José de San Martín est un général argentin né le 25 février 1778 à Yapeyú et décédé en France à Boulogne-sur-Mer le 17 août 1850. Avec Simon Bolivar, il est l'un des héros des indépendances sud-américaines. [url]
Fils de Juan de San Martin y Gómez[1] et de son épouse Gregoria Matorras, il est leur cinquième et dernier enfant. À partir de 1781, sa famille déménagea deux fois : la première fois vers Buenos Aires, et une seconde fois en 1785 vers l'Espagne, où il entra au Séminaire des Nobles de Madrid. En 1789, il commença une carrière militaire dans le régiment de Murcia. Il prit part à la campagne d'Afrique en combattant à Melilla et Oran. En 1797 il est promu sous-lieutenant pour ses actions contres les soldats français dans les Pyrénées.
En août 1797, après plusieurs autres engagements, son régiment se rend face aux forces navales britanniques. On le retrouve peu après combattant dans le sud de l'Espagne, principalement à Cádiz et Gibraltar avec le grade de Second Capitaine de l'infanterie légère. Il se bat aux côtés des Espagnols contre le Portugal lors de la Guerre des Oranges en 1801, et devient capitaine, promu en 1804. En 1808, les troupes de Napoléon envahissent la Péninsule et le roi Ferdinand VII est fait prisonnier. C'est alors qu'éclate la rébellion du peuple espagnol contre l'Empereur et son frère Joseph Bonaparte, qui venait d'être proclamé roi d'Espagne. Remarqué par ses faits d'armes contre les Français, San Martín accéda au grade de capitaine du régiment de Bourbon. L'armée attaqua les troupes françaises et les battit au cours de la bataille de Baylen, le 19 juillet 1808. Il continua la lutte face aux Français et leurs alliés.
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Il combattit sous les ordres du général Beresford à la bataille d'Albuera, le 16 mai 1811, et y fit connaissance de Lord Macduff (James Duff, 4e Comte de Fife). Ce dernier l'introduisit auprès des loges secrètes qui complotaient pour l'indépendance de l'Amérique du Sud. Ainsi devenu franc-maçon grâce à cet allié, il obtient un passeport pour l'Angleterre, passe une brève période à Londres, puis rencontre d'autres blancs nés en Amérique Latine, membres de la loge maçonnique Logia de los Caballeros Racionales (Loge des Chevaliers Rationnels), loge maçonnique qu'a fondé Carlos María de Alvear à Montevideo, sur le modèle de la Loge du même nom, fondée par Francisco de Miranda à Cadiz.[2] En 1812, San Martín s'embarque vers Buenos Aires à bord de la frégate britannique George Canning, en compagnie de José Matías Zapiola. Ils fondent ensemble la Loge Lautaro, du nom du chef Lautaro, amérindien mapuche du Chili qui, au XVIe siècle, avait résisté avec succès aux tentatives espagnoles de conquête.
San Martín fut bien accueilli à Buenos Aires, et son grade de colonel fut reconnu. Le 16 mars 1812, les autorités lui confièrent la tâche de créer un corps de cavalerie, qu'il appela Regimiento de Granaderos a Caballo (Régiment des Grenadiers à Cheval), afin de surveiller à cheval les berges du grand fleuve Paraná. Durant l'année 1812, il s'occupa de l'instruction de cette troupe en techniques modernes de combat, ce qu'il connaissait bien suite à ses activités européennes contre les armées de Napoléon.
Le 12 novembre 1812, alors âgé de 34 ans, il contracta mariage avec María de los Remedios de Escalada, âgée de 14 ans.
Pendant ses premières années à Buenos Aires, l'élite de la capitale le surnommait « el tape » (indien Guaraní), « el indio » (l'indien), « el paraguayo » (le paraguayen), « el cholo » (indien Kolla) ou encore « el mulato » (le mulâtre), sobriquets liés à son lieu de naissance sur le territoire des anciennes missions jésuitiques guaranies, non loin du Paraguay actuel.
Dans la ville de Buenos Aires, le 25 mai 1810, une Junte s'était formée selon le modèle des juntes en Espagne, qui s'opposaient à l'occupation française de la Péninsule et gouvernaient au nom du roi Ferdinand VII, retenu prisonnier en France.
La ville de Montevideo ne reconnaissait pas la Junte de Buenos Aires et entreprit des hostilités contre la capitale. Au Chili, le Conseil se prononça contre l'autorité du vice-roi. Dans le Haut Pérou, la Bolivie actuelle, les royalistes occupèrent la province de Salta et avancèrent sur Tucumán, défendue par l'Armée du Nord que commandait l'autre héros, le général Manuel Belgrano. Le Paraguay s'était déjà déclaré indépendant.
En janvier 1813, les positions militaires furent consolidées : le général José Rondeau dirigea le siège de Montevideo. Les royalistes de Montevideo dominaient les fleuves avec leur flotte, ils ravageaient les cités côtières et faisaient de fréquents débarquements pour obtenir des troupeaux et autres aliments.
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En janvier, on apprit à Buenos Aires qu'une escadre royaliste, dirigée par le corsaire Rafael Ruiz et le capitaine Juan Antonio Zabala, s'apprêtait à débarquer. Le 28 janvier, le Triumvirat ordonna au colonel San Martin de protéger les côtes du Parana du débarquement royaliste. Les grenadiers suivirent la progression de la flotte ennemie qui comptait onze navires et environ 300 soldats. Les navires jetèrent l'ancre à San Lorenzo, petite ville située à 25 km au nord de Rosario et les Espagnols échangèrent des coups de feu avec les troupes de Caledonio Escalada, commandant militaire de la cité.
C'est dans la nuit du 2 février que les grenadiers de San Martin arrivèrent et se cachèrent dans le monastère qui dominait la ville de San Lorenzo. Au matin du 3 août, les barques de l'expédition royalistes touchèrent terre et les Espagnols montèrent la falaise. La victoire fut acquise en quelques minutes. Les royalistes s'enfuirent par la falaise en abandonnant des armes, canons, fusils ainsi qu'un drapeau. La flotte vaincue s'en retourna à Montevideo et ne revint jamais sur le Parana. San Martin fit un retour triomphal à Buenos Aires.
Peu de temps après, on apprend la victoire du général Belgrano face aux royalistes à la bataille de Salta, où s'est rendue l'armée dirigée par Pio Tristan.
Manuel Belgrano, après la bataille de Salta, est entré sur les terres du Haut Pérou à la poursuite des royalistes, mais il doit reculer jusqu'à ses précédentes positions, dans la vallée de Lerma, après les défaites de Vilcapugio (1er octobre) et Ayohuma (14 novembre). L'armée royaliste, dirigée par le général Pezuela, se met à menacer les provinces de Salta et de Jujuy. La frontière nord est défendue par des gauchos à cheval, sous le commandement du lieutenant colonel Martín Güemes, originaire de Salta et très bien renseigné sur le terrain. Cette armée cause des dégâts parmi les troupes royalistes en soulevant le peuple contre l'ennemi. Dans le même temps, sur le Río de la Plata, la flotte dirigée par le commandant Guillermo Brown défait l'armada royaliste face à Montevideo et parvient à établir le siège maritime qui obligera la cité à se rendre au général Alvear (juin 1814). En apprenant cette défaite, les royalistes, qui tentaient de conquérir les Provinces Unies par la frontière nord, commencent à se retirer, concentrant leurs forces sur le Haut Pérou.
Peu après son arrivée à San Miguel de Tucumán, San Martin se rend compte de l'impossibilité de joindre Lima, qui à ce moment est le centre du pouvoir royaliste, par le chemin du Haut Pérou. Chaque fois qu'une armée royaliste descendait de l'altiplano vers les vallées de Salta, elle était vaincue ; et chaque fois qu'une armée des Provinces Unies s'aventurait au Haut Pérou, elle était anéantie.
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C'est alors que le général San Martin eut l'idée de traverser la Cordillère et d'attaquer Lima par la mer. Pour assurer les frontières du nord, les troupes du général Güemes devaient suffire. Le plan de conquête du Pérou par le Pacifique est ce que San Martin lui-même appela « son secret », partagé avec quelques-uns de ses amis de la Loge Lautaro. San Martin était dans une position favorable pour commencer ses plans qui l'amenèrent à libérer la moitié du continent.
Quand le futur Libertador s'installa au Cuyo, de l'autre côté de la Cordillère des Andes, la révolution du Chili se trouvait en danger : le pays était envahi par les forces royalistes de la vice-royauté du Pérou et après plusieurs batailles, les forces indépendantistes, sous le commandement de Bernardo O'Higgins et José Miguel Carrera, furent défaites au cours de la bataille de Rancagua (1er octobre 1814), où les armées chiliennes furent anéanties, laissant ouverte la route vers la capitale, Santiago. Le général chilien Carrera avec le reste des armées traversa la Cordillère et se réfugia sur le territoire du Cuyo, gouverné par San Martin.
À Buenos Aires, on apprit que Napoléon avait été vaincu et exilé sur l'île d'Elbe. Le Roi Ferdinand VII était rentré à Madrid après six années de captivité. Le premier acte du gouvernement fut d'abolir la constitution de Cadix et de condamner à mort tous ceux qui s'opposaient à sa souveraineté. Le Tribunal de l'Inquisition fut rétabli.
La révolution sud-américaine semblait alors vaincue sur tous les fronts. Le Chili et le Haut Pérou étaient perdus, avec des royalistes fortement établis à Lima ; la révolution vénézuélienne était vaincue et ses chefs, Bolívar et Mariño, réfugiés à Carthagène ; les libéraux espagnols étaient poursuivis. Seuls dans le Río de la Plata flottaient les étendards de la Liberté et de l'Indépendance. San Martin décida alors de créer l'Armée des Andes.
On apprit qu'à ce moment, l'Espagne préparait une expédition de dix mille hommes, sous le commandement du général Murillo, qui se dirigeait vers le Río de la Plata pour soumettre les rebelles à la volonté royale. La fin de l'année 1815 est dominée par les nouvelles décourageantes de la défaite de l'Armée du Nord, dirigée par Rondeau, à la bataille de Sipe-Sipe, le 29 novembre. Les forces du vice-roi du Pérou, commandées par le général Osorio, dominaient le Chili. L'armée de Murillo, qui devait arriver à Buenos Aires, avait débarqué au Venezuela et vaincu les troupes de Bolívar.
San Martin, à la tête de la petite armée du Cuyo, restait alors le seul espoir des Provinces Unies. C'est dans ces circonstances qu'il réunit ses officiers et exposa son plan de la traversée des Andes et de la reconquête du Chili.
À la fin de l'année précédente, l'autorité du roi Ferdinand VII était pratiquement rétablie, et déjà les généraux royalistes exerçaient leur cruauté envers les populations rebelles, surtout au Venezuela et dans le Haut Pérou.
Au cours de cette année des corsaires battant pavillon du Río de la Plata passèrent à l'attaque. Ils capturèrent les chargements des navires qui faisaient la traversée entre l'Amérique et l'Espagne, libérant les esclaves, ce qui leur valut la reconnaissance de l'opinion libérale en Europe. On intercepta même la correspondance confidentielle, ce qui leur permit de connaître l'état véritable des troupes royalistes aux Caraïbes et au Venezuela. C'est ainsi qu'on apprit à Buenos Aires les progrès de Bolívar et des troupes indépendantistes du Mexique.
Après la défaite de Sipe-Sipe au Haut Pérou, San Martin pensa qu'il était temps de mettre en œuvre son plan de conquête de Lima par le Pacifique. Il fit croire que son armée faisait marche vers le Haut Pérou. Il voulait faire croire aux royalistes que Mendoza restait sans protection pour les pousser à passer de l'autre côté de la Cordillère.
