EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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Bin le p'tit doc du jour
http://www.youtube.com/watch?v=N4WXwTIbmno 21 décembre 2012 : Documentaire (1/5)
http://www.youtube.com/watch?v=WK-Nl8CcKIA 2
http://www.youtube.com/watch?v=6QX914J4lTw 3
http://www.youtube.com/watch?v=7qevXFMwQhM 4
http://www.youtube.com/watch?v=x66Kys40gcA 5
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http://www.youtube.com/watch?v=N4WXwTIbmno 21 décembre 2012 : Documentaire (1/5)
http://www.youtube.com/watch?v=WK-Nl8CcKIA 2
http://www.youtube.com/watch?v=6QX914J4lTw 3
http://www.youtube.com/watch?v=7qevXFMwQhM 4
http://www.youtube.com/watch?v=x66Kys40gcA 5
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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C'est vrai Grumpy, nous sommes dans une région de poireaux Juliette me fait bien rire avec ses betises.
C'est marrant comment les gosses s'amusent d'un rien?
Toujours à titiller les gens qui en ont rien à faire, sauf d'en rire comme 90% des personnes qui me le disent en mp.
Mais il faut des personnes comme Juliette pour amuser la galerie.
Merci Juliette de nous distraire par ton humour haut de gamme.
C'est marrant comment les gosses s'amusent d'un rien?
Toujours à titiller les gens qui en ont rien à faire, sauf d'en rire comme 90% des personnes qui me le disent en mp.
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Merci Juliette de nous distraire par ton humour haut de gamme.
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Alphonse de Lamartine
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Juliette D. a écrit :Tu me fais saliver, Grumpy (chut, merci).
pour toi Juliette, juste le bon coin
http://www.forumquebec.com/vos-recettes ... t7685.html
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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- saintluc
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Bonjour à toustes, que cette journée vous soit agréable
1534
24 juillet
Jacque Cartier prend possession du Canada
Partie le 20 avril de Saint-Malo en direction des côtes du Labrador, l'expédition de Jacques Cartier atteint le golfe du Saint-Laurent et débarque à Gaspé. Le navigateur français prend possession de la nouvelle terre devant une assemblée d’Indiens en y plantant une immense croix, au nom du roi de France, François Ier. Toutefois, les premiers colons ne s'installeront dans la baie qu'un siècle plus tard. Jacques Cartier entreprendra ensuite d’autres voyages, où il découvrira le village d’Hochelaga, non loin duquel sera érigée, plus tard, la ville de Montréal.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Conquête - Jacques Cartier - Histoire du Labrador - Histoire des Explorations
1712
24 juillet
Trève franco-hollandaise
Les troupes françaises commandées par le maréchal-duc de Villars, remportent la bataille de Denain (Nord) face aux Austro-Hollandais du Prince Eugène. Cette victoire est une étape décisive dans le règlement de la guerre de Succession d'Espagne où le petit-fils de Louis XIV, Philippe V et l'empereur Charles VI se disputent le trône.
Voir aussi : Bataille - Prince Eugène - Histoire des Guerres
1749
24 juillet
Diderot est emprisonné à Vincennes
Pour avoir publié "Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient", Diderot est emprisonné à Vincennes. Il y exposait que la connaissance et la perception des choses émanent d’une sensibilité propre à chacun. Aussi, les aveugles ont-ils une conception autre du monde qui les entoure. Dans cet ouvrage, l’auteur montrait alors clairement une vision matérialiste et athée, qui ne pouvait que le conduire en prison. Cette expérience à Vincennes sera très marquante pour Diderot, qui prendra soin de ne pas toujours publier la totalité de ses ouvrages.
Voir aussi : Diderot - Matérialisme - Histoire de la Philosophie
1911
24 juillet
Découverte du Machu Picchu
Grâce à l'aide des jeunes Indiens, Enrique Porres et Alegria, l'explorateur américain Hiram Bingham (36 ans) fait la découverte d'une cité inca perdue dans les hauteurs du Pérou. Construite autour de deux pics, le Machu Picchu (Vieux Pic) à 3 140 mètres et le Huayana Picchu (Jeune Pic) à 2 700 m, la ville est perchée à 2400 mètres d'altitude. Bingham y découvre plus de 260 constructions très élaborées, recouvertes par la végétation, oubliées depuis trois siècles. Machu Picchu était certainement une cité de villégiature pour la classe dirigeante Inca établie à Cuzco. Le site a été construit au XIVème siècle puis abandonné à l'arrivée des conquérants espagnols au milieu du XVIème siècle.
Voir aussi : Dossier histoire des découvertes archéologiques - Histoire de l'Archéologie
1922
24 juillet
L'Acte de Londres confirme la tutelle française sur le Liban
Suite au Traité de Sèvres qui a démantelé l’Empire Ottoman, le Liban espère acquérir son indépendance. Toutefois, le mandat français établi par ce même traité est confirmé par l’Acte de Londres. Après s’être mobilisé pour que la France établisse les frontières d’un Grand Liban, les Libanais, et notamment les Maronites, militeront pour une indépendance qu’ils n’obtiendront véritablement qu’en 1946. Toutefois, le Liban est immédiatement doté d'un conseil représentatif puis d'une constitution en 1926.
Voir aussi : Traité de Sèvres - Histoire de la Colonisation
1923
24 juillet
Signature du traité de Lausanne
Le traité de Lausanne est ratifié par la Turquie et les puissances alliées qui ont remporté la Première Guerre mondiale. Cet accord se substitue alors au traité de Sèvres, qui donnait à la Grèce une partie des territoires turcs, dont la Thrace, Smyrne et les îles égéennes. Finalement, les acteurs de ce traité s’accordent à rendre une partie de la Thrace à la Turquie, ainsi que quelques îles de la mer Égée. La Grèce perd également Smyrne et doit évacuer militairement toutes les îles proches du littoral turc. Par ailleurs, plus d’un million de Grecs quitteront l’Asie mineure pour rentrer au pays, tandis que des centaines de milliers de Turcs feront le trajet inverse.
Voir aussi : Histoire de la Grèce indépendante - Histoire des Turcs - Histoire des Traités
1938
24 juillet
La face nord de l’Eiger
Les alpinistes allemands Anderl Heckmair et Ludwig Vörg, ainsi que les Autrichiens Heinrich Harrer et Fritz Kasparek, gravissent la face nord de l’Eiger. Situé dans les Alpes suisses, ce sommet culmine à 3 970 mètres et présente un versant nord particulièrement dangereux. Il est considéré comme l’une des plus grandes difficultés des Alpes, au même titre que le mont Cervin. Situé également en Suisse, cet autre « problème » fut réglé plus tôt par les frères allemands Schmid, en 1931.
Voir aussi : Ascension - Alpes - Cervin - Histoire de l'Alpinisme
1943
24 juillet
Arrestation de Mussolini
Le Grand Conseil fasciste contraint Mussolini à démissionner et charge le maréchal Badoglio de constituer un nouveau gouvernement. La situation militaire des armées du "Duce" est catastrophique depuis le débarquement allié en Sicile : Rome est pilonnée régulièrement et la colère gronde dans tout le pays. Mussolini qui ne cesse de prôner un rapprochement plus étroit avec Hitler est arrêté le lendemain et transféré sur l'île de Ponza. L'Italie signera l'armistice avec les forces alliées le 3 septembre 1943.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Arrestation - Badoglio - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1967
24 juillet
"Vive le Québec libre"
En visite officielle au Canada, le général de Gaulle lance depuis le balcon de l'hôtel de ville de Montréal un vibrant : "Vive Montréal ! Vive le Québec! Vive le Québec libre! Vive le Canada français! Vive la France!". Les 500 000 Montréalais massés devant le chef de l'État français sont en liesse. Pour la grande majorité de Québécois francophone, la déclaration du général De Gaulle résonne comme un encouragement aux revendications indépendantistes. Mais le gouvernement d'Ottawa, la capitale fédérale du Canada, est profondément choqué et regrette "certaines déclarations faites par le président." De Gaulle devra écourter son voyage.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire du Québec - Discours - Histoire de la Cinquième République
1974
24 juillet
Caramanlis, de retour en Grèce
Constantin Caramanlis rejoint la Grèce, appelé par Gizikis pour prendre la direction d’un nouveau gouvernement. En effet, celui des colonels, qui avait soutenu un coup d’état contre Makarios, président de Chypre, s’était heurté à l’invasion immédiate de l’île par les Turcs. Cet événement fut à l’origine de leur chute. Dès son retour en tant que Premier ministre, Caramanlis réinstaure un régime démocratique et met en place son parti, la Nouvelle Démocratie. Il fera approuver une nouvelle Constitution républicaine avant d’être porté à la présidence en 1980. Finalement, Caramanlis démissionnera en mars 1985, laissant sa place à Sarzetakis, avant de la réintégrer en 1990.
Voir aussi : Constitution - Président - Histoire de la Grèce indépendante - République - Caramanlis - Histoire de l'Etat
2005
24 juillet
Armstrong domine le Tour une dernière fois
Lance Armstrong achève sa carrière sur une septième victoire consécutive au Tour de France. Il assoit ainsi son record du nombre de victoires dans cette compétition. Tout comme son prédécesseur Miguel Indurain, celle-ci était son seul véritable objectif sportif. Ce palmarès est d’autant plus impressionnant que le sportif avait subi un cancer des testicules en 1996. Mais il est également terni par des suspicions de dopage qui persistent après son départ.
Voir aussi : Record - Histoire du Tour de France - Lance Armstrong - Histoire du Cyclisme
2007
24 juillet
Libération des infirmières Bulgares
Après huit ans d’emprisonnement en Libye, les infirmières bulgares sont libérées, notamment grâce à l’intervention du Président de la République Française Nicolas Sarkozy et de son épouse Cécilia. Les cinq infirmières bulgares et le médecin d’origine palestinienne étaient accusées d’avoir comploté contre l’Etat libyen en ayant volontairement inoculé le virus du sida à près de 400 enfants. On les accuse également d’adultère, de consommation d’alcool ou encore de luxure. Depuis plusieurs mois, de nombreuses organisations demandaient la libération de prisonniers qu’elles considéraient comme des otages politiques. Le dénouement est permis par la médiation de l’Europe et de la France. En toile de fond, d’autres enjeux traversent cette diplomatie : d’une part, la volonté de solidarité envers un nouveau membre de l’UE et d’autre part, celle de se rapprocher de la Libye en vue des négociations sur le Darfour. En France, des voix s’élèveront toutefois pour connaître le rôle joué par la femme du Président et exprimer des doutes sur l’absence véritable de contrepartie à cette libération. Le principe même d’un rapprochement avec l’Etat libyen, concrétisé à l’automne suivant avec le visite officielle de Kadhafi en France, est l’objet de contestations.
Voir aussi : Sarkozy - Histoire de la Diplomatie
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
1534
24 juillet
Jacque Cartier prend possession du Canada
Partie le 20 avril de Saint-Malo en direction des côtes du Labrador, l'expédition de Jacques Cartier atteint le golfe du Saint-Laurent et débarque à Gaspé. Le navigateur français prend possession de la nouvelle terre devant une assemblée d’Indiens en y plantant une immense croix, au nom du roi de France, François Ier. Toutefois, les premiers colons ne s'installeront dans la baie qu'un siècle plus tard. Jacques Cartier entreprendra ensuite d’autres voyages, où il découvrira le village d’Hochelaga, non loin duquel sera érigée, plus tard, la ville de Montréal.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Conquête - Jacques Cartier - Histoire du Labrador - Histoire des Explorations
1712
24 juillet
Trève franco-hollandaise
Les troupes françaises commandées par le maréchal-duc de Villars, remportent la bataille de Denain (Nord) face aux Austro-Hollandais du Prince Eugène. Cette victoire est une étape décisive dans le règlement de la guerre de Succession d'Espagne où le petit-fils de Louis XIV, Philippe V et l'empereur Charles VI se disputent le trône.
Voir aussi : Bataille - Prince Eugène - Histoire des Guerres
1749
24 juillet
Diderot est emprisonné à Vincennes
Pour avoir publié "Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient", Diderot est emprisonné à Vincennes. Il y exposait que la connaissance et la perception des choses émanent d’une sensibilité propre à chacun. Aussi, les aveugles ont-ils une conception autre du monde qui les entoure. Dans cet ouvrage, l’auteur montrait alors clairement une vision matérialiste et athée, qui ne pouvait que le conduire en prison. Cette expérience à Vincennes sera très marquante pour Diderot, qui prendra soin de ne pas toujours publier la totalité de ses ouvrages.
Voir aussi : Diderot - Matérialisme - Histoire de la Philosophie
1911
24 juillet
Découverte du Machu Picchu
Grâce à l'aide des jeunes Indiens, Enrique Porres et Alegria, l'explorateur américain Hiram Bingham (36 ans) fait la découverte d'une cité inca perdue dans les hauteurs du Pérou. Construite autour de deux pics, le Machu Picchu (Vieux Pic) à 3 140 mètres et le Huayana Picchu (Jeune Pic) à 2 700 m, la ville est perchée à 2400 mètres d'altitude. Bingham y découvre plus de 260 constructions très élaborées, recouvertes par la végétation, oubliées depuis trois siècles. Machu Picchu était certainement une cité de villégiature pour la classe dirigeante Inca établie à Cuzco. Le site a été construit au XIVème siècle puis abandonné à l'arrivée des conquérants espagnols au milieu du XVIème siècle.
