FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
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- saintluc
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
Le narval (Monodon monoceros), surnommé la licorne des mers, est un cétacé. Les mâles possèdent une unique « corne » torsadée, issue de l'incisive supérieure gauche, qui peut mesurer jusqu'à trois mètres de long.
Jusque vers le début du XVIIIe siècle, on pensait que les exemplaires connus de cette « corne » appartenaient à la légendaire licorne. La rareté du narval et son habitat réduit ont contribué à la persistance de la légende.
Considérée ensuite comme une arme, ou un outil, la « défense » du narval est aujourd'hui analysée comme un organe sensoriel, dont les riches terminaisons nerveuses permettent au narval de percevoir les différences de pression, de salinité, ou de température.
L'animal lui-même a une longueur de 4 à 5 mètres et vit en groupes dans l'océan Arctique.
Le narval a été décrit par Linné dans son Systema Naturae. Le nom, comporte le radical wal provenant d'une langue nordique et signifiant baleine, ainsi que le radical nár du vieux norrois signifiant « cadavre », en référence à la couleur grise du corps du narval, similaire à celle des marins noyés. Le nom latin Monodon monoceros est dérivé du grec et signifie « une dent, une corne ».
La légende de la licorne date de la Grèce antique. La corne des rhinocéros était vendue comme étant une corne de licorne, jusqu'à ce que l'on découvre celle des narvals : longue et torsadée. La dent du narval a beaucoup contribué à forger l'image que l'on se donnait de la licorne au Moyen-Âge. Les navigateurs revendaient cette corne pour plusieurs fois son poids en or. Au XVIe siècle, Élisabeth Ire d'Angleterre aurait payé plus de 10 000 livres pour une seule corne, soit le prix d'un château en entier. Les gens attribuaient des vertus à ces cornes, telle la faculté de neutraliser les poisons, et se faisaient donc faire des gobelets dans cet ivoire. Il a fallu attendre 1704 pour que le lien soit établi avec le narval.
On a longtemps présenté la corne du narval comme une arme de chasse pour harponner les poissons, ou d'un outil pour briser la glace afin de permettre au narval de respirer à l'air libre, mais les femelles qui n'ont pas cet appendice ont la même alimentation et doivent aussi respirer de l'oxygène à l'air libre à intervalle régulier (entre 7 à 20 minutes).
D'autres hypothèses sous-tendent que cette dent servirait plutôt à courtiser les femelles telle la queue d'un paon ou encore qu'elle servirait aux combats entre mâles en rut. Mais aucune étude ne venait étayer ces hypothèses, malgré le fait que l'on ait souvent trouvé des mâles qui se frottaient mutuellement la corne (phénomène appelé tusking en anglais) ou qui avaient des cicatrices sur la peau. On pense maintenant que ces mâles qui se frottaient les cornes cherchaient plutôt à en éliminer les parasites.
On sait à présent (selon une étude menée par des chercheurs en médecine dentaire d'Harvard) que cette dent serait en fait un organe sensoriel extrêmement sensible. En effet, elle renferme près de dix millions de terminaisons nerveuses qui permettent au narval de détecter les différentes pressions, les changements de températures et les niveaux de la salinité de l'eau ainsi que des particules particulières aux espèces animales constituant son alimentation.
Ce carnivore aime bien chasser les crevettes, il mange aussi des calmars, crustacés et mollusques. De plus, il se nourrit de flétan, de morues polaires, de plies et de pieuvres.
Le narval vivrait jusqu'à 50 ans. Les mâles atteignent la maturité sexuelle vers 8-9 ans et les femelles entre 4 et 7 ans. La période de gestation est d'environ 15 mois. Les accouplements se font au printemps en avril et les naissances arrivent l'année suivante en juillet, où les femelles allaitent leur petit pendant 4 mois. Comme pour plusieurs autres cétacés, on constate que le taux de reproduction est affecté à la baisse par l'activité humaine et ses polluants.
Cette corne est en réalité une dent du maxillaire gauche du mâle (et 10 % des femelles) qui commence à pousser au travers de la lèvre supérieure dès l'âge de un an mais dont le rythme de croissance augmente avec l'atteinte de la maturité sexuelle du narval (vers 8 ou 9 ans). Elle acquiert une longueur considérable (2,5 à 3 m pour un poids de 10 kg). Elle est toujours torsadée de droite à gauche (sens anti-horaire), sa partie enchâssée dans la mâchoire est creusée dans une vaste cavité pulpaire contenant une énorme papille qui en assure un accroissement continu correspondant à l’usure de l’extrémité libre. La dent symétrique du mâle et les deux dents correspondantes de la femelle demeurent rudimentaires et ne dépassent pas de l’alvéole. Exceptionnellement (1 cas sur 500) on rencontre des mâles possédant deux défenses.
En fait, moins de 250 recherches sur le narval avaient été publiées au moment où une étude constituée de quatre voyages dans l'Arctique canadien par Martin Nweeia, chercheur à Harvard en médecine dentaire, a été publiée en 2005 dans le Harvard Science. C'est donc Nweeia qui a prouvé que cette dent possède des propriétés et des fonctionnalités uniques dans la nature: Cette « dent » a son émail à l'intérieur et la pulpe à l'extérieur; elle contient une dizaine de millions de terminaisons nerveuses qui partent du nerf central (au cœur de la dent) et se rendent jusqu'à l'extérieur de la dent. Cette dent est donc un organe de détection sensoriel extrêmement sensible qui paradoxalement, baigne dans des eaux glacées. Autre fait particulier, cette dent qui est en apparence rigide, est en fait flexible. Une dent de 2,40 m de longueur peut se courber jusqu'à 0,30 m dans n'importe quelle direction sans se briser.
Si elle est abîmée elle peut se réparer jusqu'à un certain point, mais si elle se casse, elle ne repoussera pas.
N°480 (1968)
Jusque vers le début du XVIIIe siècle, on pensait que les exemplaires connus de cette « corne » appartenaient à la légendaire licorne. La rareté du narval et son habitat réduit ont contribué à la persistance de la légende.
Considérée ensuite comme une arme, ou un outil, la « défense » du narval est aujourd'hui analysée comme un organe sensoriel, dont les riches terminaisons nerveuses permettent au narval de percevoir les différences de pression, de salinité, ou de température.
L'animal lui-même a une longueur de 4 à 5 mètres et vit en groupes dans l'océan Arctique.
Le narval a été décrit par Linné dans son Systema Naturae. Le nom, comporte le radical wal provenant d'une langue nordique et signifiant baleine, ainsi que le radical nár du vieux norrois signifiant « cadavre », en référence à la couleur grise du corps du narval, similaire à celle des marins noyés. Le nom latin Monodon monoceros est dérivé du grec et signifie « une dent, une corne ».
La légende de la licorne date de la Grèce antique. La corne des rhinocéros était vendue comme étant une corne de licorne, jusqu'à ce que l'on découvre celle des narvals : longue et torsadée. La dent du narval a beaucoup contribué à forger l'image que l'on se donnait de la licorne au Moyen-Âge. Les navigateurs revendaient cette corne pour plusieurs fois son poids en or. Au XVIe siècle, Élisabeth Ire d'Angleterre aurait payé plus de 10 000 livres pour une seule corne, soit le prix d'un château en entier. Les gens attribuaient des vertus à ces cornes, telle la faculté de neutraliser les poisons, et se faisaient donc faire des gobelets dans cet ivoire. Il a fallu attendre 1704 pour que le lien soit établi avec le narval.
On a longtemps présenté la corne du narval comme une arme de chasse pour harponner les poissons, ou d'un outil pour briser la glace afin de permettre au narval de respirer à l'air libre, mais les femelles qui n'ont pas cet appendice ont la même alimentation et doivent aussi respirer de l'oxygène à l'air libre à intervalle régulier (entre 7 à 20 minutes).
D'autres hypothèses sous-tendent que cette dent servirait plutôt à courtiser les femelles telle la queue d'un paon ou encore qu'elle servirait aux combats entre mâles en rut. Mais aucune étude ne venait étayer ces hypothèses, malgré le fait que l'on ait souvent trouvé des mâles qui se frottaient mutuellement la corne (phénomène appelé tusking en anglais) ou qui avaient des cicatrices sur la peau. On pense maintenant que ces mâles qui se frottaient les cornes cherchaient plutôt à en éliminer les parasites.
On sait à présent (selon une étude menée par des chercheurs en médecine dentaire d'Harvard) que cette dent serait en fait un organe sensoriel extrêmement sensible. En effet, elle renferme près de dix millions de terminaisons nerveuses qui permettent au narval de détecter les différentes pressions, les changements de températures et les niveaux de la salinité de l'eau ainsi que des particules particulières aux espèces animales constituant son alimentation.
Ce carnivore aime bien chasser les crevettes, il mange aussi des calmars, crustacés et mollusques. De plus, il se nourrit de flétan, de morues polaires, de plies et de pieuvres.
Le narval vivrait jusqu'à 50 ans. Les mâles atteignent la maturité sexuelle vers 8-9 ans et les femelles entre 4 et 7 ans. La période de gestation est d'environ 15 mois. Les accouplements se font au printemps en avril et les naissances arrivent l'année suivante en juillet, où les femelles allaitent leur petit pendant 4 mois. Comme pour plusieurs autres cétacés, on constate que le taux de reproduction est affecté à la baisse par l'activité humaine et ses polluants.
Cette corne est en réalité une dent du maxillaire gauche du mâle (et 10 % des femelles) qui commence à pousser au travers de la lèvre supérieure dès l'âge de un an mais dont le rythme de croissance augmente avec l'atteinte de la maturité sexuelle du narval (vers 8 ou 9 ans). Elle acquiert une longueur considérable (2,5 à 3 m pour un poids de 10 kg). Elle est toujours torsadée de droite à gauche (sens anti-horaire), sa partie enchâssée dans la mâchoire est creusée dans une vaste cavité pulpaire contenant une énorme papille qui en assure un accroissement continu correspondant à l’usure de l’extrémité libre. La dent symétrique du mâle et les deux dents correspondantes de la femelle demeurent rudimentaires et ne dépassent pas de l’alvéole. Exceptionnellement (1 cas sur 500) on rencontre des mâles possédant deux défenses.
En fait, moins de 250 recherches sur le narval avaient été publiées au moment où une étude constituée de quatre voyages dans l'Arctique canadien par Martin Nweeia, chercheur à Harvard en médecine dentaire, a été publiée en 2005 dans le Harvard Science. C'est donc Nweeia qui a prouvé que cette dent possède des propriétés et des fonctionnalités uniques dans la nature: Cette « dent » a son émail à l'intérieur et la pulpe à l'extérieur; elle contient une dizaine de millions de terminaisons nerveuses qui partent du nerf central (au cœur de la dent) et se rendent jusqu'à l'extérieur de la dent. Cette dent est donc un organe de détection sensoriel extrêmement sensible qui paradoxalement, baigne dans des eaux glacées. Autre fait particulier, cette dent qui est en apparence rigide, est en fait flexible. Une dent de 2,40 m de longueur peut se courber jusqu'à 0,30 m dans n'importe quelle direction sans se briser.
Si elle est abîmée elle peut se réparer jusqu'à un certain point, mais si elle se casse, elle ne repoussera pas.
N°480 (1968)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
La baleine à bosse (Megaptera novaeangliae), mégaptère ou jubarte est une espèce de baleines à fanons (ou mysticètes). C’est un mammifère cétacé de grande taille : les adultes atteignent habituellement 13 à 14 mètres de long et pèsent en moyenne 25 tonnes. La baleine à bosse effectue des sauts spectaculaires hors de l’eau, possède de longues nageoires pectorales et son chant est très élaboré. Elle vit dans les océans et les mers du monde entier. Elle est un sujet privilégié pour le tourisme d’observation des baleines (whale-watching).
Les baleines à bosse sont facilement reconnaissables à de nombreux critères. Leur corps est massif. Le dessus de l’animal est entièrement noir, le dessous est plutôt blanchâtre. La tête et la mâchoire inférieure sont couvertes de petites protubérances appelées tubercules, qui sont en fait des follicules pileux et sont caractéristiques de l’espèce.
La grande nageoire caudale, noire et blanche, sort largement hors de l’eau quand la baleine plonge. Le bord postérieur de cette nageoire est ondulé. Les dessins de cette nageoire sont propres à chaque baleine et peuvent servir à son identification individuelle.
La forme de l'ondulation, les taches noires et blanches, les cicatrices de la nageoire caudale sont propres à chaque individuChaque nageoire pectorale (également noire et blanche, et d'un dessin propre à chaque individu) peut atteindre jusqu'au tiers de la longueur du corps. C'est beaucoup plus que chez n'importe quel autre cétacé. Pour expliquer cette nette différence de longueur, plusieurs hypothèses ont été suggérées. Il pourrait s'agir d'un avantage évolutif significatif assurant une meilleure manœuvrabilité. Cela pourrait aussi permettre, grâce à une plus grande surface de contact, de mieux réguler la température interne lors des migrations entre les zones de climat chaud et celles de climat froid.
Quand la baleine à bosse fait surface et expulse par son évent l'air provenant des poumons, le souffle provoque un nuage pouvant atteindre 3 mètres, en forme de chou-fleur.
L’aileron dorsal, trapu, apparaît hors de l'eau peu après l'émission de ce souffle. Il continue à être visible quand l'animal fait le dos rond pour amorcer une plongée, mais disparaît avant que la nageoire caudale émerge.
Comme les autres balénoptéridés, la baleine à bosse possède des sillons ventraux et des fanons. Les sillons sont en fait des replis qui courent parallèlement entre eux de la mâchoire inférieure jusqu’au nombril (à peu près jusqu'à la moitié du ventre de l’animal). Ils permettent un très large déploiement de la gueule (un peu à la façon dont s'ouvre un accordéon). D'un nombre généralement compris entre 16 à 20, ils sont moins nombreux et aussi moins prononcés que chez les rorquals. Les fanons sont des productions cornées de la lèvre qui filtrent et retiennent les proies alimentaires. La baleine à bosse possède 270 à 400 fanons de couleur sombre disposés de chaque côté de la bouche.
Les femelles sont plus grosses que les mâles. Les femelles portent un lobe (qui fait défaut chez les mâles) d’environ 15 centimètres de diamètre dans leur région génitale. Cela permet de distinguer les mâles des femelles si l’on peut voir le dessous de la baleine, car le pénis du mâle reste en revanche presque toujours caché dans la fente génitale. Les baleines mettent généralement bas tous les deux ou trois ans. La gestation dure onze mois environs. Il arrive parfois que certaines femelles se reproduisent deux années de suite.
Le baleineau mesure dès la naissance 4 à 4,5 mètres et pèse environ 700 kilogrammes. Il est exclusivement allaité par sa mère pendant les six premiers mois, puis il continue à être allaité tout en commençant à se nourrir par lui-même pendant les six mois suivants. Les baleineaux quittent leurs mères au début de leur seconde année, quand ils mesurent classiquement 9 mètres de longueur.
Les jeunes atteignent la maturité sexuelle vers l’âge de cinq ans. La taille adulte définitive est atteinte peu après. Celle-ci est communément de 15 à 16 mètres pour les mâles et de 16 à 17 mètres pour les femelles, pour un poids de 40 tonnes. Le plus grand spécimen découvert mesurait 19 mètres et ses nageoires pectorales 6 mètres. Les baleines à bosse peuvent vivre de 40 à 100 ans
L’organisation sociale des baleines à bosse est assez lâche. Habituellement, les individus vivent seuls ou fréquentent des groupes transitoires qui se font pour quelques heures et se défont. Les groupes peuvent se maintenir plus longtemps en été pour coopérer dans la recherche et la capture de nourriture. Des relations durables de plusieurs mois ou même plusieurs années, de couples ou de petits groupes, ont été décrites, mais elles sont rares. La répartition mondiale des baleines à bosse recouvre celles de nombreuses autres espèces de baleines et de dauphins : on peut donc observer des baleines à bosse à proximité d’autres espèces (par exemple des baleines de Minke) mais il y a très peu d’interactions sociales.
Les parades sexuelles se déroulent pendant l’hiver. La compétition pour une partenaire est souvent intense. Des groupes de mâles de deux à vingt individus se rassemblent autour d’une seule femelle et se livrent à des exhibitions variées pour établir la domination. La joute dure plusieurs heures et la taille du groupe fluctue avec les départs de mâles dépités ou les arrivées de nouveaux prétendants. Les figures réalisées comprennent des sauts qui peuvent atteindre 5m, des dressements verticaux, des frappements de l’eau avec les nageoires (pectorales ou caudale), des charges et des esquives. On présume que les chants jouent également un rôle important dans cette compétition, mais les scientifiques ne savent pas s’ils servent aux mâles pour s’identifier et se comparer entre eux, s’ils sont un appel à l’accouplement entre le mâle et la femelle, ou les deux. Toutes ces manifestations vocales et physiques ont aussi été observées en l’absence de partenaires potentielles et constituent aussi probablement des outils généraux de communication.
L’espèce se nourrit exclusivement pendant l’été et vit sur ses réserves de graisse pendant l’hiver. C’est un prédateur actif qui chasse le krill et les bancs de petits poissons tels les harengs, les capelans ou les lançons, usant de l’attaque directe ou étourdissant ses proies en frappant l’eau avec ses nageoires.
La technique de pêche la plus originale des baleines à bosses est celle du filet à bulles. Plusieurs baleines forment un groupe, nagent rapidement autour et au-dessous d’un banc de poissons et larguent de l’air par leurs évents. Les bulles forment une barrière visuelle qui confine le banc dans un espace de plus en plus restreint. Soudain, les baleines se précipitent vers le haut à travers le rideau de bulles, gueule grande ouverte, avalant des milliers de poissons d’une seule goulée. Le diamètre du filet à bulles peut atteindre 30 m et nécessiter la coopération d’au moins douze animaux. C’est sans doute le fait le plus spectaculaire de coopération de mammifères marins.
Les orques s’attaquent aux baleines à bosse, celles-ci s’en sortent le plus souvent par quelques cicatrices mais des baleineaux sont parfois tués
N°814 (1979)
Baleines
N°1871a (2000)
Les baleines à bosse sont facilement reconnaissables à de nombreux critères. Leur corps est massif. Le dessus de l’animal est entièrement noir, le dessous est plutôt blanchâtre. La tête et la mâchoire inférieure sont couvertes de petites protubérances appelées tubercules, qui sont en fait des follicules pileux et sont caractéristiques de l’espèce.
La grande nageoire caudale, noire et blanche, sort largement hors de l’eau quand la baleine plonge. Le bord postérieur de cette nageoire est ondulé. Les dessins de cette nageoire sont propres à chaque baleine et peuvent servir à son identification individuelle.
La forme de l'ondulation, les taches noires et blanches, les cicatrices de la nageoire caudale sont propres à chaque individuChaque nageoire pectorale (également noire et blanche, et d'un dessin propre à chaque individu) peut atteindre jusqu'au tiers de la longueur du corps. C'est beaucoup plus que chez n'importe quel autre cétacé. Pour expliquer cette nette différence de longueur, plusieurs hypothèses ont été suggérées. Il pourrait s'agir d'un avantage évolutif significatif assurant une meilleure manœuvrabilité. Cela pourrait aussi permettre, grâce à une plus grande surface de contact, de mieux réguler la température interne lors des migrations entre les zones de climat chaud et celles de climat froid.
Quand la baleine à bosse fait surface et expulse par son évent l'air provenant des poumons, le souffle provoque un nuage pouvant atteindre 3 mètres, en forme de chou-fleur.
L’aileron dorsal, trapu, apparaît hors de l'eau peu après l'émission de ce souffle. Il continue à être visible quand l'animal fait le dos rond pour amorcer une plongée, mais disparaît avant que la nageoire caudale émerge.
Comme les autres balénoptéridés, la baleine à bosse possède des sillons ventraux et des fanons. Les sillons sont en fait des replis qui courent parallèlement entre eux de la mâchoire inférieure jusqu’au nombril (à peu près jusqu'à la moitié du ventre de l’animal). Ils permettent un très large déploiement de la gueule (un peu à la façon dont s'ouvre un accordéon). D'un nombre généralement compris entre 16 à 20, ils sont moins nombreux et aussi moins prononcés que chez les rorquals. Les fanons sont des productions cornées de la lèvre qui filtrent et retiennent les proies alimentaires. La baleine à bosse possède 270 à 400 fanons de couleur sombre disposés de chaque côté de la bouche.
Les femelles sont plus grosses que les mâles. Les femelles portent un lobe (qui fait défaut chez les mâles) d’environ 15 centimètres de diamètre dans leur région génitale. Cela permet de distinguer les mâles des femelles si l’on peut voir le dessous de la baleine, car le pénis du mâle reste en revanche presque toujours caché dans la fente génitale. Les baleines mettent généralement bas tous les deux ou trois ans. La gestation dure onze mois environs. Il arrive parfois que certaines femelles se reproduisent deux années de suite.
Le baleineau mesure dès la naissance 4 à 4,5 mètres et pèse environ 700 kilogrammes. Il est exclusivement allaité par sa mère pendant les six premiers mois, puis il continue à être allaité tout en commençant à se nourrir par lui-même pendant les six mois suivants. Les baleineaux quittent leurs mères au début de leur seconde année, quand ils mesurent classiquement 9 mètres de longueur.
Les jeunes atteignent la maturité sexuelle vers l’âge de cinq ans. La taille adulte définitive est atteinte peu après. Celle-ci est communément de 15 à 16 mètres pour les mâles et de 16 à 17 mètres pour les femelles, pour un poids de 40 tonnes. Le plus grand spécimen découvert mesurait 19 mètres et ses nageoires pectorales 6 mètres. Les baleines à bosse peuvent vivre de 40 à 100 ans
L’organisation sociale des baleines à bosse est assez lâche. Habituellement, les individus vivent seuls ou fréquentent des groupes transitoires qui se font pour quelques heures et se défont. Les groupes peuvent se maintenir plus longtemps en été pour coopérer dans la recherche et la capture de nourriture. Des relations durables de plusieurs mois ou même plusieurs années, de couples ou de petits groupes, ont été décrites, mais elles sont rares. La répartition mondiale des baleines à bosse recouvre celles de nombreuses autres espèces de baleines et de dauphins : on peut donc observer des baleines à bosse à proximité d’autres espèces (par exemple des baleines de Minke) mais il y a très peu d’interactions sociales.
Les parades sexuelles se déroulent pendant l’hiver. La compétition pour une partenaire est souvent intense. Des groupes de mâles de deux à vingt individus se rassemblent autour d’une seule femelle et se livrent à des exhibitions variées pour établir la domination. La joute dure plusieurs heures et la taille du groupe fluctue avec les départs de mâles dépités ou les arrivées de nouveaux prétendants. Les figures réalisées comprennent des sauts qui peuvent atteindre 5m, des dressements verticaux, des frappements de l’eau avec les nageoires (pectorales ou caudale), des charges et des esquives. On présume que les chants jouent également un rôle important dans cette compétition, mais les scientifiques ne savent pas s’ils servent aux mâles pour s’identifier et se comparer entre eux, s’ils sont un appel à l’accouplement entre le mâle et la femelle, ou les deux. Toutes ces manifestations vocales et physiques ont aussi été observées en l’absence de partenaires potentielles et constituent aussi probablement des outils généraux de communication.
L’espèce se nourrit exclusivement pendant l’été et vit sur ses réserves de graisse pendant l’hiver. C’est un prédateur actif qui chasse le krill et les bancs de petits poissons tels les harengs, les capelans ou les lançons, usant de l’attaque directe ou étourdissant ses proies en frappant l’eau avec ses nageoires.
La technique de pêche la plus originale des baleines à bosses est celle du filet à bulles. Plusieurs baleines forment un groupe, nagent rapidement autour et au-dessous d’un banc de poissons et larguent de l’air par leurs évents. Les bulles forment une barrière visuelle qui confine le banc dans un espace de plus en plus restreint. Soudain, les baleines se précipitent vers le haut à travers le rideau de bulles, gueule grande ouverte, avalant des milliers de poissons d’une seule goulée. Le diamètre du filet à bulles peut atteindre 30 m et nécessiter la coopération d’au moins douze animaux. C’est sans doute le fait le plus spectaculaire de coopération de mammifères marins.
Les orques s’attaquent aux baleines à bosse, celles-ci s’en sortent le plus souvent par quelques cicatrices mais des baleineaux sont parfois tués
N°814 (1979)
Baleines
N°1871a (2000)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
Corégone de l'Atlantique Coregonus huntsmani
Unique au Canada, le Corégone de l'Atlantique se retrouve uniquement dans le sud de la Nouvelle-Écosse, dans les basins de la rivière Tusket et de Petite Rivière. Les corégones de la Petite Rivière pourraient en fait représenter les derniers spécimens du corégone de l’Atlantique au monde.
Cette espèce appartient à la famille des saumons et est anadrome – c’est-à-dire qu’il se reproduit en eau douce mais passe la plus grande partie de son vie en eau salée. Cependant, il n’existe p as de preuve que l’espèce anadrome existe toujours. On ne connaît pas la période de frai dans la nature mais on sait que le frai se produit, pour les populations en captivité, de la mi-novembre au début de janvier.
On pense que le corégone de l’Atlantique habite les eaux côtières pendant la saison estivale. On sait qu’il se nourrit d’amphipodes, de petites pervenches et de vers marins.
Bien que le Canada possède le quart de l’approvisionnement en eau douce au monde, le pays a peu d’espèces de poisson d’eau douce. De nos jours, des facteurs tels les pluies acides, la pollution, la surpêche et le déboisement menacent au moins 14 espèces en eau douce, dont l’une d’elles est le corégone de l’Atlantique.
source: pêches et océans Canada
N°853 (1980)
La tortue-molle à épine (Apalone spinifera Lesueur, 1827) est une espèce de tortue d'eau douce d'Amérique du Nord de la famille des Trionychidae. Il en existe de nombreuses sous-espèces difficiles à distinguer ce qui a créé de nombreuses confusions.
La carapace dorsale quasi circulaire de la tortue à carapace molle ressemble à une crêpe ; elle est recouverte d'une peau coriace plutôt que de dures plaques cornées, comme la plupart des carapaces de tortues. Chez les grosses femelles elle peut atteindre environ 43 cm de longueur.
Cette tortue se montre peu, devient féroce quand on la dérange et peut infliger des blessures graves avec sa mâchoire, coupante comme un rasoir.
Au Canada, on signale la présence de cette tortue dans le sud de l'Ontario et le sud-ouest du Québec sur 20 km², au lac Érié, et sur les bords de l'Outaouais, du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Richelieu. Il y a quelques temps, certaines de ces tortues ont été découvertes au Cambodge, mais ce ne serait qu'une petite population. La population du Québec est considérée comme menacée depuis l'an 2000.
Surtout aquatique, cet animal préfère les régions de sable et de boue, où il demeure dans l'eau peu profonde, ne laissant souvent sortir que ses narines. Il mange des écrevisses, des insectes aquatiques et des poissons.
N°813 (1979)
Espèces en voie de disparition
N°
N°
N°
N°
Unique au Canada, le Corégone de l'Atlantique se retrouve uniquement dans le sud de la Nouvelle-Écosse, dans les basins de la rivière Tusket et de Petite Rivière. Les corégones de la Petite Rivière pourraient en fait représenter les derniers spécimens du corégone de l’Atlantique au monde.
Cette espèce appartient à la famille des saumons et est anadrome – c’est-à-dire qu’il se reproduit en eau douce mais passe la plus grande partie de son vie en eau salée. Cependant, il n’existe p as de preuve que l’espèce anadrome existe toujours. On ne connaît pas la période de frai dans la nature mais on sait que le frai se produit, pour les populations en captivité, de la mi-novembre au début de janvier.
On pense que le corégone de l’Atlantique habite les eaux côtières pendant la saison estivale. On sait qu’il se nourrit d’amphipodes, de petites pervenches et de vers marins.
Bien que le Canada possède le quart de l’approvisionnement en eau douce au monde, le pays a peu d’espèces de poisson d’eau douce. De nos jours, des facteurs tels les pluies acides, la pollution, la surpêche et le déboisement menacent au moins 14 espèces en eau douce, dont l’une d’elles est le corégone de l’Atlantique.
source: pêches et océans Canada
N°853 (1980)
La tortue-molle à épine (Apalone spinifera Lesueur, 1827) est une espèce de tortue d'eau douce d'Amérique du Nord de la famille des Trionychidae. Il en existe de nombreuses sous-espèces difficiles à distinguer ce qui a créé de nombreuses confusions.
La carapace dorsale quasi circulaire de la tortue à carapace molle ressemble à une crêpe ; elle est recouverte d'une peau coriace plutôt que de dures plaques cornées, comme la plupart des carapaces de tortues. Chez les grosses femelles elle peut atteindre environ 43 cm de longueur.
Cette tortue se montre peu, devient féroce quand on la dérange et peut infliger des blessures graves avec sa mâchoire, coupante comme un rasoir.
Au Canada, on signale la présence de cette tortue dans le sud de l'Ontario et le sud-ouest du Québec sur 20 km², au lac Érié, et sur les bords de l'Outaouais, du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Richelieu. Il y a quelques temps, certaines de ces tortues ont été découvertes au Cambodge, mais ce ne serait qu'une petite population. La population du Québec est considérée comme menacée depuis l'an 2000.
Surtout aquatique, cet animal préfère les régions de sable et de boue, où il demeure dans l'eau peu profonde, ne laissant souvent sortir que ses narines. Il mange des écrevisses, des insectes aquatiques et des poissons.
N°813 (1979)
Espèces en voie de disparition
N°
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N°
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
N° - N° (2008)
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N° - N° (2008)
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N° (2006)
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
Grand requin blanc, Carcharodon carcharias - Flétan du Pacifique, Hippoglossus stenolepis
N°1641 - N°1642 (1997)
Esturgeon noir, Acipenser oxyrhynchus - Thon rouge, Thunnus thynnus
N° 1643 - N°1644
N° (2009)
N° (2009)
Puma et panthère
N°2123b (2005)
N°2123ii
N°2123a
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
Le cheval canadien est la race chevaline « nationale » du Canada et la race chevaline du « Patrimoine agricole » du Québec. Il est aussi nommé le Petit cheval de fer.
Le cheval était inexistant sur le continent américain au moment de l'arrivée des premiers Européens. Les Espagnols débarquèrent alors des chevaux au Mexique (Cortez) en Floride (de Soto), les Anglais en plusieurs lieux des 13 colonies d'origine, les Hollandais à New York et les Français à Port-Royal (le cheval acadien) et à Québec (le cheval canadien). Il n'y aura pas de contacts entre les différents contingents avant fort longtemps.
La Nouvelle-France, qui deviendra beaucoup plus tard le Canada, était alors une province de France, comme la Normandie ou la Champagne. C'est à ce moment que Louis XIV ordonne de créer un haras royal dans chacune de ses provinces. En Nouvelle-France, la situation est plus complexe du fait de l'absence totale de chevaux sur le territoire. À partir de 1665, on envoie donc des juments et des étalons pour les y établir.
Environ 82 chevaux auraient été envoyés en Nouvelle-France entre 1665 et 1671. Ils proviendraient des haras du Roi, lequel mettait sur pieds un haras par province française, mais il n'y a aucune preuve écrite de cette provenance. La seule certitude est que tous ces chevaux envoyés par Louis XIV provenaient de France.
Les premiers chevaux sont attribués à des communautés religieuses (Ursulines ...) et gentilshommes (monsieur de Saint-Ours, monsieur de Sorel, ...). Un contrat était alors établi entre le bénéficiaire et les fonctionnaires de Jean Talon, l'Intendant d'alors. Ce contrat exigeait que la personne prenne soin de l'animal, le fasse se reproduire et remette un poulain à l'administration sous les 3 ans. Les poulains étaient à leur tour redistribués selon les mêmes modalités et exigences.
Ce système a eu un fort succès et a vite fait exploser la population de chevaux en Nouvelle-France. Les 82 chevaux importés entre 1665 et 1671 donnèrent naissance à 13 000 en 1763.
On peut dire alors qu'une race est née. La population chevaline s'est développée en vase clos pendant près de 100 ans. Le cheval était la fierté des habitants de cette époque de la Nouvelle-France. Le cheval était si populaire que l'administration a dû tenter de limiter le nombre de chevaux. Pendant de nombreuses années, il y avait environ un cheval par cinq habitants. Ils servaient à tous les travaux, que ce soit pour le labour ou pour aller à l'église du village le dimanche matin. La messe du dimanche était souvent une occasion d'improviser des courses pour savoir quel était le cheval le plus vaillant du village. Ce comportement amena les premières limites de vitesse dans les villes.
C'est vers 1830 que les Anglais, obéissant à leur instinct de commerçant, tentent d'angliciser le cheval canadien par l'importation d'individus des races britanniques ou écossaises. Pendant les années 1850 et suivantes, la race canadienne fait face à des problèmes de discrimination. Les anglais disent vouloir améliorer la race en la croisant avec des chevaux de races anglaises. Comble de malheur, à la même époque, les États-Unis importent beaucoup de chevaux pour leurs besoins guerriers. À la fin du XIXe siècle, la population de chevaux canadiens est très basse et la race est en voie d'extinction.
En 1895, Édouard Barnard, le surintendant du Département d'agriculture du Québec demande au Dr J.A. Couture m.v. de fonder la Société des éleveurs de chevaux canadiens. Il ouvre un livre généalogique après une inspection méthodique de chevaux candidats au statut de cheval de race canadienne. En 1908, le Parlement du Canada s'intéresse lui aussi au dossier, fait reprendre l'inspection et permet l'ouverture du livre généalogique que l'on pourrait qualifier de moderne.
N° (2009)
chevaux
N°1791 - N°1792 (1999)
N°1793 - N°1794 (1999)
Le cheval était inexistant sur le continent américain au moment de l'arrivée des premiers Européens. Les Espagnols débarquèrent alors des chevaux au Mexique (Cortez) en Floride (de Soto), les Anglais en plusieurs lieux des 13 colonies d'origine, les Hollandais à New York et les Français à Port-Royal (le cheval acadien) et à Québec (le cheval canadien). Il n'y aura pas de contacts entre les différents contingents avant fort longtemps.
La Nouvelle-France, qui deviendra beaucoup plus tard le Canada, était alors une province de France, comme la Normandie ou la Champagne. C'est à ce moment que Louis XIV ordonne de créer un haras royal dans chacune de ses provinces. En Nouvelle-France, la situation est plus complexe du fait de l'absence totale de chevaux sur le territoire. À partir de 1665, on envoie donc des juments et des étalons pour les y établir.
Environ 82 chevaux auraient été envoyés en Nouvelle-France entre 1665 et 1671. Ils proviendraient des haras du Roi, lequel mettait sur pieds un haras par province française, mais il n'y a aucune preuve écrite de cette provenance. La seule certitude est que tous ces chevaux envoyés par Louis XIV provenaient de France.
Les premiers chevaux sont attribués à des communautés religieuses (Ursulines ...) et gentilshommes (monsieur de Saint-Ours, monsieur de Sorel, ...). Un contrat était alors établi entre le bénéficiaire et les fonctionnaires de Jean Talon, l'Intendant d'alors. Ce contrat exigeait que la personne prenne soin de l'animal, le fasse se reproduire et remette un poulain à l'administration sous les 3 ans. Les poulains étaient à leur tour redistribués selon les mêmes modalités et exigences.
Ce système a eu un fort succès et a vite fait exploser la population de chevaux en Nouvelle-France. Les 82 chevaux importés entre 1665 et 1671 donnèrent naissance à 13 000 en 1763.
On peut dire alors qu'une race est née. La population chevaline s'est développée en vase clos pendant près de 100 ans. Le cheval était la fierté des habitants de cette époque de la Nouvelle-France. Le cheval était si populaire que l'administration a dû tenter de limiter le nombre de chevaux. Pendant de nombreuses années, il y avait environ un cheval par cinq habitants. Ils servaient à tous les travaux, que ce soit pour le labour ou pour aller à l'église du village le dimanche matin. La messe du dimanche était souvent une occasion d'improviser des courses pour savoir quel était le cheval le plus vaillant du village. Ce comportement amena les premières limites de vitesse dans les villes.
C'est vers 1830 que les Anglais, obéissant à leur instinct de commerçant, tentent d'angliciser le cheval canadien par l'importation d'individus des races britanniques ou écossaises. Pendant les années 1850 et suivantes, la race canadienne fait face à des problèmes de discrimination. Les anglais disent vouloir améliorer la race en la croisant avec des chevaux de races anglaises. Comble de malheur, à la même époque, les États-Unis importent beaucoup de chevaux pour leurs besoins guerriers. À la fin du XIXe siècle, la population de chevaux canadiens est très basse et la race est en voie d'extinction.
En 1895, Édouard Barnard, le surintendant du Département d'agriculture du Québec demande au Dr J.A. Couture m.v. de fonder la Société des éleveurs de chevaux canadiens. Il ouvre un livre généalogique après une inspection méthodique de chevaux candidats au statut de cheval de race canadienne. En 1908, le Parlement du Canada s'intéresse lui aussi au dossier, fait reprendre l'inspection et permet l'ouverture du livre généalogique que l'on pourrait qualifier de moderne.
N° (2009)
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
Coccinellidae, en français coccinellidés, est une famille d'insectes de l'ordre des coléoptères, appelés aussi coccinelles, ou bêtes à bon Dieu. Véritables « ogres à pucerons », les coccinelles sont aujourd'hui reconnues comme l'un des meilleurs insecticides naturels
La couleur des élytres de cet insecte explique l'étymologie de son nom qui vient du latin coccinus : « écarlate ».
La famille des Coccinellidae a été établie par Pierre André Latreille (1762-1833), en 1807.
Dans le langage courant, on appelle aussi la coccinelle « bête à bon Dieu », car elle est la meilleure amie des jardiniers, et surtout, parce que, selon une légende remontant au Moyen Âge, elle porterait bonheur. Les anciens prédisaient du beau temps lorsque la coccinelle s'envolait.
La plupart des coccinelles sont de petite taille, de 0,1 mm à 1,5 cm. De forme arrondie, et aux pattes courtes, elles sont marquées de taches, ou de points noirs. Elles présentent des couleurs diverses, aux motifs variés, et parfois, sont recouvertes d'une couche de petits poils, comme la rhyzobius forestieri. Les espèces sont souvent nommées d’après le nombre de leurs points.
Sous les élytres se trouvent les ailes, d'un noir transparent, presque deux fois plus longues. Le coléoptère ne peut les ramener à lui, que plissées en longueur et pliées en travers, et il lui faut quelques secondes pour les déployer.
L'espèce la plus connue, Coccinella septempunctata, est rouge et possède sept points noirs sur les élytres. On trouve aussi des coccinelles à deux, cinq, sept, dix, quatorze, vingt-deux et même vingt-quatre points. Celle à vingt-deux points est nommée Thea 22-punctata.
Contrairement à une idée répandue, le nombre de points sur les élytres d'une coccinelle ne correspond pas à son âge, ni en nombre d'années, ni en nombre de mois. Ce motif dépend exclusivement de l'espèce, et permet d'ailleurs de la caractériser. Comme chez tous les coléoptères, et pour la plupart des insectes, le nom commun est attribué à l’adulte ou imago, qui est la forme ailée et adulte de l'individu, et dont la taille ne change plus.
On rencontre la coccinelle dès la fin de l'hiver jusqu'à la fin de l'automne, dans les jardins, champs et bois. Ces insectes ont généralement une génération par an, et parfois deux.
Les coccinelles sont très utiles dans la lutte contre les insectes considérés comme nuisibles, tels que les pucerons, et certaines cochenilles, qu'elles dévorent en grandes quantités.
Pendant la saison froide, les coccinelles se mettent en diapause, et trouvent refuge sous les pierres, sous l'écorce des arbres, dans les vieilles souches, dans la mousse, ou encore sous les feuilles de fleurs fanées comme les coquelicots etc.
La métamorphose de la coccinelle comporte quatre stades: d'œuf, de larve, de nymphe et adulte. En une vie, la coccinelle peut donner naissance à des milliers de larves, insectivores. Chaque adulte a une espérance de vie de deux à trois ans.
Au printemps, le mâle et la femelle s'accouplent.
Au moment de la ponte, la femelle choisit une feuille envahie de pucerons. Elle s'y installe et commence à pondre ses œufs, au nombre de cinquante à quatre cents. Les œufs sont de très petite taille, et de couleur jaune.
Au bout de trois à sept jours, les œufs éclosent et des larves en sortent.
Les larves, fuselées, de couleur bleu gris, métallique, ont un appétit extraordinaire, et peuvent dévorer jusqu'à neuf mille pucerons durant les trois semaines de leur développement.
Vient alors la phase de la nymphose: les larves fixent, avec quelques fils de soie, leur queue au verso d’une feuille, et restent ainsi recroquevillées et immobiles, pendant huit jours, pour se transformer en coccinelle adulte.
Puis, la cuticule se fend, et l’adulte, de couleur jaune pâle, émerge. En quarante-huit heures, la coccinelle devient rouge, avec plusieurs points noirs ou jaunes.
Les larves peuvent dévorer jusqu'à cent cinquante pucerons par jour.
Chaque espèce a une alimentation bien spécifique, et les coccinelles peuvent ainsi être regroupées selon leur régime alimentaire:
les coccinelles phytophages, comme Subcoccinella vigintiquatuorpunctata, qui se nourrissent de végétaux, et peuvent causer des dégâts à certaines espèces végétales cultivées;
les coccinelles mycophages, qui mangent des champignons, comme l'oïdium;
les coccinelles aleurodiphages, qui se nourrissent d'aleurodes;
les coccinelles acariphages, qui se nourrissent d'acariens, et ont une très petite taille, de moins d'un millimètre;
les coccinelles aphidiphages, qui se nourrissent de pucerons, et parmi lesquelles se trouvent les plus connues, et les plus colorées, comme la coccinelle à sept points, Coccinella septempunctata;
les coccinelles coccidiphages, qui se nourrissent de cochenilles, et limitent leur prolifération sur diverses espèces végétales cultivées, notamment l'olivier.
Selon une étude publiée mi-2007, le puceron du chou, Brevicoryne brassicae, peut utiliser et mimer le système de défense chimique de sa plante-hôte. La larve de ce puceron absorbe et emmagasine dans son hémolymphe certains métabolites protéiques, les glucosinolates, qui protègent le chou de ses prédateurs, et, comme le chou, le puceron produit une enzyme, la myrosinase, ou la glucohydrolase de β-sulfoglucoside, qui catalyse l'hydrolyse des glucosinolates, synthétisant ainsi des produits biologiquement actifs. L'étude montre que les larves de coccinelles, Adalia bipunctata (espèce dont les larves d'élevage sont souvent vendues dans les jardineries pour les particuliers), nourries avec des larves de pucerons de cette espèce ont un faible taux de survie, alors qu'il est normal, si elles consomment ce puceron, adulte et ailé. La forme ailée n'emmagasine presque plus de glucosinolates, (sinigrine notamment), et en excrête même dans le miellat. Ce sont bien les glucosinolates qui sont en jeu, car des larves de pucerons élevées avec un régime sans glucosinolates, sont consommées, sans effet négatif, par les larves de coccinelles, que les pucerons soient au stade ailé ou non, alors que les formes ailées nourries avec un régime à un pour cent de sinigrine étaient toxiques pour les larves de coccinelles qui les consommaient. Les pucerons ailés sont donc plus vulnérables aux larves de coccinelles, mais leur capacité de voler pourrait compenser cette carence, leur permettant d'échapper aux coccinelles, et de coloniser d'autres milieux.
Il resterait à vérifier si une part de la toxicité que la coccinelle présente envers ses prédateurs ne provient pas également des proies qu’elle ingère; ce phénomène a été constaté chez d’autres groupes d’espèces prédatrices aux couleurs vives, comme les dendrobates. Il pourrait s'agir d'un phénomène de co-évolution et de convergence évolutive. Une autre coccinelle, la Coccinelle de la Bryone, Henosepilachna argus, est apte à se nourrir du suc de la Bryone dioïque, très toxique, et ne semble vivre que sur cette plante.
La coccinelle asiatique, Harmonia axyridis, est une espèce aphidiphage et se nourrit de pucerons. Elle est originaire de Chine. Dès le début du XXe siècle, et surtout, vers la fin des années 1980, elle a été importée, en grand nombre, en Europe et aux États-Unis, dans le cadre de la lutte biologique. Mais son comportement, sa prolificité et sa voracité en ont fait perdre le contrôle, et elle est désormais considérée comme nuisible pour de nombreuses espèces de coccinelles autochtones, dont elle envahit le territoire et qu'elle tend à éliminer.
La coccinelle est utilisée, en tant qu'auxiliaire, par les jardiniers, dans un cadre de lutte biologique contre les pucerons et les cochenilles farineuses, en remplacement des produits phytosanitaires. Ils doivent éviter de placer des coccinelles sur des plantes traitées avec des produits : le traitement phytosanitaire tue aussi les coccinelles.
Les fourmis protègent les pucerons: en consommant leur miellat, elles deviennent toxiques pour les coccinelles. Les larves de coccinelle sont d'autant plus vulnérables qu'elles n'ont pas de carapace, et qu'elles ne peuvent pas quitter la plante en s'envolant. On peut cependant empêcher les fourmis d'accéder à la plante en badigeonnant sa tige d'un produit gluant, bande collante, glu...
Les coccinelles sont en vente dans les magasins spécialisés, en jardinerie, ou par correspondance (voir les liens externes). Généralement, les coccinelles sont expédiées par voie postale, dans une boîte. Le plus souvent, les coccinelles vendues sont encore au stade larvaire, ce qui évite qu'elles s'envolent, les adultes ayant des ailes. Les coccinelles sont aussi vendues au stade d'œuf, ou au stade d'adulte. Une boîte contient une soixantaine de larves ou une vingtaine d'adultes, et son prix est d'environ 15 € pour les coccinelles anti-puceron, ou plus pour les anti-cochenille.
La coccinelle asiatique était très utilisée pour la lutte biologique à la fin des années 1980, mais sa prolificité et sa voracité tendent à éliminer les coccinelles autochtones. Par contre, sa commercialisation semble toujours être autorisée.
Les professionnels recommandent deux ou trois larves par arbuste, et un ou deux adultes par massif, et également, entre vingt et cinquante larves par mètre carré de végétation, ou entre cinq et dix adultes par rosier.
Contrairement aux adultes, les larves de coccinelle ne peuvent pas parcourir de grande distance sans manger, surtout au début de leur stade larvaire. La dépose de ces larves se fait donc très délicatement, le plus près possible des colonies de pucerons, à l'aide d'un pinceau fin, pour ne pas blesser les larves.
Coccinelle convergente
N°2234 (2007)
La couleur des élytres de cet insecte explique l'étymologie de son nom qui vient du latin coccinus : « écarlate ».
La famille des Coccinellidae a été établie par Pierre André Latreille (1762-1833), en 1807.
Dans le langage courant, on appelle aussi la coccinelle « bête à bon Dieu », car elle est la meilleure amie des jardiniers, et surtout, parce que, selon une légende remontant au Moyen Âge, elle porterait bonheur. Les anciens prédisaient du beau temps lorsque la coccinelle s'envolait.
La plupart des coccinelles sont de petite taille, de 0,1 mm à 1,5 cm. De forme arrondie, et aux pattes courtes, elles sont marquées de taches, ou de points noirs. Elles présentent des couleurs diverses, aux motifs variés, et parfois, sont recouvertes d'une couche de petits poils, comme la rhyzobius forestieri. Les espèces sont souvent nommées d’après le nombre de leurs points.
Sous les élytres se trouvent les ailes, d'un noir transparent, presque deux fois plus longues. Le coléoptère ne peut les ramener à lui, que plissées en longueur et pliées en travers, et il lui faut quelques secondes pour les déployer.
L'espèce la plus connue, Coccinella septempunctata, est rouge et possède sept points noirs sur les élytres. On trouve aussi des coccinelles à deux, cinq, sept, dix, quatorze, vingt-deux et même vingt-quatre points. Celle à vingt-deux points est nommée Thea 22-punctata.
Contrairement à une idée répandue, le nombre de points sur les élytres d'une coccinelle ne correspond pas à son âge, ni en nombre d'années, ni en nombre de mois. Ce motif dépend exclusivement de l'espèce, et permet d'ailleurs de la caractériser. Comme chez tous les coléoptères, et pour la plupart des insectes, le nom commun est attribué à l’adulte ou imago, qui est la forme ailée et adulte de l'individu, et dont la taille ne change plus.
On rencontre la coccinelle dès la fin de l'hiver jusqu'à la fin de l'automne, dans les jardins, champs et bois. Ces insectes ont généralement une génération par an, et parfois deux.
Les coccinelles sont très utiles dans la lutte contre les insectes considérés comme nuisibles, tels que les pucerons, et certaines cochenilles, qu'elles dévorent en grandes quantités.
Pendant la saison froide, les coccinelles se mettent en diapause, et trouvent refuge sous les pierres, sous l'écorce des arbres, dans les vieilles souches, dans la mousse, ou encore sous les feuilles de fleurs fanées comme les coquelicots etc.
La métamorphose de la coccinelle comporte quatre stades: d'œuf, de larve, de nymphe et adulte. En une vie, la coccinelle peut donner naissance à des milliers de larves, insectivores. Chaque adulte a une espérance de vie de deux à trois ans.
Au printemps, le mâle et la femelle s'accouplent.
Au moment de la ponte, la femelle choisit une feuille envahie de pucerons. Elle s'y installe et commence à pondre ses œufs, au nombre de cinquante à quatre cents. Les œufs sont de très petite taille, et de couleur jaune.
Au bout de trois à sept jours, les œufs éclosent et des larves en sortent.
Les larves, fuselées, de couleur bleu gris, métallique, ont un appétit extraordinaire, et peuvent dévorer jusqu'à neuf mille pucerons durant les trois semaines de leur développement.
Vient alors la phase de la nymphose: les larves fixent, avec quelques fils de soie, leur queue au verso d’une feuille, et restent ainsi recroquevillées et immobiles, pendant huit jours, pour se transformer en coccinelle adulte.
Puis, la cuticule se fend, et l’adulte, de couleur jaune pâle, émerge. En quarante-huit heures, la coccinelle devient rouge, avec plusieurs points noirs ou jaunes.
Les larves peuvent dévorer jusqu'à cent cinquante pucerons par jour.
Chaque espèce a une alimentation bien spécifique, et les coccinelles peuvent ainsi être regroupées selon leur régime alimentaire:
les coccinelles phytophages, comme Subcoccinella vigintiquatuorpunctata, qui se nourrissent de végétaux, et peuvent causer des dégâts à certaines espèces végétales cultivées;
les coccinelles mycophages, qui mangent des champignons, comme l'oïdium;
les coccinelles aleurodiphages, qui se nourrissent d'aleurodes;
les coccinelles acariphages, qui se nourrissent d'acariens, et ont une très petite taille, de moins d'un millimètre;
les coccinelles aphidiphages, qui se nourrissent de pucerons, et parmi lesquelles se trouvent les plus connues, et les plus colorées, comme la coccinelle à sept points, Coccinella septempunctata;
les coccinelles coccidiphages, qui se nourrissent de cochenilles, et limitent leur prolifération sur diverses espèces végétales cultivées, notamment l'olivier.
Selon une étude publiée mi-2007, le puceron du chou, Brevicoryne brassicae, peut utiliser et mimer le système de défense chimique de sa plante-hôte. La larve de ce puceron absorbe et emmagasine dans son hémolymphe certains métabolites protéiques, les glucosinolates, qui protègent le chou de ses prédateurs, et, comme le chou, le puceron produit une enzyme, la myrosinase, ou la glucohydrolase de β-sulfoglucoside, qui catalyse l'hydrolyse des glucosinolates, synthétisant ainsi des produits biologiquement actifs. L'étude montre que les larves de coccinelles, Adalia bipunctata (espèce dont les larves d'élevage sont souvent vendues dans les jardineries pour les particuliers), nourries avec des larves de pucerons de cette espèce ont un faible taux de survie, alors qu'il est normal, si elles consomment ce puceron, adulte et ailé. La forme ailée n'emmagasine presque plus de glucosinolates, (sinigrine notamment), et en excrête même dans le miellat. Ce sont bien les glucosinolates qui sont en jeu, car des larves de pucerons élevées avec un régime sans glucosinolates, sont consommées, sans effet négatif, par les larves de coccinelles, que les pucerons soient au stade ailé ou non, alors que les formes ailées nourries avec un régime à un pour cent de sinigrine étaient toxiques pour les larves de coccinelles qui les consommaient. Les pucerons ailés sont donc plus vulnérables aux larves de coccinelles, mais leur capacité de voler pourrait compenser cette carence, leur permettant d'échapper aux coccinelles, et de coloniser d'autres milieux.
Il resterait à vérifier si une part de la toxicité que la coccinelle présente envers ses prédateurs ne provient pas également des proies qu’elle ingère; ce phénomène a été constaté chez d’autres groupes d’espèces prédatrices aux couleurs vives, comme les dendrobates. Il pourrait s'agir d'un phénomène de co-évolution et de convergence évolutive. Une autre coccinelle, la Coccinelle de la Bryone, Henosepilachna argus, est apte à se nourrir du suc de la Bryone dioïque, très toxique, et ne semble vivre que sur cette plante.
La coccinelle asiatique, Harmonia axyridis, est une espèce aphidiphage et se nourrit de pucerons. Elle est originaire de Chine. Dès le début du XXe siècle, et surtout, vers la fin des années 1980, elle a été importée, en grand nombre, en Europe et aux États-Unis, dans le cadre de la lutte biologique. Mais son comportement, sa prolificité et sa voracité en ont fait perdre le contrôle, et elle est désormais considérée comme nuisible pour de nombreuses espèces de coccinelles autochtones, dont elle envahit le territoire et qu'elle tend à éliminer.
La coccinelle est utilisée, en tant qu'auxiliaire, par les jardiniers, dans un cadre de lutte biologique contre les pucerons et les cochenilles farineuses, en remplacement des produits phytosanitaires. Ils doivent éviter de placer des coccinelles sur des plantes traitées avec des produits : le traitement phytosanitaire tue aussi les coccinelles.
Les fourmis protègent les pucerons: en consommant leur miellat, elles deviennent toxiques pour les coccinelles. Les larves de coccinelle sont d'autant plus vulnérables qu'elles n'ont pas de carapace, et qu'elles ne peuvent pas quitter la plante en s'envolant. On peut cependant empêcher les fourmis d'accéder à la plante en badigeonnant sa tige d'un produit gluant, bande collante, glu...
Les coccinelles sont en vente dans les magasins spécialisés, en jardinerie, ou par correspondance (voir les liens externes). Généralement, les coccinelles sont expédiées par voie postale, dans une boîte. Le plus souvent, les coccinelles vendues sont encore au stade larvaire, ce qui évite qu'elles s'envolent, les adultes ayant des ailes. Les coccinelles sont aussi vendues au stade d'œuf, ou au stade d'adulte. Une boîte contient une soixantaine de larves ou une vingtaine d'adultes, et son prix est d'environ 15 € pour les coccinelles anti-puceron, ou plus pour les anti-cochenille.
La coccinelle asiatique était très utilisée pour la lutte biologique à la fin des années 1980, mais sa prolificité et sa voracité tendent à éliminer les coccinelles autochtones. Par contre, sa commercialisation semble toujours être autorisée.
Les professionnels recommandent deux ou trois larves par arbuste, et un ou deux adultes par massif, et également, entre vingt et cinquante larves par mètre carré de végétation, ou entre cinq et dix adultes par rosier.
Contrairement aux adultes, les larves de coccinelle ne peuvent pas parcourir de grande distance sans manger, surtout au début de leur stade larvaire. La dépose de ces larves se fait donc très délicatement, le plus près possible des colonies de pucerons, à l'aide d'un pinceau fin, pour ne pas blesser les larves.
Coccinelle convergente
N°2234 (2007)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
La chrysope aux yeux d'or (Chrysoperla sp, la chrysope commune), est un névroptère méconnu dont les adultes ailés déposent leurs oeufs sur les plantes dans le feuillage, du printemps à l’automne. Le potentiel de ponte est de 1000 œufs par femelle et par cycle. La chrysope adulte se délecte essentiellement de nectar et de pollen tandis que les larves se nourrissent de pucerons, de cochenilles farineuses (à corps mou), d'aleurodes, de thrips, d'œufs d’acariens et de larves du tigre du Platane. Chaque larve peut consommer 60 pucerons par jour pendant 4 à 5 semaines (selon les conditions climatiques).
La chrysope peut donc être utilisée dans les jardins (ornements, potagers, arbres fruitiers), sur les balcons, dans les vérandas, sur toutes les plantes où sont présents différents ravageurs : Acariens (œufs), Aleurodes, Cochenilles farineuses (à corps mou), Pucerons, Teignes, Thrips, larves de doryphores.
Le cycle des chrysopes permet la naissance de plusieurs générations d’adultes par an. Notez que les chrysopes s’attaquent à plus de ravageurs que les coccinelles ! Vous ne regarderez plus les chrysopes du même oeil, totalement inoffensif pour l'homme cet insecte que l'on rencontre parfois dans nos maisons au début de l'hiver ou il recherche un refuge est un vrai auxiliaire du jardinier. Pour protéger cet insecte utile, évitez les produits phytosanitaires et les insecticides auxquels il est très sensible et offrez-lui un abri pour l'hiver.
N°2335 (2007)
Dans le vocabulaire commun, le mot bourdon désigne des insectes, sociaux ou solitaires, qui ressemblent aux abeilles dites « domestiques » (et productrices de miel).
Les scientifiques nomment « bourdon » uniquement des insectes jouant un rôle majeur pour la pollinisation de nombreuses plantes à fleurs de la strate herbacée. Ces bourdons appartenant à deux tribus d'une sous-famille (Bombinae) de la famille des Apidae.
Les abeilles et les bourdons font partie de l'ordre des Hyménoptères. Le terme "bourdon" désigne en premier lieu les espèces du genre Bombus mais il est assez couramment appliqué aux plus gros membres de la famille des Apidae.
Cependant comme tout nom vernaculaire, la différenciation n'est pas toujours précise, et les termes d'abeille et de bourdon peuvent être attribués à la même espèce suivant les lieux, les époques et les traditions ; c'est ainsi que l'abeille charpentière est également parfois appelée bourdon noir.
Ce sont des insectes sociaux. La reine qui seule passe l'hiver recherche au printemps une cavité naturelle ou un terrier de petit rongeur pour y bâtir un nid à l'aide de mousse, de poils, de feuilles, d'herbe et y pond ces premiers œufs dans des cellules de cire. Là les larves se transforment en nymphes puis en ouvrières stériles qui continueront le développement de la colonie en butinant pour la nourrir de nectar et de pollen. Tout comme les abeilles à la fin de l'été une couvée donnera naissance à de nouvelles reines qui devront passer l'hiver et recommencer le cycle. Généralement, les bourdons ne sont pas des insectes agressifs. Ils ne piquent que par autodéfense quand ils se sentent menacés ou quand on dérange leur "nid". Les bourdons sont de grands pollinisateurs et sont essentiels pour la biodiversité et sont même utilisés dans les serres de fraisiers, tomates, etc... dans le cadre de l'agriculture raisonnée.
le bourdon des pierres,
le bourdon noir,
le bourdon sylvestre,
le bourdon arboricole,
le bourdon des champs,
le bourdon des prés,
le bourdon terrestre
Les bourdons, notamment en fin de vie, sont fréquemment parasités par des acariens (parasites externes et/ou internes), dont des acariens spécialisés de la famille des Podapolipidae.
Comme beaucoup d'insectes et en particulier de pollinisateurs (papillons et abeilles notamment), le bourdon semble affecté par une rapide dégradation de l'environnement depuis quelques décennies.
Certaines espèces régressent beaucoup moins que les abeilles, d'autres ont localement disparu.
Les bourdons n'ont pas fait l'objet de nombreuses études, mais, au Royaume-Uni, une équipe a montré à partir de données des années 1980, que sur 19 espèces de bourdons autrefois communes, seules six demeurent fréquentes. D'autres ont localement disparu et sont ailleurs en forte régression ; à titre d'exemple, Bombus sylvarum aurait perdu 90 % de ses effectifs au XXe siècle, ne survivant plus que dans les zones où des prairies extensives ont été sauvegardées.
Bourdon polaire
N°2336 (2007)
La chrysope peut donc être utilisée dans les jardins (ornements, potagers, arbres fruitiers), sur les balcons, dans les vérandas, sur toutes les plantes où sont présents différents ravageurs : Acariens (œufs), Aleurodes, Cochenilles farineuses (à corps mou), Pucerons, Teignes, Thrips, larves de doryphores.
Le cycle des chrysopes permet la naissance de plusieurs générations d’adultes par an. Notez que les chrysopes s’attaquent à plus de ravageurs que les coccinelles ! Vous ne regarderez plus les chrysopes du même oeil, totalement inoffensif pour l'homme cet insecte que l'on rencontre parfois dans nos maisons au début de l'hiver ou il recherche un refuge est un vrai auxiliaire du jardinier. Pour protéger cet insecte utile, évitez les produits phytosanitaires et les insecticides auxquels il est très sensible et offrez-lui un abri pour l'hiver.
N°2335 (2007)
Dans le vocabulaire commun, le mot bourdon désigne des insectes, sociaux ou solitaires, qui ressemblent aux abeilles dites « domestiques » (et productrices de miel).
Les scientifiques nomment « bourdon » uniquement des insectes jouant un rôle majeur pour la pollinisation de nombreuses plantes à fleurs de la strate herbacée. Ces bourdons appartenant à deux tribus d'une sous-famille (Bombinae) de la famille des Apidae.
Les abeilles et les bourdons font partie de l'ordre des Hyménoptères. Le terme "bourdon" désigne en premier lieu les espèces du genre Bombus mais il est assez couramment appliqué aux plus gros membres de la famille des Apidae.
Cependant comme tout nom vernaculaire, la différenciation n'est pas toujours précise, et les termes d'abeille et de bourdon peuvent être attribués à la même espèce suivant les lieux, les époques et les traditions ; c'est ainsi que l'abeille charpentière est également parfois appelée bourdon noir.
Ce sont des insectes sociaux. La reine qui seule passe l'hiver recherche au printemps une cavité naturelle ou un terrier de petit rongeur pour y bâtir un nid à l'aide de mousse, de poils, de feuilles, d'herbe et y pond ces premiers œufs dans des cellules de cire. Là les larves se transforment en nymphes puis en ouvrières stériles qui continueront le développement de la colonie en butinant pour la nourrir de nectar et de pollen. Tout comme les abeilles à la fin de l'été une couvée donnera naissance à de nouvelles reines qui devront passer l'hiver et recommencer le cycle. Généralement, les bourdons ne sont pas des insectes agressifs. Ils ne piquent que par autodéfense quand ils se sentent menacés ou quand on dérange leur "nid". Les bourdons sont de grands pollinisateurs et sont essentiels pour la biodiversité et sont même utilisés dans les serres de fraisiers, tomates, etc... dans le cadre de l'agriculture raisonnée.
le bourdon des pierres,
le bourdon noir,
le bourdon sylvestre,
le bourdon arboricole,
le bourdon des champs,
le bourdon des prés,
le bourdon terrestre
Les bourdons, notamment en fin de vie, sont fréquemment parasités par des acariens (parasites externes et/ou internes), dont des acariens spécialisés de la famille des Podapolipidae.
Comme beaucoup d'insectes et en particulier de pollinisateurs (papillons et abeilles notamment), le bourdon semble affecté par une rapide dégradation de l'environnement depuis quelques décennies.
Certaines espèces régressent beaucoup moins que les abeilles, d'autres ont localement disparu.
Les bourdons n'ont pas fait l'objet de nombreuses études, mais, au Royaume-Uni, une équipe a montré à partir de données des années 1980, que sur 19 espèces de bourdons autrefois communes, seules six demeurent fréquentes. D'autres ont localement disparu et sont ailleurs en forte régression ; à titre d'exemple, Bombus sylvarum aurait perdu 90 % de ses effectifs au XXe siècle, ne survivant plus que dans les zones où des prairies extensives ont été sauvegardées.
Bourdon polaire
N°2336 (2007)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
Aeshna est le nom scientifique d'un genre de libellules de la famille Aeshnidae . Ils sont également connus comme les libellules colporteur, ou, en Amérique du Nord, comme darners mosaïque.
Tout d'abord, la couleur du corps sert de la caractéristique distinctive divisant les hommes et les femmes. La plupart des mâles ont des motifs bleu sur le thorax et l'abdomen, tandis que les femmes souvent, mais pas toujours, sont dans des tons de jaune et vert.
Æschne du Canada
N°2337 (2007)
Saturnie cécropia
La famille des Saturniides compte 10 espèces au Québec. Plusieurs de ces grands papillons sont brillamment colorés. Leurs ailes arborent des taches imitant de faux yeux pour effrayer les prédateurs.
Avec une envergure de 11 à 15 cm, la saturnie cécropia est le plus grand papillon du Québec. Ailleurs dans son aire de distribution, elle peut atteindre 16 cm d'envergure. On reconnaît facilement ce papillon spectaculaire à sa taille et à la couleur rouge de son corps, dont l'abdomen est rayé de blanc et de fines lignes noires. Un collier blanc se dessine sur la partie supérieure du thorax. Ses ailes brun-rouge sont marquées d'une ligne blanche. Chaque aile porte un croissant rouge ou rouge et blanc.
Le mâle se distingue de la femelle par sa taille généralement plus petite et ses antennes plus larges. Les papillons des deux sexes ont des antennes plumeuses.
Les adultes émergent en mai et juin. Quelques heures seulement après être sorti de son cocon, le mâle vole à la recherche d'une femelle. Celle-ci demeure à peu près immobile près de son lieu d'émergence tant que les œufs qu'elle porte dans son abdomen n'ont pas été fécondés. Pour attirer son partenaire, elle émet une substance odorante appelée phéromone. Le mâle peut détecter cette substance à une très grande distance grâce à ses larges antennes plumeuses. L'accouplement débute généralement la nuit et peut durer plusieurs heures. Le mâle meurt habituellement peu de temps après. Dès la fécondation terminée, la femelle s'envole à la recherche de sites de ponte favorables. Ses œufs sont des sphères aplaties blanchâtres, marbrées de brun-rouge et cerclées d'une bande brune. La femelle en dépose de 200 à 300 sur des feuilles d'arbres et d'arbustes. Seuls quelques œufs sont pondus sur chaque plante nourricière.
La saturnie cécropia vit surtout dans les milieux boisés peuplés de feuillus, mais on la trouve aussi dans des lieux plus ouverts. Elle est parfois commune dans les banlieues et les grandes villes.
Ce papillon vit dans toutes les provinces du Canada, sauf la Colombie-Britannique et Terre-Neuve. Au Québec, il est présent partout au sud de la Baie James, mais on note son absence dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il est considéré comme un papillon assez commun dans le sud-ouest du Québec, quoiqu'il soit généralement solitaire. On le trouve aussi aux États-Unis, jusqu'en Floride, et au Mexique.
La chenille de la saturnie cécropia se nourrit des feuilles de la plante sur laquelle elle est née. Il s'agit le plus souvent d'un arbre ou d'un arbuste parmi les suivants : érables, frênes, ormes, pommiers, cerisiers, groseilliers, sureaux, lilas, bouleaux, chênes blancs, saules, noyers, hêtres ou peupliers.
L'insecte adulte a une trompe très réduite qui ne lui permet pas de se nourrir. Le papillon vit grâce aux réserves accumulées au stade chenille.
N°2338 (2007)
N°
Tout d'abord, la couleur du corps sert de la caractéristique distinctive divisant les hommes et les femmes. La plupart des mâles ont des motifs bleu sur le thorax et l'abdomen, tandis que les femmes souvent, mais pas toujours, sont dans des tons de jaune et vert.
Æschne du Canada
N°2337 (2007)
Saturnie cécropia
La famille des Saturniides compte 10 espèces au Québec. Plusieurs de ces grands papillons sont brillamment colorés. Leurs ailes arborent des taches imitant de faux yeux pour effrayer les prédateurs.
Avec une envergure de 11 à 15 cm, la saturnie cécropia est le plus grand papillon du Québec. Ailleurs dans son aire de distribution, elle peut atteindre 16 cm d'envergure. On reconnaît facilement ce papillon spectaculaire à sa taille et à la couleur rouge de son corps, dont l'abdomen est rayé de blanc et de fines lignes noires. Un collier blanc se dessine sur la partie supérieure du thorax. Ses ailes brun-rouge sont marquées d'une ligne blanche. Chaque aile porte un croissant rouge ou rouge et blanc.
Le mâle se distingue de la femelle par sa taille généralement plus petite et ses antennes plus larges. Les papillons des deux sexes ont des antennes plumeuses.
Les adultes émergent en mai et juin. Quelques heures seulement après être sorti de son cocon, le mâle vole à la recherche d'une femelle. Celle-ci demeure à peu près immobile près de son lieu d'émergence tant que les œufs qu'elle porte dans son abdomen n'ont pas été fécondés. Pour attirer son partenaire, elle émet une substance odorante appelée phéromone. Le mâle peut détecter cette substance à une très grande distance grâce à ses larges antennes plumeuses. L'accouplement débute généralement la nuit et peut durer plusieurs heures. Le mâle meurt habituellement peu de temps après. Dès la fécondation terminée, la femelle s'envole à la recherche de sites de ponte favorables. Ses œufs sont des sphères aplaties blanchâtres, marbrées de brun-rouge et cerclées d'une bande brune. La femelle en dépose de 200 à 300 sur des feuilles d'arbres et d'arbustes. Seuls quelques œufs sont pondus sur chaque plante nourricière.
La saturnie cécropia vit surtout dans les milieux boisés peuplés de feuillus, mais on la trouve aussi dans des lieux plus ouverts. Elle est parfois commune dans les banlieues et les grandes villes.
Ce papillon vit dans toutes les provinces du Canada, sauf la Colombie-Britannique et Terre-Neuve. Au Québec, il est présent partout au sud de la Baie James, mais on note son absence dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il est considéré comme un papillon assez commun dans le sud-ouest du Québec, quoiqu'il soit généralement solitaire. On le trouve aussi aux États-Unis, jusqu'en Floride, et au Mexique.
La chenille de la saturnie cécropia se nourrit des feuilles de la plante sur laquelle elle est née. Il s'agit le plus souvent d'un arbre ou d'un arbuste parmi les suivants : érables, frênes, ormes, pommiers, cerisiers, groseilliers, sureaux, lilas, bouleaux, chênes blancs, saules, noyers, hêtres ou peupliers.
L'insecte adulte a une trompe très réduite qui ne lui permet pas de se nourrir. Le papillon vit grâce aux réserves accumulées au stade chenille.
N°2338 (2007)
N°
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
Eusthenopteron est un genre éteint de sarcoptérygien, le poisson fossile le plus célèbre pour son anatomie proche du groupe des Tetrapodes. Les reconstitutions de l'animal le montrent sortant de l'eau pour se déplacer sur le sol ; cependant les scientifiques s'accordent à dire à présent que ce poisson était pélagique, c'est-à-dire qu'il vivait en pleine mer. On sait que l'Eusthenopteron a vécu il y a 385 million d'années, au Dévonien supérieur, dans des eaux salées et douces du Nord de l'Amérique et de l'Europe. L'Eusthenopteron a été décrit pour la première fois par J. F. Whiteaves, en 1881, faisant partie d'une grande collection de poissons fossiles découverts à Miguasha, au Québec.
D'un point de vue anatomique, l'Eusthenopteron possède plusieurs traits communs avec les Tetrapodes. Il possède le même modèle d'os craniens que l'Ichthyostega et l'Acanthostega. L'Eusthenopteron comme d'autres poissons de la classe des Tetrapodomorpha possède des narines internes, appelées choanes, une caractéristique que l'on retrouve seulement chez les animaux terrestres et chez les Sarcoptérygiens. Il avait également la denture de tétrapodes primitifs, comparable à celle des espèces proches des anciens amphibiens que l'on classait autrefois parmi les Labyrinthodontia. Comme d'autres Sarcoptérygiens, l'Eusthenopteron possédait un crâne en deux parties, qui pivotait à la moitié de l'articulation intracrânienne.
La notoriété du Eusthenopteron vient du patron de son endosquelette, qui porte un humérus, un ulna et un radius (sur la nageoire avant) et un fémur, un tibia et un fibula (sur la nageoire arrière). Ce patron est caractéristique chez les tétrapodes. À présent, on sait que c'est une caractéristique générale chez les nageoires des Sarcoptérygiens fossilisés.
Il mesurait entre 30 et 60 centimètres. Sa queue était caractéristique, puisque son profil était courbé et s'achevait en trois pointes, à la manière d'un trident. La nageoire postérieure a dû fournir à l'animal la capacité de réaliser des élans rapides, indispensables pour la chasse et pour la fuite.
Eusthenopteron diffère des tétrapodes de l'ère Carbonifère postérieur dans l'absence apparente d'état larvaire reconnu et d'une métamorphose définitive. Même chez le plus petit spécimen connu d'Eusthenopteron foordi (29 millimètres), le lepidotrichia (aileron composé de rayons osseux et segmentés) couvre toutes les nageoires, ce qui ne se produit pas vers la fin de la métamorphose chez les espèces comme le Polyodontidae. Cela peut signifier que l'Eusthenopteron se développait directement, avec la forme générale du corps de l'adulte déjà présent chez les alevins.
Durant le Dévonien, les saisons sèches et chaudes étaient très rudes, provoquant de grands problèmes pour beaucoup d'espèces aquatiques. Quand le niveau des lacs a baissé, les poissons se sont retrouvés avec peu d'oxygène, et sont morts probablement par anoxie, avant l'asséchement total de la zone. Cette situation a exercé une pression sélective que seul les espèces comme l'Eusthenopteron étaient préparés à supporter.
N°1306 (1991)
Hylonomus (hylo-«forêt» + nomos "vagabond") [1] a été très tôt reptile . It lived 312 million years ago during the Late Carboniferous period. [ 2 ] As of 2006, it is the earliest confirmed reptile ( Westlothiana is older, but may in fact be an amphibian ). Il a vécu 312 millions d'années au cours de la fin du Carbonifère période. [2] En 2006, il est le plus ancien reptile confirmé ( Westlothiana est plus âgé, mais peut en fait être un amphibien ).
L’Hylonomus vécut il y a environ 315 millions d’années durant la période que nous appelons le Carbonifère tardif. Cette période est également appelée le Pennsylvanien.
L’Hylonomus mesurait environ 20 cm (8 po) avec la queue. Ces reptiles semblables à des lézards étaient principalement insectivores, se nourrissant probablement de diplopodes, d’insectes et de limaçons. (À cette époque, les vertébrés herbivores n’avaient pas encore fait leur apparition.) Les femelles déposaient probablement les oeufs sur la terre ferme, dans des abris humides.
Les os fossilisés ont été retrouvés dans des troncs pétrifiés, exposés le long de la falaise maritime près de Joggins, en Nouvelle-Écosse. Les fossiles de Joggins sont mentionnés dans le livre classique de 1859 sur l’évolution de sir Charles Darwin, L’Origine des espèces. Ce site a été déclaré site du patrimoine mondial par les Nations Unies en 2008.
L’Hylonomus a été découvert en 1852 par sir William Dawson, un géologue novateur et recteur de l’université McGill de 1855 à 1893.
Le nom du genre, Hylonomus, vient d’une combinaison du mot grec signifiant « bois » et du mot latin signifiant « souris de forêt ».
Le nom de l’espèce, lyelli, honore la mémoire de sir Charles Lyell, le maître de Dawson et l’un des plus influents géologues du 19e siècle. Lyell travaillait à Joggins avec Dawson au moment de la découverte. Il est l’auteur de l’ouvrage fondamental Principes de géologie.
Quelques-uns des restes de l’Hylonomus sont préservés à l’intérieur des souches creuses érigées de certains « lépidodendrons », tels que Lepidodendron et Sigillaria, qui étaient de géants pieds-de-loup (lycopodes). Ces grands arbres atteignaient 30 m (98,5 pi) de hauteur et 1 m (3 pi) de diamètre. Ils poussaient facilement sur les berges des rivières et dans les marais houillers de l’est de l’Amérique du Nord.
Des forêts successives de ces lépidodendrons ont été détruites en raison des dépôts de grandes quantités de sédiments grossiers laissés par les rivières en crue. Avec le temps, les arbres ont péri et sont tombés, et les souches se sont mises à pourrir. L’Hylonomus et de petits amphibiens chassaient leurs proies ou se réfugiaient dans les souches creuses. Au retour des inondations, souches et reptiles ont été enfouis et ensuite fossilisés.
En 2002, Hylonomus lyelli a été déclaré fossile provincial de la Nouvelle-Écosse par une loi de l’Assemblée législative.
N°1307 (1991)
D'un point de vue anatomique, l'Eusthenopteron possède plusieurs traits communs avec les Tetrapodes. Il possède le même modèle d'os craniens que l'Ichthyostega et l'Acanthostega. L'Eusthenopteron comme d'autres poissons de la classe des Tetrapodomorpha possède des narines internes, appelées choanes, une caractéristique que l'on retrouve seulement chez les animaux terrestres et chez les Sarcoptérygiens. Il avait également la denture de tétrapodes primitifs, comparable à celle des espèces proches des anciens amphibiens que l'on classait autrefois parmi les Labyrinthodontia. Comme d'autres Sarcoptérygiens, l'Eusthenopteron possédait un crâne en deux parties, qui pivotait à la moitié de l'articulation intracrânienne.
La notoriété du Eusthenopteron vient du patron de son endosquelette, qui porte un humérus, un ulna et un radius (sur la nageoire avant) et un fémur, un tibia et un fibula (sur la nageoire arrière). Ce patron est caractéristique chez les tétrapodes. À présent, on sait que c'est une caractéristique générale chez les nageoires des Sarcoptérygiens fossilisés.
Il mesurait entre 30 et 60 centimètres. Sa queue était caractéristique, puisque son profil était courbé et s'achevait en trois pointes, à la manière d'un trident. La nageoire postérieure a dû fournir à l'animal la capacité de réaliser des élans rapides, indispensables pour la chasse et pour la fuite.
Eusthenopteron diffère des tétrapodes de l'ère Carbonifère postérieur dans l'absence apparente d'état larvaire reconnu et d'une métamorphose définitive. Même chez le plus petit spécimen connu d'Eusthenopteron foordi (29 millimètres), le lepidotrichia (aileron composé de rayons osseux et segmentés) couvre toutes les nageoires, ce qui ne se produit pas vers la fin de la métamorphose chez les espèces comme le Polyodontidae. Cela peut signifier que l'Eusthenopteron se développait directement, avec la forme générale du corps de l'adulte déjà présent chez les alevins.
Durant le Dévonien, les saisons sèches et chaudes étaient très rudes, provoquant de grands problèmes pour beaucoup d'espèces aquatiques. Quand le niveau des lacs a baissé, les poissons se sont retrouvés avec peu d'oxygène, et sont morts probablement par anoxie, avant l'asséchement total de la zone. Cette situation a exercé une pression sélective que seul les espèces comme l'Eusthenopteron étaient préparés à supporter.
N°1306 (1991)
Hylonomus (hylo-«forêt» + nomos "vagabond") [1] a été très tôt reptile . It lived 312 million years ago during the Late Carboniferous period. [ 2 ] As of 2006, it is the earliest confirmed reptile ( Westlothiana is older, but may in fact be an amphibian ). Il a vécu 312 millions d'années au cours de la fin du Carbonifère période. [2] En 2006, il est le plus ancien reptile confirmé ( Westlothiana est plus âgé, mais peut en fait être un amphibien ).
L’Hylonomus vécut il y a environ 315 millions d’années durant la période que nous appelons le Carbonifère tardif. Cette période est également appelée le Pennsylvanien.
L’Hylonomus mesurait environ 20 cm (8 po) avec la queue. Ces reptiles semblables à des lézards étaient principalement insectivores, se nourrissant probablement de diplopodes, d’insectes et de limaçons. (À cette époque, les vertébrés herbivores n’avaient pas encore fait leur apparition.) Les femelles déposaient probablement les oeufs sur la terre ferme, dans des abris humides.
Les os fossilisés ont été retrouvés dans des troncs pétrifiés, exposés le long de la falaise maritime près de Joggins, en Nouvelle-Écosse. Les fossiles de Joggins sont mentionnés dans le livre classique de 1859 sur l’évolution de sir Charles Darwin, L’Origine des espèces. Ce site a été déclaré site du patrimoine mondial par les Nations Unies en 2008.
L’Hylonomus a été découvert en 1852 par sir William Dawson, un géologue novateur et recteur de l’université McGill de 1855 à 1893.
Le nom du genre, Hylonomus, vient d’une combinaison du mot grec signifiant « bois » et du mot latin signifiant « souris de forêt ».
Le nom de l’espèce, lyelli, honore la mémoire de sir Charles Lyell, le maître de Dawson et l’un des plus influents géologues du 19e siècle. Lyell travaillait à Joggins avec Dawson au moment de la découverte. Il est l’auteur de l’ouvrage fondamental Principes de géologie.
Quelques-uns des restes de l’Hylonomus sont préservés à l’intérieur des souches creuses érigées de certains « lépidodendrons », tels que Lepidodendron et Sigillaria, qui étaient de géants pieds-de-loup (lycopodes). Ces grands arbres atteignaient 30 m (98,5 pi) de hauteur et 1 m (3 pi) de diamètre. Ils poussaient facilement sur les berges des rivières et dans les marais houillers de l’est de l’Amérique du Nord.
Des forêts successives de ces lépidodendrons ont été détruites en raison des dépôts de grandes quantités de sédiments grossiers laissés par les rivières en crue. Avec le temps, les arbres ont péri et sont tombés, et les souches se sont mises à pourrir. L’Hylonomus et de petits amphibiens chassaient leurs proies ou se réfugiaient dans les souches creuses. Au retour des inondations, souches et reptiles ont été enfouis et ensuite fossilisés.
En 2002, Hylonomus lyelli a été déclaré fossile provincial de la Nouvelle-Écosse par une loi de l’Assemblée législative.
N°1307 (1991)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
Conodontes
Les conodontes sont des formes denticulées fossilisées apparues au Pré-Cambrien et disparaissant au Trias, lors d'une extinction commune à cette fin de période.
Ce fossile représenterait - information à prendre avec du recul - les dents d'un certain vertébré, les Chordés. Des fossiles de ce vertébré ont présenté un appareil complété de pièces de conodontes au niveau de ce qui serait leur tête. Ces vertébrés taillent dans la quarantaine de millimètres en moyenne pour des conodontes de très petite taille (0,1 mm à 2 mm). Le vertébré possèderait des yeux et ressemblerait à une anguille actuelle (en bien plus petit).
Les conodontes sont trouvés seuls ou regroupés en appareil, de manière souvent symétrique si l'appareil est bien conservé. La systématique est actuellement en train de subir des évolutions essayant de regrouper les genres et espèces en appareils de conodontes et non en conondontes proprement dit. La systématique des conodontes (des appareils) est un bel outil bio-stratigraphique vu leur diversité et rapide évolution. A ce niveau, ils priment facilement sur d'autre fossiles bio-stratigraphique. On trouve de 0 à 1000 conodontes (en moyenne) dans une roche de 1kg (si celle-ci est susceptible d'accueillir tel fossile). Ils sont étudiés en micro-paléontologie principalement.
Les conodontes fossilisent en francolite - carbonate-apatite fluoré - répondant à la formule suivante :
N°1308 (1991)
L'opabinia (Opabinia regalis) est un animal fossile retrouvé dans les dépôts du Cambrien. On l'a retrouvé dans deux sites distincts : les dépôts de la mi-Cambrien des schistes de Burgess en Colombie-Britannique et dans ceux du Cambrien tardif des schistes de Maotianshan en Chine.
L'animal avait le corps segmenté et mou. La tête portait cinq yeux, tous fonctionnels en apparence, de même qu'une longue et flexible trompe, totalement unique parmi la faune cambrienne. À l'extrémité de la trompe se trouvaient des épines préhensiles, supposées avoir servi à attraper ses proies.
Les segments du corps présentaient une série d'ouïes et une paire de « nageoires », encore une fois dissimilaire aux autres animaux connus de l'époque. Les trois nageoires postérieures formaient la queue. Contrairement aux autres arthropodes connus, la tête ne semble pas constituée de segments soudés ensemble. Le corps de l'opabinia était couvert de ce qui semble être une mince et molle carapace dénuée de joints entre les segments. On ne lui connaît aucune espèce apparentée, mis à part peut-être l'anomalocaris.
On croit que l'animal vivait dans les sédiments du fond marin, quoiqu'il ait fort bien pu poursuivre ses proies à la nage avec ses lobes latéraux. Sur les fonds, il a pu plonger sa trompe dans les tunnels creusés dans le sable afin d'aller attraper les vers qui les ont creusés. Il a également pu rapidement brasser le sable en quête de nourriture. Dans ce cas, l'opabinia aurait pu capturer ses proies en repliant sa trompe sur ces dernières pour les amener à sa bouche, située sous sa tête.
Quoique ne constituant qu'une espèce relativement mineure des faunes primitives, il a néanmoins son importance historique pour avoir été le premier animal inhabituel à avoir été complètement étudié et décrit lors de la redéfinition de la faune des schistes de Burgess dans les années 1970. Harry Whittington a démontré de manière convaincante en 1975 que l'animal, au départ classifié en tant qu'arthropode, n'en était non seulement pas un, mais qu'il appartenait vraisemblablement en fait à aucun embranchement connu. Avec deux autres arthropodes aux formes inattendues et uniques, Marella et Yohoia, qui ont toutes deux été décrites antérieurement, l'opabinia démontre clairement que la faune invertébrée des schistes de Burgess est beaucoup plus riche et complexe que ce qui avait été imaginé auparavant.
N°1279 (1990)
Les trilobites du Cambrien moyen de la presqu'île d'Avalon sont presque identiques à ceux du Nouveau-Brunswick, du Massachusetts et – beaucoup plus loin – du nord du pays de Galles et de l'Angleterre. Ces trilobites appartiennent à la même Province « Atlantique ». L'organisme type de la Province Atlantique, est le trilobite géant Paradoxides davidis dont le nom rappelle la plus petite ville de Grande-Bretagne, St. David, sur la côte galloise. Les trilobites du Cambrien moyen trouvés dans le reste de l'Amérique du Nord, notamment à l'Ouest de Terre-Neuve, ainsi qu'en Écosse, en Norvège et au Groenland, sont complètement différents.
Ils appartiennent à la Province « Pacifique ». (Pour ajouter à la confusion !) Pourquoi à la même époque les trilobites de l'Atlantique sont-ils si différents de ceux du Pacifique ? La séparation des deux provinces par une barrière continentale pourrait expliquer cette disparité, mais il n'existe aucune observation géologique de l'existence d'un isthme (comme celui de Panama). La distribution étonnante des Provinces Atlantique et Pacifique sur les deux côtés de l'océan Atlantique actuel suggère qu'elle a été causée par la dérive des continents.
Tuzo Wilson a considéré les observations sous un jour nouveau et conclu que les trilobites cambriens différaient parce que, pendant le Cambrien, ils vivaient sur des continents différents : la Province Pacifique de la Laurentia était séparée par un océan profond, Iapetus, de la Province Atlantique du continent européen. Cet océan s'est rétréci pendant l'Ordovicien et s'est refermé au cours du Silurien, faisant se jouxter les Provinces Pacifique et Atlantique et s'abouter l'Afrique contre l'est de la Laurentia. Ces deux continents sont restés unis à la Pangée jusqu'à la fragmentation de ce super-continent pendant le Jurassique, au cours duquel l'océan Atlantique a commencé à s'ouvrir à proximité de la suture de l'ancien océan Iapetus – mais pas exactement. Des fragments de la Laurentia et de la Province Pacifique restèrent fixés au « mauvais côté », à l'Est de l'Atlantique, tout comme des fragments de l'Europe et de la Province Atlantique sont restés attachés à l'Ouest de l'Atlantique.
Depuis 1966, le modèle proposé par Tuzo Wilson a fait l'objet d'importantes révisions, mais son intuition reposant sur l'observation des trilobites du Cambrien moyen a fourni la première preuve de l'existence d'un océan disparu.
N°1280 (1990)
Les conodontes sont des formes denticulées fossilisées apparues au Pré-Cambrien et disparaissant au Trias, lors d'une extinction commune à cette fin de période.
Ce fossile représenterait - information à prendre avec du recul - les dents d'un certain vertébré, les Chordés. Des fossiles de ce vertébré ont présenté un appareil complété de pièces de conodontes au niveau de ce qui serait leur tête. Ces vertébrés taillent dans la quarantaine de millimètres en moyenne pour des conodontes de très petite taille (0,1 mm à 2 mm). Le vertébré possèderait des yeux et ressemblerait à une anguille actuelle (en bien plus petit).
Les conodontes sont trouvés seuls ou regroupés en appareil, de manière souvent symétrique si l'appareil est bien conservé. La systématique est actuellement en train de subir des évolutions essayant de regrouper les genres et espèces en appareils de conodontes et non en conondontes proprement dit. La systématique des conodontes (des appareils) est un bel outil bio-stratigraphique vu leur diversité et rapide évolution. A ce niveau, ils priment facilement sur d'autre fossiles bio-stratigraphique. On trouve de 0 à 1000 conodontes (en moyenne) dans une roche de 1kg (si celle-ci est susceptible d'accueillir tel fossile). Ils sont étudiés en micro-paléontologie principalement.
Les conodontes fossilisent en francolite - carbonate-apatite fluoré - répondant à la formule suivante :
N°1308 (1991)
L'opabinia (Opabinia regalis) est un animal fossile retrouvé dans les dépôts du Cambrien. On l'a retrouvé dans deux sites distincts : les dépôts de la mi-Cambrien des schistes de Burgess en Colombie-Britannique et dans ceux du Cambrien tardif des schistes de Maotianshan en Chine.
L'animal avait le corps segmenté et mou. La tête portait cinq yeux, tous fonctionnels en apparence, de même qu'une longue et flexible trompe, totalement unique parmi la faune cambrienne. À l'extrémité de la trompe se trouvaient des épines préhensiles, supposées avoir servi à attraper ses proies.
Les segments du corps présentaient une série d'ouïes et une paire de « nageoires », encore une fois dissimilaire aux autres animaux connus de l'époque. Les trois nageoires postérieures formaient la queue. Contrairement aux autres arthropodes connus, la tête ne semble pas constituée de segments soudés ensemble. Le corps de l'opabinia était couvert de ce qui semble être une mince et molle carapace dénuée de joints entre les segments. On ne lui connaît aucune espèce apparentée, mis à part peut-être l'anomalocaris.
On croit que l'animal vivait dans les sédiments du fond marin, quoiqu'il ait fort bien pu poursuivre ses proies à la nage avec ses lobes latéraux. Sur les fonds, il a pu plonger sa trompe dans les tunnels creusés dans le sable afin d'aller attraper les vers qui les ont creusés. Il a également pu rapidement brasser le sable en quête de nourriture. Dans ce cas, l'opabinia aurait pu capturer ses proies en repliant sa trompe sur ces dernières pour les amener à sa bouche, située sous sa tête.
Quoique ne constituant qu'une espèce relativement mineure des faunes primitives, il a néanmoins son importance historique pour avoir été le premier animal inhabituel à avoir été complètement étudié et décrit lors de la redéfinition de la faune des schistes de Burgess dans les années 1970. Harry Whittington a démontré de manière convaincante en 1975 que l'animal, au départ classifié en tant qu'arthropode, n'en était non seulement pas un, mais qu'il appartenait vraisemblablement en fait à aucun embranchement connu. Avec deux autres arthropodes aux formes inattendues et uniques, Marella et Yohoia, qui ont toutes deux été décrites antérieurement, l'opabinia démontre clairement que la faune invertébrée des schistes de Burgess est beaucoup plus riche et complexe que ce qui avait été imaginé auparavant.
N°1279 (1990)
Les trilobites du Cambrien moyen de la presqu'île d'Avalon sont presque identiques à ceux du Nouveau-Brunswick, du Massachusetts et – beaucoup plus loin – du nord du pays de Galles et de l'Angleterre. Ces trilobites appartiennent à la même Province « Atlantique ». L'organisme type de la Province Atlantique, est le trilobite géant Paradoxides davidis dont le nom rappelle la plus petite ville de Grande-Bretagne, St. David, sur la côte galloise. Les trilobites du Cambrien moyen trouvés dans le reste de l'Amérique du Nord, notamment à l'Ouest de Terre-Neuve, ainsi qu'en Écosse, en Norvège et au Groenland, sont complètement différents.
Ils appartiennent à la Province « Pacifique ». (Pour ajouter à la confusion !) Pourquoi à la même époque les trilobites de l'Atlantique sont-ils si différents de ceux du Pacifique ? La séparation des deux provinces par une barrière continentale pourrait expliquer cette disparité, mais il n'existe aucune observation géologique de l'existence d'un isthme (comme celui de Panama). La distribution étonnante des Provinces Atlantique et Pacifique sur les deux côtés de l'océan Atlantique actuel suggère qu'elle a été causée par la dérive des continents.
Tuzo Wilson a considéré les observations sous un jour nouveau et conclu que les trilobites cambriens différaient parce que, pendant le Cambrien, ils vivaient sur des continents différents : la Province Pacifique de la Laurentia était séparée par un océan profond, Iapetus, de la Province Atlantique du continent européen. Cet océan s'est rétréci pendant l'Ordovicien et s'est refermé au cours du Silurien, faisant se jouxter les Provinces Pacifique et Atlantique et s'abouter l'Afrique contre l'est de la Laurentia. Ces deux continents sont restés unis à la Pangée jusqu'à la fragmentation de ce super-continent pendant le Jurassique, au cours duquel l'océan Atlantique a commencé à s'ouvrir à proximité de la suture de l'ancien océan Iapetus – mais pas exactement. Des fragments de la Laurentia et de la Province Pacifique restèrent fixés au « mauvais côté », à l'Est de l'Atlantique, tout comme des fragments de l'Europe et de la Province Atlantique sont restés attachés à l'Ouest de l'Atlantique.
Depuis 1966, le modèle proposé par Tuzo Wilson a fait l'objet d'importantes révisions, mais son intuition reposant sur l'observation des trilobites du Cambrien moyen a fourni la première preuve de l'existence d'un océan disparu.
N°1280 (1990)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
Arthropode, « Scorpion de mer »
Eurypterus remipes
Silurien supérieur
scorpion de mer de la période silurienne, âgé de 420 millions d'années, dont le fossile a été trouvé dans les schistes argileux et la roche calcaire du sud de l'Ontario
N°1281 (1990)
Le Massospondylus (« vertèbres allongées »), anciennement connu sous le nom d'Aristosaurus, était un prosauropode du Jurassique inférieur, voire du Trias supérieur (si l'Aetonyx est bien le même animal que le massospondyle). Cet animal a été nommé par Sir Richard Owen en 1854, à partir de restes retrouvés en Afrique du Sud, faisant de lui l'un des premiers dinosaures à être nommé. Il est entre autres le prédécesseur de géants tels Brachiosaurus et Apatosaurus. Ce genre comprend l'espèce Aristosaurus erectus.
Depuis, on a également retrouvé ses restes en Arizona. Pour un prosauropode, il était plutôt gros, mesurant dans les 6 mètres. Il était un prosauropode typique, avec un large corps et un long cou, une petite tête et des orbites circulaires. C'était vraisemblablement un herbivore, bien que l'on croit aujourd'hui que les prosauropodes ont pu être omnivores.
Dans les années 1970, six œufs de massospondyle, vieux de près de 190 millions d'années, ont été retrouvés dans le parc national des Golden Gate Highlands en Afrique du Sud. Il aura fallu près de 30 ans pour en extraire les fossiles des embryons, qui mesuraient une quinzaine de centimètres. Ils sont toujours, à ce jour, les plus anciens embryons de dinosaures jamais trouvés. Fait notable, les petits n'ont pas de dents, ce qui suggère qu'ils n'avaient aucun moyen de se nourrir par eux-mêmes. De ce fait, des spéculations en milieu scientifique suggèrent que les parents devaient prendre soin d'eux après l'éclosion. Les petits sur le point d'éclore présentaient quatre pattes de même longueur, une courte queue et une tête démesurée, ce qui suggère un développement différent de celui que les scientifiques avaient initialement cru.
La plupart des paléontologues pensent que le Massospondylus était herbivore, mais d'autres pensaient qu'il était carnivore.En effet, ce prausauropode montre des caractéristiques bien étranges pour un herbivore : sa mâchoire supérieure dépassait l'inférieure, ils avaient plusieurs types de dents(à l'avant des dents tranchante, à l'arrière des dents qui lui servaient probablement à déchiqueter ses proies). Il était frêlement bâti pour un prosauropode et les griffes de ses pouces des pattes antérieures étaient beaucoup plus développées que celles de ses cousins. Ce qui amène à la conclusion qu'il aurait pu être carnivore.
N°1495 (1993)
Les espèces du genre Styracosaurus étaient des herbivores du Crétacé. Elles possédaient six longues cornes sur leur collerette, une plus petite corne au-dessus de chaque œil et une longue corne d'une soixantaine de centimètres de long et d'une quinzaine de large (à la base) sur le museau. Leur collerette possédait peut être des couleurs voyantes.
Le premier fossile de styracosaure a été trouvé en Alberta (Canada) en 1913, dans une région aujourd'hui nommée Parc provincial Dinosaur. Le styracosaure avait quatre courtes pattes et un corps massif ; sa queue était plutôt courte. Il avait également un bec et des dents jugales, indiquant un régime herbivore. Comme les autres cératopsiens, ce dinosaure vivait fort probablement en troupeau, se déplaçant en larges groupes et prenant soin de ses petits après l'éclosion.
Les origines évolutives de Styracosaurus n'ont pas été comprises pendant de nombreuses années parce qu'on ne disposait pas d'assez de fossiles pour les plus anciens cératopsiens. La découverte de Protoceratops, en 1922, a jeté de la lumière sur les affinités les plus anciennes des ceratopsidés, mais il a fallu encore plusieurs décennies avant de combler les lacunes. Des découvertes récentes vers la fin des années 1990 et pendant les années 2000, y compris Zuniceratops, le premier cératopsien connu avec des cornes sur le front et Yinlong, le premier cératopsien jurassique connu, laissent supposer à quoi les ancêtres de Styracosaurus peuvent avoir ressemblé. Ces nouvelles découvertes ont été importantes ; éclairant les origines des dinosaures à cornes en général, elles suggèrent que le groupe est né pendant le jurassique en Asie, l'apparition des vrais cératopsiens à cornes se produisant en Amérique du Nord au début du crétacé supérieur.
N°1496 (1993)
L'Albertosaurus Osborn 1905 est un carnivore qui vivait au Crétacé supérieur ( du Campanien (83,5 à 70,6) au Maastrichtien (70,6 à 65,5 millions d’années) ), de -75 à -70 millions d'années avant notre ère, dans l'actuel Canada. À l'endroit où il a été trouvé (Alberta), on a créé un Parc national de dinosaures, le Royal Tyrrell Museum of Palaeontology. Plus de 350 squelettes de dinosaures ont été découverts à cet endroit.
Albertosaurus a été nommé par Henry Fairfield Osborn dans une note très brève, à la fin de sa description en 1905 du tyrannosaure (Tyrannosaurus rex). Le nom honore Alberta, la province canadienne dans laquelle les premiers restes ont été trouvés. Le nom générique incorpore aussi le terme grec sauros (« lézard »), le suffixe le plus commun dans les noms de dinosaures. L'espèce de type est A. sarcophagus, qui signifie « mangeur de chair » et a la même étymologie que le récipient funéraire dont il partage le nom : une combinaison des mots grec ancien sarx (« chair ») et phagein (« manger »).
L’Albertosaurus, comme les autres carnosaures était un redoutable prédateur de la période du Crétacé. Il possédait des mains et des pieds griffus, des membres postérieurs puissants, des dents aiguisées comme des rasoirs et un crâne résistant pour se protéger lorsqu'il fonçait sur ses proies. L'énorme crâne d'Albertosaurus était fait pour résister aux chocs quand il se jetait gueule ouverte sur ses proies. Ses mâchoires impressionnantes étaient pourvues de dents acérées. Des vertèbres très compactes donnaient au cou d'albertosaurus sa courbure et sa mobilité. Quand ce dinosaure mordait une proie, les puissants muscles du cou soulevaient la tête massive et la tiraient en arrière, arrachant des lambeaux de chair.
Le spécimen type est un crâne partiel, recueilli en 1884, dans un affleurement de la Formation Horseshoe Canyon près de la Rivière Red Deer River en Alberta, par le célèbre géologue Joseph Burr Tyrrell. En 1910, le paléontologue américain Barnum Brown a découvert les restes d'un grand groupe d'Albertosaurus près de la Rivière Red Deer River . A cause du grand nombre d'os et du temps limité, Barnum Brown n'a pas recueilli chaque spécimen, mais s’est assuré de recueillir des restes de chaque individus qui serait identifié dans le bonebed. Le Royal Tyrrell Museum of Palaeontology a redécouvert le bonebed en 1997 et les recherches ont repris sur le site qui se situe à l’intérieur du Dry Island Buffalo Jump Provincial Park. Une plus ample excavation, de 1997 à 2005, a relevée les restes de plus de 13 individus de divers âges, y compris un sujet âgé de deux ans (50 kg, 2 m de long) et un très vieil individu (28 ans) estimé à plus de 10 mètres de long. Aucun de ces individus n’est connu par un squelette complet, et ils sont représentés par des restes dans différents musées. La plupart des Albertosaurus étaient âgés de 14 ans et plus lors de leur mort. Les juvéniles sont rarement retrouvés en raison d’une moins bonne préservation des petits os des plus jeunes animaux et du fait que les collectionneurs remarquent moins les plus petits fossiles. Il est possible aussi que les Albertosaurus nouvellement éclos soient morts en grands nombres, mais n'aient pas été fossilisés en raison de leur petite taille et leur construction fragile. Les jeunes Albertosaurus étaient relativement grands pour des animaux de juvénile, mais leurs restes sont toujours rares par rapport à ceux des adultes. Le plus haut taux de mortalité des adultes peut expliquer leur préservation plus commune. Les très grands animaux étaient rares parce que peu d'individus ont survécu assez longtemps pour atteindre de telles tailles. Les hauts taux de mortalité des petits, suivis par la mortalité réduite parmi les juvéniles et une augmentation soudaine de la mortalité après la maturité sexuelle, avec très peu d'animaux atteignant la taille maximum, est un modèle observé chez beaucoup de grands mammifères modernes, y compris les éléphants, le buffle d'Afrique, et le rhinocéros. Le même modèle s’observe aussi chez d’autres tyrannosauridés.
Le bonebed de Dry Island découvert par Barnum Brown et son équipe contient les restes de 22 Albertosaurus. Le groupe semble être composé d'un très vieil adulte ; de huit adultes âgés de 17 à 23 ans ; de sept sous-adultes subissant leur phase de croissance rapides entre 12 à 16 ans ; et de six juvéniles entre de 2 et 11 ans, qui n’avaient pas encore atteint la phase de croissance. La presque absence de restes d'herbivores et l'état similaire de préservation de beaucoup d'individus a amené Phil Currie à conclure que la région n'était pas un piège de prédateurs comme La Brea Tar Pits en Californie, et que tous les animaux conservés sont morts en même temps. Currie réclame ceci comme la preuve d’un comportement de groupe. D’autres scientifiques sont sceptiques, observant que les animaux pourraient avoir été conduits ensemble par la sécheresse, une inondation ou pour d’autres raisons.
Il y a abondance de preuves d’un comportement sociable parmi les dinosaures herbivores, y compris chez les ceratopsiens et les hadrosaures . Cependant, il est rare qu’autant de prédateurs dinosauriens soient découverts sur le même site. De petits theropodes comme Deinonychus, Coelophysis et Megapnosaurus (Syntarsus) rhodesiensis ont été découvert en agrégation, ainsi que de plus grands prédateurs comme Allosaurus et Mapusaurus. Il y a quelques preuves de comportement sociable chez d’autres tyrannosauridés.
Les restes fragmentaires de plus petits individus ont été trouvés à côté de « Sue » le tyrannosaure du Field Museum of Natural History de Chicago, et un bonebed de la Two Medicine Formation du Montana contient au moins trois spécimens de Daspletosaurus, conservés à côté de plusieurs hadrosaures. Ces conclusions peuvent confirmer la preuve d’un comportement social chez Albertosaurus, bien qu’il soit possible qu’il ne s’agisse que d’agrégations temporaires ou anormales. Certains ont spéculé que comme dans certains groupes sociaux, ils auraient pu se comporter comme les dragons de Komodo attaquant des cadavres, où la compétition agressive amenant certains des prédateurs à être tués et cannibalisés. Currie envisage aussi la possibilité qu’Albertosaurus chassait en groupe et que les plus jeunes membres rabattaient leur proie vers les adultes, qui étaient plus grands et plus puissants, mais aussi plus lents. Les juvéniles pouvaient aussi avoir eu des manières de vivre différentes que les adultes, remplissant les niches de prédateurs entre les adultes énormes et les theropodes contemporain plus petits. Une situation similaire est observée chez les dragons de Komodo, avec les animaux nouvellement éclos qui commencent la vie comme de petits insectivores avant de grandir pour devenir les prédateurs dominants sur leurs îles. Cependant, comme la préservation du comportement est extrêmement rare, ces idées ne peuvent pas être facilement vérifiées.
N°1497 (1993)
Le Platecarpus est un mosasaure ayant vécu au Crétacé. Il faisait plus de quatre mètres de longueur.
Platecarpus constitue un genre éteint de reptiles. Ce reptile marin pesait environ 2 tonnes . Platecarpus vivait il y a environ 83 millions d'années et a disparu il y a environ 78 millions d'années. Il était identique au tylosaure mais ce dernier était plus long et moins lourd.
N°1498 (1993)
Eurypterus remipes
Silurien supérieur
scorpion de mer de la période silurienne, âgé de 420 millions d'années, dont le fossile a été trouvé dans les schistes argileux et la roche calcaire du sud de l'Ontario
N°1281 (1990)
Le Massospondylus (« vertèbres allongées »), anciennement connu sous le nom d'Aristosaurus, était un prosauropode du Jurassique inférieur, voire du Trias supérieur (si l'Aetonyx est bien le même animal que le massospondyle). Cet animal a été nommé par Sir Richard Owen en 1854, à partir de restes retrouvés en Afrique du Sud, faisant de lui l'un des premiers dinosaures à être nommé. Il est entre autres le prédécesseur de géants tels Brachiosaurus et Apatosaurus. Ce genre comprend l'espèce Aristosaurus erectus.
Depuis, on a également retrouvé ses restes en Arizona. Pour un prosauropode, il était plutôt gros, mesurant dans les 6 mètres. Il était un prosauropode typique, avec un large corps et un long cou, une petite tête et des orbites circulaires. C'était vraisemblablement un herbivore, bien que l'on croit aujourd'hui que les prosauropodes ont pu être omnivores.
Dans les années 1970, six œufs de massospondyle, vieux de près de 190 millions d'années, ont été retrouvés dans le parc national des Golden Gate Highlands en Afrique du Sud. Il aura fallu près de 30 ans pour en extraire les fossiles des embryons, qui mesuraient une quinzaine de centimètres. Ils sont toujours, à ce jour, les plus anciens embryons de dinosaures jamais trouvés. Fait notable, les petits n'ont pas de dents, ce qui suggère qu'ils n'avaient aucun moyen de se nourrir par eux-mêmes. De ce fait, des spéculations en milieu scientifique suggèrent que les parents devaient prendre soin d'eux après l'éclosion. Les petits sur le point d'éclore présentaient quatre pattes de même longueur, une courte queue et une tête démesurée, ce qui suggère un développement différent de celui que les scientifiques avaient initialement cru.
La plupart des paléontologues pensent que le Massospondylus était herbivore, mais d'autres pensaient qu'il était carnivore.En effet, ce prausauropode montre des caractéristiques bien étranges pour un herbivore : sa mâchoire supérieure dépassait l'inférieure, ils avaient plusieurs types de dents(à l'avant des dents tranchante, à l'arrière des dents qui lui servaient probablement à déchiqueter ses proies). Il était frêlement bâti pour un prosauropode et les griffes de ses pouces des pattes antérieures étaient beaucoup plus développées que celles de ses cousins. Ce qui amène à la conclusion qu'il aurait pu être carnivore.
N°1495 (1993)
Les espèces du genre Styracosaurus étaient des herbivores du Crétacé. Elles possédaient six longues cornes sur leur collerette, une plus petite corne au-dessus de chaque œil et une longue corne d'une soixantaine de centimètres de long et d'une quinzaine de large (à la base) sur le museau. Leur collerette possédait peut être des couleurs voyantes.
Le premier fossile de styracosaure a été trouvé en Alberta (Canada) en 1913, dans une région aujourd'hui nommée Parc provincial Dinosaur. Le styracosaure avait quatre courtes pattes et un corps massif ; sa queue était plutôt courte. Il avait également un bec et des dents jugales, indiquant un régime herbivore. Comme les autres cératopsiens, ce dinosaure vivait fort probablement en troupeau, se déplaçant en larges groupes et prenant soin de ses petits après l'éclosion.
Les origines évolutives de Styracosaurus n'ont pas été comprises pendant de nombreuses années parce qu'on ne disposait pas d'assez de fossiles pour les plus anciens cératopsiens. La découverte de Protoceratops, en 1922, a jeté de la lumière sur les affinités les plus anciennes des ceratopsidés, mais il a fallu encore plusieurs décennies avant de combler les lacunes. Des découvertes récentes vers la fin des années 1990 et pendant les années 2000, y compris Zuniceratops, le premier cératopsien connu avec des cornes sur le front et Yinlong, le premier cératopsien jurassique connu, laissent supposer à quoi les ancêtres de Styracosaurus peuvent avoir ressemblé. Ces nouvelles découvertes ont été importantes ; éclairant les origines des dinosaures à cornes en général, elles suggèrent que le groupe est né pendant le jurassique en Asie, l'apparition des vrais cératopsiens à cornes se produisant en Amérique du Nord au début du crétacé supérieur.
N°1496 (1993)
L'Albertosaurus Osborn 1905 est un carnivore qui vivait au Crétacé supérieur ( du Campanien (83,5 à 70,6) au Maastrichtien (70,6 à 65,5 millions d’années) ), de -75 à -70 millions d'années avant notre ère, dans l'actuel Canada. À l'endroit où il a été trouvé (Alberta), on a créé un Parc national de dinosaures, le Royal Tyrrell Museum of Palaeontology. Plus de 350 squelettes de dinosaures ont été découverts à cet endroit.
Albertosaurus a été nommé par Henry Fairfield Osborn dans une note très brève, à la fin de sa description en 1905 du tyrannosaure (Tyrannosaurus rex). Le nom honore Alberta, la province canadienne dans laquelle les premiers restes ont été trouvés. Le nom générique incorpore aussi le terme grec sauros (« lézard »), le suffixe le plus commun dans les noms de dinosaures. L'espèce de type est A. sarcophagus, qui signifie « mangeur de chair » et a la même étymologie que le récipient funéraire dont il partage le nom : une combinaison des mots grec ancien sarx (« chair ») et phagein (« manger »).
L’Albertosaurus, comme les autres carnosaures était un redoutable prédateur de la période du Crétacé. Il possédait des mains et des pieds griffus, des membres postérieurs puissants, des dents aiguisées comme des rasoirs et un crâne résistant pour se protéger lorsqu'il fonçait sur ses proies. L'énorme crâne d'Albertosaurus était fait pour résister aux chocs quand il se jetait gueule ouverte sur ses proies. Ses mâchoires impressionnantes étaient pourvues de dents acérées. Des vertèbres très compactes donnaient au cou d'albertosaurus sa courbure et sa mobilité. Quand ce dinosaure mordait une proie, les puissants muscles du cou soulevaient la tête massive et la tiraient en arrière, arrachant des lambeaux de chair.
Le spécimen type est un crâne partiel, recueilli en 1884, dans un affleurement de la Formation Horseshoe Canyon près de la Rivière Red Deer River en Alberta, par le célèbre géologue Joseph Burr Tyrrell. En 1910, le paléontologue américain Barnum Brown a découvert les restes d'un grand groupe d'Albertosaurus près de la Rivière Red Deer River . A cause du grand nombre d'os et du temps limité, Barnum Brown n'a pas recueilli chaque spécimen, mais s’est assuré de recueillir des restes de chaque individus qui serait identifié dans le bonebed. Le Royal Tyrrell Museum of Palaeontology a redécouvert le bonebed en 1997 et les recherches ont repris sur le site qui se situe à l’intérieur du Dry Island Buffalo Jump Provincial Park. Une plus ample excavation, de 1997 à 2005, a relevée les restes de plus de 13 individus de divers âges, y compris un sujet âgé de deux ans (50 kg, 2 m de long) et un très vieil individu (28 ans) estimé à plus de 10 mètres de long. Aucun de ces individus n’est connu par un squelette complet, et ils sont représentés par des restes dans différents musées. La plupart des Albertosaurus étaient âgés de 14 ans et plus lors de leur mort. Les juvéniles sont rarement retrouvés en raison d’une moins bonne préservation des petits os des plus jeunes animaux et du fait que les collectionneurs remarquent moins les plus petits fossiles. Il est possible aussi que les Albertosaurus nouvellement éclos soient morts en grands nombres, mais n'aient pas été fossilisés en raison de leur petite taille et leur construction fragile. Les jeunes Albertosaurus étaient relativement grands pour des animaux de juvénile, mais leurs restes sont toujours rares par rapport à ceux des adultes. Le plus haut taux de mortalité des adultes peut expliquer leur préservation plus commune. Les très grands animaux étaient rares parce que peu d'individus ont survécu assez longtemps pour atteindre de telles tailles. Les hauts taux de mortalité des petits, suivis par la mortalité réduite parmi les juvéniles et une augmentation soudaine de la mortalité après la maturité sexuelle, avec très peu d'animaux atteignant la taille maximum, est un modèle observé chez beaucoup de grands mammifères modernes, y compris les éléphants, le buffle d'Afrique, et le rhinocéros. Le même modèle s’observe aussi chez d’autres tyrannosauridés.
Le bonebed de Dry Island découvert par Barnum Brown et son équipe contient les restes de 22 Albertosaurus. Le groupe semble être composé d'un très vieil adulte ; de huit adultes âgés de 17 à 23 ans ; de sept sous-adultes subissant leur phase de croissance rapides entre 12 à 16 ans ; et de six juvéniles entre de 2 et 11 ans, qui n’avaient pas encore atteint la phase de croissance. La presque absence de restes d'herbivores et l'état similaire de préservation de beaucoup d'individus a amené Phil Currie à conclure que la région n'était pas un piège de prédateurs comme La Brea Tar Pits en Californie, et que tous les animaux conservés sont morts en même temps. Currie réclame ceci comme la preuve d’un comportement de groupe. D’autres scientifiques sont sceptiques, observant que les animaux pourraient avoir été conduits ensemble par la sécheresse, une inondation ou pour d’autres raisons.
Il y a abondance de preuves d’un comportement sociable parmi les dinosaures herbivores, y compris chez les ceratopsiens et les hadrosaures . Cependant, il est rare qu’autant de prédateurs dinosauriens soient découverts sur le même site. De petits theropodes comme Deinonychus, Coelophysis et Megapnosaurus (Syntarsus) rhodesiensis ont été découvert en agrégation, ainsi que de plus grands prédateurs comme Allosaurus et Mapusaurus. Il y a quelques preuves de comportement sociable chez d’autres tyrannosauridés.
Les restes fragmentaires de plus petits individus ont été trouvés à côté de « Sue » le tyrannosaure du Field Museum of Natural History de Chicago, et un bonebed de la Two Medicine Formation du Montana contient au moins trois spécimens de Daspletosaurus, conservés à côté de plusieurs hadrosaures. Ces conclusions peuvent confirmer la preuve d’un comportement social chez Albertosaurus, bien qu’il soit possible qu’il ne s’agisse que d’agrégations temporaires ou anormales. Certains ont spéculé que comme dans certains groupes sociaux, ils auraient pu se comporter comme les dragons de Komodo attaquant des cadavres, où la compétition agressive amenant certains des prédateurs à être tués et cannibalisés. Currie envisage aussi la possibilité qu’Albertosaurus chassait en groupe et que les plus jeunes membres rabattaient leur proie vers les adultes, qui étaient plus grands et plus puissants, mais aussi plus lents. Les juvéniles pouvaient aussi avoir eu des manières de vivre différentes que les adultes, remplissant les niches de prédateurs entre les adultes énormes et les theropodes contemporain plus petits. Une situation similaire est observée chez les dragons de Komodo, avec les animaux nouvellement éclos qui commencent la vie comme de petits insectivores avant de grandir pour devenir les prédateurs dominants sur leurs îles. Cependant, comme la préservation du comportement est extrêmement rare, ces idées ne peuvent pas être facilement vérifiées.
N°1497 (1993)
Le Platecarpus est un mosasaure ayant vécu au Crétacé. Il faisait plus de quatre mètres de longueur.
Platecarpus constitue un genre éteint de reptiles. Ce reptile marin pesait environ 2 tonnes . Platecarpus vivait il y a environ 83 millions d'années et a disparu il y a environ 78 millions d'années. Il était identique au tylosaure mais ce dernier était plus long et moins lourd.
N°1498 (1993)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
L'Ours à face courte (Arctodus simus) est l'une des deux espèces du genre éteint Arctodus. Il s'agit du plus gros ours[réf. souhaitée] ayant jamais vécu et du plus grand prédateur terrestre d'Amérique des derniers 20 000 ans.
Il vécut en Amérique entre environ 1,6 millions d'années et 10 000 ans BP. Comme beaucoup d'autres espèces de l'ancienne mégafaune, cet ours géant a disparu à la fin du Pléistocène. Son extinction s'explique probablement par la disparition d'une partie de ses proies et le développement d'armes et de techniques de chasse par les premiers hommes.
Arctodus simus faisait pratiquement deux fois la taille de l'ours brun actuel. Doté d'un museau court, de puissantes mâchoires et de dents impressionnantes, il était un chasseur dominant capable de tuer des proies de grande taille (probablement des bisons, des cerfs, des élans et des camélidés) mais comme sa morphologie n'était pas adaptée à la poursuite, il était essentiellement charognard. Il utilisait son imposante taille pour faire fuir d'autres prédateurs et ainsi s'emparer de leur proie.
Son crâne et ses dents ressemblaient plus à ceux d'un lion qu'à ceux d'un ours actuel.
Il était probablement l'un des plus grands, sinon le plus grand des mammifères prédateurs qui ont vécu sur Terre au cours de l'ère glaciaire. Toutefois, certains des premiers mammifères carnivores géants comme Andrewsarchus, Sarkastodon et Megistotherium semblent avoir été encore plus grands.
La hauteur au garrot était d'environ 1,5 à 1,8 mètres d'après les squelettes découverts, et, dressé, il atteignait une taille de 3,40 m. On a calculé d'après les exemplaires retrouvés que les mâles pesaient en moyenne un peu plus de 600 kg, et les plus grands pouvaient probablement atteindre jusqu'à une tonne, 200 kg au moins de plus que les ours Kodiak ou les ours polaires. Comme dans la plupart des espèces d'ours actuelles, le dimorphisme sexuel en taille et en force était très prononcé chez Arctodus Simus.
Outre sa face très courte à laquelle il doit son nom, son anatomie présente d'autres particularités à l'intérieur de la famille des ours. Parmi tous les ours connus Arctodus possédait la dentition la plus forte, indiquant un régime carnivore. Ses canines étaient puissantes et pouvaient s'écarter énormément comme chez un grand félin, ce qui, joint à la musculature énorme de ses mâchoires lui permettait de tuer ses proies par la force de leur morsure.
Régime alimentaire : Carnivore
Taille : 1,70 m au garrot et jusqu'à 3,40 m en position debout
Poids : jusqu'à 900 kg.
N°1529 (1994)
Le mammouth laineux (Mammuthus primigenius) est une espèce éteinte de la famille des Éléphantidés et l'un des représentants du genre Mammuthus. Apparu il y a 200 à 300 000 ans, il a occupé toute l'Eurasie, de la péninsule Ibérique et l'Écosse jusqu'en Sibérie et même l'Amérique du Nord qu'il a atteint par le détroit de Béring, exondé durant les glaciations. Il a été décrit scientifiquement pour la première fois en 1799 par Johann Friedrich Blumenbach, naturaliste et anatomiste de Göttingen, sous le nom d'Elephas primigenius à partir de découvertes faites à Osterode.
L'espèce doit son nom à sa fourrure grossière d'hiver, composée des poils pouvant atteindre 90 centimètres. Comme pour le bœuf musqué, cette fourrure formait un tablier sur le ventre et sur les flancs. Ces poils de couverture couvraient une sous-laine dense et une couche de graisse de près de 10 centimètres, isolation qui lui procurait un supplément de chaleur. La fourrure d'été était nettement plus courte et moins dense que la fourrure d'hiver.
Des cadavres de mammouths trouvés dans la glace présentent souvent une fourrure de couleur rougeâtre et relativement claire, sans doute en raison de la décoloration. Les animaux vivants avaient plutôt une couleur allant du brun foncé au noir. L'adaptation du mammouth au climat froid se traduit par des oreilles très petites et une trompe courte en comparaison des éléphants actuels, ce qui constitue un exemple parfait de la règle d'Allen. Leur taille n'était pas si gigantesque qu'on le croit. Les mâles adultes atteignaient 2,80 à 3,40 mètres au garrot. Le poids d'un tel animal pouvait s'élever jusqu'à six tonnes. Le mammouth laineux était aussi grand qu'un éléphant d'Asie et un peu plus petit qu'un éléphant d'Afrique. Les derniers représentants du genre étaient habituellement plus petits que les mammouths plus anciens qui, par leur taille, rappelaient encore quelque peu le puissant mammouth des steppes (Mammuthus trogontherii) dont ils étaient issus. Une forme naine, probablement holocène, de mammouth laineux a été décrite dans l'île Wrangel en Sibérie. Ils n'atteignaient plus que 1,80 m de hauteur au garrot. Pourtant, le mammouth laineux était le plus grand animal de la steppe herbeuse à l'ère glaciaire. Les différences frappantes avec les genres d'éléphants vivant aujourd'hui sont les défenses très recourbées, une bosse en forme de coupole sur le crâne, une haute bosse sur l'épaule ainsi qu'une croupe tombante. Les défenses trouvées jusqu'à maintenant atteignent 4,20 mètres de longueur pour un poids allant jusqu'à 84 kg. Cependant, en moyenne, elles ont seulement 2,5 mètres de long et ne pèsent que 45 kilos. Une autre caractéristique pour cette espèce est également le grand nombre de lamelles sur les molaires.
Le mammouth laineux s'est répandu à l'ère glaciaire en Eurasie et en Amérique du Nord. Aux époques les plus froides, il s'est avancé jusqu'en Europe centrale, en Chine et sur le territoire actuel des États-Unis en se retirant régulièrement vers le Nord-Est pendant les phases interglaciaires. Les découvertes les plus méridionales concernant cette espèce ont été faites en Europe, en Espagne et, en Amérique, jusqu'au Mexique. En Extrême-Orient, il a atteint Huang He en Chine.
L'habitat préféré du mammouth laineux était la steppe herbeuse, un paysage où se mélangeaient plantes de steppes et plantes de toundra. L'examen de cadavres de mammouths conservés dans la glace a montré que les mammouths laineux se nourrissaient principalement d'herbes ainsi que, dans une moindre mesure, de branches de saules et de mélèzes. Dans l'estomac du mammouth d'Indigirka, on a trouvé des branches de pins à côté des herbes. La présence des plantes ligneuses dans son alimentation indique que ces animaux n'étaient pas uniquement des animaux de steppes, mais qu'ils s'avançaient aussi en terrain forestier. Un animal seul devait ingérer quotidiennement jusqu'à 180 kg de nourriture (200 à 300 kg pour un grand mâle adulte) et était occupé probablement la plus grande partie de la journée à en chercher.
Les mammouths laineux vivaient probablement comme les éléphants actuels, c'est-à-dire en groupes fondés sur le matriarcat. La femelle la plus âgée dirigeait le groupe, composé normalement de deux à neuf individus. Les mâles adultes au contraire menaient une vie solitaire et ne rejoignaient les femelles que pendant le rut.
C'est en Sibérie, en Alaska et au Canada, qu'on a trouvé les mammouths laineux les mieux conservés dans la glace. L'un des meilleurs exemplaires était un individu jeune trouvé près de Fairbanks, en Alaska. Seules la tête, les pattes antérieures et les épaules de l'animal étaient conservées, mais en particulier la peau et les muscles étaient en excellent état. Les analyses d'ADN qu'a permises cette découverte ont été une contribution essentielle pour établir l'histoire de l'évolution de cette espèce animale.
En 1799 le célèbre mammouth d'Adam qu'on admire aujourd'hui au musée zoologique de l'Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg était trouvé dans le delta de Lena. En 1864, sur la rivière Indigirka en Sibérie un cadavre bien conservé a été découvert ; il portait encore des restes de fourrure et a permis de connaître le contenu de son estomac. En 1900, on a trouvé sur la rivière Kolyma le mammouth dit de Beresowka, également conservé dans la glace. Un mammouth congelé dans la glace a été découvert en 1977 sur la rivière Juribei en Sibérie. Il y était depuis environ 10 000 ans.
Beaucoup d'autres cadavres ont été trouvés jusqu'à aujourd'hui dans le pergélisol sibérien et en Alaska, où se trouvaient la plupart des mammouths qui y ont vécu jusqu'à environ 40 000 ans avant le présent. Certains étaient si bien conservés que des scientifiques caressent l'idée de pouvoir les « ressusciter » par les méthodes de technique génétique. C'est en particulier le cas des bébés mammouth « Dima » (trouvé dans une mine d'or du district de Magadan) et « Mascha » (venant du golfe de l'Ob) qui ont suscité de grands espoirs. Mais, jusqu'à maintenant, toutes ces tentatives ont échoué, essentiellement parce que l'ADN des mammouths est trop fragmenté. des chercheurs ont gouté des steak de mammouths
Des chiens et des loups auraient mangé de la viande de mammouths gelés sans effets néfastes. En revanche, il semble que la consommation de viande de mammouths congelés par des chercheurs ou des explorateurs modernes ne soit pas véridique .
3,3 milliards de paires de base d'ADN de Mammuthus primigenius, soit 70 % environ du génome du mammouth laineux ont aujourd'hui pu être séquencés à partir des ADN de plusieurs sujets retrouvés dans le pergélisol sibérien, selon la revue Nature du jeudi 20 novembre 2008. La comparaison avec l'éléphant moderne suggère que diverses espèces de mammouth ont pu diverger il y a environ 1,5 à 2 millions d'années.
L'espèce a disparu à la fin du Pléistocène avec toute une série d'autres grands mammifères. En Europe, il a disparu un peu plus tôt qu'en Sibérie et en Amérique du Nord. Sur le continent, il semble avoir disparu environ 10 000 ans avant Jésus-Christ.
Une population relictuelle vivait encore dans l'île de Wrangel en Sibérie il y a environ 4 000 ans , c'est-à-dire à l'époque des premiers pharaons égyptiens. Comme les traces de présence humaine dans cette île remontent aussi à cette époque, on a émis l'hypothèse selon laquelle l'homme aurait exterminé ces animaux en leur faisant une chasse trop intense. De même, en Amérique du Nord et en Sibérie, la disparition des mammouths coïncide exactement avec la première apparition des hommes. L'extinction des mammouths doit avoir eu dans chaque cas une cause semblable, elle coïncide d'ailleurs avec celle de beaucoup d'autres grands mammifères à la fin du Pléistocène. Outre l'hypothèse de la surchasse, on pense aussi à des changements climatiques, et la question n'est pas encore tranchée. Le plus vraisemblable est que les deux facteurs ont agi ensemble. Cependant le mammouth et beaucoup d'autres mammifères de l'ère glaciaire avaient déjà survécu à de fortes fluctuations de climat, et l'influence des hommes n'était pas à l'époque insignifiante. Récemment on a avancé l'hypothèse d'un supervirus pour expliquer cette vague de disparition.
N°1530 (1994)
Coryphodon Gros mammifère courtaud ressemblant à un tapir et pesant environ 500 kilogrammes, Coryphodon mesurait environ 1 mètre, à la hauteur des épaules, et 2,3 mètres de long. Malgré son gros crâne armé de canines émergeant en défenses, telles celles de l'hippopotame, cet animal possédait un minuscule cerveau de 90 grammes qui lui conférait l'un des rapports masse cervicale-corporelle les moins enviables de tous les mammifères.
Brouteur, Coryphodon se plaisait probablement en milieu semi-aquatique, tout comme l'hippopotame actuel, et se nourrissait de racines, de tubercules et de plantes aquatiques. Très répandu en Amérique du Nord il y a 59 à 51 millions d'années, cet énorme mammifère fréquentait un territoire s'étendant de l'île d'Ellesmere, au nord, jusqu'au Mississipi, au Texas et au Nouveau-Mexique, au sud. Si l'on se fie aux fossiles de plantes et de vertébrés de l'île d'Ellesmere, sise à l'extrême nord du Canada, Coryphodon partageait cette terre au climat tempéré avec des petits alligators, des tortues à carapace molle et des mammifères apparentés aux chevaux.
N°1531 (1994)
Megacerops Rejeton de la famille des brontothères qui regroupe une quarantaine de membres, Megacerops était le plus imposant des mammifères terrestres de son époque.
Semblable à un rhinocéros avec sa grosse tête cornue, cet animal, qui mesurait 2 mètres à la hauteur des épaules, et 3,2 mètres de long, pouvait peser jusqu'à 4 tonnes. Megacerops se distinguait par les longues cornes cylindriques formant un Y qui saillissaient de ses os nasaux. Son front large épousait la forme d'une selle, et ses yeux étaient proéminents.
Ce mammifère au corps massif pouvait compter sur des membres robustes pour se déplacer. Probablement un brouteur, il était friand de feuilles d'arbres et d'arbustes poussant dans les régions boisées.
Répandu dans l'ouest de l'Amérique du Nord, Megacerops arpentait, il y a 37 millions d'années, les prairies verdoyantes de la région d'Eastend, en Saskatchewan, où il côtoyait cochons géants et petits ruminants apparentés au cerf.
N°1532 (1994)
Il vécut en Amérique entre environ 1,6 millions d'années et 10 000 ans BP. Comme beaucoup d'autres espèces de l'ancienne mégafaune, cet ours géant a disparu à la fin du Pléistocène. Son extinction s'explique probablement par la disparition d'une partie de ses proies et le développement d'armes et de techniques de chasse par les premiers hommes.
Arctodus simus faisait pratiquement deux fois la taille de l'ours brun actuel. Doté d'un museau court, de puissantes mâchoires et de dents impressionnantes, il était un chasseur dominant capable de tuer des proies de grande taille (probablement des bisons, des cerfs, des élans et des camélidés) mais comme sa morphologie n'était pas adaptée à la poursuite, il était essentiellement charognard. Il utilisait son imposante taille pour faire fuir d'autres prédateurs et ainsi s'emparer de leur proie.
Son crâne et ses dents ressemblaient plus à ceux d'un lion qu'à ceux d'un ours actuel.
Il était probablement l'un des plus grands, sinon le plus grand des mammifères prédateurs qui ont vécu sur Terre au cours de l'ère glaciaire. Toutefois, certains des premiers mammifères carnivores géants comme Andrewsarchus, Sarkastodon et Megistotherium semblent avoir été encore plus grands.
La hauteur au garrot était d'environ 1,5 à 1,8 mètres d'après les squelettes découverts, et, dressé, il atteignait une taille de 3,40 m. On a calculé d'après les exemplaires retrouvés que les mâles pesaient en moyenne un peu plus de 600 kg, et les plus grands pouvaient probablement atteindre jusqu'à une tonne, 200 kg au moins de plus que les ours Kodiak ou les ours polaires. Comme dans la plupart des espèces d'ours actuelles, le dimorphisme sexuel en taille et en force était très prononcé chez Arctodus Simus.
Outre sa face très courte à laquelle il doit son nom, son anatomie présente d'autres particularités à l'intérieur de la famille des ours. Parmi tous les ours connus Arctodus possédait la dentition la plus forte, indiquant un régime carnivore. Ses canines étaient puissantes et pouvaient s'écarter énormément comme chez un grand félin, ce qui, joint à la musculature énorme de ses mâchoires lui permettait de tuer ses proies par la force de leur morsure.
Régime alimentaire : Carnivore
Taille : 1,70 m au garrot et jusqu'à 3,40 m en position debout
Poids : jusqu'à 900 kg.
N°1529 (1994)
Le mammouth laineux (Mammuthus primigenius) est une espèce éteinte de la famille des Éléphantidés et l'un des représentants du genre Mammuthus. Apparu il y a 200 à 300 000 ans, il a occupé toute l'Eurasie, de la péninsule Ibérique et l'Écosse jusqu'en Sibérie et même l'Amérique du Nord qu'il a atteint par le détroit de Béring, exondé durant les glaciations. Il a été décrit scientifiquement pour la première fois en 1799 par Johann Friedrich Blumenbach, naturaliste et anatomiste de Göttingen, sous le nom d'Elephas primigenius à partir de découvertes faites à Osterode.
L'espèce doit son nom à sa fourrure grossière d'hiver, composée des poils pouvant atteindre 90 centimètres. Comme pour le bœuf musqué, cette fourrure formait un tablier sur le ventre et sur les flancs. Ces poils de couverture couvraient une sous-laine dense et une couche de graisse de près de 10 centimètres, isolation qui lui procurait un supplément de chaleur. La fourrure d'été était nettement plus courte et moins dense que la fourrure d'hiver.
Des cadavres de mammouths trouvés dans la glace présentent souvent une fourrure de couleur rougeâtre et relativement claire, sans doute en raison de la décoloration. Les animaux vivants avaient plutôt une couleur allant du brun foncé au noir. L'adaptation du mammouth au climat froid se traduit par des oreilles très petites et une trompe courte en comparaison des éléphants actuels, ce qui constitue un exemple parfait de la règle d'Allen. Leur taille n'était pas si gigantesque qu'on le croit. Les mâles adultes atteignaient 2,80 à 3,40 mètres au garrot. Le poids d'un tel animal pouvait s'élever jusqu'à six tonnes. Le mammouth laineux était aussi grand qu'un éléphant d'Asie et un peu plus petit qu'un éléphant d'Afrique. Les derniers représentants du genre étaient habituellement plus petits que les mammouths plus anciens qui, par leur taille, rappelaient encore quelque peu le puissant mammouth des steppes (Mammuthus trogontherii) dont ils étaient issus. Une forme naine, probablement holocène, de mammouth laineux a été décrite dans l'île Wrangel en Sibérie. Ils n'atteignaient plus que 1,80 m de hauteur au garrot. Pourtant, le mammouth laineux était le plus grand animal de la steppe herbeuse à l'ère glaciaire. Les différences frappantes avec les genres d'éléphants vivant aujourd'hui sont les défenses très recourbées, une bosse en forme de coupole sur le crâne, une haute bosse sur l'épaule ainsi qu'une croupe tombante. Les défenses trouvées jusqu'à maintenant atteignent 4,20 mètres de longueur pour un poids allant jusqu'à 84 kg. Cependant, en moyenne, elles ont seulement 2,5 mètres de long et ne pèsent que 45 kilos. Une autre caractéristique pour cette espèce est également le grand nombre de lamelles sur les molaires.
Le mammouth laineux s'est répandu à l'ère glaciaire en Eurasie et en Amérique du Nord. Aux époques les plus froides, il s'est avancé jusqu'en Europe centrale, en Chine et sur le territoire actuel des États-Unis en se retirant régulièrement vers le Nord-Est pendant les phases interglaciaires. Les découvertes les plus méridionales concernant cette espèce ont été faites en Europe, en Espagne et, en Amérique, jusqu'au Mexique. En Extrême-Orient, il a atteint Huang He en Chine.
L'habitat préféré du mammouth laineux était la steppe herbeuse, un paysage où se mélangeaient plantes de steppes et plantes de toundra. L'examen de cadavres de mammouths conservés dans la glace a montré que les mammouths laineux se nourrissaient principalement d'herbes ainsi que, dans une moindre mesure, de branches de saules et de mélèzes. Dans l'estomac du mammouth d'Indigirka, on a trouvé des branches de pins à côté des herbes. La présence des plantes ligneuses dans son alimentation indique que ces animaux n'étaient pas uniquement des animaux de steppes, mais qu'ils s'avançaient aussi en terrain forestier. Un animal seul devait ingérer quotidiennement jusqu'à 180 kg de nourriture (200 à 300 kg pour un grand mâle adulte) et était occupé probablement la plus grande partie de la journée à en chercher.
Les mammouths laineux vivaient probablement comme les éléphants actuels, c'est-à-dire en groupes fondés sur le matriarcat. La femelle la plus âgée dirigeait le groupe, composé normalement de deux à neuf individus. Les mâles adultes au contraire menaient une vie solitaire et ne rejoignaient les femelles que pendant le rut.
C'est en Sibérie, en Alaska et au Canada, qu'on a trouvé les mammouths laineux les mieux conservés dans la glace. L'un des meilleurs exemplaires était un individu jeune trouvé près de Fairbanks, en Alaska. Seules la tête, les pattes antérieures et les épaules de l'animal étaient conservées, mais en particulier la peau et les muscles étaient en excellent état. Les analyses d'ADN qu'a permises cette découverte ont été une contribution essentielle pour établir l'histoire de l'évolution de cette espèce animale.
En 1799 le célèbre mammouth d'Adam qu'on admire aujourd'hui au musée zoologique de l'Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg était trouvé dans le delta de Lena. En 1864, sur la rivière Indigirka en Sibérie un cadavre bien conservé a été découvert ; il portait encore des restes de fourrure et a permis de connaître le contenu de son estomac. En 1900, on a trouvé sur la rivière Kolyma le mammouth dit de Beresowka, également conservé dans la glace. Un mammouth congelé dans la glace a été découvert en 1977 sur la rivière Juribei en Sibérie. Il y était depuis environ 10 000 ans.
Beaucoup d'autres cadavres ont été trouvés jusqu'à aujourd'hui dans le pergélisol sibérien et en Alaska, où se trouvaient la plupart des mammouths qui y ont vécu jusqu'à environ 40 000 ans avant le présent. Certains étaient si bien conservés que des scientifiques caressent l'idée de pouvoir les « ressusciter » par les méthodes de technique génétique. C'est en particulier le cas des bébés mammouth « Dima » (trouvé dans une mine d'or du district de Magadan) et « Mascha » (venant du golfe de l'Ob) qui ont suscité de grands espoirs. Mais, jusqu'à maintenant, toutes ces tentatives ont échoué, essentiellement parce que l'ADN des mammouths est trop fragmenté. des chercheurs ont gouté des steak de mammouths
Des chiens et des loups auraient mangé de la viande de mammouths gelés sans effets néfastes. En revanche, il semble que la consommation de viande de mammouths congelés par des chercheurs ou des explorateurs modernes ne soit pas véridique .
3,3 milliards de paires de base d'ADN de Mammuthus primigenius, soit 70 % environ du génome du mammouth laineux ont aujourd'hui pu être séquencés à partir des ADN de plusieurs sujets retrouvés dans le pergélisol sibérien, selon la revue Nature du jeudi 20 novembre 2008. La comparaison avec l'éléphant moderne suggère que diverses espèces de mammouth ont pu diverger il y a environ 1,5 à 2 millions d'années.
L'espèce a disparu à la fin du Pléistocène avec toute une série d'autres grands mammifères. En Europe, il a disparu un peu plus tôt qu'en Sibérie et en Amérique du Nord. Sur le continent, il semble avoir disparu environ 10 000 ans avant Jésus-Christ.
Une population relictuelle vivait encore dans l'île de Wrangel en Sibérie il y a environ 4 000 ans , c'est-à-dire à l'époque des premiers pharaons égyptiens. Comme les traces de présence humaine dans cette île remontent aussi à cette époque, on a émis l'hypothèse selon laquelle l'homme aurait exterminé ces animaux en leur faisant une chasse trop intense. De même, en Amérique du Nord et en Sibérie, la disparition des mammouths coïncide exactement avec la première apparition des hommes. L'extinction des mammouths doit avoir eu dans chaque cas une cause semblable, elle coïncide d'ailleurs avec celle de beaucoup d'autres grands mammifères à la fin du Pléistocène. Outre l'hypothèse de la surchasse, on pense aussi à des changements climatiques, et la question n'est pas encore tranchée. Le plus vraisemblable est que les deux facteurs ont agi ensemble. Cependant le mammouth et beaucoup d'autres mammifères de l'ère glaciaire avaient déjà survécu à de fortes fluctuations de climat, et l'influence des hommes n'était pas à l'époque insignifiante. Récemment on a avancé l'hypothèse d'un supervirus pour expliquer cette vague de disparition.
N°1530 (1994)
Coryphodon Gros mammifère courtaud ressemblant à un tapir et pesant environ 500 kilogrammes, Coryphodon mesurait environ 1 mètre, à la hauteur des épaules, et 2,3 mètres de long. Malgré son gros crâne armé de canines émergeant en défenses, telles celles de l'hippopotame, cet animal possédait un minuscule cerveau de 90 grammes qui lui conférait l'un des rapports masse cervicale-corporelle les moins enviables de tous les mammifères.
Brouteur, Coryphodon se plaisait probablement en milieu semi-aquatique, tout comme l'hippopotame actuel, et se nourrissait de racines, de tubercules et de plantes aquatiques. Très répandu en Amérique du Nord il y a 59 à 51 millions d'années, cet énorme mammifère fréquentait un territoire s'étendant de l'île d'Ellesmere, au nord, jusqu'au Mississipi, au Texas et au Nouveau-Mexique, au sud. Si l'on se fie aux fossiles de plantes et de vertébrés de l'île d'Ellesmere, sise à l'extrême nord du Canada, Coryphodon partageait cette terre au climat tempéré avec des petits alligators, des tortues à carapace molle et des mammifères apparentés aux chevaux.
N°1531 (1994)
Megacerops Rejeton de la famille des brontothères qui regroupe une quarantaine de membres, Megacerops était le plus imposant des mammifères terrestres de son époque.
Semblable à un rhinocéros avec sa grosse tête cornue, cet animal, qui mesurait 2 mètres à la hauteur des épaules, et 3,2 mètres de long, pouvait peser jusqu'à 4 tonnes. Megacerops se distinguait par les longues cornes cylindriques formant un Y qui saillissaient de ses os nasaux. Son front large épousait la forme d'une selle, et ses yeux étaient proéminents.
Ce mammifère au corps massif pouvait compter sur des membres robustes pour se déplacer. Probablement un brouteur, il était friand de feuilles d'arbres et d'arbustes poussant dans les régions boisées.
Répandu dans l'ouest de l'Amérique du Nord, Megacerops arpentait, il y a 37 millions d'années, les prairies verdoyantes de la région d'Eastend, en Saskatchewan, où il côtoyait cochons géants et petits ruminants apparentés au cerf.
N°1532 (1994)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
La baleine bleue (Balaenoptera musculus), appelée aussi rorqual bleu, est un mammifère marin appartenant au sous-ordre des baleines à fanons (mysticètes). Pouvant dépasser 30 mètres de longueur et 170 tonnes, c'est le plus gros animal vivant à notre époque et, dans l'état actuel des connaissances, le plus gros ayant jamais vécu sur Terre.
Long et mince, le corps de la baleine bleue peut prendre diverses teintes de gris-bleuté sur le dos et un peu plus clair en dessous. On dénombre au moins trois sous-espèces distinctes : B. m. musculus dans l’Atlantique Nord et le Pacifique Nord, B. m. intermedia de l’océan Antarctique et B. m. brevicauda découverte dans l’océan Indien et dans le sud de l’océan Pacifique. B. m. indica, découverte dans l’océan Indien, pourrait être une autre sous-espèce. Comme les autres baleines, la baleine bleue se nourrit essentiellement d’un petit crustacé, le krill, mais également de petits poissons et parfois de calmars.
N° (2010)
Les baleines bleues furent abondantes dans presque tous les océans avant le début du XXe siècle. Pendant près de quarante ans, elles furent chassées par les baleiniers qui ont amené l'espèce au bord de l'extinction avant qu'elle ne soit protégée par la communauté internationale en 1966. Un rapport de 2002 estimait qu’il y avait entre 5 000 et 12 000 baleines bleues à travers le monde, localisées dans au moins cinq groupes. Des études plus récentes sur la sous-espèce B. m. brevicauda suggère qu’il pourrait s’agir d’une sous-estimation. Avant la chasse industrielle à la baleine, la plus forte population se trouvait dans l’Atlantique, qui en comptait approximativement 240 000 (entre 202 000 et 311 000). L'espèce est considérée comme menacée.
N°
Long et mince, le corps de la baleine bleue peut prendre diverses teintes de gris-bleuté sur le dos et un peu plus clair en dessous. On dénombre au moins trois sous-espèces distinctes : B. m. musculus dans l’Atlantique Nord et le Pacifique Nord, B. m. intermedia de l’océan Antarctique et B. m. brevicauda découverte dans l’océan Indien et dans le sud de l’océan Pacifique. B. m. indica, découverte dans l’océan Indien, pourrait être une autre sous-espèce. Comme les autres baleines, la baleine bleue se nourrit essentiellement d’un petit crustacé, le krill, mais également de petits poissons et parfois de calmars.
N° (2010)
Les baleines bleues furent abondantes dans presque tous les océans avant le début du XXe siècle. Pendant près de quarante ans, elles furent chassées par les baleiniers qui ont amené l'espèce au bord de l'extinction avant qu'elle ne soit protégée par la communauté internationale en 1966. Un rapport de 2002 estimait qu’il y avait entre 5 000 et 12 000 baleines bleues à travers le monde, localisées dans au moins cinq groupes. Des études plus récentes sur la sous-espèce B. m. brevicauda suggère qu’il pourrait s’agir d’une sous-estimation. Avant la chasse industrielle à la baleine, la plus forte population se trouvait dans l’Atlantique, qui en comptait approximativement 240 000 (entre 202 000 et 311 000). L'espèce est considérée comme menacée.
N°
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
L'Hirondelle bicolore (Tachycineta bicolor) est une espèce de passereau appartenant à la famille des Hirundinidae.
Il faut que le trou d'entrée soit de 4 cm, et que les nichoirs soient espacés de 9 à 15 m l'un de l'autre pour la même espèce. Vous devez installer le nichoir à une hauteur comprise entre 4,5 m et 6 m du sol. L'hirondelle peut pondre entre 4 et 6 œufs environ. Quand elle aura eu sa nichée attention a ne pas trop vous approcher du nid car elle foncera vers vous pour vous éloigner. L'hirondelle bicolore peut avoir jusqu'à deux nichées dans une année.
La première couvée peut aller jusqu'à terme selon la saison. Si l'été a débuté tôt, sinon par cause de froid parfois au printemps, elle s'en va et elle revient quand les chaleurs arrivent. Elle se nourrit d'insectes et parfois de petits fruits en automne.
L'hirondelle bicolore est sociable. Si vous avez un chat faite lui porter un collier avec une petite cloche pour que les oiseaux ne puissent pas se faire piéger par cet animal. De toutes façons les hirondelles l'attaqueront pour protéger sa petite nichée.S'il le faut elles se mettent en groupe pour chasser un prédateur si elles n'en viennent pas à bout.
Quand elles auront quitté le nichoir pour migrer n'oubliez pas d'enlever leur nid du nichoir pour ne pas que les parasites y restent. Il est également important de le nettoyer.
N°2390
Il faut que le trou d'entrée soit de 4 cm, et que les nichoirs soient espacés de 9 à 15 m l'un de l'autre pour la même espèce. Vous devez installer le nichoir à une hauteur comprise entre 4,5 m et 6 m du sol. L'hirondelle peut pondre entre 4 et 6 œufs environ. Quand elle aura eu sa nichée attention a ne pas trop vous approcher du nid car elle foncera vers vous pour vous éloigner. L'hirondelle bicolore peut avoir jusqu'à deux nichées dans une année.
La première couvée peut aller jusqu'à terme selon la saison. Si l'été a débuté tôt, sinon par cause de froid parfois au printemps, elle s'en va et elle revient quand les chaleurs arrivent. Elle se nourrit d'insectes et parfois de petits fruits en automne.
L'hirondelle bicolore est sociable. Si vous avez un chat faite lui porter un collier avec une petite cloche pour que les oiseaux ne puissent pas se faire piéger par cet animal. De toutes façons les hirondelles l'attaqueront pour protéger sa petite nichée.S'il le faut elles se mettent en groupe pour chasser un prédateur si elles n'en viennent pas à bout.
Quand elles auront quitté le nichoir pour migrer n'oubliez pas d'enlever leur nid du nichoir pour ne pas que les parasites y restent. Il est également important de le nettoyer.
N°2390
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine