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Re: HISTOIRE DU CANADA PAR LES TIMBRES

Publié : ven. nov. 26, 2010 4:54 am
par saintluc
Reine Elizabeth II, 50 ans de règne
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N°1932 (2002) - N°1987 (2003)
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N°212a (2003)
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N°2142ai- N°2142 (2006)
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N° - N° - N°

Re: HISTOIRE DU CANADA PAR LES TIMBRES

Publié : ven. nov. 26, 2010 5:17 am
par saintluc
Timbres officiels perforés
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N°0231 - N°0233 - N°0235 (1937)
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N°0241 - N°0242 - N°0243 (1938)
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N°0244 - N°0245 (1938)
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N°0249 - N°0250 - N°0252 - N°0254 (1942-1943)
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N°0286 (1949)

Re: HISTOIRE DU CANADA PAR LES TIMBRES

Publié : ven. nov. 26, 2010 5:57 am
par saintluc
Jacques Cartier (né probablement entre le 7 juin et le 23 décembre 1491 à Saint-Malo, mort dans la même ville le 1er septembre 1557) est un navigateur et explorateur français. Auteur de cartes ayant permis l'apparition du golfe et du fleuve Saint-Laurent sur les représentations du globe, Cartier, par ses Relations, est le premier Européen à décrire et nommer ces eaux, leurs rives et leurs habitants, et le territoire visité qu'il nomme Canada
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Nous ne connaissons que bien peu de chose de sa vie allant de sa naissance jusqu'à son premier voyage officiel en 1534. Son acte de baptême ne nous est pas parvenu puisque les registres de l'état civil de Saint-Malo manquent de 1472 à 1494. Depuis la seconde moitié du XIXe siècle, les historiens considèrent Jacques Cartier comme le fils de Jamet et de Geffline Jansart, bien qu'aucun document d'archive ne l'atteste. S'il est bien le fils de ces derniers, il aurait eu pour frères Lucas et un enfant non nommé, né en 1494, ainsi qu'une soeur ayant pour nom Berteline. Ce qui est certain, c'est qu'il a eu une soeur nommée Jehanne, puisqu'elle apparaît dans le testament du pilote et explorateur malouin daté du 19 mai 1541. Selon Frédérique Jouon des Longrais, il faudrait ajouter à la liste de la fratrie de l'explorateur le nom de Jehan puisqu'il a été le parrain de deux de ses enfants.

Jacques Cartier épouse, au début d'avril 1520, Catherine, fille de Jacques des Granches, connétable, et de Françoise Du Mast : un mariage qui améliore grandement la condition sociale de l'époux. De cette union ne naîtra aucune descendance.

Les archives malouines nous le présentent sous les traits, entre autres, d'un compère, pour les cérémonies baptismales, et d'un témoin ou juré, dans les procédures judiciaires, très recherché de la part de ses concitoyens. En effet, sur une période s’étalant du 21 août 1510 au 17 novembre 1555, son nom est indiqué sur 58 actes de baptême, dont 35 où il apparaît comme parrain d’enfants bretons. Tissant soigneusement ses liens parmi les bourgeois et les officiers municipaux de Saint-Malo, Jacques Cartier consolida également son réseau social grâce à ses fréquentations auprès de la confrérie de Saint-Jean-Baptiste, communément appelée la confrérie des Frères Blancs. Il appert que, parallèlement au domaine maritime, Jacques Cartier s'intéressait également au monde judiciaire, puisqu'en 1518 il avait en sa possession un livre intitulé Les loables Coustumes du pays & Duche de Bretaigne, dans lequel se trouvaient les règles juridiques bretonnes et les coutumes de la mer (Rôles d'Oléron). C'est sans doute grâce à son savoir du droit qu'il était souvent sollicité comme témoin ou juré dans les cours de Saint-Malo. Aucun document d'archive connu ne nous informe de sa carrière de pilote avant 1530. La majorité des historiens reconnaissent qu'il devait avoir quelque compétence en la matière, pour mériter le titre de « capitaine et pilote pour le Roy ayant charge de voiaiger et allez aux Terres Neuffves passez le destroict de la baye des Chasteaulx » et de succéder ainsi à Giovanni da Verrazano. Dans la mesure où l'on ne connaît pas le ou les auteurs des récits relatant les voyages de Cartier, il serait vain d'y chercher quelques indices sur sa personnalité et sa carrière maritime avant 1530. Pour expliquer la genèse du premier voyage de 1534, et connaître les circonstances entourant le choix de Cartier par François Ier, roi de France, deux documents postérieurs aux événements et, comme l'on peut s'y attendre, relatant différemment les faits, ont été employés par les historiens. Le premier, le plus anciennement utilisé par les auteurs, est tiré de l'Histoire de la Nouvelle France de l'avocat Marc Lescarbot. Selon l'avocat-historien, c'est Jacques Cartier qui aurait proposé lui-même ses services à l'amiral de France Philippe Chabot en 1533, qui : « les representa à sa Majesté, & fit en sorte que ledit Quartier eut la charge ». Cette version des faits n'est rapportée que par Lescarbot, mais il y a toutefois des arguments qui viennent la supporter. En effet, Jacques Cartier avait donné le nom de l'amiral à l'île Brion, située dans le golfe de Saint-Laurent, et qui a préservé son choronyme jusqu'à aujourd'hui. Parmi les raisons qui poussaient les chefs d'expédition à nommer un nouveau territoire, il y avait celle d'honorer les principaux « maîtres d'oeuvre » du voyage.
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N°7 (1855) - N°19 (1859)
Plusieurs historiens avancent qu'il aurait pu accompagner une campagne de pêche, pour se rendre à Terre-Neuve avant 1532, car la région était fréquentée des pêcheurs basques et bretons. Certains suggèrent aussi qu'il aurait pu participer à l'un des voyages d'exploration de la côte brésilienne par la flotte normande sous pavillon dieppois, vu :

d'une part, les fréquentes comparaisons que Cartier fait, dans ses récits de voyage, entre les Amérindiens de la Nouvelle-France et les Brésiliens, ainsi que sa connaissance du portugais car lors de sa retraite il agit à plusieurs occasions comme interprète en langue portugaise ;
d'autre part, l'histoire de la ville de Dieppe, qui relate la navigation non seulement du capitaine Jean Cousin, mais de deux autres capitaines, Thomas Aubert et Jean Vérassen, qui embarquèrent de Dieppe en 1508 et reconnurent le fleuve Saint-Laurent, auquel ils donnèrent son nom.
En 1532, alors qu'une guerre éclate entre la couronne du Portugal et les armateurs normands au large du Brésil, il est présenté à François Ier par Jean Le Veneur, abbé du Mont-Saint-Michel. Celui-ci évoque des voyages que Cartier aurait déjà faits « en Brésil et en Terre-Neuve », pour affirmer qu'il était à même « de conduire des navires à la découverte de terres nouvelles dans le nouveau monde ». Recevant une commission du roi de France, et devenant en ce sens le successeur de Giovanni da Verrazano, Cartier dirigera, aux frais du roi, trois voyages vers l'Amérique du Nord entre 1534 et 1542, espérant y trouver un passage pour l'Asie, sinon des richesses.
Cartier & Champlain - Arrivée de Cartier - Québec 1535
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N°97 - N°103 (1908)
Après seulement vingt jours de traversée (du 20 avril au 10 mai), Cartier atteint Terre-Neuve, avec ses deux navires et un équipage de 61 hommes. Il explore minutieusement le golfe du Saint-Laurent.