San Martin insista auprès de ses délégués du Congrès sur la nécessité de déclarer l'indépendance. Le 9 juillet 1816, le Congrès proclama l'indépendance des Provinces Unies du Río de la Plata. Il n'y avait plus de possibilité de réconciliation avec Ferdinand VII.
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Le directeur suprême Juan Martín de Pueyrredón le nomma commandant en chef de l'Armée des Andes et le 12 janvier 1817 débuta depuis Mendoza la traversée des Andes en direction du Chili. Les forces patriotiques vainquirent les royalistes à la bataille de Chacabuco le 12 février, ce qui permit l'entrée des troupes de patriotes dans la capitale du Chili, Santiago. Le 14 février, le cabilde de Santiago composé des notables locaux voisins le nomma Directeur Suprême du Chili. San Martín, sachant que l'acceptation de cette charge l'empêcherait de participer à la libération du Pérou, refusa cette charge. Aussi, deux jours plus tard, le cabilde de Santiago nomma-t-il Bernardo O'Higgins Directeur Suprême.
En mars, San Martín retourna à Buenos Aires pour solliciter l'aide du Directoire pour continuer son expédition libératrice du Pérou. Le gouvernement de Buenos Aires lui promit en principe de collaborer, mais étant donné la situation chaotique et le climat de guerre civile qu'affrontait Buenos Aires avec les provinces, il se vit plus tard dans l'impossibilité de tenir parole. Aussi sera-ce le Chili qui assumera tous les frais de l'entreprise et donnera à San Martín mandat pour la mener à bien, avec le grade de capitaine général de l'Armée du Chili. Il retourna donc au Chili, où les troupes, d'abord battues à Cancha Rayada, le 19 mars 1818, obtiennent une victoire à la bataille de Maipú le 5 avril.
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San Martín et O’Higgins, avec l'aide de Lord Thomas Cochrane, organisèrent une expédition par voie maritime qui partit le 20 août 1820 du port de Valparaíso. Comme l'expédition était intégralement payée par le Chili, cela se fit sous bannière chilienne, mais sous le commandement du général San Martín. Le 8 septembre, il débarqua avec une armée de 4 000 hommes (composée d'Argentins, de Chiliens et d'autres nationalités) dans le port de Pisco, au Pérou, pour atteindre finalement Lima en juillet 1821. Le 28 juillet, San Martín déclara l'Indépendance du Pérou et fut nommé « Protecteur du Pérou », avec autorité civile et militaire. Cette même année, il fonda la Bibliothèque nationale du Pérou, à laquelle il donna sa collection personnelle de livres. Il créa aussi l'Ordre péruvien du Soleil. Il gouverna ainsi le Pérou depuis le 3 août 1821 jusqu'au 20 septembre 1822.
Durant son protectorat, il reçut une demande d'aide du général Antonio José de Sucre, lieutenant de Simón Bolívar, pour la campagne en Équateur. San Martín envoya des soldats qui participèrent aux victoires de Riobamba et de Pichincha, qui assurèrent la reddition de Quito. Entre les 26 et 27 juillet 1822, eut lieu l'Entrevue de Guayaquil, où il se réunit avec Bolívar. Peu après, il décida d'abandonner toutes ses charges et de retourner dans son pays.
De retour à Mendoza, il demanda l'autorisation de retourner à Buenos Aires afin d'y rejoindre son épouse, qui était gravement malade. Bernardino Rivadavia, ministre du gouvernement du gouverneur Martín Rodríguez, refusa, arguant du fait qu'il y serait en danger. En effet, en raison de son appui aux caudillos de l'intérieur et de son refus d'exécuter l'ordre reçu du gouvernement de réprimer les fédéralistes, les unitaires voulaient le faire passer en jugement. Mais comme la santé de son épouse empirait, il décida de se rendre à Buenos Aires, où il arriva après son décès survenu le 3 août 1823.
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À son arrivée à Buenos Aires, on l'accuse d'être devenu un conspirateur ; découragé par les luttes internes entre unitaires et fédéralistes, il décide de quitter le pays avec sa fille unique Merceditas. Il habita la France, Bruxelles et l'Angleterre. Le 10 février 1824, il s'embarque pour Le Havre. Il a alors 45 ans, et porte les titres de Généralissime du Pérou, Capitaine Général de la République du Chili et Général des Provinces Unies du Río de la Plata. Après une brève période à Londres, ils s'installèrent à Bruxelles et peu après à Paris.
En 1825 il rédigea les Maximes pour Merceditas, où il faisait une synthèse de ses idéaux éducatifs :
Humaniser son caractère, et le sensibiliser même aux insectes qui nous font du mal. Sterne a dit à une mouche, en lui ouvrant la fenêtre afin qu’elle puisse s’échapper : « Vas-y, pauvre bête, le monde est trop grand pour nous deux… » ;
Lui inspirer l’amour de la vérité et la haine du mensonge ;
Lui inspirer la confiance et l’amitié, mais unie au respect ;
Stimuler en elle la charité envers les pauvres ;
Lui apprendre le respect de la propriété d’autrui ;
Lui apprendre à garder un secret ;
Lui inspirer des sentiments d’indulgence envers toutes les religions ;
Qu’elle soit gentille avec les domestiques, les pauvres et les vieux ;
Qu’elle parle peu, et juste ce qui est nécessaire ;
Lui apprendre les bonnes manières à table ;
Lui apprendre à aimer la propreté et à mépriser le luxe.
Durant ses années d'exil, San Martín garda le contact avec ses amis de Buenos Aires. En 1827, à la nouvelle de la guerre que l'Argentine menait contre le Brésil, il proposa de rentrer pour participer à la lutte, mais jamais on ne l'appela. L'année suivante, il tente de revenir à Buenos Aires, mais ne parvient pas à débarquer. Pendant trois mois, il resta à Montevideo. Le soulèvement de son ancien compagnon Juan Lavalle contre le gouverneur Manuel Dorrego, l'exécution postérieure de Dorrego, les rivalités, la profonde déception qu'il ressentit aux évènements politiques survenant dans son pays, furent autant de motifs pour lesquels il décida de s'établir définitivement en Europe.
En 1831, il s'installa en France, dans une propriété de campagne près de Paris. Trois années plus tard, il déménagea pour une maison à Évry dans le quartier de Grand-Bourg, où il résida jusqu'en 1848. Finalement, en mars 1848, il partit pour Boulogne-sur-Mer, où il décéda le 17 août 1850.
Son testament olographe fut écrit à Paris, le 23 janvier 1844, et désigna sa fille pour unique héritière. Elle avait épousé Mariano Balcarce.
D'autres clauses furent :
Que son sabre courbe fût livré à Juan Manuel de Rosas.
Sa volonté était que son cœur reposât à Buenos Aires.
Voici un extrait concernant le legs à Juan Manuel de Rosas :
Le sabre qui m'a accompagné dans toute la guerre de l'indépendance de l'Amérique du sud sera livré au général Juan Manuel de Rosas, comme preuve de la satisfaction que, en tant qu'Argentin, j'ai eu de voir la fermeté avec laquelle il a soutenu l'honneur de la République contre les injustes prétentions des étrangers qui essayaient de l'humilier.
En 1861, ses cendres furent transférées au caveau de la famille González Balcarce, dans le cimetière de Brunoy, en France. Ultérieurement plusieurs tentatives furent faites de les rapatrier au pays. Durant la présidence de Nicolás Avellaneda, on créa la « Commission chargée de rapatrier les restes du Libertador », ce qui fut finalement accompli le 28 mai 1880. Sa dépouille repose dans la cathédrale de la ville de Buenos Aires, face à la Plaza de Mayo, veillée par des soldats du corps prestigieux des Grenadiers à Cheval.[/url]
Le général San Martin a terminé sa vie à 35km de chez moi, il y a encore sa maison et une statue équestre je représentant