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Re: 24 avril = Journée sans maquillage

Publié : sam. juin 29, 2013 12:31 am
par Honneno
Halpachino a écrit :Pourquoi les gens beaux ont plus de succès que les gens laids ? Mais simplement parce que les gens sont plus attirés par la beauté que par la laideur, ça n'a rien à voir avec le développement personnel ça ! :ahah

Et ça ne prend pas une "étude scientifique" pour savoir ça. Tout le monde sait ça.

Mais pour être accepté à l'Université, que tu sois beau ou laid n'a aucune importance, et c'est pas ça qui va te faire réussir les examens. On ne peut certainement pas généraliser et affirmer que la beauté est un critère suffisant pour réussir. Ça peut ouvrir des portes dans la vie de tous les jours, d'accord, mais ça s'arrête là.
Mais voyons Hal !
Encore une fois tu réduis le discours à un tas de chiffres.
Évidemment que pour passer à l'Université ,nos beaux yeux ne seront pas suffisants!
Mais quand tu aura ton beau bout de papier si précieux et que tu ira rencontrer les ''décideurs'' pour ton embauche c'est là que la beauté entrera en ligne de compte
C'est ce que dis tous ces documents que tu sembles ne pas vouloir prendre au sérieux.

Et c'est la dessus que , comme toujours, nous nous accrochons constamment.
C'est que mes arguments , à tes yeux, ne valent jamais rien, sont toujours trop vagues, pas précis ,pas clairs, loufoque etc...
J'ai remarqué que quand bien même j'écrirais 20 pages sur le sujet, tu jettera toujours tout au cabinet en disant que ça vaut rien comme arguments.
Pas que je veule pas discuter ..mais je suis constamment en état de frustration par ton manque de compréhension de ce que je veux apporter.

Pourtant c'était simple:

Hyppolite parle du fait de la beauté qui facilite les choses à ceux qui la possède.
Toi tu déclares que c'est basé sur rien comme affirmation
Moi je te dis qu'Ils en parlent partout sur le net
Tu me dis que tu vois rien la dessus.
Je te donne le truc pour accéder
Je te donne un lien représentatif sur le sujet
Tu reviens à la charge en disant que c'est de la snoutt....

Alors comprends tu mon désarroi face à la situation?

Alors là..ben je l'avoues...je sais pas trop sur quel pied danser...

Re: 24 avril = Journée sans maquillage

Publié : sam. juin 29, 2013 2:47 pm
par Halpachino
Ben voyons Kal,

Comment as-tu pu penser, une seule seconde, qu'une banalité du genre "la beauté ouvre des portes" ait pu m'échapper ? Il était quand même assez clair dans mon discours que ce n'était pas de ça que je parlais.

Ah et puis, à propos, je sais comment faire une recherche dans Google. Merci de t'en être soucié. J'ai reconnu là ta générosité légendaire...

Sacré farceur va ! ;)

Peut-on maintenant revenir au sujet ? Si j'ai bien compris le propos de notre bien-aimé Hyppolite, il serait important de se maquiller et de bien se vêtir pour devenir compétent. Car selon lui, la "beauté" favorise le développement personnel...

Je trouverai toujours étonnant que certaines personnes pensent que la beauté, ou une belle apparence, puisse être un critère pour occuper un poste qui exige des compétences. Car ça implique que quand t'es beau, t'es forcément compétent. Sinon le bellâtre ou la jolie dame se verrait indiquer assez vite la porte de sortie par son employeur...

Et ce, c'est en évitant charitablement tout un volet sur lequel on pourrait également discuter. À savoir, le maquillage rend-il automatiquement une personne "belle" ? On pourrait discuter longtemps des critères de beauté des gens sans en arriver à un consensus, je le crains...

Alors Kal, pourrais-tu laisser à Hyppolite le plaisir de s'expliquer lui-même ? Il est assez grand pour le faire.

Merci de ta compréhension mon ami.

Image

Re: 24 avril = Journée sans maquillage

Publié : sam. juin 29, 2013 6:35 pm
par Halpachino
Mais tu sais Kal, j'en veux pas à Hyppolite dans le fond. Grâce à lui j'ai compris que si j'avais eu un beau succès académique ainsi qu'une belle carrière en informatique, c'était parce que je prenais ma douche tous les jours et que j'utilisais le savon Irish Spring...

:))

Re: 24 avril = Journée sans maquillage

Publié : mar. juil. 02, 2013 8:23 am
par Hyppolite
Halpachino a écrit :Ben voyons Kal,

Comment as-tu pu penser, une seule seconde, qu'une banalité du genre "la beauté ouvre des portes" ait pu m'échapper ? Il était quand même assez clair dans mon discours que ce n'était pas de ça que je parlais.

Ah et puis, à propos, je sais comment faire une recherche dans Google. Merci de t'en être soucié. J'ai reconnu là ta générosité légendaire...

Sacré farceur va ! ;)

Peut-on maintenant revenir au sujet ? Si j'ai bien compris le propos de notre bien-aimé Hyppolite, il serait important de se maquiller et de bien se vêtir pour devenir compétent. Car selon lui, la "beauté" favorise le développement personnel...

Je trouverai toujours étonnant que certaines personnes pensent que la beauté, ou une belle apparence, puisse être un critère pour occuper un poste qui exige des compétences. Car ça implique que quand t'es beau, t'es forcément compétent. Sinon le bellâtre ou la jolie dame se verrait indiquer assez vite la porte de sortie par son employeur...

Et ce, c'est en évitant charitablement tout un volet sur lequel on pourrait également discuter. À savoir, le maquillage rend-il automatiquement une personne "belle" ? On pourrait discuter longtemps des critères de beauté des gens sans en arriver à un consensus, je le crains...

Alors Kal, pourrais-tu laisser à Hyppolite le plaisir de s'expliquer lui-même ? Il est assez grand pour le faire.

Merci de ta compréhension mon ami.

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Bon je vais faire une tentative pour être plus explicite mais vous allez trouver cela exhaustif, j'en ai peur !

Premièrement, Daniel Goleman, docteur en psychologie, professeur à U. Harvard, journaliste scientifique au New York Times, a fait des recherches sérieuses sur l'Intelligence émotionnelle.

1. Les gens qui ont une IE forte peuvent mieux réussir personnellement et professionnellement que les gens au QI plus élevé. L’épanouissement de IE c’est la maturité.
2. Les gens qui ont peu de IE souffrent souvent d’instabilité affective, de difficultés avec les autres, de problèmes professionnels et médicaux.
3. IE n’est pas fixée à jamais et il est possible de la stimuler tout au cours de sa vie.
4. L’importance de IE tient au lien qui unit la vie affective, la personnalité et les instincts moraux.
5. Les émotions sont des interactions des structures du cerveau neurobiologiques et visibles au scanner.
6. L’aptitude à gérer notre vie dépend en partie du rôle que jouent les émotions qui sont pour l’essentiel des incitations à l’action. La peur, la colère, le bonheur, l’amour, la surprise, le dégoût, la tristesse engendrent une série de réactions spécifiques qui ont comme but la protection, la sécurité, la survie de l’individu.
7. L’intelligence rationnelle est inutile quand nous sommes sous l’emprise de nos émotions.
8. La non maîtrise des émotions peut engendrer la dépression, une vie marquée par la violence, la recherche de compensations (alimentaire, drogue, alcool, jeu).
9. Les réalités de la société sont plus rapides que le rythme de l’évolution incluant les émotions donc les lois sont apparues pour les contenir et les émotions primitives sont maintenant inadaptées à un monde qui n’a plus les contraintes d’antan menaçant sa croissance.
10. Nous possédons deux cerveaux, deux esprits, deux intelligences : l’intelligence rationnelle pense, l’intelligence émotionnelle ressent.
11. Les centres des émotions ou cerveau limbique de par leur développement, exercent un immense pouvoir sur les centres de la pensée ou néocortex.
12. L’amygdale est une structure du cerveau limbique qui est un détonateur neuronal qui transmet des ordres aux autres parties du cerveau, après avoir identifié s’il y a nuisance ou non pour l’individu
13. Le paradigme antérieur disait que l’idéal était de libérer la raison des émotions. Le paradigme moderne nous enjoint d’harmoniser la tête et le cœur.
14. Si on veut utiliser IE à bon escient, il faut être conscient de ses propres sentiments au fur et à mesure de leur apparition.
15. Aider les gens à mieux maîtriser leurs sentiments négatifs - colère, anxiété, dépression, pessimisme et isolement - c’est contribuer à prévenir la maladie car ces émotions ont un effet négatif sur le système immunitaire.
16. La psychothérapie c’est une sorte de réapprentissage émotionnel, d’éducation émotionnelle. Les émotions apprises et profondément enracinés dans l’enfance, peuvent être remodelées par conditionnement.
17. Il existe 4 types de tempéraments de base - timide, hardi, optimiste et mélancolique. L’expérience ultérieure va faire en sorte de cristalliser ce tempérament ou de dompter l’amygdale hypersensible ou surexcitée.
18. Programme d’étude de la connaissance de soi :
Conscience de soi : s’observer et identifier ses émotions; se doter d’un vocabulaire pour les exprimer; connaître les relations entre pensées, émotions et réactions.
Prise de décisions : examiner ses actions et prendre conscience de leurs conséquences; déterminer si une décision est gouvernée par la pensée ou le sentiment; appliquer cette démarche à des questions comme les rapports sexuels et une dépendance (alcool, jeu, drogue, Internet, affective).
Maîtriser ses émotions : surveiller son «discours intérieur» en vue d’y déceler les éléments négatifs comme l’autodénigrement; prendre conscience de ce que cache une émotion; trouver le moyen de surmonter ses peurs, son anxiété, sa colère et sa tristesse.
Apaiser ses tensions : comprendre l’intérêt de l’exercice physique, du travail d’imagination guidée, des méthodes de relaxation.
Empathie : comprendre les sentiments et les préoccupations des autres; se placer de leur point de vue; apprécier les différences dans la manière dont ils perçoivent les choses.
Communication : parler utilement des sentiments; savoir écouter et poser de bonnes questions; faire la distinction entre les paroles ou les actions de quelqu’un et nos réactions et jugements relatifs à celles-ci; émettre des appréciations personnelles au lieu de condamner.
Ouverture à autrui : valoriser l’ouverture et établir la confiance dans les relations avec les autres; savoir quand il est approprié de parler de ses sentiments personnels.
Pénétration : identifier chez soi-même et chez les autres les tendances de la vie et les réactions affectives.
Acceptation de soi : éprouver de la fierté et se voir sous un jour positif; reconnaître ses forces et ses faiblesses; être capable de rire de soi-même.
Responsabilité personnelle : assumer ses responsabilités; reconnaître les conséquences de ses décisions et de ses actions; accepter ses sentiments et ses humeurs; tenir ses engagements.
Assurance : exprimer ses préoccupations et ses sentiments sans colère ni passivité.
Dynamique de groupe : coopération; savoir comment et à quel moment commander à quel autre de se laisser guider.
Résolution des conflits : savoir se montrer loyal dans les conflits avec les autres ; négocier des compromis où les parties sont gagnantes.
19. Depuis 1918 le QI moyen a augmenté de 24 points à cause de la meilleure alimentation, de la scolarité, des jeux informatiques et des puzzles ainsi que de la petite taille des familles. Mais plus le QI augmente, plus le IE régresse.
20. Notre IE c’est notre capacité à apprendre les diverses aptitudes pratiques qui sont fondées sur ces 5 composantes : la conscience de soi, la motivation, la maîtrise de soi, l’empathie et la maîtrise des relations humaines.
21. Les compétences personnelles qui déterminent la façon dont nous nous comportons :
La conscience de soi
La conscience de soi émotionnelle : savoir reconnaître ses émotions et leurs effets
Une autoévaluation : connaître ses forces et ses faiblesses.
La confiance en soi : être sûr de sa valeur et de ses capacités.
La maîtrise de soi
Le contrôle de soi : gérer les émotions et les impulsions.
La fiabilité : se montrer honnête et intègre en toute circonstance.
La conscience professionnelle : s’acquitter de son travail de manière responsable.
L’adaptabilité : faire preuve de souplesse devant les changements.
L’innovation : être à l’aise avec les approches, les idées et les informations nouvelles.
La motivation 
L’exigence de perfection : l’effort pour atteindre un niveau d’excellence ou pour l’améliorer.
L’engagement : savoir épouser les objectifs du groupe ou de l’entreprise.
L’initiative : être prêt à saisir les opportunités.
L’optimisme : poursuivre ses objectifs avec ténacité malgré les obstacles et les déconvenues.
22. Les compétences sociales qui concernent notre façon de gérer nos relations aux autres.
L’empathie
La compréhension des autres : capter les sentiments et les points de vue des autres et éprouver un intérêt réel pour leurs soucis.
La passion du service : anticiper, reconnaître et satisfaire les besoins des clients.
L’enrichissement des autres : sentir les besoins et les carences des autres et stimuler leurs capacités.
L’exploitations de la diversité : savoir concilier des sensibilités différentes pour mieux saisir les opportunités.
Le sens politique : savoir déchiffrer les flux émotionnels sous-jacents d’un groupe et ses relations de pouvoir.
Les aptitudes sociales
L’ascendant : savoir employer la tactique efficace pour persuader.
La communication : envoyer des messages clairs et convaincants.
La direction : inspirer et guider les groupes et les gens.
Cristalliser les changements : savoir initier ou gérer des changements.
Le sens de la médiation : savoir négocier et résoudre les conflits.
Nouer des liens : savoir cultiver des relations utiles.
Le sens de la collaboration : et de la coopération : travailler avec les autres à des objectifs communs.
Mobiliser une équipe : créer une synergie de groupe au service d’objectifs communs.
23. Il appert que les compétences émotionnelles contribuent deux fois plus à l’excellence que l’intellect pur et l’expertise professionnelle.

Deuxièmement, les gens beaux, dès leur plus jeune âge, reçoivent plus d'attention de tous. Ils sont plus valorisés, stimulés. L'enseignant à l'école, sans trop s'en rendre compte, place les beaux près de lui. Ils parlent plus aux beaux qui répondent naturellement aux questions du professeur qui a une plus grande écoute à leur égard. Même dans une famille, les parents vont avoir tendance à valoriser leurs enfants beaux car ils reçoivent plus de compliments de leur entourage les concernant. Tout cela contribue à développer les 5 habiletés composant l'Intelligence émotionnelle que sont : les habiletés intrapersonnelles : la connaissance de soi; la gestion des émotions; la motivation et les habiletés interpersonnelles : établir des relations; leadership.

J'ai même lu récemment que les belles personnes ont en moyenne un salaire supérieur aux laids !

Je vous laisse maintenant là-dessus, je suis épuisé et moi qui croyais que j'étais à la retraite.

Re: 24 avril = Journée sans maquillage

Publié : mar. juil. 02, 2013 6:25 pm
par Halpachino
Wow, j'imagine que tu n'étais pas de corvée de chiotte aujourd'hui... :ahah

Tout d'abord, permets-moi de t'exprimer toute mon admiration et mon appréciation pour cette réponse élaborée. Je crois que c'est la première fois que je lis quelque chose de ce genre ici, depuis que je suis membre de ce forum.

Ton "premièrement" est une synthèse assez remarquable de ce qu'on enseigne en sciences sociales concernant l'intelligence émotionnelle, et j'espère que jusqu'à maintenant, on ne pourra pas m'accuser de dénigrer ou de dévaloriser ce propos-là... :ahah ;)

Cependant... :D

Cependant les sciences sociales ne constituent pas une science exacte. On parle plutôt d'une science empirique qui, malgré sa méthodologie parfois très rigoureuse, laisse une grande place à une interprétation et une compréhension propices à se teinter selon la culture et à évoluer avec le temps. Bien sûr, ça ne veut pas dire qu'il faut tout balayer du revers de la main, ça veut dire seulement qu'il faut en être conscient et se garder un droit de réserve... Personnellement j'aime bien, je trouve ça intéressant.

Ce "premièrement" a certainement plusieurs vertus, dont celle de nous donner des outils pour mieux prendre conscience de ce que nous sommes ainsi que mieux saisir les motifs parfois obscurs qui se cachent derrière nos agissements.

D'un autre côté, je dois dire que ça me rappelle l'époque assez pénible où une de mes ex avait eu la révélation divine de tenter de sauver mon âme en me bombardant de bouquins sur l'épanouissement personnel... À la fin, je projetais même de m'acheter une tronçonneuse pour lui régler son compte une fois pour toutes...

J'ai par contre l'immense regret de te dire que j'ai trouvé ton "deuxièmement" beaucoup plus faiblard. Je comprends bien le petit raisonnement à la clé, mais malheureusement, il doit manquer un ingrédient magique pour que ça marche, parce que les conclusions de ce "deuxièmement" ne correspondent pas du tout avec ce que j'ai pu constater personnellement sur le terrain.

D'abord, comme j'en avais fait mention précédemment, une étude scientifique sur la beauté a un caractère miné dès le départ, puisque la beauté est subjective. Il s'agit d'un attribut fragile, sujet lui aussi à évoluer au niveau de sa perception, et donc je ne pense pas qu'on puisse bâtir quelque chose de solide là-dessus.

Ensuite, recevoir plus d'attention peut aider au développement, mais en revanche ceux qui en reçoivent moins peuvent éprouver le besoin de se développer davantage, dans le but justement d'attirer l'attention qui leur manque. Quand on a tout cuit dans le bec, ça n'incite pas à faire des efforts, au contraire. L'effort vient du désir d'atteindre un but, et je vois mal comment on pourrait vouloir faire des efforts quand on est accepté d'emblée simplement parce qu'on est beau.

Il est peut-être là l'ingrédient "magique" qui fait que ton "deuxièmement" ne se constate pas vraiment sur le terrain. Du moins, pas avec les yeux de tout le monde.

Re: 24 avril = Journée sans maquillage

Publié : mar. juil. 02, 2013 11:56 pm
par Honneno
Hyppolite a écrit :
Halpachino a écrit :Ben voyons Kal,

Comment as-tu pu penser, une seule seconde, qu'une banalité du genre "la beauté ouvre des portes" ait pu m'échapper ? Il était quand même assez clair dans mon discours que ce n'était pas de ça que je parlais.

Ah et puis, à propos, je sais comment faire une recherche dans Google. Merci de t'en être soucié. J'ai reconnu là ta générosité légendaire...

Sacré farceur va ! ;)

Peut-on maintenant revenir au sujet ? Si j'ai bien compris le propos de notre bien-aimé Hyppolite, il serait important de se maquiller et de bien se vêtir pour devenir compétent. Car selon lui, la "beauté" favorise le développement personnel...

Je trouverai toujours étonnant que certaines personnes pensent que la beauté, ou une belle apparence, puisse être un critère pour occuper un poste qui exige des compétences. Car ça implique que quand t'es beau, t'es forcément compétent. Sinon le bellâtre ou la jolie dame se verrait indiquer assez vite la porte de sortie par son employeur...

Et ce, c'est en évitant charitablement tout un volet sur lequel on pourrait également discuter. À savoir, le maquillage rend-il automatiquement une personne "belle" ? On pourrait discuter longtemps des critères de beauté des gens sans en arriver à un consensus, je le crains...

Alors Kal, pourrais-tu laisser à Hyppolite le plaisir de s'expliquer lui-même ? Il est assez grand pour le faire.

Merci de ta compréhension mon ami.

Image
Bon je vais faire une tentative pour être plus explicite mais vous allez trouver cela exhaustif, j'en ai peur !

Premièrement, Daniel Goleman, docteur en psychologie, professeur à U. Harvard, journaliste scientifique au New York Times, a fait des recherches sérieuses sur l'Intelligence émotionnelle.

1. Les gens qui ont une IE forte peuvent mieux réussir personnellement et professionnellement que les gens au QI plus élevé. L’épanouissement de IE c’est la maturité.
2. Les gens qui ont peu de IE souffrent souvent d’instabilité affective, de difficultés avec les autres, de problèmes professionnels et médicaux.
3. IE n’est pas fixée à jamais et il est possible de la stimuler tout au cours de sa vie.
4. L’importance de IE tient au lien qui unit la vie affective, la personnalité et les instincts moraux.
5. Les émotions sont des interactions des structures du cerveau neurobiologiques et visibles au scanner.
6. L’aptitude à gérer notre vie dépend en partie du rôle que jouent les émotions qui sont pour l’essentiel des incitations à l’action. La peur, la colère, le bonheur, l’amour, la surprise, le dégoût, la tristesse engendrent une série de réactions spécifiques qui ont comme but la protection, la sécurité, la survie de l’individu.
7. L’intelligence rationnelle est inutile quand nous sommes sous l’emprise de nos émotions.
8. La non maîtrise des émotions peut engendrer la dépression, une vie marquée par la violence, la recherche de compensations (alimentaire, drogue, alcool, jeu).
9. Les réalités de la société sont plus rapides que le rythme de l’évolution incluant les émotions donc les lois sont apparues pour les contenir et les émotions primitives sont maintenant inadaptées à un monde qui n’a plus les contraintes d’antan menaçant sa croissance.
10. Nous possédons deux cerveaux, deux esprits, deux intelligences : l’intelligence rationnelle pense, l’intelligence émotionnelle ressent.
11. Les centres des émotions ou cerveau limbique de par leur développement, exercent un immense pouvoir sur les centres de la pensée ou néocortex.
12. L’amygdale est une structure du cerveau limbique qui est un détonateur neuronal qui transmet des ordres aux autres parties du cerveau, après avoir identifié s’il y a nuisance ou non pour l’individu
13. Le paradigme antérieur disait que l’idéal était de libérer la raison des émotions. Le paradigme moderne nous enjoint d’harmoniser la tête et le cœur.
14. Si on veut utiliser IE à bon escient, il faut être conscient de ses propres sentiments au fur et à mesure de leur apparition.
15. Aider les gens à mieux maîtriser leurs sentiments négatifs - colère, anxiété, dépression, pessimisme et isolement - c’est contribuer à prévenir la maladie car ces émotions ont un effet négatif sur le système immunitaire.
16. La psychothérapie c’est une sorte de réapprentissage émotionnel, d’éducation émotionnelle. Les émotions apprises et profondément enracinés dans l’enfance, peuvent être remodelées par conditionnement.
17. Il existe 4 types de tempéraments de base - timide, hardi, optimiste et mélancolique. L’expérience ultérieure va faire en sorte de cristalliser ce tempérament ou de dompter l’amygdale hypersensible ou surexcitée.
18. Programme d’étude de la connaissance de soi :
Conscience de soi : s’observer et identifier ses émotions; se doter d’un vocabulaire pour les exprimer; connaître les relations entre pensées, émotions et réactions.
Prise de décisions : examiner ses actions et prendre conscience de leurs conséquences; déterminer si une décision est gouvernée par la pensée ou le sentiment; appliquer cette démarche à des questions comme les rapports sexuels et une dépendance (alcool, jeu, drogue, Internet, affective).
Maîtriser ses émotions : surveiller son «discours intérieur» en vue d’y déceler les éléments négatifs comme l’autodénigrement; prendre conscience de ce que cache une émotion; trouver le moyen de surmonter ses peurs, son anxiété, sa colère et sa tristesse.
Apaiser ses tensions : comprendre l’intérêt de l’exercice physique, du travail d’imagination guidée, des méthodes de relaxation.
Empathie : comprendre les sentiments et les préoccupations des autres; se placer de leur point de vue; apprécier les différences dans la manière dont ils perçoivent les choses.
Communication : parler utilement des sentiments; savoir écouter et poser de bonnes questions; faire la distinction entre les paroles ou les actions de quelqu’un et nos réactions et jugements relatifs à celles-ci; émettre des appréciations personnelles au lieu de condamner.
Ouverture à autrui : valoriser l’ouverture et établir la confiance dans les relations avec les autres; savoir quand il est approprié de parler de ses sentiments personnels.
Pénétration : identifier chez soi-même et chez les autres les tendances de la vie et les réactions affectives.
Acceptation de soi : éprouver de la fierté et se voir sous un jour positif; reconnaître ses forces et ses faiblesses; être capable de rire de soi-même.
Responsabilité personnelle : assumer ses responsabilités; reconnaître les conséquences de ses décisions et de ses actions; accepter ses sentiments et ses humeurs; tenir ses engagements.
Assurance : exprimer ses préoccupations et ses sentiments sans colère ni passivité.
Dynamique de groupe : coopération; savoir comment et à quel moment commander à quel autre de se laisser guider.
Résolution des conflits : savoir se montrer loyal dans les conflits avec les autres ; négocier des compromis où les parties sont gagnantes.
19. Depuis 1918 le QI moyen a augmenté de 24 points à cause de la meilleure alimentation, de la scolarité, des jeux informatiques et des puzzles ainsi que de la petite taille des familles. Mais plus le QI augmente, plus le IE régresse.
20. Notre IE c’est notre capacité à apprendre les diverses aptitudes pratiques qui sont fondées sur ces 5 composantes : la conscience de soi, la motivation, la maîtrise de soi, l’empathie et la maîtrise des relations humaines.
21. Les compétences personnelles qui déterminent la façon dont nous nous comportons :
La conscience de soi
La conscience de soi émotionnelle : savoir reconnaître ses émotions et leurs effets
Une autoévaluation : connaître ses forces et ses faiblesses.
La confiance en soi : être sûr de sa valeur et de ses capacités.
La maîtrise de soi
Le contrôle de soi : gérer les émotions et les impulsions.
La fiabilité : se montrer honnête et intègre en toute circonstance.
La conscience professionnelle : s’acquitter de son travail de manière responsable.
L’adaptabilité : faire preuve de souplesse devant les changements.
L’innovation : être à l’aise avec les approches, les idées et les informations nouvelles.
La motivation 
L’exigence de perfection : l’effort pour atteindre un niveau d’excellence ou pour l’améliorer.
L’engagement : savoir épouser les objectifs du groupe ou de l’entreprise.
L’initiative : être prêt à saisir les opportunités.
L’optimisme : poursuivre ses objectifs avec ténacité malgré les obstacles et les déconvenues.
22. Les compétences sociales qui concernent notre façon de gérer nos relations aux autres.
L’empathie
La compréhension des autres : capter les sentiments et les points de vue des autres et éprouver un intérêt réel pour leurs soucis.
La passion du service : anticiper, reconnaître et satisfaire les besoins des clients.
L’enrichissement des autres : sentir les besoins et les carences des autres et stimuler leurs capacités.
L’exploitations de la diversité : savoir concilier des sensibilités différentes pour mieux saisir les opportunités.
Le sens politique : savoir déchiffrer les flux émotionnels sous-jacents d’un groupe et ses relations de pouvoir.
Les aptitudes sociales
L’ascendant : savoir employer la tactique efficace pour persuader.
La communication : envoyer des messages clairs et convaincants.
La direction : inspirer et guider les groupes et les gens.
Cristalliser les changements : savoir initier ou gérer des changements.
Le sens de la médiation : savoir négocier et résoudre les conflits.
Nouer des liens : savoir cultiver des relations utiles.
Le sens de la collaboration : et de la coopération : travailler avec les autres à des objectifs communs.
Mobiliser une équipe : créer une synergie de groupe au service d’objectifs communs.
23. Il appert que les compétences émotionnelles contribuent deux fois plus à l’excellence que l’intellect pur et l’expertise professionnelle.

Deuxièmement, les gens beaux, dès leur plus jeune âge, reçoivent plus d'attention de tous. Ils sont plus valorisés, stimulés. L'enseignant à l'école, sans trop s'en rendre compte, place les beaux près de lui. Ils parlent plus aux beaux qui répondent naturellement aux questions du professeur qui a une plus grande écoute à leur égard. Même dans une famille, les parents vont avoir tendance à valoriser leurs enfants beaux car ils reçoivent plus de compliments de leur entourage les concernant. Tout cela contribue à développer les 5 habiletés composant l'Intelligence émotionnelle que sont : les habiletés intrapersonnelles : la connaissance de soi; la gestion des émotions; la motivation et les habiletés interpersonnelles : établir des relations; leadership.

J'ai même lu récemment que les belles personnes ont en moyenne un salaire supérieur aux laids !

Je vous laisse maintenant là-dessus, je suis épuisé et moi qui croyais que j'étais à la retraite.

Bravo!

Ça résume pas mal ce qu'on m'avait enseigné!

Re: 24 avril = Journée sans maquillage

Publié : mer. juil. 03, 2013 12:12 am
par Honneno
Hal

Concernant le ''deuxièmement '' qui te donne l'impression de faire défaut.
Dis toi que la beauté se mesure, se calcule selon des critères établis par la culture ,la race ou la hiérarchie humaine.

Ce n'est pas précis, mais ça se mesure .

Symétrie du visage
Proportion des membres versus le tronc
Positionnement des yeux
Forme de la mâchoire
etc.
Bien que je sois d'accord que la notion de beauté soit relative ,les préférences par groupe de gens donnent quand même une idée de ce qui est généralement beau et ce qui est généralement laid.

Ainsi. Rick Ocaseck est très laid
Tout comme Keith Richard
Céline Dion ne laisse pas sa place chez les femmes
Tout comme Agnès Maltais.

Mais Dans le clan des beaux nous retrouvons:

Brad Pitt
Justin Trudeau
Elizabeth Hurley
Marie May

Même si plusieurs d'entre nous pouvons critiquer ces choix par goût personnel ,personne ne peut affirmer qu'un ou l'autre est dans la mauvaise liste!

Re: 24 avril = Journée sans maquillage

Publié : mer. juil. 03, 2013 4:05 am
par Halpachino
Ah là par contre je suis passablement en désaccord avec tes propos mon cher Kal. Je n'ai jamais vu quelqu'un sortir sa règle pour affirmer qu'une personne est belle ou non. La beauté est une évaluation bien superficielle, basée sur des critères qui varient énormément selon les individus, les époques, les régions, les cultures, etc. C'est pour cette raison qu'on dit qu'elle est subjective. Ne connais-tu pas cette fameuse citation d'Oscar Wilde:
La beauté est dans les yeux de celui qui regarde
Selon ton propre aveu, et selon mes propres critères, Céline Dion est laide à faire fuir. Ce qui ne l'a pas empêchée de connaître un succès grandiose. Je suis content que tu l'aies mentionnée car elle est, à elle seule, un excellent contre-exemple au commentaire d'Hyppolite. Tout comme l'est Pierre Péladeau à mes yeux. Ce gars-là a bâti un empire, et je ne sais pas si tu le trouvais de ton goût, mais moi j'aurais passé mon tour disons...

Là où c'est vraiment comique, c'est avec les bébés. À écouter tout le monde, tous les bébés sont beaux, et pourtant, y en a qui sont tellement laids que même en leur accrochant un steak dans le cou le chien refuse de jouer avec eux...

Et l'argument de mon précédent message est toujours sans réponse: il est très facile de comprendre qu'une personne moins jolie et légèrement sujette à la dépendance affective soit tentée de compenser le manque d'attention sur sa personne par une éclatante réussite sur le plan personnel. Tout comme je suis absolument convaincu que plusieurs personnes n'en ont rien à foutre de ce que pensent les gens sur leur compte, ni de l'attention qu'on leur porte. Ils se développent pour leur simple plaisir, ou simplement parce qu'ils sont assez intelligents pour le faire sans avoir besoin de se faire taper dans le dos aux cinq minutes, ou parce qu'ils réalisent qu'ils n'ont qu'une vie à vivre et ne veulent rien rater. Faut pas croire que tout le monde souffre tant que ça de dépendance affective...

J'aimerais ajouter également qu'une argumentation doit contenir au moins un raisonnement en rapport avec le sujet, et non se contenter d'élaborer une liste de concepts académiques, aussi longue et aussi belle soit-elle. C'est pourquoi le "deuxièmement" d'Hyppolite est plus faiblard. Il n'a rien en commun avec le "premièrement" en termes de contenu. Pour ce qui est du lien causal entre les deux, faudrait d'abord discuter de l'importance, en termes d'incidence, des différents éléments énumérés dans le "premièrement" sur les individus. Sinon, on peut affirmer pratiquement n'importe quoi.

Un des problèmes que j'ai avec les lologues, c'est leur tendance un peu trop radicale à ramener tout le monde à un dénominateur commun. Mais ils n'ont pas le choix, sinon ils ne pourraient pas opérer. Remarque qu'en mathématiques, on a aussi nos axiomes, mais les réussites spectaculaires de la technologie me poussent davantage vers les sciences exactes. Ça me donne moins l'impression de rater le bateau parce que j'étais en train de me palucher ou de me conter des peurs...

Re: 24 avril = Journée sans maquillage

Publié : mer. juil. 03, 2013 9:59 pm
par Hyppolite
L'élément magique que j'ai omis est l'estime de soi . L'équation est simple : les beaux ont plus confiance en soi à cause justement de cet apport considérable de la stimulation de l'environnement et de l'encouragement de l'entourage et ce, depuis leur plus tendre enfance. Ils se développent mieux, ont une intelligence émotionnelle plus grande et ainsi réussissent mieux personnellement et professionnellement.

En ce qui concernent les sciences dites exactes qui sont basées sur la méthode expérimentale, tu sauras, mon cher Hal, que la méthode d'enquête, la description naturaliste et la méthode d'observation utilisées dans les sciences humaines (sociologie, anthropologie) et les sciences comportementales (psychologie, criminologie) ont autant de valeur à mes yeux et aux yeux de mes directeurs de recherche (Ph.D) au cours de mes deux mémoires de maîtrises en psychologie et en administration. Lorsqu'une étude utilise un outil fidèle (i.e. qui mesure toujours le même comportement , indépendamment des circonstances, pour assurer l'exactitude des données recueillies) et valide (i.e. qui mesure le bon comportement, celui pour lequel il a été choisi), sa valeur scientifique ne peut être remise en doute même par un grand informaticien de ton acabit !

Comme dirait le grand philosophe chrétien Daniel Rops «le doute c'est le début de la croyance» donc d'une certaine manière, sans t'en rendre compte, tu crois !

Je remarque aussi que tous tes exemples de beauté sont d'une part des hommes (tu peux faire ton coming out, je suis certain que les forumeurs ne seront pas froissés) et d'autre part ils sont des exceptions pathologiques notoires (Einstein était autiste et se serait perdu sur le coin de la rue si sa femme n'avait pas pris soin de lui et Péladeau souffrait d'un trouble affectif bipolaire qui a rendu sa femme alcoolique).

Moi je les trouve beaux tous les deux !

Re: 24 avril = Journée sans maquillage

Publié : jeu. juil. 04, 2013 5:47 am
par Halpachino
Hyppolite a écrit :L'élément magique que j'ai omis est l'estime de soi . L'équation est simple : les beaux ont plus confiance en soi à cause justement de cet apport considérable de la stimulation de l'environnement et de l'encouragement de l'entourage et ce, depuis leur plus tendre enfance. Ils se développent mieux, ont une intelligence émotionnelle plus grande et ainsi réussissent mieux personnellement et professionnellement.
Il n'y a aucun élément nouveau dans ce commentaire. Tu te bornes à répéter une affirmation que je trouve dénuée de toute valeur scientifique, pour les multiples raisons que j'ai exposées à la suite de ta toute première intervention. Le principal argument étant que la beauté est un attribut beaucoup trop vague et subjectif pour qu'on puisse y développer une étude scientifique digne de ce nom. À défaut de définition claire, on ne peut pas dire grand chose.

L'estime de soi découle de l'accomplissement, et non d'une estimation pour laquelle on n'a aucun mérite. Ça aussi ça me semble assez simple à comprendre. On a pu prouver, depuis longtemps d'ailleurs, qu'en général les jeunes garçons sont plus stimulés que les jeunes filles. Des expériences avec une caméra cachée ont démontré que les personnes (hommes ou femmes) traitent les bébés différemment selon le sexe. Pour certaines personnes, on leur disait que le bébé était un petit garçon, alors que pour d'autres on le présentait comme une petite fille. Lorsqu'une personne croyait avoir affaire à un petit garçon, le langage utilisé n'était pas le même, et on dirigeait l'enfant vers des jouets dynamiques. Et lorsqu'une autre personne croyait avoir affaire à une petite fille (alors que le bébé était toujours le même), l'enfant était complimenté pour sa beauté et était moins stimulé.

De telles études ont un caractère scientifique valable car le sexe de l'enfant est quelque chose de clairement définissable. Mais la beauté, non. La beauté n'est pas'un attribut clairement définissable. Tu comprends ce que je veux dire ? La beauté est subjective, autrement dit il s'agit d'un paramètre qui n'a pas de valeur précise. Tu ne peux rien conclure scientifiquement en utilisant des paramètres de cette nature.

Qui plus est, même quand les attributs sont clairs, les résultats de telles études laissent songeur. Dans l'exemple des bébés stimulés, on pourrait penser que les femmes vont souffrir d'un handicap à vie face aux hommes, étant donné qu'elles ont été moins "stimulées" étant jeunes. Et pourtant, les femmes peuvent aussi bien se débrouiller que les hommes, et souvent même mieux. Alors à quoi sert tout ce blabla ?

Par ailleurs, tu n'avais pas à me donner de leçon au sujet des méthodes expérimentales utilisées dans le domaine des sciences sociales, ayant moi-même reconnu, dans un de mes précédents messages, que malgré que ces sciences ne soient pas exactes, elles peuvent utiliser des procédés très rigoureux. Mais ça t'a probablement échappé. C'est pas grave, on n'est pas aux pièces.

Pour ce qui est de faire l'étalage de nos réalisations personnelles sur le plan académique, j'avoue que ce n'est pas ma tasse de thé. Seulement, comme tu penses avoir affaire à un informaticien pur et dur, permets-moi de te préciser que je suis d'abord un mathématicien de formation. L'informatique, c'est venu après. Quant à la lologie, comme je l'ai dit plus tôt ça m'intéresse, mais un peu comme divertissement. Outre le manque de rigueur scientifique au niveau des prémisses, c'est la trop grande prévisibilité de ces sciences que je déplore. J'ai déjà discuté avec un psychologue pour lequel une de mes ex avait la plus haute estime, et je pouvais tellement prévoir ses questions et son cheminement que j'en avais pitié, en quelque sorte. Mais il était sympathique ce gars-là, je l'aimais bien. Il était du genre décoratif, avec sa barbe et son air profond qui donnait l'impression qu'il était continuellement en train de chercher le sens de l'existence. Alors qu'en vérité il pédalait dans la semoule, le pauvre. Mais attention, je ne voudrais surtout pas que tu te poses encore des questions sur mon orientation sexuelle. Vois-tu Hyppolite, je ne sais pas comment ça se passe au Saguenay, mais ici, en ville, on est capable de parler des hommes sans automatiquement passer pour des tapettes. As-tu déjà consulté à ce sujet ? :ahah

Une autre chose qui m'a titillé dans tes commentaires: tu faisais allusion à une étude qui "mesure le bon comportement"... Ça veut dire quoi ça, "mesurer le bon comportement" ? Qu'est-ce qui est bon, qu'est-ce qui est mauvais ? Où sont les zones grises, et que fait-on avec ? Je ne sais pas mais ça me semble bien nébuleux tout ça... Vous pouvez tirer des conclusions "scientifiques" à travers toute cette boue ?

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Re: 24 avril = Journée sans maquillage

Publié : jeu. juil. 04, 2013 1:41 pm
par Hyppolite
Peut-être que si ça vient d'un autre. Tu seras plus réceptif mais j'en doute !

La tyrannie de l’apparence


A l’école, à la fac, au travail… Avant même nos compétences, c’est notre physique qui est jugé. Une dictature du beau dénoncée, preuves à l’appui, par le sociologue Jean-François Amadieu.


Depuis l’Antiquité grecque, nous sommes victimes et vecteurs du même présupposé : ce qui est beau est bon. Aujourd’hui encore, tout le monde le pressent et personne ne veut y croire : notre vie tout entière est soumise à la tyrannie des apparences.

Pour la première fois en France, un livre, Le Poids des apparences (Odile Jacob, 2002), en apporte la démonstration. Professeur de sociologie, Jean-François Amadieu a recensé trente ans d’études américaines et européennes sur le sujet et en tire une conclusion effarante : toute notre vie, dans tous les domaines, en amour comme au travail, notre apparence conditionnera nos relations aux autres.

Poussant son analyse, le sociologue démontre combien la beauté est un formidable outil de discrimination sociale que les élites imposent aux classes les plus basses. Dans le monde entier, les canons de la beauté ne sont-ils pas ceux des Blancs américains diffusés par la télévision et le cinéma : blondeur, minceur, jeunesse. Que l’on s’y résolve ou que l’on se révolte, nous n’en sommes pas moins, dès la naissance, soumis à la première des injustices : celle des apparences.

Au berceau déjà les regards qui se portent sur le nourrisson dans son berceau ne sont pas neutres. Un bébé beau attirera force sourires et risettes alors qu’un enfant moins séduisant créera une certaine gêne chez les adultes. Même infime – oreilles décollées, tache de naissance, dissymétrie des traits –, la différence physique sera vécue par les parents comme un handicap futur. Et suscitera des comportements différents à l’égard du nourrisson.

« On ne peut pas dire qu’une mère ou un père préfèrera un enfant plus beau que ses frères et sœurs, explique Jean-François Amadieu. En revanche, les études ont prouvé que les activités seront différentes selon que l’enfant est beau ou laid. Par exemple, une mère jouera beaucoup avec son nourrisson s’il est beau, tandis qu’elle focalisera sur les apprentissages s’il est disgracieux. Et parce qu’elle sait qu’il risque de se heurter, plus tard, aux regards des autres, elle s’en occupera plus. Il est d’ailleurs prouvé que ces enfants réussiront mieux à l’école que la moyenne. On peut ici parler d’un effet de compensation à la laideur. »

A la maternelle déjà, les enfants beaux sont privilégiés. Les enseignants ont une meilleure opinion d’eux, leur accordent davantage d’attention, les évaluent plus chaleureusement - in Modèles du corps et psychologie esthétique de Jean Maisonneuve et Marilou Bruchon-Schweitzer (PUF, 1981). Cette bienveillance engendre une confiance chez l’enfant qui l’accompagnera toute sa vie. D’autant qu’elle va mettre en place une dynamique du succès qui se poursuivra à l’âge adulte. Ensuite, au collège et au lycée, une note peut varier de 20 à 40 % selon la beauté de l’élève. Les études prouvent qu’une étudiante laide mais de bon niveau est peu défavorisée par rapport à une étudiante belle de même niveau. En revanche, si la plus jolie est mauvaise élève, ses notes seront nettement surévaluées par les examinateurs, expliquent Jean Maisonneuve et Marilou Bruchon-Schweitzer dans Le Corps et la Beauté (PUF, 1999).

« Beaucoup plus que l’enfant beau, l’enfant laid est jugé responsable de ses échecs scolaires autant que de ses fautes, remarque Jean-François Amadieu. D’abord par les instituteurs, puis par les professeurs et enfin par les recruteurs. La beauté est un statut qui vaut diplôme : elle enrichit, comme la laideur altère, nos compétences. »


Je ne peux résister à l'envie de te titiller un peu, amicalement, bien sûr, comme tu sais si bien le faire ! Nietzsche disait que la pitié n'est fait que pour les sots. Je crois que ton aversion pour les lologues vient du fait que les mathématiciens ne sont pas considérés comme des professionnels dignes de ce nom i.e. qu'il n'existe aucun Ordre des mathématicien soumis au Code des professions du Québec. Aussi tu as continuellement tendance à t'autocongratuler et à dénigrer tous les autres.

En passant je ne vis pas au Saguenay et j'ai fait mes études supérieures à l'Université de Montréal et à l'École nationale d'administration publique donc inutile de jouer les Joe Connaissant parce que tu fréquentes le Plateau Mont-Royal ou autres lieux de pseudo intellectuels.

Sans préjudice

Re: 24 avril = Journée sans maquillage

Publié : jeu. juil. 04, 2013 5:02 pm
par Halpachino
J'aurais aimé que tu répondes à mes commentaires mais bon, comme d'habitude, tu as préféré y aller de citations diverses et de nous faire l'étalage de tes lectures divines. Par ta seule orientation on peut facilement comprendre nos divergences: en sciences sociales on a tendance à confondre vérité et apparence de vérité, alors qu'en sciences exactes, c'est l'exactitude qui compte. Ça coule de source simplement en se référant aux définitions de base.

Mais je m'en fous de ça. On n'a pas besoin d'avoir de diplôme pour raisonner correctement, j'avais parlé de diplôme seulement pour répondre à ta curieuse tendance de nous balancer ta formation académique et tes lectures divines en guise d'arguments. Non seulement ce n'est pas utile, mais en agissant de la sorte tu prouves que tu cherches surtout à impressionner plutôt que de répondre directement aux arguments.

Comme je l'ai déjà dit en réponse à un commentaire de Kal, oui la beauté ouvre des portes, mais c'est superficiel et sans aucun intérêt. Je ne pense pas qu'ils auraient engagé le bataillon des candidates au titre de Miss Univers pour envoyer un homme sur la Lune ou pour fabriquer la bombe atomique... Les belles pitounes peuvent se trouver des jobs, d'accord, mais c'est pour répondre au téléphone, classer des trombones et des élastiques, et faire une pipe de temps en temps au patron. Peut-être que dans tes sciences de blabla, on leur accorde de l'importance, mais je peux te dire très pertinemment qu'en mathématiques, tout comme en informatique, la beauté n'ouvre aucune porte. L'important, c'est que tu puisses faire de bons raisonnements et livrer la marchandise. Sinon on te sert un bon coup de pied au cul, belle gueule ou pas.

Les belles femmes telles que tu les décris, et en particulier les blondes, ne passent pas pour des génies mon cher Hyppolite. Même Brassens disait:
Elle n'avait pas de tête elle n'avait pas
L'esprit beaucoup plus grand qu'un dé à coudre
Mais pour l'amour on ne demande pas
Aux filles d'avoir inventé la poudre
Et encore une fois, je ne sais pas si ça tient du fait qu'en sciences sociales, on juge les gens selon leur binette, mais en sciences exactes ça prend des réponses exactes pour passer les examens. La beauté n'a absolument rien à y voir. Et c'est absurde de toutes les façons: voir si le prof fait l'effort de se rappeler la gueule de l'étudiant quand il ouvre une copie d'examen pour la corriger...

Je suis aussi en profond désaccord avec ton commentaire sur les bébés. Il est reconnu depuis toujours que les parents font preuve de favoritisme à l'égard de leurs enfants. Ils se convainquent assez vite qu'ils sont beaux même quand, vus de l'extérieur, les bébés sont à faire peur. La beauté consensuelle s'appuie peut-être sur des critères assez bien définis, mais au sens large ça part de tous bords tous côtés.

Pour l'amertume et l'acidité qui se dégagent de tes derniers commentaires, je veux bien passer outre. Je pourrais moi aussi devenir impatient face à ton entêtement de ne pas répondre aux arguments. Et pour ce qui est de tes insultes directes et de tes tentatives de tout tourner en dérision pour sauver la face, ça n'a rien de nouveau ici. Tout le monde peut utiliser ces petites tactiques en désespoir de cause... Cependant, je ne pense pas avoir besoin de te mettre une étude scientifique sous le nez pour te faire comprendre que, venant de l'individu aussi profond que tu prétends être, on aurait pu s'attendre à beaucoup mieux...

Re: 24 avril = Journée sans maquillage

Publié : ven. juil. 05, 2013 4:16 pm
par Hyppolite
C'est drôle, Hal, que tu me reproches mon affichage universitaire toi qui a commencé par dire le 29 juin:

«J'en veux pas à Hyppolite dans le fond. Grâce à lui j'ai compris que si j'avais eu un beau succès académique ainsi qu'une belle carrière en informatique....»

C'est drôle que tu me reproches mon étalage de citations à l'emporte-pièce. N'est ce pas toi qui vient tout juste de citer Oscar Wilde et Georges Brassens.

C'est plus fort que moi mais je me dois d'ajouter qu'Oscar Wilde avait tout intérêt à dire que la beauté est dans les yeux de celui qui regarde. C'est évidemment un clin d'œil à ceux qui savaient qu'il était homosexuel à une époque où c'était tabou.

Tu as réussi à exaspérer Kal en sortant ton éternelle cassette que ses argument ne sont pas bons. Tu es qui pour juger la valeur des arguments des autres. Un grand scientifique parce que tu as un diplôme quelconque en mathématique !

Je te suggères de changer, encore une fois, d'avatar et profites-en donc cette fois-ci pour changer de pseudo, comme cela on pourra tous croire que ce n'est pas un problème de dépersonnalisation mais plutôt un nouveau membre qui se joint à nous.

Re: 24 avril = Journée sans maquillage

Publié : ven. juil. 05, 2013 5:56 pm
par Halpachino
Hyppolite a écrit :C'est drôle, Hal, que tu me reproches mon affichage universitaire toi qui a commencé par dire le 29 juin:

«J'en veux pas à Hyppolite dans le fond. Grâce à lui j'ai compris que si j'avais eu un beau succès académique ainsi qu'une belle carrière en informatique....»

C'est drôle que tu me reproches mon étalage de citations à l'emporte-pièce. N'est ce pas toi qui vient tout juste de citer Oscar Wilde et Georges Brassens.

C'est plus fort que moi mais je me dois d'ajouter qu'Oscar Wilde avait tout intérêt à dire que la beauté est dans les yeux de celui qui regarde. C'est évidemment un clin d'œil à ceux qui savaient qu'il était homosexuel à une époque où c'était tabou.

Tu as réussi à exaspérer Kal en sortant ton éternelle cassette que ses argument ne sont pas bons. Tu es qui pour juger la valeur des arguments des autres. Un grand scientifique parce que tu as un diplôme quelconque en mathématique !

Je te suggères de changer, encore une fois, d'avatar et profites-en donc cette fois-ci pour changer de pseudo, comme cela on pourra tous croire que ce n'est pas un problème de dépersonnalisation mais plutôt un nouveau membre qui se joint à nous.
C'est un peu facile de monter en épingle une citation hors contexte puis la commenter de façon à la faire passer pour une contradiction. Dans cette citation il n'y a aucune référence directe à mes diplômes universitaires d'une part, et avoir correctement placé cette citation dans son contexte aurait plutôt mis en évidence que si je parlais de succès académique, ce n'était pas pour impressionner qui que ce soit, mais pour bien faire comprendre que ce succès n'avait rien à voir avec les raisons évoquées dans ton argument. Ce que de toute évidence, tu n'as toujours pas compris.

Je te rappelle que ton argument, si on peut appeler ça un argument, voulait qu'un succès ait un rapport avec le fait qu'une personne se fasse belle ou non. Ce qui est évidemment absurde. Ce n'est pas en te beurrant la face de deux pouces de maquillage que ça va t'aider à comprendre le théorème de Pythagore...

Et si j'ai commencé à te balancer des citations, c'était pour te donner la pareille. Certaines personnes, hélas, ne comprennent que quand on leur sert la même médecine. Mais encore là, de toute évidence, t'as pas l'air d'avoir vraiment saisi...

Pour ce qui est de juger les arguments des autres, eh bien là, c'est la cerise sur le sundae ! Non mais comment veux-tu discuter, si tu ne juges pas le poids des arguments ? Nous jugeons tous les arguments des autres, c'est le moteur de toute discussion. À moins que, pour toi, une discussion devrait se limiter à ce que tout le monde dise que tout le monde a raison... Incroyable...

Le hic, c'est qu'il ne suffit pas de dire qu'un argument n'est pas valable. Il faut surtout expliquer pourquoi, et apporter des contre-arguments. Sinon, je suis d'accord avec toi et avec Kal, ça équivaudrait à se moquer bêtement de l'autre.

Je ne sais pas si tu seras d'accord avec moi, mais pour beaucoup de personnes, contre-argumenter, c'est être impoli. Pour moi, c'est le contraire. C'est quand on ignore l'argumentation de l'autre, ou quand on la rejette sans donner d'explication, qu'on est impoli. Cette perception d'impolitesse lorsqu'on argumente remonte peut-être à l'époque du paternalisme, époque où il était interdit de contester la parole du père, même quand celui-ci était carrément dans le champ. Ça vient peut-être de là, qu'est-ce que t'en dis ?

Allez, fais pas la baboune là. T'as tout ton temps si tu veux reprendre la discussion et me présenter enfin une contre-argumentation. J'adore les défis, et je ne suis pas pressé.

:))