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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : dim. juin 16, 2013 11:07 pm
par saintluc
La Bonus Army, aussi nommée Bonus March ou Bonus Expeditionary Force était un rassemblement d'environ 20 000 vétérans américains de la Première Guerre mondiale qui manifestèrent du printemps jusqu'à l'été 1932 pour demander le paiement immédiat de primes.
Accompagnés de leur famille, les anciens militaires se réunirent à Washington, D.C. avec le sergent Walter W. Waters à leur tête et furent encouragés par le major général Smedley Butler, l'une des figures militaires populaires de l'époque. Les manifestants demandaient une révision de l'Adjusted Service Certificate Law votée en 1924 qui devait fournir une prime aux vétérans après une période de 20 ans. Suite à la Grande Dépression, les réalités économiques étaient telles que la plupart des anciens combattants n'avaient pas un revenu suffisant pour vivre et que l'octroi de ce « bonus » était urgent.
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Deux vétérans furent tués par balles dans les affrontements du 28 juillet avec la police et le maintien de la paix ne semblait plus possible. Le président Herbert Hoover ordonna aux troupes fédérales d'intervenir. Le rassemblement fut réprimé par l'armée dirigée par Douglas MacArthur, une opération possible en vertu du Posse Comitatus Act qui autorisait l'intervention de l'armée dans la capitale. Avec l'aide de la police et de l'armée, le camp fut détruit. Du gaz lacrymogène fut employé afin de disperser les manifestants mais cette décision se solda par la mort par asphyxie de deux enfants. Le bilan final fut lourd avec plus de 1 000 blessés et l'opinion publique fut critique vis-à-vis des décisions politiques et de la répression militaire.
Le gouvernement resta inflexible et la Bonus Army se réunit à nouveau une année plus tard. C'est finalement sous le mandat du président suivant, Franklin Roosevelt que le « bonus » devint une réalité dès 1936.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. juin 17, 2013 10:35 pm
par saintluc
1204
18 juin
La Normandie redevient française
Philippe Auguste, roi de France, vainc à Rouen le souverain anglais Jean sans Terre et peut ainsi prendre possession de la Normandie. Dès 1202, Philippe Auguste avait confisqué les terres de Jean, ce qui avait donné naissance à ce sobriquet peu flatteur. Le roi de France avait frappé un grand coup en prenant le célèbre Château Gaillard construit par Richard Cœur de Lion. Philippe Auguste s’emparera ensuite par les armes de l’Anjou et de la Touraine.
Voir aussi : Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Histoire de Rouen - Philippe Auguste - Histoire de l'Anjou - Histoire du Moyen-Âge

1347
18 juin
La Bataille de La Roche-Derrien
La bataille de la Roche-Derrien est l'un des premiers combats de la guerre de Succession de Bretagne, partie prenante de la guerre de Cent Ans, opposant les troupes françaises et anglaises pour la couronne de France. La France perdit cette bataille, et les troupes anglaises capturèrent Charles de Blois, le prétendant au duché de Bretagne soutenu par le roi de France Philippe de Valois. Il ne sera libéré qu'en 1356 après neuf ans de captivité.
Voir aussi : Guerre de Cent ans - Royaume de France - Royaume d'Angleterre - Duché de bretagne - Guerre de succession de Bretagne - Histoire des Guerres

1349
18 juin
Création de l'Ordonnance des Travailleurs
Le 18 juin 1349, le roi Edouard III d'Angleterre prit une mesure législative visant à réguler et à contrôler les prix, et à obliger tous les Anglais de moins de 60 ans à travailler, nommée « Ordonnance des Travailleurs ». Cette mesure, délivrée en réponse à l'apparition de la peste noire dans le royaume, et au manque de main d'œuvre causé par l'épidémie, fut abrogée seulement en 1863 par le « Statute Law Revision Act ».
Voir aussi : Royaume d'Angleterre - Peste noire - Edouard III d'Angleterre - Histoire de la Politique

1538
18 juin
Paix entre François 1er et Charles Quint
Le pape Paul III fait signer la Paix de Nice, le 18 juin 1538, entre François 1er et Charles Quint. Le roi de France et l'empereur d'Espagne étaient entrés en conflit pour s'approprier les terres du duché de Milan suite à la mort de François II Sforza. Paul III pousse les deux souverains à se lier, et lancer une croisade contre l'Angleterre et les Turcs.
Voir aussi : Charles Quint - François 1er - Duché de milan - Paul III - 1538 - Histoire de la Politique

1633
18 juin
Le roi d'Angleterre Charles Ier Stuart est couronné roi d'Ecosse à Edimbourg selon le rite anglican
Charles Ier Stuart, second fils du roi Jacques Ier d'Angleterre, régna sur l'Angleterre et l'Ecosse de 1625 à 1649. Il épousa Henriette-Marie de France, la fille d'Henri IV et de Marie de Médicis, catholique. A partir de 1629, cette dernière le conseille et le pousse vers une politique plus autoritaire ainsi que vers plus de tolérance envers les catholiques. Considéré comme un tyran par le Parlement, il tempère les restrictions pesant sur les catholiques et va tenter d'imposer l'anglicanisme par rapport au calvinisme. Il censure les écrits, la bible de Calvin est interdite, et des milliers de puritains se réfugieront dès lors en Amérique du Nord. Déjà roi d'Angleterre depuis 1626, il n'est couronné roi d'Ecosse qu'en 1633, le 18 juin. L'Ecosse, foyer important du calvinisme, se révoltera en 1639.
Voir aussi : Guerres de religion - Anglicanisme - Calvinisme - Henriette-Marie de France - Jacques Ier d'Angleterre - Histoire de la Politique

1726
18 juin
Mort de Michel-Richard Delalande, musicien français
Michel-Richard Delalande (1657-1726) est un musicien et compositeur français qui s'est illustré au service de Louis XIV. En 1683, il est nommé Sous-maître à la Chapelle royale du château de Versailles et y fera toute sa carrière. Il est spécialement réputé pour ses motets (œuvres courtes à une ou plusieurs voix inspirées de textes latins tirés de psaumes). Il crée aussi des divertissements, des ballets etc. Il perd de son prestige après la mort du Roi-Soleil.
Voir aussi : France - Compositeur - Louis XIV - Dossier histoire du baroque - Musicien - Histoire de la Musique classique

1757
18 juin
Bataille de Kollin
Le 18 juin 1757, l'armée autrichienne fait subir à Frédéric II de Prusse une sérieuse défaite lors de la bataille de Kollin. Alors que les troupes prussiennes tiennent la ville de Prague, elles partent à l'attaque de l'armée autrichienne à Kollin. Cette première défaite prussienne dans la Guerre de Sept ans entraîne dans un premier temps l'abandon de Prague, puis, après une bataille acharnée, celui de toute la Bohême, par Frédéric II.
Voir aussi : Autriche - Guerre de Sept Ans - Bohême - Frédéric II de Prusse - Histoire de Prague - Histoire des Guerres

1799
18 juin
Coup d'État du 30 prairial
La situation militaire du pays étant très mauvaise, le conseil des Cinq-Cents et celui des Anciens exigent des explications au Directoire qui ne les donne pas. Le 9 juin, Emmanuel-Joseph Sieyès est élu au Directoire. Il est d'accord avec les conseils et s'allie avec Paul Barras, membre de l'institution. Les deux font en sorte que les élus Treilhard, Merlin de Douai et La Révellière-Lépeaux quittent le pouvoir. Un vote est alors organisé pour élire les nouveaux dirigeants du Directoire. Le coup d'état a été réalisé en faisant pression sur les exécutifs sans avoir à employer la force armée.
Voir aussi : Coup d'état - Histoire du Directoire - Barras - Sieyès - Histoire de la Politique

1812
18 juin
Guerre entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne
Le président des Etats-Unis James Madison déclare la guerre à la Grande-Bretagne au nom de la défense du principe de liberté des mers. La marine anglaise, sous prétexte de combattre l'Empire napoléonien, entrave le commerce américain. C'est la première fois que le Congrès américain vote une déclaration de guerre. Les combats auront lieu sur la mer et les Grands Lacs. La paix sera signée en décembre 1814.
Voir aussi : Histoire des Guerres

1815
18 juin
"Waterloo, morne plaine..."
Les troupes britanniques de Wellington et les troupes prussiennes de Blücher remportent une victoire décisive sur l'armée de Napoléon Ier à Waterloo au sud de Bruxelles. L'Empereur fatigué multiplie les erreurs tactiques. Cette défaite provoquera la chute de l'Empire napoléonien. Louis XVIII, qui avait fuit Paris lors du retour de Napoléon de l'île d'Elbe, reprendra le trône.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Dossier histoire de la Restauration - Dossier histoire des grandes batailles - Elbe - Histoire de l'Empire

1849
18 juin
Fin du parlement de Francfort.
Le parlement de Francfort est mis en place en 1848 après la révolution de Mars. Le but de ce Parlement est de mettre en place une unification du pays dans la démocratie. La proposition de Constitution est finalement refusée par le roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse qui ne veut pas prendre la tête de l'Allemagne. Le parlement'n'ayant aucun pouvoir , il est condamné à l'échec et les députés sont expulsés par l'armée.
Voir aussi : Frédéric-Guillaume IV de Prusse - Histoire de la Politique

1872
18 juin
Décès de Benito Juarez (fin du juarisme)
Un infarctus met fin au mandat de Benito Juárez (né en 1806 près d'Oaxaca) au palais présidentiel de Mexico. La disparition de cet avocat d'origine indienne, libéral et anticlérical, élu à une présidence civile de la République mexicaine en 1858, entraîne le pays dans de nouveaux troubles, du fait de l'inanité de son successeur, le « faible » Sebastián Lerdo de Terjada. En 1876, à la fin de son mandat, après avoir tenté de se faire réélire par des fraudes massives, il est renversé par le général Porfirio Díaz, garant des ambitions de l'oligarchie terrienne et militaire de s'assurer le pouvoir.
Voir aussi : Mexique - Porfirio diaz - Histoire des Institutions

1887
18 juin
Traité germano-russe de réassurance
Le Traité secret de réassurance est signé le 18 juin 1887, entre l'Allemagne et la Russie. Il prolonge les accords germano-russes engagés dans l'entente des trois empereurs contractés avec l'Autriche-Hongrie. Il stipule la neutralité russe en cas d'attaque française contre l'Allemagne de Bismarck. En retour, les Allemands respecteront un statut de neutralité sur la question russo-bulgare et sur les détroits des Dardanelles et du Bosphore. Ce traité perdurera jusqu'en 1890, l'Allemagne refusant de réaffirmer le traité.
Voir aussi : Russie - Allemagne - Traité - Bismarck - Histoire des Traités

1901
18 juin
Naissance d'Anastasia Nikolaïevna
Le 18 juin 1901, l'impératrice de Russie Alexandra, met au monde sa quatrième fille, Anastasia Nikolaïevna. Grande-duchesse de Russie et fille du tsar Nicolas II, elle meurt assassinée avec le reste de sa famille, le 17 juillet 1918. Malgré les rumeurs qui ont couru durant des décennies sur sa possible survie, les restes de son corps ont été retrouvés en 2007 avec celles du tsarévitch Alexis.
Voir aussi : Russie - Tsar - Nicolas II - Histoire de la Politique

1935
18 juin
Traité naval Germano-Britannique
Le 18 juin 1935 est signé un traité naval germano-britannique entre Joachim von Ribbentrop et les Britanniques. Le diplomate allemand, par un coup de bluff, permit à la flotte allemande d'atteindre 35% du tonnage de la Royal Navy en navires de surface. Cet accord survenu avec le Troisième Reich, sans consultation extérieure, déroge aux conventions du traité de Versailles et de la conférence de Stresa tenue quelques semaines auparavant.
Voir aussi : Royal Navy - Histoire du Traité de Versailles - Conférence de Stresa - Ribbentrop - Histoire des Traités

1936
18 juin
Purges staliniennes : les procès de Moscou
Evénements symboliques des grandes purges staliniennes des années 1930, les procès de Moscou s’ouvre en URSS. Véritable mise en scène destinée à attiser la peur du complot, cette suite de procès permet de décimer l’avant-garde révolutionnaire de 1917. Presque tous les proches de Lénine seront exécutés à partir d’aveux irréalistes prononcés par les accusés. Lors du premier procès, dit des 16, Zinoviev et Kamenev sont deux des accusés. Ils sont censés avoir participé au meurtre de Kirov et à des « actes de sabotages » : le chef d’accusation est « contre-terrorisme trotsky-zinovievien ». Le procès, expéditif, s’achève dès le 24, les 16 accusés sont immédiatement exécutés.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Staline - Histoire de Moscou - Purges - Procès de Moscou - Histoire de la Justice

1936
18 juin
Décès de l'écrivain russe Maxime Gorki
Décès de l'écrivain russe Maxime Gorki, à Moscou. Reconnu pour ses romans dénonciateurs, et socialement engagé, cet artiste, qui a grandi dans la misère, se liera avec les bolcheviks. Ses prises de position lui valurent plusieurs exils en Italie bien qu'étant proche du pouvoir. Membre de la nomenklatura, il décédera le 18 juin 1936, de façon mystérieuse. Maxime Gorki est considéré comme un des fondateurs du réalisme socialiste.
Voir aussi : écrivain - Réalisme socialiste - Histoire de l'Art

1937
18 juin
Décès de Gaston Doumergue
Décès, le 18 juin 1937, du président de la République française Gaston Doumergue. Avocat de formation, il accède, le 13 juin 1924, à la fonction suprême en battant le candidat de gauche Paul Painlevé. Son septennat sera marqué par une grande fermeté vis-à-vis du nationalisme allemand mais aussi par une forte instabilité ministérielle. Il était le seul président, jusqu'à Nicolas Sarkozy, à s'être marié au cours de son mandat.
Voir aussi : Président de la République - Gaston Doumergue - 18 juin 1937 - Nicolas Sarkozy - Paul Painlevé - Histoire de la Politique

1940
18 juin
L'appel du 18 juin
Le 18 juin 1940, depuis la BBC à Londres, le général de Gaulle lance un appel aux militaires français alors que le gouvernement Pétain négocie avec l'Allemagne. Son message sera diffusé sur les ondes à 22 h et rediffusée le lendemain à 16 h. Peu écouté sur le moment, il est repris dans les journaux encore libres du sud de la France puis affiché dans les rues de Londres et devient le symbole de la résistance. Réenregistré le 22 juin, le jour même de l'armistice franco-allemand, le texte s'est plusieurs fois transformé. L'appel original a d'ailleurs une tonalité moins guerrière que les versions suivantes, certains dirigeants anglais interdisant au départ à de Gaulle de stigmatiser Pétain. Le 28 juin, de Gaulle sera reconnu par Winston Churchill, comme le chef des Français libres.

Le texte original du 18 juin 1940
Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.

Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis. Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays.

Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.

Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres.

Voir aussi : Histoire de Londres - De Gaulle - Histoire de la BBC - 18 juin - Appel - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1942
18 juin
Naissance de Paul Mac Cartney
Paul McCartney est né le 18 juin 1942 à Liverpool. Il a créé le mythique groupe des Beatles en 1957, avec John Lennon, Ringo Starr et George Harrison. Il a été le bassiste des Beatles jusqu'en 1970, année où le groupe s'est séparé. McCartney a alors créé le groupe Wings, puis a commencé en 1981 une carrière en solo. C'est l'un des artistes les plus représentatifs du XXe siècle, et l'un des musiciens qui compte le plus de ventes de disques à son actif.
Voir aussi : Histoire des Beatles - Liverpool - George Harrison - John Lennon - Histoire de l'Art

1948
18 juin
Columbia sort le 33 tours
Columbia Broadcasting Systems (CBS) lance le disque longue durée (Long Play) ou 33 tours (33 révolutions par minute). Le microsillon qui peut contenir 20 minutes de musique et permet la diffusion du son en stéréophonie, remplace le 78 tours. Pour le concurrencer, la Radio Corporation of America (RCA) met au point son propre format de disque, plus petit : le 45 tours. Les vinyles seront supplantés par les disques compacts (CD) au début des années 80.
Voir aussi : Disque - 33 tours - Histoire de la CBS - Histoire de la Chanson

1953
18 juin
Proclamation de la république d’Égypte
A la suite d'un coup d'Etat de l'organisation clandestine des "officiers libres" qui a renversé le roi Farouk un an plus tôt, la république est proclamée en Egypte. Le général Mohamed Néguib occupe les fonctions de Président de la République. Mais en désaccord avec le lieutenant-colonel Gamal Abdel Nasser, il est démis en novembre 1954. Nasser reçoit alors les pleins pouvoirs. Il mettra fin à la présence britannique en Egypte (qui a commencée en 1882) par le traité d'évacuation de la zone du canal de Suez, en juin 1956.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Nasser - Histoire de la Décolonisation

1979
18 juin
Signatures des accords SALT II
Après les accords de Vladivostok en 1974 et SALT I en 1972, les négociations sur la limitation des moyens armés entre les deux protagonistes de la Guerre Froide se poursuivent. Ainsi, avec SALT II, Américains et Soviétiques définissent pour la première fois un nombre maximum précis de bombardiers et de lance-missiles tolérés, en impliquant la destruction du surnombre. Toutefois le traité n’entrera jamais en vigueur.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Traité - Limitation - SALT - Histoire de la Guerre froide

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

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Publié : lun. juin 17, 2013 10:42 pm
par saintluc
Le Coup d'État du 30 prairial an VII (18 juin 1799) est nommé aussi la revanche des conseils.
Lorsque les nouveaux Conseils de la République se réunissent le 1er prairial an VII (20 mai 1799), la situation militaire et intérieure est très médiocre. Mantoue et Turin ont capitulé tandis que les Russes arrivent sur les Alpes. Dans le pays et plus particulièrement dans le Midi, les royalistes s'agitent et préparent des insurrections afin d'aider l'ennemi.
Les conseils législatifs, où désormais les Jacobins dominent, sont exaspérés par les mauvaises nouvelles qui parviennent des armées. Le Conseil des Cinq-Cents exige de la part des directeurs une justification de leur politique et des explications sur ces désastres militaires. Les députés leur reprochent, entre autres, d'avoir révoqué des généraux jacobins tels que Championnet, et de n'avoir pas assez soutenu les jacobins italiens, suisses, allemands. Les néo-jacobins attaquent sans cesse le Directoire, lui demandent de prendre des mesures exceptionnelles de salut public. Des adresses parviennent des départements et réclament le renouvellement du gouvernement. Mais les Directeurs ignorent ces demandes, ce qui accroit la tension entre l'exécutif et le législatif.

Les affrontements débutent véritablement quand Sieyès, nouvellement élu au Directoire, prend ses fonctions le 21 prairial (9 juin). Il partage, dans une certaine mesure, les sentiments des Conseils. Il souhaite se débarrasser de ses collègues les plus conservateurs et modifier la Constitution avec l'aide, au besoin, des généraux jacobins.
Sieyès s'entend avec Barras pour expulser du Directoire leurs collègues Treilhard, Merlin de Douai et La Révellière-Lépeaux. Pour cela ils s'assurent du soutien des députés jacobins menés par Lucien Bonaparte et des directorialistes. De plus Sieyès obtient l'accord de l'armée et en particulier du général Joubert, qu'il considère comme l'« épée » capable de l'aider à renverser le régime.

La crise s'ouvre le 27 prairial (15 juin), lorsque les Conseils constatent que le Directoire n'a pas répondu à un message qu'ils lui avaient adressé afin de lui demander de faire le point sur la situation militaire de la République. Le lendemain, sur proposition de Poullain-Grandprey les Conseils envoient une nouvelle adresse et décident de tenir une séance permanente jusqu'à ce que la réponse leur soit parvenue. Le Directoire répond deux heures plus tard qu'il est lui-même en permanence afin de rédiger la réponse aux Conseils.
Ceux-ci répliquent en appelant les commissions à venir délibérer. Vers 23 heures le député Bergasse monte à la tribune des Cinq-Cents et déclare que l'élection de Treilhard, pourtant vieille de près d'un an, est illégale car il a été élu moins d'une année après la fin de son mandat de député. Treilhard est ainsi exclu du Directoire par les deux Conseils.
Apprenant cela, La Révellière-Lépeaux conseille à Treilhard de résister, mais celui-ci préfère s'incliner et quitte le Directoire. Barras et Sieyès ne font évidemment rien pour le retenir.
L'exclusion de Treilhard est surtout une manœuvre habile des Conseils pour éviter un nouveau coup d'État. En effet, un putsch n'aurait été possible qu'avec une majorité d'au minimum trois directeurs, or l'exécutif est désormais coupé en deux avec d'un côté Barras et Sieyès et de l'autre La Révellière et Merlin de Douai.

Le lendemain 29 prairial (17 juin 1799), les Cinq-Cents se réunissent pour élire le successeur de Treilhard. Sur la liste proposée figurent pas moins de cinq généraux sur dix comme Masséna, Lefebvre et Moulin. Les Anciens sont toutefois choqués par cette intrusion de l'armée et préfèrent élire Gohier, ancien député jacobin et ministre sous la Convention.
Le jour même, le Directoire envoie un message aux Cinq-Cents dans lequel il proteste de tout volonté de coup d'État et déplore la division qui s'est instauré entre les pouvoirs exécutif et législatif. Pour lui répondre, le Conseil nomme une commission de onze membres, parmi lesquels de nombreux jacobins.
Le 30 prairial, Bertrand du Calvados dénonce dans un violent discours les Directeurs qui ont maltraité les Conseils lors des deux dernières années, à savoir La Révellière et Merlin: "Vous avez anéanti l'ordre public, vous avez muselé la liberté, persécuté les républicains, brisé toutes les plumes". Il s'en prend aussi au général Schérer qui a perdu l'Italie. Peu après Boulay de la Meurthe, pourtant modéré, révèle que la veille La Révellière-Lépeaux aurait tenté de s'opposer à une décision des Conseils, réclame la démission des deux directeurs incriminés et soutient qu'ils ont bel et bien projeté un coup de force antijacobin. Sur proposition de François de Nantes, les députés votent alors une loi selon laquelle « tous ceux qui attenteraient à le souveraineté nationale seraient mis hors la loi. »

Le jour même Sieyès et Barras enjoignent aux deux collègues de démissionner. Mais ceux-ci résistent et la séance quotidienne du Directoire tourne au règlement de compte. Barras s'emporte contre Merlin de Douai qui ne cède pas. Jourdan et Boulay viennent supplier Merlin et La Révellière de s'en aller avant que la force armée ne s'en mêle. En effet Joubert, qui vient d'être nommé commandant de la 17e division militaire de Paris, organise quelques mouvements de troupes dans la capitale. Les Anciens envoient quant à eux une délégation de douze députés chargés de demander le retrait des deux Directeurs. Le futur bonapartiste Régnier est à sa tête.
Finalement Merlin de Douai finit par céder. Apprenant cela La Révellière-Lépeaux donne aussi sa démission. Le 30 prairial n'est donc pas un Coup d'État: les Conseils ont fait pression sur le pouvoir exécutif mais n'ont pas eu à violer la constitution par l'emploi de la force armée. De plus, la constitution aurait dans le pire des cas autorisé les Conseils à décréter d'accusation les Directeurs.

Le lendemain 1er messidor les Conseils se réunissent pour élire le remplaçant de Merlin. Sur la liste des candidats on trouve cette fois-ci quatre généraux et deux amiraux. À nouveau, les Anciens préfèrent élire un civil en la personne de Roger-Ducos. Le lendemain, pour la succession de La Révellière, ils sont cette fois contraints d'élire un militaire, le très terne mais jacobin général Moulin.
Les trois nouveaux Directeurs sont tous d'anciens « floréalisés », preuve de la montée en puissance des néo-jacobins.

Le prestige du Directoire sort très diminué de cette crise. L'alliance entre Sieyès et Barras n'a été que de circonstance et les deux hommes ne tardent pas à s'opposer. Chacun développe sa clientèle et l'exécutif se retrouve bientôt à nouveau coupé en deux, avec d'un côté Barras, Moulin et Gohier aux tendances jacobines et de l'autre les « révisionnistes » Sieyès et Roger-Ducos.
Barras, qui n'a pas pu ou voulu se mettre clairement à la tête de la gauche jacobine dans le bras de fer avec les deux directeurs accusés, perd en influence et devient la cible aussi bien des modérés que de la gauche. Au sein de l'armée, il ne peut plus compter que sur Bernadotte qu'il fait entrer au gouvernement.
Les Conseils gagnent en autorité après cette journée du 30 prairial qui est restée purement parlementaire. Toutefois les généraux sortent aussi grandis de cette crise : Bernadotte est nommé ministre de la Guerre, Jourdan prend la tête de l'armée d'Italie. Championnet triomphe: il est libéré de toute poursuite et retrouve presque aussitôt un commandement. Les commissaires civils chargés d'encadrer les généraux sont supprimés quelques semaines plus tard, au grand bonheur des officiers.

Le ministère est lui aussi reconstitué. François de Neufchâteau perd l'Intérieur au profit de Quinette et Duval cède la Police à Bourguignon. Le ministre de la Guerre Milet de Mureau, suspecté de royalisme, est remplacé par le jacobin Bernadotte, choisi par Barras. Le 2 thermidor, Talleyrand préfère donner sa démission au profit de Charles-Frédéric Reinhard, un homme de Sieyès. Cambacérès, qui a un temps été pressenti au Directoire, obtient quant à lui le ministère de la Justice.
La sensation est le retour de l'ancien membre du Comité de Salut Public Robert Lindet, nommé ministre des Finances. Enfin le 12 thermidor Bourdon de Vatry est fait ministre de la Marine.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. juin 18, 2013 11:07 pm
par saintluc
1505
19 juin
Début du règne de Zhengde, empereur Ming
Zhengde, de son vrai nom Zhu Houzhao, succède à son père en tant que dixième empereur de la dynastie Ming le 19 juin 1505, à l'âge de quatorze ans. Complètement désintéressé par les affaires de l'Etat, il passe ses journées à boire et à satisfaire son appétit sexuel dans des maisons de passe, dont il en fait construire une à proximité de la Cité Interdite. Il meurt en 1521 à l'âge de 30 ans, probablement d'une pneumonie.
Voir aussi : Dynastie ming - Histoire de la Politique

1522
19 juin
Traité de Windsor
Le 19 juin 1522 est signé le traité de Windsor entre le roi de Castille et de l'empire romain germanique Charles Quint et le roi d'Angleterre Henri VIII. Ce traité intervient en plein cœur de la sixième guerre d'Italie (1521-1525) qui oppose principalement le royaume de France à l'Italie, à l'Espagne et à l'Angleterre. Il révèle un accord entre les deux signataires pour envahir la France.
Voir aussi : Charles Quint - Henri VIII - Sixième guerre d'Italie - Histoire des Traités

1631
19 juin
Mort de François Garasse, jésuite, polémiste et poète français
François Garasse entre dans la compagnie des Jésuites en 1601 et s'adonne ensuite à la prédication pour lutter contre le libertinage et l'hérésie. Il entretint une querelle avec l'Université de Paris qu'il juge pleine de jansénistes prônant le gallicanisme, c'est-à-dire le mouvement favorable à une organisation de l'église catholique française très autonome par rapport à la papauté. Quant au libertinage, au XVIIe siècle, il s'agit plus d'une liberté de pensée qui peut, de fait, entraîner un certain libertinage dans les actions et l'abbé Garasse le combattra toute sa vie. Il faillit ainsi envoyer le poète libertin Théophile de Viau au bûcher. Figure importante du conflit entre jésuites et jansénistes, il meurt le 19 juin 1631.
Voir aussi : Jésuites - Jansénisme - Histoire de l'Art

1669
19 juin
Micha? Korybut Wi?niowiecki est élu roi de Pologne
Après l'abdication de Jean II Casimir Vasa, Micha? Korybut Wi?niowiecki est élu roi de Pologne le 19 juin 1669. Il ne règne que pendant quatre ans, de 1669 jusqu'à sa mort en 1673. Son règne est chaotique puisqu'il perd une guerre contre les Turcs et ne parvient pas à mettre fin aux querelles entre les nobles polonais.
Voir aussi : Roi - Pologne - élection - Histoire des Elections

1747
19 juin
Assassinat du Le Shah d'Iran, Nâdir
Le Shah d'Iran et fondateur de la dynastie des Afsharides, Nâdir Shâh, est assasiné à l'âge de 58 ans. Issu d'une famille de paysans pauvres, il fut d'abord esclave avant de parvenir à s'échapper. Lorsque les Afghans envahissent pays en 1730, il rejoint les forces du Shah Tahmasp II. En 1732, il le destitue et se déclare régent. Il réussit plus tard à repousser les Afghans et monte sur le trône en 1736. A son décès, il fut remplacé par son neveu Ali, qui régna sous le nom d'Adil Châh.
Voir aussi : Assassinat - Iran - Histoire des Décès

1779
19 juin
Mort de Mohammad Ali Khan, Shah de Perse
Mohammad Ali Khan, né en 1760, fut le second Shah de Perse, issu de la dynastie Zand. En mars 1779, à la mort du Shah Karim Khan, Mohammad Ali Khan, son second fils, fut désigné par Zaki Khan, le frère de Karim Khan, comme successeur du Shah. Abol Fath Khan, un frère de Mohammad Ali Khan, fut quant à lui désigné co-monarque. Mais Mohammad Ali Khan mourut d'une attaque cardiaque le 19 juin 1779, soit moins de cinq mois après son accession au trône.
Voir aussi : Histoire de la Perse - Shah - Histoire des Décès

1846
19 juin
Premier match de baseball aux États-Unis.
Dès 1845, les règles du jeu du baseball sont mises en place par Alexander Cartwright. C'est à Manhattan et à Brooklyn que l'on voit fleurir de nombreux clubs de baseball, sport qui devient rapidement très populaire. Le premier match officiel de baseball américain a lieu à Hoboken le 19 juin 1846 et lui permet de devenir un jeu à part entière et donc de se démarquer du cricket et du rounders.
Voir aussi : états-unis - Histoire des Sports

1864
19 juin
Combat naval de Cherbourg
Le combat naval de Cherbourg oppose un navire confédéré, le CSS Alabama, à un navire de la marine de l'Union, l'USS Kearsarge. Après avoir été utilisé comme bateau corsaire, le CSS Alabama est présenté au port de Cherbourg afin d'effectuer des réparations. Édouard Liais, le consul des États-Unis, prévient l'Union, qui envoie immédiatement une frégate. Le CSS Alabama est coulé devant de nombreux spectateurs informés par la presse. Le peintre Édouard Manet a même immortalisé l'instant dans Le Combat du Kearsarge et de l'Alabama.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Combat naval - Cherbourg - Histoire des Guerres

1867
19 juin
L'empereur Maximilien est fusillé
L'empereur du Mexique Maximilien, frère de l'empereur d'Autriche-Hongrie François-Joseph Ier, est fusillé à Querétaro (Mexique), avec deux de ses généraux, par les partisans du président Benito Juárez. Maximilien avait accepté en 1864, la couronne impériale du Mexique que lui offrait Napoléon III. Mais il ne parvint pas à s'imposer face à des Mexicains restés fidèles à Juárez.
Voir aussi : Exécution - Maximilien - Histoire des Guerres

1937
19 juin
Bilbao tombe aux mains des franquistes
Depuis le mois de mars, l’armée de Franco, sous le commandement du général Mola, investit le nord de l’Espagne. Après avoir traversé le Pays basque, au cœur duquel eut lieu le terrible bombardement de la ville de Guernica, les nationalistes atteignent la ville de Bilbao (Pays basque, nord de l’Espagne). Il ne leur faut guère de temps pour s’en emparer. Par la suite, ce seront Santander et les Asturies qui tomberont sous la houlette franquiste.
Voir aussi : Franco - Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Bombardement - Guernica - Général Mola - Histoire des Guerres

1945
19 juin
Naissance d'Aung San Suu Kyi
Aung San Suu Kyi est née le 19 juin 1945 à Rangoon. Fille du général Aung San, assassiné en 1947, elle est élevée par sa mère qui agit activement dans les milieux sociaux. Après ses études, elle s'investit dans la politique birmane. Arrêtée puis placée en liberté surveillée, elle reçoit le prix Nobel de la paix en 1991. Arrêtée à plusieurs reprises, emprisonnée, assignée à résidence forcée, la police ôte finalement les barrières posées devant sa maison en 2010.
Voir aussi : Birmanie - Prix Nobel de la Paix - Histoire de la Politique

1948
19 juin
Naissance de l'artiste anglais Nick Drake
Nick Drake voit le jour le 19 juin 1948 en Angleterre. Après des études en France à Aix-en-Provence, il décide de se lancer comme musicien professionnel. Auteur, compositeur et interprète de talent, il n'a guère de succès de son vivant : son premier album intitulé « Five Leaves Left » sort en 1969. Il en enregistre deux autres, mais les ventes ne décollent pas. Dépressif, il meurt le 25 novembre 1974, à l'âge de 26 ans. Ironie du sort, après sa mort, il sera reconnu comme l'un des meilleurs artistes de sa génération.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Musicien - Histoire de l'Art

1953
19 juin
Exécution des époux Rosenberg
Ethel et Julius Rosenberg, 35 et 37 ans, meurent sur la chaise électrique dans la prison de Sing-Sing, près de New York. Ces membres du parti communiste américain ont été condamnés deux ans plus tôt pour avoir livré des secrets nucléaires à l'URSS. Malgré une campagne internationale d'opinion en leur faveur et un appel à la clémence du pape Pie XII, le président Eisenhower rejettera la grâce. Cette exécution survient au paroxysme de "la chasse aux sorcières" menée par le sénateur Joseph McCarthy.
Voir aussi : Exécution - Dossier histoire du nucléaire - Procès - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de la Guerre froide

1965
19 juin
Boumediene renverse Ben Bella
Houari Boumediene, ancien chef de l'Armée de libération nationale (ALN) et ministre de la Défense, renverse le président Ahmed Ben Bella et prend le pouvoir. Ben Bella passera quatorze années en prison. Boumediene mènera une politique de nationalisation et restera à la tête de l'Algérie jusqu'à sa mort en 1978.
Voir aussi : Ben Bella - Histoire des Coups d'Etat

1966
19 juin
La GT 40 domine Le Mans
Trois ans après avoir lancé le pari de remporter les 24 heures du Mans, Ford réalise un triplé avec la célèbre GT40. Conçue dans la douleur pour redorer et rajeunir l’image de la marque, l’auto devait absolument gagner les 24 heures où Ferrari dominait alors. Pour parvenir à ses fins, Ford avait bien pensé à racheter Ferrari mais le Commandatore préférait un accord avec Fiat. Après un parcours semé d’échecs où deux modèles sont en concurrence, c’est finalement la MKII qui se détache et domine les grandes courses à partir de 1966. Au Mans, c’est alors la consécration avec une voiture qui, en entrant dans la légende, modifie en profondeur l’image de la marque.
Voir aussi : Ferrari - Histoire de Ford - Histoire des 24 heures du Mans - Le Mans - Histoire des Sports mécaniques

1978
19 juin
Première parution du chat Garfield
La bande dessinée du chat Garfield est publiée simultanément dans 41 journaux américains. Garfield est un gros chat orange rayé, fainéant et glouton, à forte tendance égocentrique. En mettant en scène des gags autour de sujets simples (boire, manger, dormir...), Jim Davis a su rendre son héros universel. Il sera publié en France l'année suivante.
Voir aussi : Histoire des Bandes dessinées

1986
19 juin
Mort de Coluche
Le comique Coluche, de son vrai nom Michel Colucci, perd la vie dans un accident de moto sur une petite route des Alpes-Maritimes, à l'âge de 41 ans. Fils d'un émigré italien, il passa une enfance pauvre dans la banlieue parisienne. Il participa à la création du Café de la Gare en 1968 et devint très populaire avec ses sketches tournant en dérision les contradictions de notre société. Il fonda les Restos du Coeur en 1985.
Voir aussi : Décès - Coluche - Histoire des Faits divers

1997
19 juin
Jospin annonce la fermeture de Superphénix
Lionel Jospin, répondant aux exigences des Verts de la Gauche plurielle, annonce la fermeture du surgénérateur Superphénix de Creys-Malville, dans l’Isère. Projet international commencé en 1977 financé essentiellement par EDF et ENEL, Superphénix fut l’objet de tensions et de scandales avant même que sa construction ne soit commencée. Débutant sa production en 1985, il n’atteindra que rarement sa pleine puissance et subira de nombreux dysfonctionnements autant techniques qu’administratifs. Après seulement 12 années de fonctionnement laborieux, le surgénérateur n’aura pas été rentabilisé.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Jospin - Centrale nucléaire - Histoire d'EDF - Fermeture - Histoire des Grands travaux

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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. juin 18, 2013 11:12 pm
par saintluc
La bataille de Bilbao fait partie des batailles du front du Nord qui opposèrent, durant la guerre d'Espagne les forces républicaines et les insurgés nationalistes. Elle se déroula durant le printemps 1937 en Biscaye et se solda par l'occupation au 19 juin par les nationalistes de Bilbao et du reste du Pays basque républicain.
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Bilbao était la capitale de la communauté autonome basque établie par la république depuis le commencement de la guerre. Cette autonomie avait été octroyée en échange de l'appui des nationalistes basques, organisés dans l'armée basque ou « Euzko Gudarostea ». Mais il est remarquable que tous les nationalistes était loin d'adhérer et de soutenir la république. En septembre 1936, l'Eusko Gudarostea, formé par le gouvernement basque de José Antonio Aguirre et composé de bataillons hétéroclites, tenait l'ensemble de la région de Biscaye et de l'Ouest du Guipúzcoa.
La situation des républicains se faisait cependant de plus en plus difficile, dans la mesure où Saint-Sébastien et une grande partie du Guipúzcoa était déjà tombé le 13 septembre 1936.
Le gouvernement basque avait organisé un système de défense efficace afin de résister aux assauts des troupes nationalistes, appelé la « Ceinture de Fer » (Cinturón de Hierro en espagnol). C'était une ligne de défense statique, destinée plus spécifiquement à la défense de Bilbao, construite sur le modèle de la ligne Maginot en France. Son efficacité avait déjà été louée ou au contraire vivement critiquée. Elle répondait en tout cas à la stratégie défensive adoptée par le général Alberto de Montaud y Noguerol.
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Entrée de la « Ceinture de Fer » à Artxanda
Ce furent précisément ceux qui avaient été chargés d'organiser les défenses de la ville qui, par leur trahison, rendirent possible sa chute. Murga et Anglada, après que les républicains eurent découvert leur trahison, les fusillèrent, mais le monarchiste Alejandro Goicoechea réussit à franchir les lignes, emportant avec tous les plans et informations disponibles sur le système de défense. Munis de ces renseignements, les chefs nationalistes découvrirent que le secteur du mont Gaztelumendi était un point faible dans la « Ceinture de Fer », car il n'y avait plus là qu'une seule ligne de défense, après les assauts nationalistes des mois précédents.
Dans la nuit du 13 juin, les défenseurs évacuèrent la majeure partie de la population civile de la ville. Les troupes franquistes lancèrent alors avec l'aide de la légion Condor une attaque de grande envergure qui détruit les défenses de Bilbao. C'est à Artxanda que se livrèrent les derniers combats, où mourut le lieutenant Mardaras.
Le 18 juin, le général républicain Ulibarri fit retraite, laissant tomber la ville aux mains de ses ennemis le 19 juin 1937. Ils détruisirent les ponts avant de se replier, mais la plus grande partie de la ville resta intacte.
La perte de Bilbao est à insérer dans le recul des forces républicaines sur le front du nord. Il marque en tout cas la chute d'une ville industrielle et ouvrière, acquise depuis le début de la guerre à la République.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. juin 19, 2013 11:11 pm
par saintluc
450
20 : juin
Attila vaincu en Gaule
Les Huns d'Attila sont battus aux champs Catalauniques près de Troyes par une armée romano-barbare. C'est le premier échec militaire d'Attila, surnommé "le Fléau de Dieu". L'Empire des Huns s'étend de la Hongrie à l'Ukraine et de la Pologne à la Serbie. Vêtus de peaux de martres, les joues tailladées pour empêcher la barbe de pousser, ses guerriers sèment la terreur dans toute l'Europe. La défaite en Gaule, n'abattra pas la puissance d'Attila : c'est sa mort, en 453, qui provoquera la désagrégation de son Empire.
Voir aussi : Attila - Histoire des Huns - Histoire de l'Antiquité

1399
20 juin
Décès de Barquq, sultan égyptien
Le 20 juin 1399, Barquq, de son vrai nom Az-Zahir Sayf ad-Din Barquq, sultan égyptien, décède et laisse le pouvoir à son fils Faradj qui lui succède au titre de sultan mamelouk burjite d'Égypte. Dès son arrivée au pouvoir, à seulement 10 ans, Faradj devra faire face à une rébellion lancée par le gouverneur de Damas, qui sera écrasée dans le sang à Gaza. Gaza sera également, presque symboliquement, l'endroit où Faradj, abandonné par ses troupes, se fera assassiner le 7 mai 1412.
Voir aussi : Egypte - Histoire de Gaza - Histoire de la Politique

1448
20 juin
Charles VIII Knutsson devient roi de Suède
Le 20 juin 1448, Charles VIII Knutsson est élu nouveau roi de Suède. Couronné le 29 juin 1448 pour remplacer l'ancien roi de Suède Christophe III de Danemark mort prématurément, Charles VIII Knutsson régnera sur la Suède de 1448 à 1457, puis de 1464 à 1465, et enfin de 1467 à 1470, date de sa mort. Le régent Sten Sture le Vieil sera son successeur.
Voir aussi : Suède - Histoire de la Politique

1597
20 juin
Mort de l'explorateur polaire hollandais Willem Barents
Le marin et explorateur néerlandais Willem Barents (ou Barentz, né sur l'île de Terschelling en 1550) disparaît en Nouvelle-Zemble (côte ouest de Russie), au cours d'une ultime campagne. Persuadé de pouvoir découvrir un passage maritime au Nord-Est vers la Chine et l'Asie, il mit en place deux expéditions qui le menèrent à essaimer les mers arctiques. En découlèrent les découvertes de la Nouvelle-Zemble, ou Novaïa Zembia (1594), de l'île aux Ours et du Spitzberg (1596). Pionnier des « aventures » dans le Grand Nord, il donna son nom à la mer de Barents, partie de l'océan Arctique qui borde la Norvège septentrionale et les côtes de Russie.
Voir aussi : Russie - Norvège - Mer de barents - Nouvelle-zemble - Océan glacial arctique - Histoire des Sciences et techniques

1632
20 juin
Fondation de la colonie du Maryland
Le Maryland, « pays de Marie » en français, doit son nom à Henriette-Marie de France, la fille d'Henri IV et l'épouse de Charles Ier roi d'Angleterre. Ce dernier attribua le Maryland, un territoire de 49 000 km² au nord de l'actuelle Washington, au second baron Baltimore Caecilius Calvert le 20 juin 1632. La charte de possession avait initialement été accordée à son père, George Calvert, mais celui-ci venait de mourir et elle échut à son fils. Les barons Baltimore s'étaient convertis au catholicisme alors que la grande majorité de l'Angleterre était protestante anglicane. Calvert accueillera les catholiques anglais persécutés et essaiera de démontrer que catholiques et protestants pouvaient vivre en harmonie dans sa colonie. Il donnera son nom à la plus grande cité du Maryland : Baltimore.
Voir aussi : Charles Ier roi d'Angleterre - Henriette-Marie de France - Histoire de l'Economie

1634
20 juin
Naissance du Duc de Savoie et Prince de Piémont Charles-Emmanuel II de Savoie
Fils de Victor-Amédée Ier, duc de Savoie, et de Christine de France, Charles-Emmanuel II est né à Turin le 20 juin 1634. Son père meurt en 1587 et son frère François Hyacinthe lui succède à seulement 5 ans. Charles-Emmanuel accèdera au trône à l'âge de 4 ans suite au décès de son frère. Dans les deux cas, leur mère Christine, fille d'Henri IV et de Marie de Médicis, exerce la régence jusqu'en 1648. Majeur et souverain, Charles-Emmanuel sera l'allié de la France et protègera en priorité les arts et le commerce entre les deux pays. Marié à Marie Jeanne Baptiste de Savoie en 1665, il aura pour successeur son fils Victor-Amédée II lorsqu'il mourra en 1675.
Voir aussi : Charles-Emmanuel II - Christine de France - Victor-Amédée II - Histoire de la Politique

1667
20 juin
Début du pontificat de Clément IX
Clément IX, de son nom d'origine Giulio Rospigliosi, est né le 27 janvier 1600 à Pistoia. Docteur en philosophie, il devient enseignant en théologie. En 1657, on le nomme cardinal et également secrétaire d'Etat. Le 20 juin 1667, son pontificat commence et durera jusqu'en 1670. Par la suite, il devient le médiateur pour la négociation du Traité d'Aix-la-Chapelle (1668) et fit cesser la guerre de dévolution entre la France, l'Espagne, l'Angleterre et les Pays-Bas.
Voir aussi : Histoire de la Chrétienté

1686
20 juin
La Bataille de la Baie James
Pierre de Troyes, plus connu sous le nom du Chevalier de Troyes, est devenu célèbre pour l'expédition qu'il mène à la Baie d'Hudson (bataille de la Baie James) en 1686. Le chevalier et ses troupes partent de Montréal avec des canots et traversent la rivière des Outaouais. Cette expédition dure jusqu'au 20 juin 1687. Ils s'emparent du fort Saint-Louis et par la suite du Fort Rupert.
Voir aussi : Histoire des Guerres

1719
20 juin
Bataille de Francavilla
Durant la guerre de la Quadruple-Alliance, l'Espagne reprend la Sicile à l'Autriche avec une armée de 30 000 hommes sous les ordres du marquis de Lede. L'Autriche envoie une armée de 24 000 hommes pour chasser les Espagnols, qui se sont regroupés près de la ville de Francavilla. Le 20 juin 1719, bénéficiant d'une position en hauteur et d'un soutien efficace de l'artillerie, les Espagnols repoussent les assauts de l'armée autrichienne. Celle-ci se retire, laissant 3 100 victimes sur le champ de bataille. Les Espagnols déplorent quant à eux 2 000 morts.
Voir aussi : Bataille - Espagne - Autriche - Histoire de la Sicile - Guerre de la Quadruple-Alliance - Histoire des Guerres

1789
20 juin
Serment du Jeu de paume
Le serment du Jeu de paume a lieu le 20 juin 1789. Il s'agit d'un acte d'engagement des 578 députés, formant le Tiers état, pris lors des Etats généraux de 1789. Il stipule une solidarité totale entre ses membres jusqu'à l'élaboration de la Constitution. Ce symbole est le prélude à la future souveraineté nationale et à la séparation des pouvoirs. Cette Constitution créera une Assemblée nationale constituante, regroupant les trois ordres de la noblesse, du clergé et du Tiers état.
Voir aussi : Constitution - Serment - Assemblée nationale constituante - Histoire de la Politique

1792
20 juin
Les sans-culottes aux Tuileries
A l'initiative de Santerre, un brasseur du faubourg Saint-Antoine, les Parisiens marchent sur le palais des Tuileries le jour de l'anniversaire du serment du Jeu de paume. Ils veulent que le roi retire son veto aux décrets pour la déportation des prêtres réfractaires et la création d'un camp de gardes nationaux. Le roi coiffe le bonnet rouge et boit à la santé de la Nation mais ne cède pas. Les Parisiens reviendront un mois plus tard avec plusieurs bataillons de fédérés et prendront d'assaut le palais des Tuileries.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire des Tuileries - Histoire de la Révolution

1815
20 juin
« Le coup de Bourse » de Nathan Rothschild
Au lendemain de la bataille de Waterloo, Nathan Rothschild accomplit un « coup de bourse » remarquable. Informé de la défaite napoléonienne bien avant les autorités, il se rend à la Bourse de Londres et met en vente tous ses titres. Tous pensent alors que Napoléon est sorti victorieux du combat et chacun, gagné par la panique, suit l’exemple de Rothschild. Les actions chutent à une vitesse folle. Rothschild attend la dernière minute puis les rachètent et assoit ainsi la fortune familiale.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire de la bourse - Bourse de Londres - Rothschild - Histoire de la Finance

1836
20 juin
Décès de Emmanuel-Joseph Sieyès.
Emmanuel-Joseph Sieyès naît le 3 mai 1748, dans le Sud de la France, à Fréjus.
Il est reconnu pour ses activités politique et ecclésiastique ; c'est aussi un essayiste.
Ennemi juré de Robespierre, il œuvre pour de nombreuses lois et autres écrits.
"Essai sur les privilèges" est le premier qui le rendra vraiment célèbre en 1788.
En 1789, il publie un texte fondateur de la Révolution française : "Qu'est ce que le Tiers état ?". Il prend ainsi activement part aux événements.
Il transforme la Chambre du Tiers état en Assemblée Nationale le 17 juin 1789.
En 1799, il est nommé Consul provisoire par Napoléon Bonaparte.
Sous l'Empire il est le Président du Sénat dit conservateur.
Il meurt le 20 juin 1836 à Paris après une carrière très active.
Voir aussi : Histoire de la Politique

1837
20 juin
Décès de Guillaume IV du Royaume-Uni.
Guillaume IV du Royaume-Uni, de son vrai nom William Henry of Hanover, naît le 21 août 1765. Il est le fils de George III du Royaume-Uni et de Charlotte de Mecklembourg-Strelitz. C'est aussi l'avant-dernier roi de la lignée des Hanovre.
Le 26 juin 1830, il est nommé roi du Royaume-Uni et de Hanovre, succédant ainsi à Georges IV. Son couronnement eut lieu dans l'abbaye de Westminster le 8 septembre 1830, à l'âge de 64 ans.
Après une carrière royale pleine de réformes (notamment l'abolition de l'esclavage), le roi décède le 20 juin 1837 des suites d'une crise cardiaque, après n'avoir régné que 6 ans.
Voir aussi : Guillaume IV du Royaume-Uni - Histoire des Décès

1837
20 juin
Début du règne de la reine Victoria du Royaume-Uni.
Victoria du Royaume-Uni, de son vrai nom Alexandrine Victoire de Kent, est né le 24 mai 1819 à Londres.
Elle est la fille d'Edward Augustus et de Victoria de Saxe-Cobourg-Saalfeld.
Elle est nommée reine du Royaume-Uni le 20 juin 1837, et succède à Guillaume IV. Son couronnement a lieu le 23 juin 1838 dans l'abbaye de Westminster.
Près de quarante ans plus tard, elle est nommée impératrice des Indes, le 1er mai 1876. Elle occupera cette fonction jusqu'à sa mort.
Son règne est marqué par une très grande expansion de son empire. Ce dernier devient la première puissance mondiale grâce à une grande révolution industrielle.
Le 22 janvier 1901, la reine décède à Osborne, laissant s'achever la lignée des Hanovre. C'est Edouard VII qui prendra sa suite sur le trône.
Voir aussi : Victoria du Royaume-Uni - Histoire de la Politique

1863
20 juin
La Virginie-Occidentale intègre l'Union Américaine
La Virginie-Occidentale devient le trente-cinquième État de l'Union américaine. En avril 1962, la séparation entre la Virginie orientale, Etat confédéré, et la Virginie Occidentale est officialisée. C'est le seul cas de ce type durant toute la guerre de Sécession. L'Etat de Virginie a été intégré à l'Union Américaine dès l'indépendance, le 4 juillet 1776, avant de devenir un État souverain dans la Confédération. Avec le Nevada, La Virginie-Occidentale est le seul Etat à avoir intégré l'Union durant la guerre de Sécession.
Voir aussi : Etats-Unis - Histoire des Traités

1894
20 juin
Yersin isole le bacille de la peste
Le bactériologiste français d'origine suisse Alexandre Yersin découvre le bacille de la peste (Yersinia pestis) à Hong Kong Il identifie également le rat comme vecteur de l'épidémie. De retour à Paris l'année suivante, il mettra au point avec Albert Calmette et Emile Roux un vaccin et un sérum contre la peste. Il fondera plusieurs filiales de l'Institut Pasteur au Vietnam et deviendra directeur honoraire de l'Institut Pasteur de Paris en 1933.
Voir aussi : Dossier histoire des Epidémies - Peste - Hong-Kong - Bacille - Histoire de la Médecine

1900
20 juin
Révolte des Boxers à Pékin
Les membres de la société secrète chinoise du Yihetuan, "Poings de justice et de concorde", surnommés "Boxers", se soulèvent contre la présence étrangère. Ils envahissent les missions catholiques, assiègent les légations étrangères, tuent des prêtres ainsi que l’ambassadeur allemand von Ketteler. Les puissances coloniales, présentes en Chine depuis la guerre de l'Opium de 1840, réagissent aussitôt, obligeant l'impératrice douairière Cixi à s'enfuir de Pékin.
Voir aussi : Histoire de Pékin - Cixi - Dossier histoire de la révolte des Boxers - Histoire de la Colonisation

1908
20 juin
Réforme de la « Propagande »
Le 20 juin 1908 le pape Pie X réforme la « Propagande » (Congrégation sacrée pour la propagation de la foi) créée par le pape Grégoire XV le 22 juin 1622 et restée jusque-là sans grands changements. Depuis la fin du pouvoir temporel sous Pie IX, l'Eglise catholique a perdu de son autorité; Pie X décide de restructurer la Curie romaine par une constitution « Sapienti Consiglio » composée de onze congrégations au lieu de vingt-deux et redéfinit leurs missions pour la propagation de la foi. Depuis, la Curie Romaine a subi deux autres réformes, sous Paul VI en 1967 et Jean-Paul II en 1988.
Voir aussi : Catholique - Pie X - Histoire de la Chrétienté

1928
20 juin
Naissance de Jean-Marie Le Pen, homme politique français d'extrême droite.
Jean-Marie le Pen est né le 20 juin 1928 à la Trinité-sur-Mer. Entré très tôt dans la vie politique, député poujadiste à 27 ans, il est devenu en 1972 le président du Front national. Il n'a pas quitté cette place avant 2011. Son parti nationaliste d'extrême droite axe ses idées notamment sur une politique de lutte contre l'immigration. Sa fille Marine le Pen a repris la présidence du parti en 2011.
Voir aussi : Front National - Jean-Marie le Pen - Nationaliste - Histoire de la Politique

1946
20 juin
Début de l'opération Crossroads
Le 20 juin 1946, les États-Unis débutent une série d'essais nucléaires sur l'atoll de Bikini, dans l'océan Pacifique. Cette opération, baptisée « Crossroads », a pour but de tester le potentiel de destruction des bombes A sur différents navires de guerre. Pour cela, le vice-amiral Blandy, chef des opérations, fait procéder au largage de deux bombes baptisées « Able » et « Baker » qui provoqueront respectivement les quatrième et cinquième explosions atomiques de l'histoire.
Voir aussi : Etats-Unis - Essais nucléaires - Océan Pacifique - Histoire des Guerres

1948
20 juin
Réforme monétaire en Allemagne
Afin de mettre un terme au désordre économique et monétaire qui provoque une forte inflation en Allemagne, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France mettent en place une réforme économique dans leur zone d’occupation. C’est ainsi que le Deutsche Mark est créé. L’objectif est alors de ne pas laisser le pays sombrer dans le chaos et la pauvreté, perçus comme des facteurs de troubles. Ainsi, après les fusions des trois zones intervenues en 1947 et 1948, cette réforme s’inscrit dans une politique de redressement de l’Allemagne d’après guerre qui aboutira à la création de la RFA en 1949. Une des conséquences de cette réforme monétaire est le blocus de Berlin initié par l’URSS.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la RFA - Histoire de la Guerre froide

1987
20 juin
Les All-Blacks s'emparent de la première coupe du monde
La première coupe du Monde de Rugby s’achève logiquement avec la victoire du pays co-organisateur, la Nouvelle-Zélande, face à la France sur un score de 29 à 9. Cette dernière, qui avait créé la surprise en battant l’Australie en demi finale, n’a rien pu faire face à la puissance des All-Blacks. Le tournoi est aussi marqué par l’élimination prématurée de l’Angleterre par l’équipe du Pays de Galles en quart de finale.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Coupe du monde de rugby - Histoire du Pays de Galles - All Blacks - Histoire du Rugby

1991
20 juin
Berlin, capitale de l'Allemagne réunifiée
Après la chute du mur de Berlin en 1989 et la réunification en 1990, les parlementaires allemands décident de redonner à Berlin son statut de capitale. C'est Bonn qui depuis la partition de l'Allemagne faisait office de capitale fédérale. Le Palais du Reichstag, incendié par les nazis en 1933 sera rénové et accueillera le Bundestag (parlement allemand) en 1999.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Capitale - Histoire du Mur de Berlin - Réunification - Histoire de l'Etat
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. juin 19, 2013 11:16 pm
par saintluc
L'opération Crossroads est le nom donné à une série d'essais nucléaires qui eurent lieu dans l'atoll de Bikini au cours de l'été 1946, il s'agissait des premiers essais atomiques depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. C'est aussi la dernière grande expérimentation du projet Manhattan avant sa dissolution et le transfert de ses activités à la Commission de l'énergie atomique des États-Unis.
Le but de l'opération était de valider la puissance destructrice de bombes A sur des navires et des sous-marins situés aux alentours. Les deux tirs de cette campagne d'essais utilisèrent des bombes de modèles Mark IIIA, du type Fat Man. Les habitants de l'atoll avaient été transférés le 7 mars sur l'atoll de Rongerik.
Le chef des opérations, le vice-amiral W. Blandy, avait proposé d'appeler l'opération Crossroads (« croisements »), car « il était évident que la guerre, peut-être même les civilisations, étaient arrivées à un point critique grâce à cette arme révolutionnaire ».
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Able explosa le 1er juillet 1946 à 9 h 34 (heure locale), c'était la quatrième explosion atomique de l'histoire après le test de Trinity, puis les largages de Little Boy sur Hiroshima et de Fat Man sur Nagasaki.
La bombe d'une puissance de 21 kilotonnes fut larguée par le bombardier B-29 Dave's Dream et explosa à 158 m d'altitude. Elle manqua sa cible d'environ un demi-kilomètre, probablement à cause d'un aileron défectueux. Des 90 navires soumis à l'explosion, seuls cinq navires furent détruits par l'explosion : l'USS Gilliam, l'USS Anderson, l'USS Lamson, l'USS Carlisle et le croiseur japonais Sakawa. Les autres navires furent inspectés, réparés et remis en service. L'équipage du bombardier fut l'objet d'une enquête par le gouvernement suite au manque de précision du largage qui aurait pu avoir des conséquences désastreuses.
Able était un test qui devait avoir un fort impact médiatique et l'armée avait mené une campagne pour plébisciter l'arme atomique. L'échec de l'expérience et l'impossibilité pour les observateurs de recueillir les informations désirées eut un effet négatif sur le grand public : la bombe atomique était, après tout, juste une autre arme.
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Baker est la cinquième explosion atomique de l'histoire, la détonation a lieu le 25 juillet à 8 h 35 (heure locale) sur l'atoll de Bikini. Première du genre, Baker est une explosion sous-marine avec une charge similaire à celle de Fat Man, placée à 27 mètres sous le niveau de la mer. Sa puissance est de 23 kilotonnes.
La bombe était placée dans un caisson cylindrique étanche et en acier qui était suspendu en dessous de la coque du navire LSM-60. On obtenait ainsi une précision parfaite pour l'expérience et les mesures. Le signal pour activer l'explosion fut envoyé par ondes radio en direction du LSM-60. Environ 4 millisecondes après l'explosion, l'onde de choc atteignit la surface avec une vitesse de mach 2,5 et la bulle de gaz projeta un immense volume d'eau autour du site.
Huit bâtiments furent coulés, dont le porte-avions Saratoga qui était le plus proche du point zéro et beaucoup furent sévèrement endommagés. Durant plus de 24 heures, la zone proche de l'explosion était mortellement radioactive. L'accès à l'île de Bikini (à 9 kilomètres) ne fut autorisé qu'après une semaine.
Baker demeure à ce jour l'une des explosions les plus impressionnantes de par la masse d'eau projetée en l'air, la colonne atteignit plus de 2 kilomètres de haut et souleva ainsi plus d'un million de mètres cube d'eau. Des tsunamis de plus de 30 mètres se formèrent et engloutirent les vaisseaux proches du centre de l'explosion. Une des particularités de Baker fut la présence d'un nuage de Wilson (phénomène nommé en l'honneur de Charles Thomson Rees Wilson). La faible pression à l'arrière du front de l'onde de choc produit une forte condensation avec l'apparition d'un nuage dense de forme sphérique. Le phénomène était particulièrement visible dans cette zone tropicale.
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La décontamination ne fut pas sans problèmes. En effet, suite à l'explosion de Baker, Stafford Warren, le chef du service de décontamination désigné pour ce test, dut demander l'arrêt des opérations de décontamination car son personnel avait été exposé à de fortes radiations. Un troisième test était prévu pour l'opération Crossroads mais fut annulé.
L'atoll présentait plusieurs inconvénients. Le site était éloigné du continent et nécessitait une logistique très importante avec des acheminements par bateau. De plus, le climat humide dégradait le matériel et des problèmes électroniques et photographiques compliquèrent les opérations.

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Publié : jeu. juin 20, 2013 11:21 pm
par saintluc
1339
21 juin
La Bataille de Laupen
Le 21 juin 1339 eut lieu la bataille de Laupen, opposant les troupes de Louis IV de Bavière, l'empereur du Saint Empire romain germanique et les forces des seigneurs féodaux du canton de Berne. Précédemment aux hostilités, Berne connut une expansion économique qui menaçait les seigneurs voisins de Fribourg, de Neuchâtel et du Jura, vassaux de l'empereur. Ils déclarèrent la guerre à Berne, afin d'en prendre le contrôle, mais ils perdirent finalement la bataille de Laupen.
Voir aussi : Saint-Empire romain germanique - Louis IV de Bavière - Canton de Berne - Histoire des Guerres

1378
21 juin
Execution de Pierre du Tertre
Pierre du Tertre est arrêté en possession de documents compromettants à la fois pour lui-même et pour Charles II le Mauvais, le roi de Navarre, dont il est le secrétaire. Pierre du Tertre sera ensuite conduit à la prison du Temple afin d'être interrogé notamment à propos de présumées tentatives d'assassinat sur la personne de Charles V. La Grande Chambre du Parlement décida de sa mise à mort. Il a été décapité aux Halles.
Voir aussi : Assassinat - Charles ii le mauvais - Histoire de la Politique

1434
21 juin
Début de la révolte populaire suédoise d'Engelbrektsson
Le patriote suédois Engelbrekt Engelbrektsson (1390-1436), se soulève contre son souverain, Erik XIII de Suède (1382-1459), intronisé roi des trois royaumes (Norvège, Danemark, Suède) sous le nom d'Erik Ier de Poméranie, lors de l'union de Kalmar (1397). Propriétaire d'une concession minière de Dalécarlie (centre), il se fit le chef d'une révolte populaire et porte-parole des revendications des paysans et des mineurs contre l'administration danoise, révolte qui conduisit à l'édiction d'un parlement (1435), lequel destitua Erik Ier de ses titres.
Voir aussi : Suède - Danemark - Norvège - Erik de poméranie - Union de Kalmar - Histoire de la Politique

1459
21 juin
Concile de Mantoue
Le 21 juin 1459 débute le concile de Mantoue qui aura pour principale issue la décision de reprendre la croisade entamée contre les Turcs du sultan ottoman Mehmed II. Mais une guerre civile hongroise entre, d'un côté, Frédéric III, et de l'autre, Mathias Corvin en lutte pour le titre de roi de Hongrie, ne permettra pas de lancer cette croisade, initialement prévue pour la date du 26 septembre.
Voir aussi : Croisade - Histoire de la Politique

1476
21 juin
Charles le téméraire est battu à Morat
Alliés à Louis XI, les membres de la Confédération infligent à Charles le Téméraire une cuisante défaite à Morat. Cette bataille succède à celle de Grandson quelques mois plus tôt, qui eut la même finalité. Au fil des siècles, l’armée de la Confédération s’est renforcée. Sa puissance est indéniable et Charles le Téméraire perdra la vie peu de temps après, à Nancy.
Voir aussi : Louis XI - Charles le Téméraire - Morat - Histoire des Capétiens

1527
21 juin
Décès du penseur italien Nicolas Machiavel
Le 21 juin 1527 voit la disparition du penseur italien Niccolo di Bernardo dei Machiavelli, ou Nicolas Machiavel. Ecrivain, philosophe, théoricien de la politique et de l'histoire, Nicolas Machiavel restera l'un des penseurs italiens les plus importants de la Renaissance. Rattaché à l'école florentine, Machiavel laissera une trace de sa vision de la politique dans le terme contemporain « machiavélisme ». « Il Principe » (Le Prince) demeure la plus grande œuvre du philosophe.
Voir aussi : Renaissance - Histoire de la Politique

1529
21 juin
Bataille de Landriano
Le 21 juin 1529 s'est déroulée près de Milan la bataille de Landriano, un épisode de la guerre de la Ligue de Cognac qui opposa le royaume de France et la république de Florence au Saint-Empire, à la monarchie hispanique et aux Etats pontificaux. Cette bataille verra la défaite des troupes françaises de François Ier, qui subira une humiliation lors de la signature du traité de Barcelone le 29 juin 1529.
Voir aussi : François Ier - Ligue de Cognac - Histoire des Guerres

1596
21 juin
Naissance de Michel III Romanov, futur tsar de Russie
Michel III Fedorovitch, premier tsar de la dynastie des Romanov, naît à Moscou. Luttant contre Boris Godounov et Vassili Ier Chouïski, il fut élu en 1613 par le zemski sobor (états généraux russes), s'attachant, durant son règne, à pacifier le pays, en proie à une crise de succession depuis la mort d'Ivan le Terrible en 1584 – période connue sous l'attribut du «Temps des troubles ». A sa mort, en 1645, son fils, Alexis Ier « le paisible » (1629-1676), lui succéda, confirmant ainsi la mainmise des Romanov, riche famille originaire de Lituanie et réfugiée en Russie au milieu du XIVe siècle, sur le trône moscovite, et ce jusqu'en 1917.
Voir aussi : Histoire de Moscou - Boris Godounov - Ivan IV le Terrible - Russie tsariste - Temps des troubles - Histoire de la Politique

1627
21 juin
Richelieu s'attaque aux duellistes
Le comte de Montmorency-Bouteville, 28 ans et 22 duels à son actif, est décapité place Royale. Richelieu, le premier ministre de Louis XIII, veut ainsi mettre un terme à l'hécatombe que provoquent les duels chez les jeunes nobles, privant ainsi le roi de ses meilleurs soldats. Au XVIIème siècle, huit édits royaux condamneront le duel.
Voir aussi : Exécution - Richelieu - Interdiction - Duels - Histoire de la Justice

1661
21 juin
Signature du traité de Kardis
Le 21 juin 1661, la Suède et la Russie signent le traité de Kardis, qui met en place une paix permanente entre les deux pays. Ce traité, qui fut l'un de ceux à l'origine de la fin de la Première Guerre du Nord, obligea le tsar Alexis Ier à rendre les villes de Livonie occupée par la Russie et ses troupes, à Charles XI de Suède.
Voir aussi : Russie - Suède - Charles XI - Livonie - Alexis Ier - Histoire des Guerres

1667
21 juin
Fondation de l’Observatoire de Paris
Sous l’impulsion de Louis XIV, l’observatoire royal est fondé et deviendra plus tard l’Observatoire de Paris. L’année précédente, le roi avait mis en place, en compagnie de Colbert, l’Académie royale des sciences, qui décida du projet. C’est ainsi que le jour du solstice d’été, les scientifiques de l’Académie décident de l’emplacement du monument, en fonction du méridien de Paris. Claude Perrault en assurera la construction et Jean-Dominique Cassini la direction. Ce dernier découvrira d’ailleurs deux satellites de Saturne et étudiera la division qui portera son nom. Au cours du XXe siècle, les observatoires de Meudon et de Nancay y seront rattachés.
Voir aussi : Histoire de Paris - Louis XIV - Colbert - Cassini - Histoire de Saturne - Histoire de l'Astronomie

1788
21 juin
Entrée en vigueur de la Constitution des Etats-Unis d'Amérique
Le 21 juin 1788 marque l'histoire des Etats-Unis avec l'entrée en vigueur de la Constitution. L'approbation est soutenue par neuf Etats sur les treize votants. L'élite politique se divise en deux camps avec, d'un coté, les républicains démocrates comme Jefferson, Monroe ou Madison, et, de l'autre, les tenants du fédéralisme tels qu'Adams, Washington ou Hamilton. Les Etats pionniers de la Constitution sont les suivants : Delaware, Pennsylvanie, New Jersey, Géorgie, Connecticut, Massachusetts, Maryland, Caroline du Sud, New Hampshire.
Voir aussi : Constitution - Etats-Unis d'Amérique - Jefferson - Histoire de la Politique

1791
21 juin
Louis XVI arrêté à Varennes
Louis XVI déguisé en valet de chambre, Marie-Antoinette, leurs deux enfants et la gouvernante sont arrêtés dans la bourgade de Varennes-en-Argonne. Ils avaient fui le palais des Tuileries la veille afin de rejoindre l'armée du marquis de Bouillé à Metz. Mais le cortège royal est reconnu à Sainte-Menehould par le maître de poste Drouet qui donne l'alerte. La famille est ramenée à Paris. Le peuple se sentira trahi par la fuite du roi. L'Assemblée suspendra le roi provisoirement. Pour freiner la montée des Républicains, elle tentera de faire passer la fuite royale pour un enlèvement organisé par les contre-révolutionnaires. Mais les événements mèneront à la fusillade du Champ-de-Mars, faisant une cinquantaine de tués parmi la population.
Voir aussi : Louis XVI - Arrestation - Marie-Antoinette - Fuite - Fusillade du Champ-de-Mars - Histoire de la Révolution

1798
21 juin
Victoire des troupes britanniques face aux rebelles irlandais à la bataille de Vinegar Hill
La Bataille de Vinegar Hill a lieu dans le comté de Wexford le 21 juin 1798. C'est l'une des batailles les plus acharnées et les plus sanglantes du soulèvement des rebelles irlandais. Les soldats irlandais étaient au nombre de 20 000 et les Anglais 15 000. Ce sont les troupes britanniques, commandées par Gérard Lake, qui finissent par remporter la victoire laissant plus de 1 000 morts irlandais dont 400 femmes et enfants.
Voir aussi : Bataille - Grande-Bretagne - Irlande - Histoire des Guerres

1848
21 juin
Fermeture des Ateliers nationaux
La dissolution des Ateliers nationaux provoque une insurrection populaire. Ils avaient été créés à Paris au lendemain de la révolution de février 1848, pour les ouvriers au chômage. Ceux-ci devaient notamment participer à la construction des gares Montparnasse et Saint-Lazare. Mais ces ateliers, lieux d'agitations ouvrières, effrayèrent la nouvelle Assemblée conservatrice qui décida de les fermer. La répression de la révolte ouvrière qui s'en suit fera plus de 5 000 victimes.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire des Ateliers nationaux - Histoire de la Deuxième République

1884
21 juin
Première parution du « Matin »
Le journal français « le Matin » sort dans les kiosques. Il est fondé par Alfred Edwards et ne tarde pas à susciter l’intérêt des lecteurs. Vendu à cinq centimes, comme ses concurrents « le Journal », « le Petit Journal » et « le Petit Parisien », il se développera rapidement. Au début du siècle suivant, il compte parmi ses plumes le reporter Gaston Leroux, qui rapportera son aventure arctique en compagnie d’Otto Nordenskjöld. Le journal disparaîtra finalement au lendemain de la Libération.
Voir aussi : Journal - Quotidien - Gaston Leroux - Histoire de la Presse

1908
21 juin
Les "suffragettes" dans les rues de Londres
Quelque 250 000 femmes manifestent à Hyde Park, à Londres, pour demander le droit de vote des femmes. Le mouvement des "suffragettes" a été fondé cinq ans plus tôt par Emeline Pankhurst et sa fille Christabel. Celles-ci n'hésitent pas à recourir à des actes spectaculaires. Ainsi en 1905, Christabel a craché au visage d'un policier. En 1918, elles obtiendront une première victoire avec l'octroi du droit de vote des femmes de plus de 30 ans. Les femmes britanniques obtiendront vraiment le droit de vote en 1928.
Voir aussi : Histoire de Londres - Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit de vote - Histoire des Suffragettes - Histoire des Femmes

1919
21 juin
Sabordage de la flotte allemande à Scapa Flow
Refusant de livrer ses navires aux vainqueurs, la marine allemande, regroupée dans le port de Scapa Flow en Ecosse, décide de se saborder. A l’exception des sous-marins, tout le reste de la flotte allemande était dans ce port.
Voir aussi : Ecosse - Flotte - Sabordage - Histoire de la Première Guerre mondiale

1935
21 juin
Naissance de Françoise Sagan
Née le 14 juin 1935, Françoise Quoirez, plus connue sous le nom de Françoise Sagan, est une romancière française. Elle se fait connaître, à l'âge de 18 ans, pour son roman « Bonjour tristesse » dont le caractère sexuel suscite la polémique. Évoquant régulièrement les sujets sur l'ennui et l'alcool, elle est récompensée, en 1985, du prix Monaco qui vient saluer l'ensemble de son œuvre. Elle décède le 24 septembre 2004 d'une embolie pulmonaire.
Voir aussi : Histoire de l'Art

1943
21 juin
Arrestation de Jean Moulin
La Gestapo investit la villa du docteur Dugoujon, à Caluire-et-Cuire près de Lyon, où se tient une réunion secrète de la Résistance. Jean Moulin, alias Max, est arrêté. Il sera identifié par Klaus Barbie, le chef de la Gestapo de Lyon, comme le président du Conseil national de résistance. Transféré par les Allemands à Paris, il sera torturé et mourra le 8 juillet 1943 dans le train qui l'amenait en Allemagne. En 1964, ses cendres seront transférées au Panthéon.
Voir aussi : Histoire de la Résistance - Histoire de la Gestapo - Jean Moulin - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1964
21 juin
Papa Doc président à vie d'Haïti
François Duvalier, surnommé "Papa Doc", président de la République d'Haïti (Antilles) depuis 1954, s'autoproclame président à vie. Avant lui, depuis 1804, 24 chefs d'Etat sur 36 ont été renversés ou assassinés. Avec l'appui des miliciens "tontons macoutes", il établit un régime dictatorial dirigé contre les métis et les chrétiens. A sa mort en 1971, son fils Jean-Claude Duvalier, surnommé "Bébé Doc", lui succédera. En 1986, des émeutes populaires mettront fin à la dictature des Duvalier.
Voir aussi : Président - Histoire des Sacres

1970
21 juin
Le Brésil garde le trophée Jules Rimet
Doté d’une équipe exceptionnelle, le Brésil rafle pour la troisième fois le titre de champion du monde en battant l’Italie 4 à 1. Le trophée Jules Rimet, du nom du fondateur de la Coupe du monde, leur est alors définitivement remis. Il restera à jamais au Brésil et sera remplacé par la Fifa World Cup qui va encore d’équipe en équipe.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Squadra Azzura - Rimet - Histoire du Football

1978
21 juin
Le Pérou laisse passer l'Argentine
Dernier match du groupe 2 dans le second tour de la Coupe du monde, le face à face Argentine – Pérou déterminera le finaliste. En effet, si l’Argentine, pays organisateur, gagne le match avec plus de quatre buts d’avance, elle devancera le Brésil. Menant 2-0 à la mi-temps, l’Argentine est sur la bonne voie. Elle concrétise alors ces espoirs en inscrivant quatre buts de plus en 22 minutes, tandis que le gardien péruvien en encaisse autant que sur l’ensemble du tournoi... Face au climat pesant instauré par le dictateur totalitaire Videla, le scepticisme gagne les observateurs. Peu importe, l’Argentine accède à la finale et battra les Pays-Bas pour obtenir son premier titre de champion du monde.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Videla - Histoire du Football

1982
21 juin
Le Cheik et l'arbitre
A Valladolid, le match de poule qui oppose le Koweit à la France ne semble pas avoir beaucoup d’enjeux. Pourtant, le Cheik Fahid Al-Ahmad Al-Sabah n’est pas décidé à voir son équipe perdre. Si celle-ci a tenu tête à la Tchécoslovaquie, il n’y a pas de raison qu’elle se fasse dominer outrageusement par la France. C’est pourtant ce qui se produit malgré toute la bonne volonté de l’arbitre qui refuse coup sur coup trois buts français. Mais le quatrième est incontestable. C’en est trop pour le Cheik qui descend sur la pelouse et demande à ce que le but soit retiré… L’arbitre, sous les regards médusés des joueurs et des spectateurs, s’exécute face à la fougue et la générosité du frère de l’Emir. Au final, le Koweit n’en sera pas moins crucifié par les Bleus (4-1) et l’arbitre… par la FIFA.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Histoire du Football

1986
21 juin
La France victorieuse du Brésil
Après avoir éliminé les Italiens tenants du titre en huitième de finale, les champions d’Europe livrent un match titanesque face à la prestigieuse équipe du Brésil. Menés 1-0, les Bleus reviennent au score grâce à Platini et tiennent lors des prolongations. Puis vient la séance de tir aux buts où le meneur de jeu rate son tir. Mais deux brésiliens subissent la même déconvenue et donnent ainsi la victoire à la France. Malheureusement, en demi finale, les Français se casseront à nouveau les dents contre l’implacable équipe allemande.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Histoire du Football
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. juin 20, 2013 11:25 pm
par saintluc
Le sabordage de la flotte allemande se produisit dans la base de la Royal Navy à Scapa Flow (une baie de l'archipel des Orcades située dans le nord de l'Écosse) après la fin de la Première Guerre mondiale en 1919 afin d'éviter d'être capturée par les puissances alliées.
La flotte impériale allemande de haute mer, la Hochseeflotte, avait été consignée à cet endroit selon les termes de l'Armistice signé à Compiègne tandis que les négociations se poursuivaient sur l'avenir des navires. Craignant que la flotte ne soit saisie et partagée entre les puissances alliées, le chef de la flotte, le vice-amiral Ludwig von Reuter, décida de la saborder.
Le sabordage fut réalisé le 21 juin 1919. Les gardes britanniques des navires réussirent à en faire échouer quelques-uns sur la plage mais 52 des 74 navires coulèrent. Plusieurs épaves furent renflouées et ferraillées. Celles qui restent attirent aujourd'hui les plongeurs.
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Le SMS Hindenburg sabordé.
Au total, 15 des 16 navires capitaux (cuirassés et croiseurs de bataille) furent sabordés, ainsi que des 5 des 8 croiseurs et 32 des 50 destroyers.
L'amiral britannique Wemyss de la Royal Navy déclare à la suite du sabordage : « Je vois le naufrage de la flotte allemande comme une véritable bénédiction. Il dispense de la question épineuse future au sujet la redistribution de ces navires. »
L'amiral allemand Reinhard Scheer a quant à lui déclaré : « Je me réjouis. La souillure de l'abandon a été rayée de l'écusson de la flotte allemande. Le naufrage de ces navires prouve que l'esprit de la flotte n'est pas mort. Ce dernier acte est conforme aux meilleures traditions de la marine allemande. »
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Le destroyer G 102 sabordé.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. juin 22, 2013 12:14 am
par saintluc
841
22 juin
Le partage de l'Empire de Charlemagne
A la bataille de Fontenay-en-Puisaye, dans l'Auxerrois, les petits-fils de Charlemagne se disputent l'Empire. Lothaire, héritier légitime, est vaincu par ses frères Louis le Germanique et Charles le Chauve. Il devra accepter le traité de Verdun de 843, par lequel Charles obtient la partie francophone et Louis la partie germanophone. Les nations qui ressortiront de ce conflit seront les embryons de l’Allemagne, de la France et de l’Italie.
Voir aussi : Empire - Charlemagne - Partage - Charles le Chauve - Lothaire - Histoire des Carolingiens

1372
22 juin
Bataille de la Rochelle
Les navires de l'alliance franco-castillane affrontent ceux de l'armée anglaise au large de la Rochelle. Ce territoire est une possession anglaise depuis 1360 et la signature du Traité de Brétigny. Charles V poursuit ici sa stratégie visant à préférer les sièges plutôt que les combats en rase campagne. Sous le commandement du connétable Bertrand du Guesclin, l'alliance franco-castillane réussit à pénétrer la ville dès le lendemain. Ils détruiront à la même époque le château Vauclair afin d'édifier la muraille du Gabut.
Voir aussi : Guerre de Cent ans - Bataille navale - Histoire de La Rochelle - Histoire des Guerres

1633
22 juin
Procès de Galilée : "Et pourtant elle tourne"
Le savant italien Galileo Galilei, alors âgé de 70 ans, est condamné à la prison à vie par la congrégation du Saint-Office, le bras judiciaire de l'Inquisition. Il a été obligé d’abjurer le système héliocentrique de Copernic, dont l'oeuvre a été mise à l'Index 15 ans plus tôt. Mais Urbain VII, qui avait au départ soutenu Galilée, transmue cette peine en assignation à résidence. Après avoir renié ses convictions scientifiques et en particulier le fait que la terre tourne sur elle-même, Galilée aurait murmuré "Et pourtant elle tourne". Cependant il est fort probable que cette phrase ne soit qu’un mythe. L'Eglise le réhabilitera en 1992.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Inquisition - Galilée - Saint-Office - Urbain VIII - Histoire de l'Astronomie

1636
22 juin
Le Japon se ferme
Un décret du shogun (général en chef) Tokugawa Iemitsu interdit aux Japonais de quitter l'île et de construire des bateaux. Le Japon se ferme aux influences étrangères. La classe des marchands et les villes se développeront. Aux XIXème siècle, les Occidentaux interviendront militairement pour obliger le Japon à s'ouvrir au commerce international.
Voir aussi : Shogun - Fermeture - Histoire de la Renaissance

1636
22 juin
Bataille de Tornavento et victoire des Franco-Savoyards sur les Espagnols
Durant la Guerre de Trente ans, en 1636, le cardinal de Richelieu persuade le Duc de Savoie Victor-Amédée Ier de lancer une offensive sur le duché espagnol de Milan. Une armée de soldats français traverse le fleuve Ticino mais rencontre l'armée espagnole à Tornavento, alors que ses alliés Savoyards ne sont pas encore arrivés. Le 22 juin, les Espagnols attaquent et l'armée du Duc de Savoie arrive juste à temps pour inverser l'issue du combat. Les Espagnols abandonnent le champs de bataille et se retirent à Boffalora. L'armée franco-savoyarde reste quelques jours pour piller les villages alentours mais se retire finalement du territoire milanais. Ce début d'invasion de la Lombardie est donc un échec.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de Trente Ans - Cardinal de Richelieu - Bataille de Tornavento - Histoire des Guerres

1655
22 juin
Léopold Ier devient roi de Hongrie
Le 22 juin 1655, Léopold Ier, né en 1640, est nommé roi de Hongrie, succédant ainsi à son frère, Ferdinand IV de Habsbourg. Le jeune homme de 15 ans, qui se destinait à l'Eglise, est couronné le 27 juin. Il reconnaît les privilèges de l'Eglise en Hongrie. Couronné, roi de Bohême un an plus tard, il devient empereur romain germanique et archiduc d'Autriche en 1658. Il meurt à Vienne le 5 mai 1705.
Voir aussi : Habsbourg - Hongrie - Léopold Ier - Ferdinand IV - Empereur romain germanique - Histoire de la Politique

1671
22 juin
Guerre entre la Pologne et l'Empire ottoman.
L'Empire ottoman, dirigé par le Grand Vizir Fäzil Ahmet Pacha, décide de retrouver sa grandeur d'antan en partant à la conquête de nouvelles terres. Il s'empare de la Crète en 1669 et déclare la guerre à la Pologne en 1771. Les Ottomans réussissent à envahir la Podolie en 1676. Les Polonais finissent par s'allier à l'Europe pour arrêter la progression turque. La Pologne gagnera la guerre en 1683 grâce à la bataille de Vienne, sous le règne de JeanIII Sobieski.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Pologne - Bataille de Vienne - Histoire des Guerres

1684
22 juin
Naissance de Francesco Manfredini
Francesco Manfredini naît le 22 juin 1684 à Pistoia. Violoniste et compositeur italien de musique baroque, il est engagé en 1711 comme maître de chapelle à Monaco puis en 1727 dans sa ville natale, à la cathédrale San Filippo. Il compose des oratorios et des ½uvres de musique instrumentale.
Voir aussi : Naissance - Compositeur - Violoniste - Histoire de la Musique classique

1727
22 juin
Mort de Georges Ier de Grande-Bretagne
Georges Ier (1660-1727) est le premier roi de Grande-Bretagne et d'Irlande de la famille de Hanovre. Un roi allemand qui ne parlait pas la langue anglaise et qui accède au trône par la loi de succession de 1701. Il n'apprendra jamais l'anglais, ce qui provoqua le rejet de son peuple. C'est sous son règne que la notion de premier ministre serait apparue. Très vite, il se reposa sur ses différents ministres et se détacha des affaires.
Voir aussi : Roi - Grande-Bretagne - Georges Ier - Dynastie Hanovre - Histoire de la Politique

1774
22 juin
L’Acte de Québec assure aux Canadiens français une certaine liberté
Voté par le Parlement anglais sous le pouvoir de Georges III, l’Acte de Québec rétablit les lois civiles françaises et permet aux habitants d’exercer leur foi catholique. Ils ont également la possibilité d’acquérir des terres et la langue française est conservée. Les frontières du Québec sont même repoussées. Toutefois, le système pénal britannique reste en vigueur. Cet acte subira des modifications lors de la mise en place de l’Acte constitutionnel de 1791.
Voir aussi : Histoire du Québec - George III - Histoire de la Langue française - Histoire de la Diplomatie

1854
22 juin
Le livret ouvrier généralisé
Craignant encore les agitations ouvrières, Napoléon III et l’Assemblée décident de renforcer les mesures de restrictions. Une loi est ainsi votée pour généraliser le livret ouvrier. Ce dernier a pour objectif de contrôler le travail et le déplacement des travailleurs, le maire ou le préfet étant maîtres de sa régularisation.
Voir aussi : Napoléon III - Dossier histoire du droit du travail - Livret ouvrier - Histoire du Social

1886
22 juin
Loi d'exil des familles ayant régné en France
Le 22 juin est votée en France une loi bannissant du territoire tous les membres de familles royales ou impériales ayant régné en France. Ces derniers ont également interdiction d'intégrer l'armée de terre ou bien la marine. Cette loi fait suite à l'indignation des républicains face au battage médiatique autour du mariage d'Amélie d'Orléans et de Charles du Portugal, le 24 mai 1886. Ils veulent éviter des prétentions monarchiques sur le pouvoir français.
Voir aussi : Loi - Républicains - Histoire de la Justice

1926
22 juin
Création de l'AFNOR, Association française de normalisation
Le 22 juin 1926, l'Association française de normalisation (AFNOR) est créée dans le but de contrôler le secteur de la normalisation. Treize ans plus tard, l'AFNOR est autorisée à utiliser la marque NF, marque nationale de certification. Placée sous l'égide du ministère de l'Industrie, l'AFNOR contribue, en février 1947, à la création de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) dont elle est l'un des membres. À l'heure actuelle, l'AFNOR coopère avec plus de 3 000 entreprises adhérentes.
Voir aussi : Organisation Internationale de Normalisation - Histoire des Sciences et techniques

1940
22 juin
La France signe l'armistice
Le général Charles Huntziger, le chef de la délégation française, signe l'armistice dans la forêt de Compiègne, à Rethondes, dans le même wagon où avait été signé l'armistice allemand le 11 novembre 1918. C'est Joseph Goebbels qui a choisit l'endroit, pour effacer l'"humiliation". Cet armistice met un terme à la participation de la France au conflit et fait du nord du pays une zone sous occupation allemande.
Voir aussi : Armistice - Histoire de Rethondes - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1941
22 juin
Mussolini lance la guerre contre l’URSS
Malgré ses précédentes déroutes militaires, Benito Mussolini prend l’initiative d’envoyer ses troupes combattre en URSS. Il espère enfin jouir de ses propres victoires et ne plus vivre les succès militaires par procuration avec son allié allemand. Mais le résultat de cette intervention s’avère une fois de plus désastreux. Mussolini perd de plus en plus l’estime de Hitler et de la population italienne.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Hitler - Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1941
22 juin
Opération "Barbarossa" en URSS
Les troupes allemandes pénètrent en Union Soviétique. Nom de l'opération : "Barbarossa". Pourtant alerté par ses services secrets, Staline ne s'attendait pas à ce qu'Hitler rompe le pacte de non-agression signé deux ans plus tôt. Bien qu'ennemi du bolchevisme, le Premier ministre britannique, Winston Churchill, apporte aussitôt son soutien à l'URSS. La Wehrmacht, d'abord victorieuse face à une Armée rouge démoralisée, sera arrêtée par l'hiver avant d'atteindre Moscou. Considérant les Slaves comme des sous-hommes et le communisme comme leur principal ennemi, les nazis mèneront en URSS une guerre bien plus cruelle qu’à l’ouest. Cette attitude jouera en leur défaveur, stimulant le patriotisme russe au sein de toute la population.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Hitler - Staline - Invasion - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1974
22 juin
Match fratricide en Allemagne
Au sein du groupe 1, lors du premier tour de la Coupe du monde, le territoire allemand voit s’affronter ses deux équipes : RFA et RDA. La surprise vient de la victoire de la RDA qui arrive ainsi en tête du groupe devant la RFA. Ainsi les deux équipes accèdent au second tour mais c’est finalement l’Allemagne de l’ouest qui se distinguera en remportant sa seconde Coupe du monde face aux Pays-Bas.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Histoire de la RFA - Histoire de la RDA - Histoire du Football

1986
22 juin
La main de Dieu et le but du siècle
Alors qu’en ce début de deuxième mi-temps le score entre l’Argentine et l’Angleterre est encore vierge, Maradona tente une tête. Trop loin, c’est en fait de la main qu’il marque. Le 10 argentin se défendra de ce geste en parlant de la "main de Dieu". Mais le joueur génial, qui va mener son équipe à la victoire finale, ne s’arrête pas là. Cinq minutes plus tard, il part de son camp pour clouer la défense anglaise avec une suite de dribles et de feintes. Il trompe ensuite le gardien et inscrit le "but du siècle". L’Argentine remportera quelques jours plus tard sa deuxième Coupe du monde en battant l’Allemagne 3-2.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Maradona - Histoire du Football

