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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. juil. 02, 2013 12:10 am
par saintluc
La Force expéditionnaire brésilienne (Força Expedicionària Brasileira ou FEB) est un corps de 23 500 soldats de l'armée de l'air, de terre et la Marine brésilienne qui partit combattre durant la Seconde Guerre mondiale au sein de la 5e armée britannique dans la campagne d'Italie.
Il n'y avait rien d'évident à ce que le Brésil rejoigne les Alliés de la Seconde Guerre mondiale. Au début du conflit, le Brésil resta volontairement neutre commerçant aussi bien avec les Alliés qu'avec les puissances de l'Axe alors que le régime autoritaire du président du Brésil Getúlio Vargas semblait plutôt montrer une inclination envers l'Allemagne et l'Italie. Cependant, les mois passant, le commerce avec les pays de l'Axe devenait de plus en plus difficile et la pression diplomatique des États-Unis pour que le Brésil et les autres pays sud-américains rejoignent le camp allié de plus en plus forte.
Au début de 1942, le Brésil autorisa les États-Unis à installer des bases aériennes dans les États de Bahia, Pernambouc et Rio Grande do Norte, où la ville de Natal abrita une partie de l'escadron de patrouille de l'US Navy VP-52. En plus l'US Task Force 3 s'installa au Brésil avec un escadron équipé pour l'attaque des sous-marins et des navires marchands essayant de commercer avec le Japon. Même si le Brésil restait officiellement neutre, la coopération croissante avec les Alliés conduisit le gouvernement brésilien à annoncer lors de la conférence pan-américaine à Rio le 28 janvier 1942 sa décision de durcir ses relations diplomatiques avec l'Allemagne, le Japon et l'Italie. En retour, de la fin janvier à juillet 1942, environ 13 navires marchands brésiliens furent coulés par des U-Boots allemands.
Du 15 au 17 août 1942, un seul sous-marin, l'U-507 coula cinq navires brésiliens provoquant la mort de plus de 600 personnes.
A 19h12, le Baependy, naviguant de Salvador à Recife, est coulé avec ses 215 passagers et 55 membres d'équipage ;
A 21h03, L'Araraquara, naviguant aussi depuis Salvador vers le nord du pays, est coulé avec 142 passagers, 131 périssent ;
7 heures après la seconde attaque, l'U-507 torpille l'Aníbal Benévolo. Les 83 passagers périssent et seulement quatre membres d'équipage survivront sur 71 ;
Le 17 août au large de Vitória, le paquebot Itabiga est endommagé. Sur 36 hommes, un décède ;
Enfin, le Arará, naviguant de Salvador à Santos, venu en aide à l'Itabiga est torpillé. Il y aura 20 morts.
Les annonces de la radio de Berlin créèrent de la nervosité dans la population brésilienne. Mais contrairement à 1917, en 1942 le gouvernement brésilien semble ne pas vouloir la guerre. Toutefois, dans la capitale Rio de Janeiro, la population commence des représailles contre les entreprises allemandes comme les restaurants. La position passive du gouvernement de Vargas devient de plus en plus intenable devant son opinion publique. Il déclare donc la guerre à l'Allemagne et à l'Italie le 22 août 1942.
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Le corps brésilien fut d'abord mis sous le commandement du 15e groupe d'armées du maréchal Harold Alexander via la 5e armée américaine du général Mark Clark et le IVe corps d'armée américain du général Willis Crittenberger.
Le corps aérien brésilien fut mis sous le commandement XXIIe Tactical Air Command qui appartenait lui-même aux Mediterranean Allied Air Forces (en).
Le QG de la FEB se situait à Rio de Janeiro sous le commandement du général Eurisco Gaspar Dutra, ministre de la Guerre brésilien. C'est le général Mascarenhas de Morais qui commandait la FEB sur le terrain. Le général Cordeiro de Farias était chargé de l'artillerie, Zenóbio Da Costa des trois régiments d'infanterie.
La FEB qui fut entraînée par les Américains fut composée selon le modèle standard d'une division d'infanterie américaine, jusqu'aux services bancaires et postaux. Elle comprenait les 1er, 6e et 11e régiments d'infanterie. Chaque régiment comprenait trois bataillons comprenant eux-mêmes quatre compagnies.
Peu de temps après la déclaration de guerre, le président brésilien enjoint la population à soutenir l'effort de guerre. En deux ans, il enverra 25 000 hommes en Europe sur un total de 100 000 prévus.
C'est au début de juillet 1944 que les 5 000 premiers soldats brésiliens arrivent en Italie, plus précisément à Naples. Ils sont incorporés à la Task Force 45 de l'armée américaine. Fin juillet, de nouveaux soldats arrivent, rejoints en novembre 1944 puis en février 1945 par de nouveaux renforts. Au début, les Brésiliens doivent changer leurs uniformes à cause du climat italien. Ensuite, ils rejoignent Tarquinia à 350 kilomètres au nord de Naples où ils intègrent l'armée de Clark. En novembre 1944, la 1° Divisao de infanteria expedicionaria enfin au complet est finalement incorporée au IVe corps US du général Crittenberger.
Les premières opérations des troupes brésiliennes sont des opérations de reconnaissance effectuées à la fin du mois d'août. Les Brésiliens devaient remplacer les troupes françaises parties pour servir dans l'opération Dragoon (le débarquement en Provence). Le 16 septembre, ils occupent Massarosa puis le 18 septembre la ville de Camaiore puis d'autres villes. La FEB avait déjà conquis auparavant le Monte Prano qui contrôlait la vallée de Serchio et celle de Castelnuovo. Les Brésiliens avaient jusqu'à maintenant subi relativement peu de pertes. La FEB se dirigea vers les Apennins où ils durent durant un hiver rigoureux faire face à la résistance de la Ligne Gothique. Le 29 novembre 1944 une attaque frontale contre des positions fortifiées, dirigée contre l'avis de ses officiers, par le général Mascarenhas de Morais, laisse 300 morts sur le champ de bataille pour aucun gain.
Dans le nord de l'Italie, les Brésiliens apportèrent aux Alliés une contribution importante que reconnurent les Allemands. En février 1945, les troupes de la FEB de conserve avec celle de la 10e division de montagne américaine devaient réduire les dernières positions allemandes dans les Apennins. Ces positions comprenait notamment une puissante artillerie, très gênante pour la progression des Alliés notamment par ses tirs sur la route 64 en direction de Bologne.
Suite à l'offensive, Brésiliens et Américains ont pris position dans les Apennins du 18 février au 5 mars. Suite à l'offensive d'avril, les Allemands sont forcés à battre en retraite et Bologne est prise le 21 avril par les troupes polonaises et américaines. Ensuite, les Allemands continuent à se replier et les Alliés sont soutenus par les mouvements de résistance italiens. Ainsi, les Américains parviennent à conquérir Parme, Modène et Gênes. La VIIe armée britannique capture elle les villes de Venise et Trieste. Les forces brésiliennes capturent un grand nombre d'Allemands à Collecchio et doivent ensuite briser une résistance allemande dans la région de Taro. Encerclées près de Fornove, les forces allemandes doivent se rendre le 28 avril. Plus de 20 000 hommes dont une partie de la 148e division d'infanterie, de la 90e division légère et d'autres unités fascistes italiennes. Le 2 mai, les Brésiliens arrivent aux portes de Turin et rencontrent les troupes françaises qui ont franchi la frontière. D'autres troupes brésiliennes continuaient de leur côté à poursuivre les unités allemandes en retraite dans les Alpes. La nouvelle de la mort de Hitler mit définitivement fin aux combats en Italie et les troupes de l'Axe se rendirent aux Alliés.
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Les premières troupes aériennes brésiliennes à partir en guerre est le 1er GAVCA qui appartient au 1st Fighter Group américain. Il est formé le 18 décembre 1943. Il est constitué d'aviateurs expérimentés de l'armée de l'air brésilienne. Parmi les pilotes, il y avait Alberto Torres qui coula au large des côtes brésiliennes l'U-199 allemand. Le groupe (350 hommes dont 43 pilotes) subit une courte formation à Panama. C'est le 11 mai 1944 que les Brésiliens sont déclarés comme unité active. Le 22 juin, le groupe est envoyé aux États-Unis où les pilotes reçoivent des P-47d Thunderbolt. Enfin, le 19 septembre, le 1er GAVCA part pour l'Italie où elle arrive le 6 octobre à proximité de Livourne. Il devint alors membre du 350e Fighter Group de l'USAAF. Cette unité étant subordonnée au XII Tactical Air Command lui-même membre de la 12th USAAF.
Après quelques vols, les Brésiliens reçoivent leurs premières missions à partir du 11 novembre en partant de sa base de Tarquinia. Le groupe était divisé en quatre (Red, Green, Blue et Yellow). Chacune de ces unités comptait 12 avions. Elle commença alors des missions de reconnaissance, de bombardement et de soutien envers la 5e armée américaine à laquelle appartenait la force expéditionnaire brésilienne. Le 16 avril 1945, la 5e armée lance une offensive dans la région du Pô. À cette époque, le groupe ne comprend plus que 25 pilotes, certains avaient été tués, d'autres abattus, avaient été faits prisonniers. Certains mêmes furent retirés du service actif pour raison de santé. On supprima donc le groupe Yellow. Chaque pilote effectuait deux missions par jour. Le 22 avril, l'ensemble de la force aérienne brésilienne prit part à une attaque sur San Benedetto où elle détruisit des ponts, des barges et des véhicules motorisés. A 10h, des pilotes brésiliens sont envoyés en mission de reconnaissance à proximité de Mantoue où ils détruisirent près de 80 chars, camions et autres véhicules divers. Le bilan à la fin de la journée et après 44 missions fut la destruction de plusieurs centaines de véhicules ennemis ainsi que des chalands. Ce fut le jour le plus fructueux pour l'armée de l'Air brésilienne et il est depuis commémoré chaque année comme la journée aérienne de l'armée de l'Air brésilienne.
À la fin de la guerre, le GAVCA totalisait 445 missions et 5 465 heures de vol entre le 11 novembre 1944 et le 6 mai 1945. Le XXIIe Tactical Air Command reconnut l'efficacité du groupe qui en effectuant seulement 5 % des missions de l'unité détruisit :
85 % des dépôts de munitions ;
36 % des dépôts de carburants ;
28 % des ponts (plus 19 % endommagés) ;
15 % des véhicules à moteur (plus 13 % endommagés) ;
10 % des véhicules hippomobiles
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Le Generalleutnant Otto Fretter-Pico se rendant aux troupes brésiliennes en 1944.
Au cours des huit mois de campagnes, la FEB a capturé 20 573 prisonniers (2 généraux, 893 officiers et 19 678 hommes du rang) et eut 443 tués.
Les soldats brésiliens tués au combat furent enterrés au cimetière militaire brésilien de Pistoia avant d'être transférés à Rio de Janeiro où un mausolée a été construit en leur honneur. Il a été inauguré en 1960 et couvre une surface de 6 850 m².
Le général Clark leur rendit hommage dans ses Mémoires en ces termes : « les Brésiliens ne se plaignirent jamais et voulurent toujours porter leur part de nos fardeaux. »

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Publié : mar. juil. 02, 2013 11:49 pm
par saintluc
987
3 juillet
Sacre d'Hugues Capet
Le Duc des Francs, d'Aquitaine et de Bourgogne est sacré roi de France à Noyon par l'archevêque de Reims, Adalbéron. Il prend le nom d'Hugues Ier. A 47 ans, il est le premier souverain non Carolingien depuis Pépin le Bref en 768. Hugues Capet ouvre la voie à une lignée qui régnera sur la France pendant plus de 300 ans : les Capétiens. Paris redevient alors la capitale du royaume.
Voir aussi : Histoire de Paris - Sacre - Hugues Capet - Histoire des Capétiens

1423
3 juillet
Naissance de Louis XI, fils et héritier de Charles VII
Louis XI (mort le 30 août 1483), futur roi de France, naît à Bourges, de l'union de Marie d'Anjou et de Charles VII. Succédant à son père en 1461, sixième roi de la branche des Valois (dynastie capétienne), il hérita d'un royaume dévasté par la guerre de Cent Ans, à laquelle vint se greffer la sanglante guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Dit « le prudent », Il s'attela à fortifier l'autorité royale, mettant au pas les grands feudataires, dont le royaume de France se rattacha les principautés, Maine, Anjou, Provence, Bourgogne.
Voir aussi : Charles VII - Guerre de Cent ans - Louis XI - Histoire des Armagnacs - Histoire des Bourguignons - Histoire de la Politique

1428
3 juillet
Paix de Delft entre Philippe le Bon et Jacqueline de Bavière
Philippe le Bon (1396-1467), duc de Bourgogne, et Jacqueline de Bavière (1401-1436), comtesse de Hainaut, signent la paix (ou réconciliation) de Delft. Philippe III devient régent et héritier des provinces belges de Hollande, Zélande et du Hainaut, ainsi que de tous les biens de sa cousine, laquelle s'engage notamment à ne pas se marier sans son autorisation. Elle rompit ce serment par ses troisièmes noces, suite à quoi Philippe de Bourgogne s'octroya tous ses Etats, par le traité de La Haye (12 avril 1433).
Voir aussi : Philippe le Bon - Hollande - Pays-bas bourguignons - Hainaut - Jacqueline de bavière - Histoire des Guerres

1608
3 juillet
Fondation de Québec
L'explorateur français Samuel de Champlain fonde la ville de Québec au Canada. Le bourg ne compte qu'une poignée de maisons entourées de jardins et destinées à loger les 28 hommes qui l'accompagnent. 20 d'entre eux périront au cours de l'hiver. Depuis des années, les Français cherchent à s’installer sur ce territoire d’Amérique du Nord. La ville de Québec se développera rapidement par la suite, jusqu’à devenir plus tard la capitale de la Nouvelle France. Elle ne résistera toutefois pas longtemps aux assauts britanniques.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire du Québec - Samuel de Champlain - Histoire de la Colonisation

1642
3 juillet
Mort de Marie de Médicis
La reine mère meurt esseulée à Cologne à l'âge de 69 ans. Bannie par son fils, le roi Louis XIII en 1630 parce qu'il la trouvait trop intrigante, elle est exilée de force au château de Compiègne. Elle réussira à s'en enfuir pour l'Angleterre puis l'Allemagne. Fille du Grand-Duc de Toscane, Marie Médicis avait épousé le roi Henri IV en 1600. Lorsque ce dernier est assassiné, elle assure la régence pour Louis XIII et s'implique dans les affaires politiques de la France.
Voir aussi : Décès - Marie de Médicis - Histoire des Bourbons

1721
3 juillet
Hans Egede arrive au Groenland
Le missionnaire luthérien norvégien Hans Egede arrive sur les côtes du Groenland le 3 juillet 1721. Il a pour mission d'évangéliser les peuples de cette colonie dont le monde reste sans nouvelles depuis le Moyen Age. Il découvre qu'il n'y a plus de trace des Vikings et entreprend l'évangélisation des Inuit. C'est le début de la colonisation du Groenland par le Danemark.
Voir aussi : Danemark - Groenland - Histoire de la Colonisation

1824
3 juillet
Massacre perpétré par les Ottomans contre la population grecque de l'île de Psara
L'île de Psara hébergeait des armateurs et des marins qui faisaient partie de la guerre d'indépendance grecque. En juillet 1824, l'Empire ottoman décide d'attaquer l'île afin de pouvoir débarquer facilement dans le Péloponnèse. Le sultan fait envoyer 150 bateaux et des milliers d'hommes sur l'île de Psara qui ne fait que 40 kilomètres carré. Les Ottomans massacrent la population de l'île. Le bilan se monte à 17 000 victimes entre les morts et les prisonniers vendus en tant qu'esclaves.
Voir aussi : Bataille - Histoire de l'Empire ottoman - Massacre - Grèce - Histoire de la Guerre d'indépendance - Histoire de la Politique

1866
3 juillet
Bataille de Sadowa
Le Royaume de Prusse affronte l'Empire d'Autriche et Royaume de Saxe à proximité de la ville tchèque de Hradec Králové lors de la Guerre austro-prussienne. Quelques jours après la bataille de Langensalza, la Prusse remporte une victoire décisive. L'Autriche fut contrainte de se retirer de la Confédération germanique. A l'inverse, la Prusse annexa de nombreux territoires (Schleswig-Holstein, le Hanovre, le Kurhessen, le Duché de Nassau et Francfort-sur-le-Main), ce qui lui permit de fonder la Confédération d'Allemagne du Nord.

Voir aussi : Bataille - Guerre austro-prusienne - Histoire des Guerres

1883
3 juillet
Naissance de Franz Kafka
Le 3 juillet 1883 naît à Prague, le célèbre écrivain tchèque Franz Kafka. Après avoir suivi des études de droit, il rentre dans le domaine des assurances, où il travaillera jusqu'à sa retraite anticipée en 1922, en parallèle de son métier d'écrivain. Hanté par un univers sombre et sinistre, Kafka est resté célèbre pour "La Métamorphose" en 1915 ou "Le Procès" en 1925. Il meurt le 3 juin 1924.
Voir aussi : écrivain - Droit - Kafka - Histoire de l'Art

1898
3 juillet
Bataille de Santiago de Cuba
Le 3 juillet 1898, la flotte américaine affronte la flotte espagnole à la bataille de Santiago de Cuba. Les six navires espagnols, commandés par Pascual Cervera, sont coulés ou mis hors de combat par les américains. La flotte espagnole des Caraïbes, surnommée Flota de Ultramar, est détruite.
Voir aussi : Bataille - Guerre hispano-américaine - Santiago de Cuba - Histoire des Guerres

1904
3 juillet
Mort de Theodor Herzl
Né le 2 mai 1860 à Budapest, Theodor Herzl est un journaliste et écrivain juif, célèbre pour avoir fondé le mouvement sioniste au congrès de Bâle en 1897, ainsi que le Fonds pour l'implantation juive, destiné à financer l'achat de terres en Palestine. Il est également l'auteur de Der Judenstaat. Il nourrissait l'utopie que l'autorité coloniale juive recevrait un bon accueil de la part des populations palestiniennes. Il s'est éteint le 3 juillet 1904 à Edlach dans l'actuelle Autriche.
Voir aussi : Décès - Histoire de la Palestine - Histoire d'Israël - Juif - Histoire du Sionisme - Histoire de la Politique

1935
3 juillet
Décès de l'ingénieur André Citroën
Décès, le 3 juillet 1935, d'André Citroën, ingénieur polytechnicien français. Considéré comme un pionnier de l'industrie automobile, il fonde, en 1919, la marque qui portera son nom. Connue pour son innovation (C7 et traction avant) mais aussi pour son charisme et sa gestion d'entreprise, Citroën est devenu une marque à reconnaissance internationale. Rachetée par Michelin pour problème judiciaire, en 1934, elle sera ensuite rachetée par Peugeot en 1976.
Voir aussi : Automobile - Histoire de Peugeot - Histoire de Michelin - André Citroën - Histoire des Sciences et techniques

1940
3 juillet
La flotte française détruite à Mers-El-Kebir
L'aviation anglaise ouvre le feu à 18 heures sur les bâtiments français basés à Mers el-Kebir près d'Oran. Le cuirassé "Bretagne" est coulé, les cuirassés "Dunkerque" et "Provence" gravement endommagés. 1380 marins français trouvent la mort. L'attaque britannique survient quelques jours après la signature de la capitulation française face à l'Allemagne. Le gouvernement de Winston Churchill craignant que la flotte française ne passe aux mains du Reich propose aux forces navales françaises d'Algérie de passer sous leur autorité. L'assaut est donné après que le chef de la flotte française, l'amiral Marcel Gensoul, ait rejeté l'ultimatum du vice-amiral britannique Somerville.
Voir aussi : Bataille - Bombardement - Churchill - Flotte - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1942
3 juillet
Naissance d'Eddy Mitchell
Eddy Mitchell est né à Paris le 3 juillet 1942. De son vrai nom Claude Moine, il a commencé sa carrière de chanteur dans le groupe de rock les 5 Rocks, rebaptisé les Chaussettes noires. Le groupe se sépare en 1963. Eddy Mitchell entame alors une carrière en solo. Les années 1980 en revanche sont celles du succès. Eddy Mitchell a trouvé son style « crooner » qui fera son succès, et écrit des tubes comme « Les yeux couleur menthe à l'eau » ou « Lèche-bottes blues ».
Voir aussi : Histoire de l'Art

1944
3 juillet
Naissance de Michel Polnareff
Né le 3 juillet 1944 à Nérac, Michel Polnareff est un auteur, compositeur et interprète français. Il enregistre son premier disque en 1966 et connaît un succès immédiat grâce au titre La poupée qui fait non. Provocant, il possède un style anglo-saxon et un look androgyne qui suscite des comparaisons avec David Bowie. Encore actif, il prépare aujourd'hui un nouvel album depuis les États-Unis, où il est vit.
Voir aussi : Chanson française - David Bowie - Histoire de l'Art

1953
3 juillet
Création du maillot vert
Le Tour de France a cinquante ans et met en place une nouveauté : le maillot vert. Ce dernier récompense le meilleur sprinter évalué par un système de classement par points. Ainsi, le maillot jaune, qui revient au premier du classement général, n’est plus le seul prix convoité du Tour de France.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Maillot jaune - Maillot vert - Histoire du Cyclisme

1969
3 juillet
Mort de Brian Jones
Le guitariste des Rolling Stones (27 ans) est retrouvé mort dans la piscine de sa maison du Sussex en Angleterre. Il avait quitté le groupe et été remplacé par Mick Taylor, moins d'un mois auparavant, le 8 juin. Sujet à la dépression et plusieurs fois condamné pour possession de drogue, Brian Jones était l'inspirateur psychédélique du groupe.
Voir aussi : Décès - Histoire des Rolling Stones - Brian Jones - Histoire du Rock n'roll

1971
3 juillet
Mort de Jim Morrison
Le chanteur du groupe "The Doors", James Douglas Morrison dit Jim Morrison, meurt à Paris dans son bain à 28 ans. Originaire de la côte Ouest des Etats-Unis, Jim Morrison avait formé le groupe en 1965 après sa rencontre avec l'organiste Raymond Daniel Manzarek sur les bancs de la faculté d'UCLA. Avec le batteur John Paul Densmore et le guitariste Bobby Krieger, ils seront très vite propulsés à la tête des hit-parade américains avec le 45 tours "Light my Fire". Poète incompris, Morrison incarnera le chanteur contestataire et désespéré des années 70. Son jeu de scène, agressif et suggestif, et ses abus d'alcool et de drogue lui vaudront quelques démêlées avec la police. Au moment de sa mort la chanson "Riders on the Storm", extrait de l'album "L.A Woman", fait partie des meilleures ventes de disques.
Voir aussi : Décès - Jim Morrison - Histoire du Rock n'roll

1985
3 juillet
Un retour comique vers le futur
Robert Zemeckis donne naissance à Marty McFly dans "Retour vers le futur". A cause d’une expérience du "Doc", un inventeur fou, cet adolescent est accidentellement propulsé dans le passé. En débarquant, il modifie l’avenir et empêche ses propres parents de tomber amoureux l’un de l’autre. Pour ne pas disparaître, Marty doit absolument provoquer leur rencontre. Zemeckis ajoutera par la suite deux autres épisodes à cette comédie de science-fiction.
Voir aussi : Dossier histoire de la science-fiction - Histoire du Cinéma

1996
3 juillet
Boris Eltsine président
Le président russe Boris Eltsine est réélu à la tête de la confédération de Russie avec 53,5% des suffrages. Son principal rival, le candidat du Parti communiste Guennadi Ziouganov, ne remporte que 40,5% des voix. Boris Eltsine, qui avait déjà été élu à la présidence en juin 1991, n'achèvera pas son second mandat présidentiel à cause des pressions économiques et du conflit au Kosovo. Il démissionnera le 31 décembre 1999 pour laisser la place à son Premier ministre, Vladimir Poutine.
Voir aussi : Président - Election - Eltsine - Histoire des Elections

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. juil. 03, 2013 12:00 am
par saintluc
Jim Morrison (né James Douglas Morrison le 8 décembre 1943 à Melbourne (Floride) aux États-Unis, et mort le 3 juillet 1971 à Paris, en France) est un chanteur, cinéaste et poète américain, cofondateur du groupe de rock américain The Doors, dont il fut membre de 1965 à sa mort.
Sex-symbol provocant au comportement volontairement excessif, devenu une véritable idole de la musique rock, mais aussi intellectuel engagé dans le mouvement du protest song, en particulier contre la guerre du Viêt Nam, attiré par le chamanisme, on lui attribue une réputation de « poète maudit » que sa mort prématurée, à Paris, dans des circonstances mal élucidées, transforme en légende, notamment fondatrice de ce qui est connu sous le nom de Club des 27.
Le culte que lui vouent ses fans éclipse cependant une œuvre poétique d'une grande richesse que Morrison lui-même a pu considérer comme sa principale activité, au moins à partir de l'été 1968.
Jim Morrison est l'aîné des trois enfants issus du mariage entre Steve Morrison, officier de l'US Navy, et Clara Clarke. Il a une sœur du prénom d'Anne et un frère nommé Andy. Il naît deux ans (presque jour pour jour) après l'attaque japonaise contre la base américaine de Pearl Harbor. La guerre du Pacifique fait rage entre troupes américaines et japonaises.
Jim vit entre les déménagements successifs à cause des changements d'affectation de son père, de Washington à la Californie, en passant par Albuquerque, puis le Nouveau Mexique. En 1957 la famille Morrison en est déjà à son neuvième déménagement. L'instabilité de Jim se développe très tôt par des jeux étranges, des facéties, de l'indiscipline, mais aussi dans ses dessins, mûrs pour son âge.
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À quatre ou cinq ans, lors d'un trajet familal en voiture de Santa Fe à Albuquerque, Jim Morrison est témoin d'un grave accident, qu'il décrira plus tard comme l'un des plus importants moments de sa vie. Il y fait allusion notamment dans la chanson Peace Frog : "Indians scattered on dawn's highway bleeding / Ghosts crowd the young child's fragile eggshell mind." ("Indiens éparpillés sur la grande route à l'aube, des fantômes sanglants traversent l'esprit du jeune enfant, fragile comme une coquille d'œuf"). Tout petit et secoué par des sanglots hystériques, alors que son père s'est arrêté pour prêter son aide, Jim insiste pour aider lui aussi. Il raconte, sur le disque posthume An American Prayer :
« [We] were driving through the desert, at dawn, and a truck load of Indian workers had either hit another car, or just - I don't know what happened - but there were Indians scattered all over the highway, bleeding to death. […] That was the first time I tasted fear. […] The reaction I get now thinking about it, looking back - is that the souls or the ghosts of those dead Indians… maybe one or two of 'em… were just running around freaking out, and just leaped into my soul. And they're still in there. »
(« Nous roulions à travers le désert, à l'aurore, et un camion plein d'ouvriers indiens avait soit percuté une autre voiture soit seulement - enfin, je ne sais pas ce qui s'était passé - mais il y avait des Indiens qui gisaient sur toute l'autoroute, agonisant, perdant du sang.[…] Ce fut la première fois que je goûtais la peur. […] Ma réaction aujourd'hui en y repensant, en les revoyant - c'est que les âmes ou les esprits de ces Indiens défunts... peut-être d'un ou deux d'entre eux… étaient en train de courir dans tous les sens, paniqués, et ils ont tout simplement sauté dans mon âme. Et ils sont toujours là. »)
Il est bien sûr permis de douter de la réalité de ce « transfert d'âme », d'autant que Jim Morrison n'a jamais hésité à mentir sur sa propre autobiographie (il avait ainsi affirmé être orphelin dans les fiches d'informations individuelles accompagnant la courte biographie du groupe destinée à leur maison de disques, Elektra Records, quelques semaines avant la sortie de The Doors, leur premier album, bien que plus tard lors d'une interview il avouera clairement avoir un frère qu'il n'a pas vu depuis un an et des parents, et n'en dira jamais autant sur sa vie privée), mettant à profit ses remarquables talents de conteur. Néanmoins, on peut trouver dans cette anecdote la source de deux inspirations majeures dans le comportement de Jim et dans sa poésie : d'une part, une attirance très marquée pour la mystique des Amérindiens et le chamanisme, ainsi que son jeu de scène proche de la transe ; d'autre part, le recours à l'autoroute et aux véhicules automobiles typiques de l'american way of life comme métaphore morbide du technicisme moderne.
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Georges Stephen Morrison, le père de Jim Morrison
En février 1948, le père de Jim repart en mission, ce qui amène la famille à déménager à Los Altos. L'année suivante naît le troisième enfant de la famille, un garçon baptisé Andrew (Andy) Lee. Jim. En 1951, Steve Morrison est nommé en poste à Washington, D.C., où la famille emménage pour la seconde fois. Elle n'y reste cependant que quelques mois, car Steve est envoyé en mission en Corée en 1952, la famille Morrison s'installant alors à Claremont en Californie. En 1955, Steve est nommé à nouveau à Albuquerque où les Morrison reviennent. Ces multiples déplacements et les missions fréquentes assignées à Steve Morrison (neuf environ) qui terminera amiral, réduisant sa présence auprès de sa famille, ont certainement joué un rôle dans la personnalité complexe de Jim Morrison, qui découvre son huitième domicile alors qu'il n'a qu'onze ans. En particulier, il se lie peu avec ses camarades de classe et présente un comportement de plus en plus instable, turbulent, voire asocial. Lecteur vorace, il se désintéresse de la vie familiale et s'évade dans les romans. Il martyrise volontiers son petit frère - il va jusqu'à lui jeter des pierres, à le réveiller en pleine nuit sans motif, à lui jouer toutes sortes de tours dangereux. Il invente également des mensonges de plus en plus élaborés, ce qui lui permet de raffiner son talent de conteur et de « tester » les réactions de ses interlocuteurs. Il aime aussi à agir de manière totalement inattendue, contrevenant aux codes sociaux les plus élémentaires pour déstabiliser son entourage : ainsi, lors d'un repas de famille solennel, intima-t-il à sa mère, d'un ton très poli, de « faire moins de bruits répugnants en mangeant ». Les parents de Jim sont d'autant plus déconcertés que leur fils réussit remarquablement en classe et maintient des moyennes excellentes dans toutes les matières.
En 1958, Jim lit le « grand classique » de la littérature beat, le roman de Jack Kerouac On The Road (Sur la route). Très impressionné par le personnage de Dean Moriarty, sorte de voyou terrifiant et magnifique, Jim s'identifie à lui et commence à imiter son ricanement caractéristique.
Jusqu'en 1962, Jim effectue ses années d'école secondaire. Excellent élève, il y conserve une moyenne de 88,32 %. Très au-dessus de la moyenne nationale, son quotient intellectuel est évalué à 149. Son appétit de lecture ne se dément pas, marquant un net intérêt pour la littérature et la poésie (il lit James Joyce, William Blake et Arthur Rimbaud, ainsi que les « beat poets » Allen Ginsberg, Lawrence Ferlinghetti et surtout Michael McClure, avec qui il se liera d'amitié en 1968), mais également pour l'histoire antique (il se passionne pour les Vies parallèles de Plutarque) et pour la philosophie, surtout pour les écrits de Friedrich Nietzsche qui le marquent considérablement. Ses résultats, ses centres d'intérêt, mais aussi le statut de son père, valent à Jim d'être approché par plusieurs fraternités importantes, mais il refusera toujours de s'y joindre, exprimant même son dédain. Il reste distant dans tous ses rapports sociaux, participe rarement aux fêtes, n'appartient à aucun club, mais cette froideur n'entame en rien sa popularité : beau garçon, volontiers charmeur, capable de tenir un auditoire en haleine avec des histoires invraisemblables mais narrées avec une grande force de conviction, il constitue, selon les témoignages de ses camarades d'école, un véritable pôle d'attraction au sein du lycée.
À cette même époque, il accomplit un acte inaugural : il rassemble tous les cahiers dans lesquels, depuis plusieurs années, il tenait son journal, prenait des notes de lecture, réalisait des croquis ou des esquisses, copiait des citations, élaborait des vers : puis, il les jette à la poubelle. Il déclarera plus tard : « maybe if I'd never thrown them away, I'd never have written anything original […]. I think if I'd never gotten rid of them I'd never been free. » : « Peut-être, si je ne les avais pas jetés à la poubelle, n'aurais-je jamais rien écrit d'original […]. Je pense que si je ne m'en étais pas débarrassé, je n'aurais jamais été libre. » Cette « libération » lui permet d'élaborer un style poétique très personnel, d'un abord obscur mais d'une grande force évocatrice. Il écrit dès cette époque le poème Horse Latitudes, qui figurera sur le deuxième album du groupe, Strange Days.
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Photo d'identité judiciaire prise lors de son arrestation en 1963
Sitôt sorti de l'école secondaire, Morrison s'installe chez ses grands-parents à Clearwater pour suivre des cours au Saint Petersburg Junior College. En particulier, il s'inscrit dans deux cursus qui le marqueront profondément : d'une part, un cours sur la « philosophie de la contestation », qui lui permet d'étudier Montaigne, Jean-Jacques Rousseau, David Hume, Jean-Paul Sartre, Alexandre Jeannin et Friedrich Nietzsche ; d'autre part, un cours sur la « psychologie des foules » inspiré de l'ouvrage de Gustave Le Bon La Psychologie des foules.
Morrison se montre, dans ce cours, très brillant. Le Professeur James Geschwender reste stupéfait devant ses connaissances. Il maitrise parfaitement non seulement l'ouvrage de Gustave Le Bon, mais aussi Sigmund Freud et Carl Gustav Jung. Les autres étudiants, complètement dépassés, assistent, stupéfaits, à des dialogues entre le professeur et Morrison, lesquels tentent d'incorporer l'apport de la psychanalyse à la réflexion de Le Bon. Dans son mémoire final, Morrison, s'appuyant sur l'idée jungienne d'un inconscient collectif, évoque l'idée de névroses touchant de nombreuses personnes dans un groupe (des « névroses sociales », si l'on ose dire) et il spécule sur la possibilité de traiter ces névroses par des thérapies de groupe. James Geschwender déclarera plus tard que ce mémoire « aurait pu devenir une thèse solide ».
Pendant l'été 1963, Jim s'inscrit à un cours sur l'histoire médiévale européenne. Il écrit un mémoire s'efforçant de montrer que le peintre Jérôme Bosch avait fait partie des adamites. Les preuves présentées par Morrison ne paraissent pas suffisamment convaincantes au professeur, mais celui-ci n'en reste pas moins éberlué par la culture générale de son élève. Il est une première fois arrêté à Tallahassee le 28 septembre 1963 pour avoir fait une farce douteuse alors qu'il assiste, ivre, à un match de football américain.
À ce moment pourtant, Morrison désire depuis plusieurs mois de changer d'université pour s'inscrire à l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA), à la toute nouvelle faculté de cinéma. La famille Morrison rejette cette nouvelle orientation mais, malgré l'opposition de ses parents, Jim maintient sa décision. En janvier 1964, alors que son père est promu capitaine de vaisseau, Jim entre à l'UCLA. Dès le début de l'année, tout en continuant à « tester » les gens (en particulier ses colocataires auprès de qui il se rend rapidement insupportable), il s'encanaille, s'enivre de manière de plus en plus régulière, fréquente les quartiers « chauds » et les bas-fonds de Los Angeles, et touche sans doute dès cette époque aux drogues hallucinogènes, en particulier le LSD.
Il faut préciser que, en 1964, et en particulier à UCLA, il est extrêmement facile de se procurer du LSD. D'une part, cette drogue n'est réglementée que depuis 1962 aux États-Unis, et d'autre part, de nombreux programmes de recherche universitaires portent sur les propriétés du LSD ou d'autres substances psychoactives : il suffit donc aux étudiants aventureux de s'inscrire comme « volontaires » et ils peuvent obtenir des doses non seulement quotidiennes, mais gratuites. De plus, Morrison se trouvait doublement incité à « expérimenter » les drogues. Du point de vue poétique, cela le rattachait à des poètes comme Henri Michaux, Edgar Poe, Aldous Huxley, Thomas de Quincey ainsi que par les poètes de la beat generation, très admirés de Morrison. Du point de vue mystique, la consommation de psychotropes le rapprochait du chamanisme, lequel pratique la transe souvent provoquée par des hallucinogènes naturels comme la mescaline ou encore l'ayahuasca.
À l'été 1964, Jim Morrison emmène son frère Andy - qui a 16 ans - pour un bref voyage jusqu'à la ville d'Ensenada, au Mexique. Andy est sidéré par l'assurance de Jim, qui roule à toute vitesse dans les rues de la ville, connaît bien les bars et discute en espagnol argotique avec les tenanciers et les prostituées.
Pendant l'automne 1964, poursuivant son cursus de cinéma, il prend des notes sur les techniques cinématographiques, sur l'histoire du cinéma et sur les réflexions philosophiques que ce média lui inspire. Ces notes, remaniées, ordonnées et compilées sous forme de brefs aphorismes, deviendront le premier « recueil » publié par Morrison (The Lords. Notes On The Vision, publié à compte d'auteur en 1969). Morrison consacre le premier semestre 1965 à tourner et à monter le film qu'il lui faut réaliser pour obtenir son diplôme. Son travail se solde malheureusement par une déception : il n'obtient son diplôme, en juin, qu'avec un médiocre « D ». Pourtant, ce résultat ne l'affecte guère : depuis le printemps, Morrison évalue les divers moyens dont il pourrait user pour toucher le public. Peut-être poursuit-il sa réflexion sur la psychologie des foules et sur la possibilité d'organiser de gigantesques séances de thérapie collective. Le cinéma lui apparaissait sans doute comme le moyen idéal mais au début de l'été 1965, une autre idée se fait jour dans son esprit : la fondation d'un groupe de rock.
Suite: http://fr.wikipedia.org/wiki/Jim_Morrison

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. juil. 03, 2013 11:35 pm
par saintluc
1336
4 juillet
La Bataille de Minatogawa
La bataille de Minatogawa opposa, le 4 juillet 1336, les troupes loyales à l'empereur japonais Go-Daigo et le clan Ashikaga, mené par Takauji Ashikaga. Trois ans plus tôt, Takauji Ashikaga avait aidé Go-Daigo à remonter sur le trône, en échange de la promesse de lui accorder le titre de Shogun. La relation entre les deux hommes se dégrada après que l'empereur renia ses engagements. La bataille fut remportée par les Ashikaga, et l'empereur fut forcé de s'enfuir de la capitale.
Voir aussi : Japon - Shogun - Takauji Ashikaga - Histoire des Guerres

1415
4 juillet
L'antipape Jean XXIII démissionne
Lors du concile de Constance, le pontife romain Grégoire XII est contraint à la démission, par procurateur, sur le principe du « sacrifice de sa dignité à la paix de l'Eglise ». Après avoir déposé celui de Pise, Jean XXIII, Benoît XIII résista mais fut déposé à son tour. Cela autorise les Pères conciliaires à enfin pouvoir résoudre la question du Grand schisme d'Occident, par l'élection du Romain Oddone Colonna en tant que Martin V (11 novembre 1417).
Voir aussi : Benoît xiii - Grand schisme d'occident - Concile de constance - Martin v - Grégoire xii - Histoire des Affaires religieuses

1456
4 juillet
Siège de Belgrade
Le 4 juillet 1456 commence le siège de la ville de Belgrade en Serbie. Trois ans après avoir conquis la ville de Constantinople, le sultan ottoman Mehmed II a fait de la ville de Belgrade son deuxième objectif de conquête. Les troupes turques commencent alors un siège de la ville le 4 juillet 1456. Le 22 juillet, les hommes de Jean Hunyadi lancent une contre attaque sur les Turcs et parviennent à faire lever le siège.
Voir aussi : Mehmed II - Jean Hunyadi - Histoire des Guerres

1534
4 juillet
Début du règne de Christian III de Danemark
Le 4 juillet 1534 officialise le début du règne de Christian III. Il se fait élire roi du Danemark par la noblesse du Jylland. Il doit faire face à une féroce rébellion, repoussant d'abord une coalition formée autour de Lübeck puis une tentative de débarquement emmenée par Christian II, en 1536. Son règne prendra fin à sa mort, le 1er janvier 1559. Il aura réussi à faire capituler les catholiques pour imposer le protestantisme au Danemark.
Voir aussi : Danemark - Christian II - 1534 - Christian III - Lübeck - Histoire de la Politique

