LES CHÂTEAUX CATHARES
Message
-
- niveau3
- Messages : 1833
- Inscription : mer. juin 16, 2010 5:37 am
- Localisation : la et la-bas...Roumanie
Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Mark, tu es tombé sur un mauvais import pour le Fitou
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Le château de Miglos, aussi appelé château d'Arquizat, est situé dans les Pyrénées ariègeoises en vallée du Vicdessos
Le château de Miglos est implanté sur la cime d'un éperon calcaire, à 779 mètres d'altitude. Situé sur la commune de Miglos, juste au dessus du village de Capoulet, il commande à la fois les vallées de Miglos et de Vicdessos.
Au Moyen Âge, la seule voie d'accès était le chemin reliant Niaux au village d'Arquizat, repris de nos jours par le tracé de la D156.
La forteresse s'inscrivait dans un système défensif qui protégeait le comté de Foix et qui comprenait, en plus des châteaux de Montréal-de-Sos, de Quié, de Génat, de Castel Merle, plusieurs grottes fortifiées (ou spoulga).
Si le lieu-dit et l'église de Miglos sont attestés dès 1097, et un seigneur de Miglos cité en 1160, les premières mentions du château à proprement parler datent de 1213. Le château fait alors partie des garanties offertes par le comte de Foix au roi d'Aragon pour preuve de sa bonne foi et de son allégeance à l'Église, lors de la Croisade des Albigeois.
En 1244, le seigneur Arnaud de Miglos, interrogé par l'Inquisition, admit avoir reçu des Parfaits dans sa demeure et envoyé des armes aux assiégés de Montségur, ce qui lui valut d'être emprisonné pendant quatre ans. En 1311, Gaston Ier de Foix offre la seigneurie de Miglos à Bernard d'Usson (ou de Son). Les vestiges visibles actuellement reflètent l'état du château au XIVe siècle, après la restauration que Bernard d'Usson effectua en 1320.
Le château de Miglos couvrait une surface approximativement carrée de 600 m². Le logis seigneurial était situé sur la partie nord. À l'ouest s'élevait une tour carrée de 15 mètres de haut. À l'est se trouvait une salle percée de meurtrières qui surveillaient le chemin d'accès. Au sud se tenait un donjon carré, d'une hauteur de plus de 20 mètres. Les vestiges de ces constructions sont encore visibles en 2010.
Le bâtiment fut classé monument historique le 22 septembre 1987, « la conservation des ruines du château d’Arquizat à Miglos (Ariège) présent[ant] au point de vue de l’histoire et de l’art un intérêt public en raison de leur importance historique et de leur disposition architecturale. »
De même, depuis 1987, l'Association des Amis du Château de Miglos œuvre pour la sauvegarde et la mise en valeur du site. En 1999 et en 2003, des travaux de cristallisation (injection de chaux dans les murs) ont permis de consolider le donjon et la tour nord-ouest.
Le propriétaire actuel du château est le Conseil Général de l'Ariège.
http://aac.miglos.free.fr/accueil1.htm
Le château de Miglos est implanté sur la cime d'un éperon calcaire, à 779 mètres d'altitude. Situé sur la commune de Miglos, juste au dessus du village de Capoulet, il commande à la fois les vallées de Miglos et de Vicdessos.
Au Moyen Âge, la seule voie d'accès était le chemin reliant Niaux au village d'Arquizat, repris de nos jours par le tracé de la D156.
La forteresse s'inscrivait dans un système défensif qui protégeait le comté de Foix et qui comprenait, en plus des châteaux de Montréal-de-Sos, de Quié, de Génat, de Castel Merle, plusieurs grottes fortifiées (ou spoulga).
Si le lieu-dit et l'église de Miglos sont attestés dès 1097, et un seigneur de Miglos cité en 1160, les premières mentions du château à proprement parler datent de 1213. Le château fait alors partie des garanties offertes par le comte de Foix au roi d'Aragon pour preuve de sa bonne foi et de son allégeance à l'Église, lors de la Croisade des Albigeois.
En 1244, le seigneur Arnaud de Miglos, interrogé par l'Inquisition, admit avoir reçu des Parfaits dans sa demeure et envoyé des armes aux assiégés de Montségur, ce qui lui valut d'être emprisonné pendant quatre ans. En 1311, Gaston Ier de Foix offre la seigneurie de Miglos à Bernard d'Usson (ou de Son). Les vestiges visibles actuellement reflètent l'état du château au XIVe siècle, après la restauration que Bernard d'Usson effectua en 1320.
Le château de Miglos couvrait une surface approximativement carrée de 600 m². Le logis seigneurial était situé sur la partie nord. À l'ouest s'élevait une tour carrée de 15 mètres de haut. À l'est se trouvait une salle percée de meurtrières qui surveillaient le chemin d'accès. Au sud se tenait un donjon carré, d'une hauteur de plus de 20 mètres. Les vestiges de ces constructions sont encore visibles en 2010.
Le bâtiment fut classé monument historique le 22 septembre 1987, « la conservation des ruines du château d’Arquizat à Miglos (Ariège) présent[ant] au point de vue de l’histoire et de l’art un intérêt public en raison de leur importance historique et de leur disposition architecturale. »
De même, depuis 1987, l'Association des Amis du Château de Miglos œuvre pour la sauvegarde et la mise en valeur du site. En 1999 et en 2003, des travaux de cristallisation (injection de chaux dans les murs) ont permis de consolider le donjon et la tour nord-ouest.
Le propriétaire actuel du château est le Conseil Général de l'Ariège.
http://aac.miglos.free.fr/accueil1.htm
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
-
- niveau3
- Messages : 1833
- Inscription : mer. juin 16, 2010 5:37 am
- Localisation : la et la-bas...Roumanie
Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
-
- niveau4
- Messages : 3669
- Inscription : dim. avr. 03, 2011 12:57 am
Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Sur Google à 100km nord-ouest de Perpignan.Mark a écrit :saintluc a écrit : Il est où, le château Capendu ?
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
oui, mais il n'y a pas de château; juste des tonneaux et bouteilles
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Le château de Miramont est un ancien château cathare situé au sud de Foix dans le département de l'Ariège sur les communes de Rabat-les-trois-seigneurs et de Saurat. Attesté en 779, il fut rasé en 1247.
Le château de Miramont est implanté sur une crête rocheuse séparant les communes de Rabat-les-trois-seigneurs et de Saurat. Le château a été entièrement rasé, mais ses terrasses de soutènement sont encore visibles sur la roche bombée qui le supportait. Cette roche est appelée "la roche ronde" ou encore "le chapeau de gendarme" par les habitants de Rabat.
L'emplacement du château situé sur un pog très raide dominait la vallée de la Courbière, la vallée de l'Ariège étant cachée par le roc de Quié une tour de guet complémentaire était établie sur le pog de Calames (qui domine le village de Bédeilhac) afin d'en assurer la surveillance.
Un texte de 779 indique que Miramont surveillait le pays avoisinant, alors occupé par les sarrazins.
Le château est attesté au XIe siècle .
En 1213 le château est sous l'autorité de Raimon-Roger de Foix, comte de foix, suzerain du roi Pierre II d'Aragon.
Le château de Miramont sert de refuge à de nombreux parfaits notamment Bernard de Salsenac, Raimond Tournier, Guillaume de Lagleize, Guilhabert de Castres, Bernard Marty. Cette situation explique la tradition locale qui veut que Miramont ait été le dernier château cathare. Toutefois historiquement le dernier château à tomber a été huit ans plus tard le Château de Niort-de-Sault.
En 1247, le château de Miramont est rasé par Roger IV de Foix qui dépouille sous prétexte d'hérésie Raymond de Rabat de tous ses biens. Celui-ci lui fera un procès pour s'en plaindre en 1250.
Le château de Miramont est implanté sur une crête rocheuse séparant les communes de Rabat-les-trois-seigneurs et de Saurat. Le château a été entièrement rasé, mais ses terrasses de soutènement sont encore visibles sur la roche bombée qui le supportait. Cette roche est appelée "la roche ronde" ou encore "le chapeau de gendarme" par les habitants de Rabat.
L'emplacement du château situé sur un pog très raide dominait la vallée de la Courbière, la vallée de l'Ariège étant cachée par le roc de Quié une tour de guet complémentaire était établie sur le pog de Calames (qui domine le village de Bédeilhac) afin d'en assurer la surveillance.
Un texte de 779 indique que Miramont surveillait le pays avoisinant, alors occupé par les sarrazins.
Le château est attesté au XIe siècle .
En 1213 le château est sous l'autorité de Raimon-Roger de Foix, comte de foix, suzerain du roi Pierre II d'Aragon.
Le château de Miramont sert de refuge à de nombreux parfaits notamment Bernard de Salsenac, Raimond Tournier, Guillaume de Lagleize, Guilhabert de Castres, Bernard Marty. Cette situation explique la tradition locale qui veut que Miramont ait été le dernier château cathare. Toutefois historiquement le dernier château à tomber a été huit ans plus tard le Château de Niort-de-Sault.
En 1247, le château de Miramont est rasé par Roger IV de Foix qui dépouille sous prétexte d'hérésie Raymond de Rabat de tous ses biens. Celui-ci lui fera un procès pour s'en plaindre en 1250.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Le château de Montségur (Montsegur en occitan), construit en 1206, est un château qualifié de cathare. En effet, ce château fut implanté à l'emplacement arasé de l'ancien village fortifié qui constituait, jusqu'au siège de 1244, le lieu de résistance des cathares et des faydits. Les cotes architecturales démontrent que le château actuel fut conçu sur la base de la canne anglaise qui ne fut introduite qu'ultérieurement ce qui prouve que celui-ci a été partiellement reconstruit par la famille du nouveau Seigneur des lieux, le Maréchal de la Foi Guy II de Lévis après la reddition cathare de 1244.
Située sur la commune de Montségur dans le département de l'Ariège et la région Midi-Pyrénées.
Le château, restauré, est situé sur le point culminant de la montagne qui surplombe le village, à 1 207 mètres d'altitude au dessus du Pays d'Olmes.
Située sur la commune de Montségur dans le département de l'Ariège et la région Midi-Pyrénées.
Le château sur le site actuel a connu trois époques majeures au cours desquelles la forteresse se transformera peu à peu.
Une première forteresse, signalée dès le XIIe siècle, fut érigée au sommet de la montagne, appelée aussi pog (un Pog, est l'interprétation libre, par Napoléon Peyrat, d'une forme ariégeoise du mot occitan puèg / puòg, du latin pŏdĭum, signifiant « éminence », pour désigner la montagne en forme de pain de sucre de Montségur. Cette version est désormais communément admise, mais exclusivement au bénéfice de Montségur), dont on ne sait peu de choses si ce n'est qu'elle était en ruines aux alentours de 1204, date à laquelle le village fortifié cathare fut bâti sous la direction de Raymond de Péreille. C'est le village fortifié ou castrum auquel les archéologues ont donné le nom de Montségur II.
Le dispositif défensif de cette forteresse était différent de celui que l'on connaît actuellement. Le castrum en lui-même comprenait la demeure fortifiée du seigneur des lieux, le castellum ou castèl en occitan (qui sera sans doute restauré par la maison de Lévis pour donner la forteresse actuelle) et le village cathare de l'époque entourés par une enceinte fortifiée. Du côté de la route actuelle, se dressaient trois murs de défense dont le premier se situait au niveau du guichet actuel pour la visite payante du château. De l'autre côté du pog, à 800 mètres environ, se trouvait une tour de guet (au Roc dit de « La Tor » la tour) surplombant une falaise de 80 mètres. L'entrée du castrum qui donne sur cette tour de guet était défendue par une barbacane. À l'intérieur de l'enceinte de la forteresse, se dressait un village dont il ne reste que quelques terrasses au nord-ouest du château actuel. Sur ces dernières, on y trouve les fondations de plusieurs habitations, des escaliers pour communiquer entre les terrasses, une citerne et un silo.
Montségur abrita une communauté cathare importante. En 1215, le concile de Latran cite la forteresse comme étant un repaire d'hérétiques. En 1229, le rôle de Montségur comme abri pour l'Église cathare est réaffirmé dans le traité de Meaux-Paris. À partir de 1232, ce rôle ne cesse de se renforcer. Parallèlement, le château accueille également les chevaliers faydits qui furent dépossédés de leur terres par le traité de 1229. Au nombre de ces derniers figure Pierre-Roger de Mirepoix, cousin de Raymond de Péreille qui sera le maître militaire de Montségur.
Dans la première moitié du XIIIe siècle, la forteresse subit pas moins de quatre sièges dont un seul sera couronné de succès :
Guy de Montfort, frère de Simon IV de Montfort fait une première tentative en 1212,
Simon IV de Montfort dirige la deuxième en 1213,
En juillet 1241, Raymond VII de Toulouse sur l'ordre de Louis IX débute un siège qu'il lève sans même donner un assaut,
Le dernier est l'œuvre de Hugues des Arcis, sénéchal de Carcassonne.
Ce dernier fut déclenché par le massacre de quelques inquisiteurs en 1242 à Avignonet par une soixantaine d'hommes issus de la garnison de Montségur. Le sénéchal de Carcassonne et l'archevêque de Narbonne (Pierre Amiel) furent chargés d'assiéger la forteresse, sur l'ordre de Blanche de Castille et de Louis IX. En mai 1243, les croisés, au nombre d'environ 6 000 hommes, entourent Montségur.
L'équilibre des forces perdure jusqu'à Noël 1243 où une poignée d'« alpinistes » parvient, suite à une escalade audacieuse effectuée de nuit, à se rendre maître de la tour de guet. À partir de ce moment, un trébuchet est acheminé et monté, qui bombarde sans relâche la position des assiégés comme en témoignent les nombreux boulets de pierre taillée retrouvés sur le site. Environ un mois plus tard, peut-être suite à une trahison locale, la barbacane tombe aux mains des assaillants.
Un dernier assaut lancé en février sera repoussé mais laissera les assiégés très affaiblis
Le 1er mars 1244, Pierre-Roger de Mirepoix se voit contraint de négocier la reddition de la place forte. Les termes en sont les suivants :
la vie des soldats et des laïcs sera épargnée,
les parfaits qui renient leur foi seront sauvés,
une trêve de 15 jours est accordée pour les cathares qui veulent se préparer et recevoir les derniers sacrements.
Le 16 mars, la forteresse s'ouvre à nouveau. Tous les cathares qui refusèrent de renier leur foi périrent sur le bûcher qui fut dressé pour un peu plus de 200 suppliciés dont la femme, la fille et la belle-mère de Raymond de Péreille : après avoir distribué tout ce qu'ils possédaient à ceux qui les avaient défendus durant dix mois, les parfaits de Montségur furent enfermés dans un enclos préparé au pied de la montagne puis les croisés mirent le feu aux fagots qui y étaient entassés. En tout, deux cent vingt hommes et femmes périrent dans le brasier. Parmi eux se sacrifièrent des soldats de la garnison qui n'avaient pas voulu les abandonner.
Pour certains, le bûcher aurait été monté à 200 m du castrum dans le "Prat dels Cremats" (le champ des brûlés) où une stèle fut par la suite érigée par la contemporaine Société du souvenir et des études cathares. Sur la stèle figure l'inscription : "Als catars, als martirs del pur amor crestian. 16 de març 1244". Pour d'autres, il semblerait que le lieu réel du bûcher soit sur la colline au-dessus du parking à droite du col en se rendant sur Montferrier.
D'après Yves Dossat, le bûcher fut érigé à Bram, dans le canton de Fanjeaux[
Après la prise du château en 1244, la possession du pog revient à Guy II de Lévis, Maréchal de la Foi, seigneur officiel de Mirepoix depuis le traité de 1229. Les restes du village cathare furent rasés ainsi que l'enceinte fortifiée extérieure. Le castellum fut restauré et réaménagé pour y poster une garnison d'une trentaine d'hommes qui resta présente jusqu'au Traité des Pyrénées au XVIIe siècle. Certains documents mentionnent le château comme étant « défensable » en 1510. Puis, au fil des décennies, le château finit par être abandonné
Le château fut classé monument historique en 1875 et le puòg sur lequel il est situé rejoint ce classement en 1883.
Depuis, le site n'a cessé d'enflammer les imaginations à un tel point que beaucoup n'ont pas hésité à fouiller le puòg à titre personnel pour les raisons que nous verrons plus bas. Paradoxalement, la campagne de restauration du château débutée en 1947 freina ces dégradations et effaça dans le même temps certains indices archéologiques. Cette restauration motiva une prospection spéléologique de la montagne, menée par la Société spéléologique de l'Ariège. Cette dernière aboutit, en 1964 à l'exhumation d'une sépulture dans l'avenc du trébuchet. En 1968, le GRAME (Groupe de Recherche Archéologique de Montségur et Environs) est fondé. Ce dernier a déjà conduit plusieurs campagnes de fouilles sur le site.
On doit à l'ariégeois Napoléon Peyrat, vers 1870, la redécouverte enthousiaste de Montségur ; et à sa plume inspirée, l'atmosphère romantique qui depuis lors habite le lieu. Au point qu'il est encore difficile aujourd'hui à un certain public d'admettre que le temple de Paraclet n'est qu'un petit château français du XIVe siècle. En outre, une légende voudrait que Montségur ait été le lieu de refuge des derniers Templiers, après la suppression de l'Ordre par le Pape Clément V.
Chaque année, au solstice d'hiver, le premier rayon de soleil à l'horizon traverse le château dans sa longueur et, au solstice d'été, il traverse les quatre archères du donjon au nord-ouest avec une précision millimétrique. Un phénomène comparable est visible à Quéribus. Certaines personnes y voient un lien entre le culte solaire, d'origine manichéenne, et la religion des cathares.
Montségur est supposé avoir abrité le riche trésor de l'église cathare. De ce supposé trésor nous ne savons que peu de choses. Deux faits alimentent les suppositions autour de ce trésor. Le premier, est la fuite à cheval du parfait Mathieu et du diacre Bonnet aux environs de Noël 1243 emportant avec eux "de l'or et de l'argent et une infime quantité de monnaie". On pense que ce trésor est parvenu en Italie à Crémone, lieu d'Italie où une autre communauté cathare importante a vécu. Cette supposition est renforcée par les correspondances épistolaires avérées entre les deux communautés.
Un deuxième trésor aurait été sauvé durant la trêve de mars 1244 puisqu'il est fait état de quatre individus s'enfuyant de Montségur avec un chargement. Les historiens conjecturent que ce trésor réunissait les nombreux textes hérétiques conservés par les Parfaits dans la forteresse.
Montségur a été considéré comme étant le château du Graal. Le Graal aurait été une des pièces du trésor de l'église cathare : la coupe dans laquelle Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang du Christ sur le mont Golgotha ou bien l'émeraude tombée de la couronne de Lucifer lors de la chute des Anges. L'Allemand Otto Rahn a été l'artisan zélé de ce mythe que lui avait inspiré un érudit d'Ussat-les-Bains, Antonin Gadal.
Otto Rahn avait étudié l'histoire des cathares et était passionné par ce Languedoc riche en « légendes ». En 1932, il s'était installé dans la petite station thermale d'Ussat-les-Bains à l'hôtel Les Marronniers dont il avait pris la gérance. Grâce aux théories poétiques d'Antonin Gadal, il écrivit la « Croisade contre le Graal » qui participa activement, après le premier essai sur Montségur de Napoléon Peyrat, au regain d'intérêt pour l'Occitanie.
CHÂTEAU - SAISON 2012
Ouverture tous les jours du 1er février au 31 décembre (sauf le 25 décembre).
- FÉVRIER : Tlj de 11 h à 16 h, (fermeture en cas de très mauvaises conditions climatiques)
- MARS : Tlj de 10 h à 17 h
- AVRIL : Tlj de 10 h à 18 h
- MAI, JUIN : Tlj de 10 h à 18 h (visites commentées sans supplément de tarif les samedis, dimanches et jours fériés à 14 h et 15 h).
- JUILLET, AOÛT : Tlj de 9h à 19 h
(visites commentées sans supplément de tarif tous les jours à 11 h, 13 h, 15 h et 16 h 30).
- SEPTEMBRE : Tlj de 10 h à 18 h
(visites commentées sans supplément de tarif les samedis et dimanches à 14 h et 15 h).
- OCTOBRE : Tlj de 10 h à 17h .
- NOVEMBRE : Tlj de 11 h à 16 h.
- DECEMBRE : Tlj de11 h à 16 h (fermeture en cas de très mauvaises conditions climatiques)
Pour les visites commentées (une heure environ), hors celles indiquées aux jours et heures ci-dessus, elles sont possibles toute l'année, sur réservation et pour les groupes à partir de 20 personnes : conditions et réservation auprès du guide Tél 05 61 01 06 94 ou 05 61 01 10 27 - Fax 05 61 03 11 27 - <mairie.montsegur@alsatis.net> ).
Les groupes de moins de 20 personnes peuvent cependant réserver une visite commentée sous condition d'acquitter le prix minimum pour 20 personnes.
En cas de mauvais temps, visites commentées dans les locaux du musée.
Les chiens tenus en laisse sont acceptés.
Périodes d'ouvertures
MUSÉE - SAISON 2012
Ouvert tous les jours du 1er février au 31 décembre (sauf 25 décembre) . Sur réservation : possibilité de visite commentée pour les groupes de 20 personnes minimum (pour réserver, voir ci-dessus). Les groupes de moins de 20 personnes peuvent cependant réserver une visite commentée sous condition d'acquitter le prix minimum pour 20 personnes. Le musée est accessible aux personnes handicapées à son premier niveau.
- FÉVRIER : Tlj de 14 h à17 h -
- MARS : Tlj de 14 h à 17 h -
- AVRIL : Tlj de 14 h à 18 h -
- MAI, JUIN : Tlj de 11 h à 13 h et 14 h à 19 h -
- JUILLET, AOÛT : Tlj de 11 h à 13 h et de 14 h à 19 h -
- SEPTEMBRE : Tlj de 11 h à 13 h et de 14 h à 19 h -
- OCTOBRE : Tlj de 14 h à 18 h -
- NOVEMBRE, DECEMBRE : Tlj de 14 h à 17 h -
Tous les billets d'entrée au château donnent l'accès gratuit au musée historique et archéologique.
CHÂTEAU - SAISON 2012
VISITES LIBRES
Individuels.
Adultes : 4,50 €
Enfants 8 à 15 ans : 2 €
Enfants moins de 8 ans : gratuit
Groupes *.
Groupes scolaires : 2 €
Groupes adultes : 3,50 €
VISITES COMMENTÉES
Individuels :
Les visites commentées programmées à jours et heures fixes de mai à septembre (voir page Périodes d'ouverture) ne donnent pas lieu à supplément de tarif.
Groupes* :
(sur réservation, voir page Périodes d'ouverture)
Groupes scolaires : 4 €
Groupes adultes : 5 €
MUSÉE - SAISON 2012
VISITES LIBRES
entrée gratuite
VISITES COMMENTÉES
Groupes* scolaires : 4 €
Groupes* adultes : 5 €
* Pour les groupes, prendre connaissance d'autres renseignements à la page dédiée aux voyagistes et organisateurs de voyage en groupe.
http://www.montsegur.fr/
Située sur la commune de Montségur dans le département de l'Ariège et la région Midi-Pyrénées.
Le château, restauré, est situé sur le point culminant de la montagne qui surplombe le village, à 1 207 mètres d'altitude au dessus du Pays d'Olmes.
Située sur la commune de Montségur dans le département de l'Ariège et la région Midi-Pyrénées.
Le château sur le site actuel a connu trois époques majeures au cours desquelles la forteresse se transformera peu à peu.
Une première forteresse, signalée dès le XIIe siècle, fut érigée au sommet de la montagne, appelée aussi pog (un Pog, est l'interprétation libre, par Napoléon Peyrat, d'une forme ariégeoise du mot occitan puèg / puòg, du latin pŏdĭum, signifiant « éminence », pour désigner la montagne en forme de pain de sucre de Montségur. Cette version est désormais communément admise, mais exclusivement au bénéfice de Montségur), dont on ne sait peu de choses si ce n'est qu'elle était en ruines aux alentours de 1204, date à laquelle le village fortifié cathare fut bâti sous la direction de Raymond de Péreille. C'est le village fortifié ou castrum auquel les archéologues ont donné le nom de Montségur II.
Le dispositif défensif de cette forteresse était différent de celui que l'on connaît actuellement. Le castrum en lui-même comprenait la demeure fortifiée du seigneur des lieux, le castellum ou castèl en occitan (qui sera sans doute restauré par la maison de Lévis pour donner la forteresse actuelle) et le village cathare de l'époque entourés par une enceinte fortifiée. Du côté de la route actuelle, se dressaient trois murs de défense dont le premier se situait au niveau du guichet actuel pour la visite payante du château. De l'autre côté du pog, à 800 mètres environ, se trouvait une tour de guet (au Roc dit de « La Tor » la tour) surplombant une falaise de 80 mètres. L'entrée du castrum qui donne sur cette tour de guet était défendue par une barbacane. À l'intérieur de l'enceinte de la forteresse, se dressait un village dont il ne reste que quelques terrasses au nord-ouest du château actuel. Sur ces dernières, on y trouve les fondations de plusieurs habitations, des escaliers pour communiquer entre les terrasses, une citerne et un silo.
Montségur abrita une communauté cathare importante. En 1215, le concile de Latran cite la forteresse comme étant un repaire d'hérétiques. En 1229, le rôle de Montségur comme abri pour l'Église cathare est réaffirmé dans le traité de Meaux-Paris. À partir de 1232, ce rôle ne cesse de se renforcer. Parallèlement, le château accueille également les chevaliers faydits qui furent dépossédés de leur terres par le traité de 1229. Au nombre de ces derniers figure Pierre-Roger de Mirepoix, cousin de Raymond de Péreille qui sera le maître militaire de Montségur.
Dans la première moitié du XIIIe siècle, la forteresse subit pas moins de quatre sièges dont un seul sera couronné de succès :
Guy de Montfort, frère de Simon IV de Montfort fait une première tentative en 1212,
Simon IV de Montfort dirige la deuxième en 1213,
En juillet 1241, Raymond VII de Toulouse sur l'ordre de Louis IX débute un siège qu'il lève sans même donner un assaut,
Le dernier est l'œuvre de Hugues des Arcis, sénéchal de Carcassonne.
Ce dernier fut déclenché par le massacre de quelques inquisiteurs en 1242 à Avignonet par une soixantaine d'hommes issus de la garnison de Montségur. Le sénéchal de Carcassonne et l'archevêque de Narbonne (Pierre Amiel) furent chargés d'assiéger la forteresse, sur l'ordre de Blanche de Castille et de Louis IX. En mai 1243, les croisés, au nombre d'environ 6 000 hommes, entourent Montségur.
L'équilibre des forces perdure jusqu'à Noël 1243 où une poignée d'« alpinistes » parvient, suite à une escalade audacieuse effectuée de nuit, à se rendre maître de la tour de guet. À partir de ce moment, un trébuchet est acheminé et monté, qui bombarde sans relâche la position des assiégés comme en témoignent les nombreux boulets de pierre taillée retrouvés sur le site. Environ un mois plus tard, peut-être suite à une trahison locale, la barbacane tombe aux mains des assaillants.
Un dernier assaut lancé en février sera repoussé mais laissera les assiégés très affaiblis
Le 1er mars 1244, Pierre-Roger de Mirepoix se voit contraint de négocier la reddition de la place forte. Les termes en sont les suivants :
la vie des soldats et des laïcs sera épargnée,
les parfaits qui renient leur foi seront sauvés,
une trêve de 15 jours est accordée pour les cathares qui veulent se préparer et recevoir les derniers sacrements.
Le 16 mars, la forteresse s'ouvre à nouveau. Tous les cathares qui refusèrent de renier leur foi périrent sur le bûcher qui fut dressé pour un peu plus de 200 suppliciés dont la femme, la fille et la belle-mère de Raymond de Péreille : après avoir distribué tout ce qu'ils possédaient à ceux qui les avaient défendus durant dix mois, les parfaits de Montségur furent enfermés dans un enclos préparé au pied de la montagne puis les croisés mirent le feu aux fagots qui y étaient entassés. En tout, deux cent vingt hommes et femmes périrent dans le brasier. Parmi eux se sacrifièrent des soldats de la garnison qui n'avaient pas voulu les abandonner.
Pour certains, le bûcher aurait été monté à 200 m du castrum dans le "Prat dels Cremats" (le champ des brûlés) où une stèle fut par la suite érigée par la contemporaine Société du souvenir et des études cathares. Sur la stèle figure l'inscription : "Als catars, als martirs del pur amor crestian. 16 de març 1244". Pour d'autres, il semblerait que le lieu réel du bûcher soit sur la colline au-dessus du parking à droite du col en se rendant sur Montferrier.
D'après Yves Dossat, le bûcher fut érigé à Bram, dans le canton de Fanjeaux[
Après la prise du château en 1244, la possession du pog revient à Guy II de Lévis, Maréchal de la Foi, seigneur officiel de Mirepoix depuis le traité de 1229. Les restes du village cathare furent rasés ainsi que l'enceinte fortifiée extérieure. Le castellum fut restauré et réaménagé pour y poster une garnison d'une trentaine d'hommes qui resta présente jusqu'au Traité des Pyrénées au XVIIe siècle. Certains documents mentionnent le château comme étant « défensable » en 1510. Puis, au fil des décennies, le château finit par être abandonné
Le château fut classé monument historique en 1875 et le puòg sur lequel il est situé rejoint ce classement en 1883.
Depuis, le site n'a cessé d'enflammer les imaginations à un tel point que beaucoup n'ont pas hésité à fouiller le puòg à titre personnel pour les raisons que nous verrons plus bas. Paradoxalement, la campagne de restauration du château débutée en 1947 freina ces dégradations et effaça dans le même temps certains indices archéologiques. Cette restauration motiva une prospection spéléologique de la montagne, menée par la Société spéléologique de l'Ariège. Cette dernière aboutit, en 1964 à l'exhumation d'une sépulture dans l'avenc du trébuchet. En 1968, le GRAME (Groupe de Recherche Archéologique de Montségur et Environs) est fondé. Ce dernier a déjà conduit plusieurs campagnes de fouilles sur le site.
On doit à l'ariégeois Napoléon Peyrat, vers 1870, la redécouverte enthousiaste de Montségur ; et à sa plume inspirée, l'atmosphère romantique qui depuis lors habite le lieu. Au point qu'il est encore difficile aujourd'hui à un certain public d'admettre que le temple de Paraclet n'est qu'un petit château français du XIVe siècle. En outre, une légende voudrait que Montségur ait été le lieu de refuge des derniers Templiers, après la suppression de l'Ordre par le Pape Clément V.
Chaque année, au solstice d'hiver, le premier rayon de soleil à l'horizon traverse le château dans sa longueur et, au solstice d'été, il traverse les quatre archères du donjon au nord-ouest avec une précision millimétrique. Un phénomène comparable est visible à Quéribus. Certaines personnes y voient un lien entre le culte solaire, d'origine manichéenne, et la religion des cathares.
Montségur est supposé avoir abrité le riche trésor de l'église cathare. De ce supposé trésor nous ne savons que peu de choses. Deux faits alimentent les suppositions autour de ce trésor. Le premier, est la fuite à cheval du parfait Mathieu et du diacre Bonnet aux environs de Noël 1243 emportant avec eux "de l'or et de l'argent et une infime quantité de monnaie". On pense que ce trésor est parvenu en Italie à Crémone, lieu d'Italie où une autre communauté cathare importante a vécu. Cette supposition est renforcée par les correspondances épistolaires avérées entre les deux communautés.
Un deuxième trésor aurait été sauvé durant la trêve de mars 1244 puisqu'il est fait état de quatre individus s'enfuyant de Montségur avec un chargement. Les historiens conjecturent que ce trésor réunissait les nombreux textes hérétiques conservés par les Parfaits dans la forteresse.
Montségur a été considéré comme étant le château du Graal. Le Graal aurait été une des pièces du trésor de l'église cathare : la coupe dans laquelle Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang du Christ sur le mont Golgotha ou bien l'émeraude tombée de la couronne de Lucifer lors de la chute des Anges. L'Allemand Otto Rahn a été l'artisan zélé de ce mythe que lui avait inspiré un érudit d'Ussat-les-Bains, Antonin Gadal.
Otto Rahn avait étudié l'histoire des cathares et était passionné par ce Languedoc riche en « légendes ». En 1932, il s'était installé dans la petite station thermale d'Ussat-les-Bains à l'hôtel Les Marronniers dont il avait pris la gérance. Grâce aux théories poétiques d'Antonin Gadal, il écrivit la « Croisade contre le Graal » qui participa activement, après le premier essai sur Montségur de Napoléon Peyrat, au regain d'intérêt pour l'Occitanie.
CHÂTEAU - SAISON 2012
Ouverture tous les jours du 1er février au 31 décembre (sauf le 25 décembre).
- FÉVRIER : Tlj de 11 h à 16 h, (fermeture en cas de très mauvaises conditions climatiques)
- MARS : Tlj de 10 h à 17 h
- AVRIL : Tlj de 10 h à 18 h
- MAI, JUIN : Tlj de 10 h à 18 h (visites commentées sans supplément de tarif les samedis, dimanches et jours fériés à 14 h et 15 h).
- JUILLET, AOÛT : Tlj de 9h à 19 h
(visites commentées sans supplément de tarif tous les jours à 11 h, 13 h, 15 h et 16 h 30).
- SEPTEMBRE : Tlj de 10 h à 18 h
(visites commentées sans supplément de tarif les samedis et dimanches à 14 h et 15 h).
- OCTOBRE : Tlj de 10 h à 17h .
- NOVEMBRE : Tlj de 11 h à 16 h.
- DECEMBRE : Tlj de11 h à 16 h (fermeture en cas de très mauvaises conditions climatiques)
Pour les visites commentées (une heure environ), hors celles indiquées aux jours et heures ci-dessus, elles sont possibles toute l'année, sur réservation et pour les groupes à partir de 20 personnes : conditions et réservation auprès du guide Tél 05 61 01 06 94 ou 05 61 01 10 27 - Fax 05 61 03 11 27 - <mairie.montsegur@alsatis.net> ).
Les groupes de moins de 20 personnes peuvent cependant réserver une visite commentée sous condition d'acquitter le prix minimum pour 20 personnes.
En cas de mauvais temps, visites commentées dans les locaux du musée.
Les chiens tenus en laisse sont acceptés.
Périodes d'ouvertures
MUSÉE - SAISON 2012
Ouvert tous les jours du 1er février au 31 décembre (sauf 25 décembre) . Sur réservation : possibilité de visite commentée pour les groupes de 20 personnes minimum (pour réserver, voir ci-dessus). Les groupes de moins de 20 personnes peuvent cependant réserver une visite commentée sous condition d'acquitter le prix minimum pour 20 personnes. Le musée est accessible aux personnes handicapées à son premier niveau.
- FÉVRIER : Tlj de 14 h à17 h -
- MARS : Tlj de 14 h à 17 h -
- AVRIL : Tlj de 14 h à 18 h -
- MAI, JUIN : Tlj de 11 h à 13 h et 14 h à 19 h -
- JUILLET, AOÛT : Tlj de 11 h à 13 h et de 14 h à 19 h -
- SEPTEMBRE : Tlj de 11 h à 13 h et de 14 h à 19 h -
- OCTOBRE : Tlj de 14 h à 18 h -
- NOVEMBRE, DECEMBRE : Tlj de 14 h à 17 h -
Tous les billets d'entrée au château donnent l'accès gratuit au musée historique et archéologique.
CHÂTEAU - SAISON 2012
VISITES LIBRES
Individuels.
Adultes : 4,50 €
Enfants 8 à 15 ans : 2 €
Enfants moins de 8 ans : gratuit
Groupes *.
Groupes scolaires : 2 €
Groupes adultes : 3,50 €
VISITES COMMENTÉES
Individuels :
Les visites commentées programmées à jours et heures fixes de mai à septembre (voir page Périodes d'ouverture) ne donnent pas lieu à supplément de tarif.
Groupes* :
(sur réservation, voir page Périodes d'ouverture)
Groupes scolaires : 4 €
Groupes adultes : 5 €
MUSÉE - SAISON 2012
VISITES LIBRES
entrée gratuite
VISITES COMMENTÉES
Groupes* scolaires : 4 €
Groupes* adultes : 5 €
* Pour les groupes, prendre connaissance d'autres renseignements à la page dédiée aux voyagistes et organisateurs de voyage en groupe.
http://www.montsegur.fr/
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
-
- niveau3
- Messages : 1833
- Inscription : mer. juin 16, 2010 5:37 am
- Localisation : la et la-bas...Roumanie
Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Le château de Niort-de-Sault (Aniort ou Aniorti au Moyen Âge et dans les textes de l'époque) est un ancien château cathare, aujourd'hui oublié, car situé à l'écart des circuits touristiques, sur la commune de Niort-de-Sault, dans le département de l'Aude. Il n'en reste que quelques vestiges, mais son histoire mouvementée, autant que la puissante famille dont il était le fief, méritent d'être rapportées : le château de Niort-de-Sault fut le dernier soumis, quelques mois après Quéribus.
Le château d'origine wisigothique, datait du VIe siècle et était considéré comme une forteresse de premier rang. Les Wisigoths disparus, Aniort fut aussitôt inféodé à Argila, comte de Razès, en 845. Celui-ci le donna en apanage à son fils Bera, qui prit le titre de baron de Niort. Son descendant, Bernard d'Alion, déjà fort riche, fut fait en 1047, vicomte de Sault, au moment de la création du comté de Foix, détaché de celui de Razès. Le titre devint héréditaire, et Guillaume d'Alion, qui était l'époux, depuis mars 1132, de Brandinière de Foix, princesse de sang royal, fille de Chimène de Barcelone et du comte de Foix, transmit à son aîné, appelé aussi Guillaume toutes ses possessions. Il prit le nom de Niort. Mais le château était indivis entre Guillaume et son cousin, Udalger, fils de Gila d'Alion et de Roger, comte de Foix. Udalger céda cependant Niort et tous ses droits sur la vicomté pour un cheval de 200 sols de Carcassonne.
Au XIIIe siècle, en pleine croisade contre les Albigeois, Niort-de-Sault devint le refuge de nombreux parfaits, car la famille était plus ou moins acquise à la cause cathare depuis le mariage de Guillaume de Niort (le fils de Guillaume d'Alion) avec Esclarmonde de Montréal-Laurac, laquelle était la fille de la parfaite Blanche de Laurac et la nièce de la célèbre dame de Lavaur, qui finit lapidée dans un puits par les croisés. De plus le pays de Sault était à l'écart des grands champs de batailles du Lauragais, ou de l'Albigeois, et était par ses défilés, ses forêts de sapins, ses torrents, une terre particulièrement inhospitalière et dangereuses pour une armée, car propice aux embuscades.
La famille n'était pas disposée à se laisser dépouiller de ses biens. Géraud de Niort, l'aîné de Guillaume et d'Esclarmonde, retourna habilement sa veste à de nombreuses reprises. On le retrouve avec ses frères, Bernard-Othon de Niort, Guillaume Bernard et Raymond, dit de Roquefeuil, à la bataille de Muret en 1213, aux côtés des croisés, mais aussi à celle de Verfeil, dans les rangs des méridionaux... En 1240, Géraud fait sa soumission au roi de France à Peyrepertuse, et en preuve de sa "bonne volonté" livre tous les châteaux de sa famille (dont Niort-de-Sault). En théorie, Louis IX devait les restituer, au moins en partie aux Niort, si le légat du Pape les réconciliait avec l'Eglise. Mais le roi voulait en finir avec ces puissants et dangereux seigneurs et confisqua au profit de la couronne tous les châteaux et toutes les terres des Niort.
Cependant, les habitants du pays de Sault, par fidélité à leurs seigneurs, se soulevèrent (un fils de Géraud, Guillaume de Niort, parcouru l'ancienne vicomté et tenta une invasion, aidé par son oncle le roi d'Aragon). Et les Niort restèrent dans leur nid d'aigle, jusqu'à l'été 1255. A cette date, Louis IX envoya ses armées à Niort-de-Sault et après un rude siège, la famille capitula. Une légende, qui provient du nom même de Niort (Aniort vient du latin anus orta qui signifie "vieille sortie") voudrait que les assiégés se soient échappés par un passage taillé dans le piton rocheux.
À la fin du siège, le roi ordonna au sénéchal de Carcassonne, Pierre d'Auteuil, de détruire tous les points fortifiés du pays (ils étaient nombreux). Mais Niort-de-Sault évita ce sort malgré l'ordre de Saint Louis "Faites détruire de fond en comble le château de Niort, après en avoir retiré la garnison." (août 1255), et ce grâce à la position stratégique que le castrum occupait sur la frontière avec le royaume d'Aragon. Le roi y fit placer une importante garnison, égale à celle de Puylaurens, mais qui déclina petit à petit avec les siècles.
En 1573 enfin, Niort-de-Sault succomba aux guerres de religions. Un parti calviniste, mené par Jean de Lévis, s'en empara et le réduisit en cendres.
L'escalier taillé à même la roche sur le piton d'Aniort.
Niort-de-Sault était posé sur un énorme piton rocheux à deux aiguilles qui surplombe le village, le cours du Rébenty et la route de Belcaire à Mazuby.
Aujourd'hui, de ce fier castrum il ne reste que quelques vestiges épars, envahis par la végétation. Des murs de pierres affaissés, une canonnière, un escalier d'une douzaine de marches (taillé à même le roc), une sorte de vasque, et surtout une croix cathare, nettement gravée dans le sol de ce qui était probablement le donjon.
La croix cathare qui est gravée dans le sol de ce qui était le donjon de la forteresse
Le château d'origine wisigothique, datait du VIe siècle et était considéré comme une forteresse de premier rang. Les Wisigoths disparus, Aniort fut aussitôt inféodé à Argila, comte de Razès, en 845. Celui-ci le donna en apanage à son fils Bera, qui prit le titre de baron de Niort. Son descendant, Bernard d'Alion, déjà fort riche, fut fait en 1047, vicomte de Sault, au moment de la création du comté de Foix, détaché de celui de Razès. Le titre devint héréditaire, et Guillaume d'Alion, qui était l'époux, depuis mars 1132, de Brandinière de Foix, princesse de sang royal, fille de Chimène de Barcelone et du comte de Foix, transmit à son aîné, appelé aussi Guillaume toutes ses possessions. Il prit le nom de Niort. Mais le château était indivis entre Guillaume et son cousin, Udalger, fils de Gila d'Alion et de Roger, comte de Foix. Udalger céda cependant Niort et tous ses droits sur la vicomté pour un cheval de 200 sols de Carcassonne.
Au XIIIe siècle, en pleine croisade contre les Albigeois, Niort-de-Sault devint le refuge de nombreux parfaits, car la famille était plus ou moins acquise à la cause cathare depuis le mariage de Guillaume de Niort (le fils de Guillaume d'Alion) avec Esclarmonde de Montréal-Laurac, laquelle était la fille de la parfaite Blanche de Laurac et la nièce de la célèbre dame de Lavaur, qui finit lapidée dans un puits par les croisés. De plus le pays de Sault était à l'écart des grands champs de batailles du Lauragais, ou de l'Albigeois, et était par ses défilés, ses forêts de sapins, ses torrents, une terre particulièrement inhospitalière et dangereuses pour une armée, car propice aux embuscades.
La famille n'était pas disposée à se laisser dépouiller de ses biens. Géraud de Niort, l'aîné de Guillaume et d'Esclarmonde, retourna habilement sa veste à de nombreuses reprises. On le retrouve avec ses frères, Bernard-Othon de Niort, Guillaume Bernard et Raymond, dit de Roquefeuil, à la bataille de Muret en 1213, aux côtés des croisés, mais aussi à celle de Verfeil, dans les rangs des méridionaux... En 1240, Géraud fait sa soumission au roi de France à Peyrepertuse, et en preuve de sa "bonne volonté" livre tous les châteaux de sa famille (dont Niort-de-Sault). En théorie, Louis IX devait les restituer, au moins en partie aux Niort, si le légat du Pape les réconciliait avec l'Eglise. Mais le roi voulait en finir avec ces puissants et dangereux seigneurs et confisqua au profit de la couronne tous les châteaux et toutes les terres des Niort.
Cependant, les habitants du pays de Sault, par fidélité à leurs seigneurs, se soulevèrent (un fils de Géraud, Guillaume de Niort, parcouru l'ancienne vicomté et tenta une invasion, aidé par son oncle le roi d'Aragon). Et les Niort restèrent dans leur nid d'aigle, jusqu'à l'été 1255. A cette date, Louis IX envoya ses armées à Niort-de-Sault et après un rude siège, la famille capitula. Une légende, qui provient du nom même de Niort (Aniort vient du latin anus orta qui signifie "vieille sortie") voudrait que les assiégés se soient échappés par un passage taillé dans le piton rocheux.
À la fin du siège, le roi ordonna au sénéchal de Carcassonne, Pierre d'Auteuil, de détruire tous les points fortifiés du pays (ils étaient nombreux). Mais Niort-de-Sault évita ce sort malgré l'ordre de Saint Louis "Faites détruire de fond en comble le château de Niort, après en avoir retiré la garnison." (août 1255), et ce grâce à la position stratégique que le castrum occupait sur la frontière avec le royaume d'Aragon. Le roi y fit placer une importante garnison, égale à celle de Puylaurens, mais qui déclina petit à petit avec les siècles.
En 1573 enfin, Niort-de-Sault succomba aux guerres de religions. Un parti calviniste, mené par Jean de Lévis, s'en empara et le réduisit en cendres.
L'escalier taillé à même la roche sur le piton d'Aniort.
Niort-de-Sault était posé sur un énorme piton rocheux à deux aiguilles qui surplombe le village, le cours du Rébenty et la route de Belcaire à Mazuby.
Aujourd'hui, de ce fier castrum il ne reste que quelques vestiges épars, envahis par la végétation. Des murs de pierres affaissés, une canonnière, un escalier d'une douzaine de marches (taillé à même le roc), une sorte de vasque, et surtout une croix cathare, nettement gravée dans le sol de ce qui était probablement le donjon.
La croix cathare qui est gravée dans le sol de ce qui était le donjon de la forteresse
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
-
- niveau3
- Messages : 1833
- Inscription : mer. juin 16, 2010 5:37 am
- Localisation : la et la-bas...Roumanie
Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
carte des principaux chateaux cathares
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
-
- niveau4
- Messages : 3669
- Inscription : dim. avr. 03, 2011 12:57 am
Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Ce serait intéressant de savoir, combien il y a de fidèle cathares aujourd'hui.
Moi je dirais pas plus de cent...
Moi je dirais pas plus de cent...
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Je ne puis te le dire Léo?
Je pense que tu trouveras sur le net?
Il reste 7 châteaux cathares à voir ensuite je passerai à une très belle région et ses châteaux.
Je pense que tu trouveras sur le net?
Il reste 7 châteaux cathares à voir ensuite je passerai à une très belle région et ses châteaux.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
Le château de Padern surplombe le village du même nom, sur la route départementale 14 qui relie Cucugnan à Tuchan, dans le département français de l'Aude, en la région Languedoc-Roussillon.
Le château est construit sur les hauteurs du village de Padern sur un piton de roches calcaires qui domine le Verdouble coulant en contrebas du village. Les chemins pour y accéder sont très escarpés, ce qui en faisait un ouvrage pratiquement imprenable.
Le château de Padern est situé sur le Sentier Cathare qui relie la Méditerranée à Foix en Ariège, lieu de randonnées pédestre qui comporte 12 étapes.
Le château de Padern est assez méconnu dans la région, car il n'a pas joué un rôle très important pendant la croisade contre les albigeois, contrairement à ses voisins de Termes, le Queribus ou encore Peyrepertuse.
On ne connaît pas exactement l'année de sa construction, mais le village de Padern est cité dès 899, date à laquelle le roi Charles III dit le Simple cède le territoire à l'Abbaye de Lagrasse, alors que ce dernier appartenait encore aux Comtes de Toulouse, et non à la couronne de France.
La fortification est signalée pour la première fois en 1026, et on fait état d'une fortification secondaire (forcia) à Padern à la fin du XIIe siècle, placée sous le contrôle de l'abbaye de Lagrasse.
Pendant la croisade albigeoise, Chabert de Barbeira, compagnon d'armes d'Olivier de Termes, protecteur des Cathares et seigneur de Quéribus, s'empare de la place. Après la prise du Quéribus, il négocie sa liberté contre l'abandon des citadelles au roi Louis IX.
L'Abbaye de Lagrasse récupère donc le château, et en 1283, en devient officiellement propriétaire par une transaction avec le procureur du roi Philippe III de France dit le Hardi, elle en restera propriétaire jusqu'en 1579.
À la fin du XVIe siècle, après les guerres de religion, Pierre de VIC originaire de Catalogne (Gérone) fait l'acquisition du château, y fait des aménagements en conservant son aspect féodal. En 1706, les descendants revendront par la suite l'ensemble à l'Abbaye de Lagrasse qui laissera le tout à l'abandon à la fin du XVIIIe siècle.
Le château n'est plus que ruines, n'étant pas classé aux Monuments Historiques, le site est totalement délaissé, et son état s'aggrave de jour en jour.
http://www.aude-aude.com/content/view/3616/1/
Le château est construit sur les hauteurs du village de Padern sur un piton de roches calcaires qui domine le Verdouble coulant en contrebas du village. Les chemins pour y accéder sont très escarpés, ce qui en faisait un ouvrage pratiquement imprenable.
Le château de Padern est situé sur le Sentier Cathare qui relie la Méditerranée à Foix en Ariège, lieu de randonnées pédestre qui comporte 12 étapes.
Le château de Padern est assez méconnu dans la région, car il n'a pas joué un rôle très important pendant la croisade contre les albigeois, contrairement à ses voisins de Termes, le Queribus ou encore Peyrepertuse.
On ne connaît pas exactement l'année de sa construction, mais le village de Padern est cité dès 899, date à laquelle le roi Charles III dit le Simple cède le territoire à l'Abbaye de Lagrasse, alors que ce dernier appartenait encore aux Comtes de Toulouse, et non à la couronne de France.
La fortification est signalée pour la première fois en 1026, et on fait état d'une fortification secondaire (forcia) à Padern à la fin du XIIe siècle, placée sous le contrôle de l'abbaye de Lagrasse.
Pendant la croisade albigeoise, Chabert de Barbeira, compagnon d'armes d'Olivier de Termes, protecteur des Cathares et seigneur de Quéribus, s'empare de la place. Après la prise du Quéribus, il négocie sa liberté contre l'abandon des citadelles au roi Louis IX.
L'Abbaye de Lagrasse récupère donc le château, et en 1283, en devient officiellement propriétaire par une transaction avec le procureur du roi Philippe III de France dit le Hardi, elle en restera propriétaire jusqu'en 1579.
À la fin du XVIe siècle, après les guerres de religion, Pierre de VIC originaire de Catalogne (Gérone) fait l'acquisition du château, y fait des aménagements en conservant son aspect féodal. En 1706, les descendants revendront par la suite l'ensemble à l'Abbaye de Lagrasse qui laissera le tout à l'abandon à la fin du XVIIIe siècle.
Le château n'est plus que ruines, n'étant pas classé aux Monuments Historiques, le site est totalement délaissé, et son état s'aggrave de jour en jour.
http://www.aude-aude.com/content/view/3616/1/
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
-
- niveau3
- Messages : 1833
- Inscription : mer. juin 16, 2010 5:37 am
- Localisation : la et la-bas...Roumanie
Re: LES CHÂTEAUX CATHARES
"tuez les tous, Dieu reconnaitra les siens !"...eh bin, ils n'avaient pas trop de doutes
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois