HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS (leu
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Roosevelt « Booba » Barnes, est un chanteur, guitariste et harmoniciste de blues américain, né à Longwood, Mississippi, le 25 septembre 1936, mort à Chicago, Illinois, le 3 avril 1996.
Discographie:
Heart-broken man (Rooster blues).
Pas d'autres infos...
Discographie:
Heart-broken man (Rooster blues).
Pas d'autres infos...
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Ishman Bracey (9 janvier 1901 - 12 février 1970), est un chanteur et guitariste de blues du Mississippi, considéré un des premiers et des plus importants interprètes de delta blues.
Avec Tommy Johnson, il était le centre d'un petit groupe de musiciens à Jackson dans les années 1920. Son nom est parfois orthographié de façon incorrecte (« Ishmon ») dans certaines sources et sur quelques disques.
Discographie:
http://www.wirz.de/music/bracefrm.htm
Avec Tommy Johnson, il était le centre d'un petit groupe de musiciens à Jackson dans les années 1920. Son nom est parfois orthographié de façon incorrecte (« Ishmon ») dans certaines sources et sur quelques disques.
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http://www.wirz.de/music/bracefrm.htm
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Willie Brown (Août 6, 1900 - Décembre 30, 1952) était un Américain delta blues guitariste et chanteur.
Willie Lee Brown est né Clarksdale, Mississippi, Brown a joué avec des grands noms tels que Charley Patton et Robert Johnson. Il n'était pas connu pour être un leader préférant les seconds rôles dans les musiciens. En plus de jouer avec Son House et Charlie Patton il a également été dit que il a joué avec des artistes tels que Luke Thomson et Thomas "bot" Coles. Au moins quatre autres chansons qu'il enregistra pour la Paramount n'ont jamais été retrouvées.
"Rowdy Blues", une chanson 1929 crédités sur Kid Bailey, est contesté pour être de Brown, ou Brown lui-même en utilisant le nom de Kid Bailey. "M & O Blues" et "Future Blues" apparaissent sur l'album Son House & The Great Singers Delta Blues (1994), enregistrés entre 1928 et 1930, le Document Records le label. Ils apparaissent également sur le plateau de JSP Charlie Patton.
David Evans a reconstitué la biographie de la vie de Willie Brown à Drew, Mississippi, jusqu'en 1929. Il a été marié en 1911. Il est rappelé pour chanter et jouer de la guitare avec Charley Patton et autres dans le quartier de Drew.
Alan Lomax ajouté à la confusion encore en 1993, ce qui suggère que le William Brown, il a enregistré en Arkansas en 1942 était le même homme que l'artiste Paramount. L'enregistrement était un projet conjoint entre l'Université de Fisk et la Bibliothèque du Congrès documenter pour la musique de Coahoma County, Mississippi en 1941 et 1942. Écrit plus de cinquante ans plus tard, Lomax a oublié qu'il avait effectivement enregistré Willie l'été précédent avec Son House, Fiddlin 'Joe Martin et Leroy Williams. Brown a joué la seconde guitare sur trois spectacles par l'ensemble du groupe, et a enregistré un solo, "Make Me a Pallet sur le plancher».
La biographie est claire. Willie Brown, l'artiste Paramount, a vécu à Robinsonville, Mississippi de 1929 et a déménagé à Lake Cormorant, Mississippi en 1935. Il a joué occasionnellement avec Charley Patton, et continuellement avec Son House jusqu'à sa mort.
Brown est mort d'une maladie cardiaque à Tunica, Mississippi, en 1952, à l'âge de 52 ans.
Willie Lee Brown est né Clarksdale, Mississippi, Brown a joué avec des grands noms tels que Charley Patton et Robert Johnson. Il n'était pas connu pour être un leader préférant les seconds rôles dans les musiciens. En plus de jouer avec Son House et Charlie Patton il a également été dit que il a joué avec des artistes tels que Luke Thomson et Thomas "bot" Coles. Au moins quatre autres chansons qu'il enregistra pour la Paramount n'ont jamais été retrouvées.
"Rowdy Blues", une chanson 1929 crédités sur Kid Bailey, est contesté pour être de Brown, ou Brown lui-même en utilisant le nom de Kid Bailey. "M & O Blues" et "Future Blues" apparaissent sur l'album Son House & The Great Singers Delta Blues (1994), enregistrés entre 1928 et 1930, le Document Records le label. Ils apparaissent également sur le plateau de JSP Charlie Patton.
David Evans a reconstitué la biographie de la vie de Willie Brown à Drew, Mississippi, jusqu'en 1929. Il a été marié en 1911. Il est rappelé pour chanter et jouer de la guitare avec Charley Patton et autres dans le quartier de Drew.
Alan Lomax ajouté à la confusion encore en 1993, ce qui suggère que le William Brown, il a enregistré en Arkansas en 1942 était le même homme que l'artiste Paramount. L'enregistrement était un projet conjoint entre l'Université de Fisk et la Bibliothèque du Congrès documenter pour la musique de Coahoma County, Mississippi en 1941 et 1942. Écrit plus de cinquante ans plus tard, Lomax a oublié qu'il avait effectivement enregistré Willie l'été précédent avec Son House, Fiddlin 'Joe Martin et Leroy Williams. Brown a joué la seconde guitare sur trois spectacles par l'ensemble du groupe, et a enregistré un solo, "Make Me a Pallet sur le plancher».
La biographie est claire. Willie Brown, l'artiste Paramount, a vécu à Robinsonville, Mississippi de 1929 et a déménagé à Lake Cormorant, Mississippi en 1935. Il a joué occasionnellement avec Charley Patton, et continuellement avec Son House jusqu'à sa mort.
Brown est mort d'une maladie cardiaque à Tunica, Mississippi, en 1952, à l'âge de 52 ans.
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
R.L. Burnside, né Robert Lee Burnside le 21 ou 22 novembre 1926 à Harmontown (Mississippi et mort le 1er septembre 2005 à Memphis, est un chanteur, guitariste et compositeur de blues. Il a vécu la majeure partie de sa vie à Holy Springs, dans l'État du Mississippi.
