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Publié : sam. juil. 31, 2010 12:34 pm
par saintluc
http://www.youtube.com/watch?v=Aa0D5DLyLhM Tina Cousins - Wonderful Life (Ballad V. Arcdsa Videoremix)
http://www.youtube.com/watch?v=S538gqdcaBA black wonderful life remix
http://www.youtube.com/watch?v=teWFnLqjnuY wonderful life - Zucchero
http://www.youtube.com/watch?v=Tf3RiaTIoEk Carrion - Wonderful Life
http://www.youtube.com/watch?v=xGUDThiueXs Hyperchild - Wonderfull life
http://www.youtube.com/watch?v=mCrRHP4LFmo Kaka - Wonderful Life
http://www.youtube.com/watch?v=duubAR5yQic Avril Lavigne - wonderful life


http://www.youtube.com/watch?v=ta6iBw0u9Xg Yalnızlık Senfonisi
http://www.youtube.com/watch?v=RYgsoDfdzY8 Sertab Erener - Yalnızlık Senfonisi
http://www.youtube.com/watch?v=69gK0sskKjk Yalnızlık Senfonisi - SEZEN AKSU

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Publié : sam. juil. 31, 2010 11:45 pm
par saintluc
Très bon dimanche à toustes




1096
1 août
La croisade populaire arrive à Constantinople
Guidée par Pierre l’Ermite et Gautier Sans Avoir, une foule de croisés issus du peuple atteint les portes de Constantinople. Au lendemain de l’appel du pape Urbain II, la population décida de prendre la route pour un pèlerinage vers la Terre sainte. Sans aucune organisation ni armes, les pèlerins cheminèrent en Europe, certains d’entre eux pillèrent villes et villages et attaquèrent les communautés juives. Enfin arrivés au Proche-Orient, Pierre l’Ermite et ses troupes traversent le Bosphore, aidés par les Byzantins. Mais, poursuivant leur route, les quelques 12000 croisés rescapés du périple périront sous les armes turques quelques mois plus tard.
Voir aussi : Empire byzantin - Dossier histoire des Croisades - Dossier histoire de Constantinople - Histoire de la Chrétienté



1291
1 août
Le serment du Grütli
Walter Fürst, Arnold de Melchtal et Werner Stauffacher, les représentants des trois cantons alpins, concluent un pacte de défense mutuelle contre les Habsbourg. Ce serment est considéré comme l'acte de naissance de la Confédération helvétique. En 1315, la victoire sur Leopold Ier d'Autriche à Morgaten, renforcera la cohésion des cantons.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Fondation - Alliance - Cantons - Histoire du Moyen-Âge



1589
1 août
Henri III assassiné
Henri III meurt poignardé par un moine fanatique, Jacques Clément. Le roi venait de se rapprocher de son adversaire protestant, Henri de Navarre, avec lequel il avait entrepris de soumettre les ligueurs. Avant de mourir, Henri III a le temps de faire reconnaître aux nobles Henri de Navarre comme son successeur. Ce sera l'avènement de la dynastie des Bourbons. Sous le nom d’Henri IV, le roi parviendra à mettra fin aux guerres de Religion, mais sera à son tour assassiné par un catholique fanatique en 1610.
Voir aussi : Assassinat - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri III - Histoire des Valois



1752
1 août
La Querelle des Bouffons éclate à Paris
En gestation depuis quelques semaines, notamment avec la parution d’un article de Jean-Jacques Rousseau, la Querelle des Bouffons éclate avec l’arrivée d’une troupe itinérante italienne. Celle-ci connaît un succès imprévu avec sa représentation de La "Serva Padrona" de Pergolèse, qui paraît bien loin de la référence française d’alors, à savoir Rameau. Doté d’une perception scientifique de la musique fondée sur l’harmonie, il voit s’opposer à lui des théories soutenant l’importance première de la mélodie. Cette querelle qui divise les intellectuels français pendant deux ans, en opposant le traditionalisme baroque de Rameau aux idées des encyclopédistes et surtout à un Rousseau précurseur du romantisme, est un symbole des mutations intellectuelles alors en cours.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire de la musique baroque - Dossier histoire du baroque - Jean-Jacques Rousseau - Rameau - Histoire de la Musique classique



1785
1 août
La Pérouse embarque pour un tour du monde
Chargé par Louis XVI d’une expédition autour du monde, La Pérouse apprête le navire la Boussole. Il part donc de Brest, accompagné de son équipage et de celui de l’Astrolable, seconde frégate commandée par Fleuriot de Langle. Passant par le cap Horn, il atteindra l’île de Pâques, l’Alaska, Hawaii, Macao, les Philippines, le Japon, Kamtchatka, les Samoa puis les îles Tonga. Au cours de son périple, il découvrira l’île Necker (1786) puis donne son nom au détroit situé entre l’île Sakhaline et l’île Hokkaido. La Pérouse disparaîtra en 1788 et sa trace ne sera découverte qu’en 1826 par Dillon, puis en 1828 par Dumont d'Urville.
Voir aussi : Louis XVI - Astrolabe - Dumont d'Urville - La Pérouse - Necker - Histoire des Explorations



1793
1 août
Le Comité de salut public crée l'armée de l'ouest
Face à la menace Vendéenne, le Comité de salut public décide de réagir en rassemblant des troupes : c’est l’armée de l’ouest. Sous les ordres de Kléber, celle-ci inclue notamment l’armée de Mayence, vaincue au mois de juillet. Cet envoi massif de troupes sera, dans un premier temps, fortement bousculé par les "Blancs" de l’armée catholique et royale, mais les "Bleus" reprendront le dessus dès leur victoire à Cholet le 17 octobre et mettront rapidement fin à l’avancée des colonnes vendéennes.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Histoire de la Convention - Robespierre - Comité de Salut public - Kléber - Histoire de la Révolution



1798
1 août
La flotte française détruite à Aboukir
En rade d'Aboukir (Egypte), la flotte française commandée par l'amiral Brueys d'Aigaïlliers est battue par la flotte britannique sous les ordres de l'amiral Nelson. Seuls quatre vaisseaux sur une vingtaine réussissent à s'échapper. La flotte française venait de débarquer en Egypte le corps expéditionnaire du général Napoléon Bonaparte. Celui-ci est alors bloqué en Egypte. Napoléon Bonaparte rentrera secrètement un an plus tard. Le général Ménou signera avec les Britanniques un accord d'évacuation des troupes françaises trois ans plus tard. Ce sera la fin de la campagne d'Egypte.
Voir aussi : Napoléon - Bonaparte - Bataille navale - Histoire de la Révolution



1829
1 août
Premier tirage de « la Revue des Deux Mondes »
François Buloz fonde « la Revue des Deux Mondes », dans l’espoir d’apporter à la France une vision plus moderne du monde. Elle propose en effet des textes ouverts sur le reste de la planète et notamment sur l’Europe. Malgré la censure, elle parviendra toujours à diffuser implicitement ses idées politiques. Les plus belles plumes de l’époque en signeront les articles (Balzac, Stendhal, Chateaubriand...). Baudelaire y publiera d’ailleurs ses « Fleurs du mal » pour la première fois. Au fil du temps, son influence s’étendra sur la France entière, puis sur toute l’Europe.
Voir aussi : Baudelaire - Revue - Revue des Deux Mondes - Histoire de la Presse



1914
1 août
Début de la Première Guerre mondiale
Quatre jours après que l'Autriche-Hongrie est déclarée la guerre à la Serbie, suite à l'assassinat de l'archiduc d'Autriche à Sarajevo, l'Allemagne déclare la guerre à la Russie, tandis que la France ordonne la mobilisation générale. Le 3 août l'Allemagne déclarera la guerre à la France et le 4 août ses troupes violeront la neutralité de la Belgique. Toutes les grandes nations européennes entrent dans le conflit avec l'idée qu'il sera court. La guerre durera 4 ans et fera 8 millions de morts.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de l'Autriche-Hongrie - François-Ferdinand - Histoire de Sarajevo - Archiduc - Histoire de la Première Guerre mondiale



