Et si nous abordions quelques personnages de votre histoire.

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Re: Et si nous abordions quelques personnages de votre histo

#46 Message par saintluc »

Frère Marie-Victorin (né Conrad Kirouac le 3 avril 1885 à Kingsey Falls, Québec et mort le 15 juillet 1944) est un religieux canadien, botaniste, intellectuel et écrivain. Au XXIe siècle, il est surtout connu pour ses travaux en botanique qui ont probablement culminé avec la publication de sa Flore laurentienne.

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Il rejoint l'ordre des Frères des Écoles chrétiennes en 1901 à l'âge de 16 ans. Son nom religieux viendrait de Marius Victorinus.

Instruit à l'université de Montréal, il devient professeur de botanique en 1920. Il est le fondateur et le directeur de l'Institut botanique de Montréal en 1922, et le fondateur du jardin botanique de Montréal en 1931.

Frère Marie-Victorin admirait le naturaliste Léon Provancher. Auteur de beaucoup d'ouvrages, on lui doit notamment celui sur la botanique du Québec : la Flore laurentienne, 917 pages de descriptions accompagnées de 2 800 illustrations. Cet ouvrage, encore vendu en 2006, a connu de multiples éditions. Dans ses Croquis laurentiens, il raconte poétiquement son amour de la nature. Il a aussi publié une Flore de l'Anticosti-Minganie. Hors du domaine scientifique, il a produit un recueil de nouvelles, Récits laurentiens, en 1919.

Figure publique et intellectuelle importante au Québec, il a été honoré du Prix David en 1923 et 1931.

Marie-Victorin est décédé dans un accident de voiture en juillet 1944. On a nommé en son honneur un pavillon de l'université de Montréal dont le nouveau campus était alors en construction sur le mont Royal.

Le génie du frère Marie-Victorin tient à sa vision d'avant-garde et à son intelligence des composantes de la plante.

Le frère Marie-Victorin est une des personnalités québécoises du XXe siècle qui a le plus été honorée dans la toponymie.

La circonscription électorale provinciale de Marie-Victorin se trouve à Longueuil.
Le pavillon Marie-Victorin est un immeuble faisant partie du campus de l'Université de Montréal. Il est le siège de la faculté des arts et des sciences et également des sciences de l'éducation.

Pavillon Marie-Victorin de l'Université de MontréalLe Cégep Marie-Victorin est un collège situé à Montréal.
De nombreuses voies de communication s'appellent Marie-Victorin, en particulier la route 132 au Québec qui s'appelle boulevard Marie-Victorin entre Montréal et Lévis (250 kM).
Des lacs, des cours d'eau, des îles, des montagnes portent aussi son nom. Rechercher sur le site de la Commission de toponymie du Québec.
Il existe également une rue Conrad-Kirouac à Québec et une rue Kirouac à Longueuil en son honneur.

Quelques espèces nommées par Marie-Victorin
Taraxacum laurentianum
Cirsium minganense
Botrychium minganense
Senecio rollandii En hommage au Frère Rolland-Germain.
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#47 Message par saintluc »

Le très honorable Jules Léger, né le 4 avril 1913 à Saint-Anicet et décédé le 22 novembre 1980, fut le vingt-et-unième gouverneur général du Canada, de 1974 à 1979.
Il commence sa carrière comme journaliste au quotidien Le Droit d'Ottawa puis de dirige, après son mariage en 1938, dans l'enseignement à l'université d'Ottawa. En 1940, il embrasse la carrière de diplomate et occupe successivement les postes d'ambassadeur du Canada à Londres, au Mexique, en Italie, puis en France.

Nommé gouverneur général en 1974, il aide à redéfinir le rôle du gouverneur général au Canada. À peine est-il nommé qu'une commotion cérébrale le prive de ses forces et de sa facilité d'élocution. Il ne s'en remet jamais entièrement mais parvient à force de courage à retrouver l'usage de la parole et termine dignement son mandat.

Il est le frère cadet du cardinal Paul-Émile Léger.

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#48 Message par ventdulac »

Jules Léger n'est pas un personnage sortant du lot de l'histoire du Canada et encore moins de celle du Québec. Sa femme, Gabrielle Carmel un peu plus, elle a été dans les faits la réelle 21e gouverneure du Canada. Elle a même lu un discours du trône à la place de son mari malade. C'est la seule conjointe qui apparait sur les portraits ornant Rideau Hall.
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#49 Message par saintluc »

Tu sais Ventdulac, je fais mon possible pour découvrir vos grands hommes que je ne connais pas ou peu et les faire découvrir à vos cousins français et aux québécois et acadiens ne la connaissant pas bien.
Mes recherches partent de ma collection de timbres canadiens; timbres classés par provinces. J'ai passé des jours à chercher les lieux de naissance ou de décès pour trouver les provinces d'où étaient les grands hommes de votre histoire, je finirai avec les acadiens et enfin reprendrai vos lieux touristiques par les timbres toujours en suivant cette logique.
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#50 Message par saintluc »

Étienne Desmarteau, (Boucherville, Québec, 4 février 1873 - Montréal, 29 octobre 1905) est un athlète québécois. Il a remporté la médaille d'or aux Jeux olympiques d'été de Saint-Louis de 1904 au lancer du poids.

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La famille Desmarteau quitte Boucherville pour s’établir à Montréal dès la naissance d’Étienne Desmarteau, le deuxième de sept enfants. Il résidera toute sa vie à Montréal. Il fut employé comme ouvrier-fondeur par la Compagnie du chemin de fer Canadien Pacifique avant de devenir policier à Montréal en 1901.

En plus d’exceller au lancer du marteau, il remporte le championnat canadien au lancer du poids de 56 livres en 1902-1903.

Avec de telles performances, il est en mesure de représenter le Canada lors des Jeux olympiques d'été de 1904 qui se déroulent à Saint-Louis. Malgré un refus de son employeur de lui donner le congé nécessaire, il participe aux Jeux olympiques en portant les couleurs du Montreal Amateur Athletic Association (MAAA) qui défraie les coûts du voyage.

En athlétisme, les Américains remportent toutes les épreuves, sauf le concours du lancer du poids de 56 livres remporté par Étienne Desmarteau. À son retour à Montréal, les Canadiens-français acclament leur champion du monde. Il est le premier québécois à remporter une médaille olympique.

En septembre 1905, il est atteint d’une fièvre typhoïde et il meurt le mois suivant. Il est intronisé au Temple de la renommée olympique du Canada en 1949 et au Panthéon des sports canadiens en 1955.

Le Centre Étienne-Desmarteau à Montréal est nommé en son honneur au milieu des années 1970. Il est construit afin d'accueillir des compétitions en vue des Jeux olympiques de Montréal en 1976.
Le Parc Drummond fut rebaptisé Parc Étienne-Desmarteau au milieu des années 1970 dans le contexte pré-olympique. Ce parc de la Ville de Montréal est bordé par la rue Beaubien et la rue de Bellechasse, entre la 16e avenue et la 20e avenue, à l'ouest du boulevard Pie-IX, dans l'arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie.
Il existe le district Étienne-Desmarteau de la Ville de Montréal. En 2009, Marc-André Gadoury en est devenu le conseiller municipal.

1904 Saint-Louis Médaille d'or au lancer du poids
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#51 Message par ventdulac »

saintluc a écrit :Tu sais Ventdulac, je fais mon possible pour découvrir vos grands hommes que je ne connais pas ou peu et les faire découvrir à vos cousins français et aux québécois et acadiens ne la connaissant pas bien.
Mes recherches partent de ma collection de timbres canadiens; timbres classés par provinces. J'ai passé des jours à chercher les lieux de naissance ou de décès pour trouver les provinces d'où étaient les grands hommes de votre histoire, je finirai avec les acadiens et enfin reprendrai vos lieux touristiques par les timbres toujours en suivant cette logique.
Je n'ai fait aucunement une critique !!!! Bien au contraire !!!! Comme pour les autres personnages, je n'ai qu'apporté un complément.

De plus, je considère très intéressant ton approche via les timbres ça permet un angle différent des livre d'histoire.

Je t'encourage à continuer, si j'ai de nouveaux commentaires, je vais tenter d'utiliser des mots qui ne portent pas à confusion. De toute façon, pour une fois qu'une personne s'intéresse aux personnages de notre histoire, grands ou méconnus, je ne vais sûrement pas aller contre !!!
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Re: Et si nous abordions quelques personnages de votre histo

#52 Message par saintluc »

Non, je disais simplement ma façon de procéder pour trouver vos grands hommes et peut-être aussi à faire connaître vos timbres poste et qui sait, peut-être de nouveaux philatélistes? ;)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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#53 Message par leolo »

Louis-Cyr

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Cyr
Cyr est né à Saint-Cyprien-de-Napierville au Québec le 10 octobre 1863.

En 1878, la famille Cyr immigra à Lowell, dans le Massachusetts. Cyr, dont le prénom véritable est Cyprien-Noé, décide dorénavant de se faire appeler Louis; ce prénom étant plus facile à prononcer en anglais

Alors que certains des faits et accomplissements de Cyr ont été exagérés avec le temps, quelques-uns sont documentés et restent impressionnants. Parmi ceux-ci : soulever (sur son dos) une plate-forme sur laquelle prenaient place dix-huit hommes, soulever un poids de 500 livres (environ 226 kilos) avec son doigt et pousser un wagon sur un plan incliné. Il accomplit sa plus grande prouesse en 1895; on rapporte qu'il est alors parvenu à supporter 4 337 livres (1 967 kilos) sur son dos. Une autre de ses démonstrations très remarquées eut lieu le 12 octobre 1891, à Montréal : à cette occasion, il retient quatre chevaux, disposés de telle manière que deux paires de chevaux exercent une traction dans des directions opposées.

Dans Louis Cyr, l'homme le plus fort du monde, Ben Weider dit que les records de Cyr demeurent « incontestés et incontestables ». Cyr mourut d'une néphrite chronique en 1912 à Saint-Jean-de-Matha, où son corps repose toujours.
http://www.histori.ca/sports_fr/strength.html
À la naissance, Louis pesait 8 k (18 lb)
Au sommet de sa forme Cyr, qui ne mesurait que 1,83 m (moins de 6 pi), pesait 143 k (315 lb). La circonférence de chacune de ses cuisses était plus grande que le tour de taille de bon nombre d'hommes : 84 cm (33 po) tandis que sa poitrine, qui faisait 1,52 m (60 po) au repos, mesurait 18 cm (7 po) de plus une fois gonflée. Ses autres mensurations étaient aussi impressionnantes - taille : 1,19 m (47 po); mollets : 71 cm (28 po); biceps : 57 cm (22,5 po), et ses avant-bras un incroyable 49,5 cm (19,5 po). Un de ses concurrents vaincus, le célèbre August W. Johnson, de Suède, a dit de Cyr : « J'ai conquis des hommes forts aux quatre coins du monde, mais cette fois, j'ai rencontré un éléphant. »
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Re: Et si nous abordions quelques personnages de votre histo

#54 Message par saintluc »

Thérèse F. Casgrain (née Marie Thérèse Forget le 10 juillet 1896 à Montréal, décédée le 3 novembre 1981) était une réformatrice, une féministe, une femme politique et une sénatrice canadienne, qui a surtout agi au Québec.
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Thérèse Casgrain est née à Montréal le 10 juillet 1896. Elle est la fille de lady Blanche MacDonald et de sir Rodolphe Forget, avocat, financier, homme politique conservateur et philanthrope. Elle épouse le 19 janvier 1916 l'avocat Pierre-François Casgrain, qui fut député fédéral de Charlevoix—Montmorency et de Charlevoix—Saguenay et devint président de la Chambre des communes et secrétaire d'État dans le gouvernement King. Ils ont eu deux filles et deux garçons (Hélène, Renée, Berthelot et Paul).

