poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
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- Cynyhia
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Et la mer et l'amour
.Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère, et l'amour est amer,
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.
La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.
Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.
Pierre de Marbeuf
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.Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère, et l'amour est amer,
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.
La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.
Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.
Pierre de Marbeuf
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
C'est le hazard de tout mon être,
et alors le bonheur en moi.
est plus fort que moi, que mes os,
Que tu froisses en ton étreinte
Toujours douloureuse, toujours merveilleuse .
Parlons, parlons, disons les mots,
de verre, allongés, tels les burins qui fendent,
La rivière fraîche du brûlant delta,
Le jour et la nuit, le magma et le basalte.
Emportes-moi, heureux, au ciel, et lances-moi
Au temple d'étoiles, jusqu'à ce que,
Mon monde s'étire, interminable
En se faisant colonne ou encore,
Beaucoup plus haut et beaucoup plus vite
Comme c'est bien que tu sois, quelle étonnement je sois !
Deux chants différents, qui se mélangent,
Deux couleurs qui ne se sont jamais vues
Une très faible, revenue sur terre,
Une très élevée, à la limite de la rupture,
Dans la froidure, l'improbable bataille
De la merveille que tu es, au devenir que je suis.
Nichita Stanescu-quel bonheur que tu existes!
et alors le bonheur en moi.
est plus fort que moi, que mes os,
Que tu froisses en ton étreinte
Toujours douloureuse, toujours merveilleuse .
Parlons, parlons, disons les mots,
de verre, allongés, tels les burins qui fendent,
La rivière fraîche du brûlant delta,
Le jour et la nuit, le magma et le basalte.
Emportes-moi, heureux, au ciel, et lances-moi
Au temple d'étoiles, jusqu'à ce que,
Mon monde s'étire, interminable
En se faisant colonne ou encore,
Beaucoup plus haut et beaucoup plus vite
Comme c'est bien que tu sois, quelle étonnement je sois !
Deux chants différents, qui se mélangent,
Deux couleurs qui ne se sont jamais vues
Une très faible, revenue sur terre,
Une très élevée, à la limite de la rupture,
Dans la froidure, l'improbable bataille
De la merveille que tu es, au devenir que je suis.
Nichita Stanescu-quel bonheur que tu existes!
Dernière modification par orchidee le ven. oct. 22, 2010 3:16 am, modifié 1 fois.
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle?
- L'or?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!
Charles Baudelaire
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle?
- L'or?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!
Charles Baudelaire
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
- Cynyhia
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Matin d’octobre
C’est l’heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.
Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées ;
Mais ce n’est pas l’hiver encore.
Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose,
On croirait qu’il neige de l’or.
François COPPÉE (1842-1908) Le Cahier rouge
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C’est l’heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.
Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées ;
Mais ce n’est pas l’hiver encore.
Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose,
On croirait qu’il neige de l’or.
François COPPÉE (1842-1908) Le Cahier rouge
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
On s'aimera
Pour un quignon d' soleil
Qui s'étire pareil
Au feu d'un feu de bois
On s'aimera
Pour des feuilles mourant
Sous l'œil indifférent
De Monseigneur le Froid
De Monseigneur le Froid
On s'aimera cet automne
Quand ça fume que du blond
Quand sonne à la Sorbonne
L'heure de la leçon
Quand les oiseaux frileux
Se prennent par la taille
Et qu'il fait encore bleu
Dans le ciel en bataille
Dans le ciel en bataille
On s'aimera
Pour un manteau pelé
Par les ciseaux gelés
Du tailleur des frimas
On s'aimera
Pour la boule de gui
Que l'an neuf à minuit
A roulée sous nos pas
A roulée sous nos pas
On s'aimera cet hiver
Quand la terre est peignée
Quand s'est tu le concert
Des oiseaux envolés
Quand le ciel est si bas
Qu'on l' croit au rez-de-chaussée
Et qu' le temps des lilas
N'est pas près d'être chanté
N'est pas près d'être chanté
On s'aimera
Pour un tapis tout vert
Où comme les filles de l'air
Les abeilles vont jouer
On s'aimera
Pour ces bourgeons d'amour
Qui allongent aux beaux jours
Les bras de la forêt
Les bras de la forêt
On s'aimera ce printemps
Quand les soucis guignols
Dansent le french-cancan
Au son du rossignol
Quand le chignon d'hiver
De la terre endormie
Se défait pour refaire
L'amour avec la vie
L'amour avec la vie
On s'aimera
Pour une vague bleue
Qui fait tout ce qu'on veut
Qui marche sur le dos
On s'aimera
Pour le sel et le pré
De la plage râpée
Où dorment des corbeaux
Où dorment des corbeaux
http://fr.lyrics-copy.com/leo-ferre/on-saimera.htm
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=s00VO37QS9Q[/youtube]
Pour un quignon d' soleil
Qui s'étire pareil
Au feu d'un feu de bois
On s'aimera
Pour des feuilles mourant
Sous l'œil indifférent
De Monseigneur le Froid
De Monseigneur le Froid
On s'aimera cet automne
Quand ça fume que du blond
Quand sonne à la Sorbonne
L'heure de la leçon
Quand les oiseaux frileux
Se prennent par la taille
Et qu'il fait encore bleu
Dans le ciel en bataille
Dans le ciel en bataille
On s'aimera
Pour un manteau pelé
Par les ciseaux gelés
Du tailleur des frimas
On s'aimera
Pour la boule de gui
Que l'an neuf à minuit
A roulée sous nos pas
A roulée sous nos pas
On s'aimera cet hiver
Quand la terre est peignée
Quand s'est tu le concert
Des oiseaux envolés
Quand le ciel est si bas
Qu'on l' croit au rez-de-chaussée
Et qu' le temps des lilas
N'est pas près d'être chanté
N'est pas près d'être chanté
On s'aimera
Pour un tapis tout vert
Où comme les filles de l'air
Les abeilles vont jouer
On s'aimera
Pour ces bourgeons d'amour
Qui allongent aux beaux jours
Les bras de la forêt
Les bras de la forêt
On s'aimera ce printemps
Quand les soucis guignols
Dansent le french-cancan
Au son du rossignol
Quand le chignon d'hiver
De la terre endormie
Se défait pour refaire
L'amour avec la vie
L'amour avec la vie
On s'aimera
Pour une vague bleue
Qui fait tout ce qu'on veut
Qui marche sur le dos
On s'aimera
Pour le sel et le pré
De la plage râpée
Où dorment des corbeaux
Où dorment des corbeaux
http://fr.lyrics-copy.com/leo-ferre/on-saimera.htm
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=s00VO37QS9Q[/youtube]
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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- saintluc
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Souvenirs d'y il y a quelques mois...
Chambre? couleur? Bleu-ciel?
Non! Bleu-laiteux. Motif?Nid d'abeilles.
Le rose serait moins triste... Fenêtres fermées,
Ouvertures minimales, difficile d'aérer.
Possibilité de m'évader, loin, très loin...
Fermer les yeux... La porte s'ouvre, les soins!
Chaque repas; plats souvent calcinés...
Ce sera entrée, dessert, et, terminé!
Je vais vous entretenir, sur le champs, conscience tranquille.
Ma vie défile, voyages, amour, famille...
J'aurai pu faire, ne pas faire,mais tout est fait !
Chacun débroussaille son chemin... Destin !
Lever, déjeuner,diner, regarder la télé,
Mots croisés, lecture, cigarette, regarder l'entrée
Passages, malades, visiteurs, ambulances, infirmiers...
Arrive le coucher du soleil, voila un jour de passé,
Vingt quatre heures... Un siècle, une éternité.
Le réveil égrene les secondes, les heures, une journée...
Je ne sais pourquoi j'écris toutes ces conneries?
Hélicoptère, urgence,sirènes, il est minuit.
M'endormir; enfin...Mes nuages de pensées...
La vie, l'amour, la mort; simple réalité...
Moral en baisse, il est tant de partir...
Demain sera bien... Oui, mardi, je vais sortir.
Chambre? couleur? Bleu-ciel?
Non! Bleu-laiteux. Motif?Nid d'abeilles.
Le rose serait moins triste... Fenêtres fermées,
Ouvertures minimales, difficile d'aérer.
Possibilité de m'évader, loin, très loin...
Fermer les yeux... La porte s'ouvre, les soins!
Chaque repas; plats souvent calcinés...
Ce sera entrée, dessert, et, terminé!
Je vais vous entretenir, sur le champs, conscience tranquille.
Ma vie défile, voyages, amour, famille...
J'aurai pu faire, ne pas faire,mais tout est fait !
Chacun débroussaille son chemin... Destin !
Lever, déjeuner,diner, regarder la télé,
Mots croisés, lecture, cigarette, regarder l'entrée
Passages, malades, visiteurs, ambulances, infirmiers...
Arrive le coucher du soleil, voila un jour de passé,
Vingt quatre heures... Un siècle, une éternité.
Le réveil égrene les secondes, les heures, une journée...
Je ne sais pourquoi j'écris toutes ces conneries?
Hélicoptère, urgence,sirènes, il est minuit.
M'endormir; enfin...Mes nuages de pensées...
La vie, l'amour, la mort; simple réalité...
Moral en baisse, il est tant de partir...
Demain sera bien... Oui, mardi, je vais sortir.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Ô toi d'où me vient ma pensée,
Sois fière devant le Seigneur !
Relève ta tête abaissée,
Ô toi d'où me vient mon bonheur !
Quand je traverse cette lieue
Qui nous sépare, au sein des nuits,
Ta patrie étoilée et bleue
Rayonne à mes yeux éblouis.
C'est l'heure où cent lampes en flammes
Brillent aux célestes plafonds ;
L'heure où les astres et les âmes
Échangent des regards profonds.
Je sonde alors ta destinée,
Je songe à toi, qui viens des cieux,
A toi, grande âme emprisonnée,
A toi, grand coeur mystérieux !
Noble femme, reine asservie,
Je rêve à ce sort envieux
Qui met tant d'ombre dans ta vie,
Tant de lumière dans tes yeux
Moi, je te connais tout entière
Et je te contemple à genoux ;
Mais autour de tant de lumière
Pourquoi tant d'ombre, ô sort jaloux ?
Dieu lui donna tout, hors l'aumône
Qu'il fait à tous dans sa bonté ;
Le ciel qui lui devait un trône
Lui refusa la liberté.
Oui, ton aile, que le bocage,
Que l'air joyeux réclame en vain,
Se brise aux barreaux d'une cage,
Pauvre grande âme, oiseau divin !
Bel ange, un joug te tient captive,
Cent préjugés sont ta prison,
Et ton attitude pensive,
Hélas, attriste ta maison.
Tu te sens prise par le monde
Qui t'épie, injuste et mauvais.
Dans ton amertume profonde
Souvent tu dis : si je pouvais !
Mais l'amour en secret te donne
Ce qu'il a de pur et de beau,
Et son invisible couronne,
Et son invisible flambeau !
Flambeau qui se cache à l'envie,
Qui luit, splendide et clandestin,
Et qui n'éclaire de la vie
Que l'intérieur du destin.
L'amour te donne, ô douce femme,
Ces plaisirs où rien n'est amer,
Et ces regards où toute l'âme
Apparaît dans un seul éclair,
Et le sourire, et la caresse,
L'entretien furtif et charmant,
Et la mélancolique ivresse
D'un ineffable épanchement,
Et les traits chéris d'un visage,
Ombre qu'on aime et qui vous suit,
Qu'on voit le jour dans le nuage,
Qu'on voit dans le rêve la nuit,
Et les extases solitaires,
Quand tous deux nous nous asseyons
Sous les rameaux pleins de mystères
Au fond des bois pleins de rayons ;
Purs transports que la foule ignore,
Et qui font qu'on a d'heureux jours
Tant qu'on peut espérer encore
Ce dont on se souvient toujours.
Va, sèche ton bel oeil qui pleure,
Ton sort n'est pas déshérité.
Ta part est encor la meilleure,
Ne te plains pas, ô ma beauté !
Ce qui manque est bien peu de chose
Quand on est au printemps vermeil,
Et quand on vit comme la rose
De parfums, d'ombre et de soleil.
Laisse donc, ô ma douce muse,
Sans le regretter un seul jour,
Ce que le destin te refuse
Pour ce que te donne l'amour !
Victor Hugo
Sois fière devant le Seigneur !
Relève ta tête abaissée,
Ô toi d'où me vient mon bonheur !
Quand je traverse cette lieue
Qui nous sépare, au sein des nuits,
Ta patrie étoilée et bleue
Rayonne à mes yeux éblouis.
C'est l'heure où cent lampes en flammes
Brillent aux célestes plafonds ;
L'heure où les astres et les âmes
Échangent des regards profonds.