Voir aussi : Dossier histoire des découvertes archéologiques - Histoire de l'Archéologie
1922
24 juillet
L'Acte de Londres confirme la tutelle française sur le Liban
Suite au Traité de Sèvres qui a démantelé l’Empire Ottoman, le Liban espère acquérir son indépendance. Toutefois, le mandat français établi par ce même traité est confirmé par l’Acte de Londres. Après s’être mobilisé pour que la France établisse les frontières d’un Grand Liban, les Libanais, et notamment les Maronites, militeront pour une indépendance qu’ils n’obtiendront véritablement qu’en 1946. Toutefois, le Liban est immédiatement doté d'un conseil représentatif puis d'une constitution en 1926.
Voir aussi : Traité de Sèvres - Histoire de la Colonisation
1923
24 juillet
Signature du traité de Lausanne
Le traité de Lausanne est ratifié par la Turquie et les puissances alliées qui ont remporté la Première Guerre mondiale. Cet accord se substitue alors au traité de Sèvres, qui donnait à la Grèce une partie des territoires turcs, dont la Thrace, Smyrne et les îles égéennes. Finalement, les acteurs de ce traité s’accordent à rendre une partie de la Thrace à la Turquie, ainsi que quelques îles de la mer Égée. La Grèce perd également Smyrne et doit évacuer militairement toutes les îles proches du littoral turc. Par ailleurs, plus d’un million de Grecs quitteront l’Asie mineure pour rentrer au pays, tandis que des centaines de milliers de Turcs feront le trajet inverse.
Voir aussi : Histoire de la Grèce indépendante - Histoire des Turcs - Histoire des Traités
1938
24 juillet
La face nord de l’Eiger
Les alpinistes allemands Anderl Heckmair et Ludwig Vörg, ainsi que les Autrichiens Heinrich Harrer et Fritz Kasparek, gravissent la face nord de l’Eiger. Situé dans les Alpes suisses, ce sommet culmine à 3 970 mètres et présente un versant nord particulièrement dangereux. Il est considéré comme l’une des plus grandes difficultés des Alpes, au même titre que le mont Cervin. Situé également en Suisse, cet autre « problème » fut réglé plus tôt par les frères allemands Schmid, en 1931.
Voir aussi : Ascension - Alpes - Cervin - Histoire de l'Alpinisme
1943
24 juillet
Arrestation de Mussolini
Le Grand Conseil fasciste contraint Mussolini à démissionner et charge le maréchal Badoglio de constituer un nouveau gouvernement. La situation militaire des armées du "Duce" est catastrophique depuis le débarquement allié en Sicile : Rome est pilonnée régulièrement et la colère gronde dans tout le pays. Mussolini qui ne cesse de prôner un rapprochement plus étroit avec Hitler est arrêté le lendemain et transféré sur l'île de Ponza. L'Italie signera l'armistice avec les forces alliées le 3 septembre 1943.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Arrestation - Badoglio - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1967
24 juillet
"Vive le Québec libre"
En visite officielle au Canada, le général de Gaulle lance depuis le balcon de l'hôtel de ville de Montréal un vibrant : "Vive Montréal ! Vive le Québec! Vive le Québec libre! Vive le Canada français! Vive la France!". Les 500 000 Montréalais massés devant le chef de l'État français sont en liesse. Pour la grande majorité de Québécois francophone, la déclaration du général De Gaulle résonne comme un encouragement aux revendications indépendantistes. Mais le gouvernement d'Ottawa, la capitale fédérale du Canada, est profondément choqué et regrette "certaines déclarations faites par le président." De Gaulle devra écourter son voyage.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire du Québec - Discours - Histoire de la Cinquième République
1974
24 juillet
Caramanlis, de retour en Grèce
Constantin Caramanlis rejoint la Grèce, appelé par Gizikis pour prendre la direction d’un nouveau gouvernement. En effet, celui des colonels, qui avait soutenu un coup d’état contre Makarios, président de Chypre, s’était heurté à l’invasion immédiate de l’île par les Turcs. Cet événement fut à l’origine de leur chute. Dès son retour en tant que Premier ministre, Caramanlis réinstaure un régime démocratique et met en place son parti, la Nouvelle Démocratie. Il fera approuver une nouvelle Constitution républicaine avant d’être porté à la présidence en 1980. Finalement, Caramanlis démissionnera en mars 1985, laissant sa place à Sarzetakis, avant de la réintégrer en 1990.
Voir aussi : Constitution - Président - Histoire de la Grèce indépendante - République - Caramanlis - Histoire de l'Etat
2005
24 juillet
Armstrong domine le Tour une dernière fois
Lance Armstrong achève sa carrière sur une septième victoire consécutive au Tour de France. Il assoit ainsi son record du nombre de victoires dans cette compétition. Tout comme son prédécesseur Miguel Indurain, celle-ci était son seul véritable objectif sportif. Ce palmarès est d’autant plus impressionnant que le sportif avait subi un cancer des testicules en 1996. Mais il est également terni par des suspicions de dopage qui persistent après son départ.
Voir aussi : Record - Histoire du Tour de France - Lance Armstrong - Histoire du Cyclisme
2007
24 juillet
Libération des infirmières Bulgares
Après huit ans d’emprisonnement en Libye, les infirmières bulgares sont libérées, notamment grâce à l’intervention du Président de la République Française Nicolas Sarkozy et de son épouse Cécilia. Les cinq infirmières bulgares et le médecin d’origine palestinienne étaient accusées d’avoir comploté contre l’Etat libyen en ayant volontairement inoculé le virus du sida à près de 400 enfants. On les accuse également d’adultère, de consommation d’alcool ou encore de luxure. Depuis plusieurs mois, de nombreuses organisations demandaient la libération de prisonniers qu’elles considéraient comme des otages politiques. Le dénouement est permis par la médiation de l’Europe et de la France. En toile de fond, d’autres enjeux traversent cette diplomatie : d’une part, la volonté de solidarité envers un nouveau membre de l’UE et d’autre part, celle de se rapprocher de la Libye en vue des négociations sur le Darfour. En France, des voix s’élèveront toutefois pour connaître le rôle joué par la femme du Président et exprimer des doutes sur l’absence véritable de contrepartie à cette libération. Le principe même d’un rapprochement avec l’Etat libyen, concrétisé à l’automne suivant avec le visite officielle de Kadhafi en France, est l’objet de contestations.
Voir aussi : Sarkozy - Histoire de la Diplomatie
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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« Vive le Québec libre ! » est une phrase prononcée par le président de la République française Charles de Gaulle, en visite officielle au Canada en 1967, à la fin d'un discours à Montréal le 24 juillet. Celui-ci déclencha la plus grave crise politique à ce jour entre le Canada et la France, car il semblait démontrer le soutien du président français aux indépendantistes québécois dont le parti, le Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN), avait justement pour slogan « Vive le Québec libre ! ». Incidemment, cet événement fit connaître le Québec à travers le monde.
Avant même son arrivée au Canada, le gouvernement fédéral canadien était préoccupé par la visite de Charles de Gaulle. Un an plus tôt, le gouvernement français avait rabroué le service funèbre du gouverneur général Georges Vanier. Vanier et sa femme Pauline étaient des amis personnels de Charles de Gaulle depuis 1940, quand il était en exil à Londres. Pauline Vanier avait dit avoir envoyé une note sur laquelle était écrit simplement « 1940 ». Le gouvernement de Lester Pearson était si préoccupé au sujet de l'intrusion de la France dans les affaires domestiques que le ministre du Conseil Paul Joseph James Martin a été envoyé pour rendre visite à De Gaulle à Paris.
[url]Le 23 juillet 1967, le général Charles de Gaulle débarqua à Québec en provenance d'un navire de guerre français, le Colbert, pour un voyage de quelques jours au Québec. C'est la première visite officielle d'un chef d'État français dans l'ancienne colonie. Ces retrouvailles symboliques franco-québécoises sont hautement importantes pour les deux pays, bien qu'avec de grandes réserves de la part du gouvernement fédéral canadien.
De Gaulle prononce un premier discours dans la ville de Québec, dans lequel il insiste sur l'identité commune des Français et des Québécois. Le lendemain, il emprunte le Chemin du Roy qui relie la ville de Québec à celle de Montréal. À chaque étape, il est salué comme un libérateur par une foule qui agite des pancartes sur lesquelles est inscrit : « France libre », « Québec libre », « Vive le Canada français ! ». Arrivé à Montréal, il est reçu par le maire Jean Drapeau et s'adresse du balcon de l'hôtel de ville à une foule débordante d'enthousiasme, terminant son discours par les mots célèbres : « Vive Montréal ! Vive le Québec ! Vive le Québec… libre ! Vive le Canada français et vive la France ! ».
Selon l'anecdote, rapportée dans les mémoires de ses principaux collaborateurs, mais également de son fils (l'amiral Philippe de Gaulle), il n'était alors pas prévu par les autorités montréalaises que le Général s'adressât à la foule ; au contraire le maire avait prévu une très conventionnelle adresse aux notables dans une simple salle de réception. Quelque peu étonné par le caractère étroit de ce programme, alors que la population réclame que le général puisse s'adresser à elle, De Gaulle voit un micro du balcon qui n'a pas été débranché. Il prend alors l'initiative de s'adresser directement aux Montréalais rassemblés devant l'hôtel de ville.
La célèbre phrase « Vive le Québec libre ! » prononcée à cette occasion par le général à la fin de son discours, n'est en fait pas, contrairement à une lecture étroite qui en est alors faite, un appel au soulèvement du Québec ou à l'indépendance politique. Il s'agit, de l'aveu même du général de Gaulle quelques mois plus tard, d'un geste plus destiné à saluer l'effort immense de modernisation économique et sociale que le gouvernement de l'Union nationale de son ami le premier ministre Daniel Johnson (et son prédécesseur du gouvernement libéral Jean Lesage) lors de la Révolution tranquille est en train entreprendre. D'autre part, le général de Gaulle, expert en politique internationale et fort de sa propre expérience, a pleinement conscience du fait qu'un appel de ce genre va contribuer à faire connaître le Québec hors du Canada et en particulier le caractère francophone de cette province canadienne, alors négligé par les autorités fédérales. « Cela fit gagner dix ans au Québec » écrivit-il plus tard. Au Québec même, personne ne s'y trompe, puisqu'autant les opposants que les soutiens de cette déclaration sont d'accord pour reconnaître son impact immense, à commencer par le rédacteur en chef fédéraliste du quotidien montréalais Le Devoir, Claude Ryan, qui dans un célèbre éditorial écrit que le général de Gaulle vient d'inscrire le Québec sur la carte du monde. En revanche, les Canadiens anglophones et notamment le gouvernement fédéral d'Ottawa, sont choqués par cette déclaration prise au premier degré, pensant que le général de Gaulle à appeler à l'indépendance du Québec. Le général décide donc de quitter directement le Québec après ce voyage, sans passer par Ottawa qui était normalement l'étape finale de son séjour canadien. Plus symboliquement, le général de Gaulle à reconnut que cette déclaration, par son impact indéniable sur la reconnaissance internationale du Québec comme entité linguistique et sociologique distincte, venait effacer la dette de la France à l'égard du Québec qui était représentée par l'abandon de la Nouvelle-France par la mère patrie en 1760.
[/url]
Lorsque Daniel Johnson devient premier ministre du Québec en 1966, l'un de ses objectifs est de faire renouveler la Constitution canadienne dans un sens qui serait favorable au Québec et à ses intérêts. Sa victoire fragile à l'élection de juin 1966 (il l'a emporté de peu, avec moins de votes que le Parti libéral) est cependant un handicap pour plaider sa cause. L'appui d'un personnage international aussi prestigieux que de Gaulle pourrait lui être d'un précieux atout et c'est pourquoi, le 13 septembre 1966, il lui envoie officiellement une invitation à venir visiter l'Exposition universelle de 1967 (« Expo 67 ») qui doit avoir lieu à Montréal l'été suivant.
De Gaulle, qui avait déjà été invité par le gouvernement fédéral, a songé d'abord à refuser, car il ne voulait pas cautionner la Confédération canadienne dont on fêtait le centenaire la même année. Après quelque hésitation, il finit tout de même par accepter en février 1967. Comme il ne veut pas commencer sa visite par la capitale fédérale Ottawa, les gouvernements canadien et québécois acceptent qu'il remonte le fleuve Saint-Laurent à bord du croiseur français Colbert et qu'il débarque à Québec. Ce n'était pas une première, car le gouvernement canadien avait également accepté que le premier ministre du Japon débarque à Vancouver avant de se rendre dans la capitale fédérale.
Le 18 mai 1967, de Gaulle reçoit Johnson en visite officielle à l'Élysée. Le premier ministre du Québec lui demande alors son appui dans sa démarche pour renouveler la Constitution canadienne qui donnerait plus de pouvoirs au Québec. Ravi, de Gaulle accepte. Il y voit un moyen de donner un coup de main aux Canadiens français que la France a abandonné au XVIIIe siècle.
L'itinéraire prévu est annoncé quelques semaines plus tard. De Gaulle débarquera à Québec le 23 juillet où il sera reçu par le gouverneur général Roland Michener et par Daniel Johnson. Le 24, il empruntera le Chemin du Roy en limousine pour faire le trajet Québec-Montréal. Six arrêts sont prévus : Donnacona, Sainte-Anne-de-la-Pérade, Trois-Rivières, Louiseville, Berthierville et Repentigny. À Montréal, il sera reçu officiellement à l'Hôtel de ville par le maire Jean Drapeau. La journée du 25 sera consacrée à la visite d'Expo 67. Ce n'est que le 26 qu'il doit se rendre à Ottawa où il rencontrera le premier ministre canadien Lester B. Pearson.
Le 15 juillet, de Gaulle embarque à bord du croiseur Colbert à Brest ; ce moyen de transport fut délibérément choisi pour lui permettre d'éviter le protocole qui commandait l'arrivée via la capitale fédérale, Ottawa, chose qu'il ne pouvait se résoudre à faire, ayant été invité par le premier ministre du Québec, Daniel Johnson, plutôt que par le gouvernement canadien.
Durant la traversée, il confie à son gendre : « Je compte frapper un grand coup. Ça bardera, mais il le faut. C'est la dernière occasion de réparer la lâcheté de la France. »
C'est le dimanche matin, 23 juillet, que de Gaulle débarque à l'Anse-aux-Foulons, à Québec. Le Colbert bat pavillons français et québécois. Sur le quai, il est reçu de façon protocolaire par le gouverneur général Roland Michener et par le premier ministre Daniel Johnson. Après une courte escale à la citadelle, Johnson et lui se rendent à l'Hôtel de ville où le président prend son premier bain de foule. Il déclare alors : « Nous sommes liés par notre avenir. Mais on est chez soi, ici, après tout ! Ce que nous faisons ici et là-bas, nous le faisons toujours un peu plus ensemble... Toute la France, en ce moment, regarde par ici. Elle vous voit. Elle vous entend. Elle vous aime. ».
De Gaulle et Johnson empruntent ensuite la route 138 (à l'époque, route n°2) en limousine jusqu'à Sainte-Anne-de-Beaupré où les deux hommes d'État assistent à la messe dite par l'archevêque de Québec, Maurice Roy. Après un nouveau bain de foule, ils dînent au Château Frontenac en compagnie de dignitaires fédéraux et québécois. Après le repas, de Gaulle déclare : « On assiste ici comme dans maintes régions du monde à l'avènement d'un peuple qui, dans tous les domaines, veut disposer de lui-même et prendre en main ses destinées. Qui donc pourrait s'étonner d'un tel mouvement aussi conforme aux conditions modernes de l'équilibre de notre univers et à l'esprit de notre temps ? En tout cas, cet avènement, c'est de toute son âme que la France le salue. ».
[url]
Le lendemain, 24 juillet, à 9 heures du matin, de Gaulle et Johnson empruntent le Chemin du Roy à bord d'une limousine Lincoln Continental et commencent le trajet devant les mener à Montréal. Tout le long de la route, de Gaulle est acclamé par les habitants des villages bordant le fleuve. D'abord clairsemée, la foule devient plus dense à mesure que l'on se rapproche de la métropole.
À chacune des six étapes, le président est reçu par le maire et les dignitaires de l'endroit. À chaque fois, également, il se permet une courte allocution. À Donnacona, il déclare : « Je vois le présent du Canada français, c'est-à-dire un pays vivant au possible, un pays qui prend en main ses destinées. Vous êtes un morceau du peuple français. Votre peuple canadien-français, français-canadien, ne doit dépendre que de lui-même
Son discours de Trois-Rivières va dans le même sens : « Quoiqu'il ait pu arriver, nous sommes maintenant à l'époque où le Québec, le Canada français, devient maître de lui-même. Il le devient pour le bien des communautés voisines du Canada tout entier.
Le 24 juillet 1967, à 19 heures 30, 15 000 personnes attendent de Gaulle devant l'hôtel de ville de Montréal où il arrive avec un peu de retard. Jean Drapeau l'accueille à l'entrée puis, après les hymnes nationaux, les dignitaires entrent dans le bâtiment. Il est prévu que le président français aille saluer la foule au balcon, mais aucun discours ne doit y être prononcé même si la foule le réclame. Le général demande tout de même à dire quelques mots. Les micros, déjà installés, sont branchés et Charles de Gaulle prononce son discours historique.
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« C'est une immense émotion qui remplit mon cœur en voyant devant moi la ville de Montréal française. (ovation du public)Au nom du vieux pays, au nom de la France, je vous salue. Je vous salue de tout mon cœur ! Je vais vous confier un secret que vous ne répèterez pas, (rires) ce soir ici, et tout le long de ma route, je me trouvais dans une atmosphère du même genre que celle de la Libération. (longue ovation)
Et tout le long de ma route, outre cela, j'ai constaté quel immense effort de progrès, de développement, et par conséquent d'affranchissement (ovation) vous accomplissez ici et c'est à Montréal qu'il faut que je le dise, (ovation) parce que, s'il y a au monde une ville exemplaire par ses réussites modernes, c'est la vôtre ! (ovation) Je dis c'est la vôtre et je me permets d'ajouter, c'est la nôtre. (ovation)
Si vous saviez quelle confiance la France réveillée, après d'immenses épreuves, porte maintenant vers vous. Si vous saviez quelle affection, elle recommence à ressentir pour les Français du Canada, (ovation) et si vous saviez à quel point, elle se sent obligée de concourir à votre marche en avant, à votre progrès ! C'est pourquoi elle a conclu avec le gouvernement du Québec, avec celui de mon ami Johnson (ovation) des accords, pour que les Français de part et d'autre de l'Atlantique travaillent ensemble à une même œuvre française. (ovation)
Et, d'ailleurs, le concours que la France va, tous les jours un peu plus, prêter ici, elle sait bien que vous le lui rendrez, parce que vous êtes en train de vous constituer des élites, des usines, des entreprises, des laboratoires, qui feront l'étonnement de tous et qui, un jour, j'en suis sûr, vous permettront d'aider la France. (ovation)
Voilà ce que je suis venu vous dire ce soir en ajoutant que j'emporte de cette réunion inouïe de Montréal un souvenir inoubliable. La France entière sait, voit, entend, ce qui se passe ici et je puis vous dire qu'elle en vaudra mieux.
Vive Montréal ! Vive le Québec ! (ovation)
Vive le Québec... libre ! (très longue ovation)
Vive le Canada français ! Et vive la France ! (ovation) »
[url]
De Gaulle est longuement ovationné par la foule présente. Son discours ébahit à peu près tout le monde, y compris Daniel Johnson, et choque Ottawa qui ne désire plus sa visite. Pearson réagit le lendemain matin par un communiqué de presse : « Certaines déclarations faites par le président ont tendance à encourager la faible minorité de notre population qui cherche à détruire le Canada et, comme telles, elles sont inacceptables pour le peuple canadien et son gouvernement. Les habitants du Canada sont libres. Toutes les provinces du Canada sont libres. Les Canadiens n'ont pas besoin d'être libérés. Le Canada restera uni et rejettera toutes les tentatives visant à détruire son unité
De Gaulle passe la journée du 25 juillet à visiter l'exposition universelle Terre des Hommes et le tout nouveau réseau du Métro de Montréal : « Je n'ai pas pris le métro depuis 1936 ! ». Lors du souper, de Gaulle et Johnson en profitent pour s'échanger des toasts. De Gaulle déclare : « Ni vous ni moi n'avons perdu nos heures. Peut-être se sera-t-il passé quelque chose ? » Johnson répond : « La langue et la culture ne sont pas les seuls dons que nous a légués la France. Il en est un autre auquel nous attachons le plus grand prix : c'est le culte de la liberté. Nous ne serions plus français si nous n'étions épris de libertés, pas seulement individuelles mais aussi collectives.
Le lendemain matin, 26 juillet, le président annonce qu'il ne se rendra pas à Ottawa. Jean Drapeau le reçoit lors d'un banquet donné en son honneur en fin d'avant-midi. Le maire de Montréal déclare alors : « Nous avons appris à vivre seuls depuis deux siècles. Rien de ce que je dis ne doit prendre la teinte de reproches. L'Histoire a ses exigences et, depuis l'Antiquité, il a fallu que les peuples acceptent les exigences glorieuses comme les vicissitudes. » De Gaulle lui répond : « Ensemble, nous avons été au fond des choses et nous en recueillons, les uns et les autres, des leçons capitales. Et, quant au reste, tout ce qui grouille, grenouille et scribouille n'a pas de conséquences historiques dans ces grandes circonstances, pas plus qu'elle n'en eut jamais jamais dans d'autres.
Quelques heures plus tard, le président repart pour la France à bord de son avion DC-8 présidentiel, laissant le Canada et le Québec sous le choc.
Ce voyage et le discours de De Gaulle ont déclenché la plus grande crise franco-canadienne de l'histoire. Le gouvernement fédéral accuse le président français de s'être ingéré dans ses affaires internes. Les relations entre les deux pays ne s'amélioreront qu'après la démission de De Gaulle en 1969.
Les relations entre la France et le Canada seront longtemps marquées par ce discours, d'autant que le Général de Gaulle disait de P. E. Trudeau, premier ministre du Canada à partir du 20 avril 1968 et jusqu'en 1979, « Nous n'avons aucune concession, ni même aucune amabilité, à faire à M. Trudeau, qui est l'adversaire de la chose française au Canada
Au Québec, Jean Lesage accuse Daniel Johnson d'avoir inspiré de Gaulle pour ses « propos séparatistes ». Le 3 août, le député libéral François Aquin se dissocie de son parti et devient le premier député indépendantiste du Québec. À l'automne, René Lévesque quitte à son tour le Parti libéral et fonde le Mouvement Souveraineté-Association qui deviendra le Parti québécois un an plus tard. De 1966 à 1970, le vote souverainiste passe de 8% à 23%, mais il est difficile de savoir quel est l'impact de la phrase du Général dans la montée de ce vote.[/url]
Avant même son arrivée au Canada, le gouvernement fédéral canadien était préoccupé par la visite de Charles de Gaulle. Un an plus tôt, le gouvernement français avait rabroué le service funèbre du gouverneur général Georges Vanier. Vanier et sa femme Pauline étaient des amis personnels de Charles de Gaulle depuis 1940, quand il était en exil à Londres. Pauline Vanier avait dit avoir envoyé une note sur laquelle était écrit simplement « 1940 ». Le gouvernement de Lester Pearson était si préoccupé au sujet de l'intrusion de la France dans les affaires domestiques que le ministre du Conseil Paul Joseph James Martin a été envoyé pour rendre visite à De Gaulle à Paris.
[url]Le 23 juillet 1967, le général Charles de Gaulle débarqua à Québec en provenance d'un navire de guerre français, le Colbert, pour un voyage de quelques jours au Québec. C'est la première visite officielle d'un chef d'État français dans l'ancienne colonie. Ces retrouvailles symboliques franco-québécoises sont hautement importantes pour les deux pays, bien qu'avec de grandes réserves de la part du gouvernement fédéral canadien.
De Gaulle prononce un premier discours dans la ville de Québec, dans lequel il insiste sur l'identité commune des Français et des Québécois. Le lendemain, il emprunte le Chemin du Roy qui relie la ville de Québec à celle de Montréal. À chaque étape, il est salué comme un libérateur par une foule qui agite des pancartes sur lesquelles est inscrit : « France libre », « Québec libre », « Vive le Canada français ! ». Arrivé à Montréal, il est reçu par le maire Jean Drapeau et s'adresse du balcon de l'hôtel de ville à une foule débordante d'enthousiasme, terminant son discours par les mots célèbres : « Vive Montréal ! Vive le Québec ! Vive le Québec… libre ! Vive le Canada français et vive la France ! ».
Selon l'anecdote, rapportée dans les mémoires de ses principaux collaborateurs, mais également de son fils (l'amiral Philippe de Gaulle), il n'était alors pas prévu par les autorités montréalaises que le Général s'adressât à la foule ; au contraire le maire avait prévu une très conventionnelle adresse aux notables dans une simple salle de réception. Quelque peu étonné par le caractère étroit de ce programme, alors que la population réclame que le général puisse s'adresser à elle, De Gaulle voit un micro du balcon qui n'a pas été débranché. Il prend alors l'initiative de s'adresser directement aux Montréalais rassemblés devant l'hôtel de ville.
La célèbre phrase « Vive le Québec libre ! » prononcée à cette occasion par le général à la fin de son discours, n'est en fait pas, contrairement à une lecture étroite qui en est alors faite, un appel au soulèvement du Québec ou à l'indépendance politique. Il s'agit, de l'aveu même du général de Gaulle quelques mois plus tard, d'un geste plus destiné à saluer l'effort immense de modernisation économique et sociale que le gouvernement de l'Union nationale de son ami le premier ministre Daniel Johnson (et son prédécesseur du gouvernement libéral Jean Lesage) lors de la Révolution tranquille est en train entreprendre. D'autre part, le général de Gaulle, expert en politique internationale et fort de sa propre expérience, a pleinement conscience du fait qu'un appel de ce genre va contribuer à faire connaître le Québec hors du Canada et en particulier le caractère francophone de cette province canadienne, alors négligé par les autorités fédérales. « Cela fit gagner dix ans au Québec » écrivit-il plus tard. Au Québec même, personne ne s'y trompe, puisqu'autant les opposants que les soutiens de cette déclaration sont d'accord pour reconnaître son impact immense, à commencer par le rédacteur en chef fédéraliste du quotidien montréalais Le Devoir, Claude Ryan, qui dans un célèbre éditorial écrit que le général de Gaulle vient d'inscrire le Québec sur la carte du monde. En revanche, les Canadiens anglophones et notamment le gouvernement fédéral d'Ottawa, sont choqués par cette déclaration prise au premier degré, pensant que le général de Gaulle à appeler à l'indépendance du Québec. Le général décide donc de quitter directement le Québec après ce voyage, sans passer par Ottawa qui était normalement l'étape finale de son séjour canadien. Plus symboliquement, le général de Gaulle à reconnut que cette déclaration, par son impact indéniable sur la reconnaissance internationale du Québec comme entité linguistique et sociologique distincte, venait effacer la dette de la France à l'égard du Québec qui était représentée par l'abandon de la Nouvelle-France par la mère patrie en 1760.
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Lorsque Daniel Johnson devient premier ministre du Québec en 1966, l'un de ses objectifs est de faire renouveler la Constitution canadienne dans un sens qui serait favorable au Québec et à ses intérêts. Sa victoire fragile à l'élection de juin 1966 (il l'a emporté de peu, avec moins de votes que le Parti libéral) est cependant un handicap pour plaider sa cause. L'appui d'un personnage international aussi prestigieux que de Gaulle pourrait lui être d'un précieux atout et c'est pourquoi, le 13 septembre 1966, il lui envoie officiellement une invitation à venir visiter l'Exposition universelle de 1967 (« Expo 67 ») qui doit avoir lieu à Montréal l'été suivant.
De Gaulle, qui avait déjà été invité par le gouvernement fédéral, a songé d'abord à refuser, car il ne voulait pas cautionner la Confédération canadienne dont on fêtait le centenaire la même année. Après quelque hésitation, il finit tout de même par accepter en février 1967. Comme il ne veut pas commencer sa visite par la capitale fédérale Ottawa, les gouvernements canadien et québécois acceptent qu'il remonte le fleuve Saint-Laurent à bord du croiseur français Colbert et qu'il débarque à Québec. Ce n'était pas une première, car le gouvernement canadien avait également accepté que le premier ministre du Japon débarque à Vancouver avant de se rendre dans la capitale fédérale.
Le 18 mai 1967, de Gaulle reçoit Johnson en visite officielle à l'Élysée. Le premier ministre du Québec lui demande alors son appui dans sa démarche pour renouveler la Constitution canadienne qui donnerait plus de pouvoirs au Québec. Ravi, de Gaulle accepte. Il y voit un moyen de donner un coup de main aux Canadiens français que la France a abandonné au XVIIIe siècle.
L'itinéraire prévu est annoncé quelques semaines plus tard. De Gaulle débarquera à Québec le 23 juillet où il sera reçu par le gouverneur général Roland Michener et par Daniel Johnson. Le 24, il empruntera le Chemin du Roy en limousine pour faire le trajet Québec-Montréal. Six arrêts sont prévus : Donnacona, Sainte-Anne-de-la-Pérade, Trois-Rivières, Louiseville, Berthierville et Repentigny. À Montréal, il sera reçu officiellement à l'Hôtel de ville par le maire Jean Drapeau. La journée du 25 sera consacrée à la visite d'Expo 67. Ce n'est que le 26 qu'il doit se rendre à Ottawa où il rencontrera le premier ministre canadien Lester B. Pearson.
Le 15 juillet, de Gaulle embarque à bord du croiseur Colbert à Brest ; ce moyen de transport fut délibérément choisi pour lui permettre d'éviter le protocole qui commandait l'arrivée via la capitale fédérale, Ottawa, chose qu'il ne pouvait se résoudre à faire, ayant été invité par le premier ministre du Québec, Daniel Johnson, plutôt que par le gouvernement canadien.
Durant la traversée, il confie à son gendre : « Je compte frapper un grand coup. Ça bardera, mais il le faut. C'est la dernière occasion de réparer la lâcheté de la France. »
C'est le dimanche matin, 23 juillet, que de Gaulle débarque à l'Anse-aux-Foulons, à Québec. Le Colbert bat pavillons français et québécois. Sur le quai, il est reçu de façon protocolaire par le gouverneur général Roland Michener et par le premier ministre Daniel Johnson. Après une courte escale à la citadelle, Johnson et lui se rendent à l'Hôtel de ville où le président prend son premier bain de foule. Il déclare alors : « Nous sommes liés par notre avenir. Mais on est chez soi, ici, après tout ! Ce que nous faisons ici et là-bas, nous le faisons toujours un peu plus ensemble... Toute la France, en ce moment, regarde par ici. Elle vous voit. Elle vous entend. Elle vous aime. ».
De Gaulle et Johnson empruntent ensuite la route 138 (à l'époque, route n°2) en limousine jusqu'à Sainte-Anne-de-Beaupré où les deux hommes d'État assistent à la messe dite par l'archevêque de Québec, Maurice Roy. Après un nouveau bain de foule, ils dînent au Château Frontenac en compagnie de dignitaires fédéraux et québécois. Après le repas, de Gaulle déclare : « On assiste ici comme dans maintes régions du monde à l'avènement d'un peuple qui, dans tous les domaines, veut disposer de lui-même et prendre en main ses destinées. Qui donc pourrait s'étonner d'un tel mouvement aussi conforme aux conditions modernes de l'équilibre de notre univers et à l'esprit de notre temps ? En tout cas, cet avènement, c'est de toute son âme que la France le salue. ».
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Le lendemain, 24 juillet, à 9 heures du matin, de Gaulle et Johnson empruntent le Chemin du Roy à bord d'une limousine Lincoln Continental et commencent le trajet devant les mener à Montréal. Tout le long de la route, de Gaulle est acclamé par les habitants des villages bordant le fleuve. D'abord clairsemée, la foule devient plus dense à mesure que l'on se rapproche de la métropole.
À chacune des six étapes, le président est reçu par le maire et les dignitaires de l'endroit. À chaque fois, également, il se permet une courte allocution. À Donnacona, il déclare : « Je vois le présent du Canada français, c'est-à-dire un pays vivant au possible, un pays qui prend en main ses destinées. Vous êtes un morceau du peuple français. Votre peuple canadien-français, français-canadien, ne doit dépendre que de lui-même
Son discours de Trois-Rivières va dans le même sens : « Quoiqu'il ait pu arriver, nous sommes maintenant à l'époque où le Québec, le Canada français, devient maître de lui-même. Il le devient pour le bien des communautés voisines du Canada tout entier.
Le 24 juillet 1967, à 19 heures 30, 15 000 personnes attendent de Gaulle devant l'hôtel de ville de Montréal où il arrive avec un peu de retard. Jean Drapeau l'accueille à l'entrée puis, après les hymnes nationaux, les dignitaires entrent dans le bâtiment. Il est prévu que le président français aille saluer la foule au balcon, mais aucun discours ne doit y être prononcé même si la foule le réclame. Le général demande tout de même à dire quelques mots. Les micros, déjà installés, sont branchés et Charles de Gaulle prononce son discours historique.