R. L. Burnside a passé le plus clair de sa vie dans les collines du nord du Mississippi. Il a travaillé comme métayer et comme pêcheur tout en jouant de la guitare le week-end. Il a commencé à s'intéresser à la guitare peu après ses vingt ans en écoutant le disque de John Lee Hooker, Boogie Chilen (qui a inspiré les débuts de nombreux bluesmen comme Buddy Guy). Il a appris son style en écoutant également Fred McDowell qui habitait près de chez lui, ainsi que son cousin par alliance, Muddy Waters.
Dans les années 1950 Burnside déménage du côté de Chicago, où plusieurs membres de sa famille sont assassinés ; après ces crimes, il retourne dans son État natal. Il évoquera cet épisode tragique dans « R.L.'s Story », sur l'album Wish I Was in Heaven Sitting Down.
Ses premiers enregistrements datent de la fin des années 1960 chez Arhoolie Records, enregistrés par George Mitchell. Des morceaux acoustiques ont été enregistrés pendant cette époque et publiés au début des années 1980.
Au milieu des années 1990, Burnside est remarqué par Jon Spencer, leader du Jon Spencer Blues Explosion, il part en tournée et enregistre avec ce groupe et élargit alors son audience.
Après une attaque cardiaque en 2001, son médecin lui conseille d'arrêter la boisson. Burnside arrête, mais ce changement l'empêche de jouer, dit-il.
Les membres de sa grande famille continuent la tradition du blues dans la région de Holly Springs :
son petit-fils Cedric Burnside joue de la batterie avec Kenny Brown (il accompagne aussi son grand-père),
un autre petit-fils Duwayne Burnside joue de la guitare avec le North Mississippi All Stars ainsi que son groupe Duwayne Burnside and the Mississippi Mafia (avec Cedric),
son neveu Garry Burnside joue lui de la basse.
La santé de Burnside allait en déclinant depuis son attaque de 1999, il meurt à l'hôpital de Memphis le 1er septembre 2005. Il laisse une femme (Alice Mae), 13 enfants et de nombreux petits-enfants.
La voix de Burnside est puissante et caractéristique, il joue aussi bien de la guitare électrique ou acoustique (avec ou sans bottleneck). son style ronronnant est caractéristique du country blues des collines du Nord du Mississippi, différent du blues du Delta. Comme beaucoup de musiciens de country-blues, il ne suit pas toujours le schéma des 12 ou 16 mesures du blues, et ajoute des séquences supplémentaires suivant l'inspiration. Il appelle cela le « style Burnside » et raconte souvent que ses musiciens accompagnateurs doivent être au courant de son style pour pouvoir jouer correctement avec lui.
Dans ses premiers enregistrements, comme ceux de John Lee Hooker, son style vocal et instrumental rappelle la musique d'Afrique de l'ouest comme le Mali.
Beaucoup de ses chansons ne changent pas d'accord, et utilisent le même accord en répétant la ligne de basse en donnant un air hypnotique. Son style vocal est caractérisé par une tendance à de petites coupures en fin de longues notes.
Il connait de nombreux toasts (petites poèmes afro-américains) qu'il récite souvent entre les morceaux pendant les concerts ou les enregistrements.
Discographie:
http://www.wirz.de/music/bursdfrm.htm
R. L. Burnside a passé le plus clair de sa vie dans les collines du nord du Mississippi. Il a travaillé comme métayer et comme pêcheur tout en jouant de la guitare le week-end. Il a commencé à s'intéresser à la guitare peu après ses vingt ans en écoutant le disque de John Lee Hooker, Boogie Chilen (qui a inspiré les débuts de nombreux bluesmen comme Buddy Guy). Il a appris son style en écoutant également Fred McDowell qui habitait près de chez lui, ainsi que son cousin par alliance, Muddy Waters.
Dans les années 1950 Burnside déménage du côté de Chicago, où plusieurs membres de sa famille sont assassinés ; après ces crimes, il retourne dans son État natal. Il évoquera cet épisode tragique dans « R.L.'s Story », sur l'album Wish I Was in Heaven Sitting Down.
Ses premiers enregistrements datent de la fin des années 1960 chez Arhoolie Records, enregistrés par George Mitchell. Des morceaux acoustiques ont été enregistrés pendant cette époque et publiés au début des années 1980.
Au milieu des années 1990, Burnside est remarqué par Jon Spencer, leader du Jon Spencer Blues Explosion, il part en tournée et enregistre avec ce groupe et élargit alors son audience.
Après une attaque cardiaque en 2001, son médecin lui conseille d'arrêter la boisson. Burnside arrête, mais ce changement l'empêche de jouer, dit-il.
Les membres de sa grande famille continuent la tradition du blues dans la région de Holly Springs :
son petit-fils Cedric Burnside joue de la batterie avec Kenny Brown (il accompagne aussi son grand-père),
un autre petit-fils Duwayne Burnside joue de la guitare avec le North Mississippi All Stars ainsi que son groupe Duwayne Burnside and the Mississippi Mafia (avec Cedric),
son neveu Garry Burnside joue lui de la basse.
La santé de Burnside allait en déclinant depuis son attaque de 1999, il meurt à l'hôpital de Memphis le 1er septembre 2005. Il laisse une femme (Alice Mae), 13 enfants et de nombreux petits-enfants.
La voix de Burnside est puissante et caractéristique, il joue aussi bien de la guitare électrique ou acoustique (avec ou sans bottleneck). son style ronronnant est caractéristique du country blues des collines du Nord du Mississippi, différent du blues du Delta. Comme beaucoup de musiciens de country-blues, il ne suit pas toujours le schéma des 12 ou 16 mesures du blues, et ajoute des séquences supplémentaires suivant l'inspiration. Il appelle cela le « style Burnside » et raconte souvent que ses musiciens accompagnateurs doivent être au courant de son style pour pouvoir jouer correctement avec lui.
Dans ses premiers enregistrements, comme ceux de John Lee Hooker, son style vocal et instrumental rappelle la musique d'Afrique de l'ouest comme le Mali.
Beaucoup de ses chansons ne changent pas d'accord, et utilisent le même accord en répétant la ligne de basse en donnant un air hypnotique. Son style vocal est caractérisé par une tendance à de petites coupures en fin de longues notes.
Il connait de nombreux toasts (petites poèmes afro-américains) qu'il récite souvent entre les morceaux pendant les concerts ou les enregistrements.
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http://www.wirz.de/music/bursdfrm.htm
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Sam Chatmon (10 janvier 1897 - 2 février 1983), était un guitariste et chanteur américain, membre du groupe Delta Blues et des Mississippi Sheiks, avec son demi-frère Charlie Patton.
Né à Bolton dans l'État du Mississippi, Sam Chatmon est issu d'une famille notoire à l'intérieur de l'État pour leurs talents musicaux.
The Chatmon band jouait des rags, des ballades, et les airs populaires de danse.
http://www.wirz.de/music/chatmfrm.htm
Né à Bolton dans l'État du Mississippi, Sam Chatmon est issu d'une famille notoire à l'intérieur de l'État pour leurs talents musicaux.
The Chatmon band jouait des rags, des ballades, et les airs populaires de danse.
http://www.wirz.de/music/chatmfrm.htm
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
James "Jimmy" Cotton est un chanteur harmoniciste de blues américain, né à Tunica, Mississippi, le 1er juillet 1935.
a été l'harmoniciste de Howlin' Wolf, dans un groupe où il côtoie le contrebassiste Willie Dixon. En 1997, il remporte le Grammy Award du Meilleur disque de Blues traditionnel pour Deep in the blue.
Discographie
1999 : Superharps (Telarc) avec Charlie Musselwhite et Billy Branch
2007 : Breakin' It Up, Breakin' It Down (Epic, live 1977) avec Johnny Winter, Muddy Waters, Pinetop Perkins
a été l'harmoniciste de Howlin' Wolf, dans un groupe où il côtoie le contrebassiste Willie Dixon. En 1997, il remporte le Grammy Award du Meilleur disque de Blues traditionnel pour Deep in the blue.
Discographie
1999 : Superharps (Telarc) avec Charlie Musselwhite et Billy Branch
2007 : Breakin' It Up, Breakin' It Down (Epic, live 1977) avec Johnny Winter, Muddy Waters, Pinetop Perkins
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Eddie James House, Jr. (né le 21 mars 1902 à Riverton, Mississippi et mort le 19 octobre 1988 à Détroit, Michigan), plus connu sous le nom de Son House était un chanteur et guitariste de blues. Il est l'un des pionniers du blues du Delta du Mississippi.
Sa date de naissance est incertaine. Bien que tous les documents légaux indiquent une naissance le 21 mars 1902, Son House lui-même donna des informations contradictoires et déclara être né en 1886. Adolescent, il commence une formation pour devenir prêcheur baptiste. Son House est attiré par le blues et apprend la guitare en autodidacte dans les années 1920, bien que sa religion lui interdise fermement le blues (qui évoque selon elle le monde du péché). Après le meurtre d'un homme et prétendument en situation de légitime défense, il purgera une peine à la prison de Parchman Farm (Pénitencier d'État du Mississippi) en 1928 – 1929.
Il joua au côté de Charley Patton, Willie Brown, Robert Johnson, "Fiddlin'" Joe Martin, et Leroy Williams, vers Robinsonville (Mississippi) puis à Memphis (Tennessee) jusqu’en 1942.
Son House a enregistré pour Paramount Records en 1930 et pour Alan Lomax, de la Bibliothèque du Congrès, au début des années 1940. Il a ensuite été oublié, jusqu'au Country blues revival des années 1960 lors duquel il a été redécouvert. Il s'est ensuite beaucoup produit aux États-Unis et en Europe et a enregistré pour CBS. Comme Mississippi John Hurt, il a été bien accueilli par la scène musicale des années 1960 et a joué au Newport Folk Festival de 1964, puis à d'autres concerts en publics en 1965 et en Europe en 1967. À l'été 1970, il participe de nouveau à une tournée en Europe, se produisant notamment au Festival de Jazz de Montreux.
Sa santé s'étant détériorée, il se retire à nouveau en 1974. Il finit ses jours à Détroit, et décède en 1988 d’un cancer du larynx. Les membres de la Delta Blues Society organisent un concert dont les bénéfices servent à ériger un monument sur sa tombe.
À la différence de certains guitaristes de blues des années 1920 et 1930, Son House n'était pas un virtuose, et sa technique n'est pas particulièrement impressionnante. Son manque de technicité est toutefois compensé par un style puissant et novateur, très rythmé, répétitif, souvent joué au bottleneck, accompagnant un chant qui doit beaucoup à celui des forçats des "chain gangs".
La musique de Son House, à l'opposé de celle, par exemple, d'un Blind Lemon Jefferson, était une musique de danse, faite pour être entendue dans l'atmosphère bruyante des "barrelhouse" et autres salles de danse. Son House a eu une grande influence non seulement sur Muddy Waters mais aussi sur Robert Johnson, qui a repris certains de ses morceaux. C'est Son House qui, par ses récits à de jeunes fans de blues ébahis des années 1960, répandit la légende selon laquelle Robert Johnson aurait vendu son âme au diable en échange de sa virtuosité musicale. Plus récemment, la musique de Son House a influencé des groupes de rock comme les White Stripes, qui ont repris son morceau Death Letter dans leur album De Stijl, et l'ont joué plus tard aux Grammy Awards de 2004.
La maladie a gâché les dernières années de sa vie et il a cessé de se produire sur scène dès le début des années 1970.
Discographie:
http://www.wirz.de/music/housefrm.htm
Sa date de naissance est incertaine. Bien que tous les documents légaux indiquent une naissance le 21 mars 1902, Son House lui-même donna des informations contradictoires et déclara être né en 1886. Adolescent, il commence une formation pour devenir prêcheur baptiste. Son House est attiré par le blues et apprend la guitare en autodidacte dans les années 1920, bien que sa religion lui interdise fermement le blues (qui évoque selon elle le monde du péché). Après le meurtre d'un homme et prétendument en situation de légitime défense, il purgera une peine à la prison de Parchman Farm (Pénitencier d'État du Mississippi) en 1928 – 1929.
Il joua au côté de Charley Patton, Willie Brown, Robert Johnson, "Fiddlin'" Joe Martin, et Leroy Williams, vers Robinsonville (Mississippi) puis à Memphis (Tennessee) jusqu’en 1942.
Son House a enregistré pour Paramount Records en 1930 et pour Alan Lomax, de la Bibliothèque du Congrès, au début des années 1940. Il a ensuite été oublié, jusqu'au Country blues revival des années 1960 lors duquel il a été redécouvert. Il s'est ensuite beaucoup produit aux États-Unis et en Europe et a enregistré pour CBS. Comme Mississippi John Hurt, il a été bien accueilli par la scène musicale des années 1960 et a joué au Newport Folk Festival de 1964, puis à d'autres concerts en publics en 1965 et en Europe en 1967. À l'été 1970, il participe de nouveau à une tournée en Europe, se produisant notamment au Festival de Jazz de Montreux.
Sa santé s'étant détériorée, il se retire à nouveau en 1974. Il finit ses jours à Détroit, et décède en 1988 d’un cancer du larynx. Les membres de la Delta Blues Society organisent un concert dont les bénéfices servent à ériger un monument sur sa tombe.
À la différence de certains guitaristes de blues des années 1920 et 1930, Son House n'était pas un virtuose, et sa technique n'est pas particulièrement impressionnante. Son manque de technicité est toutefois compensé par un style puissant et novateur, très rythmé, répétitif, souvent joué au bottleneck, accompagnant un chant qui doit beaucoup à celui des forçats des "chain gangs".
La musique de Son House, à l'opposé de celle, par exemple, d'un Blind Lemon Jefferson, était une musique de danse, faite pour être entendue dans l'atmosphère bruyante des "barrelhouse" et autres salles de danse. Son House a eu une grande influence non seulement sur Muddy Waters mais aussi sur Robert Johnson, qui a repris certains de ses morceaux. C'est Son House qui, par ses récits à de jeunes fans de blues ébahis des années 1960, répandit la légende selon laquelle Robert Johnson aurait vendu son âme au diable en échange de sa virtuosité musicale. Plus récemment, la musique de Son House a influencé des groupes de rock comme les White Stripes, qui ont repris son morceau Death Letter dans leur album De Stijl, et l'ont joué plus tard aux Grammy Awards de 2004.
La maladie a gâché les dernières années de sa vie et il a cessé de se produire sur scène dès le début des années 1970.
Discographie:
http://www.wirz.de/music/housefrm.htm
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
John Lee Hooker (22 août 1917 - 21 juin 2001) était un guitariste et chanteur de blues américain. Son style, unique et authentique à la fois, en a fait l'un des artistes les plus importants de cette musique, et son influence sur le blues blanc et le Rock durant tout le xxe siècle est considérable.
Parmi ses titres les plus connus : Boogie Chillen (1948), I'm in the Mood (1951) et Boom Boom (1962), les deux premiers s’étant classés no 1 dans les charts R&B du Billboard magazine. En France, Shake It Baby a remporté un certain succès en 1963 et a longtemps fait danser dans les boums et autres surboums des années 1960.
Probablement né entre le 17 et le 22 août 1917 près de Clarksdale dans l'État du Mississippi, John Lee Hooker est le dernier d'une famille pauvre de onze enfants. Durant sa prime enfance, il n'est exposé à la musique que sous la forme de chants religieux tels que le gospel, seule forme musicale que son père, pasteur, autorise à sa famille. Il ne se familiarise avec le blues qu'après la séparation de ses parents en 1921 et le remariage de sa mère avec Willie Moore, ouvrier agricole et bluesman à ses heures, qui lui apprend des rudiments de guitare. Toute sa vie, John Lee Hooker rendra hommage à son beau-père, qu'il considère à l'origine de son style très personnel. En 1933, son père meurt, et John Lee, âgé de seulement 15 ans, fuit son foyer. Il ne reverra jamais ni sa mère ni son beau-père.
Après diverses péripéties sur lesquelles les sources diffèrent, il s'installe en 1943 à Detroit, alors capitale de l'industrie automobile, dans l'intention d'y exercer un travail d'ouvrier. Dans le même temps, il tente de trouver des engagements de musiciens dans les bars et les bordels de Hasting Street, le quartier des plaisirs de la ville. Il y connaît des débuts difficiles dus au manque de puissance sonore de son instrument : il faut parvenir à couvrir le bruit des consommateurs, voire des orchestres concurrents ! Il adopte donc très tôt les premières guitares électriques, qui permettent, grâce à leurs micros intégrés et à un amplificateur, de jouer plus fort que n'importe qui, et développe un style agressif et hypnotique, exploitant au mieux l'énergie musicale de l'électricité. En 1948, il enregistre son premier disque, Boogie Chillen, dans un style rudimentaire, très proche de la parole, qui deviendra sa marque de fabrique. En février 1949, le titre se classe N°1 dans les charts R&B du Billboard magazine.
Les musiciens noirs étant très mal payés à cette époque, Hooker, malgré le succès de ses disques, est contraint de courir les studios et les contrats, enregistrant parfois plusieurs fois le même morceau, avec des variations minimes, sous des pseudonymes tels que « John Lee Booker », « Johnny Hooker » ou « John Cooker ». Sa musique, très libre sur le plan rythmique, supportant mal l'accompagnement, il est le plus souvent enregistré seul, marquant le rythme à l'aide d'une planchette de contreplaqué fixée sous sa chaussure. En novembre 1951, I'm in the Mood se classe N°1 des charts R&B du Billboard, pendant quatre semaines de suite.
À la fin des années 1950, les temps sont durs pour les musiciens de blues américains comme John Lee Hooker : une partie du public noir se désintéresse de leur musique au profit du rhythm and blues, plus entraînant et dansant. Quant aux Blancs, le marché très compartimenté de la musique aux États Unis, allié au racisme ambiant, les empêche d'avoir simplement accès au blues. Durant cette période, de nombreux bluesmen, ne parvenant plus à survivre de leur art, sont contraints de redevenir ouvriers ou métayers. John Lee Hooker parvient tant bien que mal à se maintenir à flot, mais sa carrière stagne. Jusqu'à ce qu'un événement inattendu vienne changer la donne...
Au début des années 1960, vient en effet le British blues boom : des musiciens anglais comme les Rolling Stones, Eric Clapton ou John Mayall redécouvrent le blues, le pratiquent et sortent de l'oubli quantité de musiciens légendaires, dont Hooker. En partie grâce à la première tournée de l'American Folk Blues Festival, en automne 1962, le public européen, avide d'authenticité, lui fait un triomphe dont lui-même, habitué au mépris des Blancs aux États-Unis, est stupéfait. John Lee Hooker acquiert la célébrité dans le monde entier, aux côtés d'autres grands musiciens fraîchement redécouverts comme Muddy Waters ou Howlin' Wolf. Il enregistre avec certains groupes de blues électrique tels que Canned Heat et démarre une carrière internationale fructueuse qui durera jusqu'à sa mort.
En 1980, il joue son tube Boom Boom dans le film The Blues Brothers. Pour respecter son style d'improvisation, sa prestation est filmée et enregistrée en live, au contraire de bien des films musicaux qui utilisent le playback. Il se joint en 1989 à d'autres musiciens prestigieux tels que Carlos Santana et Keith Richards pour enregistrer l'album The Healer, qui lui vaudra un Grammy Award du meilleur album de blues traditionnel. Il chante également plusieurs morceaux aux côtés de Van Morrison, dont Never Get Out of These Blues Alive, The Healing Game et I Cover the Waterfront, et se produit avec lui sur scène.
À la fin de sa vie, Hooker s'installe à San Francisco, où il ouvre un club de blues nommé d'après son plus grand succès, Boom Boom Room. Il tombe malade en 2001, juste avant une tournée en Europe, et meurt peu après, à l'âge probable de 83 ans.
Discographie
http://www.unplugged-cafe.org/index.php/John_Lee_Hooker
Parmi ses titres les plus connus : Boogie Chillen (1948), I'm in the Mood (1951) et Boom Boom (1962), les deux premiers s’étant classés no 1 dans les charts R&B du Billboard magazine. En France, Shake It Baby a remporté un certain succès en 1963 et a longtemps fait danser dans les boums et autres surboums des années 1960.
Probablement né entre le 17 et le 22 août 1917 près de Clarksdale dans l'État du Mississippi, John Lee Hooker est le dernier d'une famille pauvre de onze enfants. Durant sa prime enfance, il n'est exposé à la musique que sous la forme de chants religieux tels que le gospel, seule forme musicale que son père, pasteur, autorise à sa famille. Il ne se familiarise avec le blues qu'après la séparation de ses parents en 1921 et le remariage de sa mère avec Willie Moore, ouvrier agricole et bluesman à ses heures, qui lui apprend des rudiments de guitare. Toute sa vie, John Lee Hooker rendra hommage à son beau-père, qu'il considère à l'origine de son style très personnel. En 1933, son père meurt, et John Lee, âgé de seulement 15 ans, fuit son foyer. Il ne reverra jamais ni sa mère ni son beau-père.
Après diverses péripéties sur lesquelles les sources diffèrent, il s'installe en 1943 à Detroit, alors capitale de l'industrie automobile, dans l'intention d'y exercer un travail d'ouvrier. Dans le même temps, il tente de trouver des engagements de musiciens dans les bars et les bordels de Hasting Street, le quartier des plaisirs de la ville. Il y connaît des débuts difficiles dus au manque de puissance sonore de son instrument : il faut parvenir à couvrir le bruit des consommateurs, voire des orchestres concurrents ! Il adopte donc très tôt les premières guitares électriques, qui permettent, grâce à leurs micros intégrés et à un amplificateur, de jouer plus fort que n'importe qui, et développe un style agressif et hypnotique, exploitant au mieux l'énergie musicale de l'électricité. En 1948, il enregistre son premier disque, Boogie Chillen, dans un style rudimentaire, très proche de la parole, qui deviendra sa marque de fabrique. En février 1949, le titre se classe N°1 dans les charts R&B du Billboard magazine.
Les musiciens noirs étant très mal payés à cette époque, Hooker, malgré le succès de ses disques, est contraint de courir les studios et les contrats, enregistrant parfois plusieurs fois le même morceau, avec des variations minimes, sous des pseudonymes tels que « John Lee Booker », « Johnny Hooker » ou « John Cooker ». Sa musique, très libre sur le plan rythmique, supportant mal l'accompagnement, il est le plus souvent enregistré seul, marquant le rythme à l'aide d'une planchette de contreplaqué fixée sous sa chaussure. En novembre 1951, I'm in the Mood se classe N°1 des charts R&B du Billboard, pendant quatre semaines de suite.
À la fin des années 1950, les temps sont durs pour les musiciens de blues américains comme John Lee Hooker : une partie du public noir se désintéresse de leur musique au profit du rhythm and blues, plus entraînant et dansant. Quant aux Blancs, le marché très compartimenté de la musique aux États Unis, allié au racisme ambiant, les empêche d'avoir simplement accès au blues. Durant cette période, de nombreux bluesmen, ne parvenant plus à survivre de leur art, sont contraints de redevenir ouvriers ou métayers. John Lee Hooker parvient tant bien que mal à se maintenir à flot, mais sa carrière stagne. Jusqu'à ce qu'un événement inattendu vienne changer la donne...
Au début des années 1960, vient en effet le British blues boom : des musiciens anglais comme les Rolling Stones, Eric Clapton ou John Mayall redécouvrent le blues, le pratiquent et sortent de l'oubli quantité de musiciens légendaires, dont Hooker. En partie grâce à la première tournée de l'American Folk Blues Festival, en automne 1962, le public européen, avide d'authenticité, lui fait un triomphe dont lui-même, habitué au mépris des Blancs aux États-Unis, est stupéfait. John Lee Hooker acquiert la célébrité dans le monde entier, aux côtés d'autres grands musiciens fraîchement redécouverts comme Muddy Waters ou Howlin' Wolf. Il enregistre avec certains groupes de blues électrique tels que Canned Heat et démarre une carrière internationale fructueuse qui durera jusqu'à sa mort.
En 1980, il joue son tube Boom Boom dans le film The Blues Brothers. Pour respecter son style d'improvisation, sa prestation est filmée et enregistrée en live, au contraire de bien des films musicaux qui utilisent le playback. Il se joint en 1989 à d'autres musiciens prestigieux tels que Carlos Santana et Keith Richards pour enregistrer l'album The Healer, qui lui vaudra un Grammy Award du meilleur album de blues traditionnel. Il chante également plusieurs morceaux aux côtés de Van Morrison, dont Never Get Out of These Blues Alive, The Healing Game et I Cover the Waterfront, et se produit avec lui sur scène.
À la fin de sa vie, Hooker s'installe à San Francisco, où il ouvre un club de blues nommé d'après son plus grand succès, Boom Boom Room. Il tombe malade en 2001, juste avant une tournée en Europe, et meurt peu après, à l'âge probable de 83 ans.
Discographie
http://www.unplugged-cafe.org/index.php/John_Lee_Hooker
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Alphonse de Lamartine
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Mississippi John Hurt, né John Smith Hurt le 8 mars 1892 à Teoc, Mississippi et mort le 2 novembre 1966 à Avalon, Mississippi, est un chanteur et guitariste de blues et de folk. Sa musique est un mélange subtil de blues, de country, du bluegrass, de folk et de rock and roll. Son style se caractérise par son jeu de guitare raffiné et sa voix douce.
À l'âge de 2 ans il part, avec sa famille, pour Avalon, une petite ville du Mississippi. Comme il passe la majeure partie de sa vie dans cet État du Sud, il est surnommé "Mississippi" John Hurt. Il étudie seul la guitare à l'âge de 9 ans et quitte l'école en 1902 pour travailler dans les champs de coton. Occasionnellement il joue dans des bals et à des soirées. Son idole est Jimmie Rodgers, une star de country. Très vite il développe son propre style avec une technique de pincement de cordes avec trois doigts, une technique reprise plus tard par Bob Dylan. Sa carrière débute en 1928 quand il est découvert par Okeh Records à Avalon. Cette année-là, il enregistre ses premiers titres de blues à Memphis (Tennessee), dont Frankie et Nobody's Dirty Business, qui sortent en 78 tours chez Okeh Records.
Tommy Rockwell le fait ensuite venir à New York pour graver de nouveaux morceaux (« Candy Man », « Stack O Lee Blues »). Il y rencontre Lonnie Johnson. Le nom de Mississippi John Hurt plonge alors dans l’oubli pour n’en ressortir qu’en 1963 où, redécouvert par un musicologue, il enregistre de nouveaux titres à Washington. Il se produit ensuite au Newport Folk Festival, puis au Philadelphia Folk Festival. Il meurt d'une crise cardiaque le 2 novembre 1966 à Grenada au Mississippi.
Discographie:
http://www.wirz.de/music/hurtfrm.htm
À l'âge de 2 ans il part, avec sa famille, pour Avalon, une petite ville du Mississippi. Comme il passe la majeure partie de sa vie dans cet État du Sud, il est surnommé "Mississippi" John Hurt. Il étudie seul la guitare à l'âge de 9 ans et quitte l'école en 1902 pour travailler dans les champs de coton. Occasionnellement il joue dans des bals et à des soirées. Son idole est Jimmie Rodgers, une star de country. Très vite il développe son propre style avec une technique de pincement de cordes avec trois doigts, une technique reprise plus tard par Bob Dylan. Sa carrière débute en 1928 quand il est découvert par Okeh Records à Avalon. Cette année-là, il enregistre ses premiers titres de blues à Memphis (Tennessee), dont Frankie et Nobody's Dirty Business, qui sortent en 78 tours chez Okeh Records.
Tommy Rockwell le fait ensuite venir à New York pour graver de nouveaux morceaux (« Candy Man », « Stack O Lee Blues »). Il y rencontre Lonnie Johnson. Le nom de Mississippi John Hurt plonge alors dans l’oubli pour n’en ressortir qu’en 1963 où, redécouvert par un musicologue, il enregistre de nouveaux titres à Washington. Il se produit ensuite au Newport Folk Festival, puis au Philadelphia Folk Festival. Il meurt d'une crise cardiaque le 2 novembre 1966 à Grenada au Mississippi.
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Paul "Wine" Jones (1er juillet 1946 - 9 octobre 2005) était un chanteur et guitariste de blues noir-américain né à Flora, dans le Mississppi.
Comme nombre de bluesmen, Paul Jones apprit la guitare très jeune dans le cercle familial. Plus tard, il a effectué de nombreux travaux dans les fermes des environs, les champs de coton et en tant que soudeur avant d'accéder à une relative célébrité à partir de 1995 grâce à la tournée organisée par la maison de production Fat Possum. Cette dernière organisa en effet une série de concerts rassemblant plusieurs bluesmen amateurs du Delta, l'occasion pour certains d'entre eux (comme Paul Jones), de jouer pour la première fois hors de l'État du Mississippi.
Le succès de cette tournée lui ouvrit les portes des studios où il enregistra, en 1995, son premier album, Mule dans lequel il arrangea un certain nombre de standards de blues de façon assez novatrice, jouant notamment avec la pédale wah-wah. Son second et dernier album, Pucker Up Buttercup, parut en 1999. Les dernières années de sa vie, Paul Jones donnera plusieurs concerts en Europe.
Son frère, Casey Jones est un batteur de blues qui a joué avec Albert Collins.
Comme nombre de bluesmen, Paul Jones apprit la guitare très jeune dans le cercle familial. Plus tard, il a effectué de nombreux travaux dans les fermes des environs, les champs de coton et en tant que soudeur avant d'accéder à une relative célébrité à partir de 1995 grâce à la tournée organisée par la maison de production Fat Possum. Cette dernière organisa en effet une série de concerts rassemblant plusieurs bluesmen amateurs du Delta, l'occasion pour certains d'entre eux (comme Paul Jones), de jouer pour la première fois hors de l'État du Mississippi.
Le succès de cette tournée lui ouvrit les portes des studios où il enregistra, en 1995, son premier album, Mule dans lequel il arrangea un certain nombre de standards de blues de façon assez novatrice, jouant notamment avec la pédale wah-wah. Son second et dernier album, Pucker Up Buttercup, parut en 1999. Les dernières années de sa vie, Paul Jones donnera plusieurs concerts en Europe.
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Robert Lockwood Jr. (né le 27 mars 1915 près de Helena dans l'Arkansas et décédé le 21 novembre 2006), était un guitariste de blues américain.
Il enregistra pour Chess Records dans les années 1950 et 1960. Il fut l'un des collaborateurs de longue date et guitariste pour Chess Records de Sonny Boy Williamson II.
Il parcourt les États-Unis, de Chicago à Memphis, en passant par Cleveland où il rencontre Johnny Shines, qu'il accompagnera jusqu'à sa mort.
Beau-fils du célèbre Robert Johnson, Lockwood a fait sa place dans les annales de l'histoire du blues. Il habitait à Cleveland dans l'Ohio et tournait encore à 86 ans.
1997 : I got to find me a Woman (Verve-Polygram) avec B. B. King, Joe Louis Walker
1999 : The complete Trix Recordings (32 Blues records)
2000 : Delta Crossroads (Telarc)
DVD the Blues of Robert Lockwood Jr (live le 29 août 1984 à La Nouvelle-Orléans)
Il enregistra pour Chess Records dans les années 1950 et 1960. Il fut l'un des collaborateurs de longue date et guitariste pour Chess Records de Sonny Boy Williamson II.
Il parcourt les États-Unis, de Chicago à Memphis, en passant par Cleveland où il rencontre Johnny Shines, qu'il accompagnera jusqu'à sa mort.
Beau-fils du célèbre Robert Johnson, Lockwood a fait sa place dans les annales de l'histoire du blues. Il habitait à Cleveland dans l'Ohio et tournait encore à 86 ans.
1997 : I got to find me a Woman (Verve-Polygram) avec B. B. King, Joe Louis Walker
1999 : The complete Trix Recordings (32 Blues records)
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Tommy McClennan, était un chanteur, guitariste de blues américain, né à Yazoo City, Mississippi, le 8 avril 1908, décédé à Chicago, Illinois, en 1962.
Tommy McClennan est né dans une ferme près de Yazoo City, Mississipi et a grandi dans cette même ville. Il chantait et jouait le blues avec une énergie et une puissance remarquable.
Il a enregistré une série de titres pour Bluebird Records entre 1939 et 1942 et jouait fréquemment avec son ami Robert Petway. On peut l'entendre crier dans le fond de l'enregistrement de la chanson "Boogie Woogie Woman" de Petway, en 1942. McClennan rencontra des succès immediats avec de enregistrements tels que "Shake 'Em On Down", "Bottle It Up and Go", "Whiskey Head Woman" et "New Highway No.51". En 1962, McClennan est retrouvé mort, il semble mort de l'alcoolisme dans lequel il avait sombré en vue de sa pauvreté, a Chicago, Illinois
DISCOGRAPHIE
http://www.wirz.de/music/mcclenfrm.htm
Tommy McClennan est né dans une ferme près de Yazoo City, Mississipi et a grandi dans cette même ville. Il chantait et jouait le blues avec une énergie et une puissance remarquable.
Il a enregistré une série de titres pour Bluebird Records entre 1939 et 1942 et jouait fréquemment avec son ami Robert Petway. On peut l'entendre crier dans le fond de l'enregistrement de la chanson "Boogie Woogie Woman" de Petway, en 1942. McClennan rencontra des succès immediats avec de enregistrements tels que "Shake 'Em On Down", "Bottle It Up and Go", "Whiskey Head Woman" et "New Highway No.51". En 1962, McClennan est retrouvé mort, il semble mort de l'alcoolisme dans lequel il avait sombré en vue de sa pauvreté, a Chicago, Illinois
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Louis Myers est un chanteur-guitariste-harmoniciste de blues américain, né à Byhalia, Mississippi, le 18 septembre 1929, décédé à Chicago le 4 septembre 1994.
La famille Myers déménage à Chicago en 1941. Dès 1946, Louis joue de la guitare électrique dans les rues de Maxwell Street et dans certains clubs de la ville son brin de Delta blues modernisé, souvent en compagnie d'un autre transfuge du Mississippi, Arthur Spires.
Ce n'est qu'en 1956 que Louis Myers sort de son rôle d'accompagnateur pour enregistrer deux très beaux titres sous son nom. Après une participation assidue à l'orchestre de Charlie Musselwhite (Chicago Blues All Stars) qui l'amène jusqu'en Californie, Louis se consacre davantage aux Aces et le trio (les frères Myers et Below), dont la solidité et le feeling assurent le succès de n'importe quelle tournée et séance d'enregistrement, est présent en permanence sur les scènes blues du monde entier, du Japon à l'Europe et même en Afrique. Les Aces vont alors enregistrer massivement pour quantité de labels européens.
Malheureusement, Louis est frappé d'une crise d'hémiplégie à la fin des années 1980
Il commençait à récupérer ses facultes et envisageait de nouvelles tournées lorsqu'une crise cardiaque le terrasse le 4 septembre 1994 à son domicile du South Side de Chicago.
La famille Myers déménage à Chicago en 1941. Dès 1946, Louis joue de la guitare électrique dans les rues de Maxwell Street et dans certains clubs de la ville son brin de Delta blues modernisé, souvent en compagnie d'un autre transfuge du Mississippi, Arthur Spires.
Ce n'est qu'en 1956 que Louis Myers sort de son rôle d'accompagnateur pour enregistrer deux très beaux titres sous son nom. Après une participation assidue à l'orchestre de Charlie Musselwhite (Chicago Blues All Stars) qui l'amène jusqu'en Californie, Louis se consacre davantage aux Aces et le trio (les frères Myers et Below), dont la solidité et le feeling assurent le succès de n'importe quelle tournée et séance d'enregistrement, est présent en permanence sur les scènes blues du monde entier, du Japon à l'Europe et même en Afrique. Les Aces vont alors enregistrer massivement pour quantité de labels européens.
Malheureusement, Louis est frappé d'une crise d'hémiplégie à la fin des années 1980
Il commençait à récupérer ses facultes et envisageait de nouvelles tournées lorsqu'une crise cardiaque le terrasse le 4 septembre 1994 à son domicile du South Side de Chicago.
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Paul Pena (26 janvier 1950, Hyannis, Massachusetts – 1er octobre 2005, San Francisco) était un musicien et chanteur américain. Il fut aussi l'ami de Kongar-ool Ondar, musicien traditionnel et chanteur de la république de Touva.
En 1995 il entreprit un voyage pour rencontrer les traditionnels throat singers (Chant diphonique); accompagné d'amis cinéastes ils tournèrent le film Genghis Blues sur leurs chants et plus généralement la République de Touva.
Le film fut récompensé au festival Sundance de 1999 par le Prix spécial du public du meilleur documentaire.
En 1995 il entreprit un voyage pour rencontrer les traditionnels throat singers (Chant diphonique); accompagné d'amis cinéastes ils tournèrent le film Genghis Blues sur leurs chants et plus généralement la République de Touva.
Le film fut récompensé au festival Sundance de 1999 par le Prix spécial du public du meilleur documentaire.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
John Ned Shines passe la plus grande partie de son enfance à Memphis en jouant très tôt de la guitare slide dans les « jukes » locaux et dans les rues. Ses premières influences musicales sont Blind Lemon Jefferson et Howlin' Wolf, mais c'est sa mère qui lui apprend à jouer de la guitare. En 1932, il va à Hughes, en Arkansas, et y travaille dans des fermes pendant trois ans, mettant sa carrière musicale entre parenthèses. Mais il a la chance de rencontrer Robert Johnson, celui qui l'influence le plus et qui lui donne l'idée de revenir à la musique. En 1935, Johnny Shines commence à voyager avec Robert Johnson, faisant des tournées dans le Sud et poussant loin dans le Nord comme en Ontario. Là, tous les deux participent à une émission de radio locale. Puis ils se séparent en 1937, un an avant la mort de Johnson.
Johnny Shines joue partout dans le Sud américain jusqu'en 1941 où il décide de retourner au Canada puis en Afrique. Il ne va pas plus loin que Chicago. À Chicago, il trouve du travail dans la construction tout en continuant à jouer dans les bars locaux.
Il réalise son premier enregistrement en 1946 pour Columbia Records, qui ne le publiera jamais. Il enregistre par la suite pour Chess qui ne tient pas non plus ses engagements. Il continue à jouer avec les musiciens locaux de blues dans la région de Chicago pendant plusieurs années encore. En 1952, il enregistre ce qui est considéré comme sa meilleure œuvre pour J.O.B. Records. C'est un échec commercial et Shines, découragé par les entreprises musicales, vend son équipement et retourne à la construction.
En 1966, Vanguard records découvre Shines en prenant des photographies dans un club de blues de Chicago. Il enregistre pour cette firme pour la 3e manifestation de Chicago/The Blues/Today!. L'album, devenu depuis un classique du blues, propulse Johnny Shines sur le devant de la scène musicale.
Shines fait des tournées avec le Chicago All Stars aux côtés de Lee Jackson, Big Walter Horton et Willie Dixon. Vers la fin des années 1960 et 1970, il fait des tournées avec le beau-fils de Robert Johnson, Robert Junior Lockwood, tous deux étant les derniers qui vivent encore parmi les premiers musiciens de blues du delta. En 1980, Shines doit arrêter la musique, victime d'une attaque. Il veut plus tard apparaître dans un documentaire « À la recherche de Robert Johnson » et il réussit à produire un dernier album, Back To The Country.
En 1989, Johnny Shines rencontre le jeune joueur de blues né au Minnesota et appelé Kent Duchaine ; tous les deux font des tournées pendant les années qui suivent, jusqu'à la mort de Shines.
Johnny Shines meurt le 20 avril 1992 à Tuscaloosa, en Alabama.
http://wirz.de/music/shines.htm
Johnny Shines joue partout dans le Sud américain jusqu'en 1941 où il décide de retourner au Canada puis en Afrique. Il ne va pas plus loin que Chicago. À Chicago, il trouve du travail dans la construction tout en continuant à jouer dans les bars locaux.
Il réalise son premier enregistrement en 1946 pour Columbia Records, qui ne le publiera jamais. Il enregistre par la suite pour Chess qui ne tient pas non plus ses engagements. Il continue à jouer avec les musiciens locaux de blues dans la région de Chicago pendant plusieurs années encore. En 1952, il enregistre ce qui est considéré comme sa meilleure œuvre pour J.O.B. Records. C'est un échec commercial et Shines, découragé par les entreprises musicales, vend son équipement et retourne à la construction.
En 1966, Vanguard records découvre Shines en prenant des photographies dans un club de blues de Chicago. Il enregistre pour cette firme pour la 3e manifestation de Chicago/The Blues/Today!. L'album, devenu depuis un classique du blues, propulse Johnny Shines sur le devant de la scène musicale.
Shines fait des tournées avec le Chicago All Stars aux côtés de Lee Jackson, Big Walter Horton et Willie Dixon. Vers la fin des années 1960 et 1970, il fait des tournées avec le beau-fils de Robert Johnson, Robert Junior Lockwood, tous deux étant les derniers qui vivent encore parmi les premiers musiciens de blues du delta. En 1980, Shines doit arrêter la musique, victime d'une attaque. Il veut plus tard apparaître dans un documentaire « À la recherche de Robert Johnson » et il réussit à produire un dernier album, Back To The Country.
En 1989, Johnny Shines rencontre le jeune joueur de blues né au Minnesota et appelé Kent Duchaine ; tous les deux font des tournées pendant les années qui suivent, jusqu'à la mort de Shines.
Johnny Shines meurt le 20 avril 1992 à Tuscaloosa, en Alabama.
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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