Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
Publié : dim. nov. 07, 2010 4:06 am
Ces CHEVAUX SAUVAGES, qui tirent leur nom de l'île où ils habitent, sont aujourd'hui les seuls MAMMIFÈRES terrestres de l'ÎLE DE SABLE, à part quelques humains. Ils présentent une grande variété de tailles, de conformations et de couleurs, et ressemblent beaucoup au barbe espagnol, un petit cheval robuste originaire d'Afrique du Nord, et au cheval acadien, communément utilisé entre le XVIIe et le XIXe siècle comme cheval de trait dans les provinces de l'Atlantique. L'étalon pèse de 270 à 360 kg et mesure environ 14 mains (140 cm) au garrot (à l'épaule). La jument est légèrement plus petite et pèse en moyenne 40 kg de moins que le mâle.
La population de l'île de Sable comprend entre 40 et 50 bandes familiales. La structure de bande est variable, mais consiste généralement en un étalon dominant, une ou plusieurs femelles et leurs petits et occasionnellement un ou deux mâles matures subordonnés. Les bandes comptent de 4 à 8 individus, en moyenne, et parfois de 10 à 12. Les mâles qui ne font pas partie de bandes familiales forment des groupes de « célibataires » peu structurés ou, surtout s'ils sont âgés, vivent en solitaire. Les poulains naissent habituellement entre la fin d'avril et août
Des relevés aériens et terrestres montrent que, depuis les années 60, la population fluctue entre 175 et 450 individus. La mortalité survient surtout à la fin de l'hiver et au début du printemps, et elle est fortement corrélée à des conditions climatiques particulières. Des hivers exceptionnellement froids et humides causent une augmentation de la mortalité, particulièrement chez les individus très jeunes ou très âgés, quoique la relation entre le taux de mortalité et l'âge soit variable. Pendant les hivers doux, le taux de mortalité peut être de 5 p. 100 ou moins.
La croyance populaire veut que les ancêtres des chevaux de l'île de Sable aient été des survivants d'un naufrage. Cependant, tout semble indiquer que les chevaux actuels sont les descendants de chevaux acadiens transportés dans l'île, au milieu du XVIIIe siècle, en même temps que des bovins, des porcs et des moutons, par un marchand bostonnais qui a tenté en vain d'y établir une ferme. Des stations de sauvetage, établies sur l'île en 1801 afin de secourir les naufragés, utilisent les chevaux pour le transport et pour le trait. Ces stations subsistent jusqu'au milieu des années 1900, époque où l'on s'efforce d'améliorer la race des chevaux sauvages en introduisant de nouveaux géniteurs. Périodiquement, on rassemble les chevaux excédentaires et on les envoie sur le continent pour la vente.
Depuis 1962, les chevaux de l'île de Sable sont protégés de toute intrusion humaine par une loi fédérale. À cet égard, ils constituent une population unique dans l'Est de l'Amérique du Nord. Bien que l'on rencontre également des chevaux sauvages dans l'île française de Miquelon, au sud de Terre-Neuve, dans le Bird Shoal et le Shackleford Bank, au large de la Caroline du Nord, aux États-Unis, et dans l'île Chincoteague, en Virginie, les chevaux de l'île de Sable présentent un intérêt particulier pour l'étude de l'histoire, de la biologie et du comportement des Équidés de même que pour la conservation des ressources génétiques et d'une race à faibles effectifs. Tous les travaux de recherche en cours sur les chevaux de l'île de Sable utilisent des techniques non invasives.
N° 1700 (2005)
Faucon pèlerin Falco peregrinus - Peregrine Falcon
Les faucons (du Lat. Falco, onis, falx, faulx, celui dont les ongles sont en forme de faux) sont de petits oiseaux de proie. Le pèlerin a un bec court et recourbé dès la base. Facile à identifier au vol par sa silhouette d'ancre formée par ses longues ailes et sa queue. Plumage variable, de foncé à gris clair.
Au XIIIème siècle, le pèlerin (du Lat, peregrinus "de l'étranger" ; "oiseau de passage") a été ainsi nommé car on ne trouvait pas son aire de nidification, il a donc longtemps été pris pour un oiseau migrateur.
Le faucon pèlerin se reproduit sur les corniches des falaises et dans les crevasses, en montagne et sur les côtes maritimes, et à présent, il commence à nicher sur les hauts immeubles dans les zones urbaines.
Le faucon pèlerin se trouve dans toutes les parties du monde, excepté dans les régions arctiques froides et sèches, et les forêts tropicales humides.
Ils ne chassent qu'au vol et percutent leurs proies avec le bréchet après avoir effectué un long piqué quasi vertical (les ailes fermées). Le buffetage est une technique de chasse typique du faucon pèlerin.
Malgré la supériorité de ses armes, il n'est pas rare de voir des corbeaux lui livrer bataille, où ce dernier n'a pas toujours l'avantage.
Il s'élève à une grande hauteur, et pique à une vitesse allant de 320 à 380 km à l'heure. Il contrôle son plongeon, capture sa proie et atterrit quand il le veut. C'est l'animal le plus rapide dans sa façon de chasser. Il peut aussi chasser sur le sol, avec les serres, pour capturer des insectes, des lézards et des mammifères.
Le faucon pèlerin est en couple pour la vie. Les vols nuptiaux sont spectaculaires, avec de magnifiques parades aériennes. Une fois le couple scellé, ils chassent ensemble et la femelle réclame de la nourriture au mâle.
Le faucon pèlerin défend son nid agressivement, attaquant de grands oiseaux ou mammifères.
Sa proie préférée est le pigeon biset (Columba livia), mais son régime alimentaire se compose d'une grande variété d'espèces, notamment les oiseaux. Il peut aussi se nourrir de petits reptiles et de mammifères tels que les chauves-souris, les rongeurs, les écureuils et les rats. Les petites proies sont avalées en vol.
N°1699 (2005)
Le cerf de Virginie, chevreuil (en Amérique du Nord), cariacou, ou cerf à queue blanche (Odocoileus virginianus) est un cervidé originaire d'Amérique (du Canada au Brésil), il a été introduit dans de nombreux autres pays tels la Finlande, l'ancienne Tchécoslovaquie ou encore la Nouvelle-Zélande.
N°1881 (2000)
Le cerf de Virginie est l'un des grands mammifères les plus communs de l'Amérique.
Au sein d'une vaste métapopulation nord américaine, on peut distinguer 38 sous-espèces de l'odocoileus virginianus.
Il vit principalement à l'est des montagnes Rocheuses, dans les forêts, marais et clairières.
Dans la partie occidentale de son habitat, il peut cotoyer le cerf hémione, une espèce très proche.
Cet animal peut mesurer jusqu'à 2 mètres de long et 1 mètre au garrot.
Un mâle normal pèse entre 60 et 100 kg, mais on peut en trouver pesant jusqu'à 160 kg.
La femelle pèse normalement de 40 à 60 kg.
Les mâles âgés de plus d'un an ont des bois qui se développent chaque année, à partir de la fin du printemps. Ces bois atteignent leur taille maximale en fin d'été, et persistent jusqu'à l'hiver suivant.
La gestation de la femelle peut durer jusqu'à 205 à 216 jours (7 mois). Cependant, il en existe une sous-espèce naine : Le cerf des Keys (Odocoileus virginianus clavium)
N° 1696 (2005)
Morse de l'Atlantique Odobenus rosmarus rosmarus
Région : Québec, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Terre- Neuve et Labrador, océan Atlantique
Le morse de l'Atlantique est un animal de grande taille qu'on reconnaît particulièrement à ses longues canines ou défenses et leurs nageoires avant et arrière. Les mâles sont pourvus de canines plus longues et plus grosses que les femelles. Leur peau de couleur brun foncé est recouverte d'une couche de petits poils bruns clairsemés. À la naissance, cette couche de poils gris argenté devient rapidement brune. Les mâles possèdent un gros cou particulièrement musclé, formé d'une peau très épaisse.
À la naissance, les petits mesurent en moyenne 1,2 m de longueur et pèsent 55 kg. À l'âge adulte, les mâles font environ 3,1 m de longueur et pèsent environ 900 kg. Les femelles mesurent quelque 2,6 m et pèsent en moyenne 560 kg.
Animal social et intelligent, les morses de l'Atlantique forment en général de gros groupes. Bien qu'ils soient maladroits et lents à se déplacer sur terre, dès qu'ils se retrouvent dans l'eau, ils se transforment en nageurs élégants et racés. Le morse de l'Atlantique fait partie des pinnipèdes –ce qui signifie littéralement qu'avec ses pieds plumés, il supporte son corps massif sur des nageoires plumées pour se déplacer aux alentours. Les mâles sont beaucoup plus imposants que les femelles; un adulte peut peser jusqu'à une tonne et demie!
Le morse de l'Atlantique préfère les eaux froides de l'océan Arctique, de la mer de Béring, de la Baie James et de la côte du Labrador. Des boucs de glace flottante surplombent ces eaux ayant moins de 80 à 100 m de profondeur. Durant l'hiver, les morses recherchent les endroits où l'eau ne gèle pas. Si les morses ont une prédilection pour la glace en hiver, l'été venu, ils se réfugient sur les rives et les plages quand la glace se fait rare.
La principale source de nourriture pour les morses de l'Atlantique est les mollusques, qui vivent dans les sédiments, au fond de l'océan. C'est la raison qui explique que les morses préfèrent se tenir près des eaux peu profondes. Il n'a pas à parcourir de longues distances pour se payer un gueuleton.
Quand il est temps de passer à table, le morse nage jusqu'au fond de l'océan et creuse pour y trouver les mollusques dans le fond océanique peu profond. Ils se nourrissent également de poissons et d'autres invertébrés qui vivent au fond ou près du fond de l'océan.
Les morses atteignent la maturité sexuelle à environ l'âge de six ans. Une fois en âge de procréer, la femelle donne naissance a un petit, tous les trois ans, vers les mois de mai et juin. Pendant la gestation, la mère enceinte se rend sur la terre ferme ou sur une banquise pour accoucher.
Le morse mâle de l'Atlantique est un animal extrêmement territorial. Pendant la saison des amours, les mâles forment de grands harems de femelles qu'ils protègent férocement. Si un mâle morse devait s'aventurer dans les parages et envahir le territoire du mâle dominateur, c'est un combat sanglant qui éclate. Le gagnant s'en tire avec les honneurs de la guerre : le cheptel de femelles.
N° 1697 (2005)
N° 1697 a (2005)
La population de l'île de Sable comprend entre 40 et 50 bandes familiales. La structure de bande est variable, mais consiste généralement en un étalon dominant, une ou plusieurs femelles et leurs petits et occasionnellement un ou deux mâles matures subordonnés. Les bandes comptent de 4 à 8 individus, en moyenne, et parfois de 10 à 12. Les mâles qui ne font pas partie de bandes familiales forment des groupes de « célibataires » peu structurés ou, surtout s'ils sont âgés, vivent en solitaire. Les poulains naissent habituellement entre la fin d'avril et août
Des relevés aériens et terrestres montrent que, depuis les années 60, la population fluctue entre 175 et 450 individus. La mortalité survient surtout à la fin de l'hiver et au début du printemps, et elle est fortement corrélée à des conditions climatiques particulières. Des hivers exceptionnellement froids et humides causent une augmentation de la mortalité, particulièrement chez les individus très jeunes ou très âgés, quoique la relation entre le taux de mortalité et l'âge soit variable. Pendant les hivers doux, le taux de mortalité peut être de 5 p. 100 ou moins.
La croyance populaire veut que les ancêtres des chevaux de l'île de Sable aient été des survivants d'un naufrage. Cependant, tout semble indiquer que les chevaux actuels sont les descendants de chevaux acadiens transportés dans l'île, au milieu du XVIIIe siècle, en même temps que des bovins, des porcs et des moutons, par un marchand bostonnais qui a tenté en vain d'y établir une ferme. Des stations de sauvetage, établies sur l'île en 1801 afin de secourir les naufragés, utilisent les chevaux pour le transport et pour le trait. Ces stations subsistent jusqu'au milieu des années 1900, époque où l'on s'efforce d'améliorer la race des chevaux sauvages en introduisant de nouveaux géniteurs. Périodiquement, on rassemble les chevaux excédentaires et on les envoie sur le continent pour la vente.
Depuis 1962, les chevaux de l'île de Sable sont protégés de toute intrusion humaine par une loi fédérale. À cet égard, ils constituent une population unique dans l'Est de l'Amérique du Nord. Bien que l'on rencontre également des chevaux sauvages dans l'île française de Miquelon, au sud de Terre-Neuve, dans le Bird Shoal et le Shackleford Bank, au large de la Caroline du Nord, aux États-Unis, et dans l'île Chincoteague, en Virginie, les chevaux de l'île de Sable présentent un intérêt particulier pour l'étude de l'histoire, de la biologie et du comportement des Équidés de même que pour la conservation des ressources génétiques et d'une race à faibles effectifs. Tous les travaux de recherche en cours sur les chevaux de l'île de Sable utilisent des techniques non invasives.
N° 1700 (2005)
Faucon pèlerin Falco peregrinus - Peregrine Falcon
Les faucons (du Lat. Falco, onis, falx, faulx, celui dont les ongles sont en forme de faux) sont de petits oiseaux de proie. Le pèlerin a un bec court et recourbé dès la base. Facile à identifier au vol par sa silhouette d'ancre formée par ses longues ailes et sa queue. Plumage variable, de foncé à gris clair.
Au XIIIème siècle, le pèlerin (du Lat, peregrinus "de l'étranger" ; "oiseau de passage") a été ainsi nommé car on ne trouvait pas son aire de nidification, il a donc longtemps été pris pour un oiseau migrateur.
Le faucon pèlerin se reproduit sur les corniches des falaises et dans les crevasses, en montagne et sur les côtes maritimes, et à présent, il commence à nicher sur les hauts immeubles dans les zones urbaines.
Le faucon pèlerin se trouve dans toutes les parties du monde, excepté dans les régions arctiques froides et sèches, et les forêts tropicales humides.
Ils ne chassent qu'au vol et percutent leurs proies avec le bréchet après avoir effectué un long piqué quasi vertical (les ailes fermées). Le buffetage est une technique de chasse typique du faucon pèlerin.
Malgré la supériorité de ses armes, il n'est pas rare de voir des corbeaux lui livrer bataille, où ce dernier n'a pas toujours l'avantage.
Il s'élève à une grande hauteur, et pique à une vitesse allant de 320 à 380 km à l'heure. Il contrôle son plongeon, capture sa proie et atterrit quand il le veut. C'est l'animal le plus rapide dans sa façon de chasser. Il peut aussi chasser sur le sol, avec les serres, pour capturer des insectes, des lézards et des mammifères.
Le faucon pèlerin est en couple pour la vie. Les vols nuptiaux sont spectaculaires, avec de magnifiques parades aériennes. Une fois le couple scellé, ils chassent ensemble et la femelle réclame de la nourriture au mâle.
Le faucon pèlerin défend son nid agressivement, attaquant de grands oiseaux ou mammifères.
Sa proie préférée est le pigeon biset (Columba livia), mais son régime alimentaire se compose d'une grande variété d'espèces, notamment les oiseaux. Il peut aussi se nourrir de petits reptiles et de mammifères tels que les chauves-souris, les rongeurs, les écureuils et les rats. Les petites proies sont avalées en vol.
N°1699 (2005)
Le cerf de Virginie, chevreuil (en Amérique du Nord), cariacou, ou cerf à queue blanche (Odocoileus virginianus) est un cervidé originaire d'Amérique (du Canada au Brésil), il a été introduit dans de nombreux autres pays tels la Finlande, l'ancienne Tchécoslovaquie ou encore la Nouvelle-Zélande.
N°1881 (2000)
Le cerf de Virginie est l'un des grands mammifères les plus communs de l'Amérique.
Au sein d'une vaste métapopulation nord américaine, on peut distinguer 38 sous-espèces de l'odocoileus virginianus.
Il vit principalement à l'est des montagnes Rocheuses, dans les forêts, marais et clairières.
Dans la partie occidentale de son habitat, il peut cotoyer le cerf hémione, une espèce très proche.
Cet animal peut mesurer jusqu'à 2 mètres de long et 1 mètre au garrot.
Un mâle normal pèse entre 60 et 100 kg, mais on peut en trouver pesant jusqu'à 160 kg.
La femelle pèse normalement de 40 à 60 kg.
Les mâles âgés de plus d'un an ont des bois qui se développent chaque année, à partir de la fin du printemps. Ces bois atteignent leur taille maximale en fin d'été, et persistent jusqu'à l'hiver suivant.
La gestation de la femelle peut durer jusqu'à 205 à 216 jours (7 mois). Cependant, il en existe une sous-espèce naine : Le cerf des Keys (Odocoileus virginianus clavium)
N° 1696 (2005)
Morse de l'Atlantique Odobenus rosmarus rosmarus
Région : Québec, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Terre- Neuve et Labrador, océan Atlantique
Le morse de l'Atlantique est un animal de grande taille qu'on reconnaît particulièrement à ses longues canines ou défenses et leurs nageoires avant et arrière. Les mâles sont pourvus de canines plus longues et plus grosses que les femelles. Leur peau de couleur brun foncé est recouverte d'une couche de petits poils bruns clairsemés. À la naissance, cette couche de poils gris argenté devient rapidement brune. Les mâles possèdent un gros cou particulièrement musclé, formé d'une peau très épaisse.
À la naissance, les petits mesurent en moyenne 1,2 m de longueur et pèsent 55 kg. À l'âge adulte, les mâles font environ 3,1 m de longueur et pèsent environ 900 kg. Les femelles mesurent quelque 2,6 m et pèsent en moyenne 560 kg.
Animal social et intelligent, les morses de l'Atlantique forment en général de gros groupes. Bien qu'ils soient maladroits et lents à se déplacer sur terre, dès qu'ils se retrouvent dans l'eau, ils se transforment en nageurs élégants et racés. Le morse de l'Atlantique fait partie des pinnipèdes –ce qui signifie littéralement qu'avec ses pieds plumés, il supporte son corps massif sur des nageoires plumées pour se déplacer aux alentours. Les mâles sont beaucoup plus imposants que les femelles; un adulte peut peser jusqu'à une tonne et demie!
Le morse de l'Atlantique préfère les eaux froides de l'océan Arctique, de la mer de Béring, de la Baie James et de la côte du Labrador. Des boucs de glace flottante surplombent ces eaux ayant moins de 80 à 100 m de profondeur. Durant l'hiver, les morses recherchent les endroits où l'eau ne gèle pas. Si les morses ont une prédilection pour la glace en hiver, l'été venu, ils se réfugient sur les rives et les plages quand la glace se fait rare.
La principale source de nourriture pour les morses de l'Atlantique est les mollusques, qui vivent dans les sédiments, au fond de l'océan. C'est la raison qui explique que les morses préfèrent se tenir près des eaux peu profondes. Il n'a pas à parcourir de longues distances pour se payer un gueuleton.
Quand il est temps de passer à table, le morse nage jusqu'au fond de l'océan et creuse pour y trouver les mollusques dans le fond océanique peu profond. Ils se nourrissent également de poissons et d'autres invertébrés qui vivent au fond ou près du fond de l'océan.
Les morses atteignent la maturité sexuelle à environ l'âge de six ans. Une fois en âge de procréer, la femelle donne naissance a un petit, tous les trois ans, vers les mois de mai et juin. Pendant la gestation, la mère enceinte se rend sur la terre ferme ou sur une banquise pour accoucher.
Le morse mâle de l'Atlantique est un animal extrêmement territorial. Pendant la saison des amours, les mâles forment de grands harems de femelles qu'ils protègent férocement. Si un mâle morse devait s'aventurer dans les parages et envahir le territoire du mâle dominateur, c'est un combat sanglant qui éclate. Le gagnant s'en tire avec les honneurs de la guerre : le cheptel de femelles.
N° 1697 (2005)
N° 1697 a (2005)