La violence verbale peut faire autant de mal que la violence physique. Quand une femme se fait battre, elle subit les coups... les blessures et les ecchymoses restent sur le corps un certain temps et puis disparaissent.
La violence verbale laisse des traces beaucoup plus longtemps. Heureusement, je n'ai jamais vécu de violence ni verbale ni physique. Suis-je trop forte de caractère ? Je n'en sais rien !! Je ne crois pas que les femmes violentées soient obligatoirement des femmes sans caractère... c'est difficile à comprendre. Une chose est certaine, les hommes violents se dirigent toujours vers le même genre de femme.
Un jour on m'a dit et j'ai adoré ; La violence verbale, c'est comme entrer des clous de force dans une clôture de bois. Même si on enlève les clous, les trous demeurent toujours en place. Si chaque clou représente une violence verbale... même avec des excuses (l'enlèvement des clous), le mal est toujours bien présent (les trous).
La violence
qu'elle soit phisique ou verbale
fait les même dommages.
Et oui, il en reste des traces pour toujours.
Moi ça fait 30 ans de cela.
J'ai encore des traces.
Mais je vis tres bien.
Je ne crois pas être une personne amere.
Ici je vous raconte, car j'ai remarqué qu'il y a beaucoup de jeunes.
Et je voulais faire un témoignage pour faire réfléchir.
Mais pour dire franchement je n'y pense presque plus jamais.
Mais, si je vois un homme qui n'est pas correcte avec sa femme.
Soit dans un resto..ou autre endroit public.
La la mémoire me revient d'un coup.
La rage aussi.
POur vous dire franchement le jour ou j'ai décidé que j'allais le quitter
je vais vous le raconter:
Nous étions dans une brasserie.
Et comme d'habitude il avait commandé 2 bieres.
Je déteste la biere, il le savait tres bien.
Alors il buvait la sienne....puis changeait la bouteille vide
pour la pleine devant moi.
Alors comme ça...je demeurais a jeun, et lui devenait ivre.
Et la....il s'endormait.
Et je devais rester la, sur ma chaise, sans parler a personne.
Je me sentais vraiment comme une crotte.
J'étais avec lui depuis des années, alors il m'avait vraiment détruite.
Je me croyais laide, et inintéressante.
Donc....un type passe pres de notre table
pendant que lui il dormait sur sa chaise.
Un type d'une grande beauté....un vrai acteur comme dans les films.
Il s'est penché vers moi...et m'a dit a l'oreille:
"Qu'est-ce qu'une femme comme toi fait avec un type comme lui"
et il est partit.
Et ça m'a réveillé....bizarre hein?
Que ce bel homme dise de moi: Une femme comme toi....
Je l'ai cru.
Et a ce moment la j'ai commencé a penser a me libérer de lui.
Quand j'y repense.....c'était peut être un ange.
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Bravo d'avoir pris les choses en main. J'ai l'impression qu'il en en a qui ont peur de le faire, peur du changement.
Dans certains cas, je vois que des filles tombent éperdument amoureuses d'un gars parce qu'il est plus "trippant". Il sait faire le party et son côté rebelle éveille des passions en elles. Mais elles doivent faire attention de bien réfléchir à quel genre de relation elles auront sur le long terme. Vice versa gars/filles. Je ne juge pas personne, mais dans certains cas ça me fait de la peine pour mes proches (cousines et amies d'enfance) à qui ça arrive.
La démocratie est une institution dans laquelle l'ignorance des uns a la même valeur que la connaissance des autres, vive la démocratie!
Quelques claques, mais très peu de ma mère.
De mon 1er ex, dénigrements, moqueries, critiques sur les autres, les voisins, regard sur l'habillement (pourtant j'étais coquette et jolie, serviable, et autonome sur le plan du travail avec le recul) très souvent de lui et sa famille.
De mon 2è, aucun problème, la meilleure relation amoureuse, juste l'impossibilité de vivre ensemble géographiquement
De mon 3è ami important, 6 ans de relation, mais je ne savais rien encore de ce qui est dit sur le comportement, ni sur la violence verbale ni sur le dénigrement.1 an d'essai de vie commune, mais rabrouement permanent, je ne pouvais rien dire, j'avais très peur de dire une bêtise, ça a fini par des insultes très graves, une nuit infernale, puis en quelque sorte une répudiation assortie de critique très grave (et fausse avec le recul) sur moi.
Là, tout a implosé en moi, très violemment en moi.A 41 ans. Reprise de la vie active en France.
J'ai mis des années à m'en remettre et à comprendre ce qui m'était arrivé.Aucune aide psycho de ma mère ni de ma soeur, je ne devais qu'être gentille , serviable, autonome, et ne rien dire de négatif, j'ai fini par hurler de désespoir. Par supplier de me laisser tranquille un moment, le temps que je souffle.
Ben maintenant, ça va, mais j'en garde des séquelles psycho car de temps en temps ça remonte parfois à la mémoire, mais j'ai appris à gérer.
A repousser tout ça dans un coin de ma mémoire quand ça ressort.
Mais tout ça a joué dans ma vie sociale et professionnelle, bien que je savais qu'il fallait que je lutte contre.
Je n'ai jamais pu refaire ma vie amoureuse.
Tant pis, je fais sans.
Je refuse maintenant de me sentir malheureuse et dévalorisée. Ah non alors. Plus jamais.Je me réfère à ce que j'ai fait de bien.
De tous ces coups, je suis sûrement devenue un peu compliquée à comprendre, mais j'essaie de ne pas être ni faire ni dire ce qui m'a été fait.
Ah et aussi il y a 3/4 ans, un homme qui m'a dit être amoureux de moi, mais non, il avait lui aussi des violences de l'enfance qui le poursuivaient, il m'a menacée de mort quand j'ai dit stop à la relation vraiment impossible à vivre pour moi.
Il est mort l'hiver dernier. Paix à lui. C'est du passé.De lui, les séquelles ne sont pas graves, car j'avais appris à comprendre ce qu'il en était.Mais il ne m'a pas battue. IL était systématiquement très colérique, utilisateur et en fait à tendance très macho.Il était comme un ado en crise à qui il fallait tout passer, qu'il ne fallait que servir et écouter ses colères très fréquentes. A qui tout était dû. Malgré des côtés sympas, attendrissants. Un qui voulait être dur mais avec un immense besoin de tendresse et de reconnaissance. Dommage, avec une prise de conscience et un accompagnement avant, il n'aurait pas été ainsi.Mais beaucoup de gens l'aimaient bien dans le village.Il avait un grand sourire et rieur, fanfaron, mais sympa.Il était pris ainsi . Beau mec en plus. Il n'était bien que dans les bistrots du village et environs.
Tu verras, c'est un outil merveilleux.
J'ai fais quelques quêtes en ligne. j'ai beaucoup appris sur moi.
Je te souhaite bien du bonheur a toi, et aux autres qui sont intéressés.
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De toutes façons, la vie est presque miraculeuse, j'ai toujours envie de vivre, de rire, d'aimer d'amitié et d'être heureuse.
C'est là où on peut vérifier la phrase de Nietsche
"Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort"