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Re: Seuil de la douleur

Publié : mer. janv. 19, 2011 9:42 am
par poussiere d'étoiles
Ca dépend tit Luc
si daniel-a veut avoir un S
ca peut signifier bien des choses
genre salut :D
sauvre toi :D
saggitaire :D
sociable :P

Re: Seuil de la douleur

Publié : mer. janv. 19, 2011 8:39 pm
par lam129
Un simple S ça s'efface facilement au laser, ou comme je fait au fer à souder. :ahah

Re: Seuil de la douleur

Publié : mer. janv. 19, 2011 8:42 pm
par daniela
poussiere d'étoiles a écrit :Ca dépend tit Luc
si daniel-a veut avoir un S
ca peut signifier bien des choses
genre salut :D
sauvre toi :D
saggitaire :D
sociable :P
Merci pour les différentes significations.
Autrement, elle a une rose, je pourrais avoir la mêm. ;)

Re: Seuil de la douleur

Publié : mer. janv. 19, 2011 10:16 pm
par Clochette1978
Je crois avoir un bon seuil d'endurance... j'ai accouché trois fois au naturel, car je craignais la péridurale. J'ai tellement peur qu'il m'arrive un truc que je supporte le mal sans trop de problème quand il le faut ! :ahah :ahah

Re: Seuil de la douleur

Publié : mer. janv. 19, 2011 10:50 pm
par poussiere d'étoiles
lam129 a écrit :Un simple S ça s'efface facilement au laser, ou comme je fait au fer à souder. :ahah
:E ayoye :cry

Re: Seuil de la douleur

Publié : jeu. janv. 20, 2011 5:45 am
par saintluc
lam129 a écrit :Un simple S ça s'efface facilement au laser, ou comme je fait au fer à souder. :ahah
aie aie aie :E :ahah :ahah

Re: Seuil de la douleur

Publié : jeu. janv. 20, 2011 5:46 am
par saintluc
daniel-a a écrit :
poussiere d'étoiles a écrit :Ca dépend tit Luc
si daniel-a veut avoir un S
ca peut signifier bien des choses
genre salut :D
sauvre toi :D
saggitaire :D
sociable :P
Merci pour les différentes significations.
Autrement, elle a une rose, je pourrais avoir la mêm. ;)
Une rose c'est vraiment très jolie

Re: Seuil de la douleur

Publié : jeu. janv. 20, 2011 10:58 am
par Doolores
Clochette1978 a écrit :Je crois avoir un bon seuil d'endurance... j'ai accouché trois fois au naturel,
Moi une fois a suffit.
Un homme n'aura jamais aucune idée de la souffrance que c'est.
Et pourtant, dès qu'on voit le bébé, on oublie tout.
(ou presque)

Re: Seuil de la douleur

Publié : jeu. janv. 20, 2011 11:06 am
par Mark
Doolores a écrit :
Clochette1978 a écrit :Je crois avoir un bon seuil d'endurance... j'ai accouché trois fois au naturel,
Moi une fois a suffit.
Un homme n'aura jamais aucune idée de la souffrance que c'est.
Et pourtant, dès qu'on voit le bébé, on oublie tout.
(ou presque)
Aucune idée en effet... mais assister à l'accouchement et être confronté à la souffrance de sa bien-aimée, ce n'est pas facile non plus. On aimerait pouvoir partager cette souffrance, la soulager, que sais-je? mais impossible: on est complètement démuni, totalement impuissant.

Re: Seuil de la douleur

Publié : jeu. janv. 20, 2011 11:13 am
par Doolores
C'est certain. ça ne doit pas être facile non plus.

Re: Seuil de la douleur

Publié : ven. janv. 21, 2011 12:08 am
par Dove
Je suis assez mitigée là-dessus. N'étant pas une personne qui aime particulièrement la médication, je me dis toutefois que si j'avais à décider entre avoir mal et l'avoir sans douleur (avec la médication appropriée) ben je choisirais la médication. Je ne suis pas venue au monde pour prouver au monde entier que je pouvais tout subir sans rien. Alors, comme je n'ai rien à prouver ben je me dis que quitte à souffrir, si on m'offre une solution de rechange, je la prends... Je sais je n'aurais pas fait une bonne espionne... :ahah

Re: Seuil de la douleur

Publié : ven. janv. 21, 2011 1:35 am
par Doolores
RISQUES ET CONSÉQUENCES

Pour la mère:
L’épidurale provoque fréquemment une chute de tension artérielle (souvent associée à des nausées et vomissements).

Les femmes sous épidurale ont plus de fièvre que les autres femmes.

Elle peut entraîner des maux de dos ainsi que des maux de tête incapacitants (1 femme sur cent) pouvant durer jusqu’à 15 jours.

La pose d’une sonde urinaire est aussi nécessaire et ne peut être enlevée que plusieurs heures après l’accouchement.

Les complications graves sont beaucoup plus rares et sont liées à une technique déficiente: injection de l’agent anesthésiant directement dans une veine (possibilité d’un arrêt cardiaque ou d’intoxication cérébrale), réactions allergiques analphylactiques à l’un des médicaments ou complications neurologiques (insuffisance respiratoire ou paralysie), détresse respiratoire due aux narcotiques, graves convulsions, dommages permanents aux nerfs.

Pour les bébés:
Les accouchements sous épidurale se terminent quatre fois plus souvent par l’utilisation de forceps ou de ventouse pour sortir le bébé, surtout lorsqu’on continue de l’administrer durant la poussée ou lorsqu’on effectue un bloc moteur total (gel des fibres nerveuses servant à la motricité des jambes).

Les bébés nés de mères sous épidurales ont souvent un score Apgar de 7 et moins et on ne connaît pas les effets à long terme sur les bébés.

Les médicaments administrés à la mère pendant l’accouchement traversent le placenta. Bien que rare, il peut y avoir un effet persistant sur son rythme cardiaque, un ralentissement appelé bradycardie.

La motricité des bébés, leur orientation dans l’espace et leur degré de nervosité sont affectés pendant quelques semaines après leur naissance.

Médicalisation accrue
Augmentation du niveau d’intervention pendant le travail et à la naissance.

Augmentation de l’utilisation de l’oxytocin pour accélérer le travail.

Augmentation du temps du travail. L’épidurale diminue la capacité des femmes de pousser le bébé vers la sortie. La rotation de la tête du bébé se fait souvent mal.

Les césariennes sont plus fréquentes, surtout lorsqu’on les administre trop tôt, c’est-à-dire avant 3 à 5 cm de dilatation du col en raison de l’arrêt de progression du travail, mauvaise présentation du bébé, détresse fœtale.
retour en haut

ENJEUX SOCIAUX ET ÉTHIQUES

On manque de temps pour accompagner les femmes dans ce qu’elles vivent.

Lorsqu’on ne sent plus rien physiquement, il se produit aussi un détachement de l’expérience sur le plan émotif.

L’épidurale peut avoir l’effet pervers de constituer un moyen de contrôler la femme en travail, rendue vulnérable à diverses interventions. Elle peut donner lieu à des examens vaginaux répétés ou à la pose de forceps faite avec moins de soin puisque la femme ne ressent rien.

Les infirmières sont entrain de perdre leurs compétences dans l’accompagnement à la naissance.

L’augmentation de la médicalisation liée à l’épidurale entraîne une augmentation des coûts du système de santé.

Re: Seuil de la douleur

Publié : sam. janv. 22, 2011 1:07 am
par Dove
Doolores a écrit :RISQUES ET CONSÉQUENCES

Pour la mère:
L’épidurale provoque fréquemment une chute de tension artérielle (souvent associée à des nausées et vomissements).

Les femmes sous épidurale ont plus de fièvre que les autres femmes.

Elle peut entraîner des maux de dos ainsi que des maux de tête incapacitants (1 femme sur cent) pouvant durer jusqu’à 15 jours.

La pose d’une sonde urinaire est aussi nécessaire et ne peut être enlevée que plusieurs heures après l’accouchement.

Les complications graves sont beaucoup plus rares et sont liées à une technique déficiente: injection de l’agent anesthésiant directement dans une veine (possibilité d’un arrêt cardiaque ou d’intoxication cérébrale), réactions allergiques analphylactiques à l’un des médicaments ou complications neurologiques (insuffisance respiratoire ou paralysie), détresse respiratoire due aux narcotiques, graves convulsions, dommages permanents aux nerfs.

Pour les bébés:
Les accouchements sous épidurale se terminent quatre fois plus souvent par l’utilisation de forceps ou de ventouse pour sortir le bébé, surtout lorsqu’on continue de l’administrer durant la poussée ou lorsqu’on effectue un bloc moteur total (gel des fibres nerveuses servant à la motricité des jambes).

Les bébés nés de mères sous épidurales ont souvent un score Apgar de 7 et moins et on ne connaît pas les effets à long terme sur les bébés.

Les médicaments administrés à la mère pendant l’accouchement traversent le placenta. Bien que rare, il peut y avoir un effet persistant sur son rythme cardiaque, un ralentissement appelé bradycardie.

La motricité des bébés, leur orientation dans l’espace et leur degré de nervosité sont affectés pendant quelques semaines après leur naissance.

Médicalisation accrue
Augmentation du niveau d’intervention pendant le travail et à la naissance.

Augmentation de l’utilisation de l’oxytocin pour accélérer le travail.

Augmentation du temps du travail. L’épidurale diminue la capacité des femmes de pousser le bébé vers la sortie. La rotation de la tête du bébé se fait souvent mal.

Les césariennes sont plus fréquentes, surtout lorsqu’on les administre trop tôt, c’est-à-dire avant 3 à 5 cm de dilatation du col en raison de l’arrêt de progression du travail, mauvaise présentation du bébé, détresse fœtale.
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ENJEUX SOCIAUX ET ÉTHIQUES

On manque de temps pour accompagner les femmes dans ce qu’elles vivent.

Lorsqu’on ne sent plus rien physiquement, il se produit aussi un détachement de l’expérience sur le plan émotif.

L’épidurale peut avoir l’effet pervers de constituer un moyen de contrôler la femme en travail, rendue vulnérable à diverses interventions. Elle peut donner lieu à des examens vaginaux répétés ou à la pose de forceps faite avec moins de soin puisque la femme ne ressent rien.

Les infirmières sont entrain de perdre leurs compétences dans l’accompagnement à la naissance.

L’augmentation de la médicalisation liée à l’épidurale entraîne une augmentation des coûts du système de santé.
Serait-ce possible d'avoir la source de ce texte? :)) Parce que quand on sait d'où ça vient, il est plus facile de voir l'optique dans lequel il a été écrit

Re: Seuil de la douleur

Publié : sam. janv. 22, 2011 1:41 am
par daniela
Dove a écrit :
Doolores a écrit :RISQUES ET CONSÉQUENCES

Pour la mère:
L’épidurale provoque fréquemment une chute de tension artérielle (souvent associée à des nausées et vomissements).

Les femmes sous épidurale ont plus de fièvre que les autres femmes.

Elle peut entraîner des maux de dos ainsi que des maux de tête incapacitants (1 femme sur cent) pouvant durer jusqu’à 15 jours.

La pose d’une sonde urinaire est aussi nécessaire et ne peut être enlevée que plusieurs heures après l’accouchement.

Les complications graves sont beaucoup plus rares et sont liées à une technique déficiente: injection de l’agent anesthésiant directement dans une veine (possibilité d’un arrêt cardiaque ou d’intoxication cérébrale), réactions allergiques analphylactiques à l’un des médicaments ou complications neurologiques (insuffisance respiratoire ou paralysie), détresse respiratoire due aux narcotiques, graves convulsions, dommages permanents aux nerfs.

Pour les bébés:
Les accouchements sous épidurale se terminent quatre fois plus souvent par l’utilisation de forceps ou de ventouse pour sortir le bébé, surtout lorsqu’on continue de l’administrer durant la poussée ou lorsqu’on effectue un bloc moteur total (gel des fibres nerveuses servant à la motricité des jambes).

Les bébés nés de mères sous épidurales ont souvent un score Apgar de 7 et moins et on ne connaît pas les effets à long terme sur les bébés.

Les médicaments administrés à la mère pendant l’accouchement traversent le placenta. Bien que rare, il peut y avoir un effet persistant sur son rythme cardiaque, un ralentissement appelé bradycardie.

La motricité des bébés, leur orientation dans l’espace et leur degré de nervosité sont affectés pendant quelques semaines après leur naissance.

Médicalisation accrue
Augmentation du niveau d’intervention pendant le travail et à la naissance.

Augmentation de l’utilisation de l’oxytocin pour accélérer le travail.

Augmentation du temps du travail. L’épidurale diminue la capacité des femmes de pousser le bébé vers la sortie. La rotation de la tête du bébé se fait souvent mal.

Les césariennes sont plus fréquentes, surtout lorsqu’on les administre trop tôt, c’est-à-dire avant 3 à 5 cm de dilatation du col en raison de l’arrêt de progression du travail, mauvaise présentation du bébé, détresse fœtale.
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ENJEUX SOCIAUX ET ÉTHIQUES

On manque de temps pour accompagner les femmes dans ce qu’elles vivent.

Lorsqu’on ne sent plus rien physiquement, il se produit aussi un détachement de l’expérience sur le plan émotif.

L’épidurale peut avoir l’effet pervers de constituer un moyen de contrôler la femme en travail, rendue vulnérable à diverses interventions. Elle peut donner lieu à des examens vaginaux répétés ou à la pose de forceps faite avec moins de soin puisque la femme ne ressent rien.

Les infirmières sont entrain de perdre leurs compétences dans l’accompagnement à la naissance.

L’augmentation de la médicalisation liée à l’épidurale entraîne une augmentation des coûts du système de santé.
Serait-ce possible d'avoir la source de ce texte? :)) Parce que quand on sait d'où ça vient, il est plus facile de voir l'optique dans lequel il a été écrit
J'ai vérifié. Ça vient de La Fédération du Québec pour le planning des naissances

Re: Seuil de la douleur

Publié : sam. janv. 22, 2011 1:54 am
par Dove
Merci Daniel-a, je vais aller lire quels sont leurs visées. Je pourrai me faire une meilleure idée de la portée de leurs écrits après. C'est gentil à toi! :))