Le 12 juin, lors de la reconnaissance de nouveaux lieux et la dénomination de nouvelles rivières, Jacques Cartier et ses marins aperçurent, un peu à l'écart de la rivière qu'ils venaient de nommer Saint-Jacques, un grand navire originaire de La Rochelle, dont l'équipage, après une longue campagne de pêche à la morue, avait perdu son chemin au milieu des nombreuses îles du golfe du Saint-Laurent. Ils allèrent à bord de ce navire pour le conduire vers un lieu plus commode pour s'orienter, qu'ils appelèrent « Havre Jacques-Cartier ».
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Le lundi 6 juillet, Jacques Cartier et son équipage entrent en contact avec les premiers Amérindiens de la Nation Micmac, au large de la Baie des Chaleurs. Les jours suivants, la confiance s'installe entre les marins et les autochtones, avec échanges de colifichets, couteaux, tissus... contre des peaux d'animaux.

Le vendredi 24 juillet, il met pied à terre à Gaspé, y plante une croix de trente pieds, revendiquant la région pour le roi de France. La troupe des Français y rencontre des Iroquoiens du Saint-Laurent, venus pour la pêche, qui les accueillent sans grand plaisir. Le chef amérindien, Donnacona, après protestations, finit par permettre à Cartier d'amener deux de ses « fils » (neveux?…) en France. La rentrée à Saint-Malo se fait le 5 septembre après une autre courte traversée de 21 jours.

Le deuxième voyage a lieu en 1535–1536. Cette expédition compte trois navires, La Petite Hermine (60 tonneaux), L'Émérillon (40 tonneaux) et la nef qui transporte Cartier, la Grande Hermine (120 tonneaux). Quinze mois de vivres ont été prévus. Ramenés de France par Cartier, les deux « fils » (neveux?…) du chef Donnacona, Taignoagny et Domagaya, parlent maintenant français. Recourant à leurs connaissances, Cartier remonte alors le cours du Saint-Laurent, découvrant qu'il navigue sur un fleuve lorsque l'eau devient douce. À l'île d'Orléans, le 7 septembre, devant Stadaconé, on retrouve Donnacona.

Ce chef essaie de dissuader les Français remonter le fleuve : il veut s'assurer du monopole du commerce. Cartier refuse et donne congé aux deux « fils ». Il ira donc en amont sans interprète. Une partie des hommes restent et construisent un fortin, préparant le premier hivernage connu de Français au Canada. Cartier continue à remonter le fleuve sur l’Émérillon, mais bientôt son tirant d'eau lui interdit de poursuivre au-delà du lac Saint-Pierre : il y ancre l’Émérillon et l'équipage poursuit en barques.
Le 2 octobre 1535, Jacques Cartier et ses compagnons arrivent dans la région de l'établissement nommé Hochelaga. La nuit venue, ils se retirent tous à bord des barques. Tôt le lendemain matin, avec ses gentilshommes et vingt mariniers armés, Cartier entreprend à pied le chemin vers ce village, sur une voie bien aménagée. Marchant ainsi deux lieues (environ 8 km), ils peuvent enfin apercevoir cette bourgade palissadée de tronc d'arbres, sur une colline et entourée de terres cultivées, pleines de maïs (dit blé d'Inde), ainsi qu'il décrira le paysage entourant Hochelaga. Il nommera Mont Royal, cette montagne de l'île et de la ville qui est aujourd'hui nommée Montréal.
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La bourgade n'a dans son rempart circulaire qu'une seule porte d'entrée (sortie). On y compte une cinquantaine de « maisons longues », communautaires. Le chef du village affirme que l'on peut continuer à remonter le fleuve vers l'ouest durant trois lunes et, de la rivière des Outaouais, se diriger vers le nord et pénétrer dans un pays où l'on trouve de l'or (qui est l'actuelle grande région de l'Abitibi).

Après cette visite d'un jour, les Français rebroussent chemin et retournent au royaume de Kanata (ce qui donnera Canada, c'est la région de Stadaconé), région de Québec, hiverner au mouillage, à côté du fort Sainte-Croix, sur la rivière du même nom.

Les rapports avec les Iroquoiens du Saint-Laurent sont bons, malgré quelques disputes sans gravité, qui ne dégénèrent jamais en violence. Cartier découvre cependant les premiers scalps dans la maison de Donnacona. Il y goûte aussi le tabac, qu'il n'apprécie guère. L'hiver de l'Amérique du Nord arrive et surprend les Français, le fleuve gèle et emprisonne les navires. Cartier et ses hommes hivernent près de la rivière Sainte-Croix (maintenant dite rivière Saint-Charles, à Québec). Les hommes souffrent du scorbut, les Iroquoiens en sont aussi frappés, des Français meurent tandis que les Amérindiens s'en tirent beaucoup mieux. Cartier, épargné, découvre que les Micmacs se soignent avec une infusion d'aiguilles et d'écorce de pin. Il applique le traitement à ses hommes et, bientôt, les guérisons se multiplient. En avril, Cartier emmène Donnacona, pour le présenter à François Ier, avec ses deux « fils » (neveux?…) et sept autres Iroquoiens; puis, profitant du dégel, il met le cap sur la France, abandonnant La Petite Hermine, « faute d’un équipage assez nombreux » (25 des 110 équipiers étaient décédés du scorbut). Après un passage par Saint-Pierre-et-Miquelon, il retourne à Saint-Malo en juillet 1536, croyant avoir exploré une partie de la côte orientale de l'Asie.

Le Lieu historique national Cartier-Brébeuf commémore cet hivernage de Jacques Cartier.


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N°208 (1934)
Donnacona, qui a compris ce que cherchent les Français (de l'or, des gemmes, des épices), leur fait la description qu'ils veulent entendre : celle du riche royaume de Saguenay. Sur ce, François Ier, bien qu'occupé par les menaces de Charles Quint, se laisse convaincre de lancer une troisième expédition avec pour instructions, cette fois, d'implanter une colonie.

L'organisation de l'expédition est confiée à Jean-François de La Rocque de Roberval, un homme de cour, ce que Cartier n'est pas. Il ne sera cette fois que le second de Roberval. La colonisation et la propagation de la foi catholique deviennent les deux objectifs. Donnacona meurt en France vers 1539, comme d'autres Iroquoiens du Saint-Laurent, d'autres s'y sont mariés, aucun ne reviendra de France. On prépare l'expédition, arme cinq navires, embarque du bétail, libère des prisonniers pour en faire des colons. Roberval prend du retard dans l'organisation et Cartier s'impatiente puis décide de s'engager sur l'océan sans l'attendre. Après une traversée calamiteuse, il arrive enfin sur le site de Stadaconé en août 1541, après trois ans d'absence. Les retrouvailles sont chaleureuses malgré l'annonce du décès de Donnacona, puis les rapports se dégradent et Cartier décide de s'installer ailleurs.

Il fait édifier le fort de Charlesbourg-Royal au confluent du Saint-Laurent et la rivière du Cap Rouge, pour préparer la colonisation. Bientôt, l'hiver arrive et Roberval est toujours invisible, avec le reste de l'expédition. En attendant, Cartier accumule « l'or et les diamants », qu'il négocie avec les Iroquoiens du Saint-Laurent, qui disent les avoir ramassés près du camp. En 1542, Cartier lève le camp, rencontre Roberval à Terre-Neuve. Malgré l'ordre que ce dernier lui donne de rebrousser chemin et de retourner sur le Saint-Laurent, Cartier met le cap vers la France.
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N°754 (1978)
Aussitôt arrivé en France, il fait expertiser le minerai, apprenant qu'il ne rapporte que de la pyrite et du quartz, sans valeur. Sa mésaventure est à l'origine de l'expression « faux comme des diamants du Canada »… et du toponyme actuel, « Cap Diamant », pour désigner l'extrémité est du promontoire de Québec.
Déçu, Cartier se retire dans son manoir de Limoëlou, près de Saint-Malo. Considéré comme un sage, on le consulte parfois et on met à profit ses connaissances du portugais. Il succombe le 1er septembre 1557, probablement de la peste qui frappe la ville cette année là. L'on croit avoir retrouvé ses restes en 1944, qui reposent depuis dans la cathédrale de Saint-Malo. D'après un extrait tiré des papiers de famille des Garnier de Fougeray, il est écrit que son corps a été inhumé le jour même de son décès, dans la cathédrale, par son parent et compère Michel Audiepvre
Cartier n'est peut-être pas l'auteur des Relations, dont les manuscrits originaux sont tous perdus.
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N°756a
Le récit du second voyage de Cartier (1535-1536) est publié dès 1545 à Paris; il ne reste que trois exemplaires connus de cette impression. Puis les Relations des premier et second voyages sont traduites en italien par Giovanni Battista Ramusio, publiées en 1556 et réimprimées à maintes reprises. Les textes italiens sont traduits en anglais par John Florio en 1580, puis en français en 1598 chez Raphaël du Petit Val.

Les manuscrits étant perdus, la Relation du troisième voyage de Cartier et la Relation du voyage de Roberval ne sont connues qu'à travers la traduction anglaise de Richard Hakluyt, publiée en 1600. Les voyages de Cartier sont ensuite rapportés dans les Histoire de la Nouvelle-France (largement diffusées) : celle de Lescarbot (1609-1617), et celle de Charlevoix (1744). Les textes des trois relations de Cartier et celle de Roberval, traduits de l'italien et de l'anglais, sont réunis pour la première fois en un tome publié à Québec en 1843.
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N°1012 (1984)
Le meme timbre mais français
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D'autres renseignements émergent des archives d'Europe au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, qui permettent de compléter le tableau et de réparer quelques erreurs. Trois copies manuscrites de la deuxième relation sont étudiées lors d'une édition de 1863; une copie manuscrite de la première relation est publiée en 1867. Henry Percival Biggar fait le point en 1924, par l'étude critique des textes[

Re: HISTOIRE DU CANADA PAR LES TIMBRES

Publié : sam. nov. 27, 2010 2:54 am
par saintluc
Samuel de Champlain est né à Brouage, dans l'ancienne province de Saintonge en France (aujourd'hui Charente-Maritime), entre 1567 et 1580 et mort à Québec (Nouvelle-France, dite Canada) le 25 décembre 1635. Il fut tout à la fois un navigateur, cartographe, soldat, explorateur, géographe, commandant et chroniqueur français.

Après une formation de navigateur en Saintonge (vers 1586-1594), il se fait soldat en Bretagne (1595-1598), puis explorateur des colonies espagnoles d'Amérique (1599-1601), du fleuve Saint-Laurent (1603) ainsi que de l'Acadie (1604-1607) et de la côte atlantique (entre l'actuel Nouveau-Brunswick et Cap Cod). Il est surtout connu pour avoir ensuite fondé la ville de Québec, le 3 juillet 1608. À cette fin, il bénéficie du soutien du roi Henri IV de France, de Pierre Dugua de Mons, de François Gravé, et du chef montagnais Anadabijou .

À Québec, Champlain agit en tant que subalterne : il est « lieutenant du vice-roi de la Nouvelle-France » resté en France, puis à partir de 1629 « commandant en la Nouvelle-France en l’absence » du cardinal de Richelieu. Administrateur local de la ville de Québec jusqu'à sa mort, il ne reçoit jamais le titre officiel de gouverneur de la Nouvelle-France, même s'il en exerce les fonctions. Son acharnement à vouloir implanter une colonie française en Amérique du Nord lui vaut, depuis le milieu du XIXe siècle, le surnom de « Père de la Nouvelle-France ».

Les difficultés rencontrées dans cette entreprise sont nombreuses, et ce n'est qu'à partir des étés 1634 et 1635, dans les 18 derniers mois de sa vie, que Champlain voit son rêve de colonisation se concrétiser, avec l'arrivée et l'établissement de quelques dizaines de familles de colons[
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Portrait factice de Champlain, par Théophile Hamel (1870), d'après une gravure de Moncornet représentant Michel Particelli d'Émery.
Samuel de Champlain est né à Brouage, en Saintonge, mais il n'existe pas de consensus sur sa date de naissance. Les publications la situent généralement en 1567, mais les preuves formelles manquent, car les registres de Brouage pour la période antérieure à 1690 furent perdus dans un incendie. L'estimation « 1567 » semble provenir de l'abbé Pierre Damien Rainguet dans son ouvrage publié en 1851. L'abbé Laverdière, dans l'introduction de son édition des Œuvres de Champlain, en 1870, dit accepter ce dire de Rainguet, et il tente de démontrer que la date est plausible. Certaines sources présentent des variations importantes de cette estimation de l'année de naissance : ainsi, le professeur Marcel Trudel la situe d'abord en 1567, puis vers 1570, ajoutant ensuite « ou plus tard, vers 1580 ».

Brouage, anciennement Jacopolis, est fondée en 1555 et fortifiée en 1571 par le roi catholique de France (donc, ville catholique au milieu d'une région protestante). Elle a été prise par les protestants à quelques occasions, comme en 1570 et 1585. Champlain a pu naître durant un de ces sièges, ce qui expliquerait son prénom à connotation protestante (Samuel).

Samuel Champlain est, selon son contrat de mariage (fin 1610), le fils de défunt « Anthoine de Champlain, capitaine de la Marine, et de Marguerite Le Roy ».

Son enfance est peu connue, mais il en tire une bonne formation de navigateur et de cartographe, ainsi que de dessinateur et de rédacteur de textes. Il écrit plus tard de nombreux ouvrages : des chroniques de la Nouvelle-France (« Voyages » : œuvres publiées en 1603, 1613, 1619, 1632) et un Traité de la marine et du devoir d'un bon marinier (1632). Un seul ouvrage (écrit peu avant 1603), le Brief discours des choses plus remarquables que Samuel Champlain de Brouage a reconnues aux Indes Occidentales, qu'il ne publie pas et qui lui est imputé, éclaire la période de sa vie comprise entre 1595 et 1601.
L'Abitation de Québec - Départ pour l'Ouest
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N°99 - N°102 (1908)

Samuel Champlain s'engage dans l'armée du roi, sous la direction des maréchaux d'Aumont, de St Luc, puis de Brissac, à Blavet, en Bretagne. Cette armée levée par Henri IV vise à soumettre le duc de Mercœur, gouverneur de Bretagne, qui offre refuge à un corps expéditionnaire espagnol et aux dernières troupes rebelles de la ligue catholique, durant la huitième guerre de religion (1585–1598).

Samuel Champlain sert dans ce corps d'armée pendant trois ans, jusqu'à la Paix de Vervins (1598). Il s'y taille une bonne réputation auprès de ses supérieurs hiérarchiques. D'abord fourrier, « aide » de Jean Hardy (qui est le maréchal des logis), puis « enseigne » du sieur de Millaubourg, il finit par obtenir le grade de maréchal des logis. Il reçoit du roi dès 1603 une rente viagère, qui en 1618 est augmentée à 600 livres par an
D'après le « Brief discours », Champlain s'embarque en 1599 pour l'Espagne. Il est chargé de la sécurité du Saint-Julien, un navire de son oncle maternel par alliance, Guillaume Allène, dit « le capitaine provençal ». Il se joint à cette expédition de deux ans pour les « Indes occidentales » : aux Antilles et dans le Golfe du Mexique. Informé ou conseillé par des Espagnols, Champlain se serait rendu en exploration jusqu'à Mexico, et jusqu'à ce qui est aujourd'hui le Panamá, dont il aurait reconnu lui-même, à son tour, l'étroitesse de l'isthme et la pertinence d'y construire un jour un canal offrant un passage à l'autre océan.

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N°227 (1935)
Son premier voyage vers l'Amérique du Nord commence en 1603, où il sert en tant que navigateur, explorateur et cartographe, assistant de François Gravé, (dit Sieur du Pont ou Pont-Gravé, Gravé-Dupont, le Pont), marchand et navigateur, chef d'une expédition de traite des fourrures au Canada, sous mandat d'Aymar de Chaste, gouverneur de Dieppe et alors titulaire du monopole commercial de la Nouvelle-France. François Gravé est un explorateur expérimenté de ces régions, et chaque été depuis peut-être 20 ans, il remonte le fleuve Saint-Laurent en barque jusqu'aux Trois-Rivières. Recommandé par De Chaste auprès de François Gravé, et désireux de se faire valoir auprès d'Henri IV, Champlain promet au roi de lui faire un rapport détaillé de cette expédition.

Le 15 mars 1603, Champlain quitte Honfleur (en Normandie), à bord de La Bonne Renommée. Deux autres navires font partie de l'expédition, dont La Françoise. Le 24 mai 1603, la flotte s'ancre à Tadoussac. Le 27 mai, Champlain et François Gravé traversent en barque l'embouchure du Saguenay, et descendent à la Pointe aux Alouettes. Ils rendent ainsi visite au chef montagnais Anadabijou, qui campe aux environs. Ce dernier les accueille alors qu'il est en plein festin, au milieu d'une centaine de guerriers. Un conseil se réunit, et l'un des leurs, qui revient de France, parle amplement du pays qu'il a visité, et raconte l'entrevue qu'il a eue avec Henri IV. Il explique ainsi que le roi des Français leur veut du bien et désire peupler leur terre.

Champlain et François Gravé participent au rituel du calumet de paix, et aspirent de grandes bouffées de fumée de tabac. Cette première entente marque toute la politique indienne française du siècle suivant, et notamment la participation des Français aux guerres contre les Iroquois, alors ennemis des Montagnais et des autres nations fréquentant le fleuve. Cette rencontre terminée, les Français quittent les lieux le 18 juin 1603, vers l'amont.

L'expédition à laquelle participe Champlain suit les traces de Jacques Cartier. Ils souhaitent rejoindre le lieu que Champlain désigne comme le « Grand Sault saint Louis », que Jacques Cartier appelait Ochelaga et qu'il n'avait pas réussi à franchir (le 2 octobre 1535). Champlain décrit des courants puissants qui rendent difficile la navigation de leurs canots, et les oblige à terminer leur parcours par voie de terre. Trop pressé d'atteindre ce « grand sault », qu'il espère franchir, Champlain remarque à peine les deux endroits stratégiques où plus tard il établira des postes de traite et de colonisation : Québec et Trois-Rivières.

Champlain n'a pas d'autre assignation officielle pour ce voyage que d'esquisser avec une grande précision une carte de « la Grande Rivière de Canadas », de son embouchure jusqu'au « Grand Sault Saint-Louis ». À son retour en France le 20 septembre, il fait son rapport au roi et publie un compte-rendu de l'expédition, intitulé Des sauvages... (relation de son séjour dans un campement estival de Montagnais à Tadoussac, puis de son parcours sur les traces de Jacques Cartier), avec dessins et cartes.
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N°379 (1958)
À nouveau chargé par Henri IV de lui faire rapport de ses découvertes, Champlain participe à une autre expédition (sans femme ni enfant) en Nouvelle-France au printemps 1604, menée celle-là par Pierre Dugua de Mons et toujours pilotée par François Gravé sieur Dupont. Appareillant du Havre-de-Grâce, l'expédition compte deux navires, la Bonne Renommée et le Don de Dieu. Champlain contribue à l'instauration de l'habitation de l'Île Sainte-Croix, le premier établissement français du Nouveau Monde. Ensuite, le groupe déménage le tout à Port-Royal. Puis Champlain s'active ensuite au jardinage. L'année suivante aussi, mais avec un connaisseur nouveau venu, l'épicier et apothicaire parisien Louis Hébert.

Et, durant toutes ces années, Champlain explore et cartographie le littoral de l'Atlantique, de l'Île du Cap-Breton jusqu'au sud du « Cap Blanc » (Cap Cod, dans le Massachusetts), à la recherche des endroits les plus faciles à défendre et les plus propices à y établir une colonie. Puis en 1606 il fonde à Port-Royal l'Ordre de Bon Temps, pour que tous y passent « fort joyeusement » l'hiver. Au mois de mai 1607, la nouvelle arrive que les privilèges de commerce de Pierre Dugua de Mons sont révoqués. Port-Royal est alors livré à la surveillance de leur ami le chef Membertou et toute l'expédition retourne en France.

Le MERCURE FRANÇOIS de 1608 rapporte ainsi l'installation des premiers Français en Nouvelle-France
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Scène de l'Ordre de Bon Temps, Acadie (1606), par Charles William Jefferys en 1925.
Champlain ne reste pas très longtemps en France. Le 18 avril 1608, il repart pour la Nouvelle-France à bord du Don de Dieu, comme lieutenant de Pierre Dugua de Mons, qui reste en France. Ses hommes (il n'y a encore aucune femme) reçoivent pour mission de préparer l'établissement d'une colonie permanente en un lieu favorable le long de la Grande Rivière de Canada (aujourd'hui, « le fleuve Saint-Laurent »).

Champlain accoste le 3 juin à Tadoussac et, avec ses ouvriers, gagne en barque la « pointe de Québec » le 3 juillet, au pied du « cap Diamant », où ils érigent trois bâtiments principaux d'une hauteur de deux étages, entourés d'un fossé de 4,6 mètres de large et d'une palissade de pieux. Cette installation devient dès lors l'embryon de la première colonie française à se développer sur les bords du Saint-Laurent.

Le premier hiver est difficile pour les 25 hommes restés sur place. La plupart décèdent du scorbut ou de dysenterie, et seuls huit hommes survivent, outre Champlain. Dès le printemps, celui-ci prend soin d'établir de bonnes relations avec les Amérindiens des environs. Comme à Tadoussac, six ans auparavant, il renoue des alliances avec les Montagnais et les Algonquins, qui vivent au nord du Saint-Laurent, acquiesçant à leur demande persistante de les aider dans leur guerre contre leurs ennemis les Iroquois, semi-nomades eux aussi, vivant au sud-ouest du fleuve
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L'arrivée de Champlain à Québec selon George Agnew Reid, 1909.
Champlain part avec neuf soldats français et 300 amérindiens pour explorer la rivière des Iroquois (aujourd'hui le Richelieu), et découvre le lac qu'il baptise de son propre nom (le lac Champlain, se prolongeant dans l'actuel État du Vermont). N'ayant fait, jusque là, aucune rencontre avec les Iroquois, la plus grande partie de la troupe rebrousse chemin, le laissant avec seulement deux Français et une soixantaine d'Amérindiens.

Le 19 juillet, à l'emplacement du futur fort Carillon, un peu au sud de Crown Point (État de New York), Champlain et son équipe rencontrent un groupe d'Iroquois. Le lendemain, deux cents Iroquois avancent sur leur position. Un guide indigène désigne les trois chefs iroquois : aussitôt Champlain tue deux d'entre eux d'un seul coup d'arquebuse, qui provoque aussi la fuite rapide de l'ensemble des Iroquois. Cet évènement entame une longue période de relations hostiles de la confédération des cinq nations iroquoises à l'encontre des colons français.

Champlain regagne la France, pour faire son rapport au sieur de Mons, et tenter avec lui de faire renouveler leur monopole sur le commerce des fourrures. Trop de marchands s'y opposent. Les négociations échouent, mais Champlain et de Mons parviennent à convaincre quelques marchands de Rouen de former avec eux une société. L'objectif est de convertir une partie de l'habitation de Québec en un entrepôt à leur usage exclusif, en vertu de quoi ces marchands promettent de soutenir la colonie.

Le 8 avril 1610, Champlain retourne à Québec, où ses alliés amérindiens lui demandent assistance dans un autre épisode de la guerre contre les Iroquois. Durant la bataille qui s'ensuit, à l'embouchure de la rivière aux Iroquois (aujourd'hui le Richelieu), Champlain reçoit une flèche qui lui perce le lobe de l'oreille et le blesse au cou. À nouveau victorieux, il regagne Québec pour constater que la traite des fourrures fut désastreuse pour les marchands qui le soutiennent, et pour apprendre la nouvelle de l'assassinat d'Henri IV.

Il rentre en France, laissant 16 hommes à Québec. Au cours de son séjour à Paris, il épouse une jeune fille de 12 ans, nommée Hélène Boullé, en décembre 1610, mariage qui lui rapportera une dot de 45 000 livres. Il organise également un nouveau voyage vers le Canada pour l'été 1611.

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N°910 (1982)
Durant son séjour en France, Samuel Champlain épouse Hélène Boullé, une jeune fille de douze ans, dont le père est huissier à la cour, et pour tout dire : « secrétaire de la chambre du roi ». À cause du bas âge de « l'épousée », le contrat de mariage stipule que la cohabitation des époux est remise à deux ans plus tard, mais Champlain touche dès la signature 4 500 des 6 000 livres de dot, une somme qui lui assure une sécurité financière sans ruiner sa belle-famille. Les fiançailles ont lieu le 29 décembre 1610 à Saint-Germain-l'Auxerrois à Paris. Née calviniste, Hélène Boullé se fait catholique dans les 2 ans.

En 1620, Hélène Boullé accompagne Champlain à Québec. Elle s'y ennuie, malgré la présence de son frère Eustache Boullé, qui vit à Québec depuis 1618, au service de Champlain. En 1624, elle rentre à jamais en France.

En 1633, Champlain quitte à nouveau la France, sans elle. C'est définitif : il reste à Québec, où il meurt à la Noël 1635, sans postérité. Elle n'hérite pas de lui, sans cesser pour autant de vivre à l'aise à Paris.

Dix ans plus tard, Hélène Boullé entre au couvent des Ursulines de Paris, prenant le voile sous le nom d'Hélène de Saint-Augustin. Elle donne tous ses biens à la communauté, pour bâtir un nouveau couvent à Meaux, où elle s'installe avec quatre religieuses. Elle y demeure pendant six ans, avant d'y mourir le 20 décembre 1654, à l'âge de cinquante-six ans
L’un des mandats que Samuel de Champlain s'est fixé est celui de trouver, sur l'île du Mont Royal, soit du côté de la rivière des Prairies soit près du Sault Saint-Louis, le site le plus propice à l'établissement d’une future colonie. En l'honneur de sa jeune épouse, il nomme « île Sainte-Hélène » une grande île qui se trouve au pied du « Grand Sault Saint-Louis », qui est encore le nom de cette île sur lequel s'appuie depuis le XXe siècle le pont Jacques-Cartier.

Il visite divers lieux du côté nord de l'île, le long de la rivière des Prairies, puis décide de traverser l’île, large de quelque 8 lieues (26 kilomètres), pour aboutir à l'embouchure d'une petite rivière , se déversant au pied du Sault Saint-Louis :

« Ce mesme jour je partis de Quebecq, et arrivay audit grand saut le vingthuitiesme de May, où je ne trouvay aucun des sauvages ….après avoir visité d'un costé et d'autre, tant dans les bois que le long du rivage, pour trouver un lieu propre pour la scituation d'une habitation, et y preparer une place pour bastir, je fis quelques huit lieues par terre cottoyant le grand saut par des bois qui sont assez clairs, et fus jusques à une lac où nostre sauvage me mena; où je consideray fort particulierement le pays »… (OEUVRE DE CHAMPLAIN - p. 838, abbé C.-H. Laverdière, M. A.)
« Mais en tout ce que je veis, ne ne trouvay point de lieu plus propre qu’un petit endroit, qui est jusques où les barques et chaloupes peuvent monter aisément,…. avons nommé la Place royale, à une lieuë du Mont Royal. »… (OEUVRE DE CHAMPLAIN - p. 838-839, abbé C.-H. Laverdière, M. A.)
Port-Royal, 1605
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N°2115 (2005)
Champlain retourne au poste de Québec le 21 mai 1611. Durant l'été, il se rend à Montréal, au pied du Grand Sault (dans le secteur de l'actuelle Place-Royale), où il fait défricher un peu la terre et construire un muret pour voir s'il résistera aux hivers et aux crues printanières. Puis, afin d'augmenter son prestige auprès des indigènes, il accepte de descendre avec eux en canot d'écorce le Sault Saint-Louis : un exploit réalisé avant lui par un seul autre Européen.

Cet automne-là, il retourne une fois de plus en France pour assurer l'avenir de son projet. Ayant perdu le soutien des marchands, il écrit des rapports et dessine une carte (laquelle est la plus ancienne qui existe encore aujourd'hui) et demande au nouveau roi, Louis XIII, d'intervenir. Le 8 octobre 1612, Louis XIII nomme Charles de Bourbon, Comte de Soissons (futur Prince de Condé) lieutenant-général en Nouvelle-France. Champlain reçoit le titre de lieutenant, avec le pouvoir d'exercer le commandement au nom du lieutenant-général, pour nommer capitaines et lieutenants, de mandater des officiers pour l'administration de la justice et la maintenance de l'autorité policière, des règlements et ordonnances, de faire des traités, d'effectuer des guerres avec les indigènes et de retenir les marchands qui ne font pas partie de la société. Ses fonctions incluent la tâche de trouver la voie la plus courte vers la Chine et les Indes, et les moyens de découvrir et d'exploiter des mines de métaux précieux.

Au début de l'année, il publie un compte-rendu des événements survenus entre 1604 et 1612, intitulé « Voyages » et le 29 mars 1613, il arrive de nouveau en Nouvelle-France et fait proclamer son nouveau mandat. Plusieurs indigènes furent dégoûtés par les tactiques des marchands non accrédités. La traite de la fourrure, une fois de plus, rapporte peu de bénéfices. Champlain part le 27 mai pour continuer son exploration de la contrée des Hurons et espère atteindre la « mer du nord » (la baie d'Hudson). Il navigue sur la rivière des Outaouais, qu'il décrit en primeur. C'est en juin qu'il fit la rencontre de Tessouat, le chef des algonquins de l'Île aux Allumettes et offre de leur construire un fort s'ils acceptent de quitter leur sol pauvre et migrer aux rapides de Lachine.

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Carte de la Nouvelle France dressée par Samuel de Champlain en 1612
En son premier voyage dans « les Pays d'en Haut », en mai 1613, Champlain entreprend l'exploration de la rivière des Outaouais. L'interprète (ou « truchement ») Nicolas de Vignau, assure qu'il connaît le chemin conduisant à la « mer du Nord » (la baie d'Hudson) :

« Le 13, je partis de Québec pour aller au Sault Saint Louys où j’arrivay le 21. Or n’ayant que deux canaux, je ne pouvois menier avec moy que 4. hommes entre lesquels estoit un nommé Nicolas de Vigneau, le plus impudent menteur qui se soit veu de long temps, comme la suite de ce discours le fera voir, …il me rapporta à son retour de Paris en l’année 1612. qu’il avoit veu la mer du nort… Ainsi nos canots chargez de quelques vivres, de nos armes & marchandises pour faire présents aux Sauvages, je partis le Lundi 27. Mai de l'isle Saincte-Heleine, avec quatre François et un Sauvage. » ... (Œuvres de Champlain - p. 857, abbé C.-H. Laverdière, M. A.)
À l'instigation de Nicolas de Vignau, Champlain remonte alors la rivière des Outaouais vers le pays des Hurons. Il s'arrête à un campement d’une tribu algonquine, les Kichesipirinis, sur l'île aux Allumettes. Pour conserver le rôle des Kichesipirinis comme intermédiaires entre les Français et les autres tribus amérindiennes, le chef Tessouat contredit Vignau à propos de la route vers la baie d'Hudson. Il se montre également très réticent devant l'intention de Champlain de poursuivre son voyage vers le lac Nipissing. Après quelques cadeaux et échanges diplomatiques, l'explorateur rebrousse chemin et rentre à Québec. En cours de route, Champlain perd son astrolabe

La première messe célébrée sur l'île de Montréal eut lieu le 24 juin 1615 à la rivière des Prairies, par le père Denis Jamet assisté du père Joseph Le Caron, Récollets. En commémoration de cette première messe, la ville de Montréal fit ériger en 1915 au milieu du parc Nicolas Viel une stèle en granit surmontée d'une croix. L'une des faces de cette stèle rappelle cette première messe célébrée à Montréal le 24 juin 1615, sur la rive de la rivière des Prairies, par le Père Denis Jamet. L'autre face rappelle le souvenir du père Viel et de son protégé, Ahuntsic. Cette stèle du sculpteur J.-C. Picher fut l'œuvre de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. De plus, le visiteur pourra prendre connaissance de la magnifique toile du peintre Georges Delfosse à la cathédrale Marie-Reine du Monde, rue René-Lévesque à Montréal dont l'illustration est tirée.

Au sujet de cette première messe dite sur l'île du Mont Royal, Samuel de Champlain déclare :

« …et le jour suivant, je party de là pour retourner à la rivière des Prairies, où estant avec deux canaux de Sauvages, je fis rencontre du père Joseph [Le Caron], qui retournoit à notre habitation, avec quelques ornements d'Église pour celebrer le saintc Sacrifice de la messe, qui fut chantee sur le bord de ladite riviere avec toute devotion, par le Reverend Pere Denis [Jamet], et Pere Joseph [Le Caron], devant tous ces peuples qui estoient en admiration, de voir les ceremonies dont on fait et des ornements qui leur sembloient si beaux, comme chose qu'ils n'avoient jamais veuë: car c'estoient les premiers qui ont celebré la Saincte Messe. » ...(OEUVRES DE CHAMPLAIN - p. 504, abbé C.-H. Laverdière, M. A.)
Champlain explore la côte Est, 1606
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N°2155 (2006)
Second voyage de Samuel de Champlain dans les Pays d'en Haut et expédition guerrière. Le 9 juillet 1615, Champlain quitte Québec et atteint la baie Georgienne en compagnie de deux Français. L'un est probablement Étienne Brûlé. Utilisant la grande route de la traite (rivière des Outaouais, rivière Mattawa, lac Nipissing, rivière des Français et baie Georgienne) Champlain accède alors au cœur du pays des Hurons. Il explore le pays maintenant son allégeance aux alliés autochtones, les Algonquins et les Hurons-Ouendats. Il voyage de village en village jusqu'à Cahiagué, situé sur les rives du lac Simcoe et lieu de rendez-vous militaire. Là un groupe de guerriers autochtones auquel se trouve Étienne Brûlé, part en direction du sud pour susciter la participation des Andastes au combat contre les Iroquois. Il décide alors de poursuivre la guerre contre les Iroquois.

Avec un important contingent de guerriers hurons, Champlain accompagné des quelques Français se dirige vers l'est puis traverse l'extrémité orientale de l'actuel lac Ontario. Ils cachent les canots et poursuivent leur route à pied longeant la rivière Onneiout (Oneida). Parvenus à un fort iroquois situé entre les lacs Oneida et Onondaga, ils livrent bataille sans grand succès. Champlain est blessé d'une flèche au genou. Des Hurons le ramènent dans leur bourgade en le portant à tour de rôle sur leur dos
Champlain désire alors revenir au Sault Saint-Louis. Mais les Hurons en décident autrement. Ils refusent de l'y mener avant le printemps suivant. Champlain doit donc hiverner en Huronie.

Il profite de son long séjour dans la région pour explorer le sud-ouest, les Pétuns et les Cheveux-Relevés (sud de la Huronie et de la péninsule Bruce). Lors d'une grande chasse en compagnie de Hurons, Champlain se perd en forêt. Il erre pendant trois jours dans les bois, pour avoir suivi un bel oiseau. Tous le croient mort, tant en Huronie qu'à Québec.

Il prend aussi le temps de rédiger une description détaillée du pays, des mœurs, des coutumes et de la façon de vivre des Autochtones. Il s'émerveille devant la beauté du paysage et la fertilité des lieux. Il ne tire cependant que des renseignements limités sur l'Ouest mystérieux, car en raison des guerres qui sévissent entre les diverses nations, les Autochtones ont peu voyagé dans cette direction. À la fin de juin 1616, il est de retour au Sault Saint-Louis.

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N°2155
Le 26 août, Champlain est de retour à Saint-Malo. Il y écrit un compte-rendu du voyage en amont de la rivière des Outaouais et publie une autre carte de la Nouvelle-France. En 1614 il forme la « Compagnie des Marchands de Rouen et de Saint-Malo » et la « Compagnie de Champlain », laquelle limite les marchands de Rouen et Saint-Malo depuis onze ans. Il retourne en Nouvelle-France au printemps 1615, cette fois-ci avec quatre Récollets afin de promouvoir la vie religieuse dans la nouvelle colonie. Champlain s’embarque à Honfleur. La flottille comprend le Saint-Étienne, le Don de Dieu et le Loyal.

Champlain continue de travailler pour améliorer les relations avec les indigènes, promettant de les aider encore dans leur luttes contre les Iroquois. Avec ses guides indigènes, il explore la rivière des Outaouais et aboutit au lac Nipissing. Il suit ensuite « la rivière des Français » jusqu'à ce qu'il atteigne la « mer d'eau douce » : le lac Attigouautau (aujourd'hui le lac Huron).

Le 1er septembre, à Cahiagué (au lac Simcoe), débute une expédition militaire. Les guerriers amis passent le Lac Ontario à sa pointe orientale où ils cachent leurs canots et ils continuent leur voyage à pied. Ils suivent la rivière Oneida, jusqu'à ce qu'ils se retrouvent face à un fort iroquois. Les Hurons font pression pour attaquer prématurément : l'assaut échoue. Champlain est blessé deux fois aux jambes par des flèches, dont une dans le genou. L'attaque dure environ trois heures, jusqu'à ce que les attaquants soient forcés de fuir.

Bien qu'il ne le veuille pas, les Hurons insistent pour que Champlain passe l'hiver avec eux. Durant son séjour, il les accompagne dans leur grande chasse au cerf, durant laquelle il se perd et erre trois jours, dormant sous les arbres, jusqu'à ce qu'il fasse par chance une rencontre avec un des Amérindiens. Il passe le reste de l'hiver apprenant « leur pays, leurs façons, leurs coutumes, leur mode de vie ». Le 22 mai 1616, il quitte la contrée des Hurons et il est de retour à Québec le 11 juillet. Il passe quelque temps à agrandir le fort qu'il nomme Habitation et repart pour la France le 20 juillet.

En France, Champlain apprend que le Prince de Condé a été arrêté. Le maréchal de Thémines est promu au titre de vice-roi. Champlain écrit un rapport au roi de France et à la Chambre de Commerce, afin d'augmenter le soutien de ses efforts en Nouvelle-France. Il écrit ceci, en chemin vers la Nouvelle-France :

« On a pu facilement atteindre le Royaume de Chine et les Indes Occidentales, d'où l'on peut tirer profit de grandes richesses » et les droits de service, lesquels peuvent être collectés des échanges résultants, « peuvent surpasser en valeur au moins dix fois tous ceux prélevés en France. »
Il énonce que la France contrôle un pays « de presque dix-huit cents lieues en longueur, arrosé par les plus loyales rivières du monde » et que des âmes innombrables pourraient être converties au christianisme. Pour atteindre ces buts, Champlain suggère que soit fondée « une ville aussi large que Saint-Denis, laquelle devrait être nommée, s'il vous plaît Dieu et le Roi, Ludovica ». Il demande que la France envoie 15 Récollets, 300 familles de quatre personnes et 300 soldats. Concernant le commerce, Champlain estime que la colonie peut produire un revenu annuel d'approximativement 5 400 000 livres, principalement de la pêche, des mines, des fourrures et des profits comme résultat à la « plus courte route vers la Chine ». La Chambre de Commerce en est convaincue immédiatement et Champlain regagne son monopole sur la traite de la fourrure. Le Roi charge ses associés de « poursuivre tout le travail qu'il sera jugé nécessaire pour établir les colonies qui voudront se retrouver dans le-dit pays ».
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Champlain repart en Nouvelle-France au printemps de 1618 pour y arriver seulement le 28 août. Les Britanniques sont parvenus à obtenir la liberté des échanges. Aussi ses associés refusent-ils d'assurer la population de la colonie, craignant de ne pouvoir obtenir des fourrures que des colons. Champlain en est dérangé, écrivant « Ils pensaient ... ils installaient une sorte de république là selon leurs propres notions. » Il fait valoir son droit de commander Québec, faisant signer à ses associés un contrat assurant qu'ils maintiendraient 80 personnes dans la ville de Québec. Son projet de retour prochain en la Nouvelle-France, est annulé quand les associés refusent à nouveau de reconnaître ses droits, et il est forcé de rester en France. Durant son séjour, il écrit un compte-rendu de ses voyages entre 1615 à 1618. En octobre 1619, le Prince de Condé est libéré et vend ses droits comme vice-roi au duc de Montmorency, amiral de France.

Le duc de Montmorency confirme Champlain dans sa fonction et, le 7 mai 1620, Louis XIII lui demande de maintenir le pays de Nouvelle-France « en obéissance à moi, faisant vivre le peuple qui est là-bas en aussi proche conformité avec les lois de mon royaume que vous le pouvez. » Champlain retourne immédiatement en Nouvelle-France à bord du Saint Étienne, et se concentre désormais sur l'administration du pays plutôt que sur l'exploration.

Champlain passe l'hiver à construire le Fort Saint-Louis au haut du Cap Diamant. À la mi-mai, il apprend que la traite de fourrure est prise en main par une autre compagnie, dirigée par les frères de Caën. Après quelques négociations tendues, il se décide à fusionner les deux compagnies sous la direction des de Caën. Champlain continue son travail sur les relations avec les Amérindiens et parvient à leur imposer un chef de son choix à lui. Il parvient également à signer un traité de paix avec les tribus iroquoises.

Champlain continue à travailler sur l'amélioration de son Habitation, posant la première pierre le 6 mai 1624. Le 15 août, il retourne une fois de plus en France où il est encouragé à continuer son travail aussi bien qu'à continuer la recherche d'un passage vers la Chine. Le 5 juillet, il revient à Québec et continue à travailler à l'expansion de la colonie.

En 1627, le cardinal de Richelieu marque son intérêt pour les affaires de Québec en créant la Compagnie des cent-associés. Champlain, tout comme Richelieu, en devient membre. Ce nouveau régime conduit Champlain à devenir, le 21 mars 1629 le « commandant en la Nouvelle-France en l’absence » du cardinal de Richelieu
timbre français
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Les choses n'allaient pas se maintenir pour Champlain et son petit village. Les approvisionnements étaient au plus bas durant l'été de 1628 et les marchands anglais avaient pillé la ferme de Cap Tourmente au début de juillet. Le 10 juillet, Champlain reçut une sommation de quelques marchands anglais, Gervase Kirke et ses fils Lewis, Thomas et David Kirke. Il refusa de faire affaire avec eux, mais en réponse les Anglais firent le blocus de la ville avec leurs trois navires. Au printemps de 1629, les vivres étaient à un niveau extrêmement bas et Champlain fut forcé d'envoyer des gens à Gaspé pour conserver les rations. Le 19 juillet, les frères Kirke arrivèrent et Champlain fut forcé de négocier les termes de la capitulation de la ville, le 14 septembre 1629. Au 29 octobre, Champlain se retrouvait à Londres.

Durant les années suivantes, Champlain écrivit Voyages de la Nouvelle France , dédié à Richelieu, ainsi que son Traité de la marine et du devoir d'un bon marinier. Il fut absent du Québec jusqu'au traité de Saint-Germain-en-Laye en 1632.
Lorsqu'il revint d'Angleterre en France, le 1er mars 1633, Champlain réclama à Richelieu son poste de gouverneur (officieux) de la Nouvelle-France. Il obtint le titre de « commandant » à Québec, « en l'absence du ministre » (c'est-à-dire « lieutenant », comme auparavant). Champlain partit de Dieppe (ou de Rouen, selon les sources) le 23 mars 1633 pour Québec, qu'il atteignit le 22 mai (directement pour la première fois[note 8], sans transbordement à Tadoussac), après une absence de quatre ans. Plus de 200 personnes l'accompagnaient, à bord de trois navires : le Saint Pierre, le Saint Jean et le Don de Dieu (la devise de la ville de Québec est « Don de Dieu ferai valoir »).

Le 18 août 1634, il envoya un rapport à Richelieu disant qu'il avait rebâti sur les ruines de Québec, élargi les fortifications, construit une autre Habitation à quinze lieux en amont, aussi bien qu'une autre à Trois-Rivières. Il a aussi commencé une offensive contre les Iroquois annonçant qu'il voulait les éliminer ou les « ramener à la raison ».

Au mois d'octobre 1635, Champlain fut frappé de paralysie. Il mourut le 25 décembre 1635 sans enfant.

Son dernier testament, signé à Québec le 17 novembre 1635, fut contesté avec succès par sa cousine Marie Camaret (épouse de Jacques Hersant, fille de Georges Camaret, capitaine, et de Françoise Le Roy, une sœur de la mère de Champlain).

Il a été enterré temporairement dans une tombe sans nom, tandis que la construction était finie sur la chapelle de Monsieur le Gouverneur. En tant que tel, et malgré de nombreuses fouilles, l'emplacement exact du tombeau de Champlain reste inconnu...

feuillet avec timbres canadien et USA
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Feuillet N°2156

Re: HISTOIRE DU CANADA PAR LES TIMBRES

Publié : ven. déc. 03, 2010 5:33 am
par saintluc
Vieux objets usuels
appelant - Foëne - Lanterne sourde
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N°917 - N°918 - N°919 (1982-1987)
Seau - Girouette - Patins
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N°920 - N°921 - N°922 (1982-1987)
Charrue de bois - Berceau - Poêle à bois
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N°927 - N°929 - N°932 (1983)

Re: HISTOIRE DU CANADA PAR LES TIMBRES

Publié : sam. déc. 04, 2010 1:59 am
par saintluc
Banc-lit - Traîne à bâtons - Rouet
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N°928 - N°930 - N°933 (1985)
Étampe à beurre
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N°1080 (1987)
Coffre à linge - Chaudron en fer - Petite charrette
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N°1081 - N°1082 - N°1083 (1987)

Re: HISTOIRE DU CANADA PAR LES TIMBRES

Publié : sam. déc. 04, 2010 2:32 am
par saintluc
Métiers et savoir-faire
Reliure - Ferronnerie d'art - Soufflage du verre - Ostréiculture
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N°1673 - N°1674 - N°1675 - N°1676 (1999-2001)
Tissage - Piquage de courtepointe - Ébénisterie d'art - Maroquinerie
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N°1677 - N°1678 - N°1679 - N°1680 (1999 - 2001)
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Re: HISTOIRE DU CANADA PAR LES TIMBRES

Publié : dim. janv. 16, 2011 11:47 am
par saintluc
Le NCSM Niobe était un croiseur protégé de la classe Diadem qui servit dans la Royal Navy puis dans la marine royale canadienne. Avec le NCSM Rainbow, il s'agit de l'un des deux premiers navires de combat de l'histoire militaire canadienne
Le HMS Niobe fut construit pour la Royal Navy par Vickers, basé à Barrow-in-Furness en Angleterre. Il a été lancé au début de l'année 1897 et entra en service en 1898. Le Niobe servit d'abord au sein de la flotte anglaise patrouillant la zone de la Manche puis plus tard au cours de la Seconde Guerre des Boers, conflit durant lequel le bateau reçut l'honneur militaire « South Africa ».

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Le Canada acquit le navire le 6 septembre 1910 dans la base navale anglaise de Devonport, au prix de 1 075 000 dollars, et fut rebaptisé NCSM Niobe. Avec le NCSM Rainbow, il devint l'un des deux premiers navires de la marine royale canadienne, achetés à l'amirauté britannique. Le Niobe arriva à Halifax le 21 octobre 1910. Avec ses 11 000 tonnes, le navire s'avéra être une lourde charge pour la jeune marine canadienne et passa la majorité de sa carrière au port, incluant une période continue de dix-huit mois après s'être échoué sur l'île de Sable en Nouvelle-Écosse, au cours de la nuit du 30-31 juillet 1911. Le Niobe fut envoyé à la guerre en 1914, au sein du 4e groupe de croiseurs de la Royal Navy, interceptant des bateaux allemands le long de la côte américaine pendant un an.

Après quelques autres missions substantielles qui rendirent le Niobe usagé au point d'être devenu inefficace, il retourna à Halifax le 17 juillet 1915. Il servit comme dépôt et comme quartier général dans la base navale durant le reste de la guerre. Une partie de l'équipage périt lors de l'explosion de Halifax en 1917. Le Niobe continua à servir de navire dépôt jusqu'en 1920, date à laquelle il fut désarmé. Par la suite, il fut vendu à la ferraille et démantelé en 1922 à Philadelphie.

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N°2384a
Capitaine de frégate W.B.MacDonald 6 septembre 1910 - ?
Capitaine de corvette C.E.Aglionby 20 juin 1913 - ?
Capitaine de marine R.G.Corbett 15 août 1914 - 1er septembre 1915
Capitaine de frégate P.F.Newcombe 16 octobre 1916 - ?
Capitaine de frégate H.E.Holme 22 décembre 1917 - 1er juin 1920





Le NCSM Halifax (FFH 330), est une frégate canadienne, le premier de la classe Halifax. Il est en service depuis 1992 et assigné à la Force maritime Atlantique, sous le Commandement de la Force maritime du Canada des Forces canadiennes et est basé au port d'Halifax, en Nouvelle-Écosse. Le navire est le deuxième du nom, le partageant avec le NCSM Halifax (K237), une corvette de la seconde guerre mondiale. Le même nom est également partagé avec un navire de la Royal Navy construit en 1768, le HMS Halifax.
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Le Halifax sert principalement dans l'océan Atlantique pour la protection de la souveraineté territoriale du Canada et l'application de la loi dans sa zone économique exclusive. Le Halifax est également déployé dans le cadre d'opérations anti-terroristes, notamment dans l'océan Indien, le golfe Persique et le golfe d'Aden; il conduit également des missions de patrouille pour l'OTAN.

En janvier 2010, dans le cadre de l'Opération Hestia, il est mis à contribution pour aider les sinistrés du Tremblement de terre d'Haïti de 2010, au côté du NCSM Athabaskan (DDH 282). Le navire est déployé près de la ville de Jacmel, assurant notamment le contrôle du trafic aérien. Il rentre au port fin février après avoir passé près d'un mois sur les lieux.

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N°2384b
19 mars 1987 : commande du navire
3 avril 1988 : lancement
29 juin 1992 : mise en service
1998 : assiste aux opérations de sauvetages et de récupération après l'écrasement du vol Swissair 111.
5 octobre 2001 : dérouté pour des opérations de combat et de défense après les attentats du 11 septembre 2001.
18 janvier 2010 : arrive à Jacmel, en Haïti.
En 2010, en commémoration du centenaire de la Marine canadienne, la Monnaie royale canadienne imprime le relief du NCSM Halifax sur le dollar canadien.

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N°2384

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N°2386a