Israël lance un plan de sauvetage des juifs de France

[patricia]

Effectivement l'article est intéressant et tend à confirmer ce que j'éditais dans le premier post.
Maintenant le "racisme" anti français est quand même à relativiser.
Il est vrai que les juifs sépharades (d'origine essentiellement d'Afrique du Nord) ne sont pas toujours très bien vus, contrairement aux askhénazes (dont je fais partie).
Mais ce sotn des choses qui se règlent rapidement.

Le constat reste toujours le même : les juifs fuient la France.
Bon, c'est vrai que le Canada reste une destination de choix. Tant mieux oserais-je dire pour le Québec !

[Mark]

Effectivement l'article est intéressant et tend à confirmer ce que j'éditais dans le premier post.
Maintenant le "racisme" anti français est quand même à relativiser.
Il est vrai que les juifs sépharades (d'origine essentiellement d'Afrique du Nord) ne sont pas toujours très bien vus, contrairement aux askhénazes (dont je fais partie).
Mais ce sotn des choses qui se règlent rapidement.

Le constat reste toujours le même : les juifs fuient la France.
Bon, c'est vrai que le Canada reste une destination de choix. Tant mieux oserais-je dire pour le Québec !

En effet, tant mieux pour le Québec ! L'immigration de qualité est la bienvenue !

Cela dit, le Québec n'est pas exempt d'antisémitisme, loin de là. Par rapport à l'Europe, on a du retard dans le processus d'islamisation, mais en matière d'antisémitisme, on n'a pas attendu les "Néo-Québécois" pour en faire preuve. Parmi la population "originelle", l'antisémitisme est plus virulent qu'en Europe je trouve...

Personnellement, j'ai beaucoup plus fréquenté des sépharades...

[patricia]

Personnellement, j'ai beaucoup plus fréquenté des sépharades...

Oui, cela peut s'expliquer par le fait que les sépharades (ou sépharadim) sont plus nombreux. Et pour cause, les nazis ont éliminé essentiellement des ashkénazes (juifs d'Europe et en particulier d'Europe de l'Est). c'est pourquoi d'ailleurs le yiddish est une langue qui a quasi-disparu alors qu'elle était parlée dans toute l'Europe centrale.
Pour la culture :
Sépharad signifie Espagne
Askénaze signifie Allemagne, mais aujourd'hui le pays en hébreu se nomme Guermania
Mistrayim signifie Egypte (ou pays des étroitesses)
Un nom de famille répandu est SERFATI, tsarfat signifie France et tsarfati (francisé en Serfati) signifie donc Français.
et moi je suis une tsarfati (française) askhénaze !

[Virgile]

Cela dit, le Québec n'est pas exempt d'antisémitisme, loin de là. Par rapport à l'Europe, on a du retard dans le processus d'islamisation, mais en matière d'antisémitisme, on n'a pas attendu les "Néo-Québécois" pour en faire preuve. Parmi la population "originelle", l'antisémitisme est plus virulent qu'en Europe je trouve...

Sans oublier l’antisémitisme aristocrate classique de grand-papa importé par les Européens descendants de royalistes et autres contre-révolutionnaires qui puisent leur méfiance envers les talmudistes dans les œuvres de Joseph de Maistre, Barrès, Kant, Goethe, Dostoïevski, Wagner, etc.

À ce propos, connaissez-vous ce petit bijou (interdit en France, introuvable) ?

On croit connaitre les principaux propos des acteurs et penseurs de l’antisémitisme, en particulier au XXe siècle où les nazis sont devenus l’accablant exemple de la haine antijuive. Seulement, à force de concentrer l’attention sur les mêmes personnages, on a oublié que l’antisémitisme était un préjugé qui remonte à l’origine du peuple juif, un cliché ancré dans les mentalités, réservant les âges et les communautés.

Cette anthologie (plus de 500 entrées) a pris pour parti de présenter les propos tenus contres les Juifs, le judaïsme et le sionisme, en politique et en littérature, mais aussi dans le monde de l’art, en économie et en science ; que ces propos émanent d’antisémites patentés ou de gens dénués de toute haine à l’égard de la communauté juive, et qui, par maladresse, ont pu laisser planer le doute sur leurs intentions.

Il s’agit aussi d’un livre de révélations. Si l’on connait l’antisémitisme de Kant, Wagner, Shakespeare ou de Goethe, on y apprendra que Ronsard, d’Holbach, Rousseau, Dickens, John Lenon, Gandhi, Freud, Simenon, ou encore Marlon Brando, et des centaines d’autres, a priori non suspects d’hostilité à l’égard des Juifs, n’ont pas échappé à cette terrible tentation.

Ce projet se propose en somme d’être un manuel d’éducation civique non conformiste, destiné à ouvrir les yeux de ceux qui veulent savoir d’où ils viennent et où ils vont. Car « on ne peut combattre que ce que l’on connait. »

PS: inutile de préciser que j'ai l'immense privilège de posséder un exemplaire chez moi

[du guesclin]

Effectivement l'article est intéressant et tend à confirmer ce que j'éditais dans le premier post.
Maintenant le "racisme" anti français est quand même à relativiser.
Il est vrai que les juifs sépharades (d'origine essentiellement d'Afrique du Nord) ne sont pas toujours très bien vus, contrairement aux askhénazes (dont je fais partie).
Mais ce sotn des choses qui se règlent rapidement.

Le constat reste toujours le même : les juifs fuient la France.
Bon, c'est vrai que le Canada reste une destination de choix. Tant mieux oserais-je dire pour le Québec !

En effet, tant mieux pour le Québec ! L'immigration de qualité est la bienvenue !

Cela dit, le Québec n'est pas exempt d'antisémitisme, loin de là. Par rapport à l'Europe, on a du retard dans le processus d'islamisation, mais en matière d'antisémitisme, on n'a pas attendu les "Néo-Québécois" pour en faire preuve. Parmi la population "originelle", l'antisémitisme est plus virulent qu'en Europe je trouve...

Personnellement, j'ai beaucoup plus fréquenté des sépharades...

Je pense que la "Solution Finale" a traumatisé les Européens , et considérablement fait diminuer le sentiment antisémite qui pouvait être présent jusqu'avant la guerre .
Cette extermination n'a pas eu lieu en Amérique , d'où une moindre retenue .
Il me semble que ça peut constituer une explication .

[Mark]

Oui, ton explication tient tout à fait la route. On ne se rend pas compte ici de ce qui s'est réellement passé en Europe. On n'a pas aussi bien retenu la leçon. Cette réalité est restée, pour beaucoup, dans les livres d'Histoire, sans visuel direct.

En plus, est-ce réellement plus d'antisémitisme qu'on retrouve au Québec, ou moins de retenue ? La question est très intéressante.

[Hyppolite]

Je ne crois pas qu'il y a plus d'antisémitisme au Québec qu'ailleurs mais c'est un fait qu'un Mordechai Richler et sa référence Esther Delisle en a fait chier plus d'un par le passé en s'attaquant à un monument québécois comme Lionel Groulx.

Très controversée, la thèse de doctorat de Delisle, intitulée Le Traître et le Juif (titre de parution en volume) a suscité un vaste débat médiatique en 1993 avant même qu'elle ne soit officiellement sanctionnée par l'université Laval. Les informations ont d'abord été relayées par le magazine L'actualité.

Delisle a publié une liste noire de présumés « fascistes » québécois qui aurait été écrite par le consul américain de Québec. En plus de Lionel Groulx, cette liste inclut Olivar Asselin, Victor Barbeau, Hermas Bastien, Paul Bouchard, René Chaloult, Oscar Drouin, Paul Gouin et Philippe Hamel.

Dans le sillage de cette affaire, l'essayiste a également demandé que la station de métro Lionel-Groulx soit renommée pour ne pas laisser un héritage antisémite à la ville de Montréal.

Ses analyses sur la personne de Groulx ont été nuancées, voire très critiquées. En effet, plusieurs historiens québécois considèrent que le caractère nationaliste du célèbre chanoine n'était qu'un aspect de sa personnalité complexe. L'association par Delisle de Groulx au fascisme était quelque peu hâtive et peu nuancée. L'association implicite entre le prétendu racisme de Groulx et le racisme du nationalisme québécois moderne a été jugée comme un raccourci douteux, mais a été abondamment relayée par la presse anglophone. Irving Abella, Pierre Anctil, Gérard Bouchard, Gary Caldwell, Luc Chartrand, René Durocher, Jacques Langlais et Jean-François Nadeau ont adressé des répliques à Esther Delisle. L'écrivain Pierre K. Malouf a répliqué aux détracteurs d'Esther Delisle, dans un texte intitulé "L'Effet Delisle". L'historien Gérard Bouchard, dans sa lettre du 1er mai 2003, a noté que 44 des 58 citations de Groulx utilisées par Esther Delislse contenaient 56 erreurs, dont des ajouts et des amputations qui en changeaient le sens. Esther Delisle a reconnu par la suite que certaines de ces citations étaient effectivement erronées.

À travers ses recherches, Delisle a également montré l'influence qu'avait le journal Le Devoir sur l'extrême droite de l'époque. Elle en conclut que le dirigeant fasciste Adrien Arcand n'avait presque aucun appui chez les élites nationalistes.

Les travaux de Victor Teboul, d'Esther Delisle et ceux de Mason Wade ont été utilisés durant les années 1990 par l'écrivain Mordechai Richler, notamment dans Oh Canada ! Oh Québec ! ce qui a nourri une polémique sur les tabous de la société québécoise.