Toute sa vie elle participe à des activités politiques, sociales et syndicales :

après la Première Guerre mondiale, elle siège au Conseil fédéral du salaire minimum ;
dans les années 1920, elle plaide en faveur de nombreuses réformes, dont la principale est l'obtention du droit de vote pour les femmes ;
elle fut présidente de la Ligue pour les droits de la femme de 1928 à 1942 ;
elle fonda la Ligue des jeunes francophones, les Charités fédérées francophones et la Société des concerts symphoniques de Montréal ;
elle fit partie du Conseil de la santé au Canada et du Conseil canadien du développemenet social ;
durant la Seconde Guerre mondiale, elle aide à mettre sur pied la Commission des prix et du commerce en temps de guerre ;
elle contribua à la fondation de la Division de la consommation de cette Commission ;
elle fut nommée Officier de l'Ordre de l'Empire britannique pour ses services en temps de guerre ;
elle fonda en 1961 la division québécoise du mouvement La Voix des femmes dédié à la paix dans le monde.
Elle est connue pour avoir dirigé le mouvement pour le vote des femmes au Québec, avant la Seconde Guerre mondiale. Son implication commence en 1921 et la victoire est atteinte en 1940.

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En 1942, lors d'une élection fédérale partielle, elle se présente en tant que candidate « indépendante-libérale » dans la circonscription de Charlevoix-Saguenay.

En 1946, elle adhère au parti Co-operative Commonwealth Federation (CCF), connu en français sous le nom de Parti social-démocratique (PSD). Elle devient vice-présidente du PSD en 1948. Elle dirige la branche québécoise du PSD de 1951 à 1957. Elle devient ainsi la première femme à être chef d'un parti politique au Québec. C'est une adversaire politique de Maurice Duplessis. Elle est candidate du PSD en 1952 lors d'une élection fédérale partielle dans Outremont—St-Jean, ainsi que lors des élections générales fédérales de 1953 (dans Jacques-Cartier—Lasalle), de 1957 (dans Villeneuve) et de 1958 (dans Jacques-Cartier—Lasalle) et candidate du Nouveau Parti démocratique (NPD) dans Outremont—St-Jean lors des élections générales fédérales de 1962 et de 1963.

En 1966, elle fonde la Fédération des femmes du Québec pour coordonner les divers organismes de la province constitués de femmes; le regroupement est reconnu au Canada en 1967, l'année choisie par les Nations Unies pour célébrer les droits de la personne.

Elle occupe aussi la présidence de la Ligue des droits de l'homme, du Comité du secours médical du Québec au Viêt-Nam et de la section francophone de l'Association canadienne pour l'éducation des adultes. Elle est également vice-présidente du Comité consultatif de l'administration de la justice au Québec.

En 1969, elle devient présidente québécoise de l'Association des consommateurs du Canada, dont les pressions ont conduit à la création du poste de ministre canadien de la Consommation.

En 1970, le premier ministre Pierre Trudeau la nomme au Sénat du Canada, où elle siège comme sénatrice indépendante. Elle n'y siège que neuf mois avant d'atteindre 75 ans, l'âge limite pour occuper la fonction. Elle combattra avec ardeur cette décision juridique jusqu'à la fin de sa vie.



En 1967,
le Conseil national des femmes juives du Canada lui décerne la médaille de « Femme du siècle » du Québec,
la Société de criminologie du Canada lui remet la médaille de la « personne qui s'est le plus distinguée dans la défense des droits de la personne et des idéaux de justice dans notre société »,
elle est nommée officier de l'Ordre du Canada et en 1974 compagnon de Ordre du Canada.
De 1968 à 1981, elle reçoit des doctorats honorifiques en droit (LL.D) de douze universités canadiennes :
l'Université de Montréal en 1968 ;
les universités McGill, Trent et Queens en 1974 ;
les universités Waterloo, Bishop's, Notre Dame (C.-B.), Mount St-Vincent, York et Ottawa en 1979 ;
l'Université Concordia en 1980 ;
l'Université de Windsor en 1981.
En 1979, elle obtient le Prix du Gouverneur général en reconnaissance de son leadership inlassable en faveur de l'obtention du droit de vote pour les femmes au Québec.
Ordre de l'Empire britannique (OBE)
Jusqu'à sa mort à l'âge de 85 ans, elle s'active pour des oeuvres de charité canadiennes et pour les droits des consommateurs. Elle a été une grande humaniste.

Décédée le 3 novembre 1981, elle est enterrée au cimetière Notre-Dame-des-Neiges à Montréal.

En 1982, la Fondation Thérèse F.-Casgrain a été créée pour perpétuer son souvenir et poursuivre son travail sur la justice sociale et la cause des femmes.

Le 17 avril 1985, un timbre-poste conçu par Muriel Wood et Ralph Tibbles a été émis en son honneur.

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#55 Message par saintluc »

Louis Hébert (vers 1575 à Paris - janvier 1627 à Québec ) fut le premier colon français de Nouvelle-France.

Louis Hébert exerçait à Paris, au « Mortier d'or » sur l'Île de la Cité près du Louvre, comme jadis son défunt père, Nicolas Hébert (vers 1540-1600), la profession d'apothicaire-épicier, lorsque, marié (en juillet 1602) et père d'un premier enfant (Anne, née en 1603), le désir lui prit, à l'âge de presque 30 ans, de connaître le Nouveau-Monde, où l'avenir pourrait s'avérer plus doux et plus prometteur qu'à Paris ou ailleurs en France, pour une jeune famille et dans la profession.

Louis Hébert fut membre de « l'expédition sans femme ni enfant » de Pierre Dugua de Mons, partant en 1606 joindre l'expédition commencée en 1604 pour un premier séjour en Acadie, avec Jean de Poutrincourt, son cousin par alliance, de petite noblesse et partenaire ami de ce Dugua. Il y naviguera, explorera et jardinera amicalement avec Samuel Champlain (de 5 ans son puîné et navigateur, explorateur, cartographe), échangera avec les Amérindiens des connaissances sur les plantes médicinales, soignera quelques personnes et participera à « l'Ordre de Bon Temps ».

En 1607, la perte du monopole de Dugua de Mons les força tous à rentrer en France.

Louis Hébert repartit pour l'Acadie en 1610 avec ce Jean de Poutrincourt, alors successeur de Dugua, et y séjourna jusqu'en 1613. La colonie, cette année-là, fut attaquée par les Anglais.

Fait prisonnier comme les autres, Louis fut ramené en France.

Mais en 1616, convaincu par Samuel de Champlain de s'établir à Québec et vendant tous ses biens, il repartit pour le Canada avec sa femme, quadragénaire comme lui, et leurs 3 enfants survivants, alors âgés de 14, 9 et 3 ans.

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Travaillant pour la compagnie des marchands de fourrures, prodiguant, en dehors de cette tâche, des soins et de l'aide aux plus démunis, Louis Hébert entreprit également de défricher la terre, sans boeuf ni charrue mais avec l'aide de son beau-frère Claude Rollet, et d'y subsister de ses propres ressources.

En 1617, il célébra le premier mariage à survenir à Québec: celui de sa fille Anne. Cette dernière épousa alors Étienne Jonquet.

En 1620, Champlain le nomma procureur du roi dans la cité de Québec et en 1625, il devenait le premier propriétaire de ses terres agricoles, appelées le fief de Sault-au-Matelot. Avant 1634, seules les familles de Louis Hébert et de son gendre Guillaume Couillard avaient bâti maison à Québec. Tous les autres qui y séjournaient habitaient dans l'un ou l'autre fort, nommés « l'Habitation » (sur l'actuelle place Royale, près du fleuve) ou, depuis environ 1624, le « fort Saint-Louis » (sur la falaise, au sud de l'actuel hôtel « Château Frontenac ») ou dans les habitations des Récollets ou des Jésuites.