Je sonde alors ta destinée,
Je songe à toi, qui viens des cieux,
A toi, grande âme emprisonnée,
A toi, grand coeur mystérieux !
Noble femme, reine asservie,
Je rêve à ce sort envieux
Qui met tant d'ombre dans ta vie,
Tant de lumière dans tes yeux
Moi, je te connais tout entière
Et je te contemple à genoux ;
Mais autour de tant de lumière
Pourquoi tant d'ombre, ô sort jaloux ?
Dieu lui donna tout, hors l'aumône
Qu'il fait à tous dans sa bonté ;
Le ciel qui lui devait un trône
Lui refusa la liberté.
Oui, ton aile, que le bocage,
Que l'air joyeux réclame en vain,
Se brise aux barreaux d'une cage,
Pauvre grande âme, oiseau divin !
Bel ange, un joug te tient captive,
Cent préjugés sont ta prison,
Et ton attitude pensive,
Hélas, attriste ta maison.
Tu te sens prise par le monde
Qui t'épie, injuste et mauvais.
Dans ton amertume profonde
Souvent tu dis : si je pouvais !
Mais l'amour en secret te donne
Ce qu'il a de pur et de beau,
Et son invisible couronne,
Et son invisible flambeau !
Flambeau qui se cache à l'envie,
Qui luit, splendide et clandestin,
Et qui n'éclaire de la vie
Que l'intérieur du destin.
L'amour te donne, ô douce femme,
Ces plaisirs où rien n'est amer,
Et ces regards où toute l'âme
Apparaît dans un seul éclair,
Et le sourire, et la caresse,
L'entretien furtif et charmant,
Et la mélancolique ivresse
D'un ineffable épanchement,
Et les traits chéris d'un visage,
Ombre qu'on aime et qui vous suit,
Qu'on voit le jour dans le nuage,
Qu'on voit dans le rêve la nuit,
Et les extases solitaires,
Quand tous deux nous nous asseyons
Sous les rameaux pleins de mystères
Au fond des bois pleins de rayons ;
Purs transports que la foule ignore,
Et qui font qu'on a d'heureux jours
Tant qu'on peut espérer encore
Ce dont on se souvient toujours.
Va, sèche ton bel oeil qui pleure,
Ton sort n'est pas déshérité.
Ta part est encor la meilleure,
Ne te plains pas, ô ma beauté !
Ce qui manque est bien peu de chose
Quand on est au printemps vermeil,
Et quand on vit comme la rose
De parfums, d'ombre et de soleil.
Laisse donc, ô ma douce muse,
Sans le regretter un seul jour,
Ce que le destin te refuse
Pour ce que te donne l'amour !
Victor Hugo
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
- Anne Onyme
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- Inscription : mar. oct. 12, 2010 8:22 am
- Localisation : Bretagne France
Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
L'homme agonique
Jamais je n'ai fermé les yeux
malgré les vertiges sucrés des euphories
même quand mes yeux sentaient le roussi
ou en butte aux rafales montantes des chagrins
Car je trempe jusqu'à la moelle des os
jusqu'aux états d'osmose incandescents
dans la plus noire transparence de nos sommeils
Tapi au fond de moi tel le fin renard
alors je me résorbe en jeux, je mime et parade
ma vérité, le mal d'amour, et douleurs et joies
Et je m'écris sous la loi d'émeute
je veux saigner sur vous par toute l'affection
j'écris, j'écris, à faire un fou de moi
à me faire le fou du roi de chacun
volontaire aux enchères de la dérision
mon rire en volées de grelots par vos têtes
en chavirées de pluie dans vos jambes
Mais je ne peux me déprendre du conglomérat
je suis le rouge-gorge de la forge
le mégot de survie, l'homme agonique
Un jour de grande détresse à son comble
je franchirai les tonnerres des désespoirs
je déposerai ma tête exsangue sur un meuble
ma tête grenade et déflagration
sans plus de vue je continuerai, j'irai
vers ma mort peuplée de rumeurs et d'éboulis
je retrouverai ma nue propriété
Gaston Miron
Jamais je n'ai fermé les yeux
malgré les vertiges sucrés des euphories
même quand mes yeux sentaient le roussi
ou en butte aux rafales montantes des chagrins
Car je trempe jusqu'à la moelle des os
jusqu'aux états d'osmose incandescents
dans la plus noire transparence de nos sommeils
Tapi au fond de moi tel le fin renard
alors je me résorbe en jeux, je mime et parade
ma vérité, le mal d'amour, et douleurs et joies
Et je m'écris sous la loi d'émeute
je veux saigner sur vous par toute l'affection
j'écris, j'écris, à faire un fou de moi
à me faire le fou du roi de chacun
volontaire aux enchères de la dérision
mon rire en volées de grelots par vos têtes
en chavirées de pluie dans vos jambes
Mais je ne peux me déprendre du conglomérat
je suis le rouge-gorge de la forge
le mégot de survie, l'homme agonique
Un jour de grande détresse à son comble
je franchirai les tonnerres des désespoirs
je déposerai ma tête exsangue sur un meuble
ma tête grenade et déflagration
sans plus de vue je continuerai, j'irai
vers ma mort peuplée de rumeurs et d'éboulis
je retrouverai ma nue propriété
Gaston Miron
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- Localisation : la et la-bas...Roumanie
Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
J'reste
Avec mes souvenirs
Ces morceaux de passé
Comme un miroir en éclats de verre
Mais à quoi ça sert
C'que j'voulais te dire
Reste sur des pages blanches
Sur lesquelles je peux tirer un trait
C'était juste hier
[Refrain] :
Tu ne m'as pas laisse le temps
De te dire tout c'que je t'aime
Et tout c'que tu me manques
On devrait toujours dire avant
L'importance que les gens prennent
Tant qu'il est encore temps
Mais tu ne m'as pas laissé le temps
Toi qui m'as tout appris
Et m'as tant donné
C'est dans tes yeux que je grandissais
Et me sentais fier
Pourquoi sans prévenir
Un jour tout s'arrête
Et vous laisse encore plus seul sur terre
Sans savoir quoi faire
[Refrain]
On devrait toujours dire avant
L'importance que les gens prennent
Tant qu'il est encore temps
Tu n'm'as pas laissé le temps
http://www.paroles-musique.com/paroles- ... rics,p2397
Avec mes souvenirs
Ces morceaux de passé
Comme un miroir en éclats de verre
Mais à quoi ça sert
C'que j'voulais te dire
Reste sur des pages blanches
Sur lesquelles je peux tirer un trait
C'était juste hier
[Refrain] :
Tu ne m'as pas laisse le temps
De te dire tout c'que je t'aime
Et tout c'que tu me manques
On devrait toujours dire avant
L'importance que les gens prennent
Tant qu'il est encore temps
Mais tu ne m'as pas laissé le temps
Toi qui m'as tout appris
Et m'as tant donné
C'est dans tes yeux que je grandissais
Et me sentais fier
Pourquoi sans prévenir
Un jour tout s'arrête
Et vous laisse encore plus seul sur terre
Sans savoir quoi faire
[Refrain]
On devrait toujours dire avant
L'importance que les gens prennent
Tant qu'il est encore temps
Tu n'm'as pas laissé le temps
http://www.paroles-musique.com/paroles- ... rics,p2397
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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- Cynyhia
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- Localisation : Lyon France
Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Rêve ou réalité
Il y a tant d'années que j'espère
Te revoir ou t'appercevoir
Fais moi un signe, là où tu es
Fait il doux, fait il noir ?
Le paradis est il si moelleux
Plein de douceurs, de fleurs
Que tu as osé m'oublier un peu.
Et ne viens pas, même si je pleure ?
Je te cherche partout mon ange
Je rêve de toi, tes yeux verts
M'ont condamnée , comme c'est étrange
A n'aimer que toi sur cette terre
Je voudrais caresser tes cheveux bouclés
Je voudrais que tu me serres dans tes bras
Pourquoi m'as tu laissée là, désemparée
Je n'arrive pas à vivre ici-bas.
[url][/url]
Il y a tant d'années que j'espère
Te revoir ou t'appercevoir
Fais moi un signe, là où tu es
Fait il doux, fait il noir ?
Le paradis est il si moelleux
Plein de douceurs, de fleurs
Que tu as osé m'oublier un peu.
Et ne viens pas, même si je pleure ?
Je te cherche partout mon ange
Je rêve de toi, tes yeux verts
M'ont condamnée , comme c'est étrange
A n'aimer que toi sur cette terre
Je voudrais caresser tes cheveux bouclés
Je voudrais que tu me serres dans tes bras
Pourquoi m'as tu laissée là, désemparée
Je n'arrive pas à vivre ici-bas.
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
LA VIEILLE DAME
Je la nommais ma vieille, ma maison, cette dame,
Aux paupières bleutées, aux volets écaillés,
Comme la poudre aux yeux des filles de macadam,
Au rimmel fané de s’être encanaillé.
Elle se lavait des pluies, brulait des grands soleils,
Aux vents trop capiteux sucrés des lourds étés,
Sur sa robe trouée en pierre de dentelle,
Se mariant charmeuse aux étendues de blés.
Elle se cachait là bas près du petit chemin,
Parée chaque printemps d’un boa de glycine,
Et se montrait coquette sertie dans son écrin
Reine pour quelques jours d’un champs de capucines.
Pendant les soirs d’orage parfois elle pleurait,
De douces mélodies, chant de fin des vacances.
Dans les bassines en zinc, ses larmes murmuraient,
Gammes des souvenirs de ma plus tendre enfance.
Elle portait un parfum de bois de cheminée,
Qui avait fait mourir tant de ceps de vignes,
Dans la grande cuisine doucement imprégnée,
De la suie des coteaux parcourant ses collines.
J’entends encore craquer ses marches d’escalier,
Parfois le cri d’un coq est là qui l’accompagne,
Emporté dans ses bras me voilà au grenier,
Hissé au fenestron s’ouvrant sur sa campagne.
Et je respire alors son âme de vieille fille,
M’appuyant à ses poutres tordues par son bel âge,
Apercevant plus bas un drapé de jonquilles,
S’étalant autour d’elle égayant son visage.
Tit’can I
j'espere ne pas avoir fait d'erreur en livrant ce poeme
Je la nommais ma vieille, ma maison, cette dame,
Aux paupières bleutées, aux volets écaillés,
Comme la poudre aux yeux des filles de macadam,
Au rimmel fané de s’être encanaillé.
Elle se lavait des pluies, brulait des grands soleils,
Aux vents trop capiteux sucrés des lourds étés,
Sur sa robe trouée en pierre de dentelle,
Se mariant charmeuse aux étendues de blés.
Elle se cachait là bas près du petit chemin,
Parée chaque printemps d’un boa de glycine,
Et se montrait coquette sertie dans son écrin
Reine pour quelques jours d’un champs de capucines.
Pendant les soirs d’orage parfois elle pleurait,
De douces mélodies, chant de fin des vacances.
Dans les bassines en zinc, ses larmes murmuraient,
Gammes des souvenirs de ma plus tendre enfance.
Elle portait un parfum de bois de cheminée,
Qui avait fait mourir tant de ceps de vignes,
Dans la grande cuisine doucement imprégnée,
De la suie des coteaux parcourant ses collines.
J’entends encore craquer ses marches d’escalier,
Parfois le cri d’un coq est là qui l’accompagne,
Emporté dans ses bras me voilà au grenier,
Hissé au fenestron s’ouvrant sur sa campagne.
Et je respire alors son âme de vieille fille,
M’appuyant à ses poutres tordues par son bel âge,
Apercevant plus bas un drapé de jonquilles,
S’étalant autour d’elle égayant son visage.
Tit’can I
j'espere ne pas avoir fait d'erreur en livrant ce poeme
ca passe ou ca casse.
la bonne humeur excessive
et bien c'est moi lol
la bonne humeur excessive
et bien c'est moi lol
- Cynyhia
- niveau4
- Messages : 2398
- Inscription : lun. juin 28, 2010 11:31 am
- Localisation : Lyon France
Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
COUCOU SENTINELLE , il est magnifique ce poême j'adore
[url][/url]
je l'ai trouvé ta maison cette vieille dame
[url][/url]
je l'ai trouvé ta maison cette vieille dame
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
-
- niveau3
- Messages : 1833
- Inscription : mer. juin 16, 2010 5:37 am
- Localisation : la et la-bas...Roumanie
Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
je viens de trouver sur un autre forum...trop drole...alors j'y colle ode aux....
Modera-tueurs
♪♫ On les appelle modérateurs
Ou bien modos pour les intimes
Dans le forum quelle que soit l’heure
On croise souvent leur sale bobine ♪
Ils sont une nouvelle classe
Après les membres et les bannis
Pas loin des Admins quoique moins classe
Je vais vous en parler ici ♫
Sont parfois chiansonniers c’est déjà ça
Mais leur passion c’est leur boulot
Dans « Actualités et débats »
Sont fiers d’coller des avertos !
Les modos, les modos.
Les modos, les modos.
Ils vivent derrière leurs écrans
Dans des petits appartements moches ♪♫
Epiant vos moindres mouvements
La main sur un manche de pioche
Ont des enfants aux nez crottés
Qui ont lu Mein Kampf à six ans
Qui sont bien vus et bien notés
parce qu’ils dénoncent les chenapans ♪
Ils fument des Gitane maïs
En ricanant de leurs méfaits
♫ Se vautrant dans leurs propres vices
Et si ça s’trouve ils sentent des pieds !
Les modos, les modos.
Les modos, les modos.
Ils ont la culture d’un bulot ♫♪
L’intelligence d’une écrevisse
Mais se prétendent au dessus du lot
A donner des leçons d’justice
Ils aiment pérorer sans cesse
♪ Sur les vertus des CGU
Mais c’qui fait frissonner leurs fesses
C’est de vous en foutre plein le c la vue
Leur libido, manque de bol
C’est plus Onan que grands frissons
C’qui leur procure une demi molle ♫
C’est d’violer la liberté d’expression
Les modos, les modos.
Les modos, les modos.
Ils sont toujours de mauvaise foi
Refusant tout dialogue en MP
♪ Ils veulent obéissance sans voix
A leurs sentences qui sentent le pet
Ils tortures les bons forumeurs
Avec leurs messages rouges immondes
Allégorie, version tueur
d’ "à coups de schlague le sang inonde !"
Par tous les porcs ils suent la haine
Des gentils membres blancs comme l’hermine
Mentalité d’Einsatzgruppen
On atteint enfin le point Godwin ! ♪♫
Les modos, les modos.
Les modos, les modos.
La femme se fringue chez Daxon
Collection « Mémère branchée »
Lui c’est velours pour le pantalon
Trop court, faut-il le préciser ?
Se croient Zorro ou Ivanhoé
♫♪ Mais se joue un film plus gnangnan
Remake façon serie B
D’Affreux, sales et méchants
Ma plume est un peu assassine
Pour ces gens que je n’aime pas trop
Par certains côtés, j'imagine…
Que j'fais aussi partie du lot ! ♪
Les modos, les modos.
Les modos, les modos.
Les modos, les modos.
Les modos, les modos...
poeme de Lobotomie....-lui-meme modo...
Modera-tueurs
♪♫ On les appelle modérateurs
Ou bien modos pour les intimes
Dans le forum quelle que soit l’heure
On croise souvent leur sale bobine ♪
Ils sont une nouvelle classe
Après les membres et les bannis
Pas loin des Admins quoique moins classe
Je vais vous en parler ici ♫
Sont parfois chiansonniers c’est déjà ça
Mais leur passion c’est leur boulot
Dans « Actualités et débats »
Sont fiers d’coller des avertos !
Les modos, les modos.
Les modos, les modos.
Ils vivent derrière leurs écrans
Dans des petits appartements moches ♪♫
Epiant vos moindres mouvements
La main sur un manche de pioche
Ont des enfants aux nez crottés
Qui ont lu Mein Kampf à six ans
Qui sont bien vus et bien notés
parce qu’ils dénoncent les chenapans ♪
Ils fument des Gitane maïs
En ricanant de leurs méfaits
♫ Se vautrant dans leurs propres vices
Et si ça s’trouve ils sentent des pieds !
Les modos, les modos.
Les modos, les modos.
Ils ont la culture d’un bulot ♫♪
L’intelligence d’une écrevisse
Mais se prétendent au dessus du lot
A donner des leçons d’justice
Ils aiment pérorer sans cesse
♪ Sur les vertus des CGU
Mais c’qui fait frissonner leurs fesses
C’est de vous en foutre plein le c la vue
Leur libido, manque de bol
C’est plus Onan que grands frissons
C’qui leur procure une demi molle ♫
C’est d’violer la liberté d’expression
Les modos, les modos.
Les modos, les modos.
Ils sont toujours de mauvaise foi
Refusant tout dialogue en MP
♪ Ils veulent obéissance sans voix
A leurs sentences qui sentent le pet
Ils tortures les bons forumeurs
Avec leurs messages rouges immondes
Allégorie, version tueur
d’ "à coups de schlague le sang inonde !"
Par tous les porcs ils suent la haine
Des gentils membres blancs comme l’hermine
Mentalité d’Einsatzgruppen
On atteint enfin le point Godwin ! ♪♫
Les modos, les modos.
Les modos, les modos.
La femme se fringue chez Daxon
Collection « Mémère branchée »
Lui c’est velours pour le pantalon
Trop court, faut-il le préciser ?
Se croient Zorro ou Ivanhoé
♫♪ Mais se joue un film plus gnangnan
Remake façon serie B
D’Affreux, sales et méchants
Ma plume est un peu assassine
Pour ces gens que je n’aime pas trop
Par certains côtés, j'imagine…
Que j'fais aussi partie du lot ! ♪
Les modos, les modos.
Les modos, les modos.
Les modos, les modos.
Les modos, les modos...
poeme de Lobotomie....-lui-meme modo...
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
- Cynyhia
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- Localisation : Lyon France
Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Tout peux recommencer
Tout peut recommencer
Alors que s'égrennent les années.
Mais il faut oublier le passé
Sans condamner
Mais tout effacer
Puis tout recommencer
Tu voudrais qu'on t'aime
En es tu bien certaine ?
Alors oublie ton coeur fontaine
Elles glissent vite les semaines
Jusqu'à l'hiver et ses bouts de laine
Laisse approcher celui qui t'aime.
Tamise tes soupirs
Accorde tes désirs
Fait un empire.
Surtout ne pas rougir,
Juste choisir
Tamise tes soupirs
Ouvrir l'espace de tes bras
Une dernière fois
Laisse faire l'ultime choix
A ton coeur qui flamboie
Ne plus te demander pourquoi?
Et ouvrir l'espace de tes bras.
Tout peut recommencer
Alors que s'égrennent les années.
Mais il faut oublier le passé
Sans condamner
Mais tout effacer
Puis tout recommencer
Tu voudrais qu'on t'aime
En es tu bien certaine ?
Alors oublie ton coeur fontaine
Elles glissent vite les semaines
Jusqu'à l'hiver et ses bouts de laine
Laisse approcher celui qui t'aime.
Tamise tes soupirs
Accorde tes désirs
Fait un empire.
Surtout ne pas rougir,
Juste choisir
Tamise tes soupirs
Ouvrir l'espace de tes bras
Une dernière fois
Laisse faire l'ultime choix
A ton coeur qui flamboie
Ne plus te demander pourquoi?
Et ouvrir l'espace de tes bras.
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Drapeau blanc
Avec le pouvoir des mots
Aux enfants de la terre
Avec la douceur des Noëls
Pour la santé des parents
Fleurs fleurs immaculées
Etendent sur le monde le drapeau blanc
Avec leur lumière merveilleuse
En souvenir des ancêtres
Avec les espérances humaines
En équilibre d'atome
Fleurs fleurs immaculées
Etendent sur le monde le drapeau blanc
Avec la puissance des tantes
Contre la venue des cheveux gris
Avec la douceur des flutes
Un fin joyeux nous attend
Fleurs fleurs immaculées
Etendent sur le monde le drapeau blanc
Avec le sceau de l'éclair
Nous défendre de la destruction
Avec le pouvoir des mots
Pour la santé de la terre.
Fleurs fleurs immaculées
Etendent sur le monde le drapeau blanc
Adrian Paunescu
Avec le pouvoir des mots
Aux enfants de la terre
Avec la douceur des Noëls
Pour la santé des parents
Fleurs fleurs immaculées
Etendent sur le monde le drapeau blanc
Avec leur lumière merveilleuse
En souvenir des ancêtres
Avec les espérances humaines
En équilibre d'atome
Fleurs fleurs immaculées
Etendent sur le monde le drapeau blanc
Avec la puissance des tantes
Contre la venue des cheveux gris
Avec la douceur des flutes
Un fin joyeux nous attend
Fleurs fleurs immaculées
Etendent sur le monde le drapeau blanc
Avec le sceau de l'éclair
Nous défendre de la destruction
Avec le pouvoir des mots
Pour la santé de la terre.
Fleurs fleurs immaculées
Etendent sur le monde le drapeau blanc
Adrian Paunescu
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois