presque achevée et ramena 20 des pires d'entre eux en France afin qu'ils y soient jugés et pendus

Le pirate Henry Every fit ensuite route vers les Amériques et accosta aux Bahamas. Là les forbans vendirent leur navire et achetèrent un Sloop avant de faire voile pour la Nouvelle Angleterre. Every y débarqua une partie de l'équipage avec leur part de butin. Après avoir tenté sans suscé de s'installer en Nouvelle Angleterre il résolut avec quelques hommes de retourner en Irlande. Après avoir vendu le Sloop, s'en être partagé le prix, tous se quittèrent. Every alla à Bristol. Son but était de pouvoir y vendre discrètement les pierres précieuses qu'il avait conservées. En effet ces dernières le reliaient par trop directement à l'acte de piraterie dont toute l'Angleterre parlait alors.

De retour dans son Devonshire natal il contacta des marchands qui devaient se charger d'écouler les pierres précieuses. Il leur confia sa fortune et reçu, dans l'attente que la vente se fasse, une petite somme d'argent. Il ne put jamais obtenir autre chose. Lorsqu'il vint réclamer son due les marchands le menacèrent de le dénoncer s'il insistait. Il finit par retourner en Irlande où il mourut de faim et de misère dans la rue, alors que tout le monde le croyait à la tête de fabuleuses richesses dans son royaume de Madagascar.






Sources:

mrugala.net

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. août 23, 2010 3:27 am
par bounti
bonjour à tous :D
toujours en vacances mais avec mon portable :bye
une photo d'un moulin en vendée qui servait à transmettre des messages aux chouans
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En 1793, le Mont des Alouettes comptait sept moulins.

Leurs ailes, comme celles des autres moulins des collines de Vendée, ont dicté aux armées vendéennes insurgées les ordres de bataille.

Selon la position des ailes des moulins, les messages étaient
:
moulins.jpg

bonne semaine à tous!

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. août 23, 2010 3:31 am
par saintluc
Merci Bounti pour tes explications sur les moulins vendéens ;) :))

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. août 23, 2010 5:09 am
par saintluc
Nouveau doc et les anciens effacés ;)
Le mythe du déluge
http://video.google.com/videoplay?docid ... 2610181116
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karakoum la civilisation des oasis.
50:58 - Dans le Karakoum, ' le désert des sables noirs ', non loin de Mery, la célèbre cité antique de l'Orient, a été mise au jour une immense nécropole. Une équipe d'archéologues italiens et turkmènes fouillent cette ville des morts. 15000 tombes sauvées du pillage, ont conservé leurs offrandes : des vases d'or, d'argent et de nombreux bijoux. Au terme des trois premières campagnes de fouilles, les archéologues ne sont pas au bout de leurs surprises. L'organisation du site et la découverte, dans certaines tombes, de matériel de plus en plus précieux, témoignent de l'évolution de ces peuples d'Asie Centrale, installés sur la route du commerce entre l'Orient et l'Occident. A travers ces incroyables découvertes archéologiques, grâce à l'histoire révélée de ces morts, nous découvrons l'aventure d'une surprenante civilisation.

http://video.google.com/videoplay?docid ... 2204705888

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Pakistan la route des cimes
http://www.dailymotion.com/video/x7y0wg ... mes_travel

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Pas pour les enfants


http://www.tagtele.com/videos/voir/42942

LA GUERRE DU VIETNAM Images inconnues
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Guerre secrète au Laos
http://www.dailymotion.com/video/xhty9_ ... voye-speci


DOCUMENTAIRE : La quête de l'invisible. Sur les traces des animaux
http://www.youtube.com/watch?v=H9KAj6g7Ufw

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Cornouailles •Pierre Perrault,•52 min 38 s
•Documentaire du maître du cinéma direct, où l'image, les mots et la musique se conjuguent en un extraordinaire récit poétique. Le cinéaste a planté sa caméra durant 120 jours à quelques kilomètres du pôle Nord, dans la vallée laineuse de la terre d'Ellesmere. Patiemment, il a attendu l'affrontement inévitable entre deux rivaux en quête d'un même territoire : deux bœufs musqués qui entreront finalement en lutte à la tombée du jour. Ils rugissent, chargent, emmêlent leurs cornes, se repoussent et chargent de nouveau. Jusqu'à ce que le vainqueur prenne calmement possession de son troupeau.
http://nfb.ca/film/cornouailles/
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les premiers hommes

http://www.dailymotion.com/video/xvqxk_ ... mes_school
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Et voila, pour la prime un doc supplémentaire :ahah

http://www.tagtele.com/videos/voir/30572


planete terre les saisons en forêt
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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. août 23, 2010 11:41 pm
par saintluc
79
24 août
Eruption du Vésuve
Les villes de Pompéi et d'Herculanum (Italie du sud), lieu de plaisance des riches Romains, sont ensevelies sous les cendres volcaniques du Vésuve. A partir du XVIIIème siècles des fouilles permettront de redécouvrir ces cités antiques, gardées intactes sous une épaisse couche de lave, et leurs incroyables richesses : temples, édifices civils, quartiers d'habitations, demeures patriciennes, peintures murales.
Voir aussi : Histoire des Eruptions - Antiquité - Herculanum - Histoire de Pompéi - Histoire du Vésuve - Histoire des Catastrophes naturelles



410
24 août
Alaric s'empare de Rome
Alaric Ier, le roi des Wisigoths, après avoir envahi l'Italie, s'empare de Rome et la livre au pillage, avant de partir s'installer en Gaule méridionale. Le dernier empereur, Romulus Augustule sera détrôné par le roi barbare Odoacre en 476. Ce sera la fin de l'Empire romain d'Occident.
Voir aussi : Histoire de Rome - Empire romain d'Occident - Histoire des Wisigoths - Histoire de la Rome antique



1572
24 août
Le massacre de la Saint-Barthélemy
Dans la nuit du 23 au 24 août 1572, les protestants, réunis à Paris pour le mariage de leur chef Henri de Navarre avec Marguerite de Valois, sont massacrés. Deux jours plus tôt, la tentative d’assassinat de Coligny, probablement organisée par les Guise, avait fait naître un dangereux climat de tensions. Aussi, Catherine de Médicis redoutait d’être renversée par les Guise mécontents de sa politique conciliante avec les protestants. Elle se méfiait également de l’influence de Coligny sur son fils, Charles IX. Pour cette raison, elle aurait devancé les catholiques en convainquant son fils d’ordonner le massacre des chefs protestants. Lorsque le tocsin de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois retentit, les Parisiens se déchaînent sur les protestants, hommes, femmes et enfants. Le massacre fait 3 000 victimes et se poursuivra en province jusqu’au mois d’octobre. Quant à Henri de Navarre, il est contraint de se convertir. C'est l'un des épisodes les plus tragiques des guerres de Religion qui ont ensanglanté le royaume entre 1562 et 1598.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Histoire du Protestantisme - Catherine de Médicis - Guise - Histoire des Guerres de religion



1789
24 août
La liberté de la presse
L'article 11 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen affirme : "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement (...)". La presse ne sera pleinement libre qu'entre 1789 et 1792. Ensuite, elle sera contrôlée par le gouvernement. Il faudra attendre la loi du 29 juillet 1881 pour que soit garantit l'indépendance des médias.
Voir aussi : Histoire de la Liberté de la presse - Déclaration - Histoire des Droits de l'homme - Histoire de la Presse



1968
24 août
La France devient la 5ème puissance nucléaire
La première bombe H (bombe thermonucléaire ou à hydrogène) française explose à 600 mètres au-dessus de l'atoll de Fangataufa, dans le Pacifique. Sa puissance équivaut à 170 fois celle d'Hiroshima. Les Etats-Unis avaient fait explosé la première bombe H, issue des recherches effectuées à partir de la bombe A, en 1952, suivis de l'URSS en 1953, de la Grande-Bretagne en 1957 et de la Chine en 1967. En 1998, l'Inde et le Pakistan deviendront les sixième et septième puissances nucléaires.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de la Bombe H - Histoire de l'Armement



1995
24 août
Microsoft lance Windows 95
La société de Bill Gates fondée en 1975, Microsoft, met en vente son nouveau système d'exploitation, Windows 95, à minuit. L'opération médiatique à coûté 200 millions de dollars : écrans publicitaires, couleurs de Windows 95 (orange, vert et jaune) sur l'Empire State, offre de 1,5 millions d'exemplaires du Times, shows dans toute l'Europe... 300 000 exemplaires seront vendus le jour du lancement et 1 million après quatre jours de commercialisation. Cette nouvelle génération de logiciel ouvre la voie de l'informatique pour tous.
Voir aussi : Windows - Histoire de Microsoft - Bill Gates - Paul Allen - Histoire de l'Informatique



2006
24 août
Pluton n’est plus une planète
L’Union astronomique internationale se rassemble à Prague et statue sur le sort de Pluton en apportant une nouvelle définition au terme de "planète". Présidée par Catherine Cesarsky, cette assemblée générale d’astrophysiciens a voté : Pluton n’est plus une planète du Système solaire. Découverte en 1930 par Clyde Tombaugh, l’ "ex-planète" se compose essentiellement de glace, contrairement à ses "sœurs", faites de roches ou de gaz. De plus, elle suit une trajectoire très elliptique autour du soleil, tandis que les autres tracent un parcours quasi circulaire. Il lui faut en effet près de 250 ans pour en faire le tour. Enfin, elle est trop peu massive pour être considérée comme une "véritable planète". Pluton est donc abaissée au rang de simple "naine". Le Système solaire ne compte désormais plus que huit planètes.
Voir aussi : Histoire de Prague - Histoire du Système solaire - Pluton - Tombaugh - Histoire de l'Astronomie



2007
24 août
Incendies en Grèce
La Grèce est ravagée par les pires incendies de son histoire. Alors que la sécheresse sévit depuis plusieurs semaines, les flammes défigurent le Péloponnèse et l’île d’Eubée, faisant 63 victimes. Au-delà du désastre économique et humain, le gouvernement doit faire face à des accusations de laxisme en terme de lutte contre les incendies volontaires. Il est aussi pointé du doigt pour sa mauvaise gestion des secours. Pendant un temps, des sites historiques majeurs seront menacés, mais aucune destruction majeure du patrimoine historique ne sera à déplorer.
Voir aussi : Incendie - Histoire des Catastrophes naturelles


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml