poesies connues ou moins ...mais que vous aimez

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caminde
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#46 Message par caminde »

Que pourrais-je écrire que l’on ne sache déjà ?

Que devrais-je dire que l’on n’ait déjà entendu ?

J’écoute ma voix baroque dans le miroir de litanies sauvages

Je m’envertige à contempler ma ville debout

Hors des vestiges de l’ombre

Entre pierre et poussière

Entre l’or invisible et la boue des ténèbres

Entre ordures et lumière

Je nage inépuisable

Je suis de Port au Prince.

Je conjugue mes cauchemars et je module mon insomnie à ma façon.

Mon monde ville en moi.

Au fond de moi.

Dans ma tête.

Dans mon chaos.

Et dans mes tripes.

Frankétienne
Dernière modification par caminde le sam. juin 26, 2010 4:48 pm, modifié 4 fois.
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#47 Message par caminde »

Si tu veux vraiment mourir

commence par te taire.

Mais si tu veux vivre

parle

parle plus fort que le fracas de ton corps.

Frankétienne
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#48 Message par caminde »

Des avancées scientifiques telles que la géométrie fractale ou la théorie

du chaos montrent que le chaos est tout sauf “chaotique”. Le chaos est

ordonné, c’est la matrice de la lumière, la matrice du monde futur !...

Frankétienne
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#49 Message par caminde »

L'oiseau schizophone

Extrait:

M'éblouir de mes songes et m'évanouir de mes mensonges. Jouissance inépuisable de mes tempêtes sensuelles.

En un concert d'étoiles fauves, la défenestration de mes rêves, une constellation d'hirondelles à la bouche et la vive turbulence de mes hauts cris d'alarme.

Lorsqu'il sortit du mal phobidineux, ce fut pour replonger dans l'athanurielle vertigineuse de l'immortalité. Tout avait profondément changé. Le temps. Et les êtres. Il sentit qu'il lui fallait déboulevarder son champ visuel et sa vie en chavirant d'amour en brindezingue dans le fleuve des nouvelles dissidences. Bref, provoquer l'aventure. Celle de la liberté absolue. Aussi, il transfugua la somathyne, la psychomorphose et la spiriphonale à travers l'unité fabuleuse de la spirale, sans craindre les risques éventuels d'anéantissement et de rejet. Ni le suicide. Ni la folie sur le tranchant de l'âme.

Il diffusa tous les secrets accumulés tout au cours de sa longue expérience et dispersa généreusement les vertes semences de l'immortalité.

Il pénétrait ainsi dans la mouvance infinie de l'univers, la conscience inondée de lumière éonique. Démarche transcendantale. La sublime solitude jusqu'au bout de la quête. Désert exorcisé à la clarté du sable. Aux éclairs des paroles la fulgurance des lèvres aux noces des ouragans et des cyclones aveugles.

Expulser les scories, le fatras des mirages. Rien que de la dégoûtance et de la rancitude quand vocifèrent les fossoyeurs des nuits païennes. Réminiscences lugubres aux toupies de l'angoisse.

Du pilon au mortier la brutale immixtion, la dure intransparence des mains à l'aplomb des terreurs.

Amours nouées de crêpes blancs. Blessures et plaies sous des onguents. Mais l'appétit d'aimer soutient le rêve au cœur de ce pays malade, l'or des échos et des ornières tout le long du voyage.

S'introduire d'un regard sous les aisselles de l'arche. Usurper les trésors des arcs provisoires, les menstrues nourricières de la lampe ténébreuse. Un océan de sang.

Le malheur s'accentue d'un archipel de plaies. Havre intérieur aux épieux des brûlures, le pourrissement des eaux déguenillées, paupières rugueuses de cicatrices, hâves mamelles suspendues à l'isthme des douleurs.

Reposoir illusoire. Mon île hallucinée d'images excrémentielles. Mes visuelles pourritures. Je me détourne enfin de l'or bleu des ordures.

Supplication muette. Tête-à-tête sous la lune plantureuse, le psoriasis des nuages. La différence variait en un jeu de tensions, la faïence de l'orgueil, la vaillance dans le deuil.

pp. 182-183

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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez

#50 Message par caminde »

orchidee a écrit :
Je suis né sur Google



J'aime le relire , il me fait du bien
Merci Orchidée :))
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caminde
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#51 Message par caminde »

orchidee
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#52 Message par orchidee »

saintluc62 a écrit :Il te suffit de cliquer sur URL, puis IMG ensuite tu glisses l'URL de la photo en copier coller, et tu termines en cliquant de nouveau sur IMG Le tour est joué. Je crois qu'il est possible de poster en taille maxi 600 sur 400 pas au dessus, peut être que le mieux serait dans les 500?


bonjour Caminde...ca fait comme ca pour ton image...
[url]Image :thumb ..elle est bien jolie

...J’aime les amant(e)s areligieux,
Qui aime à décrocher la pleine lune.

J'aime l'Amour comme moment de Vérité,
Libre échange de grâces et de blessures.

J’aime l'Amour qui vole de ses propres ailes,
L’Amour missionnaire qui, contre vents et marées,
Et pour le bien commun, monte et remonte
aux créneaux.
Affamé d’infinis, enflammé d’absolus,
Entamé jusqu’aux reins, abîmé jusqu’aux mots,
Ecumé, écumant des écumes amères,
Et des bonheurs divins.

J’aime la Mer et les verbes en ai - MER
Comme les vagues, marbres d’eaux,
Qui accouplent l’horizon du Ciel
Avec celui de la terre.

J’aime l’Amour fidèle et constant,
Le chant poétique du Grand Large,
Qui ne se noie pas dans les détails.

J’aime, à Ciel ouvert, à gorge déployée,
À Locutions percutées et percutantes,
Dans l’antichambre des chapelles.

J’aime, à cœur fendu, palpitant, béant,
A porte déclose et à volets saillants,
J’aime la tac tic des horloges qui s’affectionnent
De temps en temps d’une pause infinie.

J’aime remonter la pendule des sentiments
Être Je, être Tu, être nous, avec le Réel
Qui est AMOUR.
Être quelqu’un en relation, au bout des clés du jour.

Comme conjonctivite vives aux yeux des poètes,
Comme moiteur des contacts,
J’aime l’étendue des nuages qui forment chairs,
Qui se gorgent d’ondées pour pleurer dru,
J’aime la convergence des grands espaces,
Ceux qui ne cessent de couler de grâces abondantes.

Quand l’Eternité nous invite, à
Aimer à se mettre à nu, en vérité avec soi-même.

Aimer à se mettre au vert, à se mettre à table,
Entre ami(e)s pour la vraie vie.


J’aime écrire jusqu’aux bords d’états limites,
Jusqu’aux points de distorsions sémantiques
Et théologiques, plein du Verbe fait chair,
Comme farci de lumières et saturé de Sel.

L’œil des poètes, serait-il le réceptacle des Océans ?
Leurs mains seraient-elles le récipient courbé,
De Révélations prophétiques,
De locutions étranges, de glossolalies,
Comme des écrits à Cieux ouverts ?

L’écriture est-elle un état extatique surnaturel,
Parfois inintelligibles ?
Les mains de l’Esprit-Saint portent-elles des moufles ?

J’aime les questions sans réponses,

Roland Reumond-J'aime a ciel ouvert

...pi une citation qui m'a fait sourire ce matin...L'homme raisonnable s'adapte au monde ; l'homme déraisonnable s'obstine à essayer d'adapter le monde à lui-même. Tout progrès dépend donc de l'homme déraisonnable.
[ George Bernard Shaw ]
[/url]
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saintluc
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#53 Message par saintluc »

Grands souffles de vent....

Les premières neiges vont arriver,

La nuit le sol est déja gelé...

Avant de partir vers le Nord remonter,

J'écris quelques lignes sur mon carnet.

La nouvelle solitude passe ainsi, sans rien dire...

Seul mon silence parle,

Il participe au chaos de mon univers immobile;

et je regarde le ciel changer.

Je suis l'univers, et l'univers, c'est MOI !

Pourquoi préférer jouer le pont branlant

entre la réalité et moi, je suis vivant.

Le passé? L'avenir?

Une multitude de présents souvent insaisissables,

qui n'en font qu'un !

Une immobilité qui bouge, et toujours soustraire

coûte que coûte ce qui s'ajoute...

Je suis heureux et pourtant triste...

Je suis rentré, vagues ?

Respiration qui s'élève

et va lécher tes mots d'écume

dans ta nuit blanche, comme la mienne.

Les copeaux de la mer ont l'accent de l'ennui

depuis ce jour où tu es partie...

Mon esprit suit la pointe de tes mots

Et pense maintenant à nos mains empéchées...

La vie est là ! Nous le savons maintenant

Oui, nous savons que l'ouverture parfaite est possible...

Nos voilures océannes se sont rencontrées,

Ensemble ont naviguées,

Dans le creux de leurs eaux nous avons embarqué,

nos âmes harmonieuses, complices

Comme les grands découvreurs, nous avons,

découvert le pays de nos corps, celui de nos âmes.

L'hiver arrive, et le printemps suivra...

les corps séparés, les âmes assemblées...

Qu'il est dur d'aimer !

Que l'amour fait mal quand on est séparé...

Bientôt le printemps et à nouveau la vie...

pensées, pensées, vite une nouvelle réalité...
[url]Image[/url]
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Cynyhia
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#54 Message par Cynyhia »

La vie en quatre saisons

A cinq, dix et vingt ans
C'est l'éveil du printemps
Trente et quarante années
Ressemblent à l'été
Cinquante et soixante ans
C'est l'aube des tourments
L'automne est au jardin
Mais la branche retient
Encore un peu la vie
Qu'on aime et qu'on chérit.
Soixante dix, quatre vingt
L'hiver est là soudain ;
Parfois trop épuisé
On se laisse glisser
Dans ce beau manteau blanc
Qui arrête le temps.
Si le maître d'Amour
Nous accorde un retour
Alors commenceront
Encore, d'autres saisons




[/img][url]Image[/url]
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#55 Message par saintluc »

Bonjour Cynyhia, bienvenue, et merci pour ton poème.
voir les bonnes choses de la vie
Rejeter les autres qui nous polluent l'esprit.
voila pour la poésie un bon thème ;) :))
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#56 Message par orchidee »

hello Cynyhia, sainluc62...et toustes qui aimaient la poesie....

Rien n'est précaire comme vivre
Rien comme être n'est passager
C'est un peu fondre comme le givre
Et pour le vent être léger
J'arrive où je suis étranger

Un jour tu passes la frontière
D'où viens-tu mais où vas-tu donc
Demain qu'importe et qu'importe hier
Le coeur change avec le chardon
Tout est sans rime ni pardon

Passe ton doigt là sur ta tempe
Touche l'enfance de tes yeux
Mieux vaut laisser basses les lampes
La nuit plus longtemps nous va mieux
C'est le grand jour qui se fait vieux

Les arbres sont beaux en automne
Mais l'enfant qu'est-il devenu
Je me regarde et je m'étonne
De ce voyageur inconnu
De son visage et ses pieds nus

Peu a peu tu te fais silence
Mais pas assez vite pourtant
Pour ne sentir ta dissemblance
Et sur le toi-même d'antan
Tomber la poussière du temps

C'est long vieillir au bout du compte
Le sable en fuit entre nos doigts
C'est comme une eau froide qui monte
C'est comme une honte qui croît
Un cuir à crier qu'on corroie

C'est long d'être un homme une chose
C'est long de renoncer à tout
Et sens-tu les métamorphoses
Qui se font au-dedans de nous
Lentement plier nos genoux

O mer amère ô mer profonde
Quelle est l'heure de tes marées
Combien faut-il d'années-secondes
A l'homme pour l'homme abjurer
Pourquoi pourquoi ces simagrées

Rien n'est précaire comme vivre
Rien comme être n'est passager
C'est un peu fondre comme le givre
Et pour le vent être léger
J'arrive où je suis étranger

Louis Aragon-J'arrive ou je suis etranger
[url]Image[/url]
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#57 Message par orchidee »

je ne ressens plus, comme jadis, aussi amplement,
l’apaisement ni la beauté.
Je tâche de rêver et d’oublier les choses quotidiennes,
Je dévore avec ardeur la vie...comme tout le monde.
Mais...somme toute, la vie
n’est que la chaîne sans fin des rêves
et des choses qui ne sont pas des rêves.
Toutes les choses que j’ai rêvées, que j’ai désirées
ne resteront pas marquées sur mon passé
comme les herbes piétinées sur la route.
Dans la poussière dispersée de cette vie réelle, nue,
je rêve encore...Je rêve de rêves partis sans retour...


poeme de Ryuko Kawaji (Japon)

[url]Image
[/url]
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#58 Message par saintluc »

Hello!!!!! C'est vous? Ici c'est moi (rire)




Les lames se brisent en milliers d'étincelles blanches

sur la jetée. Forte marée aujourd'hui dimanche...

Le vent souffle et mugit, nature libre !!!

Je tremble de toutes mes fibres.

Par instants sous un rayon de soleil

Les prismes d'écume deviennent merveilles.

Couleurs de l'arc en ciel dans les gerbes d'eau.

Ma langue sent le goût du sel sur ma peau.

immensité indomptée;

Maîtresse que je n'ai jamais trompée !

Dans tes bras tu m'as bercé

depuis tant et tant d'années...

Tantôt douceur, tantôt furie,

tu as toujours fait partie de ma vie.

Un jour je viendrai te retrouver,

Et avec toi, mon dernier voyage ferai....









Savez-vous que, parfois, la mer pleure?

Elle est noyée dans ses pensées...

Vous ne pouvez la voir, elle est immensité.

Ses larmes se sont perdues dans le vent et le sable;

Ses larmes passent innaperçues au levant.

Je la console de ses peines...

Je lui murmure à l'oreille:

"Tu resteras ma reine,à jamais ma merveille"



Deux photo que j'ai prise au Sri Lanka
[url]Image
[/url]Image
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#59 Message par Cynyhia »



Rêve ou réalité
Il y a tant d'années que j'espère
te revoir ou t'appercevoir
Fais moi un signe là où tu es
Fait-il doux , fait-il noir?
Le paradis est-il si moelleux
Plein de douceurs , de fleurs
Que tu as osé m'oublier un peu
Et ne viens pas même si je pleure.
Je te cherche partout mon ange
Je rêve de toi, tes yeux verts
M'ont condamnée comme c'est étrange
A n'aimer que toi sur cette terre.
Je voudrais caresser tes cheveux bouclés
Je voudrais que tu me serres dans tes bras
Pourquoi m'as tu laissée là , désemparée
Je n'arrive pas à vivre ici bas .

[url]Image[/url]
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#60 Message par orchidee »

saintluc62 a écrit :Hello!!!!! C'est vous? Ici c'est moi (rire)
................................
"Tu resteras ma reine,à jamais ma merveille"



Deux photo que j'ai prise au Sri Lanka
[url]Image
[/url]Image


...bin oui,elle est merveille-saintluc....faut juste la regarder et la sentir...BONJOUR CYNYHIA...A TOUTES ET A TOUS...

PEU A PEU le soleil, dans son domaine,
prit possession des eaux, et mit l'ombre
dans l'écume, créa le grand vide des vagues.
Ecroulées et soudaines, les vagues
saluaient le soleil et renaissaient.
De hautes lueurs dansaient sur la mer d'été.
Les dieux souriaient sur les eaux brillantes.
Qu'ils ne meurent pas ces dieux. Qu'ils sourient
dans l'éternel, la mer soit leur sourire.

Andrés Sanchez Robayna (espagne)


[url]Image[/url]
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