1584
4 juillet
Roanoke devient la première colonie anglaise
Le 4 juillet 1584, l'île de Roanoke, en Caroline du Nord, au nord de la Floride espagnole, devient officiellement une colonie anglaise. Envoyé par la reine, Sir Walter Raleigh tente d'y installer deux colonies successives, mais la deuxième disparaît après trois ans sans ravitaillement anglais : Roanoke est ainsi surnommée la « colonie perdue ». Néanmoins, les Anglais y ramènent en Europe la pomme de terre et le tabac. C'est une troisième expédition qui permit à Roanoke de devenir une colonie habitée à part entière, en 1603.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Colonie - Histoire des Grandes aventures et découvertes

1634
4 juillet
Fondation de la ville de Trois-Rivières par Monsieur Laviolette
Décrit une première fois par l'explorateur Jacques Cartier en 1535, le site sera nommé « Trois-Rivières » par le capitaine Dupont-Gravé en 1599. C'est alors le lieu d'habitation de plusieurs tribus algonquines qui y font le commerce de peaux et de fourrures. En 1634, à la demande du chef des Montagnais Capitanal, Samuel de Champlain envoie Monsieur de Laviolette pour y fonder une habitation. Ce dernier y arrivera le 4 juillet. Trois-Rivières se développera autour de son comptoir de commerce et deviendra, au fil des siècles, le siège du gouvernement et une grande cité industrielle. L'identité de Laviolette reste sujette à caution car son prénom est inconnu et les chercheurs avancent plusieurs théories à ce propos.
Voir aussi : Jacques Cartier - Samuel de Champlain - Histoire des Grandes aventures et découvertes

1764
4 juillet
Assassinat d'Ivan VI de Russie
Le 4 juillet 1764, Ivan VI de Russie est assassiné par l'un de ses geôliers dans sa prison de Schülsselbourg, suite à une tentative de coup d'Etat contre Catherine II de Russie, qui visait à le faire remonter sur le trône. Nommé empereur le 17 octobre 1740 sous la régence de sa mère, il avait été destitué le 25 novembre 1741 et emprisonné loin de sa famille, après un coup d'Etat militaire.
Voir aussi : Empereur - Coup d'Etat - Catherine II de Russie - Histoire de la Politique

1776
4 juillet
Déclaration d'Indépendance des Etats-Unis
Réunis à Philadelphie pour un nouveau Congrès, les représentants des colonies anglaises d'Amérique du Nord adoptent leur Déclaration d'indépendance. Principalement écrit par Thomas Jefferson, John Adams et Benjamin Franklin, le texte est voté par toutes les délégations, excepté celle de New York qui ne l'approuvera que quelques jours plus tard. Cette journée marque la rupture définitive des treize colonies avec le Royaume-Uni. Pourtant la guerre d'Indépendance est loin d'être terminée : de nombreux Nord-américains sont encore fidèles à la couronne d'Angleterre et les Britanniques ne sont pas prêts à abandonner leurs colonies. Le conflit ne s'achèvera qu'avec la signature des traités de Versailles et de Paris le 3 septembre 1783.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Histoire de Philadelphie - Jefferson - Déclaration d'indépendance - Histoire de la Décolonisation

1826
4 juillet
Mort de Thomas Jefferson, troisième président des Etats-Unis
Né en 1743, Thomas Jefferson fut le troisième président des Etats-Unis, exerçant deux mandats de 1801 à 1809. Très attaché aux Droits de l'Homme, il était aussi philosophe, inventeur, agronome et architecte et rédigea une partie de la Déclaration d'Indépendance. Pendant sa présidence, il rattacha la Louisiane aux Etats-Unis, doublant la superficie du pays. Il mourut le 4 juillet 1826, le même jour que John Adams, son prédécesseur et ami.
Voir aussi : Etats-Unis - Président - Histoire de la Louisiane - Histoire des Droits de l'homme - Thomas Jefferson - Histoire des Décès

1826
4 juillet
Mort de John Adams, deuxième président des Etats-Unis
Considéré comme l'un des pères fondateurs des Etats-Unis, John Adams est né en 1735 et mort le 4 juillet 1826. Représentant du Congrès continental en Europe, il prit part à la Révolution américaine. Vice-président de George Washington, premier président des Etats-Unis de 1789 à 1797, il devint président en 1797. Il fut le premier à résider dans la Maison Blanche et mourut le même jour que son successeur et ami, Thomas Jefferson.
Voir aussi : Etats-Unis - Président - Histoire de la Maison Blanche - Congrès continental - Histoire de la Politique

1831
4 juillet
Mort de James Monroe, président des Etats-Unis
James Monroe fut président des Etats-Unis de 1817 à 1825. Né en 1758, il fut tout d'abord sénateur et ambassadeur en France, avant d'être élu président en 1817. Ses deux mandats furent marqués par deux décisions majeures : le "compromis du Missouri", traitant du problème des Etats (esclavagistes ou non) et la "doctrine Monroe", qui accentua l'influence des Etats-Unis sur leur continent. Il décéda le 4 juillet 1831, jour de la fête d'indépendance du pays.
Voir aussi : Président des Etats-Unis - Sénateur - Compromis du Missouri - Doctrine Monroe - Histoire des Décès

1865
4 juillet
Parution d"Alice au pays des merveilles"
Le Révérerend écrivain et mathématicien britannique, Lewis Carroll (de son vrai nom Charles Lutwige Dodgson), publie "Alice's Adventures in Wonderland". Le conte est inspiré de la rencontre entre l'auteur et Alice Liddell, une petite fille âgée de 10 ans, lors d'un pique-nique près de la rivière Isis en Angleterre. Il joue avec la logique et modifie les normes du récit pour enfants."Alice aux pays des merveilles" remportera un immense succès dans toute l'Europe. Lewis Carroll écrira bientôt une suite : "Alice de l'autre côté du miroir".
Voir aussi : Alice au pays des merveilles - Lewis Carroll - Histoire des Romans

1876
4 juillet
La statue de la Liberté (très) partiellement dévoilée aux Américains
S'ouvre à Philadelphie (Pennsylvanie) « l'Exposition du centenaire ». Première exposition universelle à se tenir sur le sol américain, elle est censée commémorer les 100 ans de la déclaration d'indépendance des Etats-Unis, signée en ces mêmes lieux le 4 juillet 1776. En septembre, la torche de la statue de la Liberté (encore inachevée) y est ainsi montrée au public pour la première fois. Immense succès : on considère que près de 20 % de la population américaine de l'époque, soit près de 10 millions de personnes, ont visité la vaste foire de Fairmount Park.
Voir aussi : Etats-Unis - Exposition universelle - Histoire de la Statue de la Liberté - Histoire de Philadelphie - Histoire des Faits divers

1900
4 juillet
Naissance de Robert Desnos
Le 4 juillet 1900 naît, à Paris, le poète français, Robert Desnos. Cet autodidacte rejoint le mouvement surréaliste dès 1922, devenant même rédacteur de « La Révolution surréaliste ». Desnos se sépare du mouvement lorsque son fondateur, André Breton, rejoint le communisme. Ecrivain et journaliste, il s'engage dans la résistance dès 1940, avant d'être déporté en camp de concentration en 1944. Il meurt le 8 juin 1945 au camp de Theresienstadt.
Voir aussi : André Breton - Histoire des Camp de concentration - Mouvement surréaliste - Robert Desnos - Histoire de l'Art

1902
4 juillet
Fin de la guerre américano-philippine
Le 4 juillet 1902 voit la fin officielle de la guerre américano-philippine, également appelée, Insurrection des Philippines. Débuté en 1899, ce conflit fait suite à la guerre hispano-américaine. Avec la guerre américano-philippine, les Etats-Unis souhaitent imposer leur protectorat aux Philippins après les avoir soutenus contre l'Espagne. Les Américains finissent par remporter le conflit, et deviennent ainsi une puissance civilisatrice puissante. La guerre continuera cependant après 1902 avec quelques guérillas.
Voir aussi : Etats-Unis - Guerre hispano-américaine - Histoire des Guerres

1910
4 juillet
Premier champion de boxe noir
Le boxeur américain Jack Johnson devient à 32 ans le premier noir à remporter un titre mondial. Il bat Jim Ferries à Reno dans le Nevada au bout de la quinzième reprise. L'enthousiasme dans la communauté noire américaine face à la victoire de Jack Johnson dégénère en affrontements violents dans plusieurs villes des Etats-Unis.
Voir aussi : Champion du monde - Histoire de la Boxe

1918
4 juillet
Bataille d'Hamel
La bataille d'Hamel a débuté le 4 juillet 1918, en France. Les belligérants étaient l'empire allemand opposé à l'Australie, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. En moins de deux heures, les forces alliées prirent l'ascendant sur l'empire allemand grâce à de multiples interventions aériennes, comme le largage de troupes en parachute. On dénombrera quand même quelque 5 000 morts et prisonniers. Cette bataille, bien que très courte, révolutionna un peu le concept de la guerre des tranchées.
Voir aussi : France - Etats-Unis - Première Guerre mondiale - Histoire de l'Australie - Empire Allemand - Histoire des Guerres

1930
4 juillet
Wallace Fard Muhammad fonde le Nation of Islam
En 1930, Wallace Fard Muhammad a fondé le Nation of Islam à Detroit, dans le nord des Etats-Unis. Cette organisation politico religieuse est fondée sur le culte de la personnalité de Fard Muhammad, que les fidèles pensaient être un messie, ou la réincarnation d'Allah. L'organisation est également fondée sur un nationalisme afro-américain dur. Nation of Islam a été ensuite repris par Malcolm X qui lui a donné une dimension plus orientée politiquement et plus violente.
Voir aussi : Nation of Islam - Malcolm X - Histoire de la Politique

1934
4 juillet
Décès de Marie Curie
Physicienne d'origine polonaise, Marie Curie est née le 7 novembre 1867. En 1903, elle reçoit conjointement avec son mari le prix Nobel de physique, et en 1911 celui de chimie. On leur doit de nombreuses découvertes au sujet des radiations, du polonium et du radium. Pour ce dernier, ils ont aussi reçu la Médaille Davy. Unique femme à avoir reçu deux prix Nobel, elle est décédée le 4 juillet 1934.
Voir aussi : Décès - Histoire du Prix Nobel - Physique - Chimie - Marie Curie - Histoire des Sciences et techniques

1943
4 juillet
Bataille de Koursk
La plus grande bataille de blindés de l’histoire s’achève sur la défaite des Allemands. Après deux ans de combats et la défaite de Stalingrad, Hitler veut porter un coup fatal à l’armée rouge. Il envoie ainsi des milliers de blindés et des centaines d’avions à l’assaut de la poche de Koursk le 4 juillet. Mais les Soviétiques se sont préparés : la Wehrmacht prend pied dans un terrain miné et subit le feu des canons anti-char avant que les Soviétiques ne lancent une contre-offensive avec des soldats en renforts. Après cette défaite, l’avancée de l’armée rouge jusqu’à Berlin sera continue.
Voir aussi : Histoire de l'Armée rouge - Histoire de la Wehrmacht - Koursk - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1943
4 juillet
Décès de l'homme politique polonais Wladyslaw Sikorski
L'homme politique et militaire Wladyslaw Eugeniusz Sikorski est né en 1881 en Pologne. Il se distinguera dans l'armée polonaise durant la Première Guerre mondiale et la guerre russo-polonaise de 1919 à 1921. À l'issue de cette dernière, il entre en politique comme Premier ministre (1922 à 1923) et ministre des Affaires étrangères (1923 à 1924). Pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient de nouveau Premier ministre du gouvernement polonais en exil et œuvre pour la cause polonaise dans les relations internationales. Il permettra ainsi un rapprochement diplomatique entre la Russie et la Pologne, auquel Staline mettra fin en avril 1943. Le 4 juillet 1943, Wladyslaw Sidorski trouve la mort dans un accident d'avion près de Gibraltar.
Voir aussi : Histoire de la Politique

1946
4 juillet
Indépendance des Philippines
Bien que bénéficiant d'une certaine autonomie depuis 1935 et la création du « Commonwealth des Philippines », le pays demeure néanmoins un État vassal des États-Unis depuis 1898. L'occupation japonaise de l'archipel dès 1941, puis sa reconquête par les Américains en 1945, accéléreront les velléités d'indépendance des Philippins. Ces derniers obtiendront satisfaction le 4 juillet 1946 avec la proclamation de l'indépendance de leur pays, qui met fin à près d'un demi-siècle de domination américaine.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de la Décolonisation

1954
4 juillet
Le Onze d'or s'abîme dans la boue
Alors qu’ils ont écrasé l’Allemagne 8-3 lors du match de poule, contraignant cette dernière au match de barrage, les Hongrois se présentent sur le terrain de la finale de la Coupe du monde avec l’étiquette de favori. Mais l’Allemagne n’est pas prête à subir le même sort une seconde fois et le match est plus accroché que prévu. A cinq minutes de la fin, les équipes sont à égalité, 2-2, lorsque Rahn marque pour l’Allemagne. Les Hongrois tentent de revenir par l’intermédiaire de Puskas mais les jeux sont faits. L’Allemagne tient sa revanche et sa coupe.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Histoire du Football

1982
4 juillet
Schumacher agresse Battiston
L’Allemagne et l’équipe de Platini s’affrontent dans une demi-finale palpitante quand le Français Battiston se présente la balle au pied devant le gardien allemand Schumacher. Ce dernier ignore alors le ballon pour aller télescoper le Français de plein fouet. Agrémentant cette attaque d’un coup de coude en plein visage, Schumacher laisse Battiston à terre, inanimé. Tandis que celui-ci est envoyé en urgence à l’hôpital, le gardien ne reçoit même pas un avertissement, laissant aux français le sentiment d’une profonde injustice. Au-delà de ce triste événement le match sera captivant et verra dans les prolongations les Bleus mener 3-1 avant d’être rejoint au score. Finalement, l’Allemagne accédera à la finale après la première séance de tirs aux buts de l'histoire de la Coupe du monde.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Histoire du Football

1984
4 juillet
Sortie française de A La Poursuite du diamant vert
Après Indiana Jones, A La Poursuite du diamant vert de Robert Zemeckis confirme le renouveau du cinéma d'aventures hollywoodien. Rythmé et drôle, le film nous embarque à l'autre bout du monde et offre surtout à Michael Douglas le rôle de la consécration.
Voir aussi : Douglas - Histoire du Cinéma

1987
4 juillet
Perpétuité pour Klaus Barbie
Ouvert le 11 mai, le procès de l'ancien chef de la Gestapo de Lyon s'achève devant la Cour d'Assises du Rhône. Accusé de tortures, d'exécutions, de déportations, notamment celle des enfants d'Izieu en 1944, Barbie est condamné à la réclusion à perpétuité. Défendu par l'avocat Maître Jacques Vergès, l'accusé a toujours refusé d'assister aux débats. Klaus Barbie mourra en prison en 1991.
Voir aussi : Procès - Histoire du Nazisme - Nazi - Histoire de la Gestapo - Klaus Barbie - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

2001
4 juillet
Shrek débarque en France
L’irrévérencieux ogre vert vient à présent bousculer les normes du film d’animation dans les salles françaises. Pastiche des contes de fées, et des récits bien pensant de Disney, Shrek s’adresse plutôt aux adolescents, mais cherche par ses multiples références à atteindre tous les âges. La voix de l’ogre est assurée par Mike Myers dans la version américaine et Alain Chabat dans la version française.
Voir aussi : Sortie - Animation 3D - DreamWorks - Histoire des Dessins animés

2005
4 juillet
La sonde Deep Impact percute Tempel 1
Comme prévu, l’impacteur de la sonde spatiale Deep Impact, lancée par la NASA en janvier, se détache et entre en collision avec la comète Tempel 1 à 37 000 km/h. Il provoque un immense cratère, laissant échapper un nuage de débris. La sonde Deep Impact a alors pour mission d’analyser les corps éjectés, la surface du cratère et les conséquences du choc, afin de mieux comprendre la composition interne des comètes. Au terme de cette étude, les scientifiques espèrent en apprendre davantage sur la formation du Système solaire.
Voir aussi : Histoire de la NASA - Comète - Histoire du Système solaire - Histoire de l'Astronomie
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. juil. 03, 2013 11:41 pm
par saintluc
La guerre américano-philippine, également connue sous le nom d'insurrection des Philippines, est un conflit armé qui se déroula de 1899 à 1902 dans les Philippines entre les États-Unis et la Première République philippine suite à la guerre hispano-américaine.
Après avoir apporté son soutien à la révolution philippine contre l'Espagne, les États-Unis signèrent le traité de Paris avec l'ancienne puissance coloniale et lui achetèrent l'archipel des Philippines alors en pleine révolution pour son indépendance. Afin d'asseoir leur présence dans l'océan Pacifique, les États-Unis imposèrent leur protectorat aux Philippines au prix d'une guerre qui dura en réalité près de 14 ans.
Ce conflit s'inscrit dans un tournant de l'histoire du peuple américain terminant la conquête de l'ouest et voyant sa destinée manifeste se tourner vers l'expansion outremer et l'impérialisme sous la présidence de William McKinley et de Theodore Roosevelt, toujours inspirés par la doctrine Monroe. Les États-Unis se voit désormais comme une puissance civilisatrice, ce que Rudyard Kipling nomma le « fardeau de l'homme blanc ».
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Les Philippines étaient une colonie espagnole depuis que l'explorateur portugais Fernand de Magellan avait revendiqué ces îles au nom de la couronne d'Espagne, en 1521. Les Philippines connurent plusieurs révoltes sous la domination espagnole, dont la dernière, la révolution philippine, fut d'abord soutenue par les États-Unis dans le contexte de la lutte contre la puissance coloniale espagnole déclinante.
Le 7 juillet 1892, Andrés Bonifacio fonda la société secrète « Katipunan » dans le but d'organiser une lutte armée contre le joug colonial espagnol pour l'indépendance des Philippines. Le Katipunan eut bientôt de nombreux membres à travers les différentes provinces de l'archipel. Ils dirigèrent la révolution qui commença en 1896.
Bien que charismatique, Bonifacio subit plusieurs défaites face aux Espagnols, dont la première grande bataille à San Juan del Monte. Contrairement à ses troupes, les combattants de la province de Cavite remportèrent tôt des victoires. Leur leader le plus influent et le plus populaire était Emilio Aguinaldo, alors maire de Cavite El Viejo (l'actuelle Kawit), qui avait sous son contrôle la majorité de l'est de la province de Cavite. Aguinaldo et ses hommes finirent par prendre la tête de la révolte, le Katipunan fut remplacé par un gouvernement révolutionnaire dont Aguinaldo fut élu président et Bonifacio fut exécuté pour trahison.
Les affrontements prirent fin en 1897. Des négociations pour conclure un armistice avaient été ouvertes en août 1897 entre Aguinaldo et le gouverneur général espagnol Fernando Primo de Rivera. Le 14 décembre 1898, un accord fut convenu et stipulait que le gouverneur s'engageait à payer en trois fois à Aguinaldo 800 000 dollars mexicains si celui-ci quittait les Philippines. Aguinaldo s'exila alors à Hong Kong. Avant son départ, il dénonça la révolution et exhorta les combattants philippins à déposer les armes et déclara illégales toutes poursuites des hostilités. Cependant certains révolutionnaires philippins continuèrent à se battre contre l'administration coloniale espagnole.
Aguinaldo écrivit rétrospectivement en 1899 qu'il avait rencontré les consuls américain E. Spencer Pratt et Rounceville Wildman à Singapour entre le 22 et le 25 avril 1898 et qu'ils l'avaient persuadé d'abandonner son soutien à la révolution, Pratt affirmant qu'il avait contacté par télégramme le commodore George Dewey et que celui-ci assurait à Aguinaldo que les États-Unis reconnaîtraient l'indépendance des Philippines avec la protection de la Navy, et qu'il ajoutait qu'une preuve écrite de ce qu'il avançait n'était pas nécessaire, que la parole d'un commodore de la Navy et celle d'un consul américain étaient aussi sûres que le plus solennel des serments, que cet engagement verbal serait confirmé par une lettre et que cela n'avait rien à voir avec les promesses des Espagnols et leur conception de l'honneur dans la parole donnée.
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Les Philipines proclamèrent leur indépendance le 12 juin 1898, lorsque les troupes révolutionnaires commandées par Emilio Aguinaldo (futur premier président de la nouvelle république) se soulevèrent contre l'Espagne colonisatrice, après sa défaite contre les États-Unis lors de la bataille de la baie de Manille, le 1er mai 1898, pendant la guerre hispano-américaine.
Cette déclaration ne fut cependant reconnue ni par États-Unis ni par l'Espagne et les deux pays signèrent le traité de Paris le 10 décembre 1898. Les Espagnols cédèrent alors les Philippines aux États-Unis contre 20 millions de dollars
Aguinaldo se sentit trahi par ceux qu'il avait aidés pendant la guerre contre l'Espagne et la tension monta entre le gouvernement philippin et américain, l'un souhaitant son indépendance et l'autre affirmant ses velléités impérialistes.
Le 2 juin 1899, le président Pedro Paterno de l'Assemblée constituante des Philippines, le congrès de Malolos, fit publier un discours qui déclarait officiellement la guerre aux États-Unis d'Amérique
La guerre voit la dissolution de la Première République des Philippines en 1901 après sa prise par les États-Unis. Le pays redeviendra indépendant en 1946, dans le contexte de la décolonisation à la suite de la Seconde Guerre mondiale, qui frappa de plein fouet les Philippines (voir bataille des Philippines et campagne des Philippines). Il vit également le massacre de plus de 1,5 millions de Phillipins par les troupes américaines afin d'empêcher toutes velléités de révoltes.

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Publié : jeu. juil. 04, 2013 11:34 pm
par saintluc
1413
5 juillet
Empire ottoman : Mehmet Ier vainc son frère Musa
Avec l'appui de l'empereur byzantin Manuel II Paléologue (1391-1425) et du despote Stefan Lazarevi? de Serbie (1374-1427), Mehmet Ier Çelebi (« le seigneur », 1387-1421) prend le dessus sur son frère Musa à la bataille de Çamurlu (Serbie ottomane). Mettant ainsi fin à l'« interrègne » (1403-1413), lutte dynastique qui paralysait le royaume depuis la lourde défaite de leur père, Bayezid Ier, face à Tamerlan (1402), Mehmet Ier est reconnu sultan unanimement et parvient à reconstituer un Empire ottoman désagrégé, assurant la paix jusqu'à sa mort en 1421, à Edirne.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Manuel ii paléologue - Bayezid ier - Edirne - Mehmet ier - Histoire des Guerres

1436
5 juillet
Confirmation des accords de Bâle sur les Hussites
La diète de Jihlava confirme les Compacta (compromis) signés à Bâle en 1433 – l'Eglise y reconnaissait les droits des Hussites à communier sous les deux espèces –, mais seulement acceptés par les modérés ou praguois. Ecrasés lors de la bataille de Lipany (mai 1434), les Taborites (de Tabor, en Bohême), branche radicale du mouvement, finirent par céder. Près de vingt ans après la mort de son frère, Venceslas IV, Sigismond Ier du Saint-Empire est fait roi de Bohême. Les croisades contre les Hussites sont terminées.
Voir aussi : Bohême - Guerres hussites - Sigismond ier de Luxembourg - Bataille de lipany - Diète de jihlava - Histoire de la Politique

1770
5 juillet
Bataille entre les Turcs et les Russes au large de Chios
Dans le cadre de la guerre russo-turque, la marine ottomane rencontre les troupes russes d'Alexeï Orlov, le 5 juillet 1770, au large de Chios. Alors que les Turcs se sont réfugiés dans la baie de Tchesmé, sur la mer Egée, les Russes envoient des navires chargés de poudre et d'huiles enflammés sur leurs ennemis. Toute la flotte ottomane est détruite. L'Empire ottoman parviendra à sauver Constantinople, grâce au baron François de Tott.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Dossier histoire de Constantinople - Histoire des Turcs - Guerre russo-turque - Russes - Histoire des Guerres

1811
5 juillet
Indépendance du Vénézuela
Le Congrès vénézuelien, composé des représentants des sept provinces du pays et réuni à Caracas, se prononce pour l'indépendance. C'est le plaidoyer des deux indépendantistes, Francisco Miranda et Simon Bolivar, qui a emporté la décision du Congrès. L'acte d'indépendance est rédigé dans les heures qui suivent. Le Venezuela est le premier pays du continent sud-américain à accéder à l'indépendance. Pourtant, la guerre contre les "colonisateurs" espagnols va continuer jusqu'en juin 1821.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Histoire de la Décolonisation

1830
5 juillet
Prise d'Alger
Trois semaines après l'invasion française en Algérie, Alger capitule. Le Dey Hussein abdique avec la garantie de conserver sa liberté et ses richesses personnelles. Sous le commandement du général Bourmont, 37 000 soldats français entrent dans la capitale et la saccagent. La conquête de l'Algérie avait commencé le 14 juin après que le Dey d'Alger ait frappé le consul de France d'un coup d'éventail. Sous couvert d'une expédition punitive, l'opération se transforme en guerre de colonisation.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Capitulation - Histoire d'Alger - Prise - Histoire de la Colonisation

1833
5 juillet
Mort de Nicéphore Niépce, inventeur français de la photographie
Né en 1765, Nicéphore Niépce s'engagea dans l'armée révolutionnaire en 1792 puis se consacra à ses inventions mais rencontra de nombreuses difficultés financières, sur fond de guerres du Premier Empire. A partir de 1816, il réalisa des recherches sur la photographie puis collabora avec Louis Daguerre en 1826. En 1829, les deux hommes associèrent leurs découvertes et Niépce réalisa le premier cliché de l'histoire de la photographie, avant de mourir subitement en 1833.
Voir aussi : Histoire de la Photographie - Invention - Louis Daguerre - Premier empire - Histoire de l'Art

1833
5 juillet
Bataille du cap Saint-Vincent
La bataille du cap Saint-Vincent a eu lieu pendant la guerre civile portugaise, le 5 juillet 1833. Ce combat naval a opposé, au large des côtes portugaises, la flotte des absolutistes favorables au roi usurpateur Miguel, à celle des libéraux défendant Marie, la reine légitime. Menés par le commandant britannique Charles Napier, les libéraux remportèrent une victoire décisive qui mena à la prise de Lisbonne et au renversement de Miguel Ier.
Voir aussi : Bataille - Portugal - Cap Saint-Vincent - Reine Maria - Roi Miguel - Histoire de la Politique

1841
5 juillet
Cook crée la première agence de voyage
Thomas Cook est l’initiateur du premier voyage de groupe organisé. Il accompagne ainsi plus de 500 personnes de Leicester à Loughborough. Le but de la démarche est de lutter contre l’alcoolisme. Au lendemain de l’excursion, Cook se décidera à fonder une agence de voyage qui portera son nom. Il organisera par la suite de nombreux séjours en Europe, mettra au point les premiers circuits touristiques et inventera le chèque de voyage. Son fils prendra la succession de l’agence en 1872 et poursuivra son œuvre.
Voir aussi : Dossier histoire des vacances estivales - Histoire du Tourisme - Voyage - Histoire des Loisirs

1845
5 juillet
Victor Hugo en flagrant délit d'adultère
L'écrivain et poète, qui vient d'être fait Pair de France par Louis-Philippe, est pris en flagrant délit d'adultère avec Léonie Briard dans un hôtel du passage Saint-Roch à Paris. C'est le mari de la jeune femme, le peintre Auguste Briard qui les surprend. La récente distinction qu'a reçu Victor Hugo lui permet d'échapper à la prison. Léonie n'a pas la même chance. Elle est emprisonnée pendant deux mois. Des le lendemain, tous les journaux parisiens relatent l'événement.
Voir aussi : Victor Hugo - Histoire des Romans

1865
5 juillet
Fondation de l'armée du Salut
Le pasteur méthodiste William Booth fonde la Mission chrétienne de l'Est de Londres, en plein cœur de la révolution industrielle. Ce mouvement évangélique fait partie de l'ensemble de l'Église chrétienne universelle. Elle prend le nom d'Armée du salut le 7 août 1878. Cette mission vise à soulager, au nom de Jesus-Christ, l'ensemble des détresses humaines. Au fil des années, elle s'est largement internationalisée (France en 1881, Argentine et Uruguay en 1890, Taïwan en 1965, etc.).
Voir aussi : Fondation - Armée du salut - William Booth - Histoire des Religions

1888
5 juillet
Coup d'état contre le président venezuelien Antonio Guzman Blanco
Juan Pablo Rojas Paul est élu premier président du Venezuela issu du peuple, le 5 juillet 1888. Il succède par un coup d'état au président Antonio Guzman Blanco, parti en voyage diplomatique. Docteur dans le civil, Rojas impulse une politique tournée vers l'éducation et la recherche grâce à l'embellie de l'économie nationale. Il soutient financièrement l'Eglise par la rénovation et la construction d'édifices religieux. Sa mandature s'étend sur deux ans. Il meurt le 22 juillet 1905.
Voir aussi : Coup d'état - Venezuela - Histoire de la Politique

1889
5 juillet
Naissance de Jean Cocteau
Jean Cocteau naît le 5 juillet 1889, à Maisons-Laffitte. Cet artiste perce dans de nombreux domaines comme la littérature, la poésie, le cinéma, le dessin ou le graphisme. Il est intégré au cercle des artistes les plus influents du XXe siècle comme Picasso, Marcel Proust, André Gide ou Coco Chanel. Il promeut les jeunes artistes et impulse le surréalisme. Elu à l'Académie française en 1955, il meurt d'une crise d'étouffement en apprenant le décès d'Edith Piaf, en octobre 1963.
Voir aussi : Littérature - Cinéma - Edith Piaf - Dessin - Histoire de l'Art

1911
5 juillet
Naissance de Georges Pompidou, président de la République
Georges Pompidou est né le 5 juillet 1911 à Montboudif. Titulaire d'une agrégation de lettres et professeur de formation, il s'oriente rapidement vers une carrière politique. Proche du général de Gaulle, dont il est le Premier ministre de 1962 à 1968, il est partisan du mouvement UDR. Georges Pompidou est élu président de la République en 1969. Malade, il cache son état de santé et décède en fonction le 2 avril 1974 alors que le jour- même on le disait atteint d'une simple grippe.
Voir aussi : Président - De Gaulle - Premier ministre - Georges Pompidou - Histoire de la Politique

1924
5 juillet
Borotra vainqueur à Wimbledon
Récemment couronné champion de France, le Français originaire du Pays basque, Jean Borotra, remporte la finale du tournoi international de Wimbledon face à son compatriote René Lacoste (6/1, 3/6, 6/1, 3/6, 6/4). A 26 ans, cette victoire lui vaut le surnom de "Basque bondissant" à cause de ses incroyables montées au filet. Borotra gagnera une nouvelle fois Wimbledon en 1926.
Voir aussi : Borotra - Histoire de Wimbledon - Histoire du Tennis

1924
5 juillet
Révolte de Paulista
Le 5 juillet 1924 éclate au Brésil, à Sao Paulo, la révolte Paulista. Dirigées par le général Isidoro Dias Lopes, des troupes militaires révoltées occupent la ville brésilienne pendant près d'un mois, avant de se retirer face aux forces gouvernementales. La révolte Paulista, qui traduit une réponse à la crise économique subie au Brésil, s'étendra au-delà de Sao Paulo dans tout le pays, et durera plus de six mois avant d'être matée par le gouvernement.
Voir aussi : Brésil - Histoire des Guerres

1937
5 juillet
Le Chatt-el-Arab laissée à l'Irak
Une convention irano-irakienne laissant le Chatt-el-arab, cours d'eau servant de frontière entre l'Irak et l'Iran, aux Irakiens, est signée le 5 juillet 1937.Quatre jours plus tard, le traité de Sa'dabad est signé à son tour. Ce pacte de non-agression impliquant l'Iran, l'Afghanistan, la Turquie et l'Irak a été mis à profit, pendant cinq ans, pour lutter contre les soulèvements kurdes.
Voir aussi : Turquie - Iran - Afghanistan - Histoire de la Politique

1954
5 juillet
Elvis enregistre son premier tube
A 19 ans, Elvis Aaron Presley enregistre pour l'anniversaire de sa mère la chanson "That's all right, Mama" dans le petit studio Sun de Memphis. Le titre est une reprise du chanteur de Rhythm and Blues Arthur Crudup. Elvis qui exerce le métier de camionneur et chante dans la chorale de l'église que fréquente ses parents, est remarqué lors de l'enregistrement par le producteur et propriétaire du studio, Sam Phillips. Il lui fera chanter pendant un an le répertoire rock'n roll, de "Blue moon of Kentucky" à "Good rocking tonight". La carrière d'Elvis est lancée.
Voir aussi : Disque - Elvis Presley - Histoire du Rock n'roll

1974
5 juillet
18 ans, la nouvelle majorité
En France, une loi abaisse l'âge de la majorité civile qui passe de 21 à 18 ans. Depuis les événements de mai 1968, "l'âge légal à partir duquel une personne devient pleinement capable de faire valoir ses droits" était jugé trop tardif.
Voir aussi : Majorité - Histoire du Social

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

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Publié : jeu. juil. 04, 2013 11:42 pm
par saintluc
Léonie Thévenot d’Aunet, née le 1er janvier 1820, morte le 21 mars 1879, est une romancière, nouvelliste, dramaturge et exploratrice française.
Fille du chef d’escadron originaire de Québec Auguste-François-Michel Thévenot d’Aunet et d’Henriette-Joséphine d’Orémieulx, d’Aunet fut éduquée à l’Institution Fauvel. Mariée à Paris le 23 juillet 1840 au peintre Biard. Lorsque son mari fut engagé dans l’expédition scientifique sur la corvette La Recherche (1835-1836) au Spitzberg explorant l’océan Arctique sous la direction de Joseph Paul Gaimard, elle défia l’opposition unanime qu’elle rencontra lorsqu’elle annonça sa résolution de l’accompagner et traversa avec lui la Belgique, la Hollande, la Norvège avant de quitter Hammerfest, la ville la plus septentrionale de Scandinavie, avant d’aborder, après plusieurs semaines, le Spitzberg. Son début dans les lettres fut sa publication, sous forme de feuilleton dans la Revue de Paris, de la relation de cette expédition scientifique aux régions boréales qu’aucune femme n’avait entrepris avant elle.
À l’automne 1843, elle rencontra, peut-être dans le salon de Fortunée Hamelin, Victor Hugo avec qui elle devait avoir une liaison de sept ans qui ne s’interrompit qu’avec l’exil où le força le coup d'État du 2 décembre 1851, lui inspirant des nombreuses poésies dont on trouve trace dans les Contemplations. Cette relation redonne gout à la vie et distrait de sa tristesse le grand poète qui vient tout juste de perdre sa fille Léopoldine. Le lundi 1er avril 1844, les relations entre elle et Hugo se précisent. Le 5 juillet 1845, elle est surprise avec l’écrivain en flagrant délit d’adultère dans un hôtel du passage Saint-Roch. Le commissaire laissa partir, après hésitation, Hugo lorsque celui-ci invoqua son inviolabilité de statut de pair de France, mais Léonie fut arrêtée et emmenée à la prison Saint-Lazare. Au bout de deux mois, elle fut transférée au couvent des Dames de Saint Michel où Adèle Foucher qui, bien aise de voir une concurrente à Juliette Drouet, avait pris son parti et vint lui rendre visite, tandis que son Louis-Philippe Ier attribuait une commission à son mari pour le calmer.
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Le 10 septembre 1845, elle entra au couvent des Augustines où elle resta environ six mois. Une fois libérée, elle fit de fréquentes visites au domicile d’Hugo. Adèle Foucher l’aida, en échange de conseils vestimentaires et de décoration intérieure, à lancer sa carrière littéraire. Certains ont même affirmé que la majeure partie de ses livres était due à Victor Hugo. Lorsque Hugo part en exil, Adèle la dissuadera de l’y rejoindre, mais leur correspondance ne s’interrompra pas, et le poète à qui est revenue la charge des enfants de Léonie après sa séparation de corps, lui enverra régulièrement de l’argent jusqu’à sa mort.
Entrée dans la carrière littéraire sous son nom de jeune fille, après sa séparation judiciaire de son mari en 1855, elle commença par publier, en livre chez Hachette, le récit de son voyage au Spitzer sous le titre de Voyage d’une femme au Spitzberg. Cet ouvrage fut suivi du Mariage en Province (1856), publié dans la Presse ; Une Vengeance (1857), Étiennette, Silvère, le Secret (1859), l’Héritage du marquis d’Elsigny (1863), tous publiés pour la Bibliothèque des Chemins de fer à la librairie Hachette, et qui lui valurent une place distinguée dans les lettres.
D’Aunet s’est également consacrée au théâtre en donnant le 30 janvier 1856 au théâtre de la Porte-Saint-Martin le drame Jane Osborn, interprété par Lucie Mabire. Elle a également publié des feuilletons dans le Siècle, le Courrier de Paris, le Journal pour tous, tenu des rubriques au journal l'Événement et tenu la chronique de mode à la revue les Modes parisiennes sous le pseudonyme de « Thérèse de Blaru ».
Elle a laissé un fils, connu sous le nom de Biard d’Aunet, qui épousa Mlle de Lestang-Parade. Elle eut aussi une fille, morte en 1897, qui porta en littérature le pseudonyme d’« Étincelle » et qui épousa successivement de Peyronny et le baron Double.


L'aube du 5 juillet 1845 ouvre un oeil sur un Paris alangui. Léonie Biard, 25 ans, et Victor Hugo, 43 ans, dorment tendrement enlacés dans la garçonnière que le tout nouveau pair de France vient de louer passage Saint-Roch. Pauvre poète, il lui faut bien se consoler : sa femme, Adèle, se refuse à lui depuis longtemps, et sa maîtresse, Juliette, lui est devenue aussi banale qu'une deuxième épouse. La nuit a été épuisante, car Victor porte la quarantaine ardente. Il partage la devise de DSK : "Toujours prêt !"

Cette nuit encore, il a enchaîné de multiples orgasmes. Bref, Victor et Léonie dorment paisiblement quand ils sont réveillés en sursaut par une avalanche de coups contre la porte. Ils sont affolés. Est-ce l'employé d'EDF venant relever le compteur ? "Au nom du roi, ouvrez la porte !" entendent-ils hurler. Ils se regardent de nouveau, cette fois consternés, car ils comprennent que celui qui frappe comme un sourd n'est autre que le commissaire du quartier. Ils ne peuvent qu'ouvrir la porte pour le faire entrer, accompagné du mari cocu, le peintre Auguste Biard. Ce dernier veut punir sa jeune épouse d'avoir entamé une procédure de séparation.

Victor Hugo a beau se faire connaître, répéter qu'il vient d'être nommé pair de France, le commissaire poursuit la procédure. À l'époque, tromper son époux est un crime ! Heureuse époque... Léonie Biard est aussitôt arrêtée et emmenée à la prison Saint-Lazare, réservée "aux prostituées et aux femmes coupables d'adultère". Victor Hugo ne peut lui éviter cette infamie. Quant à lui, son statut de pair de France le met à l'abri de toute poursuite. C'est déjà ça.

"Ses lèvres se collent sur ma bouche"

Qui donc est cette Léonie Biard aimée par Victor Hugo ? L'écrivain la rencontre probablement en 1843 dans le salon de Fortunée Hamelin, une ancienne Merveilleuse. Il tombe amoureux de cette petite femme à l'allure fragile, aux longs cheveux blonds et aux yeux limpides. C'est une people de l'époque, admirée pour avoir accompagné son vieux mari, de 20 ans son aîné, lors d'une expédition au Spitzberg. Femme honnête, Léonie commence par résister à Victor.
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Dans son journal, elle écrit : "Je veux éviter ses baisers et mes lèvres involontairement cherchent ses lèvres. Je veux fuir, mais je n'en ai pas la force. Bientôt nos baisers se confondent. Mon bonheur s'augmente car j'éprouve, sous ces brûlantes caresses, des transports inconnus. Je les savoure, m'en enivre et, toute confuse, je veux, mais ne puis dissimuler ce qui est en moi." Car Hugo ne lâche pas l'affaire. Il la poursuit de ses assiduités. Un jour, il l'invite à lui rendre visite chez lui, dans son hôtel de la place des Vosges. Il la fait entrer par un escalier dérobé qui débouche directement dans son bureau, où personne, y compris Adèle son épouse, n'oserait le déranger.

Dès que Léonie pénètre dans l'antre du vieux faune, celui-ci passe à l'attaque. "Soudain, je sens que mes vêtements se soulèvent. Bientôt, ses mains se promènent sur les chairs qui palpitent sous leurs fortes pressions..." Elle le supplie d'avoir pitié d'elle. "Mais cette résistance ne peut durer longtemps, vu que la passion m'a tout à fait égarée. Je suis plus qu'heureuse..." Une dernière fois, dans un sursaut de lucidité, elle se débat, l'implore avec ses larmes. "Mais il les éteint avec ses baisers. Ses lèvres se collent sur ma bouche... Je redeviens faible. Je délire de nouveau."

Héroïque, Léonie parvient à se sauver, indemne. Mais elle revient place des Vosges, il insiste. Finalement, elle cède le 1er avril 1843. Le poète amoureux célèbre cette victoire avec ces vers : "C'était la première soirée / Du mois d'avril. / Je m'en souviens, mon adorée. /T'en souvient-il / Nous errions dans la ville immense, / Tous deux, sans bruit, /À l'heure où le repos commence / Avec la nuit !"

Elle sait le faire jouir comme nulle autre

Hugo ne cesse de lui écrire avec une fièvre qu'il n'avait jamais éprouvée, ni pour son épouse Adèle ni pour la fidèle Juliette. Il faut dire qu'elle sait le faire jouir comme nulle autre femme jusque-là. Pour Léonie, c'est du sérieux, elle entame une séparation de corps d'avec son époux, souhaitant que Victor divorce également d'Adèle. Elle rêve d'un mariage. Mais Auguste Biard n'a pas l'intention de se faire éjecter du tableau sans réagir et, surtout, de perdre ses enfants. D'où le constat d'adultère du 5 juillet.

Dès le lendemain, la presse se régale du scandale, sans oser, néanmoins, nommer expressément Victor Hugo. Elle se borne à évoquer un grand poète, pair de France. Mais tout le monde comprend. Le roi Louis-Philippe convainc le peintre Biard de retirer sa plainte. Puis, grâce à l'intervention d'Adèle, magnanime, en septembre Léonie est transférée au monastère des Augustines, rue de Berri, avant de retrouver la liberté et... Hugo, le 5 décembre. Pendant ce temps, pour calmer les rumeurs, Hugo fait croire qu'il est parti en mission en Espagne. En fait, il s'enferme chez lui, commençant la rédaction d'un roman intitulé Jean Tréjean, les futurs Misérables. Ce voyou de Balzac s'empare de l'anecdote pour la glisser dans son roman La cousine Bette, dans lequel le baron Hulot est surpris au lit avec sa maîtresse.

Léonie obtient la séparation de corps, s'installe seule avec ses enfants. C'est Victor qui paie. Leur liaison se poursuit, mais le volage Hugo est déjà sur une autre piste, celle de la comédienne Alice Ozy. Léonie ne s'en doute pas encore, ce qui l'inquiète davantage, c'est la relation de son amant avec Juliette Drouet. Elle a beau lui demander d'y mettre fin, il s'y refuse. Finalement, en juin 1851, Léonie, tentant le tout pour le tout, envoie à Juliette les lettres d'amour que Hugo lui a adressées, espérant ainsi précipiter leur rupture. Mal joué. Finalement, c'est le départ en exil d'Hugo, à Bruxelles, à la fin de 1851, qui met fin à ce vaudeville. Léonie veut le suivre, mais Adèle, qui est devenue son amie, l'en dissuade. C'en est fini de l'histoire d'amour entre Victor et Léonie. Ils continuent de s'écrire, il continue à l'aider financièrement. Mais ils ne continuent pas à coucher. En revanche, Juliette, toujours fidèle, suit son amant en exil.

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Publié : ven. juil. 05, 2013 11:48 pm
par saintluc
969
6 juillet
Fondation du Caire
Les chiites Fatimides s'installent en Egypte et établissent leur capitale au Caire, réduisant l'autorité des Abbassides. Le tracé de la ville est fait au Nord des faubourgs de l'ancienne capitale musulmane du pays, Fûstat. La nouvelle cité prend le nom de Al-Kahira, "la Martienne", en raison de l'horoscope. La construction de la mosquée d'Al-Azhar commencera un an plus tard.
Voir aussi : Fondation - Le Caire - Chiisme - Fatimides - Histoire de l'Islam

1189
6 juillet
Mort du premier souverain Plantagenêt d'Angleterre
Après dix ans de conflit de pouvoir avec ses fils Jean et Richard, Henri II d’Angleterre s’éteint à Chinon. Il a alors cédé le pouvoir à celui qui va devenir Richard Cœur de Lion lors d’un traité signé à Azay-le-Rideau. En constante lutte avec le roi de France Philippe Auguste lors de la fin de son règne, Henri II donna une place centrale à la Normandie et fut à l’origine de nombreuses réformes qui ont modernisé le royaume anglo-normand. Il est également connu pour l’assassinat de Thomas Becket.
Voir aussi : Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Philippe Auguste - Histoire de Chinon - Plantagenêt - Histoire du Moyen-Âge

1415
6 juillet
Condamnation de Jan Hus, précurseur du protestantisme, au bûcher
Jugé et condamné pour hérésie lors du concile de Constance, le théologien thèque Jan Hus, adepte des idées réformatrices de l'Anglais John Wyclif, périt sur le bûcher. Excommunié pour la seconde fois (1412), il fut sommé de se présenter devant ses censeurs (décembre 1414). Malgré le sauf-conduit délivré par l'empereur Sigismond, lequel n'a pas vocation à protéger les hérétiques, et que ce dernier renia par la suite, Hus ne put échapper au procès.
Voir aussi : Concile de constance - Jan hus - John wyclif - Excommunication - Hérésie - Histoire des Affaires religieuses

1535
6 juillet
Décapitation de Sir Thomas More
L'humaniste et homme politique anglais, Sir Thomas More, a été décapité le 6 juillet 1535. Chancelier du roi Henry VIII d'Angleterre, il sera jugé coupable de trahison pour avoir désavoué le divorce du roi, puis en n'assistant pas au sacre d'Anne Boleyn comme reine d'Angleterre. Thomas More a été béatifié en 1886, sa canonisation a eu lieu 49 ans plus tard. En 2000, il est fait patron des responsables de gouvernement et d'hommes politiques par Jean-Paul II.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Henri VIII d'Angleterre - 1535 - Anne Boleyn - Histoire de la Politique

1553
6 juillet
La mort d'Edouard VI
Le 6 juillet 1553, le roi d'Angleterre Edouard VI meurt à l'âge de 16 ans. Fils d'Henri VIII et de Jeanne Seymour, il règne depuis 1547. C'est le premier souverain protestant qui accède au trône. Sur son lit de mort, il demande à faire couronner sa cousine Jeanne Grey. L'archevêque de Cantorbéry Thomas Cranmer, qui avait pris l'engagement de faire nommer la sœur catholique du jeune roi Marie Tudor, accède néanmoins à la demande du mourant. Jeanne Grey restera reine d'Angleterre durant neuf jours, du 10 au 19 juillet 1553. Marie Tudor lui succède.
Voir aussi : Marie Tudor - Edouard VI - Jeanne Grey - Thomas Cranmer - Histoire de la Politique

1560
6 juillet
Les français expulsés d'Ecosse
Le 6 juillet 1560, après la défaite de Marie de Guise incapable de mater la révolte des protestants écossais alliés aux troupes anglaises, et suite à son décès en juin, le traité d'Edimbourg est signé. Il ordonne l'expulsion des soldats français. Le Parlement écossais proclame le protestantisme religion d'Etat en août. Marie Ire d'Ecosse, retirée à Reims, rentre en Ecosse. En conflit avec Elisabeth Ire d'Angleterre, car elle aurait pu prétendre à la succession de Marie Tudor, Marie Ire d'Ecosse sera placée en résidence forcée et surveillée par sa rivale qui règnera 45 ans. Elisabeth Ire finit par la faire exécuter en 1587.
Voir aussi : Marie Tudor - Elisabeth Ière - Marie de Guise - Histoire des Traités

1630
6 juillet
La Suède entre dans la guerre de Trente ans
Au coeur de la guerre de Trente ans, le roi de Suède, Gustave II Adolphe de Suède, négocie avec la France le Traité de Barwald qui lui assure le soutien diplomatique et militaire des Français dans la région baltique. Après plusieurs batailles victorieuses contre la Pologne et les provinces baltes, il débarque en Poméranie le 6 juillet 1630 et y installe son armée : les hakkapélites. Il consolide ses positions pendant presque une année et connaîtra une nouvelle victoire face à l'armée de la Ligue catholique, notamment la bataille de Breitenfeld en 1631. Son armée descendra ainsi jusqu'au Danube.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de Trente Ans - Bataille de Breitenfeld - Traité de Barwald - Histoire des Guerres

1641
6 juillet
Bataille de la Marfée
La Bataille de la Marfée oppose les troupes dirigées par Gaspard de Coligny et celles de Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon, le prince de Sedan. Ce dernier dirige en 1640 la principauté de Sedan et reçoit les protestants qui fuient la France ainsi que Richelieu. Le prince de Sedan participe aussi au complot des Princes de la Paix avec d'autres personnalités importantes : le comte de Soissons et Henri II de Guise. Pour faire cesser ses menées, le roi Louis XIII envoie des troupes. Malgré la victoire de l'armée sedanaise, les troupes royales commencent le siège de Sedan. Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon obtient lors de la négociation le commandement de l'armée italienne.
Voir aussi : Louis XIII - Histoire des Guerres

1685
6 juillet
Bataille de Sedgemoor
Comme un grand nombre de ses compatriotes qui ne veulent pas d'un roi catholique, James Scott, duc de Monmouth, rejette Jacques II d'Angleterre. Il décide d'organiser une rébellion afin de renverser le roi et compte sur le soutien du comte d'Argyll en Ecosse. Les troupes de Monmouth affrontent finalement les royalistes à la bataille de Sedgemoor où elles sont vaincues, le 6 juillet 1685. Le duc est capturé et exécuté le 15 juillet 1685. Trois-cent-vingt autres personnes ayant fait partie du complot seront condamnées à mort.
Voir aussi : Bataille - Rébellion - Jacques II d'Angleterre - Monmouth - Histoire des Guerres

1686
6 juillet
Naissance du botaniste Antoine de Jussieu
Antoine de Jussieu, botaniste et médecin d'origine française, est né le 6 juillet 1686. Après avoir étudié la théologie, il se découvre une passion pour la botanique et se lance alors dans des études de médecine. Ses recherches en botanique lui permettent de se faire remarquer par Guy Fagon, qui est le surintendant du Jardin du roi. En 1711, il est accepté à l'Académie des sciences et cinq ans plus tard, Fagon lui attribue une mission en Espagne et au Portugal pour y recueillir des plantes. Dès son retour, il publie «les Mémoires de l'Académie des sciences». En 1718, il entre dans la Royal Society et deux ans plus tard, il introduit du caféier dans les Antilles.
Voir aussi : Histoire de la Médecine

1746
6 juillet
Bataille de Négapatam
Les forces françaises commandées par Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais et l'armée anglaise de Peyton se livrent bataille dans l'océan indien durant la guerre de Succession d'Autriche. Ils combattent pour le contrôle des eaux de la côte de Coromandel, lieu stratégique où se situent les comptoirs de Pondichéry et de Madras. Au terme de la bataille, la France s'emparera de Madras, qui servira de monnaie d'échange lors du traité d'Aix-la-Chapelle de 1748.
Voir aussi : Bataille - France - Histoire de l'Angleterre - Guerre de Succession d'Autriche - Histoire des Guerres

1758
6 juillet
Début du pontificat de Clément XIII
Le 6 juillet 1758 débute le pontificat du pape Clément XIII. Né le 7 mars 1693, le détenteur italien du Saint-Siège jusqu'à sa mort, le 2 février 1769, est resté célèbre pour sa politique particulièrement dure, et pour son soutien aux jésuites, malgré les pressions de la France et de ses idées libertaires. Il fit mettre à l'index l'"Encyclopédie" de d'Alembert et de Diderot,'n'approuvant pas les opinions des philosophes des Lumières.
Voir aussi : Pape - Jésuites - Diderot - Saint-Siège - Clément XIII - Histoire de la Politique

1801
6 juillet
Elgin autorisé par l'Empire Ottoman a prélever des frises sur le Parthénon
Après avoir obtenu l’autorisation de visiter le site, Lord Elgin, ambassadeur Anglais à Constantinople, obtient le droit de prélever des frises sur le site de l’Acropole. Cette autorisation permet au diplomate de demander à son collaborateur Lusieri d’effectuer des prélèvements. En quelques mois, la moitié des frises, sculptures et métopes du site seront prélevées, avec parfois une absence totale de délicatesse : des frises sont coupées à la scie. La collection qui en résulte est dorénavant au British Museum de Londres. Mais la réalité de l’autorisation due au sultan et de ses modalités est fortement remise en question aujourd’hui. Toutefois, et malgré les demandes d’Athènes, ces fragments sont toujours exposés à Londres.
Voir aussi : Histoire d'Athènes - Acropole - Ottoman - Histoire du Parthénon - Histoire de l'Art

1809
6 juillet
Bataille de Wagram
Après deux jours de combats, les Autrichiens sont battus à Wagram au nord-est de Vienne par les troupes de Napoléon Ier. La bataille est remportée in extremis par une Grande armée composée surtout de jeunes soldats étrangers et inexpérimentés. L'archiduc Charles réussit à s'échapper. Il ne demandera l'armistice que le 12 juillet. A l'issue de la bataille, la maréchal Berthier est fait prince de Wagram et les généraux Oudinot, Marmont et Macdonald deviennent maréchaux.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Dossier histoire des grandes batailles - Histoire de la Bataille de Wagram - Macdonald - Histoire de l'Empire

1827
6 juillet
Signature du traité de Londres
Le 6 juillet 1827, la France, le Royaume-Uni et la Russie signèrent le traité de Londres, destiné à pacifier la Grèce, en pleine guerre d'indépendance contre l'Empire ottoman. Les trois nations européennes reconnaissaient par ce traité l'indépendance de la Grèce, tout en augmentant leur influence en Méditerranée. Refusé par le sultan de l'Empire ottoman, le traité provoqua l'envoi de troupes par la France afin de préserver la paix.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Traité - Histoire de Londres - Egypte - Signature - Histoire des Traités

1833
6 juillet
Mort de Pierre-Narcisse Guérin, peintre français
Pierre-Narcisse Guérin fut un peintre français né en 1774. Après avoir fréquenté l'Académie royale de peinture et de sculpture, il obtint le prix de Rome à 23 ans. Il peignit de nombreux tableaux aux thèmes principalement historiques dans un style néo-classique. Il fut professeur à l'École des Beaux-Arts en 1814, membre de l'Institut en 1815 puis directeur de l'Académie de France à Rome de 1822 à 1828. Il mourut en 1833.
Voir aussi : Peintre - Prix de Rome - Académie Royale de peinture - Académie de France à Rome - Néo-classique - Histoire de la Peinture

1863
6 juillet
Création du Crédit Lyonnais
Grâce au spectaculaire développement industriel de Lyon, Henri Germain, fils d'un notable ayant fait fortune dans la soie, fonde la Société des dépôts et des comptes courants. Associé à des hommes d'affaires lyonnais et genevois enrichis par l'embellie économique du Second empire, la société financière installera son siège social à Paris en 1882.


1880
6 juillet
Le 14 juillet déclaré fête nationale
En mémoire de la prise de la Bastille, symbole du début de la révolution et de la chute de la monarchie, le gouvernement fixe la date de la fête nationale au 14 juillet. La fête sera officiellement célébrée 8 jours plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Histoire de la Bastille - 14 juillet - Histoire de la Troisième République

1885
6 juillet
Pasteur soigne la rage
Louis Pasteur vaccine pour la première fois contre la rage un petit berger alsacien de 9 ans prénommé Joseph Meister. La vaccination est une réussite, l'enfant est sauvé. Fort de son succès, le biologiste réalisera plus de 350 inoculations en un an. Il profitera de sa renommée pour lancer une souscription qui permettra de créer l'institut qui porte son nom. Avec ses collaborateurs, Calmette, Roux et Chamberlan, il avait commencer ses recherches en 1880 et était parvenu, par la suite, à isoler les germes responsables de la rage.
Voir aussi : Pasteur - Histoire de la Médecine

1893
6 juillet
Décès de Guy de Maupassant
L'écrivain français Guy de Maupassant naît le 5 août 1850, à Tourville-sur-Arques. L'écriture de six romans marque durablement la littérature française. Il se distingue surtout par la publication de centaines de nouvelles dont "Boule de Suif" en 1880, ou "le Horla", en 1887. Son style est caractérisé par la conjugaison du fantastique, du réalisme et du pessimisme. Sa carrière s'étend sur une dizaine d'années, avant qu'il ne sombre dans la folie, pour mourir le 6 juillet 1893.
Voir aussi : écrivain - Histoire de l'Art

1917
6 juillet
Victoire des Arabes à Aqaba
Menés par Thomas Edward Lawrence, les Arabes s’emparent d’Aquaba, ville portuaire stratégique de la mer Rouge. L’officier britannique, connu désormais sous le nom de Lawrence d’Arabie, organise la révolte arabe contre l’empire Ottoman depuis le début de la guerre. Cette victoire s’inscrit dans une lutte efficace des Arabes qui aboutira en octobre 1918 à la prise de Damas.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Histoire de Damas - Lawrence d'Arabie - Histoire de la Première Guerre mondiale

1935
6 juillet
Naissance de Tenzin Gyatso futur dalaï-lama
Tenzin Gyatso, né Lhamo Dhondup le 6 juillet 1935, deviendra le quatorzième dalaï-lama au Tibet. Il est intronisé le 17 novembre 1950, un mois après le début de l'invasion de l'armée chinoise dans la cité tibétaine. Prêchant la non-violence au conflit sino-tibétain, il obtiendra le prix Nobel de la paix en 1989, puis il sera classé premier par le « Time Magazine » parmi les personnes les plus influentes du monde en 2008.
Voir aussi : Tibet - Dalaï-Lama - Histoire de la Politique

1943
6 juillet
Première bataille du Golfe de Kula - campagne des îles Salomon
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Américains entreprennent de libérer le Pacifique et plus particulièrement, en 1943, les îles Salomon (opération Cartwheel). Le 5 juillet, alors que se prépare la prise de la base de Munda Point en Nouvelle-Géorgie, l'amiral Ainsworth de la Task Group 36.1 rentre d'un bombardement avec 2 croiseurs légers et 4 destroyers. Il croise un convoi furtif de ravitaillement de nuit (technique appelée " Tokyo Express " par les Alliés) commandé par l'amiral Akiyama. Des pertes sont essuyées de part et d'autre et à 5 heures du matin, le 6 juillet, les rescapés se retirent. Les destroyers USS Radford et Nicholas resteront sur place pour récupérer les survivants du naufrage du USS Helena.
Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Campagne des îles Salomon - Amiral Walden L. Ainsworth - Libération de la Nouvelle-Géorgie - Histoire des Guerres

1946
6 juillet
Naissance de George W. Bush, 43ème président des Etats-Unis
George W. Bush, président des États-Unis entre 2001 et 2009, naît le 6 juillet 1946 à New Haven, Connecticut. Avant d'accéder à la fonction suprême de président des États-Unis, George W. Bush fut gouverneur du Texas entre 1994 et 2000. Ses deux mandats présidentiels furent notamment marqués par sa politique internationale, qui prôna la guerre contre le terrorisme en Irak et en Afghanistan, et qui fit suite aux attentats du 11 septembre 2001.
Voir aussi : Naissance - Président des Etats-Unis - Terrorisme - Politique internationale - Histoire de la Politique

1963
6 juillet
Création du parc de la Vanoise
C’est par soucis de protection du bouquetin, espèce en voie de disparition, que la France crée son premier Parc National : le parc de la Vanoise. Situé dans la Savoie, le parc jouxte son homologue italien nommé Grand Paradis né d’une réserve royale de 1856. En 1972, les deux parcs engageront un jumelage, créant ainsi le plus grand parc d’Europe.
Voir aussi : Histoire de la Savoie - Histoire des Parcs Nationaux naturels - Histoire de l'Environnement

1971
6 juillet
Un des pères fondateurs du jazz s’éteint
Tour à tour trompettiste ou chanteur, il était le symbole du style New Orleans, mais aussi le précurseur du scat. Par sa liberté rythmique, son phrasé et la mise en valeur des solos, Louis Armstrong donna au jazz ses grandes orientations avant de les diffuser dans le monde entier par le biais de multiples concerts.
Voir aussi : Décès - Louis Armstrong - New Orleans - Histoire du Jazz

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : ven. juil. 05, 2013 11:51 pm
par saintluc
La bataille du golfe de Kula est une bataille navale de la Guerre dans le Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale, qui a eu lieu la nuit du 5 au 6 juillet 1943 entre la Marine impériale japonaise et la marine américaine. La bataille, qui s'insère dans le cadre de la campagne des îles Salomon, a eu lieu dans le golfe de Kula au large de l'île de Kolombangara dans les îles Salomon.
Image
Le soir du 5 juillet, un Task Group commandé par le contre-amiral Walden L. Ainsworth et formé des croiseurs USS Helena (CL-50), USS Honolulu (CL-48) et USS St. Louis (CL-49), plus quatre destroyers, patrouillait au nord-ouest de la Nouvelle-Géorgie afin d'intercepter un Tokyo Express signalé dans le détroit de Nouvelle-Géorgie.
A 01h06 le 6 juillet, alors qu'il se trouvait au large de Kolombangara, le Task Group entra en contact avec un groupe de dix destroyers chargés de troupes de renfort pour leur base de Vila sur Kolombangara et ouvrit le feu, coulant le destroyer Niizuki et tuant l'amiral Akiyama.
Profitant de la lumière offerte par chaque salve tirée par le Helena, deux destroyers japonais tirèrent des torpilles à longue portée et coulèrent le Helena. Les forces japonaises se retirèrent alors sans avoir accompli leur mission, tandis que le Hatsuyuki était endommagé (il allait être bombardé et coulé le lendemain).

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. juil. 06, 2013 11:41 pm
par saintluc
1438
7 juillet
Publication de la "Pragmatique sanction"
Le roi de France Charles VII promulgue à Bourges la "Pragmatique sanction". Elle limite l'autorité du pape qui n'est plus désormais en droit de choisir les évêques français. Ce choix revient au roi qui exerce dans le même temps un contrôle sur leurs activités.
Voir aussi : Pape - Charles VII - Pragmatique sanction - Histoire des Valois

1445
7 juillet
Bataille de Souzdal
Le 7 juillet 1445 est la date de la bataille de Souzdal qui s'est déroulée à Kamenka, une petite ville russe de l'oblast de Penza. Au cours de cette bataille, le prince de Moscou Vassili II sera fait prisonnier par les Mongols de Kazan et leur souverain Olug Moxammat. Un an après, il sera même aveuglé par ses bourreaux. Il se vengera quelques années plus tard en venant à bout de ses adversaires.
Voir aussi : Vassili II - Histoire des Guerres

1520
7 juillet
Victoire de Cortés sur les Aztèques à la bataille d'Otumba
Le 7 juillet 1520 a lieu la bataille d'Otumba qui oppose les troupes d'Hernán Cortés à un contingent de guerriers aztèques. Malgré un rapport des forces très inégal (moins de 5 000 soldats espagnols font face à près de 40 000 guerriers Aztèques), Hernan Cortes joue le tout pour le tout en se lançant, avec quelques cavaliers, dans un assaut désespéré contre celui qui leur semble être le chef des Aztèques. Ce dernier est tué, semant le trouble auprès des autres guerriers, qui finissent par prendre la fuite.
Voir aussi : Bataille - Soldats - Histoire des Aztèques - Histoire des Guerres

1585
7 juillet
Henri III interdit le culte protestant
Depuis la mort du duc d’Alençon, jeune frère du roi, les Guise sont effrayés à l’idée de voir monter sur le trône le protestant Henri de Navarre, seul héritier légitime (futur Henri IV). Le roi de France Henri III finit alors par céder aux pressions de la Ligue et signe le traité de Nemours. Ce dernier retire aux protestants tous leurs privilèges et interdit leur culte, rendant impossible l’accès d’Henri de Navarre au trône.
Voir aussi : Henri IV - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri III - Histoire de la Sainte Ligue - Histoire des Guerres de religion

1628
7 juillet
Début du siège de la ville de Stralsund par Wallenstein
Suite à la défenestration de Prague en 1618, l'Europe est plongée dans la guerre de Trente Ans. Le duc de Friedland, Albrecht Wallenstein, généralissime des armées du Saint-Empire romain germanique, va créer une armée de 50 000 hommes en 1623. Après quelques coups d'éclats, il commence le siège de la ville hanséatique de Stralsund, ville allemande du Mecklembourg-Poméranie. Wallenstein sera obligé de le lever au bout de 11 semaines faute de renforts.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de Trente Ans - Histoire des Guerres

1688
7 juillet
Le problème de Molyneux
William Molyneux, homme de lettres irlandais, est né le 17 avril 1656. Après avoir effectué ses études au Trinity College à Dublin, il entre dans la Royal Society. Il devient célèbre grâce à la publication d'un pamphlet en 1698, "The Case of Ireland being bound by acts of Parliament to England Stated". Il envoie au philosophe John Locke une lettre dans laquelle est évoquée une question philosophique: le problème de Molyneux. Ce dernier soulève la question de ce que pourrait voir un aveugle de naissance s'il retrouvait la vue et s'il serait capable de reconnaitre des objets qu'il ne connaissait que par le toucher.
Voir aussi : John Locke - Histoire de la Philosophie

1732
7 juillet
En Perse, Nâdir Shâh destitue Tahmsap II, place Abbas III et se proclame régent
Nâdir Shâh (1688-1747) est un Châh d'Iran fondateur de la dynastie Afsharides. En 1719, il soutient Tahmsap II lors de l'invasion afghane. En 1730, il mettra les Afghans hors du pays. Il destitue alors Tahmsap II en 1732 et place le fils de celui-ci encore enfant. Il se proclame régent d'Abbas III. En 1736, il monte sur le trône et prend le titre de Nâdir Shâh.
Voir aussi : Histoire de la Perse - Régent - Histoire de la Politique

1738
7 juillet
Naissance de César-Guillaume de La Luzerne.
César-Guillaume de La Luzerne est né à Paris le 7 juillet 1738. Il est un homme à la fois d'Eglise et d'Etat français.
Il devient évêque de l'Eglise catholique le 30 septembre 1770. Il officie principalement à Langres.
Le 28 juillet 1817, après s'être exilé en Suisse, en Autriche ainsi qu'à Venise, il revient en France et est nommé cardinal par le pape Pie VII. La même année, on lui attribue le poste de ministre d'Etat.
Il s'éteint le 21 juin 1821.
Voir aussi : Histoire de la Politique

1752
7 juillet
Naissance de Joseph-Marie Jacquard
Joseph-Marie Jacquard naît à Lyon le 7 juillet 1752. Après avoir exercé plusieurs professions liées au domaine de la soie et de l'imprimerie, il invente le métier à tisser programmable en 1801. Cette innovation, qui est souvent considérée comme l'un des ancêtres de l'ordinateur, lui vaut le prix des inventeurs de l'Académie de Lyon en 1805. Il est également fait chevalier de la Légion d'honneur en 1819. Il meurt le 7 août 1834.
Voir aussi : Histoire de la Légion d'honneur - Histoire des Sciences et techniques

1798
7 juillet
Début de la Quasi-guerre des États-Unis contre la France pour des raisons économiques
Après la mort de Louis XVI, les relations entre les Etats-Unis et la France se détériorent et donnent lieu à la Quasi Guerre qui débute le 7 juillet 1798. Le congrès des Etats-Unis décide d'annuler les traités signés auparavant avec la France. John Adams ne souhaitant pas débuter une guerre, il instaure un embargo sur tous les produits français. Il soutient la révolution contre les colons français à Haïti et fait passer des ordres aux soldats de la marine afin qu'ils s'emparent des bateaux français.
Voir aussi : France - Etats-Unis - Embargo - Histoire des Guerres

1807
7 juillet
Traité de Tilsit
Napoléon Ier et le tsar de Russie Alexandre Ier signent le traité de paix de Tilsit (Russie) à la suite de la victoire française de Friedland en juin. La Russie s'engage à jouer un rôle de médiateur avec l'Angleterre. Elle doit persuader les Britanniques de restituer à la France les colonies qu'elle occupe sous peine de déclaration de guerre. En échange le tsar s'empare de la Finlande et de la Suède et se partage avec Napoléon l'Empire ottoman.
Voir aussi : Traité - Napoléon - Alexandre Ier - Histoire de l'Empire

1860
7 juillet
Naissance de Gustav Mahler
Gustav Mahler naît à Kališt? dans l'Empire d'Autriche. Il doit sa célébrité à sa carrière de chef d'orchestre, ainsi qu'à son statut de compositeur. Durant sa carrière, il occupe différents postes d'importance tels que celui de directeur de l'opéra de Vienne, de directeur de l'orchestre philharmonique de New-York ou son statut de premier chef à l'opéra de Hambourg. Son œuvre jouit encore aujourd'hui d'une grande renommée. Il est décédé à Vienne le 18 mai 1911 des suites d'une endocardite.
Voir aussi : Naissance - Compositeur - Musique classique - Gustav Mahler - Histoire de l'Art

1875
7 juillet
Bataille espagnole de Treviño
La bataille de Treviño (province de Burgos), durant la Troisième guerre carliste (1872-76), voit la victoire des forces gouvernementales du général Quesada sur l'armée rebelle carliste du général Don José y Pérula de La Parra. Treviño est reprise. Le carlisme, mouvement légitimiste qu'on pourrait qualifier de « traditionalisme politique et religieux », trouva sa source dans les provinces périphériques de la péninsule, et notamment au nord, jusqu'à la prise sanglante de la capitale du mouvement, Estella, en Navarre (1876), qui mit fin à la guerre civile espagnole.
Voir aussi : Révolution - Carlisme - Don Carlos - Première république - Histoire des Guerres

1887
7 juillet
Naissance de Marc Chagall
Le peintre français, Marc Chagall, de son nom russe Moïshe Zakharovitch Chagalov, est né le 7 juillet 1887 à Liozna, en Biélorussie. Ses œuvres ne sont pas spécifiques à un style, même s'il est associé au surréalisme et au néo-primitivisme. Les thèmes demeurent sa vie intime autour du folklore russe et du village juif. Il s'installe en France en 1910, où il décède le 28 mars 1985 à Saint-Paul de Vence.
Voir aussi : Peintre - Histoire du Surréalisme - Marc Chagall - Histoire de l'Art

1898
7 juillet
Les Etats-Unis annexent Hawaï
En guerre contre l'Espagne dans le Pacifique, les Américains profitent du conflit pour annexer l'archipel d'Hawaï déjà sous leur protectorat. Hawaï deviendra le cinquantième état des Etats-Unis en 1959.
Voir aussi : Annexion - Histoire d'Hawaï - Histoire de la Colonisation

1904
7 juillet
Les congrégations religieuses interdites d'enseigner
Le Président du Conseil Emile Combes fait adopter une loi interdisant à toutes les congrégations religieuses d'enseigner. Près de 2500 établissements religieux sont contraints de fermer.
Voir aussi : Religion - Chrétienté - Emile Combes - Histoire de la Troisième République

1930
7 juillet
Mort de Sir Arthur Conan Doyle, romancier britannique
Arthur Conan Doyle est né le 22 mai 1859 à Edinburgh. Cet écrivain a rédigé des ouvrages dans des styles divers (poésie, théâtre), mais s'est surtout illustré dans les romans policiers mettant en scène le détective Sherlock Holmes, qui a réellement révolutionné le genre. Ce personnage inspiré d'un enseignant d'université de Conan Doyle a enchanté le public, et est devenu une véritable légende. L'ouvrage le plus connu qui le met en scène est Le chien des Baskerville. Arthur Conan Doyle est mort le 7 juillet 1930.
Voir aussi : Roman policier - Sherlock Holmes - Arthur Conan Doyle - Histoire de l'Art

1932
7 juillet
Salazar instaure la dictature au Portugal
L'ancien ministre des Finances portugais, Antonio de Oliveira Salazar, est nommé Premier ministre. Il profite de cet accès au pouvoir pour instaurer un régime dictatorial et fonde l'Etat nouveau (O estado nôvo), national et chrétien. Salazar impose un parti unique, l'Union nationale, et s'appuie sur une police omniprésente qui réprime toute opposition. Un attaque cérébrale le contraindra à quitter le pouvoir en 1968, pour laisser la place à son dauphin Marcelo Caetano après plus de trente-cinq ans au pouvoir. Le Portugal sortira définitivement de la dictature militaire imposée par Salazar en avril 1974 avec "la révolution des oeillets". Le Portugal sortira définitivement de la dictature militaire en avril 1974 avec "la révolution des oeillets".
Voir aussi : Gouvernement - Salazar - Histoire des Coups d'Etat

1936
7 juillet
Desgrange commence son dernier Tour de France
Fondateur de la course, Henri Desgrange suit comme pratiquement chaque année le parcours des coureurs. Malheureusement, de graves problèmes de santé le contraindront à interrompre ses activités dès la seconde étape, à Charleville. Il laissera la place à Jacques Goddet, rédacteur du journal « l’Auto », qui occupera ses fonctions jusqu’en 1962.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Henri Desgrange - L'Auto - Histoire du Cyclisme

1937
7 juillet
Début de la guerre Sino-Japonaise
L’incident du pont Marco Polo, à proximité de Pékin, marque le début de la guerre Sino-japonaise. Suite à la disparition d’un de leur soldat, les Japonais décident de fouiller la ville. Face à la résistance chinoise, ils font venir les renforts. Le 28 juillet, Pékin sera entre leurs mains. En réalité, l’armée japonaise était installée en Mandchourie depuis 1931, mais ce n’est qu’à partir de cette attaque qu’elle affiche sa volonté de conquérir la Chine. Sa progression sera dès lors très rapide. Toutefois, elle sera fortement ralentie au nord par la guérilla menée par les communistes, tandis que le Kouo-min-tang livrera quelques batailles importantes.
Voir aussi : Histoire de Pékin - Dossier histoire de la Chine : la révolution communiste - Deuxième guerre Sino-japonaise - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1944
7 juillet
Assassinat de Georges Mandel
Georges Mandel, ancien ministre de l'Intérieur de Paul Reynaud, est abattu de sept balles dans la poitrine par des miliciens français dans la forêt de Fontainebleau. Il avait été déporté en novembre 1942 dans le camp d'Oranienburg puis rapatrié au mois de mai. Sa prise de position contre la collaboration et le régime de Vichy est à l'origine de son assassinat.
Voir aussi : Assassinat - Georges Mandel - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1985
7 juillet
Boris Becker jeune champion
A 17 ans, l'allemand Boris Becker est le plus jeune joueur de tennis à remporter le titre du simple messieurs des internationaux de Grande-Bretagne de Wimbledon. Il bat l'américain Kevin Curren en quatre manches : 6/3, 6/7, 7/6, 6/4. Becker, champion d'Allemagne junior deux ans auparavant, disputait sa première finale d'un tournoi du Grand Chelem. Cette victoire annonce le début d'une grande carrière qui s'arrêtera en juillet 1999 sur le même gazon de Wimbledon.
Voir aussi : Histoire de Wimbledon - Histoire du Tennis

2005
7 juillet
Le terrorisme islamiste frappe Londres
Alors que Londres fête sa désignation pour organiser les Jeux Olympique de 2012 et que le sommet du G8 a cours en Ecosse, quatre explosions successives ébranlent les transports londoniens. Trois déflagrations se produisent dans le métro à l’heure d’embauche, tandis qu’un bus à impérial explose une heure plus tard. Le bilan de 56 morts endeuille l’Angleterre et annonce un durcissement des mesures anti-terroristes dans un pays qui avait jusqu’ici joué la carte de la tolérance avec les islamistes radicaux.
Voir aussi : Histoire de Londres - Attentats - Histoire d'Al-Qaïda - Histoire du Terrorisme

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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. juil. 06, 2013 11:47 pm
par saintluc
Les traités de Tilsit sont deux accords signés en juillet 1807 dans la ville de Tilsit2 par l'empereur Napoléon Ier après avoir remporté la bataille de Friedland. Le premier traité de Tilsit a été signé en secret le 7 juillet 1807 par le tsar Alexandre Ier et Napoléon, lors d’une rencontre sur un radeau au milieu du Niémen. Le second traité de Tilsit a été signé le 9 juillet 1807 avec le roi de Prusse, qui avait déjà accepté une trêve le 25 juin après avoir été pourchassé par la Grande Armée jusqu’aux limites de la frontière est de son royaume.
Ces traités mettent fin à la guerre de la quatrième coalition européenne contre la France aux dépens de la Prusse qui cède près de la moitié de ses territoires d'avant-guerre au profit d’États sous tutelle française : Napoléon Ier donne naissance au duché de Varsovie en privant la Prusse de la Posnanie et de la Mazovie. Le district de Białystok échoit à la Russie. Dantzig devient une République indépendante. Le duché de Varsovie est attribué au roi de Saxe. La Prusse cède également l'Altmark, Magdebourg, Halberstadt, Hildesheim, Wernigerode, Eichsfeld, Mansfeld, Erfurt, Minden, Ravensberg et Paderborn au nouveau royaume de Westphalie attribué à Jérôme Bonaparte qui avait épousé Catherine de Wurtemberg. La Prusse cède la Frise orientale au nouveau royaume de Hollande, Clèves, la Marck, Münster et Lingen au Grand-duché de Berg. Les troupes françaises occupent le Hanovre et la principauté de Bayreuth.
En échange de l'engagement d'Alexandre d'adhérer au blocus contre l'Angleterre, Napoléon laisse les mains libres au tsar pour s’emparer de la Finlande qui appartenait à la Suède et dans son projet de démembrement de l'Empire ottoman (une clause prévoit le partage des possessions turques entre la Russie et la France). La Russie promet la fermeture de ses ports au commerce britannique et même de déclarer la guerre au Royaume-Uni si ce dernier refusait son offre de médiation. Les deux souverains concluent ainsi une alliance contre les Anglais. En outre, le tsar rend Cattaro à la France et cède les îles Ioniennes.
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Le second traité est signé avec la Prusse le 9 juillet 1807. Le royaume de Prusse perd la moitié de ses territoires. Ceux situés à l'ouest de l'Elbe sont intégrés au royaume de Westphalie nouvellement fondé dont Frédéric-Guillaume III doit reconnaître le souverain, Jérôme Bonaparte, dans l'article VI du traité. La Prusse doit également céder les territoires qu'elle avait gagnés à la suite des partitions de la Pologne et cela depuis le 1er janvier 1772, hormis l'Ermeland et des terres à l'ouest des territoires prussiens anciens. L'article XIV commande à la Prusse de renoncer à Dantzig qui devient une ville libre. C'est ainsi qu'est créé le Duché de Varsovie. En plus, la Prusse doit adhérer au blocus continental contre les Anglais, payer 100 000 000 de francs d'indemnité de guerre et réduire son armée à 42 000 hommes.
Talleyrand avait conseillé à Napoléon de modérer ses exigences envers le vaincu ; les deux traités constituent une étape importante dans sa mise à l'écart graduelle par l’empereur.
Un observateur a fait remarquer qu'alors qu'on rédigeait le traité, le roi de Prusse marchait à l'écart le long du Niémen ; selon McKay, Napoléon « n’avait qu'à lever la main pour rayer la Prusse de la carte. » C'est pourquoi plusieurs officiels prussiens et russes virent le traité comme un acte inique et une humiliation nationale : les soldats russes refusèrent par la suite d'obéir aux ordres de Napoléon, comme l’incident à Lisbonne le démontra à toute l'Europe ; les projets de Napoléon d'épouser la sœur du tsar furent repoussés par la famille royale russe ; et finalement, la coopération entre la Russie et la France prit fin lorsqu'en 1810 le tsar commença à autoriser l'accès de ses ports aux navires neutres. En 1812, Napoléon fit franchir le Niémen par la Grande Armée et envahit la Russie, balayant les derniers vestiges de l’alliance passée.
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Au terme du second traité de Tilsit, le royaume de Prusse perdit la moitié de son territoire et la population de 10 000 000 d'habitants qu'il comptait avant les hostilités fut désormais réduite de moitié. Les rentrées fiscales du royaume furent entamées dans une proportion considérable, car les provinces perdues, qui étaient les plus riches et les plus fertiles, étaient aussi celles que depuis des années l’État modernisait à coups de millions de thalers. Presque tout ce que la Prusse avait conquis lors des trois partitions de la Pologne était désormais perdu. Le duché de Saxe, ancienne principauté alliée de la Prusse, était le nouveau bénéficiaire de ces provinces. Quant à la Russie, naguère son plus fidèle allié, elle lui prenait 200 000 habitants. Le tableau suivant résume les pertes prussiennes du Traité de Tilsit :
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Publié : dim. juil. 07, 2013 11:16 pm
par saintluc
452
8 juillet
Attila épargne Rome
Le pape Léon Ier supplie le roi des Huns et ses troupes de renoncer à envahir Rome. Attila, qui a déjà ravagé la Gaule mais a subi une terrible défaite aux champs calauniques (Champagne) en juin, accepte et retourne dans ses steppes. Il mourra peu après sur les bords du Danube et l'empire des Huns s'évanouira.
Voir aussi : Attila - Histoire des Huns - Histoire de l'Antiquité

1343
8 juillet
Signature du Traité de Kalisz
Le Traité de Kalisz est un traité de paix signé entre l'État monastique des chevaliers Teutoniques et le royaume de Pologne, le 8 juillet 1343. L'Etat monastique des chevaliers Teutoniques était un pays (situé au même endroit que les pays baltes aujourd'hui) dirigé par l'ordre Teutonique, un ordre chrétien très puissant sur la plan militaire à l'époque. Le Traité de Kalisz se fait en défaveur du royaume de Pologne, mais lui permettra de sécuriser sa frontière nord.
Voir aussi : Ordre teutonique - Royaume de Pologne - Histoire des Traités

1497
8 juillet
Départ de l'expédition de Vasco de Gama
L'expédition maritime commandée par le roi du Portugal, Manuel, quitte le Tage sous la bénédiction du clergé. Le navigateur Vasco de Gama est à la tête des trois navires et des 200 hommes d'équipage. Il choisi de faire route vers les Indes par l'Ouest. Son équipage doublera le cap de Bonne-Espérance à la fin du mois de mars et atteindra les Indes en mai 1498.
Voir aussi : Découverte - Vasco de Gama - Histoire du Cap de Bonne-Espérance - Histoire de la Mer

1538
8 juillet
Hernando Pizarro met à mort Diego de Almagro
Le 8 juillet 1538 voit Hernando Pizarro exécuter Diego de Almagro. Les deux conquistadors, pourtant amis lors de la conquête de l'empire Inca, viennent à en découdre, lorsque Almagro décide d'arrêter, à Cuzco, Pizarro pourtant gouverneur de la ville. Son frère aîné, le conquistador Francisco Pizarro, le fait libérer, et les deux partis s'affronteront lors de la bataille de Salinas qui verra les frères Pizarro l'emporter.
Voir aussi : 1538 - Histoire de Cuzco - Francisco Pizarro - Histoire de la Politique

1621
8 juillet
Naissance de Jean de la Fontaine
Le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, dans l'hôtel particulier de Charles de la Fontaine et de Françoise Pidoux, naît l'un des plus grands poètes classiques français, Jean de la Fontaine. La demeure accueille aujourd'hui un musée sur sa vie et son ½uvre. Particulièrement célèbre pour ses fables aux morales instructives, le sociétaire de l'Académie Française a également composé des contes licencieux et des livrets d'opéra. Il meurt à Paris le 13 avril 1695.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Château-Thierry - Fables - Histoire de l'Art

1634
8 juillet
Les possédées de Loudun mènent Urbain Grandier au bûcher
Le procès des possédées de Loudun s’ouvre dans la petite ville de Touraine. Après qu’une religieuse ait aperçu un fantôme dans les couloirs du couvent, une affaire de sorcellerie avait éclaté et éclaboussé fortement le curé de l’église Saint-Pierre-du-Marché : Urbain Grandier. L’homme, réputé séduisant et séducteur, auteur d’un traité controversé sur le célibat des prêtres ne peut espérer le soutien de l’Eglise. Mais surtout, excellent orateur, il est l’auteur d’un pamphlet contre l’homme de pouvoir dont le territoire est tout proche : Richelieu. Le procès est donc inéluctable, d’autant plus que les accusations de sorcellerie reposent sur des preuves implacables : les aveux manuscrits du prêtre et des démons avec lesquels il aurait commercé. Le curé sera donc condamné à être torturé, étranglé puis brûlé sur la place publique. Il faudra toutefois deux ans pour que les possessions des Ursulines de Loudun cessent, tandis que cette histoire hantera l’imaginaire collectif.
Voir aussi : Procès - Sorcellerie - Histoire des Scandales politiques

1675
8 juillet
Début de la « Guerre du roi Philippe » contre les Indiens, au Massachusetts (1675-1676)
La guerre du roi Philippe a lieu en Nouvelle-Angleterre et oppose les colons venant d'Angleterre aux habitants de la région, les Amérindiens. Les colons anglais gagnent la guerre mais le bilan humain est très lourd. Du côté anglais, 600 des 3500 soldats sont blessés ou tués. Les Amérindiens perdent 3000 des 3400 soldats, ce qui représente 15% de la population totale. La moitié des villes de la région est assiégée et détruite par les soldats locaux.
Voir aussi : Amérindiens - Histoire de la Nouvelle-Angleterre - Histoire des Guerres

1695
8 juillet
Décès de Christian Huygens
Christian Huygens décède le 8 juillet 1695 à La Haye. Savant hollandais, il effectue des recherches en mathématiques, en physique et en astronomie. Membre de l'Académie royale des sciences de Paris, il est l'auteur de la découverte de Titan (lune de Saturne), et réalise des travaux sur la lumière et le moteur à combustion interne, dont il est considéré comme le précurseur.
Voir aussi : Décès - La Haye - Savant - Histoire de la Physique

1704
8 juillet
François II Rákóczi devient prince de Transylvanie
Après avoir organisé un soulèvement, le prince François II Rákóczi parvient à conquérir l'Est de la Hongrie, avec le soutien du Kuruc (armée rebelle). Les nobles hongrois, qui auparavant ne lui accordaient pas d'importance, se rallient à lui. Le 8 juillet 1704, la diète de Gyulafehérvár le fait prince de Transylvanie.
Voir aussi : Transylvanie - Prince - Diète - François II Rákóczi - Histoire des Sacres

1709
8 juillet
Bataille de la Poltava
La Russie est en conflit avec la Suède durant la Grande guerre du Nord, de 1700 à 1721. Le 8 juillet 1709, les troupes de Charles XII rencontrent les Russes, commandés par Pierre Ier, lors de la bataille décisive de Poltava (Ukraine). Les Russes sont en supériorité numérique, avec 45 000 soldats, contre 27 000 dans le camp suédois. En raison d'un changement de commandement, l'armée suédoise est désorganisée, et perd environ 9 000 hommes durant le conflit, ce qui constitue une victoire pour la Russie. Pierre Ier utilisera les 3 000 Suédois faits prisonniers comme main d'½uvre pour construire Saint-Pétersbourg.
Voir aussi : Bataille - Russie - Suède - Pierre Ier - Grande guerre du Nord - Histoire des Guerres

1827
8 juillet
Mort de Robert Surcouf, corsaire français
Robert Charles Surcouf fut un corsaire français né en 1773 et mort en 1827. Dès ses 13 ans, il embarqua comme apprenti navigant et devint vite corsaire au service de la France. Son harcèlement de la marine britannique dans le monde entier fit sa réputation, tandis que les courses et la spéculation commerciale firent sa fortune. Il reçut la Légion d'Honneur en 1804 et fut nommé Baron de l'Empire par Napoléon en 1810.
Voir aussi : Napoléon - Empire - Corsaire - Histoire de la Politique

1833
8 juillet
Signature du traité d'Unkiar-Skelessi
Le traité d'Unkiar-Skelessi fut signé le 8 juillet 1833 entre la Russie et l'Empire ottoman. Sa signature fut actée après que les Russes furent intervenus auprès de l'Empire ottoman dans la guerre l'opposant à l'Egypte de Méhémet Ali. Selon ce traité, les deux pays se promettaient une aide mutuelle en cas d'attaque par une puissance étrangère. De ce fait, l'Empire ottoman passait virtuellement sous le protectorat de la Russie.
Voir aussi : Russie - Histoire de l'Empire ottoman - Egypte - Protectorat - Histoire des Traités

1853
8 juillet
Le Japon s'ouvre à l'Occident
Dans la baie d'Edo (Tokyo) les Japonais stupéfaits voient s'avancer quatre "bateaux noirs qui crachent de la fumée". L'expédition américaine placée sous le commandement du commodore Matthew Perry débarque. Au nom du président des Etats-Unis, Perry demande aux shoguns de la famille Tokugawa l'ouverture des ports japonais aux navires américains et la signature d'un traité d'amitié entre les deux pays. Après négociations, les Japonais ouvriront les ports de Shimoda et Hakodate et offriront ainsi un statut privilégié aux Etats-Unis. Pour la première fois le Japon s'ouvre au monde occidental.
Voir aussi : Ouverture - Histoire de Tokyo - Shogun - Histoire de la Politique

1859
8 juillet
Début du règne de Charles IV de Suède
A la mort de son père, Oscar Ier, Charles IV devient roi de Suède et de Norvège. Son règne est marqué par d'importantes réformes entre 1862 et 1864, telles que la loi communale, la loi ecclésiastique et la loi criminelle. Il s'est également démarqué par son fort penchant pour le scandinavisme. Il décède à Malmö le 18 septembre 1872. Les trônes de Suède et de Norvège iront alors à son frère cadet, Oscar II.
Voir aussi : Suède - Règne - Charles IV - Histoire de la Politique

1867
8 juillet
L'ingénieur hydraulique François Fourneyron meurt à Paris
Disparition, à Paris, de l'ingénieur et industriel français Benoît Fourneyron (né le 2 novembre 1802 à Saint-Etienne), inventeur notamment de la turbine hydraulique, qui lui assura une renommée mondiale, tout comme sa découverte de la conduite forcée. Diplômé de l'Ecole des Mines de Saint-Etienne après de brillantes et prometteuses études – Il fut admis avant d'avoir atteint l'âge légal de 15 ans –, il met en place le principe de turbine universelle et continue et en dépose le brevet en 1832. Il obtint de nombreuses récompenses pour ses travaux, dont le prix de l'académie des sciences en 1834 et la Légion d'honneur en 1839.
Voir aussi : Académie des sciences - Histoire de la Légion d'honneur - école des mines - Génie - Histoire des Sciences et techniques

1943
8 juillet
Mort de Jean Moulin
Arrêté le 21 juin par la Gestapo de Klaus Barbie à Caluire, près de Lyon, le président du Conseil national de la Résistance (CNR) meurt lors de son transfert en Allemagne. Selon la thèse officielle, il serait décédé à Metz après avoir été soumis à la torture et sans avoir dévoilé aucune information sur l'action du CNR. Ses cendres seront transférées au panthéon en 1964.
Voir aussi : Histoire de la Résistance - Histoire de la Gestapo - Jean Moulin - CNR - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1947
8 juillet
Incident de Roswell
Le 8 juillet 1947, un objet volant non identifié se serait écrasé près de la petite ville de Roswell, au Nouveau-Mexique. Cet incident est considéré comme une preuve de l'existence d'une civilisation extraterrestre. Cependant, le gouvernement apporte un démenti à tout cela en expliquant que l'ovni en question serait en fait un ballon-sonde envoyé par l'armée américaine pour espionner les installations militaires soviétiques. Depuis, cet incident est entré dans la culture populaire comme étant le plus célèbre symbole d'une soi-disant manifestation extraterrestre.
Voir aussi : Gouvernement - OVNI - Histoire des Faits divers

1949
8 juillet
Assassinat d'Antoun Saadé
Antoun Saadé naît le 1er mars 1904 au Liban. Journaliste et philosophe de formation, il milite dès 1924 pour le retrait des troupes françaises en Syrie. En 1932, il crée le parti nationaliste pan-syrien qui vise là aussi la présence française en Asie. Ce parti est secret, et Antoun Saadé est emprisonné. De religion chrétienne, il se prononce également contre le nationalisme arabe. Le 8 juillet 1949, il est assassiné au motif de « complot contre la sécurité de l'État ».
Voir aussi : Liban - Histoire de la Politique

1972
8 juillet
Jane Fonda débarque au Nord Vietnam
L'actrice américaine effectue un séjour de deux semaines à Hanoï pour dénoncer la politique américaine au Vietnam. Sur "Radio Hanoï" elle exhortera les G.I américains à cesser les bombardements sur le Nord Vietnam. Elle ira même jusqu'à à monter sur le siège d'un canon anti-aérien nord-vietnamien coiffée d'un casque militaire. L'action de Jane Fonda au Vietnam sera violemment dénoncée par la classe politique américaine qui verra en elle le symbole de l'antipatriote.
Voir aussi : Histoire du Pacifisme - Histoire de la Guerre du Vietnam

1990
8 juillet
L'Allemagne, trois fois championne du monde
A la 85ème minute, sur un penalty douteux transformé par Brehme, l'équipe de RFA entre dans la légende en remportant sa troisième Coupe du monde de football. Les hommes de l'ancien champion du monde Franck Beckenbauer l'emportent sur l'Argentine de Maradona devant les 73 600 spectateurs du stade de Rome en Italie. Ils tiennent alors leur revanche après leur défaite quatre ans plus tôt, et rejoignent le Brésil et l’Italie dans le cercle des équipes ayant remporté trois fois le titre suprême.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Champion du monde - Beckenbauer - Histoire du Football

1998
8 juillet
Début de l’ "affaire Festina"
La voiture de l’équipe Festina est interceptée quelques jours avant le premier jour du Tour de France. À son bord, le soigneur belge Willy Voet n’a aucune possibilité de dissimuler les nombreux produits dopants (EPO) qu’il transporte. Immédiatement arrêté, il passera aux aveux avec Bruno Roussel, le directeur sportif de l’équipe. Un dopage organisé existait bel et bien au sein du groupe. Les coureurs, dont Richard Virenque, finiront eux aussi par avouer leur implication dans ce trafic. Les cyclistes sont mis hors course et devront attendre leur procès jusqu’en 2000.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Histoire du Dopage - Richard Virenque - Histoire du Cyclisme

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

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Publié : dim. juil. 07, 2013 11:20 pm
par saintluc
Antoun Saadé (1er mars 1904 - 8 juillet 1949) (arabe: أنطون سعادة) était un homme politique nationaliste pan-syrien, un journaliste et un philosophe libanais, fondateur du Parti social nationaliste syrien.
Antoun Saadé est un chrétien libanais né en 1904 dans le village de Dour Choueir au Mont-Liban. Il entame ses études au Caire puis à Broummana au Liban. Après la Première Guerre mondiale, il émigre au Brésil où il rejoint ses parents et commence à s'intéresser au nationalisme syrien. Il participe au magazine littéraire Al Majalla, un journal fondé par son père Khalil Saadé, un influent journaliste arabe. Il apprend à parler le portugais, l'anglais, l'espagnol, l'allemand, le français et le russe.
Il fonde en 1924 son premier mouvement politique, un mouvement qui a pour objectif la libération de la Syrie de l'occupation française. En 1930, il travaille à Damas pour le journal al Ayam. En 1932, il fait son retour au Liban et commence à enseigner à l'Université américaine de Beyrouth. Il recrute cinq étudiants avec qui il va créer, le 16 novembre 1932, le Parti social nationaliste syrien, un parti politique hostile à la présence française au Levant, et prônant l'unité de la région. Mais il s'agit d'une organisation clandestine qui se cache sous le couvert d'une compagnie syrienne de commerce.
Le PSNS remporte beaucoup de succès, ce qui inquiète les autorités françaises. Le 16 novembre 1935, Antoun Saadé est arrêté et condamné à six mois de prison pour activité subversive. En prison, il écrit un livre, La genèse des nations (Nouchoû al oumam).
Il retrouve sa liberté en 1936 et est à nouveau arrêté en 1937, mais son parti devient légal. En prison, il écrira cette fois La genèse de la nation syrienne (Nouchoû al oumma al souriya), qui sera confisqué . On ne sait toujours pas si le "livre" a été brûlé ou bien s'il est toujours accessible (référence nécessaire). Les hommes d'Antoun Saadé combattent violemment les chefs de la milice de Pierre Gemayel à Bikfaya, Saadé déclare alors :
« Si l'on veut absolument que le Liban constitue une entité, il faut au moins que cette entité soit commune à tous les Libanais et qu'elle ne soit pas accaparée par une secte dominante qui réduit le Liban à elle-même. Nous exigeons la fin des privilèges d'une seule secte confessionnelle et nous dénonçons l'arrogance du parti fasciste qui s'est proclamé son représentant. »
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À la suite de ces violences contre les Kataeb, Saadé est de nouveau pourchassé ; en 1938, il se rend en Amérique latine. Les autorités françaises interdissent le parti en 1939. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des soulèvements ont lieu au Liban et en Syrie contre les Français, Saadé est cette fois-ci condamné à vingt ans de prison par contumace.
Après le départ des Français en 1946, il rentre au Liban, mais il est forcé de prendre le maquis après le mandat d'arrêt lancé contre lui par la justice libanaise. En 1947, le PSNS est de nouveau autorisé, le parti dénonce le plan de partage de la Palestine et la dégradation des liens entre la Syrie et le Liban.
Saadé profite des élections législatives pour lancer un appel pour mettre fin au confessionalisme du Liban, et pour l'instauration d'un État laïc dans le pays.
La popularité de Saadé est alors à son point culminant. Le gouvernement libanais mené par Riyad es-Solh et les phalangistes décident de s'allier pour détruire le mouvement. Il est alors persuadé que les phalangistes veulent le tuer, il décide donc de monter une insurrection contre le gouvernement, mais cette tentative d'insurrection se retourne contre lui. Plus de 3 000 militants du PSNS sont arrêtés et il est forcé de se réfugier à Damas. Il est tout d'abord bien accueilli par le colonel Zaim, mais le gouvernement syrien livre Saadé au gouvernement libanais. Il n'a pas été jugé à juste titre puisque le verdict de sa mise à mort n'est tombé que 48 heures après son arrestation. L'accusation :complot contre la sécurité de l'État. La sentence est exécutée le 8 juillet 1949 par un peloton d'exécution. Ses derniers mots ont été « Je meurs mais mon parti survivra ».
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Antoun Saadé et la vision du PNS d'une grande Syrie
Saadé était assez hostile au nationalisme arabe, car pour lui une nation ne se base pas sur une langue, une religion ou sur une ethnie. Au contraire, il explique que la nation a vocation à accueillir plusieurs ethnies, car pour lui ce qui fait l'identité de l'homme, c'est l'endroit géographique dans lequel il vit. Il s'en explique dans son livre La genèse des nations :
« Une nation résulte du mariage d'un groupe d'hommes et d'une terre. »
Il explique encore que :
« La nation résulte non de l'origine ethnique commune, mais du processus unificateur du milieu social et physique ambiant. L'identité des Arabes ne provient pas du fait qu'ils descendraient d'un ancêtre commun, mais qu'ils ont été façonnés par le milieu géographique : le désert de l'Arabie, l'Assyrie pour la Syrie, le Maghreb... »
Il a d'abord négligé l'arabité de la Syrie avant d'admettre que la Syrie est bien un pays arabe. Il explique :
« Lorsque nous parlons du monde arabe, nous entendons le monde qui parle la langue arabe et dont nous sommes. »
Pour Saadé, l'internationalisme est le plus grand mal de ce siècle, internationalisme lancé par le marxisme, le capitalisme, mais aussi par la religion.

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Publié : mar. juil. 09, 2013 12:04 am
par saintluc
1344
9 juillet
Mort de Simone Martini
Simone Martini était un peintre du XIVe siècle de la cité indépendante de Sienne. Il appartenait à l'école de peinture siennoise, typique d'un art byzantin de la Pré-Renaissance. Son plus grand chef-d'œuvre, la fresque de Maestà, est toujours conservé au Palazzo Pubblico de Sienne. Vers la fin de sa vie, il s'installa en France à Avignon, où il se lia d'amitié avec Pétrarque, il illustra par ailleurs un codex de Virgile annoté par le poète.
Voir aussi : Pétrarque - Histoire de l'Art

1429
9 juillet
Prise de Troyes par Charles VII
Alors dernière bastide avant Châlons et Reims, Troyes ouvre ses portes à l'armée du dauphin grâce à Jeanne d'Arc, après quelques jours de siège. Ayant prêté serment d'allégeance au roi d'Angleterre, la cité refusa de donner ses clés avant de céder, à la simple vue de la « pucelle » selon la légende. s'ouvrant ainsi la route de Reims, la cité vit le sacre du dauphin, en tant que Charles VII, roi de France (juin 1429).
Voir aussi : Charles VII - Jeanne d'Arc - Histoire de Reims - Henri vi d'angleterre - Histoire de la Politique

1441
9 juillet
Mort du peintre Jan van Eyck
Le peintre flamand Jan van Eyck (né en 1390 à Maastricht) s'éteint à Bruges (Belgique). Fondateur, avec ses frères, de l'école flamande dite des « primitifs » du XVe siècle, il s'attacha, à travers ses commandes et portraits de riches mécènes, à remodeler les principes de la perspective et d'y établir les règles d'un réalisme pointilleux, exaltant le goût du détail. Son chef-d'œuvre, "Les Epoux Arnolfini" (1434), est l'exemple le plus célèbre des recherches novatrices du maître.
Voir aussi : Jan van eyck - époux arnolfini - Perspective - Histoire de l'Art

1553
9 juillet
La fin de la bataille de Sieverhausen
La bataille de Sievershausen s'achève le 9 juillet 1553. Elle met un terme à un conflit sanglant qui a mobilisé 30 000 combattants. Il oppose les troupes du prince-électeur Maurice de Saxe et celles du margrave de Brandebourg Albert II. Ce dernier est battu. Mais blessé le 7 juillet sur le champ de bataille, Maurice de Saxe succombe à ses blessures, deux jours après l'affrontement victorieux. Sans descendance, son frère cadet Auguste assure sa succession.
Voir aussi : Bataille - Albert II - Maurice de Saxe - Histoire des Guerres

1572
9 juillet
Pendaison des martyrs de Gorcum
Durant la guerre des Gueux, opposant catholiques et calvinistes protestants, aux Pays-Bas espagnols, la date du 9 juillet 1572 reste notoirement célèbre comme la signature des dix-neuf martyrs de Gorcum. Un groupe de dix-neuf catholiques, quatre prêtres séculiers, un laïc converti et quatorze religieux, subit des actes de torture puis la mort par pendaison, à Brielle, sous les ordres de Guillaume II de la Marck. Ils demeurent des symboles des guerres de Religion aux Pays-Bas.
Voir aussi : Guerre - Pays-Bas - Gueux - Histoire des Guerres

1654
9 juillet
Mort de Ferdinand IV
C'est le 9 juillet 1654 que meurt Ferdinand IV de Habsbourg. Il disparaît avant de pouvoir succéder à son père, Ferdinand III, en tant qu'empereur du Saint-Empire romain germanique. Né le 8 septembre 1633, il est roi de Bohême en 1646, et de Hongrie en 1647 ; il est élu roi des Romains, c'est-à-dire futur empereur, le 31 mai 1653. Avec sa disparition, il laisse sa place à son frère cadet, le futur Léopold Ier.
Voir aussi : Habsbourg - Saint-Empire romain germanique - Léopold Ier - Ferdinand IV - Histoire de la Politique

1686
9 juillet
La ligue d'Augsbourg
La ligue d'Augsbourg est une alliance conclue le 9 juillet 1686 par une grande partie de l'Europe contre Louis XIV. Le royaume de France mène alors une politique de conquête en Europe et multiplie les provocations à l'égard des protestants. A l'origine, la Hollande et la Suède raniment leur alliance et le 7 mai 1686, Léopold Ier de Habsbourg et Frédéric-Guillaume Ier de Brandebourg les suivent en vue de la défense des acquis du traité de Westphalie. Le 9 juillet, Guillaume III, l'empereur, l'Espagne, la Suède, la Bavière, les ducs de Saxe forment alors une alliance contre la France. Deux mois après, Philippe-Guillaume de Wittelsbach-Neubourg, l'électeur palatin et le duc de Holstein-Gothorp rallient la ligue.
Voir aussi : Histoire des Guerres

1701
9 juillet
Bataille de Carpi
Le 9 juillet 1701, la France affronte l'Autriche à la bataille de Carpi, la première de la guerre de Succession d'Espagne. Les Français, commandés par Catinat, ont pour mission d'empêcher les Autrichiens du prince Eugène de Savoie-Carignan de traverser l'Adige, en Italie. Cependant, Eugène trompe Catinat en passant par la République de Venise, qui est neutre. Il se trouve en position dominante lors de l'affrontement, faisant reculer les Français derrière l'Adda. Le combat fait 350 morts du côté français.
Voir aussi : Bataille - France - Autriche - Guerre de Succession d'Autriche - Prince Eugène - Histoire des Guerres

1746
9 juillet
Ferdinand VI devient roi d'Espagne et des Indes
Après le décès de Philippe V en plein cœur de la guerre de Succession d'Autriche, son fils Ferdinand VI devient roi d'Espagne et des Indes. Il commence par rappeler ses troupes, obligeant ses alliés français à se retirer du Var. Soucieux de consolider la paix, il mariera sa sœur Marie Antoinette avec l'héritier du royaume de Sardaigne, Victor-Amédée. Plus tard, il mènera des remaniements afin de ne pas faire rentrer l'Espagne dans le conflit qui oppose la France et l'Angleterre durant la guerre de Sept Ans.
Voir aussi : Espagne - Succession - Ferdinand VI - Histoire de la Politique

1746
9 juillet
Décès du roi Philippe V d'Espagne
Le roi des Espagnes et des Indes Philippe V décède à l'âge de 63 ans. Avec 45 ans de règne, sa longévité est inégalée dans la monarchie espagnole. Il a succèdé à son grand-oncle Charles II, dernier roi d'Espagne de la dynastie des Habsbourg, pour devenir le premier roi d'Espagne de la dynastie des Bourbon, d'où son nom, Felipe de Borbón. Son fils, Ferdinand VI d'Espagne, lui succédera au trône d'Espagne.
Voir aussi : Décès - Histoire des Décès

1755
9 juillet
Fin de l'expédition Braddock
Le 9 juillet 1755, la bataille de Monongahela met un terme à l'expédition Braddock, du nom du général qui la commandait. Cette aventure avait pour but de voir les Britanniques chasser les Français de Fort Duquesne en Pennsylvanie, mais le général Braddock fut tué, et son armée mise en déroute par l'ennemi. Ce fut l'un des premiers grands revers britanniques lors de la Guerre de Sept ans.
Voir aussi : Guerre de Sept Ans - Français - Britanniques - Histoire des Grandes aventures et découvertes

1762
9 juillet
Catherine II impératrice de Russie
A 43 ans, la princesse allemande Sophie d'Anhalt-Zerbst, brigue le trône de Russie qui revient légitimement à son mari, le tsar Pierre III. Soutenu par l'armée et acclamée par le peuple, elle est sacrée impératrice à Notre-Dame de Kazan à Saint-Pétersbourg sous le nom de Catherine II. Elle fera assassiner Pierre III une semaine plus tard par le frère de son amant, Alexis Orlov. Catherine II régnera sur la Russie pendant 34 ans.
Voir aussi : Sacre - Catherine II - Impératrice - Histoire de Saint-Petersbourg - Histoire des Sacres

1789
9 juillet
Proclamation de l'Assemblée Constituante
L'Assemblée nationale née des états généraux convoqués à Versailles le 5 mai par Louis XVI, se déclare constituante. Les députés veulent modifier l'organisation politique et sociale du royaume et entament la rédaction de la Constitution. L'Assemblée constituante siégera jusqu'au 30 septembre 1791 pour laisser la place à l'Assemblée législative.
Voir aussi : Proclamation - Histoire de l'Assemblée Constituante - Histoire de la Révolution

1816
9 juillet
Indépendance de l'Argentine
Profitant de la crise politique qui secoue l'Espagne depuis l'invasion des armées de Napoléon, les Argentins déposent le vice-roi et déclarent les onze provinces unies du Rio de la Plata (future Argentine) indépendantes. L'acte d'indépendance est lu à San Miguel de Tucuman, où la bourgeoisie créole s'est mise d'accord pour instaurer un état fédéral. Le général José de San Martin, leader du mouvement indépendantiste de la région, poursuivra sa "croisade" dans toute l'Amérique du Sud en libérant par la suite le Pérou et le Chili.
Voir aussi : Indépendance - José de San Martin - Histoire de la Décolonisation

1820
9 juillet
Insurrection militaire des Carbonari dans le royaume de Naples
Les carbonari sont des sociétés politiques secrètes qui cherchent à établir un gouvernement démocratique au sein du royaume de Sicile. C'est dans ce but qu'elles provoquent une rébellion militaire au cœur du royaume de Naples le 9 juillet 1820. Face à cette révolte, le roi Ferdinand Ier des Deux-Siciles se voit obligé à faire du chef de la rébellion, Guglielmo Pepe, son premier ministre et à autoriser une constitution pour le royaume de Naples.


Voir aussi : Naples - Ferdinand Ier - Rébellion - Royaume de Sicile - Consitution - Histoire de la Politique

1847
9 juillet
Lancement de la campagne des banquets
Contournant l’interdiction de réunion et d’association, les républicains décident d’organiser une campagne d’environ soixante-dix banquets. Face à l’immobilisme du conservateur Guizot, les républicains souhaitent organiser des discussions portant sur la réforme du régime et notamment du droit de vote. C’est ainsi que se tient le premier banquet sous la houlette de Odilon Barrot, le 9 juillet à Paris. La campagne touchera environ 17 000 personnes pour se clore fin décembre. Mais le roi et Guizot refuseront de tenir compte des revendications républicaines et libérales. Campant sur leur position, ils provoquent la révolution de février 1848.
Voir aussi : Dossier histoire de la révolution de février 1848 - Histoire de la Monarchie de juillet - Guizot - Campagne des banquets - Histoire de l'Opposition

1847
9 juillet
Début de la campagne des banquets.
La Campagne des banquets est une succession de 70 réunions célébrées dans la France entière entre l'année 1847 et l'année 1848. Les personnes opposées à la monarchie, également appelées réformistes, décident de se réunir pour montrer leur opposition aux mesures prises par le gouvernement dirigé par François Guizot. C'est l'interdiction de l'une de ces réunions qui provoque la Révolution de 1848 qui finira par faire tomber la monarchie et le roi en place.
Voir aussi : France - Monarchie - Opposition - Campagne des banquets - François Guizot - Histoire de la Politique

1850
9 juillet
Millard Fillmore est élu président des États-Unis.
Millard Fillmore devient président du Sénat après l'élection de Zachary Taylor. Il ne s'engage pas auprès du gouvernement de Taylor car ils ont des opinions opposées. Le 10 juillet 1850, Millard Fillmore est élu président des Etats-Unis après la mort de Taylor. Il met en place le Compromis de 1850. Il cherche à développer le commerce international et se charge de la dette du Texas. Il est partisan de l'entrée de la Californie au sein de l'Union.
Voir aussi : états-unis - élections - Compromis - Histoire de la Politique

1850
9 juillet
Décès de Zachary Taylor, président des États-Unis.
Zachary Taylor devient militaire et s'illustre dans les guerres contre les Indiens. Il devient commandant d'une armée durant la guerre américano-mexicaine. Sa victoire contre les Mexicains fait de lui un héros pour le peuple américain. Il est élu président en 1848. Il refuse la sécession de l'Union et tente de trouver un compromis entre les états esclavagistes et les non-esclavagistes. Il décède après avoir présidé la fête du jour de l'Indépendance seulement deux ans après son élection.
Voir aussi : états-unis - Militaire - Présidence - Histoire de la Politique

1860
9 juillet
Massacre de Damas
Les chrétiens maronites de Damas sont exterminés dans la nuit avec la complicité du gouverneur turc de Syrie. La population musulmane ne supporte plus l'hégémonie économique et financière des chrétiens qui détiennent les postes officiels et administratifs les plus élevés. A la tête des secteurs d'activité les plus florissants telle que l'industrie de la soie, les chrétiens alimentent les rancoeur depuis plusieurs siècles. Les massacres font entre 4000 et 6000 victimes. Le quartier chrétien est pillé et brûlé. Les survivants prendront la route de l'exil notamment vers Beyrouth et Alexandrie. Napoléon III enverra un corps expéditionnaire français commandé par Beaufort pour assurer la protection des chrétiens en route vers le Liban.
Voir aussi : Massacre - Maronites - Histoire de Damas - Histoire de la Chrétienté

1922
9 juillet
Le 100 mètres nage libre en moins d'une minute
Johnny Weissmuller parcours le 100 m en 58,6 secondes. Il bat ainsi le record du monde mais surtout est le premier nageur à mettre moins d'une minute pour faire 100 m. Avant d’incarner Tarzan, Johnny Weissmuller sera un des plus grands champions de l’histoire de la natation, au même titre que Mark Spitz, voire au-delà.
Voir aussi : Record du monde - Weissmuller - Mark Spitz - Histoire de la Natation

1945
9 juillet
Division de l'Autriche et accords de Londres
Le 9 juillet 1945, les accords de Londres mettent en place un tribunal militaire international afin de juger les grands criminels de la Seconde Guerre mondiale. Quelques jours plus tard, la conférence de Potsdam décide du sort des pays vaincus. L'Allemagne et l'Autriche sont partagées entre les vainqueurs. Dès le mois d'avril 1945, l'Autriche avait été occupée par les Alliés et divisée en quatre zones d'occupation : la zone américaine, la zone soviétique, la zone britannique et la zone française.
Voir aussi : Allemagne - Seconde guerre mondiale - Autriche - Tribunal - Histoire de la Politique

1995
9 juillet
Le Rainbow Warrior II intercepté à Mururoa
Un commando de la marine française neutralise le Rainbow Warrior II dans la zone interdite de Mururoa. La reprise des essais nucléaires décidée par le président Chirac est perçue comme une provocation par de nombreuses associations et dénoncée par les pays d’Océanie. Dix ans après le sabotage du Rainbow Warrior, Greenpeace décide de répondre également par la provocation. Cette opération a un retentissement mondial : l’incident de 1985 est encore présent dans les mémoires tandis qu’un moratoire contre les essais nucléaires est respecté par toutes les puissances à l’exception de la Chine. De nombreuses actions entoureront ces essais, dont une campagne de boycott des produits français en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Chirac - Essais nucléaires - Boycott - Histoire de Greenpeace - Histoire de l'Environnement

2000
9 juillet
Pete Sampras entre dans la légende du tennis
Le tennisman américain Pete Sampras remporte pour la septième fois les internationaux d'Angleterre de Wimbledon. Il bat l'australien Patrick Rafter en quatre sets: 6/7, 7/6, 6/4, 6/2. A 29 ans, Pete Sampras est le seul joueur à avoir totalisé le plus grand nombre de victoires en finale du Grand Chelem. Avec deux titres à l'Open d'Australie, quatre à l'US Open et sept à Wimbledon, il totalise 13 victoires.
Voir aussi : Record du monde - Histoire de Wimbledon - Histoire du Tennis

2006
9 juillet
La France en finale contre l’Italie
La coupe du monde de football se clôt sur la confrontation France-Italie. C’est l’équipe italienne qui remporte finalement l’ultime match, au tir au but, avec un score de 5-3. La finale de cette coupe de monde est marquée par le geste impulsif du capitaine français Zinedine Zidane, qui, en réaction aux insultes de Marco Materazzi, a donné un coup de tête à son adversaire. Expulsé du match sans que l’arbitre ait vu le geste, Zidane, qui a décidé de prendre sa retraite, ne termine pas vraiment sa carrière en beauté.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Zidane - Histoire du Football
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. juil. 09, 2013 12:10 am
par saintluc
La Campagne des Banquets désigne une série d'environ 70 réunions organisées dans toute la France entre 1847 et 1848 par les réformateurs pour demander un élargissement du corps électoral et s'opposer aux décisions prises par le gouvernement conservateur de François Guizot. L'interdiction d'une de ces réunions, qui devait se tenir à Paris le 22 février 1848, est à l'origine de la révolution de février 1848 qui entraîna la chute de la monarchie de Juillet et le départ du roi Louis-Philippe.
Louis-Philippe, sous des dehors bonshommes, est un homme autoritaire ; ses choix politiques se portent sur le maréchal Soult puis sur Guizot. La monarchie de Juillet a pris des mesures anti-ouvrières, telles que les interdictions du droit de grève et du droit d'association, et s'appuie essentiellement sur la haute bourgeoisie, dont les affaires se sont considérablement développées.
À partir de 1840, on peut considérer que Guizot est à la tête du gouvernement et y applique ses idées conservatrices. Guizot (parti de l'ordre et de « la résistance ») s'efforce de soumettre la chambre des députés et cherche à rétablir la paix et les statuts sociaux en France.
En préparation de la session parlementaire de 1847-1848, Louis-Philippe Ier, roi des Français, interdit les réunions politiques de l'opposition libérale et démocrate. Bien que royalistes, les Libéraux et Démocrates ont une vision de l'État où le parlement serait plus fort et le roi plus discret.
Guizot s'emploie à mettre en œuvre un libéralisme économique, alors que, avec Louis-Philippe, il paralyse les débats politiques par une corruption systématique du gouvernement. Par ailleurs Guizot s'oppose formellement à toute réforme du suffrage censitaire (l'abaissement du cens à 100 francs est refusé) ainsi qu'à une admission des personnes cultivées dans le corps électoral.
La période 1846-1848 est marquée par une crise agricole, industrielle et financière. La France connaît une période d'inflation du franc due à la spéculation boursière. L'opposition trouve ainsi, en 1847, un large public, même si les banquets sont réservés à une minorité bourgeoise républicaine et réformiste.
L’opposition de gauche dite « réformiste » se rencontre et s’organise systématiquement lors de ces « banquets » (débutant le 9 juillet 1847 à Paris), qui sont l’occasion, lors de ces discussions politiques, de militer pour une réforme de la loi électorale censitaire par un élargissement du droit de vote.
Cette campagne de grande ampleur (70 banquets et 17 000 convives de juillet à février dans tout le pays), passionnée, mais tolérée, est interdite le 25 décembre 1847, 3 jours avant la session parlementaire, au cours de laquelle le discours royal d’ouverture (28 décembre) et l’affirmation du refus de réformes relancent la Campagne des Banquets. Une adresse solennelle est adressée au roi. L’interdiction du banquet du 22 février 1848 et les débordements populaires qui suivront déclenchent la révolution de 1848, union populaire et révolutionnaire des démocrates royalistes et des républicains.
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L'originalité des banquets réside dans le fait que ceux-ci ne sont pas tous concentrés sur Paris, qui est la capitale centralisée par excellence. En effet les banquets se tiennent un peu partout en France. Le premier banquet se tient à Paris le 9 juillet avec 86 députés et 1 200 convives qui écoutent le discours de Odilon Barrot. Dans les mois qui suivent, environ soixante-dix banquets ont lieu dans toute la France. On compte au total près de 20 000 personnes ayant assisté aux banquets. Le 27 septembre à Orléans, le 7 novembre à Lille, le 21 novembre à Dijon, le 5 décembre à Amiens, le 25 à Rouen, en 1847, sont autant de banquets qui réunissent l'opposition à Guizot et à son gouvernement.
Le déroulement des banquets est à peu près le même pour tous. Dans un premier temps un défilé, souvent accompagné d'un orchestre, s'opère dans les rues de la ville, ensuite les convives se livrent à un repas payant, pour finir sur de nombreux discours prononcés. Un banquet peut durer toute la journée. Ces banquets, sous des couverts festifs, ont un réel but politique. Les discours prononcés montrent le caractère réformateur de ces banquets. Les discours en question sont prononcés par des membres politiques influents et souvent partie prenante du parti du mouvement, soutenus le plus souvent par la petite bourgeoisie élue de l'époque.
Les banquets sont le lieu d'une opposition variée mais unie face au gouvernement de Guizot. De plus on compte parmi les orateurs principaux Odilon Barrot (orléaniste), Louis Blanc (socialiste), Alexandre Martin Albert (socialiste), François Arago (droite libérale), Ledru-Rollin (extrême gauche), Alphonse de Lamartine (centriste), Armand Marrast (orléaniste), Louis-Antoine Garnier-Pagès (extrême gauche), Jacques Pierre Abbatucci (ministre) (divers gauche). À l'origine les banquets sont une manifestation contre Guizot et sa politique; cependant la radicalisation du gouvernement entraîne dans ses banquets une radicalisation tout autre. En effet, dans le premier banquet, on voit la figure de Odilon Barrot, un orléaniste qui souhaite qu'un toast au roi soit porté dans chaque banquet ; or, dans les autres banquets, le discours se radicalise : non seulement la politique de Guizot est remise en cause, mais la légitimité du gouvernement aussi. Ainsi les figures comme Louis Blanc et Marrast dominent les banquets avec des discours républicains et sociaux.
La campagne des banquets a été un moyen de contourner les lois conservatrices, ce qui implique que d'autres mouvements, séduits par une telle initiative, l'ont imité. La Campagne des Banquets française de 1848 servit de modèle à l'opposition au Tsar Nicolas II. La campagne des banquets russe de 1904-1905, menée par les Libéraux et les Démocrates fut une des causes de la révolution russe de 1905.