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« C'est une immense émotion qui remplit mon cœur en voyant devant moi la ville de Montréal française. (ovation du public)Au nom du vieux pays, au nom de la France, je vous salue. Je vous salue de tout mon cœur ! Je vais vous confier un secret que vous ne répèterez pas, (rires) ce soir ici, et tout le long de ma route, je me trouvais dans une atmosphère du même genre que celle de la Libération. (longue ovation)
Et tout le long de ma route, outre cela, j'ai constaté quel immense effort de progrès, de développement, et par conséquent d'affranchissement (ovation) vous accomplissez ici et c'est à Montréal qu'il faut que je le dise, (ovation) parce que, s'il y a au monde une ville exemplaire par ses réussites modernes, c'est la vôtre ! (ovation) Je dis c'est la vôtre et je me permets d'ajouter, c'est la nôtre. (ovation)
Si vous saviez quelle confiance la France réveillée, après d'immenses épreuves, porte maintenant vers vous. Si vous saviez quelle affection, elle recommence à ressentir pour les Français du Canada, (ovation) et si vous saviez à quel point, elle se sent obligée de concourir à votre marche en avant, à votre progrès ! C'est pourquoi elle a conclu avec le gouvernement du Québec, avec celui de mon ami Johnson (ovation) des accords, pour que les Français de part et d'autre de l'Atlantique travaillent ensemble à une même œuvre française. (ovation)
Et, d'ailleurs, le concours que la France va, tous les jours un peu plus, prêter ici, elle sait bien que vous le lui rendrez, parce que vous êtes en train de vous constituer des élites, des usines, des entreprises, des laboratoires, qui feront l'étonnement de tous et qui, un jour, j'en suis sûr, vous permettront d'aider la France. (ovation)
Voilà ce que je suis venu vous dire ce soir en ajoutant que j'emporte de cette réunion inouïe de Montréal un souvenir inoubliable. La France entière sait, voit, entend, ce qui se passe ici et je puis vous dire qu'elle en vaudra mieux.
Vive Montréal ! Vive le Québec ! (ovation)
Vive le Québec... libre ! (très longue ovation)
Vive le Canada français ! Et vive la France ! (ovation) »
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De Gaulle est longuement ovationné par la foule présente. Son discours ébahit à peu près tout le monde, y compris Daniel Johnson, et choque Ottawa qui ne désire plus sa visite. Pearson réagit le lendemain matin par un communiqué de presse : « Certaines déclarations faites par le président ont tendance à encourager la faible minorité de notre population qui cherche à détruire le Canada et, comme telles, elles sont inacceptables pour le peuple canadien et son gouvernement. Les habitants du Canada sont libres. Toutes les provinces du Canada sont libres. Les Canadiens n'ont pas besoin d'être libérés. Le Canada restera uni et rejettera toutes les tentatives visant à détruire son unité
De Gaulle passe la journée du 25 juillet à visiter l'exposition universelle Terre des Hommes et le tout nouveau réseau du Métro de Montréal : « Je n'ai pas pris le métro depuis 1936 ! ». Lors du souper, de Gaulle et Johnson en profitent pour s'échanger des toasts. De Gaulle déclare : « Ni vous ni moi n'avons perdu nos heures. Peut-être se sera-t-il passé quelque chose ? » Johnson répond : « La langue et la culture ne sont pas les seuls dons que nous a légués la France. Il en est un autre auquel nous attachons le plus grand prix : c'est le culte de la liberté. Nous ne serions plus français si nous n'étions épris de libertés, pas seulement individuelles mais aussi collectives.
Le lendemain matin, 26 juillet, le président annonce qu'il ne se rendra pas à Ottawa. Jean Drapeau le reçoit lors d'un banquet donné en son honneur en fin d'avant-midi. Le maire de Montréal déclare alors : « Nous avons appris à vivre seuls depuis deux siècles. Rien de ce que je dis ne doit prendre la teinte de reproches. L'Histoire a ses exigences et, depuis l'Antiquité, il a fallu que les peuples acceptent les exigences glorieuses comme les vicissitudes. » De Gaulle lui répond : « Ensemble, nous avons été au fond des choses et nous en recueillons, les uns et les autres, des leçons capitales. Et, quant au reste, tout ce qui grouille, grenouille et scribouille n'a pas de conséquences historiques dans ces grandes circonstances, pas plus qu'elle n'en eut jamais jamais dans d'autres.
Quelques heures plus tard, le président repart pour la France à bord de son avion DC-8 présidentiel, laissant le Canada et le Québec sous le choc.
Ce voyage et le discours de De Gaulle ont déclenché la plus grande crise franco-canadienne de l'histoire. Le gouvernement fédéral accuse le président français de s'être ingéré dans ses affaires internes. Les relations entre les deux pays ne s'amélioreront qu'après la démission de De Gaulle en 1969.
Les relations entre la France et le Canada seront longtemps marquées par ce discours, d'autant que le Général de Gaulle disait de P. E. Trudeau, premier ministre du Canada à partir du 20 avril 1968 et jusqu'en 1979, « Nous n'avons aucune concession, ni même aucune amabilité, à faire à M. Trudeau, qui est l'adversaire de la chose française au Canada
Au Québec, Jean Lesage accuse Daniel Johnson d'avoir inspiré de Gaulle pour ses « propos séparatistes ». Le 3 août, le député libéral François Aquin se dissocie de son parti et devient le premier député indépendantiste du Québec. À l'automne, René Lévesque quitte à son tour le Parti libéral et fonde le Mouvement Souveraineté-Association qui deviendra le Parti québécois un an plus tard. De 1966 à 1970, le vote souverainiste passe de 8% à 23%, mais il est difficile de savoir quel est l'impact de la phrase du Général dans la montée de ce vote.[/url]
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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http://www.youtube.com/watch?v=ijHA2BAguXI Alvin Lee - The Bluest Blues
http://www.youtube.com/watch?v=fF0lRYhhiwI Mazzy Star - Fade Into You
http://www.youtube.com/watch?v=SiO_7LhPZFM Into Dust, Mazzy Star
http://www.youtube.com/watch?v=uiEouyRrWII Mazzy Star - Flowers in December
http://www.youtube.com/watch?v=zlOr8eD6ZLE Mazzy Star - cry cry
http://www.youtube.com/watch?v=Jkm1Mp5Uyrc Mazzy Star - Blue Light
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http://www.youtube.com/watch?v=zlOr8eD6ZLE Mazzy Star - cry cry
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Alphonse de Lamartine
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un p'tit coin de France
Les tranchates de Laquairie
http://www.lieux-insolites.fr/cantal/la ... quarie.htm
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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bonjour à tous♥
kikou st luc♥
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http://www.youtube.com/watch?v=K1NEMI8qtBs JEFF BECK with B.B. KING - Rock Me Baby
http://www.youtube.com/watch?v=4Ny5ajCn0xw B.B. King - Blues Boys Tune
http://www.youtube.com/watch?v=MwvlKXIPcY0 Frank Edwards - Mean Woman Blues
http://www.youtube.com/watch?v=8cyMLTWWVNo R.L. Burnside - Jumper Hanging On The Line
http://www.youtube.com/watch?v=HWSt7z4ZIsQ Monster Mike Welch - My Father's Son
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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bounti a écrit :bonjour à tous♥
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Salut Bounti
Bonne fin de semaine pour toi aussi.
Sympa de passer par Forum Québec meme en vacances avec les enfants et le Vicking sur le dos.
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Alphonse de Lamartine
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