Pensées quotidiennes

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leolo

#391 Message par leolo »

30 Août

Écouter est un art en soi..
Quand nous écoutons avec un esprit calme et concentré,
nous pouvons littéralement être réceptif à ce que disent les mots.
Des intuitions profondes peuvent alors se produire,
en un éclair, à l'improviste.

Joseph Goldstein

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leolo

#392 Message par leolo »

31 Août

De la concentration naît la sagesse.
Méditer, c'est d'abord calmer son esprit et rassembler son attention.
La concentration n'engendre pas seulement un sentiment de paix et de tranquillité ,
elle sert aussi de base pour approfondir la vision pénétrante et la sagesse.
Nous nous ouvrons à la souffrance du monde,
en même temps qu'à sa grande beauté.

Joseph Goldstein
leolo

#393 Message par leolo »

1er Septembre

Cultiver la générosité, la moralité, le respect;
servir autrui, étudier le Dharma, méditer : voilà autant d'actes de bien.
Chacun d'eux est une pratique que nous pouvons développer
et affiner jusqu'à en faire une cause de bonheur pour nous-même et autrui..
Ces actes de bien deviennent notre offrande au monde.

Joseph Goldstein
leolo

#394 Message par leolo »

2 Septembre

Les bases de l'attention
(Sattipatana)

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Sommaire

1 - Introduction

2 - Attention à la respiration
3 - Conscient des mouvements
4 - Considérant les organes
5 - Examinant les éléments
6 - Contemplation du champ des morts
7 - Considérant le corps

8 - Attention aux sensations
9 - Considérant les sensations

10 - Attention à l'esprit
11 - Considérant l'esprit

12 - Les cinq empêchements
13 - Les cinq agrégats
14 - Les six sphères des sens
15 - Les sept facteurs d'illumination
16 - Les quatre nobles Vérités
17 - Considérant les formations mentales

18 - Conclusion

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Le soutra des bases de l'attention


Ainsi l'ai-je entendu, une fois où le Bouddha résidait au pays de Kurus, dans un village nommé Kammassadhamma. Là, l'Éveillé appela ses disciples pour exposer la doctrine des bases de l'attention :
"Moines !
- Seigneur ! répondirent ces moines au Bienheureux."
L'Éveillé parla ainsi :
"Il n'y a qu'une seule voie, Ô Moines, conduisant à la purification des êtres, à la conquête des douleurs et des peines, à la destruction des souffrances physiques et morales, à l'acquisition de la conduite droite, à la réalisation de l'Extinction ; ce sont les quatre bases de l'attention.

Quelles sont ces quatre bases de l'attention ?
Voici, Ô Moines, un moine considérant le corps, les sensations, l'esprit, les formations mentales ; il demeure énergique, compréhensif, attentif, ayant rejeté les désirs et les soucis mondains.

___


Et comment, Ô Moines, un moine demeure-t-il, considérant le corps ?
Voici, Ô Moines, un moine étant allé dans la forêt, au pied d'un arbre ou dans une maison isolée, s'assied, les jambes croisées, le corps droit, son attention fixée devant lui. Attentivement il aspire, attentivement il expire.

Aspirant lentement, il sait : "lentement j'aspire" ; expirant lentement, il sait : "lentement j'expire". Aspirant rapidement, il sait : "rapidement j'aspire" ; expirant rapidement, il sait : "rapidement j'expire".

"Ressentant tout le corps, j'aspire" ; "ressentant tout le corps, j'expire". "Calmant les activités du corps, j'aspire" ; "calmant les activités du corps, j'expire".

De même, Ô Moines, qu'un habile potier ou un apprenti potier, tirant lentement l'argile, sait : "lentement je tire" ; tirant rapidement l'argile, il sait : "rapidement je tire".

De même, un moine sait : "lentement j'aspire et j'expire" ; "rapidement j'aspire et j'expire" ; "ressentant tout le corps, j'aspire et j'expire" ; "calmant les activités du corps, j'aspire et j'expire" ; ainsi s'entraîne-t-il.

___


Et de plus, Ô Moines, un moine allant, il sait : "je vais" ; étant debout, il sait : "je suis debout" ; étant assis, il sait : "je suis assis" ; étant couché, il sait : "je suis couché", le corps étant dans telle ou telle position, il sait être dans telle ou telle position.

Allant ou revenant, il en est parfaitement conscient ; regardant devant ou autour de lui, il en est parfaitement conscient ; tendant ou repliant ses membres, il en est parfaitement conscient ; portant le bol et les robes monastiques, il en est parfaitement conscient ; mangeant, buvant, astiquant, goûtant, il en est parfaitement conscient ; déféquant, urinant, il en est parfaitement conscient.

Un moine marchant, étant debout, s'asseyant, s'endormant, s'éveillant, parlant, se taisant, il en est parfaitement conscient ; ainsi s'entraîne-t-il.

___


Et de plus, Ô Moines, un moine considère ce corps, de la plante des pieds au sommet de la tête, recouvert de peau et rempli d'impuretés diverses : "il y a dans ce corps : cheveux, poils, ongles, dents, peau, chair, tendons, os, moelles, reins, cœur, foie, plèvre, rate, poumons, intestin, estomac, excréments, bile, pus, sang, sueur, graisse, larmes, salive, mucus, urine."

De même, Ô Moines, que s'il y avait un sac à deux ouvertures rempli de graines diverses, telles que : riz, pois chiches, haricots, sésame, lentilles, blé. Alors un homme qui voit bien, l'ayant ouvert, examinerait : "ceci est du riz, ceci des pois chiches, ceci des haricots, ceci du sésame, ceci des lentilles, ceci du blé."

De même, un moine considère ce corps, de la plante des pieds au sommet de la tête, recouvert de peau et rempli d'impuretés diverses ; ainsi s'entraîne-t-il.

___


Et de plus, Ô Moines, un moine examine le corps tel qu'il est placé par éléments : "il y a dans ce corps l'élément terre, l'élément eau, l'élément feu, l'élément air."

De même, Ô Moines, qu'un habile boucher ou un apprenti boucher, ayant tué une vache et l'ayant débitée en morceaux, va s'asseoir et examine ce corps tel qu'il est placé par éléments.

De même, un moine examine le corps tel qu'il est placé par éléments ; ainsi s'entraîne-t-il.

___


Et de plus, Ô Moines, quand un moine voit un cadavre jeté sur un charnier, mort depuis un jour, deux jours, trois jours ; gonflé, bleui, putréfié ; il réfléchit à son propre corps : "ce corps a la même nature, il deviendra de même, il ne peut l'éviter."

Quand un moine voit un cadavre déchiqueté par les corbeaux, les vautours et les aigles, déchiré par les chiens et les chacals, rongé par toutes sortes de vers ; charpente d'ossements liés par les tendons, ayant encore des lambeaux de chair et des taches de sang ; il réfléchit à son propre corps.

Quand un moine voit un cadavre, les ossements déliés des tendons, dispersés çà et là ; ici un os des mains et là un os des pieds ; ici un tibia et là un fémur ; ici un bassin et là des vertèbres ; ici le crâne ; il réfléchit à son propre corps.

Quand un moine voit un cadavre, les ossements blanchis comme des coquillages, entassés depuis des années ; puis des ossements pourris et devenus poussière ; il réfléchit à son propre corps ; ainsi s'entraîne-t-il.

___


Ainsi il demeure, considérant le corps intérieurement ; il demeure considérant le corps extérieurement ; il demeure considérant le corps intérieurement et extérieurement à la fois.

Il demeure considérant l'apparition des choses dans le corps ; il demeure considérant la disparition des choses dans le corps ; il demeure considérant l'apparition et la disparition des choses dans le corps.

"Voilà le corps" ; cette introspection est présente à lui, seulement pour la connaissance, seulement pour la réflexion, et il demeure libéré et ne s'attache à rien dans le monde. C'est ainsi, Ô Moines, qu'un moine demeure considérant le corps.

___


Et comment, Ô Moines, un moine demeure-t-il considérant les sensations ?
Voici, Ô Moines, un moine ressentant une sensation agréable sait : "je ressens une sensation agréable" ; ressentant une sensation désagréable, il sait : "je ressens une sensation désagréable" ; ressentant une sensation ni agréable, ni désagréable, il sait : "je ressens une sensation ni agréable, ni désagréable".

Ressentant une sensation matérielle agréable ou désagréable, il sait : "je ressens une sensation matérielle agréable ou désagréable " ; ressentant une sensation spirituelle agréable ou désagréable, il sait : "je ressens une sensation spirituelle agréable ou désagréable" ; ressentant une sensation matérielle ni agréable, ni désagréable, il sait : "je ressens une sensation matérielle ni agréable, ni désagréable" ; ressentant une sensation spirituelle ni agréable, ni désagréable, il sait : "je ressens une sensation spirituelle ni agréable, ni désagréable" ; ainsi s'entraîne-t-il.

___


Ainsi il demeure, considérant les sensations intérieurement ; il demeure considérant les sensations extérieurement ; il demeure considérant les sensations intérieurement et extérieurement à la fois.

Il demeure considérant l'apparition des choses dans les sensations ; il demeure considérant la disparition des choses dans les sensations ; il demeure considérant l'apparition et la disparition des choses dans les sensations.

"Voilà les sensations" ; cette introspection est présente à lui, seulement pour la connaissance, seulement pour la réflexion, et il demeure libéré et ne s'attache à rien dans le monde. C'est ainsi, Ô Moines, qu'un moine demeure considérant les sensations.

___


Et comment, Ô Moines, un moine demeure-t-il considérant l'esprit ?
Voici, Ô Moines, un moine ayant un esprit passionné sait : "ceci est un esprit passionné" ; ayant un esprit libre de passion, il sait : "ceci est un esprit libre de passion" ; ayant un esprit haineux, il sait : "ceci est un esprit haineux" ; ayant un esprit libre de haine, il sait : "ceci est un esprit libre de haine".

Un moine ayant un esprit égaré, il sait : "ceci est un esprit égaré" ; ayant un esprit libre d'égarement, il sait : "ceci est un esprit libre d'égarement" ; ayant un esprit rassemblé il sait : "ceci est un esprit rassemblé" ; ayant un esprit désassemblé, il sait : "ceci est un esprit désassemblé" ; ayant un esprit grand il sait : " ceci est un esprit grand" ; ayant un esprit sans grandeur, il sait : "ceci est un esprit sans grandeur" ; ayant un esprit moins élevé, il sait : "ceci est un esprit moins élevé" ; ayant un esprit supérieur, il sait : "ceci est un esprit supérieur".

Un moine ayant un esprit concentré, il sait : "ceci est un esprit concentré" ; ayant un esprit non concentré, il sait : "ceci est un esprit non concentré" ; ayant un esprit libéré, il sait : "ceci est un esprit libéré" ; ayant un esprit non libéré, il sait : "ceci est un esprit non libéré" ; ainsi s'entraîne-t-il.

___


Ainsi il demeure, considérant l'esprit intérieurement ; il demeure considérant l'esprit extérieurement ; il demeure considérant l'esprit intérieurement et extérieurement à la fois.

Il demeure considérant l'apparition des choses dans l'esprit ; il demeure considérant la disparition des choses dans l'esprit ; il demeure considérant l'apparition et la disparition des choses dans l'esprit.

"Voilà l'esprit" ; cette introspection est présente à lui, seulement pour la connaissance, seulement pour la réflexion et il demeure libéré et ne s'attache à rien dans le monde. C'est ainsi, Ô Moines, qu'un moine demeure considérant l'esprit.

___


Et comment, Ô Moines, un moine demeure-t-il considérant les formations mentales ?
Voici, Ô Moines, un moine demeure considérant les cinq empêchements dans les formations mentales.

Et comment un moine demeure-t-il considérant les cinq empêchements dans les formations mentales ?
Voici, Ô Moines, un moine, quand le désir sensuel est en lui, il sait : "en moi est le désir sensuel" ; quand le désir sensuel n'est pas en lui, il sait : "en moi n'est pas le désir sensuel". Il sait comment le désir sensuel non apparu, apparaît ; il sait comment le désir sensuel apparu, est déraciné. Il sait comment le désir sensuel déraciné ne surgira plus.

Quand la méchanceté est en lui, il sait : "en moi est la méchanceté" ; quand la méchanceté n'est pas en lui, il sait : "en moi n'est pas la méchanceté". Il sait comment la méchanceté non apparue, apparaît ; il sait comment la méchanceté apparue est déracinée. Il sait comment la méchanceté déracinée, ne surgira plus.

Quand l'indolence et la paresse sont en lui, il sait : "en moi sont l'indolence et la paresse " ; quand l'indolence et la paresse ne sont pas en lui, il sait : "en moi ne sont pas l'indolence et la paresse ". Il sait comment l'indolence et la paresse non apparues, apparaissent ; il sait comment l'indolence et la paresse apparues sont déracinées. Il sait comment l'indolence et la paresse déracinées ne surgiront plus.

Quand l'agitation anxieuse est en lui, il sait : "en moi est l'agitation anxieuse" ; quand l'agitation anxieuse n'est pas en lui, il sait : "en moi n'est pas l'agitation anxieuse". Il sait comment l'agitation anxieuse non apparue, apparaît ; il sait comment l'agitation anxieuse apparue est déracinée . Il sait comment l'agitation anxieuse déracinée ne surgira plus.

Quand le doute et l'incertitude sont en lui, il sait : "en moi sont le doute et l'incertitude" ; quand le doute et l'incertitude ne sont pas en lui, il sait : "en moi ne sont pas le doute et l'incertitude". Il sait comment le doute et l'incertitude non apparus, apparaissent ; il sait comment le doute et l'incertitude apparus sont déracinés. Il sait comment le doute et l'incertitude déracinés ne surgiront plus ; ainsi s'entraîne-t-il.

___


Et de plus, Ô Moines, un moine demeure examinant les cinq agrégats dans les formations mentales.
Et comment un moine demeure-t-il considérant les cinq agrégats dans les formations mentales ?

Voici, Ô Moines, un moine se dit : "ainsi est la forme, ainsi est l'apparition de la forme, ainsi est la disparition de la forme."

"Ainsi sont les sensations, ainsi est l'apparition des sensations, ainsi est la disparition des sensations."

"Ainsi sont les perceptions, ainsi est l'apparition des perceptions, ainsi est la disparition des perceptions."

"Ainsi sont les constructions mentales, ainsi est l'apparition des constructions mentales, ainsi est la disparition des constructions mentales."

"Ainsi est la conscience, ainsi est l'apparition de la conscience, ainsi est la disparition de la conscience" ; ainsi s'entraîne-t-il.

___


Et de plus, Ô Moines, un moine demeure considérant les six sphères des sens dans les formations mentales.
Et comment un moine demeure-t-il considérant les six sphères des sens dans les formations mentales ?

Voici, Ô Moines, un moine connaît l'œil, il connaît les formes, et il connaît le lien qui naît à cause d'elles. Il sait comment ce lien non apparu, apparaît ; il sait comment ce lien apparu est brisé ; il sait comment ce lien brisé à l'avenir n'apparaîtra plus.

Il connaît l'oreille, il connaît les sons, et il connaît le lien qui naît à cause d'eux. Il sait comment ce lien non apparu, apparaît ; il sait comment ce lien apparu est brisé ; il sait comment ce lien brisé à l'avenir n'apparaîtra plus.

Il connaît le nez, il connaît les odeurs et il connaît le lien qui naît à cause d'elles. Il sait comment ce lien non apparu apparaît ; il sait comment ce lien apparu est brisé ; il sait comment ce lien brisé à l'avenir n'apparaîtra plus.

Il connaît la langue, il connaît les saveurs, et il connaît le lien qui naît à cause d'elles. Il sait comment ce lien non apparu apparaît ; il sait comment ce lien apparu est brisé ; il sait comment ce lien brisé à l'avenir n'apparaîtra plus.

Il connaît le corps, il connaît les contacts, et il connaît le lien qui naît à cause d'eux. Il sait comment ce lien non apparu apparaît ; il sait comment ce lien apparu est brisé ; il sait comment ce lien brisé à l'avenir n'apparaîtra plus.

Il connaît le mental, il connaît les objets mentaux, et il connaît le lien qui naît à cause d'eux. Il sait comment ce lien non apparu, apparaît ; il sait comment ce lien apparu est brisé ; il sait comment ce lien brisé à l'avenir n'apparaîtra plus ; ainsi s'entraîne-t-il.

___


Et de plus, Ô Moines, un moine demeure considérant les sept facteurs d'illumination dans les formations mentales.
Et comment un moine demeure-t-il considérant les sept facteurs d'illumination dans les formations mentales ?

Voici, Ô Moines, un moine ; si le facteur d'illumination de l'attention est en lui, il sait : "en moi est le facteur d'illumination de l'attention" ; si le facteur d'illumination de l'attention n'est pas en lui, il sait : "en moi n'est pas le facteur d'illumination de l'attention". Il sait quand le facteur d'illumination de l'attention non apparu, apparaît ; il sait quand le facteur d'illumination apparu s'épanouit pleinement.

Si le facteur d'illumination de l'examen de la loi est en lui, il sait : "en moi est le facteur d'illumination de l'examen de la loi" ; si le facteur d'illumination de l'examen de la loi n'est pas en lui, il sait : "en moi n'est pas le facteur d'illumination de l'examen de la loi". Il sait quand le facteur d'illumination de l'examen de la loi non apparu, apparaît ; il sait quand le facteur d'illumination de l'examen de la loi apparu, s'épanouit pleinement.

Si le facteur d'illumination de l'énergie est en lui, il sait : "en moi est le facteur d'illumination de l'énergie" ; si le facteur d'illumination de l'énergie n'est pas en lui, il sait : "en moi n'est pas le facteur d'illumination de l'énergie". Il sait quand le facteur d'illumination de l'énergie non apparu apparaît ; il sait quand le facteur d'illumination de l'énergie apparu, s'épanouit pleinement.

Si le facteur d'illumination de la joie est en lui, il sait : "en moi est le facteur d'illumination de la joie ; si le facteur d'illumination de la joie n'est pas en lui, il sait : "en moi n'est pas le facteur d'illumination de la joie". Il sait quand le facteur d'illumination de la joie non apparu, apparaît ; il sait quand le facteur d'illumination de la joie apparu, s'épanouit pleinement.

Si le facteur d'illumination de la tranquillité est en lui, il sait : "en moi est le facteur d'illumination de la tranquillité" ; si le facteur d'illumination de la tranquillité n'est pas en lui, il sait : "en moi n'est pas le facteur d'illumination de la tranquillité". Il sait quand le facteur d'illumination de la tranquillité non apparu, apparaît ; il sait quand le facteur d'illumination de la tranquillité apparu, s'épanouit pleinement.

Si le facteur d'illumination de la concentration est en lui, il sait : "en moi est le facteur d'illumination de la concentration" ; si le facteur d'illumination de la concentration n'est pas en lui, il sait : "en moi n'est pas le facteur d'illumination de la concentration". Il sait quand le facteur d'illumination de la concentration non apparu, apparaît ; il sait quand le facteur d'illumination de la concentration apparu, s'épanouit pleinement.

Si le facteur d'illumination de l'équanimité est en lui, il sait : "en moi est le facteur d'illumination de l'équanimité" ; si le facteur d'illumination de l'équanimité n'est pas en lui, il sait : "en moi n'est pas le facteur d'illumination de l'équanimité". Il sait quand le facteur d'illumination de l'équanimité non apparu, apparaît ; il sait quand le facteur d'illumination apparu, s'épanouit pleinement ; ainsi s'entraîne-t-il.

___


Et de plus, Ô Moines, un moine demeure considérant les quatre nobles Vérités dans les formations mentales.
Et comment un moine demeure-t-il considérant les quatre nobles Vérités dans les formations mentales ?

Voici, Ô Moines, un moine comprend exactement : "ceci est la souffrance" ; il comprend exactement : "ceci est l'origine de la souffrance" ; il comprend exactement : "ceci est la cessation de la souffrance" ; il comprend exactement : "ceci est le sentier qui mène à la cessation de la souffrance" ; ainsi s'entraîne-t-il.

___


Ainsi il demeure, considérant les formations mentales intérieurement ; il demeure considérant les formations mentales extérieurement ; il demeure considérant les formations mentales intérieurement et extérieurement à la fois.

Il demeure considérant l'apparition des choses dans les formations mentales ; il demeure considérant la disparition des choses dans les formations mentales ; il demeure considérant l'apparition et la disparition des choses dans les formations mentales.

"Voilà les formations mentales" ; cette introspection est présente à lui, seulement pour la connaissance, seulement pour la réflexion, et il demeure libéré et ne s'attache à rien dans le monde. C'est ainsi, Ô Moines, qu'un moine demeure considérant les formations mentales.

___


Alors, Ô Moines, celui qui pratiquerait ainsi ces quatre bases de l'attention pendant sept ans pourrait en récolter l'un de ces deux fruits : la Réalisation dans cette vie, ou, s'il y a un reste d'attachement, l'état de non Retour.

Mais laissons, Ô Moines, ces sept ans.
Celui qui pratiquerait ainsi ces quatre bases de l'attention pendant six ans, cinq ans, quatre ans, trois ans, deux ans, un an, pourrait en récolter l'un de ces deux fruits : la Réalisation dans cette vie, ou, s'il y a un reste d'attachement, l'état de non Retour.

Mais laissons, Ô Moines, cette année.
Celui qui pratiquerait ainsi ces quatre bases de l'attention pendant sept mois, six mois, cinq mois, quatre mois, trois mois, deux mois, un mois, pourrait en récolter l'un de ces deux fruits : la Réalisation dans cette vie, ou, s'il y a un reste d'attachement, l'état de non Retour.

Mais laissons, Ô Moines, ce mois.
Celui qui pratiquerait ainsi ces quatre bases de l'attention pendant sept jours, pourrait en récolter l'un de ces deux fruits : la Réalisation dans cette vie, ou, s'il y a un reste d'attachement l'état de non Retour.

Il n'y a qu'une seule voie, Ô Moines, conduisant à la purification des êtres, à la conquête des douleurs et des peines, à la destruction des souffrances physiques et mentales, à l'acquisition de la conduite droite, à la Réalisation de l'Extinction. Ce sont les quatre bases de l'attention. C'est dans ce but que ceci fut dit."

Ainsi parla le Bouddha, les moines heureux se réjouirent des paroles de l'Éveillé.

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Extrait du discours n° 10 :
Les bases de l'attention (Satipatthana)

Le recueil des moyens discours (Majjhima nikaya)
La corbeille des enseignements (Soutra pitaka)
Les trois corbeilles (Tripitaka)

Abrégé par : Emmanuel BROQUERIE
Janvier 2004

Traduction de :
Jean BERTRAND-BOCANDÉ
sous la direction du Vénérable moine Dr Walpola Rahula

Extrait du livre :
Majjhima Nikaya (Moyens discours du Bouddha)
Dixième discours : Les bases de l'attention (Sattipatana)
Éditions : "Les Deux Océans"
Collection : "Les classiques du Canon Bouddhique Pâli"
leolo

#395 Message par leolo »

3 Septembre

Si la compassion, la justice et la libération ne peuvent prendre en nous-même,
où donc le pourraient-elles?

Jack Kornfield
leolo

#396 Message par leolo »

National.Geographic;Light At The Edge Of The World:Himalayas Science Of The Mind
http://video.google.fr/videoplay?docid= ... 7229&hl=fr#
leolo

#397 Message par leolo »

4 Septembre

Chez l'humain, l'agressivité n'est pas instinctive
et le comportement violent est influencé
par toutes une série de facteurs biologiques, sociaux, environnementaux.

Le XIVe Dalaï-Lama
leolo

#398 Message par leolo »

5 Septembre

Une fois établi que la nature élémentaire de l'humain est plus compassionnelle qu'agressive,
notre relation au monde environnant change du tout au tout.
Voir les autres foncièrement empreints de compassion au lieu de les percevoir
comme des êtres hostiles et égoïstes nous soulage de bien des tensions,
nous pousse à la confiance, à vivre dans la sérénité.
En un mot, cela nous rend plus heureux.

Le XIVe Dalaï-Lama


6 Septembre

Tout conflit commence par des pensées de peur, d'animosité et d'agression
qui croissent dans l'esprit de quelques-uns puis se propagent comme un feu dans des herbes sèches.
Le seul antidote à de telles aberrations consiste à prendre
La pleine mesure des souffrances d'autrui.

Matthieu Ricard


7 Septembre

C'est notre esprit,
et lui seul,
qui nous enchaîne ou nous libère.

Dilgo Khyentsé Rinpotché


8 Septembre

Laissez donc vos pensées négatives traverser votre conscience
comme des nuages traversent le vide du ciel.

Jack Kornfield


____________________________________________________________________________________________________________
"Siddarta Gautama naquit près du Népal, d'une famille d'aristocratie militaire. Il n'était cependant pas un prince, comme la légende nous l'a fait croire. En réalité, nous ne savons rien de son enfance ou de sa jeunesse, sauf que sa mère meurt alors qu'il n'a que 8 jours, qu'il sera élevé par sa tante et qu'à 20 ans, il se mariera et aura un fils nommé Rahula.

(...)

Gautama a longuement hésité avant de se mettre à enseigner, sachant que l'éveil ne s'enseigne pas et que tout enseignement est finalement déformé. Du reste, sa mort sera suivi d'un glorification excessive et d'une prolifération de légendes et d'écoles qui, toutes, ont déformé, comme il l'avait prévu, la pureté de son message.

***

Le mot "Bouddha" tire son origine de la bouddhi - la conscience supérieure en nous. Le Bouddha signifie donc celui qui est conscient à un niveau supérieur. Ce n'est pas un nom propre, mais un état. L'Indien qu'était Gautama s'est détaché de la tradition religieuse des brahmanes, comportant une foule de dieux et de rituels. Il a mis de côté croyances, religions, autorités et livres sacrés pour ne se fier qu'à son organisme et à sa conscience. L'essentiel de son enseignement radical se trouve dans un teste intitulé Anguttara Nikaya :

-Ne croyez pas une chose simplement sur des oui-dires.

-Ne croyez pas sur la foi des traditions, du fait qu'elles sont en honneur depuis de nombreuses générations.

-Ne croyez pas une chose du fait que l'opinion générale la tient pour vraie ou que les gens en parlent beaucoup.

-Ne croyez pas sur le témoignage de l'un et de l'autre des sages de l'Antiquité

-Ne croyez pas ce que vous vous êtes imaginé pensant qu'une puissance supérieure vous l'avait révélé.

-Ne croyez rien sur la seule autorité de vos maîtres oud es prêtres

-Cela seul que vous aurez vous-même éprouvé, expérimenté et reconnu pour vrai, qui conviendra à votre bien et celui des autres, croyez-le et conformez-y votre conduite.

SOURCE : Petite Galerie de Grands Esprits, GABOURY, Placide.
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10 Septembre

Lorsque le coeur s'avère excité, railleur, orgueilleux, infatué,
accusateur, fourbe, avide de compliments, dédaigneux, grossier,
querelleur, il faut rester immobile comme une souche.

Shantideva


11 Septembre

L'amour immodéré du corps fait redouter le moindre danger :
qui ne haïrait ce corps aussi inquétant qu'un ennemi, et ce moi qui,
par désir de combattre la maladie, la faim, la soif, massacre oiseaux,
poissons, quadrupèdes et se pose en ennemi de tout ce qui vit ;
qui, par amour deu gain ou des honneurs, irait jusqu'à tuer sess père et mère.

Shantideva


12 Septembre

Revenir au présent, c'est mettre fin au conflit.
La majorité d'entre nous est prise toute la vie dans l'engrenage des projets,
des attentes, des ambitions pour l'avenir et des regrets, de la culpabilité
ou de la honte par rapport au passé.

Jack Kornfield


13 Septembre

Toutes les formes d'aversion se dissolvent,
depuis le simple fait de ne pas aimer quelqu'un
jusqu'au sentiment de répulsion envers le criminel.

Matthieu Ricard


14 Septembre

Un comportement non violent sera un comportement physique ou oral
motivé par le désir d'être utile, d'aider quelqu'un.
C'est donc la motivation d'une action qui détermine la non-violence ou la violence.

Le XIVe Dalaï-Lama


15 Septembre

La chaleur humaine permet l'ouverture.
Vous découvrez que tous les êtres humains sont comme vous, tout simplement.

Le XIVe Dalaï-Lama

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La Vie de Bouddha
http://www.dailymotion.com/video/xi4wu_ ... de-bouddha
<div><object type="application/x-shockwave-flash" data="http://www.dailymotion.com/swf/xi4wu&related=0" width="480" height="365"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/xi4wu&re ... ram><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><a href="http://www.dailymotion.com/video/xi4wu_ ... ed=1"><img src="http://www.dailymotion.com/thumbnail/video/xi4wu" width="480" height="360"></a></object><b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xi4wu_ ... ouddha">La Vie de Bouddha</a></b><br><i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/Cambodianova ... .</i></div>
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17 Septembre

La compassion véritable consiste à nous aimer nous-mêmes,
à respecter nos besoins, nos limites et nos capacités réelles.

Jack Kornfield


18 Septembre

Pensez-vous sur votre douleur comme sur un enfant
que vous voudriez doucement réconforter.

Jack Kornfield


19 Septembre

commencez à réciter intérieurement
les phrases suivantes que vous vous adresserez.
Sans amour pour soi-même, on sera pratiquement incapable d'aimer autrui.
Puissé-je être empli de bonté.
Puissé-je être en bonne santé.
Puissé-je être en paix et détendu.
Puissé-je être heureux.

Jack Kornfield


20 Septembre

Lorsque vous méditez, invitez-vous ainsi à ressentir
l'estime de soi, la dignité, l'humilité et la force
du bouddha que vous êtes.

Sogyal Rinpotché


21 Septembre

Si de la souffrance ou de la colère apparaissent, acceptez la souffrance ou la colère.
Toutes ces émotions sont le Bouddha sous toutes ses formes,
bouddha-soleil, bouddha-lune, bouddha heureux, bouddha triste.
C'est l'univers qui vous offre tout ce qui existe afin d'éveiller
et d'ouvrir votre coeur.

Jack Kornfield


22 Septembre

La compassion envers nous-même nous donne le pouvoir de transformer
le ressentiment en pardon, la haine en amitié et la peur en respect pour tous les êtres.

Jack Kornfield

_______________________________________________________________________________________________________
dix forces du bouddha (ju-riki, 十力, bala) ou dix connaissances du bouddha. Liste établie par Nagarjuna
1. la connaissance du possible et de l'impossible ; le pouvoir de distinguer ce qui est vrai de ce qui ne l'est pas,
2. la connaissance de la rétribution des actes ; le pouvoir de connaître la causalité karmique dans les vies de tous les êtres à travers le passé, le présent et le futur,
3. la connaissance des méditations ; le pouvoir de connaître toutes les étapes de concentration, d'émancipation et de méditation,
4. la connaissance du degré des facultés d'autrui ; le pouvoir de connaître la condition de vie de tous les êtres humains,
5. la connaissance des aspirations des êtres ; le pouvoir de connaître la condition de vie de tous les êtres humains,
6. la connaissance des dispositions acquises ; le pouvoir de discerner la supériorité et l'infériorité des capacités de tous les êtres humains,
7. la connaissance de la route menant aux diverses destinées ;
8. la connaissance des existences antérieures ;
9. la connaissance de la mort et de la renaissance ; le pouvoir de savoir quand chaque personne naîtra et mourra, et dans quel royaume elle renaîtra,
10. la connaissance de la destruction des impuretés ; le pouvoir d'éliminer toutes les illusions.
_______________________________________________________________________________________________________

24 Septembre

Notre compagnon ou notre compagne sont parfaits,
mais comme nous aurions aimé qu'ils soient encore plus beaux...
Tout cela prouve bien que nous avons oublié l'imminence de la mort.

Dilgo Khyentsé Rinpotché


25 Septembre

Dès qu'un homme et une femme se trouvent réunis du fait de leur Karma,
C'est à chaque instant qu'ils doivent rechercher l'harmonie.

Dilgo Khyentsé Rinpotché


26 Septembre

Il est vital de laisser une large place au changement dans les relations avec l'autre.
Ces transitions tiennent lieu de périodes charnières, où l'amour véritable mûrit et s'épanouit.
Nous sommes désormais en position de vraiment connaître l'autre - de le voir
tel qu'il est, avec ses défauts et ses faiblesses, un être humain comme nous-même.
Ce n'est qu'à ce stade que nous sommes en mesure de nous engager
sincèrement auprès de l'autre - un véritable acte d'amour.

Le XIVe Dalaï-Lama
leolo

#399 Message par leolo »

27 Septembre

Notre capacité d'intimité est fondée sur un respect profond,
une présence qui permet à ce qui est vrai de s'exprimer, d'être découvert.
L'intimité peut se présenter à tout instant :
c'est un acte d'abandon, un don qui n'exclut rien.

Jack Kornfield
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#400 Message par grumpythedwarf »

"Nous ne sommes pas des êtres humains qui vivons une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels qui vivons une expérience humaine"

Un amerindien.

"Méfies-toi de ce que tu souhaites"

Proverbe Innuit

Unir et rassembler, c'est la devise du TOUT. Rien n'échappe au TOUT, immense troupeau céleste, gardé par les chiens de la nécéssité et par le berger de la loi dans les pâturages sans fin de l'espace et du temps"

Jean d'Ormesson.
" Dans un monde sans mélancolie, les rossignols se mettraient à roter"
CIORAN.
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#401 Message par Zooey »

leolo a écrit :Tout conflit commence par des pensées de peur, d'animosité et d'agression
qui croissent dans l'esprit de quelques-uns puis se propagent comme un feu dans des herbes sèches.
Le seul antidote à de telles aberrations consiste à prendre
La pleine mesure des souffrances d'autrui.
leolo a écrit : Vous découvrez que tous les êtres humains sont comme vous, tout simplement.
grumpythedwarf a écrit :"Nous ne sommes pas des êtres humains qui vivons une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels qui vivons une expérience humaine"
toutes simples mais magnifique celles ci :))
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#402 Message par poussiere d'étoiles »

ce fameux 6ieme sens que l'on possède parfois alors c quoi?
je parle pour les femmes bien sûre :D
rire ca dilate la rate et ca détend tandis qu'être fru ca stress 210 muscles du visage alors on garde le sourire
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#403 Message par Zooey »

Le bonheur ne se trouve pas avec beaucoup d'effort et de volonté, mais réside là, tout près, dans la détente et l'abandon.
Ne t'inquiète pas, il n'y a rien à faire.
Tout ce qui s'élève dans l'esprit n'a aucune importance parce qu'il n'a aucune réalité.
Ne t'y attache pas. Ne te juge pas.
Laisse le jeu se faire tout seul, s'élever et retomber, sans rien changer, et tout s'évanouit et commence à nouveau sans cesse.
Seule cette recherche du bonheur nous empêche de le voir.
C'est comme un arc-en-ciel qu'on poursuit sans jamais le rattraper.
Parce qu'il n'existe pas, qu'il a toujours été là et t'accompagne à chaque instant.
Ne crois pas à la réalité des expériences bonnes ou mauvaises, elles sont comme des arcs-en-ciel.
A vouloir saisir l'insaisissable, on s'épuise en vain.
Dès lors qu'on relâche cette saisie, l'espace est là, ouvert, hospitalier et confortable.
Alors, profites-en. Tout est à toi, déjà. Ne cherche plus. Ne va pas chercher dans la jungle inextricable l'éléphant qui est tranquillement à la maison.
Rien à faire. Rien à forcer. Rien à vouloir.
Et tout s'accomplit spontanément...
- Lama Guendune Rinpotché -
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#404 Message par grumpythedwarf »

Paroles pleines de sagesse.
Le fameux "lacher-prise" de Aurobindo, et bien d'autres.
Il est plus facile de nager avec le courant que contre lui.
Ce sont des clichés, mais ô combien vérifiables.
Les bouddhistes l'ont compris depuis longtemps.
" Dans un monde sans mélancolie, les rossignols se mettraient à roter"
CIORAN.
leolo

#405 Message par leolo »

grumpythedwarf a écrit :
"Méfies-toi de ce que tu souhaites"

Proverbe Innuit.
Un soir que j'avais souhaité avec intensité rencontrer une belle fille, dans ce temps-là je priais Dieu au nom de Jésus-Christ. Bien j'ai rencontré une fille fêlée et pas si belle, qui n'avait pas arrêté de me draguer.
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