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Publié : mar. nov. 17, 2009 1:36 am
par leolo
17 Novembre

Il existe un lien important entre le bonheur et la tolérance,
dans la mesure où moins de préjugé équivaut à plus de bonheur.
Plus grands sont l'implication sociale et l'engagement bénévole,
plus grand est le bonheur des citoyens.

Matthieu Ricard

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Publié : mer. nov. 18, 2009 1:06 am
par leolo
Le dernier royaume de la Déesse
Durée : 49:58
La déesse-mère Po Nagar est vénérée par les deux communautés qui vivent dans l'ancien royaume du Champa, aujourd'hui province du Vietnam. C'est une des dernières régions au monde à vénérer une divinité féminine. Elle symbolise la matrilinéarité, coutume fondée sur la transmission par la lignée maternelle, autrefois répandue dans les peuples d'Asie du Sud-Est, et qui a plus ou moins disparu avec l'introduction du bouddhisme et de l'islam. Sauf au Champa, où la matrilinéarité est toujours en usage. L'héritage passe de mère en fille, contrairement au droit musulman où le garçon reçoit les deux tiers de l'héritage et la fille un tiers. Les marchands hindous ont semé leurs dieux au Champa. Accompagnés de leurs architectes, ils ont enseigné aux Chams à modeler leurs temples selon l'esthétique indienne. Parmi leurs rites religieux, dirigés par une caste héréditaire de prêtres, les Chams ont adopté le culte du linga-yoni, la représentation classique du dieu Shiva... Alors que les chercheurs français de l’époque coloniale craignaient au XIXe siècle la disparition des Chams, plus d’un siècle plus tard, ils sont toujours bien vivants. Ils ont traversé la guerre d'Indochine, la guerre du Vietnam puis la réunification du pays sans jamais perdre leur identité. Ils ont su préserver leur culture, conserver leur langue, leur écriture, leur artisanat, leurs chants et leurs danses… La déesse-mère Po Nagar est vénérée par les deux communautés qui vivent dans l'ancien royaume du Champa, aujourd'hui province du Vietnam. C'est une des dernières régions au monde à vénérer une divinité féminine. Elle symbolise la matrilinéarité, coutume fondée sur la transmission par la lignée maternelle, autrefois répandue dans les peuples d'Asie du Sud-Est, et qui a plus ou moins disparu avec l'introduction du bouddhisme et de l'islam. Sauf au Champa, où la matrilinéarité est toujours en usage. L'héritage passe de mère en fille, contrairement au droit musulman où le garçon reçoit les deux tiers de l'héritage et la fille un tiers. Les marchands hindous ont semé leurs dieux au Champa. Accompagnés de leurs architectes, ils ont enseigné aux Chams à modeler leurs temples selon l'esthétique indienne. Parmi leurs rites religieux, dirigés par une caste héréditaire de prêtres, les Chams ont adopté le culte du linga-yoni, la représentation classique du dieu Shiva... Alors que les...suite » La déesse-mère Po Nagar est vénérée par les deux communautés qui vivent dans l'ancien royaume du Champa, aujourd'hui province du Vietnam. C'est une des dernières régions au monde à vénérer une divinité féminine. Elle symbolise la matrilinéarité, coutume fondée sur la transmission par la lignée maternelle, autrefois répandue dans les peuples d'Asie du Sud-Est, et qui a plus ou moins disparu avec l'introduction du bouddhisme et de l'islam. Sauf au Champa, où la matrilinéarité est toujours en usage. L'héritage passe de mère en fille, contrairement au droit musulman où le garçon reçoit les deux tiers de l'héritage et la fille un tiers. Les marchands hindous ont semé leurs dieux au Champa. Accompagnés de leurs architectes, ils ont enseigné aux Chams à modeler leurs temples selon l'esthétique indienne. Parmi leurs rites religieux, dirigés par une caste héréditaire de prêtres, les Chams ont adopté le culte du linga-yoni, la représentation classique du dieu Shiva... Alors que les chercheurs français de l’époque coloniale craignaient au XIXe siècle la disparition des Chams, plus d’un siècle plus tard, ils sont toujours bien vivants. Ils ont traversé la guerre d'Indochine, la guerre du Vietnam puis la réunification du pays sans jamais perdre leur identité. Ils ont su préserver leur culture, conserver leur langue, leur écriture, leur artisanat, leurs chants et leurs danses…

Pour voir le documentaire, allez à cette adresse.
http://video.google.ca/videoplay?docid= ... l=fr&dur=3#

Ceci est la religion Chams et non la religion bouddhiste.

Publié : mer. nov. 18, 2009 8:19 am
par joua
"Il faut toujours terminer ce que l'on co

Publié : mer. nov. 18, 2009 8:21 am
par Petite@Fleur
joua a écrit :"Il faut toujours terminer ce que l'on co
Absolument :ahah

Publié : jeu. nov. 19, 2009 1:08 am
par leolo
19 Novembre

Il n'y a plus lieu désormais de distinguer entre les affaires intérieures et extérieures :
nous sommes tous égaux et membres d'une même famille :
en fait, les affaires du monde entier en sont devenues des affaires intérieures.

Le XIVe Dalaï-Lama

Publié : jeu. nov. 19, 2009 1:11 am
par leolo
joua a écrit :"Il faut toujours terminer ce que l'on co
Bien il faut aller à l'adresse que j'ai mentionnée pour connaître la suite.

Publié : ven. nov. 20, 2009 12:56 am
par leolo
20 Novembre

Nous pourrions définir la compassion comme la sensation
de l'insoutenable devant la souffrance de l'autre, de tout être sensible.
Par la vraie compassion, nous souhaitons mettre fin aux souffrances des autres
et nous nous sentons responsable vis-à-vis de ceux qui souffrent.

Le XIVe Dalaï-Lama

Publié : ven. nov. 20, 2009 8:18 am
par Harry Tuttle
joua a écrit :"Il faut toujours terminer ce que l'on co
Pourquoi faire aujourd'hui ce que l'on pourrait faire demain?

Publié : ven. nov. 20, 2009 9:34 am
par grumpythedwarf
Harry Tuttle a écrit :
joua a écrit :"Il faut toujours terminer ce que l'on co
Pourquoi faire aujourd'hui ce que l'on pourrait faire demain?
Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu'on peut faire faire par un autre aujourdh'hui. :))

Publié : ven. nov. 20, 2009 10:16 am
par joua
Il ne faut jamais remettre ce qu'on a fait faire par un autre le lendemain plutôt qu'hier.

:zz

Publié : ven. nov. 20, 2009 11:16 am
par grumpythedwarf
joua a écrit :Il ne faut jamais remettre ce qu'on a fait faire par un autre le lendemain plutôt qu'hier.

:zz
Bon, comme je vois, tu es encore plus zinzin que moi; c'est tout dire :ahah

Publié : ven. nov. 20, 2009 5:07 pm
par leolo
J'ai pris cela d'un forum philosophique. Et je trouve que c'est bien expliqué.
http://philoforum.fr/forum/posting.php? ... =2&p=18055
Pour commencer le bouddhisme est il une religion ? une secte ? une philosophie ?

Peut importe le nom que vous donnez à une rose, celle ci sentira toujours aussi bon...

Au commencement ce ne fut que l'enseignement d'un homme mais le besoin de croyance des individus en vint à construire des temples et vouer un profond respect du Bouddha... Le nombre d'adherants et certaines pratiques dérivées aboutissent à une sorte de croyance que l'on qualifie aujourd'hui de religion...

L'homme qui me respectera le mieux ne sera pas celui qui me fait des offrandes ou pris devant l'une de mes statues mais celui qui appliquera au mieux mon enseignement...

Bouddha n'est pas une personne, c'est plutôt un titre. Cela signifie "l'éveillé". Le premier homme ayant atteint l'éveil s'appellait Gautama. On l'a courramment par la suite appelé Bouddha, ou encore le Bienheureux. Hé oui Bouddha n'est pas un Dieu ou un être hybride mais bien un homme. Il n'y a pas de Dieu dans le bouddhisme.

On distingue 2 courants bouddhistes :

Theravada (Petit Véhicule) : ce courant est fondé uniquement sur les dires du Bouddha durant son vivant. Ainsi il retrace l'enseignement originel. On l'appelle petit véhicule car seul le pratiquant peut parvenir de lui même à l'éveil. Personne ne peut l'y aider.

Mahayana (Grand Véhicule) : Contrairement au theravada, le mahayana s'accorde à dire que par la parole et des actions spécifiques, il est possible de transmettre la bouddhéité. (Le courant vajrayana est une sous catégorie du bouddhisme mahayana et concerne surtout le tibet et son gourou le daila lama). Le daila lama n'est pas reconnu dans le theravada. On remarque que le courant Mahayana est un courant croisé avec des autres traditions (chamanisme pour les tibétains, confucianisme, taoisme ou chan pour les chinois, zen avec les japonais).

Le bouddhisme apparait comme une philosophie de la mort car le but étant de mourrir ! Cette phrase peut choquer pour les non avertis...et est exprès provocatrice...

Bouddha :

Fils d'un roi, il devra comme tout bon prince succéder à son père. Il vivait dans un palais sans misère. Mais un jour le prince quitta le royaume pour découvrir la vie telle qu'elle l'était à l'extérieur. Il était alors agé de 29 ans...

Il fit des rencontres qui allait bouleverser son existence. Celle d'un vieil homme, puis celle d'un malade, et enfin d'un mort... Le botthisatva (futur Bouddha) s'interrogea sur cette souffrance...

Mais moi aussi je vais tomber malade ? moi aussi je vais mourrir ? ma famille aussi ? Oui tel est le destin de chaque être...

Sa dernière rencontre fut celle d'un ascete...il lui demanda son activité et celui ci prétendit rechercher la vérité, la cause de la souffrance par la souffrance...

Bouddha quitta discrètement le palais le lendemain afin de devenir un ascète. Apres plusieurs années (environ 5 ans) d'exercices yogiques, de méditations de toutes sortes et d'atroces souffrances (on raconte qu'il était tellement maigre que lorsqu'uil mettait un doit sur son nombril il parvenait sans mal à toucher sa colonne vertebrale-> c'est pas anormal quand on mange qu'un pois chiche par jour)... il se releva et prit conscience qu' à part souffrir et crever de faim et de soif, il n'avait rien découvert de plus que depuis le jour où il avait quitter le palais...Il s'éloigna alors de ces "amis" ascètes... Ces derniers ne comprirent pas l'attitude de Bouddha et crurent qu'il renonça à chercher la vérité lorsqu'ils le virent à nouveau manger et boire.

Plus tard Bouddha vit un musicien qui gatait un instrument à corde à perfection.
- Mais comment fais tu pour jouer si bien ?
- C'est simple, pour cela, il suffit que la corde ne soit ni trop détendu ni trop tendu...

De cette explication, Bouddha en vint à comprendre la voie à suivre, celle appellée la voie du milieu...

Assis sous l'arbre bodhi (arbre de l'éveil) , il atteint alors nibbana et devint un éveillé.

Il fonda alors l'ordre monastique (sangha) fait de moine bouddhistes (bikkhu)

Dhamma :

Les 4 nobles vérites

un jour, alors qu’il résidait à Kosambi dans une forêt de simsapas, le Bienheureux, ramassa une poignée de feuilles. Il demanda alors aux Bhikkhus :
« Selon vous Bhikkhus, les feuilles que je tiens dans la main sont-elles plus nombreuses que celles des arbres de ces bois ?
- Les feuilles que le Bienheureux a ramassées ne sont qu’une poignée, Seigneur; celles des arbres sont bien plus nombreuses.
- Ainsi Bhikkhus, il en est de même pour les connaissances que j’ai accumulées au cours de mon expérience, qui sont bien plus nombreuses que les choses que je vous ai enseignées, dont le nombre est restreint.

Pourquoi ai-je omis de vous parler de tant de choses ? Parce que ces connaissances ne sont pas source de développement, de progrès dans la Vie Sainte et parce qu’elles ne conduisent pas à l’extinction de la passion, à sa diminution, à la cessation, à la sérénité, à la compréhension directe, à l’éveil, Nibbana. Voilà pourquoi je ne vous en ai pas parlé. Et que vous ai-je enseigné ?

Ceci est dukkha
Ceci est l’origine de dukkha
Ceci est la cessation de dukkha
Ceci est la voie qui mène à la cessation de dukkha.
Voilà ce que je vous ai enseigné. Pourquoi vous l’ai-je enseigné ? Parce que cet enseignement est source de développement, de progrès dans la Vie Sainte et parce qu’il mène à l’extinction de la passion, à sa diminution, à sa cessation, au repos, à la compréhension directe, à l’éveil, Nibbana.


Dukkha signifie littéralement "incapacité à satisfaire" et est traduit plus globalement par le terme souffrance...

Ici on retrouve l'idée de Schopenhauer que le désir, la soif ne peut jamais être satisfaite. Un désir en entraîne un autre... C'est la seconde noble vérité...

la 1ère noble vérité

elle relève d'un constat qui n'est pas difficile. L'incapacité à satisfaire est présente partout. On souffre toujours et de plusieurs façon...douleur physique, douleur mentale...souffrir de voir ce qui est à moi disparaitre, souffrir d'être avec des ennemis, souffrir de ne plus être avec ses amis...

Il est important de comprendre que même le plaisir est Dukkha pour plusieurs raisons. Dukkha est régi par deux autres règles qui sont l'impermanence des phénomènes (annica) et l'absence de Soi dans les choses et les "êtres" (annata). Par conséquent, un plaisir est impermanent or on voudrait qu'il le soit et on rale des qu'il n'est plus là, il est donc Dukkha. De plus ce n'est aps parce que l'on souffre pas que les autres ne souffrent pas.

Dans le bouddhisme, on considère qu'il n'y a pas de Soi car on ne se contrôle tout simplement pas, on ne se contrôle pas quand on veut aller aux toilettes, quand on a faim. C'est une illusion de la conscience de prétendre à un Soi... Tout ce qu'il y a pour constituer un être c'est : matière, sensation, perception, formations mentales, conscience.

L'illusion et la croyance en un Soi ne fait que souffrir et aggraver Dukkha.

Ainsi si j'ai ma bouteille d'eau qui est sur mon buffet, elle n'est en réalité qu'une bouteille d'eau sur un buffet. Je m'en détache plus simplement lorsque je réalise qu'ils ne sont pas à moi.

L'impermanence contribue également à Dukkha car c'est négligé la règle existentielle qui régit le monde. Rien ne dure, tout se transforme. Et on souhaiterait que certaines choses n'évoluent pas notamment nos plaisirs...

la 2ème noble vérité

La cause de dukkha est provoqué par l'attachement causé par la soif, le désir. Plus on s'attache plus on est insatisfait ! Pourquoi ? Parce que comme nous l'avons vu plus haut, le monde est constamment en train de changer par la loi de l'impermanence.

la 3ème noble vérité

Odacieuse déclaration du bouddha qui consiste à affirmer qu'il y a un moyen de ne plus souffir et d'atteindre Sukkha (capacité à satisfaire). C'est difficile de renier les croyances jusque là établis...

la 4ème noble vérité

Le moyen de parvenir à écraser l'insatisfaction, c'est d'atteindre nibbana. Pour cela il suffit de suivre l'octuple sentier... encore appelé le chemin à 8 branches... Si la cause de la souffrance est en soi même, il ne faut pas croire que le sentier est en dehors...Il n'y a pas de véritable commencement dans ce chemin. Chaque branche étant reliée. L'une peut commencer à expliquer l'autre et réciproquement.
De la même façon que la pensée de Schopenhauer est une pensée unique.

Le rouge
représente la vertu (sila). Le bleu représente la culture du mental (bhavana)

la compréhension juste : Lorsque les nobles vérités deviennent de plus en plus claires à l'esprit, on développe alors la compréhension juste...

la pensée juste : penser de façon juste, c'est éloigner de soi les pensées qui contribue à enchérir Dukkha mais plutôt les rmeplacer par le contraire...

la parole juste : ne pas parler pour ne rien dire, parler de façon utile et avoir les mots justes.

l'action juste : Elle consiste à éviter de causer du tort dans ce que l'on fait. On reconnait 5 préceptes pour un laic...
- ne pas tuer
- ne pas voler
- ne pas commettre l'adultère
- ne pas mentir
- ne pas s'intoxiquer (boissons ennivrantes, tabac, fumée, drogue)

Le Bouddha n'a jamais interdit de ne pas respecter ces préceptes. En réalité, ce sont des conseils pour parvenir à nibbana. On appelle sagesse folle, les moines "reconnus" (-> sinon ils sont exclus du sangha), qui ne respectent pas les preceptes mais fournissent cependant un enseignement de qualité.


les moyens d'existence juste : La profession que l'on exerce ne doit pas détruire les autres (vendeur d'arme par exemple). Il y a déjà assez de souffrance dans ce monde, il serait malsain d'en ajouter plus qu'il n'y en a.

l'effort juste : il concerne la pratique. Le yogi ne doit pas se contenter d'une vie d'oisiveté mais ne doit pas non plus vivre comme un ascète.

la concentration juste : C'est grâce à la concentration que va se développer l'attention !

l'attention juste :l'attention est développée quand l'esprit ne vagabonde pas et reste dans le présent à observer les phénomènes physiques et mentaux.


Nibbana :

Ainsi qu'est ce que l'éveil ? Pour la plupart, il se comprend comme la fin de l'incapacité à satisfaire. Si l'individu peut être satisfait, c'est qu'il est devenu sage, et avec la fin de l'ignorance s'arrête le cycle des renaissances et la production conditionnée.

Nibbana se produit quand l'esprit est vide et est vide mais n'est pas "le vide".

La complexité avec nibbana c'est de le désirer ! En effet si on déire nibbana, on s'y attache de la même façon que tous les autres désirs...
Le fait que le Nibbana ne puisse être atteint que par la destruction de tous les désirs a pour conséquence que le désir même du Nibbana empêche sa réalisation. La soif de libération crée sa propre entrave. Lorsqu'on demanda au Bouddha comment il était parvenu à traverser le fleuve de la souffrance, il répondit : "Sans m'attarder (appatittham) et sans me presser (anayuham), j'ai traversé le fleuve... quand je m'attardais , je sombrais, quand je me pressais (d'atteindre la libération) je tourbillonnais. Ce n'est que quand je ne me suis plus ni attardé ni pressé que j'ai traversé le fleuve ". Obtenir la libération exige un calme qui ne perd jamais de vue le but mais l'approche sans hâte ni fanatisme; l'attitude juste est celle de la non-intention.
Il est difficile d'expliquer le phénomène en soi quand on ne l'a jamais vécu...

Sachez simplement que nibbana ne fut pas qu'à la portée du Bouddha...


Méditation vipassana :

Vipassana signifie vision directe dans la réalité. Assis le méditant observe les phénomènes physiques et mentaux (les sons, les gouts, les visions, les sensation, les odeurs, les idées). il ne fait rien d'autre que les observer au moment où elles apparaissent et disparaissent pour prendre conscience de l'impermanence (annica) et se débarasser de ses vues notamment celle du Soi (annata).

Ce qui l'exerce plus amplement à la "compréhension juste" des 4 nobles vérités.

Avec la pratique l'esprit devient de moins en moins vagabond et ne se fixe plus sur les phénomènes, il s'en détache. Lorsqu'un bruit se produit, il ne se dit pas c'est une porte qui claque, mais il entend juste un bruit. Il n'y a pas de porte car il ne le sait pas ! Le yogi perçoit de mieux en mieux les phénomènes et à force de ne pas s'y attacher il en découvre de plus en plus subtile jusqu'à découvrir nibbana.

Dans la méditation, il n'y a plus d'enseignement, plus de bouddha, seulement des phénomènes. Prier le bouddha devant une statue ne sert à rien car les phénomènes qui s'opèrent sont uniquement une vision et une sensation, celle de s'agenouiller...rien de plus...

Une métaphore explicative peut ici être importante...

Imaginons, une pièce au fond d'un lac. Lorsque je suis à la surface de l'eau je ne peux pas la voir. A la surface, j'entends le chant des oiseaux. Je vais alors plonger au fond pour essayer de la percevoir. Plus je decsends, moins j'entends le chant des oiseaux. Mais si je ne plonge pas assez, la pression va me faire remonter avant que j'aperçoive la pièce. Je vais devoir plonger de plus en plus fort pour tenter d'en distinguer la forme, puis le symbole, et enfin pouvoir la toucher. Mais cela ne dure pas, la pression va à nouveau se faire ressentir et je vais devoir remonter...

Ainsi, la pièce lorsqu'elle est nibbana. Le chant des oiseaux représente les phénomènes physiques et mentaux. La pression est la concentration, et la vue du plongeur est l'attention. La concentration n'est qu'un moyen en vue de parvenir à l'attention. Plus elle se développe, plus l'attention devient importante. Seulement, la concentration ne peut pas rester indéfiniment, et tôt ou tard, elle se perd et le plongeur doit remonter à la surface. Plus il remonte, plus il entend à nouveau le chant des oiseaux.

Mais il ne revient pas à Dukkha lorsqu'il est à la surface, quelquechose a changé, il a expérimenté quelque chose qui va lui faire porter un autre regard sur le monde. Le monde lui n'ayant pas changé.


Le cycle des renaissances (samsara) :

La réincarnation ? Ce terme est souvent utilisé pour facilité l'explication du processus. En réalité il n'y a pas de réincarnation possible, car on a dit que dans le Bouddhisme il n'y avait pas de Soi... Or la réincarnation est la transmigration d'une âme d'un corps à un autre.

Mais c'est justement parce qu'il n'y a pas d'âme et d'égo que la "réincarnation" est possible ! Il y a une conscience, des sensations, des perceptions, de la matière et des formations mentales ! Voila de quoi est constitué un être !
C'est ce que l'on appelle les 5 agrégats. Des qu'en etre vit, il y a les 5 agrégats ! Des qu'un être expérimente nibbana ce sont toujours les 5 agrégats. L'erreur humaine a été de croire qu'il existait en nous un Ego à cause des motifs qui nous différencie des autres...


En réalité on se fout de savoir s'il est vrai que l'on renait ou non ! Il y a la mythologie bouddhiste et il y a les constats de la vie quotidienne...En tant qu'occidentaux, on aime bien savoir les mécanismes avant d'adhérer à quelque chose. Un peu trop pragmatique. Or ici, c'est la pratique qui instaure la théorie...

Publié : sam. nov. 21, 2009 12:27 am
par leolo
21 Novembre

Dès lors que la patience et la tolérance découlent de l'aptitude
à rester ferme et inébranlable, il ne faut pas y voir un signe de faiblesse
ou de renoncement, mais plutôt un signe de force.
Réagir de la sorte suppose d'avoir de la retenue, ce qui est l'apanage d'un esprit fort et discipliné.

Le XIVe Dalaï-Lama

Publié : sam. nov. 21, 2009 1:07 am
par leolo
Ce poste est dans la section philosophie et spiritualité et non dans rire et délire. :zz

Publié : dim. nov. 22, 2009 12:34 am
par leolo
22 Novembre

Le courage aux peureux, la liberté aux captifs,
la force aux chétifs, l'affection réciproque à tous les êtres.

Shantideva