Décédé des suites d'une mauvaise chute sur la glace pendant l'hiver 1626-1627, Louis Hébert fut inhumé à Québec le 25 janvier 1627.

Louis Hébert, premier véritable colon, défricheur, cultivateur, et premier pharmacien en Nouvelle-France, est aujourd'hui une figure emblématique des premières heures de cette histoire, laissant le souvenir d'un homme courageux, d'une grande générosité, aimé de tous, Français comme Amérindiens. Il fut le premier à cultiver la terre en Nouvelle-France. Son travail de la terre est d'autant plus méritoire que la Compagnie des marchands n'a jamais voulu lui apporter ni un bœuf ni une charrue. C'est son gendre, Guillaume Couillard, ancien commis au magasin de la Compagnie des marchands, qui reçut la première charrue et le premier bœuf : c'était à l'été 1627.

Quant à sa femme Marie Rollet, qu'il avait épousée au début de juillet 1602 à Paris, elle épousa à Québec en 1629 un certain Guillaume Hubou, un nouvel arrivant que tous admiraient.

Elle s'occupa de former à l'Européenne au moins 2 jeunes Amérindiennes, nées vers 1630, qui ensuite épousèrent des Français et comptent aujourd'hui une assez nombreuse postérité : la fille d'un certain chef nommé Manitouabéouich et la fille que Jean Nicolet eut de sa première épouse, une Algonquine du Lac Nipissing (une excroissance vers le nord-est de l'actuel Lac Huron, près de Sturgeon Fall, Ontario).

Marie Rollet eut la douleur de perdre sa fille aînée Anne (décédée à l'âge de 16 ans à Québec en 1619, à son premier accouchement), d'assister au déclin et à la mort de Champlain (paralysé à l'automne 1635, décédé le 25 décembre 1635) et de son jeune fils Guillaume, marié à 20 ans en 1634 et décédé en 1639. Mais elle eut la joie de connaître, de choyer et de voir grandir plusieurs de ses petits-enfants, ses voisins immédiats.

Marie Rollet et sa famille furent les seuls à demeurer en permanence à Québec de 1629 à 1632 ou 1633, quand des forbans franco-anglais, les frères Kirke avaient fait prisonniers et déporté en Angleterre tous les autres résidents de Québec, y compris Champlain et Abraham Martin, et maîtrisaient les lieux, alors que la paix venait d'être faite entre les royaumes de France et d'Angleterre.

Marie Rollet fut inhumée à Québec le 27 mai 1649, à l'âge d'environ 74 ans — ce qui était pour l'époque un âge très avancé.

Au nombre des monuments que compte le Québec s'est ajouté celui sculpté par Alfred Laliberté, inauguré sur la place de l'hôtel de ville le 3 septembre 1918, à l'effigie de Louis Hébert pour commémorer le troisième centenaire de son arrivée au Canada. La sculpture faite de bronze a été démontée et transférée au sommet de la côte de la Montagne, à la sortie est du parc Montmorency en 1971.
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Re: Et si nous abordions quelques personnages de votre histo

#56 Message par saintluc »

Philippe Aubert de Gaspé (né le 30 octobre 1786 à Québec, mort le 29 janvier 1871 à Québec) est un écrivain québécois, auteur du roman Les Anciens Canadiens. L'œuvre eut un durable succès (une trentaine de retirages), fut traduite en anglais et en espagnol et portée à la scène. Aubert de Gaspé est souvent considéré comme le premier romancier québécois, honneur aussi attribué à son fils, Philippe-Ignace-François Aubert de Gaspé , auteur de L'influence d'un livre
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La famille de Gaspé est originaire de la noblesse française. Philippe Aubert de Gaspé descendrait de l'homme d'affaires Charles Aubert de La Chesnaye. Il naît à Québec. Il y fait ses études au petit Séminaire de 1798 à 1806. Il devient avocat en 1811. De 1804 à 1816, il est tour à tour lieutenant de milice de Québec, puis capitaine et major, et enfin shérif du district de Québec. Puis il se trouve de l'autre côté de la barrière puisque reconnu coupable de détournement de fonds. Destitué de ses fonctions, il se réfugie au domaine de sa mère à Saint-Jean-Port-Joli. De 1838 à 1841, il est emprisonné pour dette. Puis il revient à Québec en 1842. C'est sur la fin de sa vie qu'il rédige ses écrits, moitié roman moitié mémoire. Il meurt à Québec.

