Forum Québec

Jazz a écrit :

daniela a écrit :On demande à son avocat.

On demande quoi à son avocat, daniela?
Tu fais référence au procès de Guy Turcotte?

got it!

Faut dire que dans ce cas, c'est presqu'un diagnostic farfelu: trouble d'adaptation!
On ne tue pas pour ça.

C'est triste car nous sommes en train de discréditer les vrais cas de dépression et un jour une pauvre victime sera condamnée absolument pour rien pour un acte dont elle ne sera pas responsable ...pour vrai...

Et moi ,maintenant je n'ai plus besoin d'un médecin pour reconnaitre un cas de dépression majeure...

calimero a écrit :Et moi ,maintenant je n'ai plus besoin d'un médecin pour reconnaitre un cas de dépression majeure...

Si tu parles de Turcotte, il n'a pas eu le diagnostique de dépression majeure.
Même pas!

Si vous avez un syndicat puissant ou une certaine richesse, vous pourriez modifier le tout en burn-out.

C'est mieux pour les apparences.

Le burn-out n'est pas un diagnostic au niveau médical.

Jazz a écrit :Le burn-out n'est pas un diagnostic au niveau médical.

Étant sur le site pour le plaisir d'écrire et de laisser mes doigts glisser sur le clavier pose le problème du sérieux demandé par les autres forumeurs pour que les textes se tiennent. C'est bien normal.

Par contre, sans trop me dévoiler, tu ne peux pas imaginer le nombre de personnes dans le domaine municipal que j'ai vu partir en congé de maladie pour burn-out.

Il y a beaucoup de préjugés pour certaines maladies mentales et de dire que l'on souffre de dépression est souvent perçu comme une faiblesse alors que de "souffrir" d'un burn-out parait mieux la personne étant victime d'avoir trop travaillé.

Chic_

Le terme français pour burn-out est "épuisement professionnel".
Les médecins vont indiquer Trouble d'adaptation sur leur papier et mettre l'employé en congé pour une durée de 1 à 3 semaines, en général.

Les employés en congé de maladie pour épuisement professionnel le sont rarement pour les conditions associées au travail (sauf dans certains cas de harcèlement psychologique et de quelques épuisements réels).

Souvent, l'employé rencontre des difficultés personnelles qui ont peu à voir avec le travail.
Mais le congé pour maladie s'impose dans certains cas.

Que ce soit une maladie psychologique ou une maladie physique, l'employé qui bénéficie d'une assurance peut en bénéficier.
C'est prévu pour ça.

Et je suis d'accord avec toi, il y a parfois des abus.
C'est à l'employeur de s'assurer que ce ne soit pas le cas mais c'est très peu questionné dans la fonction publique.

Dans le privé, l'employeur exerce un suivi plus serré.

Jazz a écrit :Chic_

Le terme français pour burn-out est "épuisement professionnel".
Les médecins vont indiquer Trouble d'adaptation sur leur papier et mettre l'employé en congé pour une durée de 1 à 3 semaines, en général.

Les employés en congé de maladie pour épuisement professionnel le sont rarement pour les conditions associées au travail (sauf dans certains cas de harcèlement psychologique et de quelques épuisements réels).

Souvent, l'employé rencontre des difficultés personnelles qui ont peu à voir avec le travail.
Mais le congé pour maladie s'impose dans certains cas.

Que ce soit une maladie psychologique ou une maladie physique, l'employé qui bénéficie d'une assurance peut en bénéficier.
C'est prévu pour ça.

Et je suis d'accord avec toi, il y a parfois des abus.
C'est à l'employeur de s'assurer que ce ne soit pas le cas mais c'est très peu questionné dans la fonction publique.

Dans le privé, l'employeur exerce un suivi plus serré.

Tout d'abord, la première question qui m'est venu à l'esprit est de te demander si tu es psy ? Parce que ta phrase-texte précédente "Le burn-out n'est pas un diagnostic au niveau médical m'avait fait reculer avec en plus une phrase de philosophe en bas de texte (Descartes).

Si tu es psy ou du domaine, il est facile de pièger les gens qui s'amusent comme des psy du dimanche à écrire sur ce forum. J'ai cette tendance (dans tous les domaines) et j'adore. Peut-être faudrait-il le dire ?

Pour ne pas sortir du sujet: oui, les employés municipaux exagèrent.

Autre perspective: une fois dans la dépression peut-on s'autodiagnostiquer ? Probablement pas...

''Autre perspective: une fois dans la dépression peut-on s'autodiagnostiquer ? Probablement pas...''

Bizarrement,je crois que nous pouvons se rendre compte nous même que nous approchons la dépression...
Peut-être est-ce l'expérience vécue avec d'autres victimes qui nous fait réaliser que nous avons des signes avant coureur...

"Bizarrement,je crois que nous pouvons se rendre compte nous même que nous approchons la dépression...
Peut-être est-ce l'expérience vécue avec d'autres victimes qui nous fait réaliser que nous avons des signes avant coureur..."

J'ai pensé sans trop penser qu'une fois dedans ou si près du gouffre dépressif que le jugement a été perverti chemin faisant laissant peu de place à la clarté objective.

Mais je n'en sais rien au fond...

Pour répondre à ta question Chic, je suis dans le domaine mais je ne suis pas ici pour faire le professeur ou l'expert.
C'est un forum pour se divertir avant tout.
C'est juste quand c'est trop gros et que ça peut porter à confusion que je me permets parfois d'intervenir.

Pour l'auto-diagnostic, c'est certain que chacun peut le faire s'il a des connaissances.
Les symptômes de la dépression sont faciles à reconnaître: perte de someil, d'appétit (ou leur contraire), tristesse soutenue, manque de désir, impatience inhabituelle, difficulté à se concentrer, fatigue, etc.

Par contre, la dépression, ce n'est pas comme une mauvaise grippe.
Il faut la soigner le plus tôt possible.
Alors un diagnostic officiel est préférable parce qu'une thérapeuthique appropriée pourra être prescrite.

chic_marmonneur a écrit :J'ai pensé sans trop penser qu'une fois dedans ou si près du gouffre dépressif que le jugement a été perverti chemin faisant laissant peu de place à la clarté objective.

Mais je n'en sais rien au fond...

En dépression, les gens gardent un contact normal avec la réalité.

Jazz a écrit :

chic_marmonneur a écrit :J'ai pensé sans trop penser qu'une fois dedans ou si près du gouffre dépressif que le jugement a été perverti chemin faisant laissant peu de place à la clarté objective.

Mais je n'en sais rien au fond...

En dépression, les gens gardent un contact normal avec la réalité.

Heu...non....j'comprends pas pourquoi tu dis cela..ou peut être veux tu dire une chose que j'interprète mal...

Car je ne crois pas que tous,gardent un contact normal avec la réalité!