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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : jeu. août 18, 2011 12:46 am
par saintluc
17/08/2011 / INDE
En Inde, ras-le-bol des pots-de-vin à tout-va
L’arrestation d’un militant indien anticorruption a déclenché des manifestations dans les grandes villes du pays. Les Indiens semblent en avoir assez de payer des pots-de-vin. L’occasion de demander à nos Observateurs de nous raconter comment la corruption pourrit leur quotidien.

Anna Hazare a lancé en avril une croisade contre la corruption, un mal endémique qui ronge tous les secteurs de la vie politique, sociale et économique de l’Inde. Gréviste de la faim depuis plusieurs semaines, ce célèbre disciple du Mahatma Gandhi, rejoint par des dizaines de milliers d’Indiens, veut faire pression sur le gouvernement pour qu’il adopte une vraie loi anticorruption. Son initiative a rencontré un certain succès à travers le pays et surtout auprès d’une classe moyenne lasse de la vétusté des services publics, de l’inflation et des scandales politiques à répétition.

Outre des sit-in et des marches organisés depuis des mois dans les grandes villes du pays, cette vague de protestation trouve un écho retentissant sur Internet. La page Facebook du mouvement initié par Anna Hazare, India Against Corruption, compte près de 330 000 abonnés.Contributeurs

Siddartha Pamul...

Julie Van Rechem

Rahul Verghese

Di Bundi
."Il faut un facilitateur au sein des administrations pour obtenir un permis de conduire ou un passeport"
Siddartha Pamulaparty habite à Hyderabad, la capitale de l’Andhra Pradesh, une région du centre de l’Inde.


Il y a un an, un de mes collègues s’est fait cambrioler chez lui. Rien que pour porter plainte au commissariat, il a dû jouer de son réseau d’amis pour qu’un officier de police accepte de prendre sa déposition. Ensuite, il a passé plusieurs week-ends à quémander auprès des policiers la restitution de ses biens qui avaient été retrouvés. Il a fini par leur payer un pourcentage de la valeur de ses objets confisqués (notamment un ordinateur portable et des bijoux) pour remettre la main dessus.
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Les photos des manifestations sont publiées sur la page Facebook IAC.


J’ai d’autres exemples. Quand on veut obtenir un passeport, on se retrouve devant des employés de l’administration qui récitent comme une leçon : ‘Plus cher vous payez, plus tôt vous aurez votre passeport’. Et c’est bien connu qu’il faut avoir un ‘faciliteur’ au sein de l’Autorité des transports si l’on veut son permis de conduire."
Siddartha Pamul...
."Chaque année à Bombay, les travaux sont bâclés pour être recommencés l’année d’après"
Julie Van Rechem est une Française expatriée à Bombay où elle est guide touristique depuis trois ans. Elle travaille pour deux blogs Passage To Mumbai et Chouyosworld.


Je me rappelle ma première visite de la Residency de Lucknow. À la sortie du site, le guichetier a exigé le billet d'entrée. J’ai refusé et, comme il insistait, j’ai fini par lui demander pourquoi. ‘C'est pour tenir les comptes’, m’a-t-il dit. En fait, c’était pour revendre une seconde fois le billet à un touriste pas attentif.

Chaque année à Bombay, il y a les mêmes travaux au même endroit : on comble des nids-de-poule qui ont fini par faire des cratères. En fait, les promoteurs choisissent des matériaux de qualité médiocre et font faire le travail rapidement pour être sûrs d'être rappelés l'année suivante, avec l’aide de fonctionnaires complices qui leur attribuent l'appel d'offres."

"Je peux vous verbaliser à moindre coût, sans vous fournir de reçu si vous le souhaitez"
Rahul Verghese est chef d’entreprise à Gurgaon, une ville située dans la banlieue de Delhi.
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Marche à la bougie dans le village de Ralegan Siddhi, dans l'Ouest indien.

Arrêté pour excès de vitesse, un policier m’a dit : ‘Pourquoi voulez-vous payer plus, Monsieur ? Vous me paraissez poli et honnête, je peux vous verbaliser à moindre coût, sans vous fournir de reçu’. J’ai refusé. Il m’a laissé repartir, honteux.

Quand j’ai créé mon entreprise, j’ai rencontré le responsable de la Fédération athlétique d’Inde. J’étais fier de décrocher ce rendez-vous mais j’ai été surpris par sa première question : ‘Quel groupe vous soutient ?’, sous-entendu ‘Où sont vos financements ?’ J’ai compris qu’il cherchait à savoir combien il allait pouvoir se faire sur mon dos. Quand j’ai dit que j’étais indépendant, il a semblé d’un coup moins intéressé. Aujourd’hui, il purge une peine de prison pour escroquerie lors des Jeux du Commonwealth.

Une loi anticorruption ne changera rien si tout le monde ne se dit pas ‘à partir d’aujourd’hui, je promets de ne plus payer ou d’accepter de pots-de-vin’."
Rahul Verghese
."Un étranger qui travaille en Inde peut payer jusqu’à 380 euros par an de bakchichs lors des fêtes du pays"
Di Bundi (pseudonyme), est originaire de Nouvelle-Zélande et est écrivaine à Pushkar, dans le Rajasthan. Quand elle est arrivée en Inde il y a deux ans, elle s’est rendue au commissariat de police de sa ville pour s’enregistrer comme résidente étrangère.


Au premier rendez-vous, j’ai donné tous les documents que j’avais téléchargés sur Internet, mais le policier de l’accueil m’a demandé de revenir dans une semaine. À ma sortie du commissariat, il m’a appelé pour me prévenir qu’il fallait que je vienne avec un bakchich de 1 500 roupies [23 euros] si je voulais mener la procédure à bien. Il a précisé que ce serait à mon chauffeur de garder l’argent sur lui et qu’il sortirait lui-même du commissariat pour le récupérer.

Lors du deuxième rendez-vous, ce même policier m’a fait savoir que l’officier en chef voulait me voir. Ce dernier m’a demandé, de but en blanc, si quelqu’un dans le commissariat m’avait demandé de l’argent. J’ai répondu ‘non’ parce que je ne voulais pas avoir de problème avec l’autre policier. En fait, l’officier voulait savoir qui était celui qui m’avait demandé le bakchich pour obtenir sa part du gâteau.

Depuis que je suis installée, je paye des ‘bakchichs de festivités’, comme le bakchich de Diwali [fête de la lumière et Nouvel An indien] ou celui de Holi [fête des couleurs pour l’arrivée du printemps]. Un étranger qui travaille en Inde peut payer jusqu’à 25 000 roupies [380 euros] par an en ‘bakchichs de festivités’."

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : ven. août 19, 2011 12:41 am
par saintluc
AFP 18/08/2011 à 22:19
Orages en Belgique: au moins deux morts, 40 blessés dans un festival rock
L'un des plus importants festivals de rock de Belgique a été endeuillé jeudi par un bref et violent orage qui a causé la mort d'au moins deux personnes et fait une quarantaine de blessés.
Des témoins, cités dans les médias belges, ont décrit "des scènes de fin du monde".

Selon un bilan provisoire, établi vers 21H30 (19H30 GMT), deux personnes ont été tuées et une quarantaine ont été blessées, dont onze grièvement, à la suite des violentes intempéries qui ont frappé le festival de musique Pukkelpop, à Kiewit, près de Hasselt, dans le Limbourg (nord de la Belgique).

"La tempête au Pukkelpop a fait deux morts et quarante blessés", a dit la maire de Hasselt, Hilde Claes, au cours d'une conférence de presse.

Le festival a été suspendu. Les spectacles de la soirée ont été annulés. Peu après 21 heures, les organisateurs analysaient encore la situation pour déterminer si le programme du week-end pouvait être maintenu ou pas.

Deux scènes se sont effondrées, dont l'une au moins sur des festivaliers, plusieurs installations métalliques placées à l'entrée ainsi que des écrans géants sont tombés, et plusieurs arbres ont été déracinés, sous la violence des pluies et du vent.
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Photographe : Pino Misuraca, AFP :
Des festivaliers sont rassemblés le 18 août 2011 à proximité d'installations qui se sont effondrées lors d'un violent orage, à Kiewit

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Entre 60 et 65.000 personnes étaient présentes au festival au moment où les incidents se sont déroulés.

Le Premier ministre belge, Yves Leterme, a adressé ses condoléances aux familles des victimes. Le communiqué publié par le cabinet de M. Leterme précise que le Premier ministre et la ministre de l'Intérieur, Annemie Turtelboom, continuent à suivre l'évolution de la situation en concertation avec l'organisation du festival et les services de secours intervenant pour soigner les blessés.

Selon le site de la télévision publique RTBF, la tempête, survenue en fin d'après-midi, a frappé très violemment pendant une dizaine de minutes le site du festival, qui rassemble chaque année des dizaines de milliers de personnes.

Un chapiteau, le "Château", où jouait le groupe Smith Westerns et sous lequel des festivaliers s'étaient abrités de la pluie, s'est effondré, a rapporté la RTBF.

Un centre de crise a été installé dans un gymnase de Kiewit afin d'accueillir les blessés légers et les personnes choquées.

"Le ciel était devenu complètement noir et nous nous étions abrités en attendant la pluie. Puis tout à coup, le ciel s?est déchaîné. Le vent s?est levé avec une violence rare. La structure qui soutenait la bâche a cédé. La bâche a commencé à tourner dans tous les sens. Tout le monde s?est mis à courir. Nous nous sommes abrités derrière un petit panneau. Il y avait des grêlons de plus d?un centimètre qui tombaient. J?ai des bleus partout. Des arbres tombaient. C?était épouvantable. C?était la fin du monde", a rapporté une festivalière, Catherine Blaise, citée par le journal Le Soir.

Des images, tournées par des festivaliers et diffusées sur les sites internet de plusieurs médias belges, montrent une pluie violente et de la grêle en train de s'abattre sur le site du festival.

En 2010, alors que le festival célébrait sa 25e édition, deux tragédies avaient endeuillé le Pukkelpop: un ingénieur du son était mort d'une crise cardiaque après avoir assuré le son du groupe Black Rebel Motorcycle Club. Le lendemain, c'est le chanteur du groupe "Où est le swimming pool", Charles Haddon, qui s'était suicidé en sautant du haut d'un pylône après la performance de son groupe.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : ven. août 19, 2011 12:46 am
par saintluc
AFP 18/08/2011 à 16:10
Russie: des abeilles sortent d'une "ruche" dans un avion à 10.000 mètres
Des abeilles dans une "ruche" entreposée illégalement à bord d'un avion russe se sont échappées à 10.000 mètres d'altitude provoquant la panique parmi les passagers, a indiqué jeudi un porte-parole la compagnie aérienne régionale Iakoutie.
"C'était affreux, les passagers étaient sous le choc, ils étaient en sueur", a déclaré à l'AFP Andreï Savostine, porte-parole de la compagnie dont le Boeing assurait la liaison entre Blagovechtchensk (Extrême-Orient russe) et Moscou.

L'incident s'est produit le 28 mai, mais il a été révélé seulement jeudi par le quotidien officiel Rossiïskaïa Gazeta dans un article à la une.

Le directeur général adjoint de l'aéroport, Anatoli Smirnov, est monté à bord du Boeing avec deux boîtes, dont l'une contenait les abeilles. Il les a déposées dans le vestiaire de la classe affaires et est ressorti de l'avion, sans devoir se soumettre aux contrôles de sécurité, souligne le journal.

Le responsable était accompagné de hauts fonctionnaires de Moscou en mission dans cette région, qui se sont installés en classe affaires peu avant le décollage de l'avion.
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Photographe : Frank Rumpenhorst, AFP :
L'appareil, avec 193 passagers parmi lesquels 30 enfants, venait juste d'atteindre sa vitesse de croisière à 10.000 mètres d'altitude lorsque des abeilles ont commencé à sortir du petit vestiaire où était entreposée la "ruche". Des femmes ont alors commencé à crier.

Très vite, des hôtesses sont parvenues à fermer avec du scotch le trou de la boîte d'où s'échappaient les abeilles, pendant que d'autres ont réussi à se débarrasser des insectes menaçant les passagers.

"L'équipage a fait preuve d'héroïsme", a estimé M. Savostine.

Le parquet local a ouvert une enquête, le transport d'insectes dans les avions étant interdit en Russie. Le procureur Denis Mazeïne, s'est refusé à tout commentaire.

"Les fonctionnaires qui ont enfreint la législation n'ont pas été punis. Il faut croire que l'affaire a été étouffée", estime M. Savostine.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : lun. août 22, 2011 12:33 am
par saintluc
AFP 19/08/2011 à 16:20
Le génome du kangourou décrypté
Le génome du kangourou a été séquencé pour la première fois, ce qui a permis de découvrir des gènes responsables de ses sauts caractéristiques ou permettant au lait maternel de protéger le fragile nouveau-né des infections, selon une étude publiée vendredi.
Le génome du Macropus eugenii, petit kangourou australien, a été décrypté par un consortium international associant des scientifiques de cinq pays (Australie, Etats-Unis, Japon, Angleterre, Allemagne).

"C'est le premier représentant de ces mammifères sauteurs symbolisant l'Australie dont le génome est séquencé", relèvent les chercheurs dans l'article paraissant dans la revue Genome Biology, gratuitement accessible en ligne.

"Le séquençage du tammar walliby nous a fourni de nombreuses possibilités de comprendre combien les marsupiaux sont différents de nous", selon le professeur Marilyn Renfree (Université de Melbourne).

Parmi les caractéristiques biologiques étonnantes de ces kangourous, les chercheurs citent la très longue période de "suspension" du développement de l'embryon après la fécondation, "l'extrême synchronisation saisonnière" des naissances et l'allaitement prolongé et "sophistiqué".
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Photographe : Attila Kisbenedek, AFP :
Des petits kangourous australiens ( (Macropus eugenii) dans un zoo de Budapest en avril 2008

A l'état sauvage, les femelles mettent au monde un unique petit vers le 22 janvier, environ un mois après le jour le plus long dans l'hémisphère sud.

Le nouveau-né pèse un demi-gramme (440 milligrammes) et mesure 1,6 mm de long. Il devra encore rester neuf à dix mois dans la poche de sa mère où il têtera un lait dont la composition s'adapte au fur et à mesure à son développement.

A peine quelques heures après sa naissance, la mère s'accouple et un nouvel embryon est conçu. Mais l'ovule fécondé doit attendre onze mois avant d'entamer son développement.

Vers la fin décembre, cette pause embryonnaire prend fin et la gestation commence: pendant 26 jours, le nouvel embryon se développe au sein de l'utérus maternel. Il rejoindra la poche maternelle laissée vide par son aîné.

Les chercheurs ont identifié des gènes permettant au lait maternel d'avoir un effet antibiotique protègeant le nouveau-né d'infections par des colibacilles ou d'autres bactéries. Cette découverte pourrait "être utile pour produire de futurs traitements pour les humains", relève le Pr Renfree.

Outre des gènes impliqués dans le saut typique du kangourou, les scientifiques ont trouvé 1.500 gènes responsables de son excellent odorat.

Le décryptage du génome du kangourou s'avère également important pour comprendre l'évolution des mammifères, alors que marsupiaux et autres mammifères ont eu un ancêtre commun voici 130 à 148 millions d'années.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mar. août 23, 2011 12:16 am
par saintluc
AFP 22/08/2011 à 21:31
Une levure mystérieuse venue de Patagonie au XVe siècle clé des bières lager
Une levure de Patagonie rapportée fortuitement en Europe au XVe siècle a donné naissance à la bière blonde à fermentation froide appréciée aujourd'hui dans le monde entier, a découvert une équipe de chercheurs dont l'étude est parue lundi aux Etats-Unis.
Cette levure, appelée "saccharomyces eubayanus", pourrait avoir été transportée il y a 500 ans, depuis une plage d'Amérique du Sud sur un morceau de bois ou dans l'estomac d'une mouche drosophile, pour se retrouver dans une cave ou un monastère de Bavière où des maîtres brasseurs stockaient leurs produits, selon les auteurs de cette recherche.

La levure émigrée a alors fusionné avec une de ses cousines éloignées, la "saccharomyces cerevisiae", levure utilisée depuis des millénaires en Europe et en Asie pour faire lever le pain et fermenter le vin et la bière.

La levure hybride qui en a résulté a permis de produire la bière blonde, dite "lager" dès le XVe siècle en Bavière, expliquent ces chercheurs dont l'étude paraît dans les annales de l'Académie nationale américaine des sciences datées du 22 au 27 août.

Aujourd'hui, le marché mondial des bières blondes, qui représente la majorité du marché de la bière, pèse 250 milliards de dollars par an.

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Photographe : Sebastian Widmann, AFP :
Les scientifiques et les brasseurs savaient depuis longtemps que cette levure capable de produire une fermentation à des températures froides était hydride mais ignoraient jusqu'alors la nature du micro-organisme qui a fusionné avec la "saccharomyces cerevisiae" pour permettre de produire une telle propriété.

Toutes les recherches effectuées parmi plus de cent espèces de levures connues des scientifiques avaient jusqu'ici fait chou blanc.

"On cherchait cette chose depuis des décennies", souligne Chris Todd Hittinger, un professeur de génétique à l'Université du Wisconsin à Madison, co-auteur de cette étude.

"Et maintenant nous l'avons trouvée, c'est sans aucun doute l'espèce manquante dans cette levure hybride" permettant une fermentation à froid de la bière", poursuit-il.

"La seule chose que nous ignorons c'est de savoir si cette espèce hybride similaire existe ailleurs à l'état sauvage sans avoir encore été découverte", relève ce chercheur.

La découverte de cette espèce mystérieuse de levure a résulté d'une recherche étendue au niveau mondial menée par José Paulo Sampaio et Paula Gonçalves de la Nouvelle Université de Lisbonne au Portugal.

C'est finalement un de leurs collaborateurs de l'Institute for Biodiversity and Environment Research à Bariloche en Argentine qui a trouvé le micro-organisme furtif dans des mites infectant des hêtres en Patagonie dont l'ADN est très similaire à la moitié de la levure hybride permettant de fermenter la bière lager.

"Les mites des hêtres sont très riches en sucres, un habitat dont cette levure semble être particulièrement friande", note Chris Todd Hittinger.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mer. août 24, 2011 12:22 am
par saintluc
AFP 23/08/2011 à 23:26
La Terre a 8,7 millions d'espèces vivantes, selon une nouvelle estimation
Notre planète compte environ 8,7 millions d'espèces vivantes, dont 6,5 millions évoluent sur la terre ferme et 2,2 millions en milieu aquatique, selon l'estimation la plus précise jamais effectuée qui a été publiée mardi aux Etats-Unis.
Sur ces 8,7 millions d'espèces animales ou végétales, seules 1,23 million (ou 14,1% du total) ont été jusqu'à présent découvertes, décrites et cataloguées, précisent les chercheurs du "Census of Marine Life (le recensement de la vie marine), auteurs de ces travaux parus dans la revue scientifique américaine PLoS Biology.

Cette estimation, qui résulte d'analyses basées sur les dernières techniques éprouvées de taxonomie, permet de resserrer considérablement les chiffres avancés précédemment qui variaient de trois à cent millions d'espèces vivantes.

"La question de savoir combien d'espèces vivantes existent sur la Terre a intrigué les scientifiques depuis des siècles et cette réponse, couplée à d'autres recherches sur la distribution et l'abondance des espèces, est particulièrement importante car les activités humaines et leur impact accélèrent le taux d'extinction", explique Camilo Mora, des Universités de Hawaii et de Dalhousie à Halifax (Canada), et principal auteur de l'étude.
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Photographe : Leon Neal, AFP :
Des chercheurs sont réunis à Londres le 4 octobre 2010 à l'occasion du lancement de l'étude portant sur le recensement de la vie marine

Selon lui, "nombre d'espèces pourraient disparaître avant même que nous en connaissions l'existence, leur fonction unique dans l'écosystème et leur contribution potentielle pour améliorer le bien-être des humains".

La récente mise à jour de "la Liste Rouge" établie par l?UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) fait état de 59.508 espèces surveillées dont 19.625 sont menacées d'extinction, relève Boris Worn, de l'Université Dalhousie, co-auteur de cette communication.

Ceci signifie que cet organisme qui fait référence en la matière surveille moins d'un pour cent des espèces de la planète, commente-t-il.

Les chercheurs estiment à 7,77 millions au total le nombre d'espèces animales, dont 953.434 ont été décrites et classées. Il y a aussi 298.000 différentes espèces végétales, dont 215.644 ont été cataloguées.

Viennent ensuite 611.000 espèces de champignons et moisissures, dont 43.271 ont fait l'objet d'une classification. Les chercheurs ont aussi estimé à 36.400 le nombre des espèces de protozoaires, des organismes unicellulaires dotés de certains comportements animaux, comme le mouvement. Ils en ont répertorié 8.118 à ce jour.

Enfin, ils ont dénombré 27.500 espèces d'algues, de diatomées (algue unicellulaire) et de moisissures d'eau. Sur ce nombre, 13.033 ont été identifiées et cataloguées

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mer. août 24, 2011 12:27 am
par saintluc
23/08/2011 à 08:35
Des produits toxiques dans les vêtements de 14 grandes marques
Des traces de substances chimiques toxiques susceptibles de porter atteinte aux organes de reproduction des êtres vivants ont été détectées dans des produits de quatorze grands fabricants de vêtements, a annoncé Greenpeace mardi à Pékin.
Parmi les marques mises en cause par l'ONG de défense de l'environnement figurent Adidas, Uniqlo, Calvin Klein, Li Ning, H&M, Abercrombie & Fitch, Lacoste, Converse et Ralph Lauren.

Greenpeace a acheté dans 18 pays des échantillons de vêtements de ces marques, fabriqués notamment en Chine, au Vietnam, en Malaisie et aux Philippines. Puis elle a soumis ces textiles à des analyses.

"Des éthoxylates de nonylphénol (NPE) ont été détectés dans 2/3 de ces échantillons", a expliqué dans une conférence de presse à Pékin Li Yifang, en présentant le rapport "Dirty Laundry 2 (Linge sale)".

Les éthoxylates de nonylphénol (NPE) sont des produits chimiques fréquemment utilisés comme détergents dans de nombreux processus industriels et dans la production de textiles naturels et synthétiques. Déversés dans les égouts, ils se décomposent en nonylphénol (NP), un sous-produit très toxique.

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Photographe : Liu Jin, :
Un magasin de vêtements à Pékin le 10 avril 2011

"Le nonylphénol est un perturbateur hormonal", a souligné Mme Li, en précisant qu'il pouvait contaminer la chaîne alimentaire et qu'il s'accumulait au sein des organismes vivants, menaçant leur fertilité, leur système de reproduction et leur croissance.

"Ce n'est pas seulement un problème pour les pays en développement où sont fabriqués les textiles", a insisté Li Yifang. "Etant donné que des quantités résiduelles de NPE sont relâchées quand les vêtements sont lavés, ils s'insinuent dans des pays où leur usage est interdit".

Le mois dernier, Greenpeace a rendu public "Dirty Laundry", un précédent rapport qui montrait comment les fournisseurs des grandes marques textiles empoisonnaient l'eau de certains fleuves chinois avec leurs rejets chimiques.

A la suite de cette publication, les marques Puma et Nike se sont engagées à éliminer de leurs processus de fabrication toute substance chimique toxique d'ici à 2020.

En revanche Adidas s'est borné à un "communiqué vague, sans engagement de sa part", selon Mme Li.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : jeu. août 25, 2011 12:51 am
par saintluc
Un village béarnais veut devenir une principauté
Après Andorre ou Monaco, la principauté de Laas verra-t-elle le jour ? C'est ce que souhaite le maire de ce petit village du Béarn. Le maire de Laàs, commune située au sud d'Orthez (Pyrénées-Atlantiques), a proposé mercredi au président Nicolas Sarkozy la transformation de sa commune en principauté pour favoriser l'économie locale.

«Si vous accédez à ma demande, vous deviendrez le co-prince de Laàs avec Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron-Sainte-Marie», fait valoir Jacques Pedehontaa, maire (divers droite) de cette commune de 646 hectares et 120 habitants, dans une lettre ouverte au président français rendue publique lors d'une conférence de presse.

L'élu de Laàs s'inquiète des conséquences de la réforme à venir des collectivités territoriales, estimant notamment qu'elle prépare «à terme, la disparition du maire, véritable pilier de la démocratie et de la République». La «vraie réforme» devrait consister, selon lui, «à remettre les communes au coeur du projet».
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La commune de Laàs transformée en principauté permettrait «aux agriculteurs de vivre de leur travail, favoriser l'emploi en accueillant des artisans et des entreprises qui ne paieraient pas d'impôt», souligne le maire.

«Alcool, tabacs, alimentation, souvenirs seraient aussi détaxés à l'identique des principautés d'Andorre, de Monaco ou des zones duty-free des aéroports», ajoute-t-il.

Jacques Pedehontaa fait valoir que les Béarnais sont les «héritiers des fors du Béarn», une charte politique et judiciaire du moyen âge et «déjà un modèle de démocratie» - et que Laàs fut déjà, en 1610, «une des baronnies des Etats du Béarn».

Il a indiqué à l'AFP avoir «fait en sorte que cette lettre soit remise en mains propres» à M. Sarkozy, tout en avouant en riant ne pas savoir quel sort lui sera réservé «entre la poubelle et une réponse».



LeParisien.fr

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : sam. août 27, 2011 12:40 am
par saintluc
26/08/2011 à 16:12
Brésil: un fleuve souterrain découvert sous l'Amazone
Des scientifiques brésiliens ont découvert un fleuve souterrain qui coule sous l'Amazone, à 4.000 mètres de profondeur, et comme lui, d'ouest en est, a annoncé l'Observatoire national, un organisme lié au ministère des Sciences et des technologies, dans un communiqué.
Grâce à cette découverte les chercheurs ont conclu que "la région amazonienne possède deux systèmes d'écoulement d'eau : le drainage fluvial à la surface qui forme l'Amazone et le flux des eaux souterraines à travers des couches sédimentaires profondes", qui forme le fleuve baptisé "Hamza".

Le travail de la scientifique Elizabeth Pimentel s'est fondé sur l'analyse des températures de 241 puits forés par le géant pétrolier brésilien Petrobras en Amazonie, dans les bassins de l'Acre, du Solimoes, de l'Amazonas, de Marajo et de Barreirinhas.

Même si l'Amazone, le plus grand fleuve du monde, et le Hamza ont le même parcours d'ouest en est, ils présentent de grandes différences.

Alors que les berges de l'Amazone sont distantes de un à 100 km l'une de l'autre, selon les endroits, celles du Hamza varient de 200 à 400 km.

La vitesse des eaux de l'Amazone est bien supérieure à celle du fleuve souterrain: de 0,1 à 2 mètres par seconde alors que le flux du Hamza oscille de 10 à 100 mètres par an.

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D'après les scientifiques, les eaux du fleuve souterrain débouchent dans les parties profondes de la mer, dans la région de l'embouchure de l'Amazone.

"Il est probable que l'écoulement de ce fleuve souterrain d'eau douce soit responsable de la faible salinité de la mer dans la région de l'embouchure de l'Amazone", souligne le communiqué.

Le Brésil possède douze bassins hydriques sur son énorme territoire qui concentre près de 13% de l'eau douce de la planète.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : dim. août 28, 2011 1:01 am
par saintluc
- 25/08/2011 à 19:17
La prolifération des méduses, sans doute conséquence de la sur-pêche
La prolifération des méduses en Méditerranée et Mer Noire, conduisant régulièrement à la fermeture temporaire de plages, pourrait être une conséquence de la surexploitation des stocks de pêche par les pêcheurs européens, estime jeudi l'alliance Ocean2012.
Selon une étude de ce groupe d'une centaine d'organisations de défense des écosystèmes marins, "les bancs de méduses s'accroissent et les pressions exercées par des activités humaines, telles que la sur-pêche, en seraient la cause la plus probable".

Ocean2012 note que "le prélèvement d'un trop grand nombre de poissons dans ces écosystèmes offre à ces méduses une niche écologique où elles peuvent prospérer".

Le document précise cependant que ce facteur n'est que l'une des causes possibles avancées par les scientifiques et politiques pour expliquer le pullulement des méduses aux côtés de la modification des courants, la salinité ou la température de l'eau, voire le changement climatique.

"Certains chercheurs affirment, selon Ocean2012, que la sur-pêche permet aux populations de méduses de croître de manière exponentielle".

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Photographe : Tarik Tinazay, :
Une méduse en Méditerrannée, près de la côte turque, en juillet 2004

L'alliance affirme en citant des chiffres de 2011, que parmi les stocks dont les données étaient disponibles dans l'UE, 63% étaient sur-pêchés contre 28% en moyenne mondiale. Pour la Méditerranée, le constat était encore plus alarmant avec 82% des stocks connus victimes d'une exploitation excessive.

Pour remédier aux dangers des méduses, dont les piqûres peuvent provoquer des brûlures voire la mort pour les personnes atteintes de troubles cardiaques ou respiratoires, Ocean2012 préconise une réforme en profondeur de la politique commune de pêche (PCP) dans l'UE sur laquelle travaillent les Etats membres depuis plusieurs mois.

Le projet de réforme de la PCP, présenté en juillet par Bruxelles et vivement critiqué par les ONG et les professionnels, vise notamment à mettre un terme à la surexploitation des ressources halieutiques d'ici 2015 et à créer un marché des droits de pêche pour contribuer à une réduction de la flotte.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : lun. août 29, 2011 12:03 am
par saintluc
AFP 25/08/2011 à 21:07
Comment se forment les nuages? Premières surprises des physiciens du CernComment se forment les nuages? Des physiciens du Cern ont eu des "surprises" en cherchant à créer des aérosols de fines particules, comme ceux qui aident à la formation des nuages.
Leurs premiers résultats, publiés jeudi dans la revue scientifique Nature, pourraient conduire à corriger certains modèles climatiques.

"D'après nos premiers résultats, il est clair que le traitement de la formation des aérosols dans les modèles climatiques devra être substantiellement revue", a déclaré à l'AFP Jasper Kirkby, au nom de son équipe du l'Organisation européenne de recherche nucléaire (Cern).

Pour simuler les processus se déroulant dans l'atmosphère terrestre sous l'effet de rayons cosmiques de haute énergie venus de notre galaxie, les physiciens ont utilisé un accélérateur de particules et des chambres à brouillard.

"Dans la première partie de notre expérience, nous avons mis de l'acide sulfurique et de l'ammoniaque" dans ces chambres à brouillard, pour comprendre comment les aérosols sont créés dans la basse atmosphère", explique M. Kirkby. Le faisceau de particules issues de l'accélérateur servait à simuler l'action des rayons cosmisques.
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Photographe : Jean-Pierre Clatot, AFP :
Mer de nuages autour du Mont-Blanc, en juin 2011

Le taux de production des aérosols s'est avéré dix à mille fois plus faible que ce qui est observé dans la basse atmosphère, même en prenant en compte l'effet positif des rayons cosmiques.

Cela signifie, selon les chercheurs, qu'outre l'acide sulfurique, l'ammoniaque et la vapeur d'eau, il faut prendre en compte d'autres éléments pour aboutir aux taux de formation d'aérosols constatés dans la basse atmosphère, jusqu'à 1.000 m d'altitude.

"Cela a été une grande surprise de découvrir que la formation d'aérosols dans la basse atmosphère n'est pas seulement due à l'acide sulfurique, l'eau et l'ammoniaque", résume M. Kirkby, alors que "tous les modèles" supposent qu'ils suffisent pour former les noyaux de condensation.

Dans la moyenne troposphère (au dessus de 5.000 m d'altitude), les rayons cosmiques "augmentent significativement" - de deux à dix fois - la formation d'aérosols de fines particules en suspension dans l'atmosphère. Mais les particules créées "restent trop petites pour servir de germes aux gouttes des nuages", a-t-il précisé à l'AFP.

L'équipe de l'expérience CLOUD (Cosmics Leaving OUtdoor Droplets), qui vise à étudier le rôle des rayons cosmiques dans la création d'aérosols, compte poursuivre ses travaux pour trouver les autres éléments nécessaires à leur formation.

Sans se prononcer à ce stade, sur l'éventuel impact des rayons cosmiques sur la formation des nuages et le climat, M. Kirkby estime que les modèles actuels pour traiter la création d'aérosols devront être revus.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mar. août 30, 2011 12:30 am
par saintluc
AFP 29/08/2011 à 19:44
Le changement climatique aura aussi des effets sur notre santé mentale
Stress des adultes et angoisse des enfants: le changement climatique pourrait aussi avoir des impacts sur la santé mentale des populations, estime une étude publiée lundi par un organisme de recherche australien, pour qui ce sujet est encore trop peu étudié.

"Les dommages causés par le changement climatique ne sont pas que physiques. Le passé récent montre que les événements climatiques extrêmes entraînent également de sérieux risques pour la santé publique, incluant la santé mentale et le bien-être des communautés", affirme cette étude de l'Institut du climat, un organisme australien.

Au regard des épisodes climatiques -- sécheresse, inondations -- vécus ces dernières années par certaines régions d'Australie, l'étude constate que "le bouleversement et la souffrance provoqués par un événement extrême peuvent persister pendant des années".

Une part significative des communautés touchées par de tels épisodes, jusqu'à 1 personne sur 5, va souffrir des effets du stress, de la blessure émotionnelle et du désespoir, estime l'Institut du climat.

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Photographe : Torsten Blackwood, :
Des enfants dans une rue inondée de Rockhampton, en Australie, le 5 janvier 2011

Des abus d'alcool peuvent suivre des événements climatiques extrêmes et certaines études établissent même un lien entre des vagues de chaleur et de sécheresses et des taux de suicides plus élevés, selon l'organisme.

Les enfants apparaissent comme particulièrement vulnérables à l'anxiété et l'insécurité générées par l'incapacité des adultes à lutter contre le dérèglement climatique.

Nombre d'études existent sur les conséquences attendues du changement climatique en termes économiques, mais il y a une lacune sur les "conséquences du changement climatique pour le bien-être et la santé humaine", constate Tony McMichael, professeur de santé publique à l'Australian National University.

"C'est un sérieux angle mort, cela limite notre vision des futurs possibles et la nécessité d'une action efficace et urgente", ajoute-t-il en ouverture de cette étude qui, estime-t-il, "va nous aider à comprendre la +face humaine+ du changement climatique".

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : jeu. sept. 01, 2011 12:22 am
par saintluc
31/08/2011 à 16:55
Une ville allemande instaure un parcmètre pour prostituées
Bonn, l'ancienne capitale de la RFA, a mis en service un parcmètre pour prostituées et en escompte des centaines de milliers d'euros par an, une première en Allemagne où la prostitution est légale, a indiqué un porte-parole de la ville mercredi.
L'appareil, qui ressemble à celui utilisé habituellement par les automobilistes pour payer leur stationnement, a été inauguré durant le week-end dans une zone industrielle proche du centre-ville où les prostituées ont coutume de solliciter des clients.

Les prostituées doivent payer six euros par nuit de travail, indépendamment du nombre de clients. Le ticket est valable de 20 heures à 6 heures du matin. En cas de fraude elles reçoivent un avertissement, puis sont passible d'une amende.

"Nous nous attendons à récupérer 200.000 euros par an avec ce parcmètre", a expliqué Isabelle Klotz à l'AFP.

Lundi lors du relevé, 264 euros avaient déjà été versés dans l'appareil.

La ville estime à environ 200 le nombre de femmes travaillant occasionnellement dans les rues de l'ex capitale de l'Allemagne de l'Ouest avec en moyenne une vingtaine "régulières".

Des prospectus traduits dans plusieurs langues ont été remis aux femmes afin de les informer de la nouvelle règle.
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Photographe : Oliver Berg, AFP :
Le parcmètre destiné aux prostituées à Bonn, en Allemagne, le 29 août 2011

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"D'autres villes taxent déjà les prostituées, mais nous somme les premiers à avoir un parcmètre", a souligné la porte-parole.

"Les femmes qui travaillent dans des maisons closes paient aussi cette taxe. Mais il était difficile jusqu'à présent de faire payer les femmes de la rue. Grâce à cette nouvelle méthode, nous pourrons les taxer de manière équitable", a-elle ajouté.

Juanita Rosina Henning, de l'association Dona Carmen qui défend les droits des prostituées, s'est montrée très critique. "Nous appelons la ville à démonter immédiatement l'appareil", a-t-elle déclaré, "cet appareil est très problématique (...) Il n'améliore en aucun cas la situation des femmes".

Selon elle il s'agit d'un "traitement spécial" imposé aux prostitués, aucun autre métier n'étant visé par ce type de mesure.

Elle a dénoncé une initiative qui "n'a rien à voir avec de l'égalité fiscale". "Les femmes (prostituées) doivent déjà déclarer leur revenus en Allemagne", a-t-elle rappelé.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : ven. sept. 02, 2011 12:13 am
par saintluc
AFP 01/09/2011 à 12:02
Australie: 130 ans après sa mort, le bandit Ned Kelly défraye la chronique
Hors-la-loi le plus célèbre d'Australie, Ned Kelly défrayait jeudi une nouvelle fois la chronique: ses ossements ont été formellement identifiés, 130 ans après sa mort au bout d'une corde qui le fit entrer dans la légende.
Considéré par certains comme un meurtrier sans foi ni loi et par d'autres comme un héros populaire, symbole de la résistance des plus pauvres contre la classe dirigeante britannique, Ned Kelly est mort en 1880, à l'âge de 25 ou 26 ans.

Après avoir tué trois policiers, il est capturé dans l'Etat de Victoria (sud) et pendu pour meurtre en novembre de la même année, dans la vieille prison de Melbourne, malgré une pétition de milliers d'Australiens demandant sa grâce.

Son corps est jeté dans une fosse commune et les ossements transférés vers une autre prison en 1929, avant d'être à nouveaux exhumés en 2009.

L'équipe de scientifiques de l'Institut de médecine légale de Victoria a identifié les ossements grâce à l'ADN de Leigh Olver, professeur à Melbourne et arrière petit-fils d'une soeur de Ned Kelly.
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Photographe : AFP :
Le cadavre sans tête de Ned Kelly, célèbre gangster australien le 1er septembre 2011 à Victoria

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"L'usure du squelette est un peu plus prononcée que ce qu'on peut attendre" pour une personne de 25 ans, a déclaré le directeur de l'Institut, le professeur Stephen Cordner. "Mais quand on connaît la vie de Ned Kelly, ce n'est pas vraiment une surprise".

Né d'un père irlandais déporté en Australie après avoir commis des petits délits, Ned Kelly a grandi dans le sud du pays et eu très tôt affaire à la police.

A 14 ans, il est emprisonné quelques jours et devient dès lors un "bushranger", un de ces anciens prisonniers qui survivaient dans le bush australien en se cachant de la police.

A la tête du gang Kelly, qui réunit son frère Dan et deux compères, il multiplie les attaques de banques et les cambriolages à partir de 1878. C'est cette année-là qu'il abat trois policiers partis à sa poursuite.

Lors d'une attaque à Jerilderie (Nouvelle-Galles du Sud, sud), il veille à approvisionner en boissons les otages et brûle les papiers prouvant les emprunts des clients auprès de la banque, selon la légende. Son audace et sa témérité en font un héros populaire.

Les autorités promettent une récompense de 8.000 livres --le montant le plus élevé dans tout l'Empire britannique-- pour la capture des membres du gang, morts ou vifs.

L'épopée prend fin le 28 juin 1880, à Glenrowan, une petite ville à 180 km au nord-est de Melbourne. La police lance l'assaut contre l'auberge dans laquelle se sont réfugiés les malfaiteurs, revêtus d'armure de métal confectionnées par leur soin: tous meurent sauf Ned Kelly. Il est arrêté, jugé et condamné à la pendaison.

"C'est une réussite extraordinaire de la part de notre équipe de légistes", s'est félicité jeudi le ministre de la Justice de l'Etat de Victoria, Robert Clark. "C'est incroyable qu'ils aient pu identifier le corps d'un homme exécuté il y a plus de 130 ans et enterré à la va-vite parmi 33 autres prisonniers, dont la plupart n'ont pas de nom".

Son descendant, le professeur de Melbourne, espère que la dépouille va reposer désormais "dans un endroit digne".

L'histoire de ce hors-la-loi a inspiré plusieurs films, livres et chansons, dont "Ned Kelly" de Johnny Cash, et "La véritable histoire du clan Kelly" (publié en France 2003), de l'écrivain australien Peter Carey, qui a remporté de nombreux prix, dont le Booker Prize.

La vie de cet homme est "l'une des histoires les plus emblématiques de l'histoire de l'Australie", mais les gens doivent se souvenir qu'il "a tué trois policiers dans l'exercice de leurs fonction", a tenu à rappeler jeudi la police de Victoria.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : sam. sept. 03, 2011 12:08 am
par saintluc
AFP 02/09/2011 à 10:44
Première autotransfusion de globules rouges à partir de cellules souches
Des chercheurs français viennent de réussir la première autotransfusion humaine de globules rouges -qui transportent l'oxygène des poumons vers les tissus- à partir de cellules souches, selon une étude parue jeudi dans la revue spécialisée américaine Blood.
Les résultats de cette étude, réalisée par Luc Douay (Inserm-UPMC) à l'hôpital Saint-Antoine de Paris, laissent espérer qu?un jour les patients ayant besoin d?une transfusion sanguine deviennent leurs propres donneurs, selon l'Institut national de la santé et de la recherche médicale.

Les globules rouges injectés ont été créés à partir des propres cellules souches hématopoïétiques humaines (CSH) -qui fabriquent tous les types de cellules sanguines- d?un donneur humain.

A partir de ces cellules souches, les chercheurs ont réussi à produire en laboratoire des milliards de globules rouges, avec l'aide d'additifs spécifiques appelés "facteurs de croissance".

A l'issue de tests sur des souris, l'équipe de recherche a répété l?expérience sur un donneur volontaire : après lui avoir réinjecté des globules rouges cultivés à partir de ses propres cellules souches, ils ont évalué leur survie dans son organisme.
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Photographe : Boris Horvat, AFP :
Un biologiste dans un laboratoire

Résultats : la durée de vie et le taux de survie des cellules cultivées sont similaires à ceux des globules rouges "classiques". Ce qui étaye leur validité en tant que source possible de transfusion, disent les chercheurs.

"Bien que les recherches déjà menées aient montré qu?il est possible de transformer les CSH en globules rouges matures, cette étude est la première à démontrer que ces cellules peuvent survivre dans le corps humain, une percée majeure pour la médecine transfusionnelle", souligne Luc Douay, principal auteur de l?étude, directeur de l'unité de recherche "Prolifération et différenciation des cellules souches".

"Nous avons cruellement besoin de nouvelles sources de produits sanguins pouvant être transfusés, en particulier pour faire face à la pénurie de donneurs de sang et pour réduire le risque d?infection lié aux nouveaux virus émergents, associé à la transfusion classique", ajoute-t-il.

Il se dit convaincu que ces globules rouges cultivés en laboratoire pourraient constituer une réserve illimitée de cellules sanguines et une alternative aux produits de transfusion classiques.

Toutefois, la production à grande échelle de ces cellules requiert des progrès technologiques supplémentaires.