1914
1 août
Création du Parc national suisse
Le premier Parc National d’Europe est ouvert en Suisse sous l’impulsion des chercheurs de la Société Helvétique des Sciences Naturelles. Le parc s’étend à l’est de la Suisse, à la frontière de l’Italie. Ses objectifs, redéfinis en 1980, sont de laisser cette zone vierge de toute intervention humaine, de la laisser se développer comme elle l'aurait fait il y a 5 000 ans.
Voir aussi : Histoire des Parcs Nationaux naturels - Histoire de l'Environnement



1936
1 août
Léon Blum soumet un pacte de non-intervention dans la guerre d’Espagne
Installé à la tête du gouvernement français, Léon Blum propose aux pays européens un pacte de « non-intervention » dans le conflit espagnol. Il souhaite en effet éviter une guerre générale. Signé quelques jours plus tard, le pacte ne sera pas respecté par tous. L’Allemagne et l’Italie enverront armes et hommes soutenir les nationalistes insurgés tandis que l’URSS fournira d’importants moyens de défense aux républicains. De même, de nombreux volontaires, issus de différents pays, formeront les « Brigades internationales » pour aider le gouvernement républicain en crise.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Léon Blum - Histoire des Brigades internationales - Histoire de la Diplomatie



1936
1 août
Hitler ouvre les Jeux Olympiques de Berlin
La cérémonie d'ouverture des Xème Jeux Olympiques d'été qui ont lieu à Berlin est présidée par le chancelier Adolf Hitler. Lors du défilé des 4 066 athlètes des 49 nations représentées, le salut adressé à Hitler dans la tribune, indique l'orientation politique de l'équipe. Ainsi les équipes de l'Autriche, de l'Italie, de la Bulgarie, mais aussi de la France, optent pour le salut nazi plutôt que le salut olympique. Ces Jeux, retransmis sur 25 grands écrans dans Berlin, seront un véritable outil de propagande pour le pouvoir nazi.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Hitler - JO - Histoire des Jeux Olympiques



1941
1 août
Asimov se lance dans le cycle de "Fondation"
Isaac Asimov conclut un accord avec le rédacteur en chef de la revue "Astounding", pour y publier la série de nouvelles intitulée "Fondation". Au rythme des nouveaux numéros du magazine, le lecteur est plongé dans un empire galactique futuriste en plein déclin. Dans ce contexte, un homme tente de comprendre l'avenir grâce à la science dans le but de modifier l'Histoire. Publiées en trilogie dès 1951, les nouvelles ne connaîtront un veritable succès que dix ans plus tard. Pour ces trois volets, comprenant "Fondation", "Fondation et Empire" et "Seconde Fondation", Asimov recevra en 1966 le prix Hugo spécial de "la meilleure série de science-fiction de tous les temps". Quatre nouveaux livres complèteront son oeuvre par la suite : "Fondation foudroyée", de 1982, "Terre et Fondation", paru en 1986, "Prélude à Fondation", publié en 1988, et enfin, "l’Aube de Fondation", sorti en 1992.
Voir aussi : Dossier histoire de la science-fiction - Prix Hugo - Asimov - Histoire des Romans



1975
1 août
Fin de la conférence d'Helsinki
L'acte finale de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) est signé à Helsinki (Finlande), par 35 Etats : les Etats-Unis, l'URSS, le Canada et les pays européens. Ceux-ci s'engagent à respecter l'intégrité territoriale de chacun, à s'abstenir de toute intervention dans leurs affaires, à renoncer à la force pour régler les conflits et à garantir les droits de l'Homme. Enfin, les accords prévoient le développement de la coopération économique et scientifique.
Voir aussi : Conférence - Histoire d'Helsinki - Histoire des Traités



1976
1 août
Accident dramatique de Niki Lauda au Nurburgring
La Ferrari de Niki Lauda dévie brusquement de sa trajectoire lors du passage d’une courbe rapide. A environ 200 km/h, l’automobile traverse un grillage de sécurité et rebondit sur une butte pour être renvoyée sur la piste. Deux voitures la percutent alors. La Ferrari prend feu et, pris au piège, c’est grâce à l’aide trois pilotes, Edwards, Ertl et Lunger, que Lauda peut s’extraire des flammes. En effet, aucune mesure de sécurité sur cette portion du circuit ne permet d’assurer une intervention rapidement. Très grièvement blessé, il reçoit l’extrême onction. Pourtant, quelques semaines plus tard il sera de retour sur le circuit et manquera le titre d’un point seulement.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Accident - Ferrari - Lauda - Histoire des Sports mécaniques



1980
1 août
Première femme élue à la présidence islandaise
Vigdis Finnbogadottir est élue à la présidence de la République d’Islande. Elle est alors la première femme au monde à obtenir ce titre au suffrage universel. Bien qu’elle ne détienne aucune responsabilité politique, elle donne à son pays une image novatrice et positive. Réélue en 1984, 1988 et 1992, elle ne se présentera pas une nouvelle fois en 1996, laissant la place à Olafur Ragnar Grimsson.
Voir aussi : Histoire des Elections



1981
1 août
Lancement de MTV
La première chaîne musicale, Music Television ou MTV, est lancée à New-Yok. Sa première diffusion est "Video Killed the Radio Star" des Buggles. MTV sera à l'origine de l'industrie du vidéoclip et du concept même de chaîne musicale. En 1984, aura lieu la première édition des MTV Video Music Awards, cérémonie de référence dans l'industrie du disque. MTV Europe sera lancé en 1987.
Voir aussi : Histoire de MTV - Histoire de la Télévision



1996
1 août
Marie-José Perec double médaillée d'Or à Atlanta
La Française est la première athlète à remporter deux fois de suite l'épreuve du 400 mètres féminin mais elle est aussi l'une des rares à avoir gagné le 200 mètres la même année. Avec un palmarès de trois médailles d'or, elle est la française la plus titrée aux Olympiades. Elle possède également deux médailles d'or obtenues lors des championnats du monde.
Voir aussi : Record - Histoire d'Atlanta - Histoire de l'Athlétisme



1996
1 août
Michael Johnson bat le record du monde du 200 mètres
Après sa victoire dans le 400 mètres, Michael Johnson s’impose lors du 200 mètres et bat pour la deuxième fois de l’année le record du monde en l’établissant à 19 secondes et 32 centièmes. Peu de temps avant, il s'était en effet qualifié aux jeux avec un temps de 19'66'', battant déjà le record de Pietro Mennea, établi en 1979 avec 19’72’’. Il renouvelle également par ces deux victoires l'exploit qu’il avait réalisé un an plus tôt lors des championnats du monde.
Voir aussi : Record du monde - Record - Histoire d'Atlanta - Histoire de l'Athlétisme



1999
1 août
Assouplissement des mesures anti-vache folle
L’embargo sur la viande anglaise est levé en Europe, conformément à une décision prise quelques mois auparavant. Cependant, la France et l’Allemagne ne l’entendent pas de cette oreille : les deux pays maintiennent l’embargo. Assez durement touchée par les cas d’ESB et subissant une baisse de la consommation de la viande sur son marché, la France, qui avait déjà été la première à renforcer son embargo, préfère conserver des mesures strictes. Depuis 1996, on soupçonne en effet des liens entre l’ESB, née de l’absorption de farines animales mal traitées, et l’apparition d’une nouvelle forme de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Voir aussi : ESB - Histoire de l'Alimentation



2003
1 août
L'actrice Marie Trintignant meurt suite à une dispute
A 41 ans, Marie Trintignant meurt à l’hôpital de Neuilly, après son transfert de Vilnius, en Lituanie. Elle y était en tournage pour le téléfilm « Colette ». Dans le coma depuis 2 jours à la suite d'une violente dispute avec son ami, Bertrand Cantat, chanteur du groupe de rock français Noir Désir, elle ne réveillera pas. Bertrand Cantat sera jugé puis condamné à huit ans de prison. Cet événement a déclenché un déferlement médiatique.
Voir aussi : Histoire des Femmes

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Publié : dim. août 01, 2010 12:07 am
par saintluc
Jean François de Galaup, comte de La Pérouse (23 août 1741-?), né en Albigeois au manoir du Gô à deux lieues d'Albi, est un officier de marine et un explorateur français[1]. L'expédition maritime autour du monde, qu'il commandait, a disparu corps et biens à Vanikoro (îles Salomon) en 1788.

Il a laissé son nom à une localité de la banlieue de Sydney près de l'endroit où il aborda en 1788 (voir La Perouse). Cinq navires de la Marine nationale française ont porté son nom.
Jean-François de Galaup, issu d'une famille albigeoise dont la noblesse remonte à 1558, entre à l'Ecole des Gardes de la Marine à 15 ans, le 19 novembre 1756, ayant ajouté au sien le nom de La Pérouse, celui d'une terre reçue de son père. Il est encouragé par l'un de ses parents, le marquis Clément Taffanel de La Jonquière. Pendant ses études à Brest, il est engagé dès l'âge de 17 ans dans les conflits maritimes de la guerre de Sept Ans avec la Grande-Bretagne au large de l'Amérique du Nord, notamment à Terre-Neuve et sur le Saint-Laurent avec son cousin Clément puis avec le chevalier de Ternay[2], qui deviendra son véritable tuteur, ainsi qu'aux Antilles.[url]ImageÀ 15 ans, il entre dans la marine. À 18 ans, il est blessé et fait prisonnier pendant la bataille des Cardinaux, près de Quiberon, entre le maréchal de Conflans et l'amiral Hawke. En septembre 1763, Bidé de Chézac prend avec lui quelques Gardes de la Marine, dont La Pérouse, pour conduire de Lorient à Brest le vaisseau neuf Les Six Corps[3]. Après d'autres activités sur les côtes françaises, il effectue un séjour de cinq ans à l'île de France (aujourd'hui île Maurice)[4], et exécute plusieurs missions dans les îles voisines. La Pérouse est promu au grade d'enseigne le 1er octobre 1764. Il fut initié à la franc-maçonnerie dans la loge de Brest « l'Heureuse rencontre »[5].

Chargé de deux voyages aux Indes comme commandant de la Seine[6]. A l'île de France, il rencontre sa future épouse, Eléonore Broudou, fille d'un armateur nantais, devenu administrateur de la marine.


Buste par François Rude (1828)L'intervalle de quatorze ans de paix, qui s'écoula de 1764 à 1778, le mit à même de se livrer tout entier à la navigation ; il navigua pendant ce temps en Atlantique et dans l'océan Indien, d'abord en qualité de simple officier, ensuite comme commandant de plusieurs bâtiments du roi.
[/url]Image
Rentré en France en 1777, il est nommé lieutenant de vaisseau et obtient la croix de Saint-Louis pour avoir sauvé Mahé des assaillants indiens.

Lors de la reprise des hostilités (en 1778), il reçut le commandement de la frégate l'Amazone, et se distingua dans l'escadre du comte d'Estaing par la prise d'une frégate britannique, nommée l'Ariel.

Il participe ensuite à la guerre d'indépendance des États-Unis et aux combats contre les Britanniques aux Antilles jusqu'au Labrador (expédition de la baie d'Hudson), où il démontre sa valeur maritime et militaire en capturant deux forts britanniques. En 1779, il rentre en franc-maçonnerie[7].
Devenu capitaine de vaisseau, en 1780, il se rendit avec l'Astrée sur les côtes de la Nouvelle-Angleterre ; s'y étant réuni à la frégate l'Hermione, commandée, par Louis-René-Madeleine de Latouche-Tréville, il rencontra près de l'île royale une frégate ennemie et cinq petits bâtiments. La frégate fut prise avec un des cinq bâtiments ; les autres s'échappèrent. La Pérouse se rendit ensuite au cap Français. C'est là qu'on lui apprit qu'il était chargé d'aller attaquer les établissements britanniques de la baie d'Hudson.

Article détaillé : Expédition de la baie d'Hudson.Cette expédition ne fit pas dans le temps une grande sensation, à cause de son peu d'importance ; mais elle développa les talents de la Pérouse, et le fit connaître comme un officier capable de diriger une campagne de découvertes. Il venait de parcourir des parages peu connus, et il avait eu à surmonter, dans un espace très restraint, la plupart des dangers que la navigation peut offrir dans toute l'étendue du globe. Ce furent ces épreuves et cette gloire nouvellement acquise qui lui firent confier la direction de la belle campagne qui a mis fin à sa carrière et qui a illustré son nom.

Nommé capitaine de vaisseau à 39 ans pour sa brillante conduite pendant la guerre, il épouse religieusement Eléonore Broudou en 1783, malgré quelques objections paternelles, et l'installe à Albi[8].
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Après le traité de Paris, il est choisi par le marquis de Castries, ministre de la Marine et par Louis XVI pour diriger une expédition autour du monde visant à compléter les découvertes de James Cook dans l'océan Pacifique.[9] Au Kamtchatka, il reçoit sa Commission de chef d'escadre arrivée de France. Après un long voyage jusqu'en Australie, l'expédition maritime disparut corps et biens à Vanikoro, îles Salomon, en 1788.En 1844, la ville d'Albi, patrie de l'illustre et infortuné navigateur, a élevé une statue de bronze à la Pérouse.
Une expédition partit à sa recherche en septembre 1791. Dirigée par l'amiral d'Entrecasteaux, elle part de Brest le 28 septembre avec deux frégates La Recherche et L'Espérance. Elle atteint l'île des Pins le 16 juin 1792 ; puis le 19 mai 1793, l'expédition découvrit une île nouvelle que d'Entrecasteaux baptisa l'île de La Recherche. Or c'est sur cette île (également appelée Vanikoro) que les survivants de l'expédition La Pérouse (et peut-être Monsieur de La Pérouse lui-même) avaient trouvé refuge. L'expédition poursuivit sa route vers Surabaya sans jamais l'atteindre.
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Cependant, de temps à autre, des bruits avaient rallumé quelques lueurs d'espoir, et une des déclarations qui eurent le plus de retentissement fut celle que fit, en 1793, le Britannique George Bowen, capitaine du navire l'Albemarle, devant les autorités de Morlaix. Cet officier prétendit avoir vu, dans la nuit du 30 décembre 1791, sur la côte de la Nouvelle-Géorgie, des débris de vaisseau, des filets de main-d'œuvre européenne. Les contradictions que présentait cette déclaration ne permirent pas d'en faire la base d'une tentative sérieuse. Toutefois, malgré le peu de succès des recherches faites avec zèle et persévérance pour retrouver les traces de l'infortuné la Pérouse, ses compatriotes n'avaient jamais perdu de vue cet illustre navigateur ; ils avaient au contraire toujours conservé l'espoir de retrouver quelques-uns de ses compagnons de voyage, ou au moins de recueillir quelque indice de nature à fixer leurs idées sur le sort qui leur avait été réservé.[10]

Divers bruits de cette nature se succédèrent presque d'année en année, mais ils parurent trop peu fondés pour mériter de fixer l'attention.
Enfin, vers la fin de 1825, un officier britannique répandit dans le public les particularités suivantes. Il tenait, disait-il, d'un capitaine américain, que celui-ci, après avoir découvert un groupe d'îles bien peuplées et entourées de récifs, avait eu des communications avec les habitants, et avait vu entre leurs mains une croix de Saint-Louis et des médailles telles que la Pérouse en avait sur son expédition. Ces indices pouvaient faire croire que les bâtiments de la Pérouse avaient péri sur ces îles. Il ne manquait à des renseignements aussi bien circonstanciés que de faire connaître le nom et la position du groupe d'îles où avaient été découverts ces témoignagnes irrécusables de la présence des bâtiments de la Pérouse. Quoique l'espoir de le retrouver fût presque évanoui, et que le rapport du capitaine américain manquât de l'objet le plus important, c'est-à-dire de celui qui pouvait aider à diriger les recherches, on ne crut pas devoir négliger un bruit qui avait ranimé l'espérance dans tous les esprits. Les bruits dont nous venons de parler se répandirent vers la fin de 1825.

Dumont d'Urville, alors capitaine de frégate, en fut vivement frappé. Il allait commander en chef une nouvelle entreprise de circumnavigation[11] D'Urville partit de Toulon le 25 avril. On s'était décidé, par le motif exprimé plus haut, à entreprendre une nouvelle campagne de découvertes, qui devait dans sa route passer au milieu des parages où l'on pouvait supposer que devait se trouver le groupe d'îles visité par le capitaine américain. Assurément il n'était guère possible de se flatter de le retrouver d'après des renseignements aussi vagues que ceux qui avaient été donnés sur sa position. Quelques personnes auraient même pu croire que les bruits répandus sur le témoignage de ce capitaine américain étaient dénués de fondement. Nous ne sommes pas même éloignés de croire qu'elles eussent eu raison ; car depuis on n'a plus entendu parler ni du récit du capitaine américain, ni de la croix de St-Louis, ni des médailles qu'il aurait vues entre les mains des habitants du groupe dont il s'agit.

C'est par des renseignements bien plus circonstanciés, obtenus peu de temps après le départ de M. d'Urville, que l'on put enfin concevoir légitimement l'espoir de retrouver les traces de la Pérouse. Quatre mois après, le 15 août, un vaisseau de la compagnie anglaise des Indes orientales, expédié spécialement à la recherche des traces de la Pérouse, mouillait dans la rade de Tonga-Tabou, où il était venu sur des indications moins vagues que les précédentes, et dont il est à propos d'écrire la singulière filiation.

En 1828, Dumont d'Urville reconnut après l'explorateur britannique Peter Dillon, dans l'île de Vanikoro le lieu probable du naufrage et de la mort de Jean-François de La Pérouse. Il retira du corail des ancres, des pierriers ayant appartenu à l'Astrolabe mais toujours pas de trace de la Boussole.
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Il fallut attendre 1826-1827 pour que le capitaine marchand Peter Dillon découvre les restes du naufrage à Vanikoro, Îles Santa Cruz (Îles Salomon), au nord du Vanuatu. Il découvrit la cloche de l'Astrolabe (le deuxième navire commandé par Fleuriot de Langle) et des pierriers de bronze qui avaient été conservés par les habitants. Quant à la Boussole pas la moindre trace. Il apprit sur l'île de Vanikoro « comment deux grands navires s'étaient échoués par une nuit de grande tempête : l'un aurait coulé, l'autre se serait échoué et les survivants auraient pu s'installer sur un point de Vanikoro, nommé Paiou. Cinq ou six mois après, une partie des survivants seraient repartis à bord d'un petit bateau fabriqué avec les débris du grand. L'autre partie resta à Vanikoro, se mêla aux affrontements des indigènes. Le dernier des survivants serait mort peu avant la venue de Peter Dillon. »
Dans les années qui suivirent, deux autres explorateurs français passent par Vanikoro : Legoarant de Tromelin retrouve les ancres et les canons qui sont déposés, depuis 1884, au pied du monument dressé en l'honneur de Lapérouse par la ville d'Albi.
L'Association Salomon a été créée dans le but de lever le mystère sur la fin tragique de l'expédition de La Pérouse. Il y a eu six campagnes de fouilles : 1981, 1986, 1990,1999, 2003 et 2005.

1981
Réalisée par des passionnés, environ trois cents pièces sont sorties des eaux : de la vaisselle, de la monnaie... mais l'issue de cette campagne ne lève pas le voile sur l'identification des deux navires la Boussole et l'Astrolabe.

1986
Cette fouille a permis l'identification des deux épaves. L'Astrolabe s'est échoué sur un rocher non loin de la Boussole qui se serait déchiré sur les récifs de Vanikoro.

1990
Des archéologues essayent de retrouver à terre les traces d'un campement français. Mais sans succès.

1999 et la médiatisation
Cette campagne de fouille est filmée par France 3 pour le magazine Thalassa Le mystère de Vanikoro et diffusé le 12 janvier 2001. Les chantiers de fouilles à terre confiés à Jean-Christophe Galipaud, archéologue de l'IRD ont permis de mettre à jour l'existence d'un camp des survivants à terre sur la rive droite de la rivière Lauwrence. En mer, de nombreux objets sont remontés à la surface.

2003
Le temps fort de cette expédition est la découverte du squelette d'un compagnon de La Pérouse. Quelques mois plus tard grâce au travail de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale au fort de Rosny-sous-Bois, il a été établi un portrait-robot. Il s'agirait d'un scientifique de l'expédition mais son nom reste un mystère. À nouveau l'expédition est filmée pour Thalassa Sur les traces de Lapérouse : portés disparus et diffusée sur France 3, le 11 juin 2004 à 20 h 50.

2005
La découverte d'un sextant portant le nom « Mercier », nom de son fabricant est la confirmation avec bien d'autres éléments que le comte de La Pérouse aurait bien sombré sur le site dit de « La Faille » et n'aurait donc pas survécu au naufrage...

2008
Une autre expédition était prévue cette année entre avril et mai. (30/4) Le planning va connaitre quelques modifications suite à une panne majeure du navire d'acheminement le Jacques Cartier : Actu Vanikoro 2008 Mais l'expédition aura bien lieu cette année entre le 15 septembre et le 15 octobre.

2009
Déterminée par une étude approfondie de Jacques Thomas, reconnue par l'Institut de France, la seule orthographe à respecter dans l'écriture du nom du navigateur est celle de "La Pérouse".
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1.↑ Extrait des Mémoires d'outre-tombe. (François-René de Chateaubriand doit être reçu par le comte Hector), en préalable à son entrée aux gardes de la marine.
Lorsque le comte de Boisteilleul me conduisait chez M. Hector, j'entendais les jeunes et les vieux marins raconter leurs campagnes, et causer des pays qu'ils avaient parcourus : l'un arrivait de l'Inde, l'autre de l'Amérique ; celui-là devait appareiller pour faire le tour du monde, celui-ci allait rejoindre la station de la Méditerranée, visiter les côtes de la Grèce. Mon oncle me montra La Pérouse dans la foule, nouveau Cook dont la mort est le secret des tempêtes. J'écoutais tout, je regardais tout, sans dire une parole ; mais la nuit suivante, plus de sommeil : je la passais à livrer en imagination des combats, ou à découvrir des terres inconnues…
2.↑ Apprenant la mort du chevalier de Ternay, La Pérouse dira qu'il l'aimait comme un père et, en souvenir de leur amitié, il baptisera du nom de baie de Ternay un lieu qu'il avait observé sur la côte de Mandchourie
3.↑ Dinechin, Duhamel du Monceau p94
4.↑ Sous les ordres du chevalier de Ternay
5.↑ Source: Ouest France, cité sur brest.maville.com [archive]
6.↑ Il aura Robert Sutton de Clonard, dans son escorte
7.↑ Franc-maçons célèbres. [archive]
8.↑ Dans une maison achetée rue de l'Ecole Mage. Le gouvernement lui avait abandonné le produit de la vente du Voyage de la Pérouse, publié à Paris en 1797, 4 vol. in-4°, avec atlas et un portrait de la Pérouse, gravé par Tardieu. Cette relation a été rédigé par M. Milet de Mureau d'après les journaux qui avaient été envoyés du Kamtschatka et de Botany-Bay. Il y en a une traduction anglaise.
9.↑ Robert J. King, "William Bolts and the Austrian Origins of the Lapérouse Expedition", Terrae Incognitae, vol.40, 2008, pp.1-28.
10.↑ L'intérêt général ne s'était jamais ralenti à cet égard ; les bruits les plus vagues en apparence étaient saisis avec empressement ; ils venaient ranimer l'espoir que l'on avait conservé de retrouver, de sauver peut-être quelques-uns de leurs malheureux compatriotes, tristes débris d'un naufragé dans quelque île inconnue ou perdue au milieu de l'océan Pacifique ou grand Océan.
11.↑ Il parla avec tant de chaleur des nouveaux indices relatifs au sort de la Pérouse à M. le comte Christophe de Chabrol de Crouzol, alors ministre de la marine, que, dans les instructions qu'il en reçut, il lui fut recommandé, de la manière la plus précise, de s'occuper de la recherche des renseignements relatifs à cet objet. La corvette la Coquille, sur laquelle M. Duperré avait accompli sa circumnavigation, et que d'Urville allait commander, changea de nom et prit celui de l'Astrolabe, en mémoire de la frégate dont la Pérouse était le capitaine.[/url]

Publié : dim. août 01, 2010 12:42 am
par saintluc
- LA VIERGE DE FER ( IRON MAIDEN ) -

Un terrible instrument de torture

Redoutable instrument de torture utilisé par les chasseurs de sorcières à la fin du 18eme siècle, la vierge de fer se présente comme étant un type de sarcophages de bois ou d'acier dans lequel la victime devait se tenir debout. La boite faisait généralement deux mètres de haut et un mètre de largeur. Des pointes tranchantes (ou perforantes), se trouvant disposées sur les parois intérieures ainsi que sur le couvercle, transperçaient la victime à la fermeture du mécanisme qui pouvait généralement être cadenassé. Ces pointes étaient souvent disposées de façon à perforer la victime sans causer une mort immédiate afin de rendre la séance de torture longue et douloureuse. Forcée à se tenir debout, la personne enfermée à l'intérieur mourait donc au bout de son sang, épuisée et quelques fois asphyxiée. Une ou plusieurs petites ouvertures, généralement disposées sur le couvercle, permettaient aux tortionnaires d'interroger sa victime ou de continuer la torture avec d'autres objets.


[b]Selon certains historiens, la première vierge de fer aurait été fabriqué par l'allemand Johann Philipp Siebenkees, qui aurait conçu "la vierge de Nuremberg" en 1793. Selon un de ces ouvrages, il se serait inspiré d'un outil similaire utilisé au 16eme siècle, le "Schandmantel" (le manteau de la honte). Ce dernier est une boite généralement composée de bois et d'étain, mais dont l'intérieur ne possédait aucune pointe et servait uniquement à humilier les criminels.

Une modification du "manteau de la honte" aurait servie, pour la première fois, à l'exécution d'un faux monnayeur le 14 août 1515. Les archives rapportent qu'une fois que l'homme était placé à l'intérieur de la boîte, on refermait tranquillement la porte afin que de longs clous viennent pénétrer ses bras et ses jambes à plusieurs endroits, ainsi que ses yeux, sa poitrine, ses épaules et sa vessie. Les clous n'étaient pas enfoncés profondément dans la victime, qui pouvait survivre et se lamenter pendant deux jours avant de rendre l'âme. Cet objet de mise à mort aurait été utilisé pendant une dizaine d'années.
[url]ImageMais ces histoires sont floues, nos connaissances sur les vierges de fer sont basées sur des archives et de la littérature du 19eme siècle, qui ont fortement été influencés par les croyances populaires. La fiction et la réalité sont difficiles à dissocier.

La vierge de Nuremberg est encore aujourd'hui la vierge de fer la plus connue et la plus souvent représentée. Elle était anthropomorphe (de forme humaine) et les rumeurs disent qu'elle représentait la vierge Marie. Elle a été utilisée durant l'inquisition afin d'injecter symboliquement la foi chrétienne dans le corps des hérétiques. Elle mesurait 2.1 mètres de hauteur et 0.9 mètre de largeur, possédait deux portes et était assez grande pour contenir un homme adulte. À l'intérieur de ce cercueil, une dizaine de longs clous se dressaient, prêts à perforer sa victime. Au dessous de cette machine infernale était ouverte une oubliette au fond de laquelle le cadavre tombait émietté et pourrissait dans un ruisseau souterrain, pour servir de nourriture aux poissons. Elle fût totalement détruite au cours de la dernière guerre lors des bombardements aériens de Nuremberg.[/url]ImagePlusieurs vierges de fer datant du 19eme siècle sont exposées dans les musées européens, mais il est probable que la plupart d'entre elles n'aient jamais été utilisées.




Wikipedia.org
Torture instruments;
( a bilingual guide to the exhibition Torture Instruments form the Middle Ages to the Industrial Era)

Publié : dim. août 01, 2010 3:40 am
par saintluc
Blues africain :))
http://www.youtube.com/watch?v=84wQEZNVo_k Chet boghassa.Tinariwen en Los conciertos de Radio 3
http://www.youtube.com/watch?v=Y4mbQdZlLPA Tinariwen & Carlos Santana : Matadjem Yinmixan



http://www.youtube.com/watch?v=x4KmbUCwkyE Ry Cooder - Vigilante Man (live)
http://www.youtube.com/watch?v=XekjRLync94 Lost in the Blues
http://www.youtube.com/watch?v=3BvCvmA7NHs Stray Cats - Drink That Bottle Down - Live!

Publié : dim. août 01, 2010 7:57 am
par saintluc
Documentaire Le dernier trappeur 1:40:10 Avec sa femme Nebaska, une indienne Nahanni, et ses fidèles chiens de traîneau, Norman nous emmène à la découverte d'un autre monde rythmé par les saisons. Randonnées dans la froidure de l'hiver, descentes de rivières tumultueuses, attaques de grizzly et de loups sont le quotidien du trappeur....
http://video.google.com/videoplay?docid ... 8%30666052
[url]Image
[/url]

Publié : dim. août 01, 2010 11:39 am
par saintluc
http://www.youtube.com/watch?v=-1pyavE-73Y Am gresit! - Bhromor Koio Gia (1994)
http://www.youtube.com/watch?v=6YYMQJo1s50 Bhromor koio gia - Armeen


http://www.youtube.com/watch?v=tfSgWUxIvGo Richard Desjardins : ...et j'ai couché dans mon char
http://www.youtube.com/watch?v=mCA7SE-0HLQ Richard Desjardins-Nous aurons
http://www.youtube.com/watch?v=v4n7wfo1C-8 Les yankees
http://www.youtube.com/watch?v=pflU803RlxM Boomtown Café - Richard Desjardins
http://www.youtube.com/watch?v=3d68Pw-lrhI Akinisi (Richard Desjardins)
[url]Image[/url]

Publié : lun. août 02, 2010 12:01 am
par saintluc
-216
2 août
Victoire d'Hannibal sur les Romains à Cannes
Le général carthaginois Hannibal, grand stratège, remporte une écrasante victoire sur les Romains de Varron et de Paul Emile, à Cannes, en Apulie (Italie méridionale). C'est l'une des plus grandes défaites des Romains : plus de 50 000 d'entre eux sont tués et près de 10 000 sont faits prisonniers. Cette victoire s’ajoute à celle qu’il avait remportée l’année précédente au lac Trasimène. Ces deux événements conduiront plusieurs cités, telles que Capoue, Syracuse ou Tarente, à rompre leur alliance avec Rome. Malgré cela, la deuxième guerre punique (218-201 avant J.-C.) s'achèvera par la défaite d'Hannibal en -202. Celui-ci s'exilera puis s'empoisonnera pour échapper aux Romains en 183 avant J.-C.
Voir aussi : Dossier histoire des grandes batailles - Histoire de Rome - Histoire de Carthage - Dossier histoire des guerres puniques - Hannibal - Histoire de la Rome antique



1802
2 août
Napoléon devient consul à vie
Après la paix d'Amiens (25 mars 1802) avec l'Angleterre, le Premier consul Napoléon Bonaparte, au faîte de sa popularité, décide d'en appeler au peuple et de se faire élire consul à vie. Il obtient 3 500 000 voix, contre 8 400, en faveur de sa proposition. Le Sénat ratifie alors la Constitution de l'an X qui consacre la toute puissance de Napoléon Bonaparte. Il se fera proclamer empereur des Français deux ans plus tard.
Voir aussi : Napoléon - Bonaparte - Consul - Histoire de la Révolution



1815
2 août
Le maréchal Brune victime de la "Terreur blanche"
Après la deuxième abdication de Napoléon, la deuxième Restauration s’installe dans un climat plus violent. La "Terreur blanche" connaît entre juillet et septembre une intensité jamais atteinte en 1814. Parmi les victimes, le maréchal Brune qui provoque par sa simple présence des émeutes royalistes à Avignon. Il est assassiné dans sa chambre d’hôtel avant d’être jeté dans le Rhône. Parmi les victimes de ces lynchages, on comptera aussi le général Ramel.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Histoire d'Avignon - Terreur blanche - Maréchal - Histoire des Assassinats



1939
2 août
Lettre d'Einstein à Roosevelt
Albert Einstein cosigne avec les physiciens Leo Szilard, Edward Teller et Eugen Wigner, une lettre au président Roosevelt expliquant les risques que présenterait l’Allemagne nazie si elle détenait l'arme atomique. Suite au courrier, Roosevelt créera le "Manhattan Project" ayant pour objectif la réalisation d'une bombe atomique, comme le demandait le courrier. Le 6 et 9 août 1945, les Américains lanceront deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Histoire de la Bombe atomique - Einstein - Roosevelt - Histoire de la Physique



1945
2 août
Le sort de l'Allemagne réglé à Potsdam
La conférence de Postdam se clôt en ayant scellé le sort de l’Allemagne : celle-ci est séparée de l’Autriche, elle perd une partie de son territoire au profit de la Pologne et de l’URSS, et enfin, elle est découpée en trois zones d’occupation (la zone française sera décidée plus tard). La conférence a également été l’occasion de redessiner les frontières de la Pologne et de lancer un ultimatum au Japon. Alors que Roosevelt a annoncé à Staline que les Etats-Unis maîtrisent la bombe atomique et que des tensions commencent à apparaître au sujet de l’Europe centrale, Postdam est le dernier lieu qui reçoit les trois Alliés. Bientôt, la Grande Alliance se disloquera pour laisser place à la Guerre froide.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Staline - Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Conférence - Truman - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1990
2 août
Début de la guerre du Golfe
Saddam Hussein envoie les premiers blindés irakiens au Koweït. Depuis des mois, le maître de Bagdad menace cet émirat en raison de ses richesses pétrolières et de sa façade sur le Golfe persique. Le Koweït, protectorat britannique en 1899, a obtenu son indépendance en 1961, mais l'Irak n'a pas reconnu ses frontières. L'invasion est immédiatement condamnée par l'ONU et entraîne l'intervention d'une force multinationale à prépondérance américaine. Le Koweït sera libéré en février de l'année suivante.
Voir aussi : Invasion - Saddam Hussein - Bush - Histoire de la Guerre du Golfe
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Publié : lun. août 02, 2010 12:21 am
par saintluc
La bataille de Cannes est une nette victoire d'Hannibal sur les légions romaines, au cours de la deuxième guerre punique. Le 2 août 216 av. J.-C., le général carthaginois écrase les troupes romaines, une fois et demi plus nombreuses, grâce à une manœuvre géniale qui est depuis 22 siècles toujours étudiée dans les écoles de guerre. Cette victoire lui permet de s'établir durablement dans le sud de l'Italie.
Comme pour l’ensemble des guerres puniques, les sources dont on dispose sont essentiellement d'origine romaines. Les principaux auteurs sont Polybe et Tite-Live. Le premier est un otage grec à Rome, entre 166 av. J.-C. et 149 av. J.-C., vivant dans la gens Aemilia, qui compte de prestigieux généraux, tels que Paul Émile le Macédonien (le vainqueur de Pydna), et Scipion Émilien dont il devient l’ami. Ce même Scipion est le petit fils du consul Aemilius Paulus présent à Cannes. Il dispose donc d’informations de première main, mais potentiellement partiales. Bien que froid et rigoureux dans son travail, il peut être suspecté de rejeter la faute de la défaite du père de son hôte à Rome, sur Varron, soit à la suite de ses hôtes, soit par clientélisme[3].

Tite-Live lui se fait l’écho de la tradition. Farouchement anti-plébeien, il accable Varron.
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Après leur défaites du Tessin, de la Trébie et surtout du lac Trasimène, les Romains avaient adopté une politique de temporisation mise en œuvre par le dictateur Quintus Fabius Maximus Verrucosus, dit Cunctator (« le Temporisateur ») pour cette raison.

Hannibal, lentement affaibli par la guerre d'usure menée par le dictateur, néglige d' engager une bataille rangée contre les forces romaines. Il s’installe dans le sud de l’Italie où il dispose d’alliés, et cantonne à Capoue, renommée dans toute l'Italie pour sa splendeur. Il perd ainsi l'occasion de forcer les romains à se battre en plaine alors que leurs légions ne sont pas encore reconstituées suites aux batailles précédentes, là où il est le plus apte à utiliser son excellente cavalerie.
Du côté romain, on prépare les élections suivantes et, sur fond de conflit entre la plèbe et les patriciens, les consuls sont élus. Paul Émile comme Varron sont partisans d'une bataille mettant rapidement fin à la guerre, sous la pression de leurs électeurs[4]. Tite-Live signale que la tactique attentiste commençait à payer et que l'armée carthaginoise était presque à bout de vivres et avait les plus grandes difficultés à se ravitailler. C'est Varron qui commande à Cannes. Sa confrontation au génie militaire d'Hannibal donne un exemple de bataille classique (au sens propre, c'est-à-dire qu'il est encore étudié dans les écoles militaires) et démontre les limites de l'organisation et de la tactique des légions romaines antérieures à la réforme de Marius.

Les consuls étant élus chaque année, ils n'avaient pas le temps de se former au commandement militaire. Rome avait donc mis en place une tactique éprouvée et simple, où le succès de la bataille reposait peu sur la valeur du général et essentiellement sur la discipline et la valeur des soldats romains, qui étaient citoyens et défendaient leurs biens.
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La bataille de Cannes (aujourd'hui Canne della Battaglia) se déroule en effet à proximité de l'Aufide en Apulie à quelques dizaines de kilomètres des premières colonies romaines. La disposition des troupes était toujours la suivante :

les légions romaines au centre : étant les mieux entraînées, elles constituent le point fort du dispositif ;
les légions alliées les flanquant à droite et à gauche : étant moins bien entraînées, elles forment un point faible ;
et la cavalerie, flanquant le tout et protégeant les ailes.
À l'intérieur des légions, les troupes étaient disposées en trois lignes, d'âge et d'équipement croissant.

Les jeunes recrues, dispersées au sein des différentes manipules étaient équipées de toute sortes d'armes de jet (jusqu'à la réforme de la légion par Marius, après sa victoire sur Jugurtha en 105 av. J.-C., l'armement des légionnaires n'avait jamais été uniformisé) et constituait les "vélites", ils sortaient des rangs avant l'engagement des deux armées et arrosaient l'ennemi de leurs projectiles.

Les jeunes hommes plus expérimentés formaient la première ligne de bataille : les "hastatii", les combattants confirmés formaient quant à eux la seconde et étaient appelés "princeps", ou "principes", ils relevaient la première ligne si celle-ci venait à faiblir.

La troisième ligne était, elle, formée des vétérans de la légion ("triarii") néanmoins trop pauvres pour assurer l'entretien de l'équipement d'un chevalier (surtout le cheval lui-même), et n'était envoyée au combat qu'à cause d'une situation critique, où elle était sensée faire la différence.

Au cours de la bataille, après un harcèlement de l'adversaire par des troupes légères, la première ligne s'avançait pour enfoncer les lignes ennemies. Si elle était repoussée, elle reculait en bon ordre derrière la troisième ligne et c'est la deuxième qui prenait le relais. En cas d'extrême nécessité, la deuxième ligne se repliait à son tour derrière la première et les triarii engageaient le combat.
[url]ImageLa bataille de Cannes inspire de nombreux chefs de guerre car son plan nous est parfaitement connu.

Hannibal, qui est en infériorité numérique dans un rapport de 1 pour 2 pour ce qui est de l’infanterie, dispose d’un atout majeur : la cavalerie qu’il va utiliser avec génie. Les consuls Varron et Paul Émile dirigent l’armée romaine (qui à l’époque n’est qu’une troupe de citoyens en armes) et forment 3 immenses rectangles d’environ 25 000 hommes chacun (environ 12 légions) qui se déplacent en ordre. Hannibal oppose une seule ligne de fantassins à cette masse. Sur les deux ailes, Hannibal dispose sa cavalerie. L’aile de la cavalerie gauloise aura pour objectif de maintenir la cavalerie romaine pendant que l’autre aile prendra les Romains à revers.

Le coup de génie du Carthaginois est de disposer une ligne beaucoup plus longue que le rectangle romain, puis de provoquer le contact entre ses lignes et la première ligne de l’armée romaine et enfin de faire reculer le centre de sa ligne de telle manière que ses fantassins forment une tenaille autour des Romains dont seule la première ligne reste en contact. La cavalerie lourde ibéro-gauloise arrive alors par l’arrière de l’armée romaine et provoque l’un des plus grands massacres de l’Antiquité. Cette manoeuvre était toutefois extrêmement risquée : toute rupture de continuité de la ligne carthaginoise aurait en effet probablement entraîné une perte de cohésion de l'armée punique et une lourde défaite d'Hannibal.

Les Romains, contenus par les Celtes et les Espagnols à l’avant, attaqués par la redoutable infanterie lourde carthaginoise sur les côtés et chargés par derrière par la cavalerie victorieuse d'Hannibal sont réduits peu à peu dans une poche dans laquelle ils sont enfermés. Caius Terentius Varro n’ayant plus de réserve voit son armée massacrée en quelques heures dans un bain de sang qui explique l’acharnement des Romains à réduire Carthage jusqu’aux fondations.
[/url]ImageLes chiffres proposés par Tite-Live et Polybe varient légèrement.

« On chiffre les pertes à 45 000 fantassins et 2 700 cavaliers, citoyens et alliés en nombre à peu près égal; parmi eux, les deux questeurs des consuls Lucius Atilius et Lucius Furius Bibaculus, 29 tribuns militaires, d'anciens consuls, d'anciens préteurs ou édiles, entre autres Gnaeus Servilius Geminius et Minucius qui avait été maître de cavalerie l'année précédente et consul quelques années plus tôt; en outre, 80 sénateurs ou magistrats ayant rang de sénateurs : enrôlés volontaires ils servaient comme simples soldats dans les légions. On dit qu'il y eut 3 000 prisonniers parmi les fantassins et 1 500 parmi les cavaliers. »
— Tite-Live, Histoire romaine XXII-49.

Selon Polybe, considéré par la plupart des historiens comme plus impartial que Tite-Live, 10 000 Romains furent capturés, et près de 53 000 périrent au combat. Encore selon Polybe, près de 5 500 cavaliers Romains tombèrent sous les coups des Carthaginois.

Le consul Paul Émile trouve également la mort au combat, mais Varron parvient à s'échapper, à la tête d'un peu plus de 70 cavaliers.

Hannibal s'en tire avec 6 000 tués. Parmi ceux-ci figurent 4 500 Celtes. Ce sont eux qui ont, étant au centre, contenu le gros des forces romaines.
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l'issue de la bataille, la route de Rome était ouverte, d'autant plus qu'avant la construction de la muraille d'Aurélien, Rome pouvait aisément être prise sans grand matériel de siège. Mais Hannibal aurait décidé de reposer son armée cette nuit-là, montrant à nouveau une de ses faiblesses de caractère : l'irrésolution. Selon la légende, un des généraux d'Hannibal, Maharbal, aurait déclaré à cette occasion : « Hannibal, tu sais vaincre mais tu ne sais rien de l'usage de la victoire ! » (Hannibal, scis vincere, victoria uti nescis).

Rome aurait dû demander la paix, mais les Romains ne la demandaient qu’après une victoire : Rome refusa par exemple de racheter ses prisonniers (500 deniers pour les cavaliers, 300 pour les fantassins et 100 pour les esclaves). Elle reprit sa tactique de temporisation et reconquit patiemment le terrain perdu. Hannibal occupa ensuite pendant plus de dix ans le Sud de l'Italie, avant d'être rappelé en Afrique en 203 av. J.-C.. Cependant, certains soulignent que la stratégie d'Hannibal reposait sur la destruction du pouvoir de Rome en la privant d'alliés, et n'avait pas pour but la chute de Rome en tant que cité. Selon eux, Hannibal ne prit donc pas Rome par choix, et non parce qu'il n'en était pas capable. L'histoire devait montrer que cette approche sousestimait la ténacité du peuple romain, et la fidélité de ses alliés italiens.

Selon Richard M. Swain, « La victoire d'Hannibal à Cannes, bien qu'elle fût un chef-d'œuvre de tactique, ne produisit pas de succès stratégique. Hannibal perdit la guerre contre Rome. ».
La bataille de Cannes est encore aujourd'hui étudiée dans les écoles militaires. Le général Schlieffen s'en inspira dans son célèbre plan qui permit l’invasion du Nord de la France par l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale, plan qui devait être repris dans ses grandes lignes repris lors de la seconde guerre mondiale par Guderian et Erich von Manstein, avant qu'au printemps 1940, Hitler ne tranche en faveur d'une option différente.


Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer pourquoi le plan se solda par un échec en 1914. Le manque de troupes pour mener à bien l'attaque par le Nord (1/7 des troupes allemandes du front ouest) et les difficultés logistiques sont principalement avancées. Encercler un territoire aussi vaste que le quart Nord de la France est en effet bien plus difficile que d’encercler un terrain comme celui de la bataille de Cannes. Coordonner des manœuvres sur une aussi grande échelle demande des moyens de communication et de ravitaillement rapides et efficaces dont ne disposait pas l'armée allemande. Le choix de Joffre de dégager ses armées après la bataille des frontières et de se retirer loin vers l'intérieur, jusqu'à la Marne, au prix de marches forcées, permit de sauver l'armée française de l'encerclement. Ceci couta toutefois à la France l'invasion et l'occupation des territoires du nord est.
[/url][img]http://www.peplums.info/images/44han/44f.jpg[img][/img]

Publié : lun. août 02, 2010 12:55 am
par orchidee
...d'Evene..un ptit rajout...
1589
le 2 août-Assassinat d'Henri III !

Henri III décède à Saint-Cloud des blessures infligées la veille par le moine Jacques Clément. A 38 ans, il est le premier roi de France victime de régicide. Mû par sa passion catholique, Clément sert involontairement une cause qui n’est pas la sienne, en faisant du protestant Henri de Navarre, l’héritier direct du trône de France. Les guerres de religions se termineront moins de dix ans après.

1932
le 2 août-Pêche miraculeuse

Carl Anderson pêche dans les filets de rayons cosmiques qui inondent la planète une antiparticule. Elle a la même masse que l'électron mais sa charge est opposée. Il confirme par là les savants calculs du brillant mathématicien Paul Adrien Dirac qui affirmait l'existence de l'antimatière. Particules et antiparticules sont appelées à se détruire. Selon la théorie de Dirac, au moment du Big Bang les deux se sont livrées une guerre sans merci. Reste un mystère non résolu : pourquoi la matière l'a-t-elle emporté sur son contraire ?
http://www.evene.fr/culture/chroniques.php?j=02&m=08

Publié : lun. août 02, 2010 1:46 am
par saintluc
Merci Orchidée

http://www.youtube.com/watch?v=8Tq2zBQw2Y8 Sue Foley - "Hooked On Love" live
http://www.youtube.com/watch?v=BxTT5fcPIkk Sue Foley - Open Up Your Eyes
http://www.youtube.com/watch?v=-ED2vFmtG28 Sue Foley - Long Distance Lover
http://www.youtube.com/watch?v=sFxmVIWaYGM Sue Foley - Blues In D Natural / Queen Bee
http://www.youtube.com/watch?v=i8cTAelHLbc Sue Foley at the Narooma Blues Festival 2008
http://www.youtube.com/watch?v=acF1LagMJ4c Sue Foley - Sad Sad City ... Blues


Je pense qu'il serait bon de créer un topic blues?
Grumpy, je te laisse le soin de le créer, j'apporterai ma contribution sur ton topic chaque jour. Allez, fais un petit effort ;) :)) Celles et ceux qui aiment le blues, faudra poster aussi vos meilleurs morceaux.

Publié : lun. août 02, 2010 2:27 am
par saintluc
DES CHATS, DES CHIENS ET DES RATS POUR SOUPER
Au cours de la guerre franco-allemande de 1870-1871, la ville de Paris se retrouve assiégée. La ville se retrouve coupée du reste de la France, encerclée par l'armée prussienne. Les denrées alimentaires se retrouve coupés, et les prix de la viande, des conserves et des denrées d'épiceries flambent. . En quelques semaines, les marchés se retrouvent complètement vide et même les bien nantis commencent à être alarmés par le manque de nourriture. Les parisiens, qui avait l'habitude de bien manger, sont contraints de se nourrir, eux et leurs familles, avec se qu'ils trouvent.

Ces privations affectent surtout les classes populaires, déjà réduites à la misère par l'arrêt des activités économiques. Des bombardements allemands causent plusieurs pertes et endommage la ville. La famine guette Paris, les gens commencent à tuer des chevaux ( on rapporte 65000 chevaux mangés pendant le siège, dont deux trotteurs offert à Napoléon III par le tsar de Russie ) et les autres affamés se tournent vers les chiens et les chats. Les gourmets inventent de nouvelles recettes pour intégrer leurs animaux domestiques dans leurs habitudes alimentaires.

[url]Image
Mais l'hiver avance, le blocus de l'armée allemande semble devoir durer et les parisiens ajoutent les rongeurs à leur liste de victuailles. Les rats sont vendus au marché comme n'importe quel autre animal, ils sont pendus aux crochets des étals et tous discutent de la meilleure façon de les cuisiner. Les poissons des jardins et fontaines publiques subissent le même sort. C'est une période très sombre pour paris, le taux de mortalité double en quelques mois et la famine s'installe. Le 4 décembre 1870, le quotidien Les Nouvelles publie un menu de circonstance, utilisant toutes les ressources alimentaires donc les malheureux Parisiens peuvent encore disposer:



Consommé de cheval au millet
Brochette de foie de chien à la maître d'hôtel
Émincés de râble de chat sauce mayonnaise
Épaule de filet de chien sauce tomate
Civet de chat aux champignons
Côtelettes de chien aux petits pois
Salmis de rats à la Robert
Gigot de chien flanqué de ratons
Plum pudding au jus de moelle de cheval


En décembre, le zoo, ne parvenant plus à les nourrir, vend les animaux comme viande de boucherie. Dans les restaurants de luxe, on sert alors de l'antilope, du chameau, de l'éléphant. Le zoo refuse cependant de tuer les lions et les tigres. Les singes aussi seront épargnés à cause de leur ressemblance avec l'homme. Un hippopotame est mis en vente, mais personne ne veut payer 80000 francs pour une viande dont tout le monde ignore si elle sera mangeable. Les parisiens peuvent maintenant acheté des morceaux de buffle, de zèbre, de yak et même d'éléphant.

Un armistice, signé le 28 janvier 1871, met fin au siège de Paris et les parisiens pourront enfin revenir à des habitudes alimentaires plus traditionnelles.[/url]Image
Source: Facts and fallacies, Reader's Digest, 1988

Publié : lun. août 02, 2010 8:00 am
par saintluc
http://www.youtube.com/watch?v=P3ffNYueyPc Cet enfant que je t'avais fait
http://www.youtube.com/watch?v=N8Fih-A73kg .R. Caussimon - Comme à Ostende (1975)
http://www.youtube.com/watch?v=zk7ufALh4P4 Au Pays de Ton Corps Catherine Leforestier
http://www.youtube.com/watch?v=SLxrrE6wC5I jeanette porque te vas
http://www.youtube.com/watch?v=C0gzIUn14sg Warum Camillo
http://www.youtube.com/watch?v=XINh1P1L0qA Education Sentimentale, Maxime Leforestier

Publié : lun. août 02, 2010 8:03 am
par Cynyhia
Bonjour St Luc et toustes

Ici temps de chien il pleut des trombes d'eau , ciel noir , température en baisse
Bon Lundi

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Publié : lun. août 02, 2010 10:37 am
par saintluc
La bataille de Tobrouk
http://www.dailymotion.com/video/xpams_ ... brouk_news
[url]Image
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La bataille de l'Afghanya
Lucas Menget et Johan Bodin ont suivi le 3e RIMa dans la vallée de la Kapisa, en Afghanistan. Une section de combat qui tente de déloger les insurgés qui sévissent dans cette zone passée sous responsabilité française au sein des forces de l'Otan.

REPORTERS
Par Johan BODIN / Lucas MENGET
"Nom de code : Stairway"

Trente cinq hommes. Entre 20 et 29 ans. Une section : Forban 4. Un nom de code : Stairway… Reportage avec les marsouins, ces soldats français de l’infanterie de marine, cette armée qu’on appelait encore "la Coloniale" du temps des guerres de l’Indochine ou de l’Algérie. Des soldats bretons, basés à Vannes, dans le sud de la Bretagne, qui sont déployés depuis cinq mois à 1 800 mètres d’altitude.

Des montagnes, à perte de vue. Des vallées profondes, balayées par le vent glacial dès la tombée de la nuit, vers 17 h. Bienvenue en Afghanistan, sur la base de Nijrab, dans le nord de la vallée de la Kapisa. Une zone-clé passée intégralement sous responsabilité française au sein des forces de l’Otan pour tenter de "verrouiller" Kaboul. L’ensemble des vallées forment un point de passage entre les zones tribales pakistanaises, refuges des Taliban, et la capitale afghane.

"Le piège"

Dans la nuit du 26 octobre, les blindés de la section Forban se mettent en marche. Ça craque et grince. A l’entrée de la vallée, à Maqtab, Tony, Gégé, Bogo et Olivier se mettent en marche pour avancer le plus discrètement possible. La population n’est pas encore réveillée. Mais au fur et à mesure que le jour se lève, quelques paysans surgissent. En même temps, les Taliban apprennent la présence des Français, et se positionnent, eux aussi. Le piège anti-Taliban des marsouins pourrait se transformer en piège tout court ! Sur plus d’un kilomètre, une ligne de front se dessine, en suivant les méandres du lit d’une rivière.

"Putain les gars, baissez la tête !"

Un coup de feu retentit. Son écho est entendu par les 300 soldats français déployés. C’est le début de la bataille. Elle va durer plus de deux heures. Violente, sale. Les rires sont nerveux, les cris indispensables. La peur toujours présente. "C’est toujours dans les premières minutes qu’on a des morts ou des blessés dans nos rangs", dit un des jeunes officiers alors que les balles percent l’air au ras des casques.

Alors que la section Forban 4 tient les premières lignes, elle s’aperçoit qu’un sniper taliban avance de plus en plus. Impossible de lui tirer dessus, il est caché et mobile : les marsouins enragent et sont contraints d’attendre l’arrivée des hélicoptères américains pour l’éliminer.

La bataille de l’Afghanya, c’est une bataille, comme les autres, vue dans le regard d’une section de marsouins. Une section qui va rentrer en Bretagne, à la fin de sa mission, avec ses doutes, ses morts, et ses blessés.
http://www.france24.com/fr/20091126-afg ... n-reporter
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