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Publié : ven. juil. 02, 2010 12:23 am
par saintluc
1644
2 juillet
Charles Ier défait à Marston Moor
Alors que la guerre civile d’Angleterre bat son plein, les troupes parlementaires dirigées par Cromwell infligent une défaite aux forces royalistes soutenant Charles Ier. L’alliance entre les Écossais et le Parlement anglais n’est pas étrangère à cette grande victoire, qui permet aux parlementaires de récupérer le nord de l’Angleterre.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Cromwell - Charles Ier d'Angleterre - Histoire du Long Parlement - Histoire de la Guerre civile d'Angleterre - Histoire des Guerres



1652
2 juillet
Bataille au Faubourg Saint-Antoine
Les troupes royales, dirigées par Turenne, rencontrent celles du frondeur, le prince de Condé. Les deux armées tentent de s’emparer de la capitale. Alors que le premier assaut est donné, sous les regards de Louis XIV et de Mazarin, les forces royales semblent avoir le dessus. Pourtant, la riche Mlle de Montpensier, dite la Grande Mademoiselle, fille du duc d’Orléans, lui-même frère d’Henri III, vient en aide aux frondeurs. Elle fait ouvrir la porte Saint-Antoine pour que Condé puisse se réfugier dans l'enceinte de Paris. Elle fait alors tirer des boulets de canon sur l’armée du roi.
Voir aussi : Louis XIV - Dossier histoire de la Fronde - Condé - Mazarin - Turenne - Histoire de la Politique



1816
2 juillet
Naufrage de "La Méduse"
Sur la route du Sénégal, une des plus belles embarcations de la marine française, la frégate "La Méduse", s'échoue sur le banc d'Arguin avec 395 personnes à son bord. Pour suppléer aux canots de sauvetage, l'équipage se réfugie sur un radeau de fortune de 20 mètres de long sur 7 mètres de large. Mais les amarres avec le canot remorqueur sont coupées. Le radeau part alors à la dérive avec 150 hommes et une femme et pour toute nourriture 75 livres de biscuits. 12 jours plus tard l'embarcation sera découverte par avec 15 personnes survivants. Les autres ont été jetés à la mer ou même mangés par les autres occupants. L'événement inspirera le peintre Théodore Géricault qui l'immortalisera en 1819 sur un tableau grandiose appelé "Le radeau de la Méduse".
Voir aussi : Naufrage - Naufragés - Histoire de la Peinture



1900
2 juillet
Premier vol d'un zeppelin
Le général allemand à la retraite Ferdinand Von Zeppelin, s'envole à bord d'un ballon dirigeable de son invention au dessus du lac de Constance en Allemagne. L'aérostat de 128 mètres de long, baptisé L21, a parcouru 6 kilomètres en 18 minutes à 400 mètres d'altitude. Pour Zeppelin, c'est l'aboutissement de près de 25 ans de travail.
Voir aussi : Zeppelin - Histoire de l'Aéronautique



1930
2 juillet
Les équipes nationales concourent au Tour
Le Tour de France connaît quelques remodelages. Desgrange, directeur et fondateur de la course, décide de réunir les coureurs non plus sous une même marque mais par leur nationalité. Les dépenses occasionnées par la participation à la course sont désormais prises en charge par les organisateurs. Pour ce financement, la caravane du Tour de France est créée et passe sur le parcours avant les coureurs pour distribuer objets et bricoles publicitaires. Finalement, les équipes de marque seront de nouveaux de vigueur en 1962, pour encore laisser la place aux nationales en 1967 et revenir une fois de plus en 1969.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Henri Desgrange - Histoire du Cyclisme



1932
2 juillet
Roosevelt fait mention du "New Deal"
Lors d'un discours à la Convention du parti démocrate à Chicago, le gouverneur de l'État de New York et futur président des Etats-Unis Franklin Delano Roosevelt, évoque pour la première fois la notion de "New Deal". Il s'agit d'une nouvelle donne économique et sociale mise en place par ses plus proches conseillers, des universitaires adeptes des théories de l'économiste britannique John Keynes. Le "New Deal" a pour objectif d'enrayer les effets dévastateurs de la crise de 1929 avec des mesures telles que la réforme du système bancaire, l'abandon de l'étalon or, la dévaluation du dollar, la limitation volontaire de la production agricole, les aides économiques et sociales et le lancement de grands travaux.
Voir aussi : Dossier histoire de la crise de 1929 - Roosevelt - Histoire du New-Deal - Histoire de la Politique



1940
2 juillet
Le gouvernement Pétain s'installe à Vichy
A la suite de la signature de l'armistice avec l'Allemagne le 22 juin, le gouvernement français quitte Bordeaux pour Vichy en zone libre. Installé à l'hôtel du Parc, il est tout de suite nommé "gouvernement de Vichy". Le maréchal Pétain impose une modification de la Constitution qui aboutira le 10 à la création de "l'Etat français". La nouvelle devise de la France sera "Travail, Famille, Patrie".
Voir aussi : Pétain - Gouvernement - Histoire du Régime de Vichy - Etat français - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1959
2 juillet
Le prince Albert de Belgique épouse Paola Ruffo di Calabria
Le futur roi de Belgique se marie à la fille du duc italien de Guardia Lombardia. Ensemble, ils auront trois enfants : le prince Philippe, la princesse Astrid et le prince Laurent. Le prince montera sur le trône belge en août 1993, au lendemain du décès de son frère, Baudouin, faisant de sa femme la reine Paola. Il prendra alors le nom d'Albert II.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Histoire des Faits divers



1961
2 juillet
Première participation et première victoire pour Giancarlo Baghetti
Alors qu’il court pour la première fois une manche officielle du championnat du monde, le jeune pilote italien Giancarlo Baghetti remporte le grand prix de France au terme d’une incroyable lutte avec Dan Gurney. Tandis que les deux pilotes favoris de Ferrari ont abandonné, Baghetti résiste aux Porsche et empoche la victoire après un dépassement à 300 mètres de l’arrivée. Mais cette performance unique dans l’histoire de la formule 1 sera sans suite puisque c’est la seule victoire de l’Italien dans toute sa carrière.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Ferrari - Porsche - Histoire des Sports mécaniques



1984
2 juillet
Renault et Matra lancent l'Espace
Renault et Matra commercialisent l’Espace. Philippe Guédon, patron de Matra automobile, mûrit depuis 1978 son ambition de créer une voiture capable de transporter confortablement une famille et ses bagages : une véritable synthèse de la routière et du « mini van » américain. Renault y ajoute l'idée de modularité des sièges. Un concept révolutionnaire, qui va changer le paysage automobile des vingt prochaines années est né : le monospace. Pourtant la révolution est discrète : neuf exemplaires sont vendus en un mois… Mais le marché explosera bientôt.
Voir aussi : Histoire de Renault - Voiture - Espace - Histoire de l'Automobile



2000
2 juillet
Elections présidentielles historiques au Mexique
Contre toute attente, le gouverneur de l'Etat de Guanajuato et ex-président de Coca-Cola Mexique, Vicente Fox Quesada, remporte les élections présidentielles mexicaines. Il succède à Ernesto Zedillo membre du PRI, le parti révolutionnaire institutionnel au pouvoir depuis 1930. L'élection de Fox marque la fin de 71 ans d'hégémonie du PRI sur le pays. La parti avait pour habitude de désigner son candidat à la veille des élections et celui-ci les remportait systématiquement. L'éviction du PRI au profit du PRD (Parti d'Action National) est le signe de l'ouverture démocratique du Mexique qui réalise le scrutin le plus "transparent" de son histoire politique.
Voir aussi : Elections - Histoire des Elections
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Publié : ven. juil. 02, 2010 12:37 am
par saintluc
La Méduse est une frégate française qui a fait naufrage le 2 juillet 1816 sur le banc d'Arguin, au large des côtes de Mauritanie, faisant 160 morts, dont 137 périrent abandonnés sur un radeau. Sur les 15 survivants de celui-ci, récupérés après 13 jours, 5 sont morts avant leur transfert à Saint-Louis du Sénégal.

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En 1816, la France récupère ses comptoirs au Sénégal qui lui avaient été pris par les Britanniques au cours des guerres de l'Empire. Le 17 juin 1816, une division de bateaux sous la direction du commandant de la Méduse, le capitaine de frégate Hugues Duroy de Chaumareys, quitte l’île d’Aix (Charente-Maritime) pour rallier Saint-Louis du Sénégal que les Anglais viennent de restituer à la France après le Traité de Paris de 1814. Cette expédition est composée de la frégate La Méduse, la corvette l’Écho, le brick l’Argus et la flûte La Loire. Cette division est envoyée là-bas pour acheminer les colons, fonctionnaires, militaires et scientifiques attendus sur place. Notamment, les navires transportaient le colonel Schmaltz, nouveau gouverneur du Sénégal, et sa femme. Ainsi que le commis de première classe et futur explorateur Gaspard Théodore Mollien. De grandes quantités de matériel sont aussi embarquées.

Le commandant de la frégate est un noble royaliste qui n'a quasiment pas navigué depuis l'époque de l'Ancien Régime. Il commence la traversée en distançant les autres navires, plus lents que le sien, et se retrouve ainsi isolé. N'écoutant pas les avis de ses officiers, il accorde toute confiance à un passager prétendant avoir déjà parcouru les parages, un dénommé Richefort. Il se trompe dans son estimation et situe le navire bien plus loin du redoutable banc d'Arguin qu'il ne l'est en réalité. Au lieu de le contourner en passant au large comme l'indiquent ses instructions, il rase les hauts-fonds, jusqu'à ce que l'inévitable se produise le 2 juillet.


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La frégate s'échoue sur un plateau de banc de sable 19°54′N 19°24′W / 19.9, -19.4. Plusieurs tentatives de déséchouage échouent elles aussi… L'équipage construit un radeau composé de pièces de bois de 20 mètres par 7 destiné à déposer du matériel pour alléger le bateau. Après quelques jours, souffle une violente tempête qui secoue la frégate et provoque plusieurs voies d'eau. L'état-major du navire craint que le navire ne finisse par se désagréger. L'évacuation est décidée.

La pagaille est indescriptible. Plusieurs marins sont ivres morts en permanence. Les officiers tentent de garder le contrôle de la situation, mais le commandant et les passagers de marque n'auraient pas brillé par leur exemple ce jour-là. C'est le 4 juillet, les chaloupes sont mises à l'eau et sur le radeau s'entassent 152 marins et soldats avec quelques officiers, une femme est parmi eux. Il est prévu, au départ, que le radeau soit remorqué à terre par les chaloupes et tout le monde doit atteindre le Sénégal en longeant le littoral saharien. Dix-sept hommes restent sur l'épave de la La Méduse espérant, sans doute, être secourus plus tard ; trois d'entre eux seulement ont été retrouvés en vie, le 4 septembre suivant.

Mais très vite, les chaloupes larguent les amarres les rattachant à la masse considérable du radeau qui part à la dérive. Les chaloupes s'éloignent et l'abandonnent. Certaines vont gagner la terre, les hommes tentant leur chance dans le désert, accablés par la soif, la marche et l’hostilité des Bédouins. Ils arrivent enfin après 15 jours d'errance et plusieurs morts. D'autres chaloupes restent en mer et atteignent Saint-Louis en quelques jours. Dans ces dernières se trouvent le commandant Chaumareys et le colonel Schmaltz.

Suite au naufrage, les marins et soldats du radeau essaient de gagner les côtes mais dérivent. L'équipée qui dura 13 jours fit de nombreuses victimes, et donna lieu à des noyades, mutineries, ainsi qu'à des faits de cannibalisme en raison du manque de vivres comme d'eau potable. Les rescapés (15 hommes sur les 152 personnes embarquées sur le radeau) seront récupérés le 17 juillet par un des quatre navires du convoi, l’Argus qui ramènera 10 d'entre eux à Saint-Louis.

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L'incompétence des officiers et les récits autour du radeau provoquèrent une certaine émotion dans l'opinion lorsque deux hommes de l'équipage, le chirurgien Savigny et l’ingénieur-géographe Corréard, les rapportent dans un livre. Suite à ce témoignage, un procès eut lieu en 1817, sous la Restauration, et Chaumareys fut reconnu responsable ; lui furent notamment reprochés son incompétence et sa lâcheté. Mais la peine de mort prononcée contre lui fut commuée en trois ans de prison.

Plus largement, le scandale et l'indignation qui suivirent le drame étaient aussi dirigés contre une marine archaïque aux mains des royalistes, qui avaient choisi d'ignorer les apports de l'Empire dans le domaine maritime.

Publié : ven. juil. 02, 2010 12:48 am
par orchidee
[quote="saintluc62"]1644

[quote]
THEODORE GERICAULT-
Né d'une famille royaliste, il rejoint Paris, à 17 ans, pour l'atelier de Guérin et celui de David, où il croisera notamment Delacroix. Pendant cette période, il peint 'La Méduse' tableau relatant le naufrage du navire et la survie d'une partie de son équipage sur un radeau de fortune. Ce tableau est d'ailleurs représentatif de son oeuvre, à savoir un soucis constant de la représentation du réel, qu'il soit constitué de faits divers ou simplement le reflet de la vie courante. On peut ainsi citer ses nombreuses représentations de chevaux et de courses, et dans un genre différent sa célèbre série des 'monomanies 'constituée de portraits d'aliénés. Ce choix du réel lui attire tour à tour les louanges ou les foudres de la critique. Quand il meurt, il laisse inachevés de grands projets, restés à l'état d'esquisses, traitant de l'abolition de l'esclavage, l'Inquisition et la traite des Noirs. Géricault a introduit dans la peinture le mouvement, la couleur, et les thèmes réalistes qui permettent de parler, à partir de Delacroix son héritier spirituel, d'une nouvelle école : le romantisme.

http://www.evene.fr/celebre/biographie/ ... -11966.php

Publié : ven. juil. 02, 2010 12:50 am
par saintluc
Merci, très bonne transition ;) :))

Publié : ven. juil. 02, 2010 12:53 am
par orchidee
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[/url]Image
...bonjour saintluc et a toustes...hello :))

Publié : ven. juil. 02, 2010 2:30 am
par orchidee
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...moi c'est ce zeppelin que je prends souvent.... :thumb
http://www.youtube.com/watch?v=9vvsj0WX2c4 -KASHMIR
http://www.youtube.com/watch?v=OUfM4M9r ... re=related IMMIGRANT SONG
http://www.youtube.com/watch?v=M4BOEf4S ... re=related WHOLE LOTTA LOVE

[url]Image[/url]

Publié : ven. juil. 02, 2010 3:08 am
par saintluc
Un p'tit coin d'chez nous :))
AIGUES MORTES
http://www.avignon-et-provence.com/aigu ... index.html
[url]Image[/url]

Publié : ven. juil. 02, 2010 3:37 am
par Cynyhia


Bonjour à toustes

Voici un ptit coin de France

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un petit village du Beaujolais avec ses vignes [/url]

Publié : ven. juil. 02, 2010 8:20 am
par saintluc
Le p'tit doc de la journée ;) :))


Les sinistres troupes de l'ordre noir : l'histoire secrète des Waffen SS

56:19
Sous les ordres de Himmler, les SS, nés sur les ruines de la République de Weimar, se développèrent en une vaste armée privée. De cet état dans l'Etat, froid et bureaucratique, se distinguèrent bientôt les Waffen SS, dont la force de combat inspiraient à la fois la crainte et l'admiration face à cette armée européenne. Durant la longue période de retraite et le déclin des Allemands, leur discipline guerrière demeura inchangée et leur ardeur au combat inégalée jusqu'à la dernière minute ils combattirent dans les ruines de Berlin.


http://video.google.com/videoplay?docid ... 5709863174

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Publié : ven. juil. 02, 2010 11:24 am
par saintluc
Voici à découvrir Mariee Sioux, connue un peu en France, elle nous rend régulièrement visite...
Très bonne écoute à toustes
http://www.youtube.com/watch?v=U9qx7aZjFl0 Mariee Sioux "Buried in Teeth"
http://www.youtube.com/watch?v=pPJk-202r0M Mariee Sioux, Wizard Flurry Home
http://www.youtube.com/watch?v=28yuWPnX33w Mariee Sioux-Wild Eyes
http://www.youtube.com/watch?v=wmIjBQFY26g Duyster - Mariee Sioux
http://www.youtube.com/watch?v=SDWiuuD4pUE Mariee Sioux - Axemen
http://www.youtube.com/watch?v=fEVpJEqvF5I mariee sioux - ghosts in my heart
http://www.youtube.com/watch?v=NZIRg6MLBmY Birds and snow
http://www.youtube.com/watch?v=8Mivigeamis mariee sioux - the Icarus eye

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Mariee Sioux (née le 4 février 1985 à Nevada City , Californie) est une chanteuse-guitariste états-unienne.

Elle est influencée par Nick Drake ou Joni Mitchell et aussi par la musique traditionnelle du peuple Sioux. Elle a enregistré son premier album, Faces In The Rocks, en mars 2007 à Nevada City, avec le gratin de la scène native américaine, dont la flûtiste Gentle Thunder et son père le mandoliniste Gary Sobonya.
Faces in the Rocks (Grass Roots Records, 2007)
Two Tongues At One Time/Buried In Teeth 7" (Grass Roots Records, 2007)
Pray Me A Shadow (2004)
A Bundled Bundle of Bundles (2006)



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Publié : sam. juil. 03, 2010 12:17 am
par saintluc
987
3 juillet
Sacre d'Hugues Capet
Le Duc des Francs, d'Aquitaine et de Bourgogne est sacré roi de France à Noyon par l'archevêque de Reims, Adalbéron. Il prend le nom d'Hugues Ier. A 47 ans, il est le premier souverain non Carolingien depuis Pépin le Bref en 768. Hugues Capet ouvre la voie à une lignée qui régnera sur la France pendant plus de 300 ans : les Capétiens. Paris redevient alors la capitale du royaume.
Voir aussi : Histoire de Paris - Sacre - Hugues Capet - Histoire des Capétiens



1608
3 juillet
Fondation de Québec
L'explorateur français Samuel de Champlain fonde la ville de Québec au Canada. Le bourg ne compte qu'une poignée de maisons entourées de jardins et destinées à loger les 28 hommes qui l'accompagnent. 20 d'entre eux périront au cours de l'hiver. Depuis des années, les Français cherchent à s’installer sur ce territoire d’Amérique du Nord. La ville de Québec se développera rapidement par la suite, jusqu’à devenir plus tard la capitale de la Nouvelle France. Elle ne résistera toutefois pas longtemps aux assauts britanniques.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire du Québec - Histoire de la Colonisation



1642
3 juillet
Mort de Marie de Médicis
La reine mère meurt esseulée à Cologne à l'âge de 69 ans. Bannie par son fils, le roi Louis XIII en 1630 parce qu'il la trouvait trop intrigante, elle est exilée de force au château de Compiègne. Elle réussira à s'en enfuir pour l'Angleterre puis l'Allemagne. Fille du Grand-Duc de Toscane, Marie Médicis avait épousé le roi Henri IV en 1600. Lorsque ce dernier est assassiné, elle assure la régence pour Louis XIII et s'implique dans les affaires politiques de la France.
Voir aussi : Décès - Marie de Médicis - Histoire des Bourbons



1940
3 juillet
La flotte française détruite à Mers-El-Kebir
L'aviation anglaise ouvre le feu à 18 heures sur les bâtiments français basés à Mers el-Kebir près d'Oran. Le cuirassé "Bretagne" est coulé, les cuirassés "Dunkerque" et "Provence" gravement endommagés. 1380 marins français trouvent la mort. L'attaque britannique survient quelques jours après la signature de la capitulation française face à l'Allemagne. Le gouvernement de Winston Churchill craignant que la flotte française ne passe aux mains du Reich propose aux forces navales françaises d'Algérie de passer sous leur autorité. L'assaut est donné après que le chef de la flotte française, l'amiral Marcel Gensoul, ait rejeté l'ultimatum du vice-amiral britannique Somerville.
Voir aussi : Bataille - Bombardement - Churchill - Flotte - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1953
3 juillet
Création du maillot vert
Le Tour de France a cinquante ans et met en place une nouveauté : le maillot vert. Ce dernier récompense le meilleur sprinter évalué par un système de classement par points. Ainsi, le maillot jaune, qui revient au premier du classement général, n’est plus le seul prix convoité du Tour de France.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Maillot jaune - Maillot vert - Histoire du Cyclisme



1969
3 juillet
Mort de Brian Jones
Le guitariste des Rolling Stones (27 ans) est retrouvé mort dans la piscine de sa maison du Sussex en Angleterre. Il avait quitté le groupe et été remplacé par Mick Taylor, moins d'un mois auparavant, le 8 juin. Sujet à la dépression et plusieurs fois condamné pour possession de drogue, Brian Jones était l'inspirateur psychédélique du groupe.
Voir aussi : Décès - Histoire des Rolling Stones - Histoire du Rock n'roll



1971
3 juillet
Mort de Jim Morrison
Le chanteur du groupe "The Doors", James Douglas Morrison dit Jim Morrison, meurt à Paris dans son bain à 28 ans. Originaire de la côte Ouest des Etats-Unis, Jim Morrison avait formé le groupe en 1965 après sa rencontre avec l'organiste Raymond Daniel Manzarek sur les bancs de la faculté d'UCLA. Avec le batteur John Paul Densmore et le guitariste Bobby Krieger, ils seront très vite propulsés à la tête des hit-parade américains avec le 45 tours "Light my Fire". Poète incompris, Morrison incarnera le chanteur contestataire et désespéré des années 70. Son jeu de scène, agressif et suggestif, et ses abus d'alcool et de drogue lui vaudront quelques démêlées avec la police. Au moment de sa mort la chanson "Riders on the Storm", extrait de l'album "L.A Woman", fait partie des meilleures ventes de disques.
Voir aussi : Décès - Histoire du Rock n'roll



1985
3 juillet
Un retour comique vers le futur
Robert Zemeckis donne naissance à Marty McFly dans "Retour vers le futur". A cause d’une expérience du "Doc", un inventeur fou, cet adolescent est accidentellement propulsé dans le passé. En débarquant, il modifie l’avenir et empêche ses propres parents de tomber amoureux l’un de l’autre. Pour ne pas disparaître, Marty doit absolument provoquer leur rencontre. Zemeckis ajoutera par la suite deux autres épisodes à cette comédie de science-fiction.
Voir aussi : Dossier histoire de la science-fiction - Histoire du Cinéma



1996
3 juillet
Boris Eltsine président
Le président russe Boris Eltsine est réélu à la tête de la confédération de Russie avec 53,5% des suffrages. Son principal rival, le candidat du Parti communiste Guennadi Ziouganov, ne remporte que 40,5% des voix. Boris Eltsine, qui avait déjà été élu à la présidence en juin 1991, n'achèvera pas son second mandat présidentiel à cause des pressions économiques et du conflit au Kosovo. Il démissionnera le 31 décembre 1999 pour laisser la place à son Premier ministre, Vladimir Poutine.
Voir aussi : Président - Election - Eltsine - Histoire des Elections

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Publié : sam. juil. 03, 2010 12:25 am
par saintluc
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Sept ans auparavant, Samuel de Champlain, marin né près de La Rochelle en Charente-Maritime, explore la côte nord-américaine en vue d'y fonder une nouvelle colonie française. Accompagné du premier gouverneur Aymar de Chaste, Champlain a le projet de fonder « La Nouvelle-France ». En 1604, il essaie de jeter les fondations d'un nouvel établissement qui serait permanent en Acadie. C'est un échec, il repart pour la France où il fait éditer un livre « Des Sauvages » relatant les coutumes et les oppositions des Indiens de la région. Nullement
découragé, il repart en 1608 et choisit cette fois de s'installer sur la vallée du fleuve Saint-Laurent. Là, sur un promontoire forestier, à l'endroit où le grand fleuve se rétrécit, les autochtones appellent cet endroit « Québec ». Champlain établit alors dans ce lieu de Nouvelle-France, un comptoir qu'il nomme « l'Abitation de Québec »
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le 3 juillet 1608. Son projet est de le rendre permanent car l'endroit est stratégique et tout à fait intéressant pour le commerce des fourrures. Au début, ce ne sont que quelques maisons en bois entourant une cour fermée, comportant aussi un magasin et une cave. Le hameau est cerné par un fossé et des remparts, un pont-levis le relie à l'extérieur et l'on y construit deux plates-formes à canon. La ville de Québec dans la Province du même nom est née. 28 hommes, c'est peu, mais c'est suffisant pour que des différends les opposent. Ainsi, un Français, Jean Duval, a le projet de vendre la colonie aux Espagnols et de tuer Samuel de Champlain. L'hiver arrive : le froid et la maladie déciment les habitants : ils ne sont plus que huit désormais à résister aux dures conditions climatiques de la région. En outre, les Amérindiens ne leur facilitent pas la tâche. Champlain se rapproche des Hurons et des Algonkins pour lutter contre les Iroquois vite mis en déroute par les armes à feu des Occidentaux. Ayant renforcé son comptoir, l'explorateur poursuit ses voyages, revient en France, mais, étant nommé lieutenant-gouverneur en 1619 de la colonie de Québec, il finit par entreprendre la construction des premiers édifices en pierre en 1623. Trois ans plus tard, les Anglais qui se sont installés plus au sud, prennent la ville mais la rendent à la France trois ans plus tard en 1632. Alors qu'à l'époque en France, règne Louis XIII, Samuel de Champlain décède à l'âge de 65 ans, à Québec, le 25 décembre 1635. Il sera dès lors surnommé « le Père de la Nouvelle-France ».
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Publié : sam. juil. 03, 2010 1:33 am
par orchidee
...encore quelqu'une du 3 juillet ....
1764-La bête du Gévaudan

Une fillette de 14 ans est dévorée par une bête au village d'Habato en Vivarais. La "bête du Gévaudan" commence sa sinistre carrière. Antoine de Bauterne, au service du roi, croit l'avoir abattue en 1765. Il a tort. Son loup cervier est impressionnant mais il n'est pas LA bête, qui continue à sévir. Elle est enfin mise à mort en juin 1767. On estime le nombre de ses victimes à 140. Si la bête est morte, la légende, elle, court encore.

1844-La fin des pingouins

Le grand pingouin (Pinguinus impennis ou Alca impennis) était l'unique représentant du genre Pinguinus, espèce éteinte depuis le XIXe siècle. C'était le plus grand représentant de la famille des Alcidés de l'ère moderne et le seul qui était incapable de voler. Il pesait entre 5,5 et 8 kg et mesurait 65 cm de longueur. L’utilisation de navires permit aux hommes d’aborder les îles reculées et d’atteindre les régions côtières inaccessibles par voie terrestre ; ils purent ainsi poursuivre les grands pingouins jusque dans leurs derniers refuges. Ces derniers grands pingouins ont été exterminés le 3 juillet 1844.

1978-Goldorak go !

Première apparition à la télévision française du dessin animé japonais 'Goldorak'. Les téléspectateurs d'Antenne 2 découvrent un "merveilleux robot" qui veille sur la terre. Machine anthropomorphe, elle relègue son serviteur humain, le prince Actarus, au rang de faire-valoir. Le succès est foudroyant.

http://www.evene.fr/culture/chroniques.php?j=03&m=07

Publié : sam. juil. 03, 2010 3:24 am
par saintluc
bin, heu? Nous vous donnons nos petites histoires ;) :))
LE TRÉSOR DES TEMPLIERS
CACHÉ DANS LA SARTHE
?(
Extrait de « Les légendes de l'Histoire de France »)

A Juillé, dans la Sarthe, existe encore le vieux donjon d'un château en ruines, détruit à la fin du XVIe siècle sur ordre d'Henri IV punissant son seigneur d'avoir donné asile aux gens de la Ligue qui le combattaient. L'ombre de cette relique fortifiée cache encore le secret que, dans certaines veillées, se racontaient nos Anciens dans les chaumières. Il se disait alors que, dans les sous-sols du vieux donjon, existait un caveau dont le rocher du fond avait la particularité de s'ouvrir à minuit, le jour de Noël, pour laisser entrevoir une cavité emplie d'innombrables richesses.

Ce spectacle d'un trésor caché durait le temps que les douze coups de minuit mettaient à sonner, et le danger était grand d'essayer de le regarder plus longtemps car alors les parois se resserraient subitement. Un imprudent, attiré par l'éclat de l'or et des pierreries, s'y risqua pourtant ; Paul Duvallin conta en 1879 l'histoire qu'il disait tenir d'un sien aïeul qui lui aurait affirmé la tenir de son propre aïeul, André du Val de lin, qui aurait vu « la cache » !


Cela se passait au temps de la régence, où la vie des gens était fort difficile dans nos campagnes. Les épidémies y étaient courantes, Marseille subissait la peste, et la disette menaçait. La dîme et la redevance étaient pressantes, aussi tous les moyens étaient-ils bons pour essayer de survivre dans le pauvre royaume de France. Jean, un jeune laboureur de la paroisse de Juillé, avait connaissance de la cache du donjon. Un sien parent lui avait transmis le secret de famille : les Templiers avaient caché là une part de leur trésor, avant que Philippe le Bel s'accapare des biens de l'Ordre du Temple de Jérusalem après avoir fait arrêter, torturer et brûler sur un bûcher, leur grand Maître Jacques de Molay, en 1314.
[url]ImageJacques de Molay grand maître de l'ordre du temple

C'était un secret qui ne se transmettait que de père en fils, selon un usage de notre campagne où il ne faut jamais confier un secret aux filles qui racontent toujours tout à leur confesseur et à leurs amants. L'origine de cette histoire de famille remontait aux temps des croisades, quand l'un de ses ancêtres, Hubert de Faudoas, était page de Guillaume de Beaujeu, un grand Maître de l'Ordre du temple tué à Saint Jean d'Acre en 1291, lors de l'assaut de la cité par les Musulmans. Devenu chevalier du Temple chargé de la garde du trésor de l'Ordre, l'ancêtre Templier aurait dissimulé l'or du Temple afin de le mettre hors de la portée des prétentions royales visant à l'élimination du pouvoir templier. Le gardien du trésor espérait ainsi pouvoir faire renaître l'Ordre, mais l'élimination physique de ses membres, la séquestration de toutes ses commanderies, et un secret trop bien gardé, rendirent à jamais impossible la renaissance du Temple. Toutefois, avant d'être lui-même envoyé au bûcher, Hubert de Faudoas avait eu le temps de confier le secret du trésor caché dans les souterrains du château de Juillé à l'un des siens.

Il lui avait dit avoir ramené de Terre sainte, un serrurier arménien qui détenait le pouvoir de faire ouvrir et fermer les portes sans utiliser de clés, uniquement par la vibration émise par un gong ou par une cloche. En utilisant cette magie, il avait donc fait aménager une cavité secrète dans le caveau de son château de Juillé, dont les parois du fond s'entrouvraient une seule fois dans l'année, au bruit de la cloche de l'église voisine sonnant minuit le jour de Noël. Toutefois, pour empêcher qu'on emporte le trésor, l'ouverture de la cavité ne durait que le temps de la résonance des cloches. Afin que ce secret soit préservé, le serrurier arménien et ses compagnons qui avaient travaillé à cette cavité, avaient été précipités dans les oubliettes du château. Seul l'héritier mâle des Faudoas était dépositaire du secret, héréditaire, de l'or du Temple.

Le trésor déposé là provenait des richesses de l'Ordre, ramenées de l'îlot forteresse de Rouad, en Syrie, au moment où les Croisés étaient chassés de Terre sainte, mais aussi d'une partie de l'or que Guillaume de Beaujeu aurait rapporté de ses mystérieux voyages maritimes en terres inconnues, quand il n'était encore qu'un simple chevalier. Afin de faire oublier l'ombre de son Templier d'ancêtre aux autorités royales conscientes d'avoir été bernées par l'Ordre, la famille d'Hubert de Faudoas se fit discrète durant des générations, en se contentant de gérer ses terres autour de son château féodal. Mais, à la fin du XVIe siècle, un mauvais choix politique attira une nouvelle fois le courroux royal sur elle. Ayant donné asile à des membres influents de la Ligue qui fuyaient la colère dHenri IV, leur château de Juillé fut démantelé, seul le donjon fut épargné de la démolition. La famille Faudoas dut alors se disperser dans ses fermes d'alentour pour y trouver asile et subsister.

Plus d'un siècle après cette démolition, Jean Faudoas était le dépositaire du secret de famille, et ses activités de laboureur dans la paroisse de Juillé ne lui permettant pas de nourrir décemment ses enfants; il décida d'aller, lors de la prochaine nuit de Noël, faire un prélèvement sur le trésor du Temple afin de disposer d'un peu plus d'aisance.

Connaissant les dangers de l'opération, avec le risque de rester enfermé dans la cave du trésor, mais ne pouvant, par serment familial, partager son secret avec personne, Jean Faudoas demanda toutefois à André, son frère de lait avec lequel il partageait son quotidien de laboureur, de se soucier de lui le lendemain de Noël. S'il n'était pas reparu à leur ferme du Val de lin à ce moment là, il lui demanda, en exigeant le secret de tout cela par serment, de venir voir dans le caveau du vieux donjon s'il avait laissé une trace de son passage. Et si cela était, de faire disparaître cette trace et de n'en jamais parler à personne.

Quand Noël arriva, André assista à la messe de la nativité en l'église de Juillé, mais il ne vit point Jean. Lorsque les douze coups de minuit sonnèrent pour célébrer l'eucharistie, chacun demanda à Dieu de lui accorder plus de faveurs que de soucis dans l'année qui viendrait. Quand la messe fut dite, les paroissiens regagnèrent leurs logis en chantant des prières pour se réchauffer l'âme dans la nuit d'hiver.


Le lendemain, André n'aperçut pas Jean au Val de lin. Fidèle à son serment, il conserva ses inquiétudes pour lui et, malgré le grand froid d'une forte gelée qui rendait la surface de la terre glissante, il s'équipa d'une torche et d'un bâton pour se rendre, le soir venu, dans les ruines du château. Il connaissait le sentier de ronces qui menait au caveau du vieux donjon, pour l'avoir parcouru étant enfant, lors de jeux partagés avec Jean. Ayant apporté quelques braises dans sa boîte à cendres, il alluma sa torche lorsqu'il parvint à l'escalier aux marches disjointes, qui menaient dans les entrailles de la tour. Le chemin conduisant au caveau était sombre, et André n'était pas certain que l'âme des défunts seigneurs de Juillé le laisserait en paix quand il pénétrerait dans leur sanctuaire. Enfin, tremblant un peu, il pénétra dans le caveau, mais l'éclat de sa torche était insuffisant pour dissiper toute l'ombre de ces lieux.[/url]ImageJacques de Molay
et Geoffroy de Charnay
sur le bûcher (XIVe siècle).
Bibliothèque de l'Arsenal, Paris.



André remarqua que la dalle qui recouvrait l'un des tombeaux était restée ouverte, dégageant un passage qui s'ouvrait sur un escalier s'enfonçant dans un puits d'ombre. Luttant contre sa peur, mais comprenant qu'il s'agissait là de la trace dont lui avait parlé Jean, André s'engagea dans la descente. Après quelques marches, il pénétra dans une petite fosse vide de tout sarcophage. L'explorant alors à la lueur de sa torche, il remarqua que le mur du fond présentait comme une fissure, une fente si mince qu'elle n'était visible que par l'espèce de filet sanguinolent qui paraissait avoir jailli en son milieu. Au pied du mur, au centre d'une tâche rougeâtre, se trouvaient comme des bouts de doigts sectionnés à hauteur de la première phalange. Il y avait aussi un objet brillant, qui paraissait avoir roulé là ; on aurait dit un calice qui brillait de mille feux sous l'éclat de la torche, comme une énorme pierre précieuse qui se serait échappée du mur. Il n'y avait rien d'autre.

André s'efforça alors d'ébranler le mur, le frappant avec son bâton, mais il ne s'en échappait nulle résonance creuse, et aucune voix ne répondait à ses appels. L'interstice de la fissure, qu'il devinait plus qu'il ne la voyait, était trop mince pour permettre d'y introduire même la lame de son poignard. Aux débris sanglants qu'il avait ramassés au pied du mur, André devina qu'un drame s'était déroulé là, et que Jean en était sûrement la victime. Impuissant face au mur, et commençant à suffoquer dans la fosse, André ramassa le ciboire, remonta, et referma la dalle du sarcophage afin d'effacer la trace du passage secret. Il sortit du caveau et rejoignit sa ferme en méditant sur le sort advenu à son frère de lait. Il se doutait bien que le mur contenait la clé du mystère de la disparition de Jean mais, tenu par son serment, il ne pouvait se parjurer en demandant de l'aide.

Après quelques jours de réflexion, tourmenté mais soucieux de ne pas encourir la colère divine, André décida de confesser une partie de cette affaire au curé afin d'obtenir que soit dite une messe à la mémoire de Jean. Pour prix de cette dévotion, il remit le ciboire au curé en lui affirmant que tel était le voeu de Jean avant qu'il disparaisse, mais il ne dit pas un mot sur le passage secret du caveau sous le donjon.

Lui-même tenu au secret confessionnel, et ne sachant comment justifier la présence d'un ciboire décoré de pierres précieuses dans sa paroisse, le curé de Juillé remit l'objet à l'évêque du Mans par le biais d'une offrande à la Vierge Marie.

[url]ImageBenoît XIII
(pape de 1724 à 1730)



Surpris de la beauté de cette oeuvre, l'évêque la fit analyser et expertiser par des orfèvres, sans toutefois révéler comment elle lui était parvenue. Mais bientôt des rumeurs circulèrent sans que l'on sache qui les propageait, disant que le Saint Graal venait mystérieusement de réapparaître en terre celtique du Maine. Le ciboire dAndré était en effet en moldavite, cette pierre classée précieuse, d'une gemme brun vert, qui provient de Moravie où l'on dit qu'elle est d'origine météorite. Or les légendes celtiques du roi Arthur et de ses chevaliers de la Table ronde, prétendent que le Saint Graal, qui aurait recueilli le sang du Christ, aurait été taillé dans cette gemme. Ainsi, le ciboire de Juillé entrait secrètement dans la légende. Trouvant sans doute trop pesant le poids du mystère de cet objet brusquement ressuscité, l'évêque du Mans fit don du précieux calice au Saint Père Benoît XIII, qui venait d'inaugurer son pontificat.

Le trésor du Temple et son refuge secret sont toujours enfouis sous les ruines d'un vieux château. André conserva son secret : il avait vu le Saint Graal ! Selon la tradition, il le transmit à son fils en exigeant le serment de la préservation du secret familial. Lui-même le transmit à son fils pour suivre le cours du temps. Cette... étincelle d'un morceau de légende poursuivit son chemin mais, aujourd'hui, n'ayant qu'une fille pour héritière, je confie le secret familial à ma plume pour réveiller les Templiers !


Paul Duvallin, 1879
:: Vous pouvez retrouver cette légende au sein de l'ouvrage
« Les légendes de l'Histoire de France » (Tome II / 1832-1992)
par Paul Vallin, paru aux éditions Bénévent



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Publié : sam. juil. 03, 2010 4:12 am
par Cynyhia
Bonne journée à toustes sous une chaleur caniculaire :love




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