La municipalité de Saint-Aubert (Québec) a été nommée en son honneur.

Il est le père de Philippe-Ignace-François Aubert de Gaspé




Les Anciens Canadiens (1863)
Mémoires (1866)
Divers (1893)
(Notes : Certaines nouvelles ont paru dans le Foyer canadien, en 1866, Femme de la tribu des Renards ; Le Loup-Jaune ; La Statue du général Wolfe ; Le village indien de la Jeune-Lorette. Édité par son fils, Alfred Aubert de Gaspé).

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Re: Et si nous abordions quelques personnages de votre histo

#57 Message par saintluc »

John Molson (Moulton, Lincolnshire, 28 décembre 1763 - Boucherville, 11 janvier 1836) fut un grand brasseur et entrepreneur montréalais. Il fonda la brasserie Molson.
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Né en Angleterre, John Molson émigra à Montréal (Canada) en 1782. Lors d'un séjour en Angleterre quelques années plus tard, il acheta quelques pièces d’équipement pour ouvrir une brasserie et revint à Montréal. À l'été 1786, il créait à Montréal la Brasserie Molson.

En 1816, l'entreprise familiale prend forme avec l'association de John Molson et de ses trois fils : John, Thomas et William.

Il contribua également à la construction du chemin de fer Champlain et Saint-Laurent, qui fut le premier chemin de fer au Canada. Cette ligne relia les villes de La Prairie et de St-Jean à partir de 1836. Il introduisit également l'énergie à vapeur dans les industries montréalaises.

De 1816 à 1820 il fut député de Montréal-Est à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada. Il fut aussi membre du Conseil législatif du Bas-Canada de 1832 à sa mort.

John Molson fut membre de l'Église unitarienne universaliste. Il fit de nombreuses contributions pour la ville de Montréal : il finança en 1825 la construction du Théâtre Royal sur la rue Saint-Paul. Ce théâtre fournissait du divertissement musical et théâtral semblable aux cabarets de France et du Royaume-Uni.

Le 4 novembre 1986, le gouvernement du Canada l'honora par une image sur un timbre national.

Au mois de janvier 2001, la faculté de commerce et d'administration de l'Université Concordia fut rebaptisée l'École de gestion John-Molson.

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Re: Et si nous abordions quelques personnages de votre histo

#58 Message par saintluc »

Trefflé Berthiaume (1848-1915) Propriétaire de journaux, homme d'affaires
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Cet homme d'affaires fonde en 1884 la Gebhardt and Berthiaume Lithographing and Printing Company Limited, au même moment qu'il effectue le lancement de la revue «Le Monde illustré». Il dirige pendant plusieurs années ces deux entreprises, jusqu'à ce qu'il fasse, en 1889, l'acquisition des quotidiens «La Minerve» et «La Presse». Même si ces deux journaux accumulent des dettes considérables depuis plusieurs années, il parvient à en augmenter le tirage à un point tel que le «La Presse» devient le quotidien le plus important au Canada. «La Minerve», quant à elle, disparaît quelques années plus tard. Il parvient alors à diffuser «La Presse» aux États-Unis, et à en augmenter grandement la rentabilité. En 1904, il est mêlé à un imbroglio politique alors que des partisans du Parti conservateur lui proposent d'acheter son quotidien afin de critiquer publiquement les politiques libérales du premier ministre Wilfrid Laurier. Il vend, mais décide quelques années plus tard, à la suite de la victoire des Libéraux, de racheter son journal. Pour ce faire, il se défait de son hebdomadaire «L'album universel», qui a succédé au «Monde illustré». Grâce à ses nombreuses propriétés foncières, ainsi qu'aux actions qu'il possède dans diverses entreprises, il parvient à se sortir de ses difficultés financières et à faire de «La Presse» un quotidien axé sur l'actualité qui n'est lié directement à aucune formation politique.




En référence: Jean de Bonville dans Dictionnaire biographique du Canada, volume 14, de 1911 à 1920, Québec, Presses de l'université Laval, 1998, p. 72-77.
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saintluc
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Re: Et si nous abordions quelques personnages de votre histo

#59 Message par saintluc »

Reginald Aubrey Fessenden (6 octobre 1866 à Bolton-Est, Québec, Canada - 22 juillet 1932) est un inventeur canadien. En termes de brevets déposés à son nom au USPTO, il est deuxième derrière Thomas Edison.
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Il grandit en Ontario, puis déménage aux États-Unis où il se joindra à l'équipe du laboratoire de Thomas Edison, puis chez Westinghouse et dans deux universités.

Le 23 décembre 1900, il transmet la voix humaine de Cobb Island près de Washington, D.C., pour la première fois de l'histoire. C'est en faisant un essai de modulation d'une onde à haute fréquence avec un micro qu'il envoie ce message à son collaborateur : « Un, deux, trois, quatre ! Neige-t-il où vous êtes M. Thiessen? S'il en est ainsi, rappelez-moi par téléphone. » M. Thiessen ne tarda pas à rappeler Fessenden pour confirmer qu'il avait bien reçu son message sur son récepteur radio. La radio, la transmission par modulation d'amplitude (AM) de son et voix, était née et ce, un an avant la transmission télégraphique transatlantique si célèbre de Marconi.

En 1902, il décide de former sa propre entreprise. Il établit le principe de l'hétérodyne, technique toujours employée dans les récepteurs radios AM et FM. Il établit également un moyen de communiquer des messages vocaux à des navires en mer, alors qu'il réussit la liaison avec des vaisseaux de la United Fruit alors qu'il est à l'emploi de la société National Electric Signaling.

En 1906, il réalise deux autres avancées dans le développement de la radio. En janvier 1906, il réussit la première transmission transatlantique bidirectionnelle, à savoir, un échange de messages en code Morse entre Brant Rock (Massachusetts) et Machrihanish (Écosse). Et, le 24 décembre 1906, en présence d'une petite équipe technique, de sa femme et de sa secrétaire, il réalise la première émission radio de voix et musique, soit la première radio transmission publique, à partir de Brant Rock. Son programme comprend un bref discours, un enregistrement musical du Largo de Haendel, une chanson de Noël, Sainte nuit, jouée au violon, et une brève lecture biblique. Cette émission fut entendue surtout par des opérateurs de radio sur des navires dans l'océan Atlantique. Ayant demandé à ses auditeurs de lui écrire après leur avoir souhaité un joyeux Noël, il apprit que cette émission avait été captée à plus de 800 km, à Norfolk en Virginie
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Re: Et si nous abordions quelques personnages de votre histo

#60 Message par saintluc »

George-Édouard-Amable Desbarats (5 avril 1838-18 février 1893), fut un influent inventeur et imprimeur canadien.

Né à Québec, il étudia au Collège Holy Cross de Worcester dans le Massachusetts en 1846 et à l'Université Laval où il étudia le droit. Nommé au Barreau du Bas-Canada en 1859, il épousa la fille ainée du sénateur Joseph-Noël Bossé en 1860.

Durant les années 1860, il s'associe avec son père à l'inventeur William Augustus Leggo pour fonder la William A. Leggo Company. En 1864, il devint avec Leggo les seuls associés de la compagnie. Après avoir accepté l'offre du premier ministre John A. Macdonald de devenir premier imprimeur officiel du Canada, il aide financièrement son associé à concevoir et utiliser les procédés de leggotypie et de photographie grenée. De ce soutien naîtra le Canadian Illustrated News en 1869, périodique qui sera publié jusqu'en 1883. Desbarats mourut en 1893.

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