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. juin 22, 2013 12:29 am
par saintluc
L'Acte de Québec fut le deuxième acte constitutionnel de l'administration britannique au Canada après la Proclamation royale de 1763. Il a reçu la sanction royale le 22 juin 1774. Il a été promulgué par le gouvernement britannique désireux d'éviter que le mouvement d'agitation en cours dans les Treize colonies ne se répandît chez les Canadiens de la Nouvelle-France occupée.
Il agrandit le territoire de la province de Québec, désormais un vaste territoire qui longe la vallée du fleuve Saint-Laurent de Terre-Neuve aux Grands Lacs, le pourtour de ceux-ci ainsi que la vallée de l'Ohio. Il donna l'impression d'attribuer un large territoire aux Amérindiens afin de stopper une éventuelle rébellion de leur part. Il restaura les droits des propriétaires des seigneuries, abolit le serment du test, un serment de fidélité au roi et au chef de l'Église anglicane qui excluait les catholiques de la fonction publique, ramena l'usage du droit civil français, mais conserva le droit criminel anglais, moins sévère. Par la nomination politique des juges le gouverneur et son exécutif avait la mainmise sur l'administration de la justice. Le gouverneur garde ses pouvoirs discrétionnaires et est assisté par un conseil législatif composé de 17 à 23 membres. On n'accordera pas la chambre d'assemblée que demandaient les marchands anglais, l'Angleterre ayant peur que les mêmes troubles que dans les 13 colonies se développent. Toutes décisions prises par le conseil doivent être soumises à l'approbation royale avant d'être valide.
Cet acte du parlement britannique récompensa les deux groupes qui avaient permis aux Britanniques (en collaborant avec l'occupant) de contrôler la population : clergé et seigneurs afin qu'ils poussent les Canadiens à soutenir les Britanniques contre les Américains. Comme capitaine de milice il recevait une rémunération de l'occupant britannique. L'Acte de Québec eut l'effet escompté dans la province.
L'Acte de Québec a été abrogé en grande partie en 1791, pour être remplacé par l'Acte constitutionnel.
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Les réactions en Angleterre sont mitigées à l'Acte de Québec. En général, les anglicans et antipapistes voient d'un très mauvais œil la légalisation de la religion catholique au sein de l'Empire et plusieurs se questionnent sur les motifs ayant conduit à une telle décision .
Toutefois, plusieurs hommes de lois étaient conscients que le Canada était une vieille colonie peuplée principalement de français et que la poignée d'anglais présents dans la province de Québec devrait se soumettre à leurs lois. Les marchands anglais étaient totalement opposés à cette vision des choses. Ceux-ci militaient même pour l'établissement d'une chambre d'assemblée qui pourrait servir à promouvoir leurs intérêts. Le gouverneur Carleton préférait un Conseil élargi où pourrait siéger quelques canadiens. Lorsque la nouvelle constitution est adoptée, plusieurs anglais sont choqués de s'être fait refuser une chambre d'assemblée en plus de se voir imposer les lois civiles françaises.
Cependant, ceux qui désiraient conserver les treize colonies y voyaient l'occasion d'utiliser le Québec comme frein aux demandes américaines en fomentant les querelles entre eux :
Extrait du London Evening Post, de Londres, 28 juin 1774
« Le ministère a pensé qu'il était de bonne politique d'implanter de force les principes serviles du papisme et de l'arbitraire sur un immense espace des possessions anglaises en Amériques, en guise de frein pour réprimer le libre esprit et les agitations constitutionnelles de toutes nos autres colonies en cette contrée. »
Extrait du The Gazettier and New Daily Advertiser, de Londres, 29 juin 1774
« Mes amis, cette loi ne fut pas rédigée pour rappeler ici le "pretender", ni pour faire croire aux catholiques qu'ils seront traités par nous selon les principes d'une générosité sans pareil; notre ministère n'a pas songé, non plus, à se débarrasser du Canada; ce sont là des idées qu'il est bien inutile d'entretenir. La vérité c'est que les ministres veulent cajoler Louis XVI (par amour ou par crainte, je vous le laisse à décider) et par ce moyen, posséder en Amérique, entièrement à leur dévotion, un sûr refuge pour leurs soldats, afin de surveiller les agissements des colonistes protestants et de les écorcher s'ils hésitent à plier le cou sous le joug britannique. »
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L'Acte accentua le mécontentement et l'indignation dans les Treize colonies et fut donc une cause indirecte de la Révolution américaine. Les colons considérèrent cet acte (loi) comme une « loi intolérable ». Plus inique, était qu'on les taxait, eux aussi, sans qu'ils n'aient de représentation politique. D'où le slogan en anglais : « No taxation without representation » ou « Aucune imposition sans représentation » (au Parlement britannique).

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. juin 22, 2013 11:16 pm
par saintluc
-217
23 juin
Victoire d’Hannibal au lac Trasimène
Déjà parvenu à traverser les Alpes avec son armée carthaginoise de guerriers et d’éléphants, Hannibal se dirige vers le sud de l’Italie pour attaquer Rome. Le consul Flaminius prend alors la décision de le poursuivre mais Hannibal s’en aperçoit. Il tend aussitôt un piège à son ennemie sur les collines surplombant le lac Trasimène. Pris par surprise, l’armée de Flaminius est décimée. Ceux qui survivent et tentent de s’enfuir son arrêtés, massacrés ou faits prisonniers. Toutefois, Hannibal renonce à poursuivre sa route en direction de Rome ; il n’est pas encore prêt pour un siège.
Voir aussi : Histoire de Carthage - Dossier histoire des guerres puniques - Hannibal - Lac Trasimène - Histoire de la Rome antique

1340
23 juin
La Bataille navale de l'Écluse
Le 24 juin 1340 eut lieu la bataille de l'Ecluse, la première bataille navale de la guerre de Cent Ans, opposant d'une part les navires du roi Édouard III d'Angleterre, prétendant à la couronne de France, et la flotte du Roi Philippe VI de France. Cette bataille, qui eut lieu dans la mer du Nord près de la Belgique, fut remportée par les forces anglaises, tandis que l'armada française fut anéantie. Plusieurs milliers d'hommes moururent au cours du combat, la plupart par noyade.
Voir aussi : Guerre de Cent ans - Royaume de France - Royaume d'Angleterre - Édouard III d'Angleterre - Philippe VI de France - Histoire des Guerres

1659
23 juin
Hugues de Lionne nommé Ministre d'Etat
Le 23 juin 1659, Hugues de Lionne, marquis de Fresnes, est nommé Ministre d'Etat dans le gouvernement formé par Mazarin. Né le 11 octobre 1611, Hugues de Lionne est d'abord diplomate grâce à son oncle, et devient rapidement un proche de Mazarin et de Louis XIII. C'est lui qui négocie le traité des Pyrénées, début 1659, qui met fin à la guerre de Trente ans. Il meurt le 1er septembre 1671.
Voir aussi : Louis XIII - Mazarin - Ministre d'Etat - Histoire du Traité des Pyrénées - Histoire de la Politique

1668
23 juin
Naissance de Louis François Marie Le Tellier, marquis de Barbezieux
Louis François Marie Le Tellier, marquis de Barbezieux, naît le 23 juin 1668 à Paris. Fils du marquis de Louvois, il devient secrétaire d'Etat de la guerre en survivance en 1681 puis secrétaire d'Etat en titre le 16 juillet 1691. Louis XIV sera déçu par sa conduite, puisque le marquis était réputé pour faire passer son plaisir avant son travail.
Voir aussi : Naissance - Histoire de Paris - Secrétaire d'Etat - Louis François Marie Le Tellier - Histoire de l'Etat

1673
23 juin
Naissance de Joséphine de Beauharnais, impératrice des Français
Marie-Josèphe Rose Tasler de la Pagerie, future Joséphine de Beauharnais, naît aux Trois-Ilets (Martinique).Veuve du vicomte de Beauharnais, passé sur l'échafaud sous la Terreur (1794), et dont elle a eu deux enfants, c'est sous l'entremise du vicomte de Barras qu'elle rencontre Bonaparte l'année suivante, lequel s'en éprend aussitôt pour l'épouser le 9 mars 1796. D'une grande influence sur Napoléon Ier (1769-1821), elle devient impératrice des Français en 1804, mais fut néanmoins répudiée en 1809, faute d'avoir pu lui donner d'héritier. Elle se réfugia alors à Malmaison, où elle mourut en 1814.
Voir aussi : Révolution française - Histoire de la Terreur - Napoléon Ier - Histoire de la Martinique - Barras - Histoire de la Politique

1691
23 juin
Début du règne d'Ahmet II
Le sultan Ahmet II commence à régner sur l'Empire ottoman le 23 juin 1691. Fils d'Ibrahim I, il succède à son frère Suleiman II. Il nomme Mustafa Köprülü grand vizir qui subit une grave défaite contre les Autrichiens à la bataille de Slankamen. Il ne règne que pendant quatre ans. Il meurt en 1695, accablé par les échecs militaires et affaibli par la maladie.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Sultan - Règne - Ahmet II - Histoire des Sacres

1703
23 juin
Naissance de Marie Catherine Sophie Félicité Leszczy?ska
Marie Catherine Sophie Félicité Leszczy?ska naît le 23 juin 1703 à Trzebnica. Fille du roi Stanislas Leszczy?ski de Pologne, elle épouse Louis XV le 15 août 1725, devenant reine de France. Ensemble, ils ont dix enfants, dont Louis de France, qui sera le père de Louis XVI.
Voir aussi : Naissance - Reine - Histoire des Bourbons

1760
23 juin
Bataille de Landshut
Le 23 juin 1760, l'armée autrichienne, dirigée par le général Ernst von Laudon, bat l'armée de Frédéric II de Prusse lors de la bataille de Landshut en Silésie, l'actuelle Pologne. Cette victoire de l'Empire d'Autriche, importante pour l'issue de la guerre de Sept ans qui fait rage depuis 1756 un peu partout dans le monde, verra également l'arrestation du général prussien qui dirigea le combat, Heinrich de la Motte-Fouqué.
Voir aussi : Autriche - Pologne - Guerre de Sept Ans - Frédéric II de Prusse - Silésie - Histoire des Guerres

1789
23 juin
"Nous ne sortirons que par la force des baïonnettes"
Au cours d'une séance des Etats généraux ouverte le 4 mai 1789, le marquis de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies du roi, veut faire sortir le tiers-état de la salle. Le comte de Mirabeau, député du tiers état d'Aix-en-Provence, lui rétorque : "Allez dire au roi que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes". Mirabeau s'impose dès lors comme l'un des principaux orateurs du tiers état, puis de l'Assemblée nationale.
Voir aussi : Histoire des Etats généraux - Tiers état - Mirabeau - Histoire de la Révolution

1795
23 juin
Débarquement de Quiberon
Alors que la Convention cherche à réduire au maximum le poids des royalistes, la contre-révolution débarque d’Angleterre au cœur de la Bretagne. En fait, si l’uniforme est anglais, il s’agit essentiellement d’émigrés, venus pour rétablir la monarchie. Les Chouans sont prêts et rejoignent rapidement les émigrés selon leur plan. Faute de débarquement en Vendée, les troupes de Charette et Stofflet ne peuvent se joindre à la partie. Mais dès que le débarquement a lieu, ils dénoncent l’un après l’autre les accords de paix qu’ils ont signés séparément. Pourtant, mal organisée et rongée par les dissensions, l’armée d’émigrés, après une brève avancée, ne fera pas illusion longtemps. Elle est repoussée et vaincue en seulement quelques jours par l’armée républicaine.
Voir aussi : Histoire de la Convention - Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Histoire des Chouans - Charette - Stofflet - Histoire de la Révolution

1795
23 juin
Victoire navale britannique à la bataille de Groix
La bataille de Groix oppose la France et la Grande-Bretagne. Le 8 juin 1795, un convoi maritime français est attaqué par l'armée britannique qui prend sept bateaux. Le 15 juin, de nouveaux navires rejoignent la flotte française afin d'attaquer les Anglais. Après plusieurs courses poursuites, le véritable combat débute le 23 juin. L'armée britannique remporte la victoire. De côté français, le bilan est de 670 morts. Certains capitaines furent renvoyés pour ne pas avoir exécuté les ordres du vice-amiral Villaret.
Voir aussi : France - Grande-Bretagne - Bataille navale - Histoire des Guerres

1868
23 juin
La première machine à écrire
L'imprimeur américain Christopher Latham Sholes reçoit un brevet pour son invention qu'il appelle "type-writer" (machine à écrire). Les textes sont uniquement en majuscules et, le papier étant caché sous le mécanisme, on ne voit pas ce que l'on tape. Le brevet sera racheté par l'armurier Remington en 1873, qui perfectionnera la machine, avec les retours chariot et les sauts de lignes, et entreprendra sa fabrication en série.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire des Sciences et techniques

1894
23 juin
Fermeture du premier Congrès Olympique
Le premier Congrès olympique international (CIO) de l’ère contemporaine, qui a pour objectif le rétablissement des Jeux Olympiques antiques, a lieu à l’Université de la Sorbonne à Paris. Le baron Pierre de Coubertin a ainsi pu réaliser son rêve. A sa demande, le premier président du CIO est un Grec. Coubertin sera lui-même président de 1896 à 1925.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire du CIO - Pierre de Coubertin - Histoire des Jeux Olympiques

1894
23 juin
Naissance d'Edouard VIII
Edouard VIII, fils du prince de Galles, George V, naît le 23 juin 1894. Populaire, il ne règne que quelques mois entre le 20 janvier et le 11 décembre 1936. Le mariage désiré avec Wallis Simpson, une Américaine divorcée, lui vaut les reproches de l'Eglise d'Angleterre, des dominions et du premier ministre Stanley Baldwin. Ce dernier obtient son abdication malgré le soutien des monarchistes comme Winston Churchill. Il meurt sous le titre de Duc de York en 1987.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Edouard VIII - George V - Winston Churchill - Stanley Baldwin - Histoire de la Politique

1910
23 juin
Naissance de Jean Anouilh, écrivain
Jean Anouilh est né à Bordeaux le 23 juin 1910. Très jeune il se passionne pour le théâtre ; en 1930 il quitte son emploi dans la publicité pour devenir secrétaire de Louis Jouvet. Il écrit des pièces et obtient son premier succès en 1937 avec « Le voyageur sans bagage ». Auteur prolifique, il ne cesse d'écrire, en 1944 il crée « Antigone » qui reste encore aujourd'hui une des pièces les plus jouées. Jean Anouilh décède le 3 octobre 1987 en laissant une œuvre considérable.
Voir aussi : Louis Jouvet - Histoire de l'Art

1915
23 juin
Première bataille de l'Isonzo
Jusqu'alors neutre, l'Italie entre dans la Première Guerre mondiale le 23 juin 1915 en attaquant l'Autriche-Hongrie. L'armée italienne a pour but de prendre le port de Trieste, dont la majorité des habitants sont italiens. Trois fois plus nombreux que leurs adversaires, les Italiens attaquent le front, situé sur la rivière Isonzo, en trois points. Malgré son infériorité numérique, le relief montagneux profite à la défense. La première attaque est un échec. L'Italie continuera ses offensives sur ce front jusqu'en 1917.
Voir aussi : Bataille - Première Guerre mondiale - Italie - Histoire de l'Autriche-Hongrie - Isonzo - Histoire des Guerres

1916
23 juin
Les Allemands aux portes de Verdun
Après une attaque au phosgène, gaz toxique, les Allemands, qui sont alors très proches de Verdun, lancent une attaque que von Falkenhayn souhaite décisive. Mais faute d’avoir pu attaquer avant, les gaz devant se dissiper, ils font face à des ennemis qui ont su se réorganiser. Mangin lancera d’ailleurs des contre-attaques dès le lendemain. Mais celles-ci se révèleront aussi infructueuses.
Voir aussi : Histoire de Verdun - Bataille de Verdun - Gaz - Von Falkenhayn - Histoire de la Première Guerre mondiale

1929
23 juin
Naissance de Ted Lapidus, couturier français
Le couturier Ted Lapidus est devenu l'un des plus célèbres représentants de l'élégance « à la française ». Né le 23 juin 1929, il est devenu tailleur au Club de Paris en 1950. Il a habillé les stars les plus célèbres comme Brigitte Bardot ou Alain Delon. Il a également créé des parfums en partenariat avec L'Oréal. Il est mort à Mougins le 29 décembre 2008.
Voir aussi : Brigitte Bardot - Alain Delon - L'Oréal - Histoire de l'Art

1953
23 juin
Prémisses d'un parti socialiste européen
La Confédération des partis socialistes de la communauté européenne prend naissance dans le cadre de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA). Ce premier groupe parlementaire socialiste européen annonce une collaboration durable des socialistes allemands et français ou encore travaillistes anglais. Il prendra successivement les noms de Parti des socialistes européens puis en 1992 de Parti Socialiste Européen (PSE). Il a pour but de dépasser les clivages nationaux. Une des expressions de cette volonté sera la collaboration entre Mitterrand et Willy Brandt.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Mitterrand - Histoire du Parti Socialiste - Willy Brandt - Histoire de la Construction européenne

1956
23 juin
Nasser président d'Egypte
Au terme d'un référendum où 99,84% des votants se sont portés sur son nom, Gamal Abdel Nasser est élu président de la République. Depuis l'éviction de Mohammed Néguib en 1954, Nasser est devenu le chef de la révolution égyptienne et a su s'imposer comme l'un des leaders du tiers-monde à la conférence de Bandung en 1955. Le Raïs (chef) sera à la tête de l'Egypte jusqu'à sa mort en 1970.
Voir aussi : Président - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Nasser - Neguib - Histoire des Elections

1985
23 juin
Un Boeing d'Air India explose en vol
Les 329 passagers du Boeing 747 d'Air India sont tués dans l'explosion de leur appareil, au-dessus de la mer d'Irlande. L'avion assurait la liaison entre Toronto (Canada) et New-Delhi (Inde). L'enquête montrera qu'il ne s'agit pas d'une erreur technique ou humaine, mais d'un attentat à la bombe commis par les extrémistes sikhs. Les sikhs demandent notamment la création d'un Khalistan indépendant.
Voir aussi : Avion - Explosion - Catastrophe aérienne - Bombe - Histoire du Terrorisme

1991
23 juin
Sonic the Hedgehog donne de la vitesse à la Mega Drive
Face au succès mitigé de la Mega Drive, Sega décide de prendre les choses en main et de créer en interne un jeu vitrine équivalent de Super Mario chez Nintendo. En effet, Sega n’a pas de véritable mascotte et, surtout, les jeux développés par les éditeurs sous-exploitent les possibilités de la console 16 bits. Le petit hérisson bleu a donc une double mission : donner une image de marque à Sega et produire un jeu basé sur la vitesse. La réussite est au rendez-vous et participera au succès de la Mega Drive.
Voir aussi : Histoire des Jeux vidéo - Histoire de Sega - Histoire des Loisirs

1994
23 juin
Opération Turquoise au Rwanda
Le conseil de sécurité de l'ONU autorise l'opération française au Rwanda (Afrique centrale). Les casques bleus français ont pour mission de protéger les civils et la distribution de l'aide humanitaire. Depuis la mort du président Juvénal Habyarimana en avril, la garde présidentielle et les miliciens hutus ont perpétré de terribles massacres. Excepté l'intervention tardive de la France, les grandes démocraties n'ont pas réagi. Le génocide rwandais a fait entre 500 000 et 1 million de victimes, pour une population de 7 millions d'habitants
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Génocide - Intervention - Histoire des Guerres

2004
23 juin
Sortie du deuxième épisode de Shrek
La compagnie de Spielberg, DreamWorks, renvoie dans les salles son ogre, sa princesse et son âne pour prolonger le conte de fées inauguré trois ans plus tôt. Shrek 2 s’enrichit d’un nouveau personnage, le Chat Potté. Après avoir sauvé la princesse Fiona, Shrek doit se faire accepter par sa belle famille.
Voir aussi : Sortie - Spielberg - Animation 3D - DreamWorks - Histoire des Dessins animés

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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. juin 22, 2013 11:31 pm
par saintluc
L’opération Turquoise est une opération militaire organisée par la France au Rwanda pour mettre fin au génocide au Rwanda. Elle était dirigée par le général français Jean-Claude Lafourcade. C'est une opération de l'ONU décidée par la résolution n° 929 du Conseil de sécurité qui précise :
« ...donne son accord à ce qu'une opération multinationale puisse être mise sur pied au Rwanda à des fins humanitaires jusqu'à ce que la MINUAR soit dotée des effectifs nécessaires. » Elle doit être « ...une opération temporaire, placée sous commandement et contrôle nationaux, visant à contribuer, de manière impartiale, à la sécurité et à la protection des personnes déplacées, des réfugiés et des civils en danger au Rwanda. »
Opération de l'ONU comme la Minuar, le statut de l’opération Turquoise lui donne plus de moyens militaires puisqu'il se réfère au chapitre VII de la Charte de l'ONU (Action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d'acte d'agression), contrairement à la Minuar qui relève du chapitre VI (Règlement pacifique des différends).
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Médecins sans frontières avait lancé dans le Monde du 18 avril 1994 un appel célèbre : « On n'arrête pas un génocide avec des médecins ».
Après avoir voté la réduction des effectifs de la Minuar le 21 avril 1994, la France devint très active à l'ONU dans les discussions sur le renforcement de la Minuar en mai 1994 mais refuse de la renforcer par ses propres forces. Les Tchèques [réf. souhaitée] et les Néo-Zélandais notamment souhaitaient renforcer la Minuar. Mais l'ONU ne parvenait pas à se mettre d'accord pour que cette Minuar se mette rapidement en place. Devant ce qu'elle qualifie comme une inertie de la communauté internationale, la France obtint difficilement l'aval du Conseil de Sécurité de l'ONU, pour conduire l'opération Turquoise, du 22 juin au 21 août 1994, date prévue du renforcement de la Minuar tant demandé par son commandant depuis le début du génocide. La difficulté de l'obtention de cette mission était liée à la perception que de nombreux pays avaient de la politique de la France au Rwanda et de ses intentions réelles ou supposées, compte tenu de son implication au Rwanda depuis plusieurs années, de son opposition au FPR, et du fait qu'elle ait été le seul pays à reconnaître le Gouvernement intérimaire rwandais, responsable du génocide. Ce débat existait également au sein de l'État français. Face aux tenants d'une intervention militaire pour s'opposer au FPR, Édouard Balladur, alors premier ministre de la France, précisait par écrit le 21 avril au président français François Mitterrand qu'une des conditions de réussite de l'opération nécessitait de « limiter les opérations à des actions humanitaires et de ne pas nous laisser aller à ce qui serait considéré comme une expédition coloniale au cœur même du territoire du Rwanda ». En outre, la présence française était limitée à deux mois.
La France rédigea elle-même la résolution 929 du Conseil de sécurité. Quelques pays africains acceptèrent de se joindre à la France dans cette opération.
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Cette opération fut conduite à partir du Zaïre. L'ordre de mission de Turquoise du 22 juin 1994 dispose que l'armée française doit pénétrer au Rwanda à partir de Gisenyi, dans le nord-ouest du Rwanda, et par Cyangugu dans le sud-ouest du Rwanda.
L'objectif affirmé est de protéger, dans une « zone humanitaire sûre », les « populations menacées » aussi bien par le génocide que par le conflit militaire entre le FPR et le gouvernement intérimaire rwandais. Aucune hiérarchie n'est établie entre les personnes menacées par le génocide et celles qui sont menacées par les effets collatéraux du conflit armé. Elles étaient assimilées aux deux parties d'un conflit militaire. Le génocide était donc perçu comme un phénomène collatéral de la guerre. Il était ordonné de rester neutre entre ces parties. En particulier, il n'était pas question de procéder à des arrestations de responsables du génocide. La mission avait pour but de faire cesser les massacres en incitant les Forces armées rwandaises (responsables du génocide) à rétablir leur autorité. La neutralité de l'intervention fut critiquée en particulier par Jean-Hervé Bradol, responsable de programme à Médecins sans frontières, une opération simplement humanitaire lui paraissant largement insuffisante pour stopper un génocide


La force comptait 2 550 militaires de l'armée française et 500 autres venus de sept pays d'Afrique (Sénégal, Guinée-Bissau, Tchad, Mauritanie, Égypte, Niger et Congo). Elle a bénéficié d'une couverture satellitaire de l'Union de l'Europe occidentale qui lui a permis de localiser les camps de réfugiés et les colonnes en mouvement. La flotte d'Antonov du trafiquant d'armes Viktor Bout a pour l'occasion été utilisée par l'armée française pour le transfert du matériel et des troupes.
Unités françaises engagées :
Éléments de la 13e demi-brigade de Légion étrangère, du 2e régiment étranger d'infanterie, du 2e régiment étranger de parachutistes et du 6e régiment étranger de génie.
La moitié des effectifs du Régiment d'infanterie-chars de marine.
Des éléments de la 2e batterie du 35e régiment d'artillerie parachutiste.
La 1re compagnie du 3e régiment d'infanterie de marine détachée du Gabon.
La 3e batterie du 11e régiment d'artillerie de marine détachée de RCA [réf. souhaitée].
Une section de l'ECT (Escadron de Circulation et de Transport) du 9e RCS (devenu depuis 9e brigade légère blindée de marine) de Nantes.
Forces spéciales : 150 hommes du Commandement des opérations spéciales (1er RPIMa, Commando Trepel et CPA 10) qui ont opéré parallèlement à des membres du GIGN et de l’EPIGN, à des équipes CRAP de la 11e DP et à des éléments du 13e RDP.
Deux composantes du service de santé des armées : armé principalement par le 1er Régiment Médical. L'Élément Médical Militaire d'Intervention Rapide (EMMIR) basé à Cyangugu (Rwanda) une section d'évacuation sanitaire en VAB du 1er RMed et la Bioforce à Goma (Zaïre).
Éléments issus de la 11e division parachutiste : CRAP du 35e RAP, soutien et transmetteurs du 14e RPCS.
La 1re compagnie du 2e RPIMa basé a la Réunion.
Détachement Aviation Légère de l'Armée de Terre.
Section de la 2e cie du 1er RI (RCAM)
Éléments de l'armée de l'air dont deux de l'Escadron de transport 1/62 Vercors positionné à Goma et ensuite à Bukavu à partir du 14 juillet et de rotation de Transall et de Hercules.
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Bisesero est une chaîne de collines de l'ouest du Rwanda, au sud de Kibuye, où 65 000 tutsis sont enterrés dans un mémorial. Ils ont été massacrés pendant le génocide.
Bisesero faisait partie de la zone nord de l'opération Turquoise. Au début de l'opération Turquoise, les commandos du COS avaient reçu des informations fausses des autorités rwandaises selon lesquelles des infiltrés du FPR seraient concentrés à Bisesero. En réalité il s'agissait de rescapés affaiblis par trois mois de résistance au génocide. Alertés par des journalistes, un détachement du COS découvre le 27 juin 1994 quelques dizaines de ces réfugiés et constate la réalité. Trois jours plus tard le 30 juin 1994, un autre détachement retrouve ces rescapés et leur porte secours. Mais la moitié d'entre eux a été massacrée entre temps, soit environ un millier sur les deux mille restant. Ces événements donneront lieu à une vive polémique en 1998 : pourquoi l'armée a-t-elle attendu trois jours pour porter secours à ces rescapés ? Les informations du premier détachement ont-elles bien été transmises à sa hiérarchie ? Celle-ci en a-t-elle tiré les conséquences ? Le deuxième détachement a-t-il découvert les rescapés par hasard ? A-t-il reçu l'ordre de les secourir ? A-t-il agi de sa propre initiative ? Cette polémique sera ravivée en 2005 par des plaintes de Rwandais devant le tribunal aux armées de Paris.

Selon le mandat attribué par l'ONU, tout contact militaire hostile entre militaires de l'Opération Turquoise et FPR devait être évité. Cependant, des affrontements militaires ont eu lieu avec les soldats du FPR de Paul Kagame autour du 2 juillet 1994.

Une « zone humanitaire sûre » fut créée dans le sud-ouest du Rwanda, visant à empêcher les affrontements entre les Forces armées rwandaises du gouvernement génocidaire et le Front patriotique rwandais qui gagnait du terrain. Cette zone servit alors de refuge à plusieurs responsables du gouvernement intérimaire rwandais qui purent ensuite passer au Zaïre. En particulier, le 17 juillet 1994, un convoi civil escorté de membres de la garde présidentielle (GP) rwandaise s'arrête dans une villa de Cyangugu, sur les bords du lac Kivu, dans le sud de la ZHS contrôlée par les Français. Le commandant du secteur, le lieutenant-colonel Jacques Hogard, s'assure de l'identité des personnalités présentes, avec un groupe de commandos du 2e REP (Régiment Étranger Parachutiste), et identifient deux responsables politiques du Gouvernement Intérimaire Rwandais (GIR) : le président de la république par intérim, Théodore Sindikubwabo, et le ministre des affaires étrangères, Jérôme Bicamumpaka. Les militaires français, sans informations ni instructions sur le sort à réserver à ces personnalités, leur donnent 24 heures pour quitter la Zone Humanitaire Sûre et demandent des consignes à l'ONU. Les militaires français attendent toujours ces consignes ! — Réf « les Larmes de l'honneur » de Jacques Hogard, éditions Hugo Doc 2205.

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Le rapport parlementaire français montrera de nombreux éléments qui attestent que le désarmement des génocidaires fut insuffisant, et qu'aucune arrestation de génocidaires n'a eu lieu. Lors de son audition, Alain Juppé, ministre français des affaires étrangères en 1994, arguera que, « compte tenu des effectifs affectés à l’opération Turquoise, il n’a pas été possible d’y procéder à l’arrestation de probables criminels de guerre, le Conseil de Sécurité de surcroît n’ayant jamais accordé un tel mandat ».
D'après la Commission d'enquête citoyenne, les autorités françaises auraient fourni des passeports à plusieurs membres du gouvernement intérimaire rwandais, aujourd'hui tous jugés ou en attente de jugement devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda.


Les militaires de l'Opération Turquoise furent confrontés à une grave épidémie de choléra qui se déclara dans les camps des réfugiés hutus à Goma, au Zaïre. Près de 100 000 consultations médicales et 25 000 vaccinations furent effectuées.
Médecins sans frontières quitta les camps de réfugiés au Zaïre en novembre 1994 devant le constat de la mainmise des génocidaires sur les camps. Selon Médecins sans frontières :
Les camps […] sont transformés en base arrière pour la reconquête du Rwanda via les détournements massifs de l'aide, la violence, les recrutements forcés, la propagande et les menaces contre les candidats au rapatriement.


La classe politique française fut presque unanimement en faveur de cette opération. Valéry Giscard d'Estaing fut l'un des rares hommes politiques français à critiquer ouvertement l'existence même de cette opération, le 7 juillet 1994 par des propos rapportés par le journal le Monde : « …Qu’est-ce qu’on va faire ? s’est interrogé l’ancien président de la république française. Il y a des tutsis qui avancent. Est-ce qu’on va s’opposer à leur avance, de quel droit ? s’est-il exclamé. Actuellement on a les tutsis qui avancent, c’est-à-dire les victimes, et on a derrière nous une partie de ceux qui ont procédé aux massacres… ».
Les ONG ne s'associèrent pas tout de suite au rôle humanitaire que l'armée attendait d'elles.
Lors du déploiement des troupes de l'opération Turquoise à la frontière zaïro-rwandaise, Roméo Dallaire, commandant de la Minuar, se rendit à Goma pour discuter des modalités de l'opération avec les militaires français. Ceux-ci lui réservèrent un accueil glacial. Les militaires français se dirent choqués que Roméo Dallaire n'ait pas pu retarder le FPR. Les militaires français étaient historiquement alliés aux FAR et en voulaient ouvertement à Roméo Dallaire ; ils lui reprochaient les déroutes des FAR. Les Français ont accusé Dallaire d'aider les rebelles (FPR) à gagner sur le terrain parce que les FAR perdaient du terrain face au FPR.

Après ceux de 1994, les articles de Patrick de Saint-Exupéry relancèrent en 1998 la controverse sur la politique de la France au Rwanda, l'opération Turquoise et plus particulièrement les événements de Bisesero dont il fut un des témoins principaux. En 2004, il reprit son analyse dans un livre. Il est généralement reconnu que le travail de Patrick de Saint-Exupéry est à l'origine de la création de la mission d'information parlementaire française sur le Rwanda en 1998.
En juin 2004, selon leurs avocats qui se sont exprimés lors d'une conférence de presse le 3 février 2005 trois femmes tutsies ont porté plainte contre X pour viol par des militaires français devant la justice française.
Une seconde série de plaintes pour « complicité de génocide et complicité de crimes contre l'humanité » a été déposée en février 2005 par six survivants (cinq hommes et une femme de la caste tutsie) des massacres de 1994 au Rwanda. Ils accusent de complicité dans le génocide des soldats français engagés dans l'opération Turquoise, menée entre juin et août 1994 au Rwanda sous mandat de l'ONU. Selon les plaignants, des soldats français auraient aidé les miliciens « Interahamwe », principaux auteurs du génocide, à débusquer leurs victimes et ont commis eux-mêmes des exactions.
Cette plainte donne lieu à une controverse politique et judiciaire car le gouvernement français a toujours nié tout rôle dans le génocide, sauf Bernard Kouchner a posteriori.
Une instruction est en cours au tribunal militaire aux armées de Paris (TAP).
Le 29 mai 2006, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a validé cette plainte Elle a ainsi rejeté une requête du parquet de Paris qui estimait que quatre de ces plaignants n'avaient pas qualité à agir car ils n'avaient pas subi de préjudice direct.
Le 3 juillet 2006 une seconde décision de la cour d'appel de Paris a débouté le parquet de sa demande d'annulation des auditions des six plaignants rwandais, faites à sa demande au Rwanda fin 2005 par la juge d'instruction Brigitte Raynaud.
La juge d'instruction Florence Michon a pris la suite de Brigitte Reynaud en 2007

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : dim. juin 23, 2013 11:38 pm
par saintluc
1375
24 juin
John Hawkwood entre en Toscane
Le condottiere John Hawkwood est envoyé par le légat du pape à Bologne (Toscane) afin de brûler les moissons. Toutefois, les Florentins le payent non seulement pour qu'il ne les attaque pas mais également pour qu'il les rejoigne. Dans le même temps, ils forment avec Sienne, Lucques, Arezzo et Pise une ligue visant à provoquer une révolte au sein des États pontificaux, marquant le début de la guerre des Huit-Saints.
Voir aussi : Toscane - Guerre des Huit saints - Histoire des Guerres

1398
24 juin
Décès de Hongwu, fondateur de la dynastie Ming
Le 24 juin 1398, Hongwu, de son vrai nom Zhu Yuanzhang, fondateur de la dynastie Ming, décède en Chine. Après une vie de paysan, de moine puis de combattant contre les Mongols de l'empereur Shundi, Hongwu parvient au pouvoir en 1368, et régnera sur l'empire chinois pendant trente ans. Outre pour sa très nombreuse descendance (25 garçons et 16 filles), Hongwu restera connu dans l'histoire de la Chine pour l'exécution d'une grande partie de son entourage politique peu de temps avant sa mort.
Voir aussi : Ming - Hongwu - Histoire de la Politique

1441
24 juin
Assassinat du shogun Yoshinori Ashikaga
Le sixième shogun de la dynastie des Ashikaga (période japonaise Muromachi), Yoshinori, est assassiné par le général Mitsusuke Akamatsu, lequel vengea son maître, que le despote avait contraint au bushido pour avoir manifesté ses désirs d'indépendance (troubles du Kakitsu). Institué Seii Taishogun à l'âge de 8 ans, son fils, Yoshikatsu, ne lui survécut pourtant qu'un an puisqu'il succomba à une maladie en 1443. C'est alors son frère Yoshimasa qui lui succéda en tant que huitième shogun en 1449.
Voir aussi : Muromachi - Shogunat - Histoire de la Politique

1497
24 juin
Jean Cabot découvre le Labrador
Parti le 2 mai à bord du "Matthew", le capitaine d'origine génoise Giovanni Caboto (ou Jean Cabot) atteint le Labrador, une presqu'île du nord-est du Canada. Cinq ans après la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, il a convaincu le roi d'Angleterre Henri VII, d'organiser une expédition maritime pour découvrir une route vers la Chine en passant plus au nord. Il aborde les îles de Cap-Breton et de Terre-Neuve et note la présence de bancs de morues. Les pêcheurs français et portugais se précipiteront vers ces nouvelles richesses.
Voir aussi : Découverte - Histoire de Gênes - Histoire du Labrador - Histoire de Terre-Neuve - Jean Cabot - Histoire de la Mer

1527
24 juin
Recès de Vasteras
Le 24 juin 1527 est émis le recès de Vasteras, une sorte de procès-verbal des anciennes diètes germaniques. Ce dernier prévoit que le luthéranisme de Martin Luther puisse officiellement devenir la religion d'Etat en Suède. Sous l'impulsion de Laurentius Petri, alors archevêque d'Uppsala, le clergé et l'épiscopat adoptent également la réforme de Martin Luther. Une partie des biens d'Eglise est au même moment sécularisée au profit de la couronne.
Voir aussi : Martin Luther - Histoire de la Chrétienté

1562
24 juin
Naissance de François de Joyeuse
François de Joyeuse est un homme politique et cardinal français. Il naît à Carcassonne le 24 juin 1562 et meurt le 23 août 1615, en Avignon. Son parcours le mène de l'archevêché de Narbonne, à celui de Toulouse puis de Rouen. Il participe à la Ligue, mouvement catholique antiprotestant avant de se rallier à Henri IV, en 1593. Il sacre Marie de Médicis en 1610, avant de perdre son influence sous le règne de cette dernière.
Voir aussi : Henri IV - Cardinal - Ligue - Histoire de la Chrétienté

1580
24 juin
Antoine est proclamé roi du Portugal
Au décès d'Henri Ier, Antoine, prieur de Crato, revendique le trône du Portugal. Le 24 juin 1580, il est proclamé roi du Portugal dans la ville de Santarem. En compétition avec Philippe II d'Espagne, il est contraint à l'exil après sa défaite, lors de la bataille d'Alcantara, face aux troupes espagnoles du duc d'Albe. Il tente en vain et à plusieurs reprises de reprendre le pouvoir avec l'aide de la France puis de l'Angleterre.
Voir aussi : Espagne - Roi - Portugal - Alcantara - Antoine - Histoire de la Politique

1717
24 juin
Création de la Grande Loge unie d'Angleterre
Le 24 juin 1717, la Grande Loge unie d'Angleterre, principale loge maçonnique anglaise, est créée à Londres. Elle regroupe quatre loges maçonniques dont les membres se réunissent dans des tavernes. Elle est aujourd'hui la première obédience maçonnique du monde.
Voir aussi : Histoire de Londres - Création - Histoire des Institutions

1762
24 juin
Bataille de Wilhelmstahl
L'épisode de la bataille de Wilhelmstahl se déroule au cours de la guerre de Sept Ans, le 24 juin 1762. Alors que la France tente à nouveau de conquérir Hanovre, une coalition comprenant les royaumes de Grande-Bretagne et de Prusse, l'électorat de Hanovre, de la Hesse-Cassel et de Brunswick se forme contre elle. Malgré leur infériorité numérique, les troupes de l'alliance parviennent tout de même à repousser les Français.
Voir aussi : Guerre de Sept Ans - Hanovre - Histoire des Guerres

1812
24 juin
Le début de la campagne de Russie
La Grande Armée de l'empereur Napoléon 1er traverse le Niémen et force les frontières de l'empire du tsar Nicolas 1er. Les troupes napoléoniennes, fortes de près de 700 000 hommes, pénètreront sans difficulté à l'intérieur de la Russie jusqu'à Moscou. Mais, face à la résistance moscovite et au refus des Russes de négocier, Napoléon ordonnera la retraite. Cette opération tournera au désastre en raison de la rigueur de l'hiver et du manque de ravitaillement. Le 30 décembre, l'armée, réduite à environ 50 000 hommes, repassera le Niémen...
Voir aussi : Napoléon - Histoire de la Grande armée - Histoire de la Campagne de Russie - Histoire de l'Empire

1827
24 juin
Rejet de la loi "Justice et amour"
La loi "Justice et amour", destinée à définitivement museler la presse française est mise en échec par la Chambre des députés. Les royalistes modérés s’avèrent de plus en plus hostiles à un gouvernement qui refuse d’être en phase avec la société post-révolutionnaire et qui rêve encore au retour d’un régime digne de Louis XIV. Menée par Chateaubriand, qui ne partage pourtant pas tout à fait les aspirations des Libéraux, cette fronde achève de déstabiliser le pouvoir. Pour rétablir l’ordre, Charles X décidera de dissoudre la Chambre, mais cela ne sauvera pas Villèle qui ne lui survivra pas longtemps.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Charles X - Ultraroyalistes - Libéraux - Chateaubriand - Histoire de la Presse

1847
24 juin
Les mormons fondent Salt Lake City.
Après l'assassinat du fondateur du mormonisme Joseph Smith, les mormons fuient les persécutions dont ils sont victimes et se dirigent vers l'Utah. Guidés par Brigham Young, 148 hommes et femmes décident de fonder Great Salt Lake City sur cette terre qu'ils nomment Deseret l'abeille à miel). Très rapidement la taille de la ville s'accroît, tout comme les nouveaux mormons s'y installant. En 1852, ils atteindront le nombre de 10 000.
Voir aussi : Utah - Joseph Smith - Histoire de Salt Lake City - Mormonisme - Histoire de la Politique

1859
24 juin
Bataille de Solférino
La coalition franco-sarde affronte l'armée autrichienne lors de la bataille de Solférino (province de Mantoue) dans le cadre de la campagne d'Italie. Le combat voit 330 000 hommes combattre, ce qui constitue le plus gros effectif depuis la bataille de Leipzig, en 1813. En outre, de nouvelles techniques sont utilisées au combat telles que le transport des troupes par train ou l'utilisation de canons et de fusils à canon rayé. Les Autrichiens seront finalement défaits.
Voir aussi : Bataille - France - Autriche - Histoire de la Sardaigne - Campagne d'Italie - Histoire des Guerres

1866
24 juin
Bataille de Custoza
L'empire d'Autriche affronte le Royaume d'Italie dans la province de Vérone (Vénétie), durant la guerre austro-prussienne. L'armée autrichienne de l'archiduc Albert de Habsbourg inflige une sévère défaite aux troupes italiennes, dirigées par les généraux Alfonso La Marmora et Enrico Cialdini. Toutefois, cette bataille n'empêcha pas la Prusse de triompher de l'Autriche lors de la guerre austro-prussienne, ce qui la força à se retirer de la Confédération germanique. Ces combats permirent à la Prusse d'agrandir considérablement son territoire.
Voir aussi : Bataille - Guerre austro-prusienne - Histoire des Guerres

1894
24 juin
Assassinat de Sadi Carnot
Le président français, Sadi Carnot, est assassiné le 24 juin 1894 par Sante Geronimo Caserio. Cet anarchiste italien agit lors de l'Exposition de Lyon, en poignardant le président, le touchant au foie. Sadi Carnot est alors détesté des anarchistes car il avait refusé la grâce présidentielle à l'auteur de l'attentat à la chambre des Députés, l'anarchiste Auguste Vaillant. Cet assassinat provoque le vote parlementaire des lois scélérates comme l'interdiction de propagande pour les anarchistes.
Voir aussi : Assassinat - Sadi Carnot - Anarchisme - Auguste Vaillant - Histoire de la Politique

1901
24 juin
Picasso expose
Un peintre andalou de 19 ans, Pablo Picasso, expose chez le marchand de tableaux Ambroise Vollard à Paris, 64 peintures d'inspiration impressionniste. Ces toiles frappent par la netteté du dessin et la violence des couleurs. Artiste protéiforme - périodes bleue et rose, cubisme, néoclassicisme, tentation surréaliste, expressionnisme... - Picasso bouleversera l'art moderne.
Voir aussi : Picasso - Histoire de la Peinture

1922
24 juin
Assassinat du ministre de Walther Rathenau
Walther Rathenau naît le 29 septembre 1867 en Allemagne. Ministre à la Reconstruction de mai à octobre 1921, il est nommé ministre des Affaires étrangères en 1922 sous la République de Weimar. De confession juive, il se revendique lui-même comme symbole d'une assimilation réussie. Pourtant, il est la cible des nationalistes extrémistes et meurt assassiné le 24 juin 1922 par des membres de l'organisation Consul, un groupe armé luttant contre le Traité de Versailles de 1919.
Voir aussi : Ministre - Histoire du Traité de Versailles - Allemand - Histoire de la Politique

1930
24 juin
Naissance de Claude Chabrol, cinéaste français
Claude Chabrol est né le 24 juin 1930 à Paris. Ce réalisateur s'est spécialisé dans les truculentes représentations des mœurs de la bourgeoisie de province, qu'il dépeint avec autant de finesse que d'âpreté, à travers des films tels que La cérémonie ou L'ivresse du pouvoir. On y retrouve régulièrement son actrice fétiche Isabelle Huppert, qu'il a contribué à faire reconnaître. On dit de lui qu'il a institué le « polar provincial ». Il est mort à Paris le 12 septembre 2010.
Voir aussi : Histoire de l'Art

1944
24 juin
Naissance de Jeff Beck
Jeff Beck est un guitariste de rock et de blues britannique, né le 24 juin 1944 à Londres. Il faisait partie des trois guitaristes prodiges membres de Yardbirds, avec Eric Clapton et Jimmy Page. Il est considéré comme un artiste particulièrement influent. Il a remporté sept Grammy Awards, mais n'a toujours pas connu le succès populaire de ses anciens collaborateurs. Il est entré au Rock and roll Hall of Fame en 2009.
Voir aussi : Eric Clapton - Grammy awards - Histoire de l'Art

1947
24 juin
Premières soucoupes volantes
Kenneth Arnold, jeune homme d’affaires et pilote privé, rapporte avoir observé "neuf engins bizarres" en survolant le mont Rainier, dans l’Etat de Washington. Il en parle à des journalistes qui emploient alors pour la première fois l'expression "flying saucers" (soucoupes volantes). De nombreux autres témoins feront alors part de la même observation. L'armée de l'air et le FBI (police fédérale) mèneront une enquête sur ces mystérieux disques.
Voir aussi : Extra-terrestre - Histoire des Faits divers

1948
24 juin
Début du blocus de Berlin
En riposte à la décision des Alliés de violer les accords de Postdam en fusionnant les zones d’occupation américaine, anglaise et française et en instaurant le Deutschemark, Staline décide d’établir un blocus autour de Berlin. Face à ce blocage, les occidentaux ne mettront que deux jours pour trouver une solution qui évite la guerre et dont l’efficacité, tant factuelle que symbolique, est garantie : il mettent en place un blocus aérien pour ravitailler la ville. Mais, désormais, la rupture entre les deux blocs, et par conséquent entre les deux Allemagnes, semble entérinée. Même si le blocus dure moins d’un an, Berlin-Ouest revêt son statut d’enclave pour plus de quarante ans.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Staline - Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Blocus - Histoire de la Guerre froide

1976
24 juin
La réunification du Vietnam
Après le retrait des troupes américaines et la prise de Saigon par l'armée du Nord-Vietnam, le Vietnam est réunifié et la République socialiste proclamée. Le nouveau gouvernement engage le Sud-Vietnam dans une politique de nationalisation des entreprises et de collectivisation des terres, entraînant l'exode de milliers d'opposants qui s'enfuient par bateau : c'est le début des "boat people".
Voir aussi : Réunification - Boat-people - Histoire de l'Etat

1984
24 juin
Michael Jordan se présente à la draft
Avec des titres de champion et une médaille d’or en poche, Michael Jordan s’inscrit à la draft dans l’espoir de concrétiser sa carrière. Pourtant, il sera admis en troisième place par l’équipe des Chicago Bulls. Les responsables de ce choix ne se doutent pas qu’ils viennent d’engager celui qui deviendra le meilleur marqueur au monde.
Voir aussi : Michael Jordan - Draft - Histoire du Basket-ball

1995
24 juin
L'Afrique du Sud retrouve son honneur
Nelson Mandela arbore fièrement le maillot de son équipe qui fête son retour sur la scène du rugby international par une victoire. En effet, exclue des compétitions jusqu'en 1992 à cause de l'Appartheid, l'Afrique du Sud participe pour la première fois à la coupe du Monde et l'emporte sur la Nouvelle-Zélande en finale avec une équipe "mixte". Malmenée en demi-finale par l'équipe de France, elle commet un parcours sans faute et passe outre le phénomène Lomu, nouvelle star All Black.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Apartheid - Mandela - Coupe du monde de rugby - Lomu - Histoire du Rugby

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : dim. juin 23, 2013 11:49 pm
par saintluc
François de Joyeuse, né le 24 juin 1562 à Carcassonne, mort le 23 août 1615 à Avignon, est un cardinal et homme politique français. C'est un des membres éminents de la maison de Joyeuse.
Né le 24 juin 1562 à Carcassonne d'une famille originaire du Vivarais, François est le second fils de Guillaume de Joyeuse et de Marie Éléonore de Batarnay. Ses frères Anne et Henri deviendront duc de Joyeuse, Antoine Scipion est chevalier de Malte, grand prieur de Toulouse puis duc de Joyeuse.

Étant le cadet, il est destiné à une carrière ecclésiastique. Il suit des études à Toulouse puis au collège de Navarre à Paris. Il poursuit ensuite à l'université d'Orléans et obtient un doctorat in utroque jure (droit canon et civil).
Ordonné diacre de Carcassonne, il devient ensuite conseiller privé du roi Henri III de France. Il est élu archevêque de Narbonne, dont il obtient une dispense pour son jeune âge, le 20 octobre 1581.
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Le cardinal de Joyeuse sacre Marie de Médicis en 1610, par Pierre-Paul Rubens
Grâce à l'influence de son frère aîné Anne, il est créé cardinal lors du consistoire tenu le 12 décembre 1583 par Grégoire XIII. Il arrive trop tard pour assister au conclave de 1585 qui élit pape Sixte V. Il reçoit le chapeau rouge et le titre cardinalice San Silvestro in Capite le 20 mai 1585.
François de Joyeuse est nommé « Protecteur des affaires de France en cour de Rome » le 16 février 15872 : à ce titre, il représente les intérêts des sujets français établis à Rome, mais, également, les intérêts du roi de France auprès du pape Sixte Quint. Le 11 décembre 1587, il échange son titre au profit de SS. Trinita al Monte Pincio. Il devient en 1588 commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit.
Le 4 novembre 1588, il est transféré au siège de Toulouse.
Après la mort d'Henri III, le cardinal François de Joyeuse retourne à Toulouse et participe aux actions de la Ligue. Toutefois, dès 1593, il préfère se rallier à Henri IV.
Il ne participe pas aux conclaves de 1590 qui élisent Urbain VII puis Grégoire XIV. Il est présent en 1591 pour élire Innocent IX et en 1592 pour Clément VIII.
Le parlement de Toulouse le nomme gouverneur de la ville et des terres alentour avec son frère Henri (capucin Père Ange). Ratifié le 14 novembre 1592, cet acte est confirmé par le duc de Mayenne le 26 novembre 1592.
Henri IV, qui a abjuré le protestantisme est couronné roi à Chartres le 27 février 1594. La mort du cardinal Nicolas de Pellevé le 24 mars 1594 fait de François de Joyeuse le prélat principal de l'Église de France. Le 27 avril 1594, il devient cardinal de S. Pietro in Vincoli. C'est au cours de l'année 1595, avec son secrétaire Arnaud d'Ossat et Jacques Davy du Perron, évêque d'Évreux, qu'ils travaillent pour recevoir l'absolution du roi par Clément VIII, qu'ils obtiennent le 17 septembre 1595. Début 1596, il assure sa loyauté au roi et est confirmé comme protecteur de la France à Rome.
En septembre 1598, le roi Henri IV l'envoie à Rome pour négocier l'annulation de son mariage avec Marguerite de Valois. Arrivé le 13 février 1599 à Rome, le pape le nomme président de la commission ecclésiastique chargée de l'affaire, avec Oratio Montano, archevêque d'Arles et du nonce en France et évêque de Modène Gasparo Silingardi. Il est de retour en France au cours de l'été 1599 et le 17 décembre, le pape autorise le roi à se remarier. Le 9 novembre 1600, il reçoit à Marseille la future reine Marie de Médicis. En 1603, il fonde avec le seigneur de Maubec le collège d'Aubenas ( Ardèche) qu'il confie aux Jésuites.
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Tombeau du cardinal de Joyeuse, du marbrier Parfait à Rouen dans l'église Saint-Louis du lycée Corneille de Rouen
Il devient cardinal-évêque de Sabina le 24 mars 1604. Il est transféré à l'archevêché de Rouen le 1er décembre 1604. Il participe aux conclaves de 1605 qui élisent pape Léon XI puis Paul V.
En 1607, il sert de médiateur entre le Saint-Siège et la République de Venise aboutissant au retrait de l'interdit que le pape Paul V a jeté sur la Sérénissime.
Légat a latere, il représente le pape Paul V au baptême du successeur du trône, futur Louis XIII de France le 17 juillet 1606. Le 13 mai 1610, il sacre Marie de Médicis, à Saint-Denis. Toutefois, après l'assassinat d'Henri IV, le cardinal perd son influence sous la régence de Marie de Médicis. Le 17 octobre 1610, il couronne Louis XIII à Reims, à la place de l'archevêque de Reims qui n'a pas reçu sa consécration.
Doyen de collège des cardinaux, il devient cardinal d'Ostia e Velletri le 17 août 1611. En 1613, il est touché par une attaque dont il ne ressort pas indemne. Président des États généraux d'octobre 1614, l'assemblée du Clergé décide l'application des décrets du concile de Trente.
En route pour Rome, il meurt en chemin, de dysenterie, au collège d'Avignon, le 23 août 1615, à l'âge de 53 ans. Il est enterré dans l'église Jésuite de Pontoise (qui se déplacera à Rouen). Son cœur est déposé au collège d'Avignon2. François de Joyeuse est aujourd'hui enterré dans une chapelle de l'église Saint-Louis du lycée Corneille de Rouen. Elle contient l'épitaphe:
EMINENTISSIMO CARDINALI FRANCISCO DE JOYEUSE NARBONIS, TOLOSE, NEC NON ROTHOMAGI ARCHIEPISCOP QUI TUM REG(...) HENRICI TECTII ET QUARTI TUM SUMMI PONTIFICIS PAULI QUINT LEGATUS ADMINISTRATIS DOMI FORISQUE REBUS MAXIMIS POSTQUAM ECLESIA ET REGIBUS SUIS PLURIMAM NAVAVISSET OPERAM VIR CLARUS GESTIS HONORIBUS CLARIOR ET VIRTUTIBUS ET DOCTRINA CARDINALIUM DECANUS OBIIT AV(...)NE ANNO M.DC.XV AETATIS LIII CUJUS (...)RPUS PONTISARAM PRIMO DEL(...) INDE SEMINARIO AB IPSO ROTHOMAGI CONDITO ANNO M.(...)CC.LXXIX REDDITUM ACCEPIT HIC TUMULUS IN BENEFICIORUM MEMORIA MAGISTRA (...) RUBIS ANNO M.DCCC.XXVI POSITUS E(...)E PRINCIPE DE CROY CA(...) ROTHOMAGENSI ARCHIEPISCOPO.

Archevêque de : Narbonne (à partir de 1581); Toulouse (à partir de 1584) ; Rouen (à partir de 1604).
Abbé commendataire de : Marmoutier (à partir de 1584); Notre-Dame de Chambons ; Saint-Florent-lès-Saumur (à partir de 1587); Mont-Saint-Michel (à partir de 1588); Fécamp (à partir de 1589) ; La Daurade (à partir de 1591); Eaunes (à partir de 1591); La Grasse (à partir de 1593); Boulbonne (à partir de 1597, échangée contre l'abbaye de La Daurade); Saint-Sernin (à partir de 1597); saint Géraud d'Aurillac (à partir de 1603); Grandselve (à partir de 1612); Juilly (à partir de 1613); Saint-Martin de Cauchenne (à partir de 1614).
Prieur d'Auzat, Naussac, Ruoms, Saint-Cirgues, Montbazens.
Cardinal le 12 décembre 1583.
Doyen du Collège des cardinaux en 1611.
Églises et évêchés attribués à François de Joyeuse en tant que cardinal : Saint-Sylvestre (1585-1587) ; Trinité-des-Monts (1587-1594) ; Saint-Pierre-aux-liens (1594-1604); Sainte-Sabine (1604-1611); Ostie (1615, en qualité de doyen des cardinaux).

Liste succincte de son patrimoine familial
Duc de Joyeuse
Baron d'Arques, Couiza, Puivert (baronnie vendue en 1610), Chalabre, Laudun, Descours, Rochemaure.
Seigneur de Linières, Secourrieu, Lésignan, Lafitte.
Par arbitrage, le comté de Batarnay échut en 1602 à Françoise de Batarnay, dame de Montrésor et tante maternelle du cardinal de Joyeuse.