Re: LE TIMBRE FRANCAIS D'USAGE COURANT DEPUIS 1849
Publié : ven. déc. 17, 2010 2:46 am
La Marianne de Gandon est une série de timbres français d’usage courant, dessinée par Pierre Gandon et gravée par Henri Cortot en typographie et par Gandon en taille-douce. Les premières valeurs furent émises au début de l’année 1945 et la dernière valeur est retirée de la vente en 1955. La série est remplacée par la Marianne de Muller.
L'illustration représente Marianne, allégorie de la République française, reconnaissable au bonnet phrygien. Elle a le visage tourné vers la droite, le regard droit et énergique. Gandon a voulu faire correspondre l'héroïsme de son personnage avec le contexte de la Libération de la France.
Le timbre porte pour mentions : « RF - Postes » et la valeur faciale.
Pierre Gandon a raconté avoir reçu la commande d'un coup de téléphone du directeur des Postes, en août 1944, et avoir donc réalisé la maquette au milieu des combats entre les Forces françaises de l'intérieur (FFI) et l'armée allemande. Plus probablement, le concours dont le résultat a dépendu du choix du général de Gaulle, a été lancé quelques semaines plus tard. Le chef de la France libre souhaitait la présence de timbres créés et imprimés par les autorités françaises, et éviter la seule présence en France libérée de timbres imprimés aux États-Unis (Arc de triomphe) ou au Royaume-Uni (Marianne de Dulac).
Pierre Gandon prit sa femme Jacqueline pour modèle.
Cette belle histoire est malheureusement contredite par les documents conservés au Musée de La Poste à Paris. La commande de la nouvelle effigie est bien postérieure à la cessation des combats pour la libération de Paris. (Documents Philatéliques n°95)
Une variété fait apparaître une bande noire sur l'épaule du modèle, on l'appelle la Gandon à la bretelle.
Trois versions sont prévues au début du projet : en typographie par souci d'économie, * en taille-douce pour les tarifs destinés aux envois vers l'étranger, et en taille-douce et grand format pour les fortes valeurs de 20 à 100 francs. Les premiers timbres sont ainsi émis le 15 février 1945 : un 1,50 franc typographié pour la lettre simple et un 4 francs gravé pour la lettre à destination de l'étranger.
Rapidement, plusieurs valeurs sont émises de 1945 à 1949 pour combler tous les tarifs les plus utilisés et suivre les augmentations de tarifs. D'autres timbres suivant en 1951 et le 18 francs rose est surchargé 15 francs en janvier 1954.
Douze valeurs servent également de timbres préoblitérés.
N°712 - N°713 - N°714
N°715 - N°716 - N°716A
N°716B - N°717 - N°718
N°718A - N°719 - N°719A
N°720 - N°721 - N°721A
N°722 - N°723 - N°724
N°725 - N°726
N°727 - N°728 - N°729
N°730 - N°731
N°732 - N°733
1948
N°806 - N°807
N°808 - N°809 - N°810
N°811 - N°812 - N°813
1949
N°827
Centenaire du timbre
N°833A
1951
N°883 - N°884
N°885 - N°886 - N°887
1954
N°968
1995
N°2933 - N°2934
N°2934A
CN°2935
L'illustration représente Marianne, allégorie de la République française, reconnaissable au bonnet phrygien. Elle a le visage tourné vers la droite, le regard droit et énergique. Gandon a voulu faire correspondre l'héroïsme de son personnage avec le contexte de la Libération de la France.
Le timbre porte pour mentions : « RF - Postes » et la valeur faciale.
Pierre Gandon a raconté avoir reçu la commande d'un coup de téléphone du directeur des Postes, en août 1944, et avoir donc réalisé la maquette au milieu des combats entre les Forces françaises de l'intérieur (FFI) et l'armée allemande. Plus probablement, le concours dont le résultat a dépendu du choix du général de Gaulle, a été lancé quelques semaines plus tard. Le chef de la France libre souhaitait la présence de timbres créés et imprimés par les autorités françaises, et éviter la seule présence en France libérée de timbres imprimés aux États-Unis (Arc de triomphe) ou au Royaume-Uni (Marianne de Dulac).
Pierre Gandon prit sa femme Jacqueline pour modèle.
Cette belle histoire est malheureusement contredite par les documents conservés au Musée de La Poste à Paris. La commande de la nouvelle effigie est bien postérieure à la cessation des combats pour la libération de Paris. (Documents Philatéliques n°95)
Une variété fait apparaître une bande noire sur l'épaule du modèle, on l'appelle la Gandon à la bretelle.
Trois versions sont prévues au début du projet : en typographie par souci d'économie, * en taille-douce pour les tarifs destinés aux envois vers l'étranger, et en taille-douce et grand format pour les fortes valeurs de 20 à 100 francs. Les premiers timbres sont ainsi émis le 15 février 1945 : un 1,50 franc typographié pour la lettre simple et un 4 francs gravé pour la lettre à destination de l'étranger.
Rapidement, plusieurs valeurs sont émises de 1945 à 1949 pour combler tous les tarifs les plus utilisés et suivre les augmentations de tarifs. D'autres timbres suivant en 1951 et le 18 francs rose est surchargé 15 francs en janvier 1954.
Douze valeurs servent également de timbres préoblitérés.
N°712 - N°713 - N°714
N°715 - N°716 - N°716A
N°716B - N°717 - N°718
N°718A - N°719 - N°719A
N°720 - N°721 - N°721A
N°722 - N°723 - N°724
N°725 - N°726
N°727 - N°728 - N°729
N°730 - N°731
N°732 - N°733
1948
N°806 - N°807
N°808 - N°809 - N°810
N°811 - N°812 - N°813
1949
N°827
Centenaire du timbre
N°833A
1951
N°883 - N°884
N°885 - N°886 - N°887
1954
N°968
1995
N°2933 - N°2934
N°2934A
CN°2935