Page 191 sur 211

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : ven. avr. 05, 2013 11:40 pm
par saintluc
1199
6 avril
Mort de Richard Cœur de Lion
Libéré après le versement d’une rançon qui met l’Angleterre au bord de la faillite, Richard Cœur de Lion n’aura eu l’occasion de retourner dans son pays. Luttant contre le roi de France Philippe Auguste , notamment en Normandie où il construit sa forteresse de Château Gaillard, il est blessé lors du siège de Chalus dans le Limousin. Il meurt alors quelques jours plus tard sur les mêmes terres que son père, dix ans plus tard, à Chinon.
Voir aussi : Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Philippe Auguste - Histoire de Chinon - Richard Cœur de Lion - Histoire du Moyen-Âge

1250
6 avril
Saint Louis fait prisonnier
Sur la route de la VIIème croisade, le roi de France est fait prisonnier en Egypte. Saint Louis et son armée étaient parvenus à prendre la ville de Damiette quelques mois plus tôt. Encouragés par cette victoire, ils avaient poursuivi leur route et s'étaient heurtés aux mamelouks, à Mansourah. Touchés par la peste, ils avaient dû rendre les armes. Après avoir payé une rançon au sultan Turanshâh de 400 000 livres et rendu Damiette, le roi sera délivré le 6 mai.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des Croisades - Louis IX - Saint Louis de France - Histoire des Capétiens

1327
6 avril
Pétrarque rencontre Laure de Noves
Dans l'église Sainte-Claire d'Avignon, Francesco Petrarca fait la connaissance de celle qui inspirera toute son œuvre poétique : Laure de Noves. L'amour platonique que lui inspire la jeune femme inspirera de très nombreux poèmes dont le Canzoniere (le Chansonnier), publié en 1470.
Voir aussi : Histoire d'Avignon - Pétrarque - Histoire de la Poésie

1362
6 avril
Bataille de Brignais
La bataille de Brignais oppose les grandes compagnies mercenaires à l'armée royale française, le 6 avril 1632. Les mercenaires ne sont plus payés pendant la trêve de la guerre de Cent Ans, et ils ravagent les campagnes, provoquant l'ire du roi. Les Tard-venus, une de ces compagnies, défont l'armée royale au sud de Lyon, et tuent plusieurs barons, dont Jacques de Bourbon. Si cette défaite provoque une panique dans le royaume, le manque d'unité des mercenaires et les campagnes d'Espagne et d'Hongrie où ils sont envoyés met fin à leur mouvement.
Voir aussi : Guerre de Cent ans - Histoire des Guerres

1384
6 avril
Bataille des Atoleiros
La bataille des Atoleiros, en français « bataille des bourbiers », intervient dans le cadre de la crise de succession qui agite le Portugal depuis l'année 1383. Elle opposa les troupes portugaises dirigées par Nuno Álvares Pereira à une expédition punitive castillane envoyée par Jean 1er de Castille. Malgré des effectifs inégaux (1200 soldats portugais contre 5000 Castillans), le Portugal remporte la victoire sans perte ou presque, grâce à l'utilisation de nouvelles techniques de défense.
Voir aussi : Bataille - Portugal - Castille - Histoire des Guerres

1520
6 avril
Mort du peintre italien Raphaël
Peintre et architecte italien, talent majeur du temps de la Renaissance, Raphaël meurt le 6 avril 1520 à Rome. Très tôt, il fut considéré comme un maître à part entière, notamment grâce à son œuvre "Sposalizio". A 21 ans, il quitte Pérouse pour Florence, où il côtoie les plus grands artistes de cette époque, parmi lesquels Leonard de Vinci et Michel-Ange. En 1508, il est appelé au Vatican, où il y réalisera certaines de ses plus grandes œuvres, dont "La Transfiguration", considéré comme son chef-d'œuvre absolu.
Voir aussi : Histoire de Rome - Histoire de Florence - Renaissance - Raphaël - Histoire de l'Art

1528
6 avril
Décès du peintre et graveur allemand Albrecht Dürer
Le 6 avril 1528 décède à Nuremberg, l'un des plus grands peintres et graveurs germaniques de l'époque, Albrecht Dürer. Né en 1471, Albrecht Dürer deviendra à l'âge de 15 ans l'apprenti de Michael Wolgemut, qui lui transmettra une grande partie de son savoir-faire. Plusieurs voyages en Italie permettront au peintre allemand d'améliorer sans cesse son travail, qui dénombrera à sa mort près de 70 tableaux dont « La Vierge et l'Enfant », près de 400 gravures et plus d'un millier de dessins.
Voir aussi : Gravure - Histoire de l'Art

1631
6 avril
Fin de la Guerre de succession de Mantoue - Traité de Cherasco
La Guerre de succession du duché de Mantoue est un conflit périphérique de la Guerre de Trente Ans. Elle opposa les Français aux Habsbourg concernant la possession de Mantoue après l'extinction de la branche des Gonzague et la déshérence du duché. Après plusieurs batailles, les conflits de la Guerre de Trente Ans obligent les belligérants à se concentrer sur autre chose que Mantoue. Le pape Urbain VIII va intervenir et envoyer un médiateur, Jules Mazarin, qui deviendra ensuite le Cardinal Mazarin. Le Traité de Cherasco est signé le 6 avril 1631. Le territoire objet de la querelle est partagé entre les opposants et la France reçoit une forteresse hautement stratégique, le Pignerol, qui lui donne un accès à la plaine du fleuve italien le Pô.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de Trente Ans - Mazarin - Guerre de succession de Mantoue - Jules Mazarin - Pape Urbain VIII - Histoire des Guerres

1652
6 avril
Fondation de la colonie du Cap de Bonne Espérance
Les Hollandais arrivent en Afrique du Sud et fondent la colonie du Cap de Bonne Espérance. Le 6 avril 1652, le colon hollandais Jan van Riebeeck fonde un camp au nom de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, qui deviendra plus tard Cap Town. La région est alors peuplée par les Hottentots depuis 1500 ans. Ce camp servit de base et d'étape pour les expéditions autour de l'Afrique.
Voir aussi : Fondation - Hollandais - Histoire de la Colonisation

1672
6 avril
Début de la Guerre de Hollande entre la France et les Provinces-Unies préparée par Hugues de Lionne, non déclarée, juste annoncée par Louis XIV (fin en 1678)
Louis XIV cherche à conquérir de nouveaux territoires et les Provinces-Unies sont une entrave à son avancée. Les Hollandais sont également une sérieuse concurrence en ce qui concerne le commerce français. La France décide de casser la triple alliance de la Haye en obtenant l'aide de l'Angleterre et de la Suède. Après de mois de préparation, la France entre en guerre contre la Hollande, quelques jours après que l'Angleterre ait débuté le conflit contre les Provinces-Unies.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Suède - Louis XIV - Dossier histoire des Provinces-Unies - Triple alliance de La Haye - Histoire des Guerres

1768
6 avril
Bougainville débarque à Tahiti
Parti de Brest en 1766 à la tête d'une mission diplomatique et scientifique, le navigateur français Louis-Antoine de Bougainville débarque à Tahiti. Il prend possession de l'île au nom du roi de France, Louis XV.
Voir aussi : Histoire de Tahiti - Histoire de Bougainville - Histoire de la Mer

1782
6 avril
Exécution de Taksin, roi de Thaïlande, par son successeur Rama Ier
Taksin fut couronné roi de Thaïlande en 1768. Après une dizaine d'années de règne, il adopta un comportement étrange, prétendant être un futur bouddha et obligeant les moines à le traiter comme tel, sous peine de sévices. Sa sévérité excessive provoqua de nombreux mécontentements et il fut déclaré fou et renversé en avril 1782. Il fut exécuté par son successeur Rama Ier le 6 avril en étant battu à mort, enfermé dans un sac en velours.
Voir aussi : Roi - Exécution - Thaïlande - Bouddha - Taksin - Histoire de la Politique

1814
6 avril
Napoléon Ier abdique
L'Empereur signe son abdication inconditionnelle au château de Fontainebleau. Les coalisés (Angleterre, Autriche et la Russie) lui accorde la souveraineté de l'île d'Elbe ainsi qu'une rente annuelle de 2 millions. Le Sénat, qui a voté la déchéance de Napoléon Ier, adopte une nouvelle Constitution et proclame Louis XVIII "roi des Français". Le 20 avril, l'empereur déchu fera ses adieux à la garde impériale et sera transféré vers son île-prison d'Elbe. Il réussira à s'en échapper le 26 février 1815.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire de la Restauration - Abdication - Louis XVIII - Elbe - Histoire de l'Empire

1820
6 avril
Naissance de Nadar (Félix Tournachon), photographe français
Gaspard-Félix Tournachon s'installe à Paris et gagne sa vie en écrivant et en faisant des caricatures. Il s'engage dans la légion polonaise puis devient agent secret et épie les mouvements des Russes. A partir de 1851, il dessine de nombreux hommes célèbres dans l'œuvre nommée "Le Panthéon de Nadar". Il se met ensuite à faire des expériences de photographie aérienne à bord d'un ballon. Après la Commune, il se retrouve ruiné et malade. Il laisse la direction de ses affaires à son fils et fonde un atelier de photo à Marseille où il devient une véritable star. Il est acclamé durant l'Exposition universelle de Paris.
Voir aussi : Caricatures - Exposition Universelle de Paris - Histoire de l'Art

1826
6 avril
Naissance de Gustave Moreau, peintre, graveur, dessinateur et sculpteur français
Peintre, graveur, dessinateur et sculpteur, Gustave Moreaux est né le 6 avril 1826 et mort en 1898. Composé de références à la mythologie, son style fait partie du courant symboliste. Tirant son inspiration de dessins, photographies et livres qu'il collectionnait, il réalisa des oeuvres parfois controversées. Trouvant le succès à partir de 1880, il fut élu en 1888 à l'Académie des Beaux-Arts et enseigna à l'école des Beaux-Arts de Paris à partir de 1892.
Voir aussi : Peintre - Sculpteur - Symbolisme - Académie des beaux-arts - Dessinateur - Histoire de l'Art

1829
6 avril
Mort de Niels Henrik Abel, mathématicien norvégien
Niels Henrik Abel fut un mathématicien norvégien né en 1802 et mort de la tuberculose en 1829. Etudiant surdoué, il se lia d'amitié avec son professeur Bernt Michael Holmboe, un mathématicien norvégien renommé. Il réalisa de nombreux travaux portant sur les équations, l'algèbre ou la semi-convergence des séries numériques, des suites et séries de fonctions. Dix ans après sa mort, ses travaux furent publiés sous le nom d'œuvres complètes de N.H. Abel.
Voir aussi : Mathématicien - Tuberculose - Histoire des Sciences et techniques

1832
6 avril
Début de la guerre du faucon noir
La guerre du faucon noir (Black Hawk War) fut un conflit court qui opposa les Etats-Unis aux Indiens menés par leur chef Black Hawk (Faucon noir), adversaire de l'implantation des Blancs. Le conflit débuta le 6 avril 1832, lorsque les Indiens traversèrent le Mississipi pour se réinstaller en Illinois, Etat cédé aux Etats-Unis en 1804. La guerre dura jusqu'à août, lorsque les Indiens se rendirent. Black Hawk fut alors emprisonné pendant un an.
Voir aussi : Etats-Unis - Guerre - Indiens - Mississipi - Histoire des Guerres

1862
6 avril
Bataille de Shiloh
L'armée Confédérée affronte celle de l'Union sur deux jours dans le Comté de Hardin (Tennessee) lors de la guerre de Sécession. Alors que la situation des Sudistes se dégradait à l'ouest, ils choisirent de réunir différents corps, notamment ceux Memphis et de Colombus, afin de bénéficier d'effectifs plus importants que leurs ennemis. Toutefois, c'est l'armée de l'Union qui remportera la bataille malgré de nombreuses pertes. En outre, l'un des plus célèbres commandants des armées confédérées, Albert Sidney Johnston, perdit la vie au cours de la bataille.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Histoire des Guerres

1896
6 avril
James Connolly, premier médaillé des jeux modernes
Avec un triple saut à 13,71 mètres, l'étudiant d'Havard James Connolly devient le premier champion olympique depuis quinze siècles. Loin du professionnalisme actuel, notons qu'il était venu à Athènes en cargo. Par ailleurs les performances récentes entre triple saut avoisinent ou dépassent les 18 mètres.
Voir aussi : Histoire d'Athènes - Champion olympique - Saut - Histoire des Jeux Olympiques

1903
6 avril
Pogrom de Kichinev
Du 6 au 8 avril 1903 a lieu le pogrom de Kichinev en Bessarabie, province de Russie. Ce massacre, qui a fait quarante-neuf morts et près de cinq cents blessés, a lieu avec la complicité des autorités locales, touchées par une grave crise révolutionnaire. Ce pogrom, qui est l'un des plus importants de cette période en Russie, a fait perdre leur foyer à plus de deux mille familles juives.
Voir aussi : Russie - Massacre - Histoire de la Bessarabie - Histoire des Guerres

1909
6 avril
Robert Peary atteint le pôle Nord
Après plusieurs tentatives infructueuses, l'explorateur américain Robert Edwin Peary est le premier homme à atteindre le pôle Nord. Il s'exclame: "Le pôle enfin ! Mon objectif et mon rêve depuis vingt ans, enfin il est à moi !" Mais Frederick Cook, son compagnon d'expédition au Groenland en 1891, revendique lui aussi découverte du pôle Nord. Il affirme l'avoir atteint un an plus tôt, le 21 avril 1908. Le Congrès américain mettra fin à la polémique en attribuant la paternité de l'exploit à Peary.
Voir aussi : Cook - Histoire du Pôle Nord - Histoire des Explorations

1917
6 avril
Les Etats-Unis déclarent la guerre à l'Allemagne
Sur une proposition du président Wilson, le Congrès américain vote l'entrée en guerre des Etats-Unis aux côtés de la France. Les Américains renoncent ainsi à leur neutralité proclamée en 1914. Le 15 juin les troupes américaines débarquent à Boulogne.
Voir aussi : Déclaration de guerre - Wilson - Histoire de la Première Guerre mondiale

1920
6 avril
Indépendance de la Republique d'Extrême Orient
La République d'Extrême Orient ou République de Tchita, d'après le nom de sa capitale, est un Etat reconnu indépendant le 6 avril 1920 dont le territoire couvre une partie de la Sibérie orientale. Il constituait un Etat tampon entre les ennemis de la guerre civile russe de 1918-1921 : l'armée bolchevique et les zones qui soutenaient les armées « blanches »,. Mais fin 1922, le pouvoir bolchévique décida de mettre fin à l'indépendance de la République d'Extrême Orient et l'intégra République socialiste fédérative soviétique de Russie .
Voir aussi : Russie - République - Orient - Histoire de la Politique

1924
6 avril
Victoire des fascistes en Italie
Le parti fasciste de Benito Mussolini remporte pour la première fois les élections législatives italiennes. Il gagne 372 sièges au Parlement contre 144 dans l'opposition. A la fin de l'année Mussolini deviendra chef du gouvernement et le parti fasciste sera instauré comme parti unique dans toute l'Italie.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire du Fascisme - Fascistes - Elections - Histoire des Elections

1944
6 avril
Rafle d'Izieu
Sous le commandement de Klaus Barbie, la Gestapo de Lyon arrête 44 enfants juifs à l'orphelinat d'Izieu dans l'Ain. Les huit adultes reconnus "coupables de les avoir cachés" sont eux aussi mis aux arrêts. Les enfants d'Izieu et leurs professeurs seront envoyés au camp de Drancy puis transférés à Auschwitz où ils seront gazés. Une seule fillette survivra.
Voir aussi : Histoire de la Gestapo - Klaus Barbie - Histoire d'Auschwitz - Rafle - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1988
6 avril
Le Club Dorothée diffuse Les Chevaliers du Zodiaque
Inspiré d’un manga, la série d’animation « Saint Seiya » est diffusée pour la première fois en France sous le nom des « Chevaliers du Zodiaque ». Fortement imprégnée de mythologie, elle retrace les aventures d’adolescents combattant avec des armures qui leur confèrent des pouvoirs. Leur principale charge est de défendre la princesse Saori, réincarnation d’Athéna. Histoire développée sur un grand nombre d’épisode (114) et caractérisée par ses combats, elle est une illustration du type de diffusion de l’époque.
Voir aussi : Série - Club Dorothée - Histoire des Dessins animés

2000
6 avril
Décès de Bourguiba
L’ancien président de la République tunisienne Habib Bourguiba décède à l’âge de 96 ans. Il sera inhumé deux jours plus tard à Monastir. Ses obsèques suscitent une certaine indignation tunisienne et internationale. On reproche en effet au gouvernement d’avoir déprécié la cérémonie.
Voir aussi : Bourguiba - Histoire des Décès

2005
6 avril
Mort du prince Rainier III
Après deux semaines d'hospitalisation, le prince Rainier III meurt à l'âge de 81 ans. Il a transformé durant son règne de 57 ans la principauté en un paradis pour millionnaires, grâce aux casinos et aux banques. Il était aussi un fervent supporter du club de foot de l'AS Monaco et avait créé le festival mondial de cirque de Monte-Carlo. C'est son fils Albert II qui lui succède à 47 ans. Celui-ci a été impliqué dès son plus jeune âge dans la gestion du royaume.
Voir aussi : Football - Prince - Festival - Cirque - Rainier - Histoire des Décès

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : ven. avr. 05, 2013 11:45 pm
par saintluc
La République d'Extrême-Orient Dalnevostotchnaïa Respoublika, DVR), parfois appelée République de Tchita, est un ancien État indépendant de facto, proclamé à Blagovechtchensk, le 6 avril 1920, durant la période mouvementée de la guerre civile russe de 1918-1921.
Son territoire couvre une bonne partie de la Sibérie orientale (appelée également Extrême-Orient russe), région située à l'est du lac Baïkal, correspondant aux actuelles subdivisions territoriales russes du kraï de Transbaïkalie, de l'oblast d'Amour, du kraï de Khabarovsk et du kraï du Primorie. Il est cependant largement contrôlé par les troupes bolcheviques de la République socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR).
Sa capitale est d'abord Verkhneoudinsk (aujourd'hui Oulan-Oude) avant octobre 1920, puis elle est transférée à Tchita.
Image
La république d'Extrême-Orient est créée pendant la Guerre civile russe. Elle bénéficie à l'origine du soutien du pouvoir bolchevique qui souhaite créer un État tampon avec les zones occupées et qui sont respectivement contrôlées par les 70 000 Japonais (Vladivostok et les régions côtières) et les Chinois (les régions frontalières) et qui soutiennent les armées « blanches ».
Le premier président de la république d'Extrême-Orient est Alexandre Krasnochtchiokov (en).
À sa création, la République d'Extrême-Orient ne comprend que la région de Verkhneoudinsk. Mais au cours de l'été 1920, le gouvernement soviétique du territoire de l'Amour accepte de se joindre à elle. Le 20 janvier 1920, le chef cosaque, l'Ataman Grigori Semenov qui est hostile à Koltchak autant qu'aux bolcheviks, s'installe à Tchita où il s'autoproclame dirigeant provisoire de la Sibérie. Ce pouvoir dure jusqu'à la prise de la ville par les partisans de la république d'Extrême-Orient en octobre 1920. Le mois de décembre suivant, les provinces côtières, ainsi que l'important port militaire de Vladivostok rejoignent le giron de la République d'Extrême-Orient.
Le Japon conserve la moitié nord de l'île de Sakhaline qu'il occupe jusqu'en 1925, à titre de compensation pour le massacre de civils japonais à Nikolaïevsk-sur-l'Amour en 1920.
En 1921, un coup de force permet à l'armée blanche de s'emparer à nouveau de Vladivostok et de ses environs avec l'aide de troupes japonaises, et, le 26 mars, un gouvernement provisoire antibolchevik est installé à Nikolaievsk-sur-Amour. Les dirigeants de ce gouvernement, les frères Merkoulov, sont néanmoins déposés en juin 1922 et remplacés par l'un des lieutenants du Général Koltchak, le général Mikhaïl Dieterichs.
Les armées de la République d'Extrême-Orient reprennent par la suite le contrôle du territoire perdu et forcent les Japonais à évacuer Vladivostok le 25 octobre 1922. Cette victoire militaire et politique est néanmoins de courte durée. Le pouvoir soviétique décide en effet le 15 novembre 1922 de mettre fin à l'indépendance de la République d'Extrême-Orient et l’intègre par décret au sein de la RSFSR.
Image
Philatélie :

Cette collection peut être menée de différentes manières : classiquement en listant les émissions (Omsk, Tchila. Nikolaievsk, Vladivostock...). Cependant un tel classement présente l'inconvénient de faire perdre la nature du pouvoir qui les a émis ainsi que les raisons de leur émission. C'est pourquoi, une présentation qui suit les évènements historiques tend à valoriser davantage ces timbres.
Gouvernement de Koltchak (Omsk) :
L'installation de Koltchak à Omsk est marquée par une émission de timbres de la Russie impériale avec nouvelles valeurs en surcharge.
Gouvernement de Semenov (Tchita) :
L'ataman Semenov fait émettre quatre timbres (surcharges sur timbres de l'Empire), il s'agit de la première émission de Tchita.
Gouvernement communiste de Blagoviechtchensk (province de l'Amour) :
En 1920 il émet cinq timbres avec légende « Ainourskaïa Oblatskain Potstovaia Marka » ce qui signifie « Timbre-poste de la province de l'Amour ». Ce gouvernement se retire à la proclamation de la République d'Extrême-Orient.
Émissions République d'Extrême-orient :
Elles ont lieu à Tchita et à Vladivostock :
Septembre 1920, émission de Vladivostok (27 timbres de la Russie impériale surchargés). Les initiales façon manuscrites ci-dessus signifient Dalni-Vostokchnaia Respublika (république d'Extrême-Orient) ;
Décembre 1921, émission de Tchita (10 timbres aux types armoiries) ;
Novembre 1922, le nom de cette république est inscrit en entier autour de l'aigle du timbre-poste émis en juillet 1921 à Vladivostok ;
Ce timbre est utilisé en novembre 1922 par la république d'Extrême-Orient avec une surcharge pour célébrer le 5e anniversaire de la révolution d'Octobre, à Vladivostok.
Gouvernement antibolchevik de Nikolaievsk :
Ce pouvoir dérobe la première émission de la République d'Extrême-Orient (timbre de Vladivotock de novembre 1922) qu'il utilise en les surchargeant. Il existe trois surcharges différentes.
Pouvoir soviétique :
En janvier 1923 parait, à Tchita, une série de cinq timbres de l'Union soviétique réservée à l'Extrême-Orient. Ce sont des timbres de la Russie soviétique de 1922 aux types de l'ouvrier et du soldat avec une surcharge Dalni-Vostok (Extrême-Orient).
Légions tchécoslovaques en Sibérie :
La légion tchécoslovaque en Sibérie a d'abord son siège à Irkoutsk qu'elle occupe militairement puis à Vladivostok. Ces deux villes sont desservies d'une façon régulière par le Transsibérien. Les Tchécoslovaques sont officiellement chargés d'y organiser la circulation ferroviaire afin de s'évacuer et de rejoindre Vladivostok. Contrôlant la ligne, ils y créèrent un service postal. Ce service de la poste des légionnaires tchèques et slovaques est par ailleurs fort utilisé par la population civile russe dans la mesure ou le réseau postal russe ne fonctionne quasiment plus. Pas moins de sept séries de timbres sont émises entre la fin de 1918 et la fin de 1920. Ces timbres, que les catalogues classent à Tchécoslovaquie ont pourtant pleinement leur place dans une collection sur la Russie et son histoire.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. avr. 06, 2013 11:09 pm
par saintluc
30
7 avril
Crucifixion de Jésus
Condamné pour blasphème parce qu'il se dit fils de Dieu, Jésus de Nazareth est crucifié à Jérusalem sur ordre de Ponce Pilate. Le jour de sa crucifixion, il avait selon les thèses entre 33 et 35 ans. La Résurrection du Christ aura lieu, selon les Écritures, trois jours plus tard. Toujours selon le Nouveau Testament, l’Ascension, moment où le Christ s’élève au Ciel, se déroulera quant à elle quarante jours après son retour à la vie.
Voir aussi : Exécution - Dossier histoire de la naissance du christianisme - Jésus - Histoire de Jerusalem - Histoire de la Chrétienté

1652
7 avril
Bataille de Bléneau
Lors de la Fronde des Princes qui opposa les principaux princes de France à Louis XIV et Mazarin, Louis II de Bourbon, prince de Condé, attaque les troupes royales du maréchal d'Hocquincourt qui stationnent dans le village de Bléneau. Ce dernier perd la presque totalité de ses soldats et doit fuir vers Auxerre. Le 7 avril au matin, Turenne, qui est resté fidèle au roi, contre-attaque avec succès malgré son infériorité numérique. Condé abandonne son armée et s'enfuit vers Paris.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire de la Fronde - Turenne - Louis II de Bourbon - Histoire des Guerres

1655
7 avril
Début du pontificat d'Alexandre VII
Le 7 avril 1655, le 237e pape de la chrétienté, Alexandre VII, entame son pontificat ; il est élu à l'unanimité. Fabio Chigi, naît à Sienne en 1599, et devient cardinal en 1652. Son règne fut marqué par la répression, en raison de sa condamnation du jansénisme, et sa volonté d'éradiquer le protestantisme qui monte en Europe. On lui doit l'installation de la colonnade du Bernin sur la place Saint-Pierre. Il meurt en 1667.
Voir aussi : Pape - Jansénisme - Bernin - Histoire de la Politique

1672
7 avril
Louis Buade de Frontenac devient gouverneur général de la Nouvelle-France (1672-1682 et 1689-1698). Il fait pendant dix ans une politique de gouvernement direct et d'assimilation
Louis de Frontenac est nommé gouverneur général de la Nouvelle-France par le roi Louis XIV. Lors de son mandat, le Mississipi est découvert et un fort est bâti sur le lac Ontario. La paix et les alliances avec la population locale sont assurées par le gouverneur Lavallière. Victime d'un complot, Frontenac rentre en France mais revient en Nouvelle-France quelques années plus tard en pleine guerre de la ligue d'Augsbourg. Il fortifie Québec et Montréal et résiste à l'attaque de l'émissaire anglais William Phips.
Voir aussi : Nouvelle-France - Mississipi - Lavallière - Histoire de la Politique

1719
7 avril
Décès de Saint Jean-Baptiste de La Salle
Né en 1651, Jean-Baptiste de La Salle est un ecclésiastique qui s'investit particulièrement dans le domaine de la pédagogie. Ordonné prêtre en 1678, il fonde la Congrégation des Frères des Ecoles chrétiennes en 1684. Cette institution a pour objet l'éducation des enfants des classes populaires. Il rédige des manuels pédagogiques destinés aux maîtres. Jean-Baptiste de La Salle a révolutionné la pédagogie en préconisant notamment l'apprentissage de la lecture en français. Décédé le 7 avril 1719 à Rouen, il est béatifié en 1888 et canonisé en 1900.
Voir aussi : Décès - Histoire de Rouen - éducation - Pédagogie - Histoire des Institutions

1772
7 avril
Naissance de Charles Fourier
Charles Fourier, philosophe français, est né à Besançon le 7 avril 1771. Il est surtout connu pour être le fondateur de l'Ecole sociétaire, hautement considérée par Karl Marx. Il pose ainsi les bases de sa société communautaire dès l'année 1808, dans "Théorie des quatre mouvements et des destinées générales". Depuis sa mort à Paris le 10 octobre 1837, plusieurs communautés inspirées de ses théories philosophiques ont été créées.
Voir aussi : Karl Marx - Fourier - Histoire de l'Art

1780
7 avril
Inauguration du Grand Théâtre de Bordeaux
La pièce de Racine, "Athalie", inaugure la scène du nouveau théâtre de Bordeaux. Construit par l'architecte Victor-Louis entre 1773 et 1780 sur ordre du gouverneur de la Guyenne, le Grand Théâtre est considéré comme l'un des plus beau théâtres du monde.
Voir aussi : Inauguration - Théâtre - Histoire de Bordeaux - Racine - Histoire de l'Architecture

1789
7 avril
Intronisation du sultan ottoman Sélim II
Le sultan ottoman Selim III débute son règne le 7 avril 1789. Aimé de son peuple, il succède à son oncle Abdülhamid Ier et engage de vastes réformes pour sauvegarder le territoire de l'Empire ottoman. Les conflits permanents contre la Russie et l'Autriche ne lui laissent pas de répit pour entreprendre sa politique jusqu'aux accords de Iasi, en 1792. Renversé par la révolte des janissaires en mai 1707, il est assassiné le 28 juillet 1808.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Janissaires - Histoire de la Politique

1795
7 avril
Adoption du système métrique
Suite au rapport du député de la Côte d'Or, Prieur, la Convention adopte un décret relatif aux poids et mesures. Le mètre devient l'unité de longueur et la base du nouveau système métrique. La loi stipule l'existence d'une nomenclature des nouvelles mesures: mètre, gramme, litre avec leurs préfixes: kilo, hecto, déci, etc. Les scientifiques Delambre et Méchain définissent le mètre comme étant la dix millionième partie du quart d'un méridien terrestre. Dans la pratique, le nouveau système métrique mettra des années pour s'imposer dans toute la France.
Voir aussi : Histoire de la Physique

1805
7 avril
Première de la symphonie héroïque
Beethoven présente sa troisième symphonie, dite héroïque car elle fut composée en hommage à Napoléon Bonaparte, à Vienne et marque ainsi un tournant dans sa carrière et dans celle de la symphonie. Désireux de créer une forme nouvelle, il compose une oeuvre plus longue, plus expressive, plus technique, autrement dit plus aboutie que ses précédentes. Il donne ainsi une nouvelle dimension à ce genre et le fait entrer dans l’air romantique.
Voir aussi : Compositeur - Histoire de Vienne - Histoire du Romantisme - Beethoven - Symphonie - Histoire de la Musique classique

1823
7 avril
Expédition d'Espagne.
L'expédition d'Espagne a été menée en avril 1823 par la France. Elle visait à rétablir l'ancien roi, Ferdinand VII d'Espagne sur le trône espagnol.
Lors du congrès de Vérone, le 22 janvier 1823, un traité secret est signé. Il donne à la France le pouvoir d'envahir l'Espagne afin de rétablir l'ancien monarque absolu.
Fin février, un fond d'expédition est voté, ce qui permet à Chateaubriand d'exceller dans sa tâche de ministre plénipotentiaire.
L'expédition se divise en deux troupes : une allant vers la Catalogne et l'autre vers les Asturies.
Le 31 août 1823, deux maréchaux obtiennent par la force le Fort du Trocadéro.
Cet événement marque la réussite française et la fin de l'expédition.
Voir aussi : Histoire de la Politique

1831
7 avril
Abdication de Pierre Ier du Brésil
Le 7 avril 1831, Pierre Ier du Brésil, devenu impopulaire, choisit d'abdiquer en faveur de son fils qui devint l'Empereur Pierre II. Suite à cette abdication, il rentra au Portugal avec sa fille, la reine Marie II du Portugal qui fut déchue en 1828 par Michel Ier, le frère de Pierre, roi autoproclamé. Aidé par la France et le Royaume-Uni, Pierre Ier parvint à remettre sa fille au pouvoir le 26 mai 1834.
Voir aussi : Portugal - Abdication - Histoire de la Politique

1864
7 avril
Pasteur s’oppose à la génération spontanée
Louis Pasteur présente le résultat de plusieurs années de recherche lors d’une conférence à la Sorbonne. Il démontre alors la fausseté de la théorie de génération spontanée. Celle-ci consistait à penser que certains êtres vivants, dont les micro-organismes étudiés par Pasteur, naissaient de manière spontanée, simplement par l’alliance de facteurs externes et sans aucun recours à d’autres substances organiques. Or, en présentant ses travaux, Pasteur démontre que ces organismes sont issus de germes déjà existants. Le débat qui l’opposait au biologiste Félix Archimède Pouchet depuis 1858 est ainsi clôt.
Voir aussi : Histoire de la Sorbonne - Pasteur - Histoire de la Médecine

1884
7 avril
Naissance de Bronislaw Malinowski
Le 7 avril 1884, Bronislaw Malinowski, anthropologue, ethnologue et sociologue anglais, naît à Cracovie. Après avoir suivi des études de philosophie, il obtient un doctorat d'économie, et s'engage dans de nombreux voyages dans les îles du Pacifique. Il part ainsi à la découverte de nouvelles cultures et de nouvelles coutumes. Mort aux Etats-Unis le 14 mai 1942, on lui doit "Les Argaunautes du Pacifique occidental" en 1922.
Voir aussi : Philosophie - économie - Ethnologue - Histoire des Sciences et techniques

1906
7 avril
La conférence d'Algésiras
Depuis des années, le Maroc est convoité par la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Espagne. Les rivalités qui naissent entre ces grandes puissances permettaient au pays de conserver son indépendance. La conférence d’Algésiras reconnaît la position économique de chacun, plaçant le Maroc sous contrôle international. Elle consacrera également l’influence de la France sur une partie du territoire, en lui octroyant des droits spéciaux. L’Allemagne, cependant, insatisfaite, tentera de récupérer une partie du pays, ce qui mènera à l’incident d’Agadir (1911).
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire d'Agadir - Histoire d'Algésiras - Histoire de la Colonisation

1930
7 avril
Saint-Exupéry chevalier de la légion d'honneur
L'écrivain et aviateur français Antoine de Saint-Exupéry est fait chevalier de la Légion d'honneur au titre de l'aéronautique civile, pour les exploits qu'il a réalisés en Afrique. Basé à Cap Juby (Sud-Ouest du Maroc), il assure pendant deux ans le transport du courrier entre Toulouse et Casablanca, puis entre Casablanca et Dakar. Cette expérience lui inspirera son premier roman, "Courrier Sud".
Voir aussi : Saint-Exupéry - Histoire des Romans

1930
7 avril
Création du Goulag
Les camps de travail instaurés sous Lénine en 1917 deviennent dépendants d’une branche du NKVD, le Goulag. Le terme désigne une abréviation de Glavnoïe Oupravlenié Lagereï (Direction générale des camps). Staline pérennise ainsi un des instruments de la Terreur rouge et généralise son utilisation. Des millions de prisonniers passeront par ces camps qui représentent une réserve massive de travailleurs. En effet, ces camps qui ne concernent même pas 100 000 personnes à la fin des années 1920 connaissent sous Staline une forte inflation de leur population : environ 2 millions de personnes y sont enfermées à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Ignoré pendant longtemps en Occident, le terme Goulag sera popularisé après la parution de l’ouvrage de Soljenitsyne « L'Archipel du Goulag ».
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Staline - Histoire de l'Etat

1939
7 avril
L'Italie envahit l'Albanie
Après avoir exercé de fortes pressions sur le pays, l’Italie de Benito Mussolini envahit le territoire albanien. Victor-Emmanuel II, le roi d’Italie, est proclamé roi d’Albanie. La résistance s’organisera bientôt dans le pays, associant communistes et nationalistes.
Voir aussi : Mussolini - Victor-Emmanuel - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1939
7 avril
Fuite du roi d'Albanie
Suite à l'invasion de son pays par l'Italie fasciste, le roi Zogu abdique et s'enfuit en Grèce. Benito Mussolini propose au roi d'Italie, Victor-Emmanuel III, de reprendre le trône d'Albanie. En 1943, l'Allemagne occupera à son tour le pays. Zogu se réfugiera alors en Grande-Bretagne.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Invasion - Mussolini - Victor-Emmanuel III - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1939
7 avril
Naissance de Francis Ford Coppola
Francis Ford Coppola est né le 7 avril 1939 à Détroit, dans le Michigan. Étudiant en théâtre à l'université d'Hofstra et diplômé en réalisation cinématographique à l'UCLA Film School, il s'engage dans une carrière qui le mène à la production, la scénarisation et la réalisation de nombreux films. La trilogie du Parrain et Apocalyspe Now lui offrent une immense notoriété. Il remporte cinq Oscars et deux fois la Palme d'or au Festival de Cannes.
Voir aussi : Cinéaste - Etats-Uni - Francis Ford Coppola - Le Parrain - Histoire de l'Art

1945
7 avril
Opération Ten-G?
L'opération Ten-G? s'est déroulée au mois d'avril 1945. Il s'agit d'une opération navale menée par le Japon au cours de la Seconde Guerre mondiale. L'Empire japonais envoie le plus grand cuirassé du monde, baptisé Yamato, ainsi que neuf bateaux de guerre, combattre les forces américaines qui envahissent l'île d'Okinawa. La flotte est repérée par l'armée de l'air américaine qui coule cinq navires ainsi que le Yamato. 3 700 soldats japonais trouvent la mort.
Voir aussi : Etats-Unis - Seconde guerre mondiale - Japon - Okinawa - Histoire des Guerres

1966
7 avril
Une bombe H retrouvée en Méditerranée
Au terme de 80 jours de recherches actives, la bombe thermonucléaire perdue par l'US Air Force le 17 janvier au large de l'Espagne est retrouvée à 840 mètres de fond. Elle est intacte et selon les autorités américaines aucune pollution sous-marine n'est à craindre.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de la Bombe H - Histoire de la Méditerranée - Histoire de l'Environnement

1969
7 avril
Publication de la première RFC
La mise en place des normes qui régiront Internet s’amorce avec la toute première RFC émise par Steve Crocket. Une « Request for Comments » est un document public qui permet d’établir les normes et standards des réseaux et d’Internet. Écrite par un spécialiste, elle est ensuite validée par un ensemble d’experts. Au-delà de l’acte de naissance d’un système de norme qui deviendra essentiel, ce premier document illustre l’aspect collaboratif qui préside au développement d’Internet et en constituera l’esprit.
Voir aussi : Histoire d'Arpanet - Histoire d'Internet

1994
7 avril
La télévision française se mobilise contre le sida
Les six chaînes de télévision française présentent un programme commun d'une durée de 5 heures en faveur de la lutte contre le sida. L'émission qui réunit des stars du spectacle est intitulée "Ensemble contre le sida".
Voir aussi : Sida - Histoire de la Télévision

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. avr. 06, 2013 11:29 pm
par saintluc
L’opération Ten-Gō parfois appelée Ten'ichigō (opération Paradis), est la dernière grande opération navale japonaise durant la guerre du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale.
Au mois d'avril 1945, le cuirassé japonais Yamato, le plus grand cuirassé au monde, accompagné d'une escorte de neuf autres vaisseaux de guerre, quitta le Japon pour une mission suicide contre les forces alliées envahissant Okinawa. La flotte japonaise fut interceptée par l'aviation américaine et presque totalement détruite avant d'atteindre Okinawa. Le Yamato et cinq autres navires japonais furent coulés.
Cette bataille mit en évidence la supériorité aérienne américaine sur le théâtre du Pacifique à ce stade de la guerre, ainsi que la vulnérabilité aux attaques aériennes des forces navales sans couverture aérienne. Elle montra également l'esprit de sacrifice absolu à grande échelle qui caractérisa la politique militaire japonaise à partir du moment où la progression américaine menaça le territoire nippon.
Début 1945, après la campagne des îles Salomon, la bataille de la mer des Philippines, et la bataille du golfe de Leyte, la puissante flotte combinée japonaise est réduite à une poignée de navires de guerre, et à quelques avions et leurs équipages. La plupart des navires restants sont stationnés à Kure, dans la préfecture de Hiroshima.
Image
Le Yamato sous le feu des attaques. Un important incendie est visible à l'arrière de sa superstructure, et le navire est proche du niveau de l'eau à cause des dommages dus aux torpilles.
Avec les invasions de Saipan et d'Iwo Jima, les forces alliées (majoritairement américaines) entament la campagne sur le sol japonais. La dernière étape avant cette attaque planifiée est l'invasion d'Okinawa, qui débute le 1er avril 1945. La stratégie japonaise, présentée à l'empereur Hirohito en mars, repose sur les champs de mines et les positions retranchées que le général commandant la défense terrestre de l'île, Mitsuru Ushijima, a fait installer, ainsi que sur des raids aériens intensifs et l'emploi de kamikazes. L'Empereur se serait étonné de l'absence d'initiative de la marine impériale. Devant la pression exercée par l'Empereur, les amiraux sont contraints de mettre au point à la dernière minute une mission-suicide pour leurs navires restants, Yamato compris.
Le plan, établi sous la direction de l'amiral Soemu Toyoda, commandant en chef de la flotte, prévoit que le Yamato et son escorte attaquent la flotte de soutien à l'invasion terrestre américaine à l'ouest de l'île. La flotte japonaise doit, après s'être frayée un passage entre les navires ennemis jusqu'à l'île, s'échouer entre Higashi et Yomitan, où elle doit servir de batterie côtière jusqu'à sa destruction. Les membres d'équipages ayant survécu ont ensuite pour mission de se joindre à l'armée impériale pour combattre le corps expéditionnaire américain sur l'île. Très peu, voire aucune couverture aérienne n'est prévue pour cette opération, rendant très vulnérables les navires japonais à des raids aériens massifs. Le 29 mars, les navires prenant part à l'opération quittent Kure pour Tokuyama. L'amiral Seiichi Itō, commandant de la flotte Ten-Gō, s'oppose en vain à l'exécution du plan qu'il considère comme un gâchis inutile. Il prépare néanmoins la flotte pour l'opération.
D'autres commandants japonais ont de très mauvais pressentiments à propos de cette opération et estiment qu'elle constitue un gaspillage de vies et de carburant. Le capitaine de vaisseau Atsushi Ōi, commandant la flotte d'escorte, est opposé à cette opération qui l'ampute de carburant et de ressources. Quand on lui dit que le but de cette opération est de rester fidèle « aux traditions et à la gloire de la Marine », il s'écrie :
« Cette guerre est la guerre de toute une nation ! Pourquoi l'honneur de nos « bâtiments de surface » devrait être mis en avant ? Qui se préoccupe de leur gloire ? Bakayarô! (Quels idiots !) »

Le 5 avril, le vice-amiral Ryūnosuke Kusaka prend l'avion depuis Tokyo pour Tokuyama afin de convaincre les commandants de la flotte d'accepter le plan. Lorsqu'ils découvrent ce plan qui jusque-là était gardé secret, les commandants des navires de la Flotte se rallient unanimement à l'avis de l'amiral Itō et le rejettent pour les mêmes raisons. L'amiral Kusaka leur explique alors que cette attaque doit faire diversion en attirant les unités aériennes américaines contre la flotte, afin d'assurer le succès des raids aériens prévus contre les navires américains. Il explique aussi que le haut-commandement japonais et l'Empereur attendent de la marine qu'elle fasse tout son possible pour aider à la défense d'Okinawa. Les commandants finissent par céder et acceptent le plan proposé. Les équipages sont informés de la nature de leur mission et se voient offrir la possibilité de ne pas prendre part à l'opération s'ils le souhaitent— tous acceptent de participer. En revanche, les malades, les nouveaux et les blessés reçoivent l'ordre de débarquer. Les équipages se livrent à d'intenses entraînements de dernière minute en vue de leur mission, insistant particulièrement sur la gestion des situations de crise (gestion des avaries, isolation des compartiments envahis et colmatage rapide des voies d'eau). À minuit, les navires sont ravitaillés. Il semblerait que le personnel du port de Tokuyama ait secrètement désobéi aux ordres de ne fournir au Yamato et à son escorte que le carburant nécessaire au trajet aller pour rejoindre Okinawa, en leur donnant tout le carburant restant dans les citernes. Ce carburant supplémentaire, cependant, ne leur aurait a priori pas suffi pour effectuer le voyage retour
Image
Les officiers du Yamato, le 5 avril 1945, deux jours avant la sortie Ten-Gō

Le 6 avril à 16 heures, le Yamato, navire-amiral, le croiseur léger Yahagi, et huit destroyers prennent la mer pour accomplir leur mission. Deux sous-marins, l'USS Threadfin et l'USS Hackleback, repèrent le groupe alors qu'il se dirige plein sud dans le détroit de Bungo, mais ne parviennent pas à l'attaquer. Dès lors, la flotte américaine est avertie de la manœuvre japonaise.
À l'aube du 7 avril, le groupe japonais dépasse la péninsule d'Osumi, faisant cap au sud de Kyūshū vers Okinawa. Il adopte une formation défensive : le Yahagi devant le Yamato, et les huit destroyers déployés en un large cercle autour d'eux, laissant 1 500 mètres d'écart entre eux. Le dispositif se déplace à une vitesse de 20 nœuds. L'un des destroyers, l’Asashimo, connaît des problèmes moteurs et doit faire demi-tour. Des vols de reconnaissance américains commencent à patrouiller au-dessus du groupe. À 10 heures, les navires japonais mettent cap à l'ouest afin de simuler une retraite, mais ils reprennent leur route vers Okinawa une heure et demie plus tard.
À partir de 10 heures, 8 des 11 porte-avions des 1er et 3e groupes de la Task Force 58 du vice-amiral Marc Mitscher situés à l'est d'Okinawa (USS Hornet, Bennington, Belleau Wood, San Jacinto, Essex, Bunker Hill, Hancock, et Bataan, les 3 porte-avions du 4e groupe du contre-amiral Radford Enterprise, Intrepid et Yorktown assurant la couverture aérienne d'Okinawa) catapultent en plusieurs vagues 386 avions : des chasseurs F6F Hellcat, des bombardiers en piqué Curtiss Helldiver et des bombardiers-torpilleurs TBF Avenger. Un groupe de six cuirassés (Massachusetts, Indiana, New Jersey, South Dakota, Wisconsin et Missouri), de croiseurs (dont l’Alaska et le Guam), et de destroyers se tiennent prêt à intercepter la flotte japonaise en cas d'échec de l'attaque aérienne.
Étant donné que les navires japonais ne disposent pas de couverture aérienne, les avions américains peuvent préparer leurs attaques sans se soucier de la chasse japonaise : les escadrilles, en rejoignant le Yamato après deux heures de vol depuis Okinawa, ont la possibilité de tourner autour de la formation japonaise en restant hors de portée des canons antiaériens et peuvent ainsi organiser méthodiquement leurs assauts.

La première vague d'avions attaque les navires japonais à midi trente. En réponse, la formation porte sa vitesse à 25 nœuds, tente des manœuvres évasives, tout en faisant feu de son armement anti-aérien. Le Yamato, en particulier, est équipé d'environ 150 canons anti-aériens16. Les bombardiers-torpilleurs coordonnent leurs attaques, frappant presque tous à bâbord du Yamato afin de provoquer le chavirage du vaisseau amiral.
À 12h46, une torpille frappe le Yahagi au niveau de la salle des machines, tuant tous les mécaniciens y opérant, et l'arrête dans sa course. Immobile, le croiseur léger est ensuite touché par au moins six autres torpilles et douze bombes lâchées par les passes aériennes suivantes. Le destroyer Isokaze tente de venir à son secours mais, pris à parti et sévèrement touché, il coule quelques minutes plus tard. Le Yahagi chavire et sombre à 14h05. Les survivants, nageant dans l'eau, peuvent voir s'éloigner le Yamato qui, apparemment, fait toujours route au sud à vitesse maximale en faisant feu de tous ses moyens anti-aériens. En réalité, le cuirassé ne tarde pas à sombrer à son tour.
Au cours de la première vague d'attaques, et bien que ses manœuvres lui évitent de nombreuses bombes et torpilles qui lui étaient destinées, le Yamato est touché par une torpille et deux bombes antiblindages. Sa vitesse n'en est pas affectée, mais l'une des bombes déclenche un incendie qui ne peut être maîtrisé par la suite, à l'arrière de la superstructure. Dans le même temps, les destroyers Hamakaze et Suzutsuki sont mis hors de combat, le premier coulant peu après cet engagement.
Entre 13h20 et 14h15, les deuxième et troisième vagues aériennes attaquent, concentrant leurs feux sur le Yamato : le cuirassé est touché par au moins huit torpilles et jusqu'à quinze bombes. Ces dernières endommagent fortement sa partie émergée et provoquent une panne des conduites de tir automatisées des canons anti-aériens ; ceux-ci doivent donc désormais être manipulés individuellement, avec une visée et un tir manuel, ce qui réduit fortement leur efficacité. Les impacts des torpilles, presque tous sur bâbord, font maintenant gîter dangereusement le Yamato de ce côté, si bien que le navire menace de chavirer. Le poste de coordination des mesures d'urgence détruit, il est impossible de réparer efficacement les brèches dans la coque. À 13h33, dans une tentative désespérée d'éviter le chavirage, le Yamato inonde les chaudières et la salle machine tribord. Cette manœuvre réduit le danger, mais noie plusieurs centaines d'hommes d'équipage en poste dans ces compartiments, qui n'ont même pas été prévenus de la mesure prise. Les vies de ces marins donnent trente minutes de répit au Yamato. Le sacrifice des moteurs tribord, ajouté au poids de l'eau infiltrée, ralentit le cuirassé à la vitesse de 10 nœuds.
Image
Trajectoires des forces japonaises (rouge) et de la Task Force 58 américaine (bleu)

Le Yamato avançant plus lentement, il constitue une cible plus facile pour les bombardiers-torpilleurs. Ceux-ci s'attaquent au gouvernail et à sa poupe afin de réduire sa manœuvrabilité. À 14h02, après avoir été informé que le cuirassé n'est plus en mesure de se diriger et va couler, l'amiral Itō annule l'opération, ordonne à son équipage d'abandonner le bâtiment et aux navires encore à flot de lui porter secours. Ses moyens radio détruits, le Yamato communique ses ordres par signaux.
À 14h05, le Yamato, désormais à l'arrêt, commence à chavirer. L'amiral Itō et le commandant du cuirassé décident de ne pas abandonner le navire. À 14h20, le Yamato est complètement retourné, et commence à sombrer (30°22′N 128°04′E ). Trois minutes plus tard, le navire explose subitement et si violemment que la boule de feu est aperçue 200 kilomètres plus loin, à Kagoshima. Témoin de la présumée explosion des magasins de munitions, un nuage en forme de champignon s'élève à près de 6 000 mètres au-dessus de l'épave.
Le destroyer Asashimo est bombardé alors qu'il tente de fuir et sombre. Le destroyer Kasumi est lui aussi coulé par l'aviation américaine durant la bataille. Le Suzutsuki, malgré sa proue détruite, réussit à rejoindre Sasebo, en naviguant poupe en avant durant tout le trajet.
Les trois destroyers restants, moins endommagés, (Fuyuzuki, Yukikaze et Hatsushimo) parviennent à sauver 280 marins du Yamato (sur un équipage de 2 700), 555 du Yahagi (sur 1 000), et un peu plus de 800 des navires Isokaze, Hamakaze, et Kasumi, et les ramènent à Sasebo. 3 700 marins japonais trouvent la mort au cours de la bataille
Dix avions américains ont été abattus par le dispositif anti-aérien ; plusieurs pilotes sont sauvés par hydravion ou sous-marin. Au final, les Alliés ont perdu douze hommes. Certains survivants japonais racontèrent que les chasseurs américains ont mitraillé les naufragés japonais dans l'eau. D'autres rescapés rapportent, eux, que l'aviation américaine a interrompu ses attaques sur les destroyers au moment où ceux-ci étaient occupés à remonter à bord des survivants.
Pendant l'opération, l'aviation japonaise, comme prévu, mène un raid sur la flotte américaine à Okinawa, mais sans réussir à couler un seul navire. Environ 115 avions, principalement des kamikazes, attaquent les navires durant la journée du 7 avril. Les kamikazes touchent le porte-avions Hancock, le cuirassé Maryland, et le destroyer Bennett, infligeant des dommages modérés aux deux premiers, mais endommageant sérieusement le Bennett. Environ 100 avions japonais sont détruits durant le raid
Image
Photo du Yamato, quelques instants après l'explosion

Ten-Gō est la dernière opération navale majeure de la guerre, et les quelques navires qui en réchappent seront par la suite peu impliqués dans les combats. Le Suzutsuki ne sera jamais réparé. Le Fuyuzuki est remis en état, mais saute sur une mine marine près de Moji, le 20 août, et n'est pas non plus réparé par la suite. Le Yukikaze finit la guerre pratiquement intact. Le Hatsushimo touche lui aussi une mine près de Maizuru le 30 juillet et est le 129e et dernier destroyer japonais à couler durant la Seconde Guerre mondiale.
Okinawa est officiellement déclarée sécurisée le 21 juin après des combats intenses et coûteux. Le Japon capitule en août 1945 après les deux bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki et la déclaration de guerre de l'URSS. La volonté japonaise de sacrifier un grand nombre de soldats, démontrée par l'opération Ten-Gō et durant la bataille d'Okinawa, aurait eu une part non négligeable dans la décision américaine de recourir à l'arme atomique contre le Japon.
L'histoire de l'opération Ten-Gō est à un certain point vénérée dans le Japon moderne : elle est décrite dans la culture japonaise comme un effort symbolique, brave, altruiste et vain des marins japonais pour tenter de défendre leur patrie. L'une des raisons de l'importance de cette bataille dans l'imaginaire collectif est que le mot Yamato a souvent été utilisé comme un terme symbolique au Japon : dans cette optique, la fin du cuirassé Yamato peut représenter une métaphore de la fin de l'Empire du Japon

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : dim. avr. 07, 2013 11:47 pm
par saintluc
1336
8 avril
Naissance de Tamerlan
Tamerlan, également connu sous le nom de Timour Le Boiteux, était un guerrier turco-mongol qui fonda l'empire des Timourides, en conquérant une vaste partie de l'Asie centrale et occidentale. Né le 8 avril 1336 à Kech, il rejoint l'armée à 16 ans. En 1369, il accède finalement au pouvoir en tant que chef militaire, et émir de Transoxiane. Les décennies qui suivirent, il s'acharna à bâtir jusqu'à sa mort un immense empire, allant de la Turquie actuelle jusqu'en l'Inde.
Voir aussi : Tamerlan - Histoire des Guerres

1341
8 avril
Couronnement des Lauriers d'Apollon de Pétrarque
Francesco Petrarca, dit Pétrarque en français, était un érudit et un poète italien du XIVe siècle, dont la notoriété dépassait largement les frontières. En 1341, le sénat romain lui proposa de recevoir la couronne de laurier d'Apollon, une distinction récompensant les grands savants, au Capitole à Rome. Il se vit remettre la couronne par le sénateur Orso dell'Anguillara. De nos jours, il est toujours considéré comme l'un des plus grands auteurs de la littérature italienne.
Voir aussi : Histoire de Rome - Pétrarque - Histoire de l'Art

1364
8 avril
Mort de Jean II le Bon
Le roi de France meurt à Londres à l'âge de 45 ans. Le souverain était parti négocier les accords de Brétigny avec le roi d'Angleterre Edouard III. Sa mort réduit à néant les espoirs de paix : français et anglais guerroient depuis une dizaine d'années. Le conflit s'achèvera un siècle plus tard. Le fils de Jean II le Bon, Charles V le Sage est proclamé roi de France.
Voir aussi : Décès - Jean II le Bon - Histoire des Valois

1455
8 avril
Election du pape Calixte III
Le 8 avril 1455, Alfons de Borja i Llançol, plus connu sous le nom de Alfonso Borgia, est élu pape. Cardinal et archevêque de Valence, Alfonso Borgia prend alors l'appellation de Calixte III. Sa principale action sera de lutter contre l'Empire ottoman qui détient la ville de Constantinople depuis 1453. Tout au long de son pontificat, qui se terminera en 1458, il sera jugé comme faible, et sera attaqué sur son népotisme.
Voir aussi : Calixte III - Histoire de la Chrétienté

1835
8 avril
Mort de Wilhelm von Humboldt, philosophe, linguiste et diplomate allemand
Né en 1767, Wilhelm von Humboldt voyagea en France et en Espagne, suite à quoi il mit en place les principes de la linguistique moderne. Il travailla comme fonctionnaire au service de la Prusse, fut nommé diplomate en France, puis réforma le système scolaire prussien et créa l'université Humboldt de Berlin. Il publia de nombreux essais et études philosophiques, considérant la culture de soi comme essentielle, et mourut en 1835.
Voir aussi : Allemagne - Histoire de la Prusse - Philosophe - Diplomate - Linguiste - Histoire de la Philosophie

1875
8 avril
Albert Ier des Belges voit le jour
Naissance d'Albert Ier de Belgique à Bruxelles. A la disparition de son oncle Léopold II, il fut institué troisième roi de Belgique (23 décembre 1909), trône qu'il occupa jusqu'à sa mort inopinée, lors d'un accident d'escalade dans les roches de Marche-les-Dames (Meuse), le 17 février 1934. Surnommé le « roi chevalier » en raison de ses prises de parti (militaires, diplomatiques) aux côtés des Alliés au cours de la Première Guerre mondiale, il fut extrêmement sympathique également pour avoir soutenu la loi instaurant le suffrage universel ou pour son rôle actif face à la crise économique et sociale des années 1930.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Belgique - Alliés - Albert Ier - Suffrage universel - Histoire des Institutions

1904
8 avril
Signature de l'Entente cordiale
Face à la situation de plus en plus tendue en Europe et à la menace d’un déséquilibre des forces que fait peser la Triple-Alliance sur les autres pays, le Royaume-Uni et la France parviennent à s’entendre pour régler leurs différends coloniaux. C’est ainsi qu’en quatre articles statuant entre autres sur la pêche à Terre-Neuve, la main mise sur l’Egypte pour l’une et sur le Maroc pour l’autre, les deux puissance inaugurent un rapprochement qui les mènera quelques années plus tard à un accord militaire avec la Russie dans ce qu’on appellera la Triple-Entente.
Voir aussi : Accord - Triple-Entente - Triple-Alliance - Entente cordiale - Histoire de la Première Guerre mondiale

1918
8 avril
Instauration du National War Labor Board
Dans le but de favoriser l'effort de guerre outre-Atlantique, le National War Labor Board a été instauré pendant les deux guerres mondiales. Il s'agissait de réunir gouvernement, patronat et syndicat afin qu'ils s'entendent à rendre la production plus efficace. Il permettait aussi de résoudre certains problèmes d'ordre social entre ces différentes parties. Cette institution a fermé ses portes le 12 août 1919, pour les rouvrir pendant le deuxième conflit mondial.
Voir aussi : Etats-Unis - Guerre mondiale - Histoire des Guerres

1929
8 avril
Naissance de Jacques Brel, chanteur, acteur et réalisateur belge
Jacques Brel est né le 8 avril 1929 à Schaerbeek, une commune de Bruxelles. Cet artiste polyvalent (réalisateur, acteur, chanteur) est surtout connu pour ses chansons lancinantes qui ont marqué plusieurs générations. Après un début de carrière difficile, il est remarqué par Bruno Coquatrix, propriétaire de l'Olympia. Le succès vient petit à petit, construit en opposition avec la mode de l'époque "la vague des yé-yé". En 1967 il abandonne la chanson et commence une carrière d'acteur. Il meurt à Bobigny le 9 août 1978.
Voir aussi : Histoire de Bruxelles - Histoire de l'Olympia - Jacques Brel - Histoire de l'Art

1946
8 avril
Nationalisation d'EDF-GDF
L'Assemblée nationale vote la loi de nationalisation des secteurs de l'énergie. Les biens des entreprises de production, de transport et de distribution de l'électricité sont transférés à la société Electricité de France qui devient un établissement public d'Etat. Sur le même modèle, le secteur du gaz est nationalisé avec la création de Gaz de France (GDF).
Voir aussi : Histoire d'EDF - Nationalisation - Histoire de GDF - Histoire de l'Entreprise

1962
8 avril
Les Français approuvent les Accords d'Evian
Les accords de cessez-le-feu signés le 18 mars entre la France et le gouvernement provisoire algérien sont ratifiés par le peuple français à 90,7% de "oui". Organisé par le général de Gaulle, le scrutin plébiscite largement la politique menée en Algérie. Le chef de l'Etat déclare à l'annonce des résultats : "Le référendum règle le problème algérien".
Voir aussi : Référendum - Histoire d'Evian - Histoire des Accords d'Evian - Histoire de la Guerre d'Algérie

1968
8 avril
Fondation du club de Rome
Sous l’impulsion d’Aurelio Peccei et d’Alexander King, universitaires, chercheurs, économistes et industriels de cinquante trois pays se retrouvent pour une conférence dans la capitale italienne et fondent alors le club de Rome. L’objectif est de réfléchir à des problèmes planétaires globaux afin de proposer des solutions aux dirigeants nationaux. « Halte à la croissance ? », ou rapport Meadows, sera en 1972 sa première publication. Les conclusions de cette première recherche internationale sur les ressources de la planète annoncent le concept de développement durable.
Voir aussi : Histoire de Rome - Conférence - Développement durable - Club de Rome - Histoire de l'Environnement

1973
8 avril
Mort de Picasso
L'artiste espagnol meurt à 91 ans dans sa propriété de Mougins dans les Alpes-Maritimes. De son vrai nom Pablo Ruiz Blasco, Picasso est à la fois peintre, sculpteur, graveur et céramiste. Enfant prodige, il réalise ses premières oeuvres à l'âge de 8 ans. Venu en France au début du siècle, il deviendra le chef de file du mouvement cubiste avec son ami Georges Braque. Doté d'une exceptionnelle soif de créativité, il touche à tous les courants picturaux du XXème siècle, surréalisme, expressionnisme ou néo-classicisme, pour devenir un des maîtres incontestés de l'art moderne.
Voir aussi : Décès - Picasso - Histoire de la Peinture

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : dim. avr. 07, 2013 11:54 pm
par saintluc
Jean II de France, dit Jean le Bon, né le 26 avril 1319 au château du Gué de Maulny du Mans et mort à Londres le 8 avril 1364, fils du roi Philippe VI et de son épouse Jeanne de Bourgogne, fut roi de France de 1350 à 1364, le second souverain issu de la maison capétienne de Valois.
Il est sa­cré roi de France le 26 septembre 1350.
Le règne de Jean II le Bon est marqué par la défiance du pays envers les Valois choisis à la mort de Charles IV pour éviter qu'Édouard III, le plus proche descendant de Philippe le Bel ne prenne possession du trône de France. La nouvelle dynastie, confrontée à la crise de la féodalité, aux cinglantes défaites du début de la guerre de Cent Ans et à la grande peste, perd rapidement beaucoup de crédit; d'autant plus que, dans l'incapacité de faire rentrer les impôts, elle recourt à des mutations monétaires pour renflouer le trésor. Ces manipulations entraînent des dévaluations extrêmement impopulaires. Jean II le Bon, confronté aux intrigues de Charles le Mauvais, roi de Navarre et prétendant le plus direct à la couronne, gouverne dans le secret entouré d'hommes de confiance. Profitant de tous ces troubles et sûrs de la supériorité tactique conférée par l'arc long, les Anglais, menés par Édouard III et son fils le Prince noir, relancent la guerre en 1355.
Le 19 septembre 1356, Jean le Bon est battu et fait prisonnier à la bataille de Poitiers, malgré la restructuration de l'armée qu'il a menée. Le pays sombre alors dans le chaos. Les états généraux menés par Étienne Marcel et Robert Le Coq prennent le pouvoir à Paris et tentent d'installer Charles de Navarre à la tête d'une monarchie contrôlée. En 1358, les campagnes se soulèvent et s'allient avec Étienne Marcel, mais le dauphin, le futur Charles V, se fait nommer régent et retourne la situation. Jean le Bon peut regagner la France en 1360, après la signature du traité de Brétigny qui lui rend la liberté, mais cède un tiers du pays à Édouard III.
Son retour est difficile. Il faut payer son énorme rançon et les finances du royaume de France sont au plus bas. Il stabilise la monnaie grâce à la création du franc, mais les Grandes Compagnies pillent les campagnes et bloquent le commerce. Il tente de mettre fin à leurs agissements mais l'armée royale est vaincue à Brignais. Il tente ensuite d'en débarrasser le pays en les menant en croisade contre les Turcs avec l'argent du Pape. Il essuie un nouvel échec, Innocent VI mourant 15 jours avant son arrivée en Avignon et étant remplacé par le peu dispendieux Urbain V.
Image
Jean le Bon est de santé fragile. Il a peu d'activités physiques, joute peu mais pratique la chasse. Il est d’une personnalité sensible et laisse facilement cours à son émotivité, jusqu'à devenir violent, ce qui lui vaut quelques déboires diplomatiques. Il aime les livres, protège peintres et musiciens.
Son image de roi chevalier provient de sa conduite héroïque à la bataille de Poitiers, de la création de l’ordre de l'Étoile ou encore de la création du franc sur lequel il figure en armure et à cheval brandissant une épée. Le règne de Jean le Bon est marqué, comme celui de son père, par la contestation de Charles de Navarre et par Édouard III, lesquels n'acceptent pas l'accession des Valois sur le trône de France. Les actions de Jean le Bon sont donc guidées par la nécessité politique, de prouver avant tout la légitimité de sa couronne.
Dès son plus jeune âge (il est duc de Normandie à 13 ans), il doit lutter contre les forces de ceux qui, attirées par l'influence économique anglaise ou le parti réformateur, affectent les villes et la noblesse. Évoluant au milieu des intrigues et des trahisons, il est logique qu'il soit méfiant et gouverne dans le secret avec un cercle très fermé de familiers. C'est aussi pour cette raison que les premiers Valois ont cherché à donner un aspect fastueux aux cérémonies, ce qui correspond à la conception médiévale de la noblesse. Cependant, les temps ont changé et les contribuables voient d'un mauvais œil ces dépenses somptuaires.
Jean de Valois naît au château de Gué-de-Maulny près du Mans, le 26 avril 1319. Il est le fils de Philippe de Valois, le cousin du roi Charles IV le Bel, et de sa première femme, Jeanne de Bourgogne.
Son père Philippe VI monte sur le trône de France en 1328. Sa légitimité découle d'un choix politique, fait à la mort de Louis X le Hutin en 1316 puis à celle de Charles IV en 1328, afin d'éviter que la couronne n'échoie à un étranger. Édouard III, pourtant petit-fils de Philippe le Bel, est ainsi évincé au profit du neveu de ce dernier. Le nouveau roi doit donc impérativement asseoir la légitimité de sa dynastie. À son avènement, au printemps 1328, Jean, alors âgé de neuf ans, est son seul fils vivant. En 1332, naît Charles de Navarre, prétendant plus direct qu'Édouard III à la couronne de France. Philippe VI décide donc de marier rapidement son fils – alors âgé de treize ans – pour nouer l'alliance matrimoniale la plus prestigieuse possible et de lui confier un apanage (la Normandie). Il envisage un temps de l'unir à Aliénor sœur du roi d'Angleterre.
Depuis Saint Louis, la modernisation du système juridique attire dans la sphère culturelle française de nombreuses régions limitrophes. En particulier en terres d'Empire, les villes du Dauphiné ou du comté de Bourgogne (future Franche-Comté) recourent depuis Saint Louis à la justice royale pour régler des litiges. Le roi envoie par exemple le bailli de Mâcon, qui intervient à Lyon pour régler des différends, comme le sénéchal de Beaucaire intervient à Vivier ou à Valence. Ainsi, la cour du roi Philippe VI est largement cosmopolite : beaucoup de seigneurs tels le connétable de Brienne ont des possessions à cheval sur plusieurs royaumes. Les rois de France élargissent l'influence culturelle du royaume en attirant à leur cour la noblesse de ces régions en lui allouant des rentes et en se livrant à une habile politique matrimoniale. Ainsi, les comtes de Savoie prêtent hommage au roi de France contre l'octroi de pensions. Jean de Luxembourg, dit l'Aveugle, roi de Bohême, est donc un habitué de la cour de France tout comme son fils Venceslas, le futur empereur Charles IV. Philippe VI l'invite à Fontainebleau pour lui proposer un traité d'alliance qui serait cimenté par le mariage d'une de ses filles avec le futur Jean le Bon. Le roi de Bohême, qui a des visées sur la Lombardie et a besoin du soutien diplomatique français, accepte cet accord. Les clauses militaires du traité de Fontainebleau stipulent qu'en cas de guerre, le roi de Bohême se joindrait à l'armée du roi de France avec quatre cents hommes d'armes si le conflit se déroule en Champagne ou dans l'Amiénois ; avec trois cents hommes, si le théâtre des opérations est plus éloigné. Les clauses politiques prévoient que la couronne lombarde ne serait pas contestée au roi de Bohême s'il parvient à la conquérir ; et que s'il peut disposer du royaume d'Arles, celui-ci reviendrait à la France. Par ailleurs, le traité entérine le statu quo concernant les avancées françaises en terre d'Empire. Le choix est laissé au roi de France entre les deux filles du roi de Bohême. Il choisit Bonne, seconde fille de Jean de Luxembourg, comme épouse pour son fils car elle est en âge de procréer (elle a dix-sept ans et sa sœur Anne neuf). La dot est fixée à cent vingt mille florins.
Image
En 1332, Jean le Bon reçoit la Normandie en apanage et doit constater qu'une grande partie de la noblesse normande est attirée par le camp anglais. En effet, économiquement la Normandie dépend des échanges maritimes à travers la Manche autant que des échanges par le transport fluvial sur la Seine. Le duché n'est plus anglais depuis 150 ans mais nombre de propriétaires fonciers ont des possessions de part et d'autre de la Manche. Dès lors, se ranger derrière l'un ou l'autre souverain entraînerait confiscation d'une partie des terres. C'est pourquoi la noblesse normande se regroupe en clans solidaires qui lui permettent de pouvoir faire front: c'est ainsi qu'elle a pu obtenir et maintenir des chartes garantissant au duché une grande autonomie. Raoul de Brienne est une figure significative : il mène une politique étrangère indépendante et s'il commande l'armée française envoyée en Écosse en 1335 c'est en tant que capitaine général engagé par contrat et non comme l'obligé du roi. La noblesse normande est divisée en deux partis de longue date, les comtes de Tancarville et d'Harcourt se livrant à une guerre sans merci depuis plusieurs générations. Leur rivalité est relancée quand, en 1341, les Tancarville, forts du soutien royal, soufflent la riche héritière du fief du Molay Jeanne Bacon promise à Geoffroy d'Harcourt. Le roi, soucieux d'éviter que la plus riche région du royaume soit mise à feu et à sang, donne l'ordre aux baillis de Bayeux et du Cotentin d'empêcher cette guerre. Geoffroy d'Harcourt lève les armes contre le roi, ralliant une bonne partie d'une noblesse normande jalouse de son autonomie et qui voit d'un mauvais œil l'immixtion du roi dans les affaires normandes. Les rebelles souhaitent voir leur chef Geoffroy d'Harcourt devenir duc de Normandie, ce qui garantirait la large autonomie octroyée par les chartes. Son château de Saint-Sauveur-le-Vicomte étant occupé par les troupes royales, Geoffroy d'Harcourt doit quitter le Cotentin pour rejoindre le Brabant, pays de sa mère. Trois de ses compagnons, Guillaume Bacon, sire de Blay et oncle de Jeanne Bacon, Jean, sire de la Roche Taisson et Richard de Percy sont décapités à Paris le 3 avril 1344 et leurs têtes envoyées à Saint-Lô pour y être exposées sur une roue en plein marché.

SUITE:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_II_de_France

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. avr. 08, 2013 11:35 pm
par saintluc
1388
9 avril
Bataille de Näfels
Le 9 avril 1388 débute à Näfels, dans le canton de Glaris en Suisse, la bataille de Näfels. Cette bataille qui oppose les Confédérés suisses à l'Autriche sera la dernière de la guerre qui opposait les deux camps depuis deux années. Après la victoire des Confédérés, pourtant beaucoup moins nombreux que leurs assaillants lors de la bataille, une trêve de sept ans sera en effet signée entre les deux parties.
Voir aussi : Autriche - Confédérés - Histoire des Guerres

1413
9 avril
Couronnement d'Henry V d'Angleterre
Henri V d'Angleterre (1387-1422) est couronné à l'abbaye de Westminster. Tirant profit des troubles d'une France déchirée par la guerre civile, Il s'allia avec les Bourguignons de Jean sans Peur. Vainqueur des Armagnacs à Azincourt (25 octobre 1415), il imposa le traité de Troyes (1420) après la conquête de la Normandie, s'assurant ainsi la régence et l'apanage du royaume de France, et épousa la fille de Charles VI, Catherine de Valois. Il mourut de dysenterie à Vincennes, le 31 août, à l'âge de 35 ans.
Voir aussi : Jean sans Peur - Henry v - Histoire des Armagnacs - Histoire des Bourguignons - Azincourt - Histoire de la Politique

1454
9 avril
Paix de Lodi
Le 9 avril 1454, les villes de Milan et de Venise en Italie parviennent à un accord de paix dans la province de Lodi en Lombardie. Après des années d'affrontements entre les deux villes italiennes, depuis 1427 à Maclodio, la paix de Lodi permettra au pays d'obtenir une certaine stabilité politique, incarnée dans la deuxième partie du XVe siècle italien par Laurent le Magnifique et sa « politique de l'équilibre ».
Voir aussi : Italie - Histoire de Venise - Histoire de Milan - Laurent le magnifique - Paix de lodi - Histoire des Traités

1553
9 avril
La mort de François Rabelais
Le 9 avril 1553 marque la mort de l'écrivain humaniste et médecin François Rabelais alors âgé de 70 ans. Né en 1493, il laisse en héritage deux livres cultes : Pantagruel et Gargantua. Son œuvre tient à la fois du conte, de la fable, et de la parodie. Fervent admirateur d'Erasme, il dénonce l'intolérance du Moyen-Âge. On le considère, déjà à son époque, comme un libre penseur, qui fustige avec humour, les abus du roi de France, comme ceux du pape.
Voir aussi : écrivain - Médecin - François Rabelais - Gargantua - Humaniste - Histoire de l'Art

1609
9 avril
Une trêve est signée avec l’Espagne
Sous l’impulsion du grand pensionnaire (grand gouverneur) Oldenbarnevelt, une trêve de douze ans est signée entre les Provinces-Unies et l’Espagne. Le prince d’Orange Maurice de Nassau, stathouder de plusieurs provinces et les calvinistes sont loin d’approuver cet accord. Un conflit les opposant à la bourgeoisie républicaine, qui soutient Oldenbarnevelt, naît alors. Ces troubles intestins mèneront à l’arrestation d’Oldenbarnevelt par Maurice de Nassau. Le grand pensionnaire sera décapité en 1619. Les Orangistes domineront alors les Provinces-Unies pour de longues années.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Maurice de Nassau - Histoire de la Diplomatie

1621
9 avril
Marche sur les protestants du Midi
Agé de seulement 16 ans, le roi Louis XIII - qui fait confiance à son ami Luynes pour gouverner le pays, se laisse convaincre par ce dernier d'entamer une marche sur les protestants du Midi, le 9 avril 1621. Le futur Connétable de France souhaite rétablir la prééminence du catholicisme. Après quelques victoires, comme à Clairac, Luynes subit une défaite à Montauban, ce qui met fin à la marche, lui vaut de perdre l'amitié du roi, peu avant de mourir d'une épidémie.
Voir aussi : Louis XIII - Histoire des Protestants - Histoire de la Société

1654
9 avril
Constantin Basarab devient prince de Valachie
Le 9 avril 1654, Constantin Basarab devient voïevode (prince) de Valachie, sous le titre de Constantin Ier ?erban Basarab. Fils illégitime de Radu X ?erban, il succède à son beau-frère Matei Ier. Son règne est de courte durée, il est renversé en février 1658 par les Turcs et remplacé par Mihnea III. Il devient prince de Moldavie en 1659 et en 1661, avant de mourir en exil en Pologne, en 1685.
Voir aussi : Valachie - Histoire de la Moldavie - Voïevode - Constantin Ier - Histoire de la Politique

1680
9 avril
Naissance de Philippe Néricault Destouches.
Philippe Néricault est né le 9 avril 1680 dans la ville de Tours. Son nom de scène est Destouches. Il est le fils d'un écrivain qui lui transmis sa passion de l'écriture.
Il réalise ses études dans sa ville natale ainsi qu'à Paris.
Il est connu pour être un comédien ainsi qu'un auteur de pièces théâtre.
Il produit ses premiers écrits sous l'influence de Boileau, qui l'encourage dans son travail. Ainsi, il signe plusieurs oeuvres comme, "Le Curieux impertinent" ou encore "L'Homme singulier".
Il trouve la mort le 4 juillet 1754.
Voir aussi : Histoire de la Politique

1682
9 avril
Cavelier de La Salle offre la Louisiane à Louis XIV
L'explorateur français, Robert Cavelier de La Salle prend possession au nom du roi de France, Louis XIV, de la vallée du Mississippi. Il baptise la région "Louisiane" en son honneur. Cavelier de La Salle sera nommé gouverneur de Louisiane en 1684.
Voir aussi : Louis XIV - Dossier histoire de l' Empire colonial français - Colonie - Histoire de la Louisiane - Histoire de la Colonisation

1770
9 avril
Naissance de Thomas Johann Seebeck
Thomas Johann Seebeck, physicien allemand, naît à Tallinn le 9 avril 1770. Après avoir suivi des études de médecine, il se consacre à la physique et découvre en 1821, ce qui fut appelé plus tard, l'effet Seebeck. Cette découverte capitale fut à l'origine de la production d'électricité par un effet thermoélectrique. Membre de l'Académie de Berlin dès 1814, il meurt le 10 décembre 1831 dans la capitale allemande.
Voir aussi : Physicien - Physique - électricité - Histoire des Sciences et techniques

1821
9 avril
Naissance de Charles Baudelaire, poète et écrivain français
Charles Pierre Baudelaire naît dans une famille bourgeoise. Après un séjour aux Indes, il rentre à Paris où il fait la connaissance de Jeanne Duval qui devient sa maîtresse et sa muse. Il travaille en tant que critique d'art et journaliste. Dans les années 1840, il commence à écrire les premiers poèmes des "Fleurs du mal". Il devient ensuite le traducteur des écrits d'Edgar Allan Poe qu'il admire profondément. Lorsque l'ouvrage "Les fleurs du mal" est édité, Baudelaire est condamné à une amende pour "offense à la morale religieuse" et "outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs". Atteint de syphilis, il meurt en 1867.
Voir aussi : Littérature - Poésie - Journalisme - Edgar Allan Poe - Histoire de l'Art

1834
9 avril
Semaine sanglante à Lyon
Après les événements de 1831, Lyon est en proie à de nouveaux troubles insurrectionnels : c’est la seconde révolte des Canuts. Réagissant aux manœuvres des employeurs qui tentent de baisser les salaires, au procès de grévistes et à la restriction des droits d’association votée par les députés, les ouvriers des soieries défilent. Après des heurts avec les troupes, des barricades sont dressées dans toute la ville. Comme en 1831, le pouvoir fait preuve de la plus grande fermeté et envoie Thiers mater la rébellion dans le sang. La Semaine sanglante se termine le 15 avril lorsque l’armée prend le contrôle de la ville au prix de plus de 600 morts et de 10 000 prisonniers.
Voir aussi : Insurrection - Histoire de Lyon - Thiers - Histoire de la Monarchie de juillet - Canuts - Histoire du Social

1835
9 avril
Naissance de Léopold II, deuxième roi de Belgique
Né le 9 avril 1835, Léopold II devint roi de Belgique en 1865 et créa l'Etat indépendant du Congo suite à la conférence de Berlin en 1885. Cette colonie, dont il fut le roi de 1885 à 1908, permit d'enrichir le pays et d'y entreprendre de nombreuses constructions. Leopold II fut aussi à l'origine de l'amélioration des conditions sociales en Belgique. Il mourut en 1909 après 44 ans de règne.
Voir aussi : Roi - Colonie - Belgique - Règne - Histoire du Congo - Histoire de la Politique

1865
9 avril
Défaite des sudistes à Appomattox
Sans aucune possibilité de retraite, le générale Robert Lee est contraint à capituler à Appomattox, en Virginie, devant le général Grant. Sherman et ce dernier avaient monté ensemble un plan d’attaque qui ne laissait aucune chance aux confédérés. En effet, pendant que Grant lançait ses offensives contre la Virginie, pour atteindre Richmond, Sherman marchait sur Atlanta puis sur Savannah dans le but de remonter vers le nord afin d’encercler ses ennemis. Le reste des troupes sudistes abandonneront les combats en mai, mettant définitivement fin à la guerre de Sécession.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Lincoln - Robert Lee - Grant - Histoire de la Virginie - Histoire des Guerres

1872
9 avril
Naissance de Léon Blum
l'homme politique et écrivain français Léon Blum voit le jour à Paris. s'étant d'abord essayé à la critique littéraire, inscrit dès 1902 au Parti socialiste, il collabore avec Jean Jaurès à la rédaction de " l'Humanité" (1904). Le Congrès de Tours (1920) achève de l'imposer : chef de la SFIO, créateur du "Populaire", il est, enfin, le premier président du Front populaire (juin 1936-juin 1937). Les congés payés ! Interné administrativement après l'Armistice de juin 1940, Blum est ensuite arrêté par les Allemands et déporté à Buchenwald (1942-44). Il participe à l'éphémère gouvernement socialiste d'après-guerre (décembre 1946-janvier 1947), qui pose les bases des institutions de la IVe République, et meurt en 1950.
Voir aussi : Léon Blum - Histoire du Front populaire - Jaurès - Histoire des Congés payés - Socialisme - Histoire de la Politique

1891
9 avril
Création de la Fondation de la Ligue Pangermaniste
La Fondation de la Ligue Pangermaniste est créée le 9 avril 1891, à la suite de la signature du traité Héligoland-Zanzibar anglo-allemand. Il s'agit de mieux soutenir les intérêts économiques de l'Allemagne. Les revendications sont d'obédience nationaliste, puis deviennent racistes et antisémites, sur fond d'expansion territoriale. Les militaires et les hauts fonctionnaires composant cette ligue cherchent également à faire éclater l'empire austro-hongrois des Habsbourg, notamment par anti-slavisme. Elle est dissoute en 1939 pour programme accompli.
Voir aussi : Allemagne - Colonie - Antisémitisme - Racisme - Histoire de la Politique

1898
9 avril
Loi sur les accidents du travail
Le Parlement français vote une loi établissant la responsabilité patronale dans les accidents du travail. Parallèlement, un système d'assurances est crée pour les employeurs. Elle entrera en vigueur le 1er juillet 1899. Le texte est longuement débattu, puisque la première proposition de loi relative aux accidents du travail a été présentée en mai 1882.
Voir aussi : Loi - Dossier histoire du droit du travail - Accident - Histoire du Travail

1908
9 avril
Naissance de Victor Vasarely, peintre français d'origine Hongroise
Victor Vasarely est né le 9 avril 1908 à Pecs en Hongrie. Après avoir étudié les arts plastiques, il s'installe à Paris en 1930 et y travaille comme dessinateur. En 1940 Victor Vasarely expose des œuvres aux formes géométriques faites de lignes et de couleurs dont « Zebra » qui aujourd'hui, est reconnu comme le premier travail du genre « pop art ». En 1971 il crée la fondation Vasarely, composée du musée didactique de Gordes et du centre architectonique d'Aix-en-Provence. Il reçoit plusieurs prix prestigieux et sa notoriété est internationale. Victor Vasarely décède le 15 mars 1997 à Paris.
Voir aussi : Histoire de l'Art

1917
9 avril
Victoire canadienne fondatrice à Vimy
Après deux semaines de bombardement intensif des lignes ennemies, 35 000 soldats canadiens partent à l’assaut de la crête de Vimy. Le lieu, fortifié par les Allemands, est entouré de tranchés, barbelés et autres mitrailleuses. La majorité des objectifs est atteint dès le soir mais les combats se prolongeront encore quelques jours. Surtout, cette victoire devient un symbole fort pour la nation naissante qu’est le Canada. Le 9 avril deviendra d’ailleurs une journée nationale de commémoration, où le drapeau du pays est mis en berne sur la Tour de la paix, monument construit en hommage aux victimes de la Première Guerre mondiale et symbole d’une volonté de paix entre les nations.
Voir aussi : Histoire de la Première Guerre mondiale

1917
9 avril
Début de la bataille d'Arras
Les forces britanniques, canadiennes, australiennes, néo-zélandaises et terre-neuviennes lancent une grande offensive à Arras (Pas-de-Calais) afin de contraindre les Allemands à s'engager dans une guerre de mouvement. Planifiée par le haut commandement français, cette attaque va de pair avec l'offensive de Nivelle, qui a lieu à environ 80 km de là. La bataille d'Arras prend officiellement fin le 16 mai sans que les forces britanniques et leurs alliés n'aient pu effectuer de percée majeure.
Voir aussi : Bataille - Allemagne - Royaume-Uni - Arras - Histoire des Guerres

1918
9 avril
La bataille de la Lys
Dans le cadre de la Première Guerre mondiale, la bataille de la Lys se déroula à Ypres en Belgique, du 9 au 29 avril 1918. Elle opposa l'empire allemand au Portugal et au Royaume-Uni. Les Allemands, voulant conquérir la Flandre, lancèrent plusieurs offensives avec le renfort des Russes. De nombreuses pertes sont essuyées, mais la résistance face aux Allemands est significative. La bataille s'achèvera sans que l'armée germanique puisse s'octroyer la Flandre.
Voir aussi : Allemagne - Première Guerre mondiale - Belgique - Flandre - Histoire des Guerres

1940
9 avril
L'Allemagne envahit la Norvège et le Danemark
L'opération "Weserubung" est lancée par les troupes allemandes à 2h15 en Norvège et à 5h20 au Danemark. Le roi danois, Christian X, ordonne immédiatement le cessez-le-feu à ses troupes. En Norvège la population résiste à l'invasion et des croiseurs allemands sont coulés. Un contingent franco-britannique leur viendra en aide à partir du 19, permettant de mettre à l’abri la flotte marchande. Hitler justifie cette invasion en proclamant : "L'Allemagne occupe le Danemark et la Norvège pour les protéger des Alliés et faire respecter leur neutralité jusqu'à la fin du conflit". En fait, les deux pays bénéficieront jusqu’en 1943 d’une occupation moins violente que dans de nombreux pays. Le Danemark parviendra à faire passer de nombreux juifs en Suède pour les protéger de la déportation.
Voir aussi : Danemark - Invasion - Norvège - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1951
9 avril
Les époux Rosenberg sont condamnés à mort
Le procès à l’encontre des époux Rosenberg pour espionnage, commencé le 6 mars 1951, aboutit à une double condamnation à mort par le jury. Selon l’accusation, les époux, membres du Parti communiste, auraient fait passer à l’ennemi soviétique des documents confidentiels sur la bombe A, contribuant ainsi à la maîtrise de cette dernière par l’URSS. Alors que les époux clament leur innocence, la nature du procès, mené à charge et sans révélation des preuves, provoque l’émoi dans la communauté internationale. Mais les Etats-Unis, en plein maccarthysme, sont peu enclin à la clémence. Les époux seront exécutés deux ans plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Bombe atomique - Histoire des 24 heures du Mans - Rosenberg - Histoire de la Justice

1966
9 avril
Mariage de Sophia Loren et Carlo Ponti
A 10h15, dans la plus stricte intimité de la mairie de Sèvres, l'actrice italienne Sophia Scicolone alias Sophia Loren et son pygmalion le producteur Carlo Ponti, se sont dit officiellement "oui". Le couple déjà marié une première fois en septembre 1957 au Mexique, a du contourner les lois pour s'unir légalement. Carlo Ponti s'était vu accusé de bigamie par les autorités italiennes car le divorce d'avec sa première épouse n'avait pas été prononcé. Après l'annulation de leur premier mariage mexicain et l'obtention de la nationalité française, les deux stars italiennes ont pu s'unir en toute légalité.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Histoire du Cinéma

1968
9 avril
Premier lancement à Kourou
Le centre spatial français de Kourou en Guyane est inauguré avec le lancement de la fusée-sonde "Véronique". Ce type de fusée sera utilisé notamment pour l'étude de la haute atmosphère et pour le projet FAUST (Fusées Astronomiques pour l'étude de l'Ultraviolet Stellaire).
Voir aussi : Fusée - Histoire de la Guyane - Lancement - Histoire de l'Aéronautique

1977
9 avril
Légalisation du PC espagnol
Après 36 ans de dictature franquiste, le parti communiste redevient légal en Espagne. Avec la mort de Franco en novembre 1975 et l'avènement du roi Juan Carlos Ier, l'Espagne revient peu à peu à la démocratie. Le pluralisme politique est à nouveau autorisé malgré la pression des nostalgiques du franquisme. Le secrétaire général du PC, Santiago Carrillo, annonce même le retour prochain en Espagne de la militante communiste Dolorès Ibarruri, "la Pasionaria", exilé en URSS depuis 38 ans.
Voir aussi : Histoire du Parti Communiste - Histoire du PC - Histoire des Partis

2003
9 avril
L'armée américaine prend le contrôle de Bagdad
Après 21 jours de bombardements, les forces américaines prennent le contrôle de la plus grande partie de Bagdad. L'image de la statue de Saddam Hussein renversée par un char américain est diffusée sur toutes les télévisions mondiales. La résistance a été très faible. Le jour même, des pillages commencent, notamment au musée archéologique, dans les hôpitaux et les bâtiments administratifs.
Voir aussi : Histoire de la Résistance - Saddam Hussein - Histoire de Bagdad - Chute - Char - Histoire des Guerres

2005
9 avril
Le prince Charles s’unit à Camilla Parker-Bowles
Héritier au trône du Royaume-Uni, le prince Charles épouse Camilla Parker-Bowles. Affrontant une opinion publique peu favorable, cette dernière accède ainsi au titre de duchesse de Cornouailles, et non à celui de princesse de Galles. Leur relation amoureuse fut dévoilée par les médias au lendemain de la séparation du prince et de Diana. Le mariage civil a lieu à la mairie de Windsor, suivi de la bénédiction nuptiale au château de Windsor. La reine Elisabeth II et son mari n’ont pas assisté à la cérémonie.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Lady Di - Prince Charles - Histoire des Faits divers

2006
9 avril
Défaite de Berlusconi aux élections législatives
À la tête du gouvernement italien depuis 2001, Silvio Berlusconi perd les élections législatives face à l’Unione, coalition de centre-gauche dirigée par Romano Prodi. Entre les manifestations et grèves liés à ses réformes sur les retraites, la guerre en Irak, les difficultés économiques, l’abandon des centristes et sa démission temporaire, Silvio Berlusconi n’a cessé de perdre des voix.
Voir aussi : Berlusconi - Histoire des Elections

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. avr. 08, 2013 11:45 pm
par saintluc
La bataille de la Lys, également connue sous le nom de quatrième bataille d'Ypres ou de bataille d'Estaires (en Allemagne: 'Vierte Flandernschlacht'), fait partie de l'ensemble des offensives allemandes dans les Flandres, l'opération Georgette conçue par le général Ludendorff pour reprendre Ypres, au cours de la Première Guerre mondiale. La bataille de la Lys s'est déroulée du 9 avril 1918 au 29 avril 1918. L'état-major allemand bénéficie du renfort des troupes ramenées de Russie à la suite de la paix signée avec les soviets (Traité de Brest-Litovsk).
La seconde division portugaise, commandée par le général Gomes da Costa (qui deviendra plus tard président du Portugal), avec approximativement 20 000 hommes, perd environ 300 officiers et 7 000 hommes, tués, blessés ou prisonniers, en résistant à l'attaque de quatre divisions allemandes, fortes de 50 000 hommes, de la VIe armée allemande commandée par le général von Quast.
Au nord d'Ypres, les Belges tiennent leur front sans désemparer malgré plusieurs assauts allemands. Pour les Anglais et les Français, c'était au mont Kemmel que la lutte est la plus rude. La possession de cette hauteur donnerait aux Allemands un avantage considérable. Mais les alliés tiennent et, finalement, le 2 mai, la quatrième bataille d'Ypres s'achève sans que l'armée allemande puisse espérer réaliser son objectif. Plus au sud, le général Foch, commandant en chef des armées alliées, qui prépare ce qu'il veut être l'offensive décisive sur la Somme, n'a pas voulu distraire de troupes pour aider les anglo-franco-belges à Ypres. C'est qu'il considère que c'est sur la Somme, où les Américains viennent renforcer les Franco-Anglais, que va se produire, croit-il, l'action décisive qui doit obliger l'état-major allemand à renoncer à conquérir le dernier morceau du territoire belge encore inviolé. De fait, ils n'y arriveront pas. Cependant, la grande offensive alliée qui doit vaincre l'Allemagne n'est pas encore pour tout de suite. Il est manifeste qu'après Ypres, l'ennemi veut utiliser les forces libérées par la paix avec la Russie pour un effort suprême plus au sud.
Image
Image
Image


1917
9 avril
Victoire canadienne fondatrice à VimyAprès deux semaines de bombardement intensif des lignes ennemies, 35 000 soldats canadiens partent à l’assaut de la crête de Vimy. Le lieu, fortifié par les Allemands, est entouré de tranchés, barbelés et autres mitrailleuses. La majorité des objectifs est atteint dès le soir mais les combats se prolongeront encore quelques jours. Surtout, cette victoire devient un symbole fort pour la nation naissante qu’est le Canada. Le 9 avril deviendra d’ailleurs une journée nationale de commémoration, où le drapeau du pays est mis en berne sur la Tour de la paix, monument construit en hommage aux victimes de la Première Guerre mondiale et symbole d’une volonté de paix entre les nations.

http://205.207.146.197/indexfr.html
http://www.nordmag.fr/patrimoine/histoi ... e/vimy.htm
http://ari.ct.perso.sfr.fr/vimy/PageCadre.html
Parmi les fleurs des Flandres à la Meuse,
Entre les croix, entre les rangs,
Nous dormons, et dans le ciel
Les alouettes, courageuses, volent,
Leur chant couvert par les canons.

Nous sommes les morts. Hier encore
Nous vivions les aubes, les crépuscules.
Aimés, aimants, las nous gisons
Parmi les fleurs des Flandres à la Meuse.

Epousez nos causes et nos luttes.
A vous, nos mains défaillantes lancent
Le Flambeau : ne le laissez pas choir !
Si vous nous décevez, morts que nous sommes,
Nous ne dormirons plus . Et cependant
Les fleurs fleurissent des Flandres à la Meuse.

Adaptation libre (Tony Marcel) du poème de John McCrae "In Flanders Fields",

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. avr. 09, 2013 10:54 pm
par saintluc
879
10 avril
Mort de Louis II le Bègue
Le roi de Francie occidentale, malade depuis plusieurs mois s'éteint à Compiègne à l'âge de 33 ans. Louis II le Bègue surnommé aussi Louis II le Fainéant, n'aura régné que 16 mois sur la France. Ses fils, Louis III et Carloman, deviennent respectivement roi de Neustrie et roi d'Aquitaine et de Bourgogne.
Voir aussi : Décès - Histoire des Carolingiens

1348
10 avril
La Bataille de Kairouan
La bataille de Kairouan opposa le sultan mérinide du Maroc, Abû al-Hasan ben `Utman, et plusieurs tribus arabes de Tunisie et zianides d'Algérie. L'empire des Mérinides occupait alors une vaste partie du Maghreb, et de nombreuses tribus étaient révoltées contre l'autorité du sultan. Confiant dans la supériorité tactique de ses troupes, le sultan perdit pourtant la bataille de Kairouan du 10 avril 1348. Son fils réussira par la suite à reconquérir les territoires perdus.
Voir aussi : Histoire des Guerres

1533
10 avril
Mort de Frédéric 1er de Danemark
Christian III fut proclamé roi de Danemark à la mort de son père, Frédéric 1er, le 10 avril 1533. Il dut s'imposer face aux partisans de son cousin, Christian II, ce qui entraîna la guerre des Comtes de 1534 à 1536. La victoire de la Réforme provoqua la chute du catholicisme au Danemark, et ce, malgré la forte présence de catholiques, au conseil d'Etat, dans le pays.
Voir aussi : 1533 - Christian II - Christian III - Histoire de la Politique

1599
10 avril
Mort de Gabrielle d'Estrées, maîtresse et favorite d'Henri IV
Alors enceinte de son quatrième enfant, Gabrielle d'Estrées, maîtresse et favorite du roi Henri IV, meurt brutalement aux dernières heures de la nuit, à Paris, probablement d'une crise d'apoplexie, quand son amant envisageait de l'épouser. Née en 1573 au château de la Bourdaisière (Indre-et-Loire), fille d'Antoine d'Estrées, baron de Boulonnois, grand-maître de l'artillerie et gouverneur d'Ile-de-France, elle rejoignit le lit royal dès 1591, ce dernier lui conférant le titre de duchesse de Beaufort. Réputée pour sa beauté diaphane et sa blondeur dorée, elle laissa à son concubin trois enfants légitimés, César, duc de Vendôme, Catherine-Henriette, et Alexandre.
Voir aussi : Henri IV - Royaume de France - Histoire de la Politique

1691
10 avril
Fin du siège de Mons
Lors de la guerre de Neuf Ans, la France fait face à la Ligue d'Augsbourg. Cette alliance qui regroupe notamment le Saint-Empire romain germanique, Guillaume III et l'Espagne, a pour but de faire perdre des territoires à la France. Cependant, les débuts de la guerre sont marqués par des victoires françaises comme le siège de Mons. Avec 92 000 hommes, Louis XIV met le siège devant la ville le 15 mars 1691, et remporte la victoire le 10 avril.
Voir aussi : Louis XIV - Siège - Guerre de Neuf Ans - Ligue d'Augsbourg - Mons - Histoire des Guerres

1769
10 avril
Naissance de Jean Lannes
Jean Lannes, maréchal d'Empire, prince de Sievers et duc de Montebello, naît le 10 avril 1769 à Lectoure, dans le Gers. Après des débuts modestes dans l'armée, il commencera réellement à faire une grande carrière militaire après sa rencontre avec Bonaparte, qui le remarque lors d'une bataille. Il meurt sur le front, le 31 mai 1809, suite à la bataille d'Essling du 22 mai, où il fut gravement blessé.
Voir aussi : Bonaparte - Maréchal d'Empire - Histoire des Guerres

1815
10 avril
Le mont Tambora explose
L’île indonésienne de Sumbawa est secouée par le réveil volcanique du mont Tambora. Des flammes mêlées de cendres, de roches et de gaz s’élèvent à plus de 40 km de hauteur et l’explosion fait perdre presque 1500 mètres à l’altitude du volcan. Il ne faut attendre que quelques heures avant que la lave ne dévale les pentes. En plus des dix milles victimes immédiates, ce sont plusieurs dizaine de milliers (plus de 60 000) d’insulaires qui mourront de faim à cause de la destruction et de la stérilisation des terres cultivées. Le réveil du volcan aura également des répercussions dramatiques sur le climat terrestre. En effet, les habitants d’Amérique et d’Europe connaîtront une « année sans été », causant la famine dans divers pays et multipliant le nombre des victimes du Tambora. Les habitants de Londres et de l’Europe pourront d’ailleurs constater des couleurs inhabituelles dans leur ciel, lors des couchers de soleil, liées aux poussières et gaz dégagés. William Turner en témoignera dans ses peintures et Lord Byron dans ses poèmes.
Voir aussi : Histoire de Londres - Histoire des Eruptions - Volcan - Famine - Gaz - Histoire des Catastrophes naturelles

1829
10 avril
Naissance de William Booth, fondateur de l'Armée du salut
William Booth, né le 10 avril 1829, était un pasteur méthodiste britannique. Après une enfance très pauvre et malheureuse passée à Nottingham, il rejoignit l'église méthodiste à 13 ans et devint pasteur. Le 5 juillet 1865, il fonda la Mission chrétienne de l'Est de Londres, un mouvement évangélique destiné à aider les populations pauvres des quartiers ouvriers. Le mouvement deviendra l'Armée du salut en 1878. William Booth mourut en 1912.
Voir aussi : Histoire de Londres - Armée du salut - Nottingham - William Booth - Histoire de la Politique

1832
10 avril
Les Bourbons et les Bonaparte interdits en France
Le gouvernement de Louis-Philippe, "rois des Français" issu de la famille des Orléans, vote une loi qui condamne au "bannissement perpétuel" les membres de la famille de Charles X (Bourbon) et les parents de Napoléon.
Voir aussi : Bonaparte - Louis-Philippe - Bourbons - Bannissement - Histoire des Bourbons-Orléans

1869
10 avril
Première lecture de la Constitition de Guaimaro
Etablissement de la Constitution dite de Guáimaro (Cuba). Six mois après les débuts du soulèvement mulâtre (« grito (cri) de Yara ») initié par Carlos Manuel de Céspedes, qui lançait la première guerre d'indépendance de l'île – ou Guerre des dix ans (1868-1878) –, les patriotes se réunirent en convention, à Guáimaro, zone « franche », au cours de laquelle ils firent de Céspedes (1819-74) le premier président de la République et adoptèrent une Constitution en 29 articles. Parmi ceux-ci, l'art. 24, lequel prône l'abolition de l'esclavage.
Voir aussi : Cuba - Abolition esclavage - Administration espagnole - Cespedes - Constituition guaimaro - Histoire des Institutions

1896
10 avril
Spyridon Louis, héros des Olympiades
Spyridon Louis prend la tête du marathon quatre kilomètres avant l’arrivée. Quand il parvient au stade panathénien, il possède sept minutes d’avance sur le premier des 15 autres concurrents et est ovationné par près de 100 000 personnes. Chaussé par les habitants de son village, ce modeste berger grec de 24 ans devient un véritable héros national : il a en effet su honorer la légende de Pheidippides à l’origine de cette épreuve mythique.
Voir aussi : Histoire de Marathon - Histoire des Jeux Olympiques

1911
10 avril
Naissance de Maurice Schumann, politique et académicien français
Né le 10 avril 1911 à Paris, Maurice Schumann est journaliste de formation. Proche du général de Gaulle pendant la Seconde Guerre mondiale, il se convertit au catholicisme, entre en politique en 1944 et participe à la création du Mouvement républicain populaire (MRP). Partisan du RPR, il occupe plusieurs fois les fonctions de secrétaire d'Etat et de ministre durant les IVe et Ve République, notamment sous Georges Pompidou. Schumann est également membre de l'Académie française. Il décède le 9 février 1998.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Ministre - Georges Pompidou - Histoire de la Politique

1916
10 avril
"On les aura", ordre du jour mythique de Pétain
Alors que les troupes françaises subissent les attaques continues des Allemands, Pétain envoie son désormais célèbre ordre du jour se terminant par « Courage ! On les aura ! » L’ordre est en fait une félicitation et un encouragement à destination des soldats qui ont repoussé une attaque la veille. C’est aussi le début de revirement de la stratégie allemande dirigée par von Falkenhayn.
Voir aussi : Pétain - Bataille de Verdun - Von Falkenhayn - Histoire de la Première Guerre mondiale

1919
10 avril
Mariage de Sacha Guitry et d'Yvonne Printemps
Sacha Guitry épouse la comédienne Yvonne Printemps à Paris. Sarah Bernhardt, Feydeau, le père de Sacha, Lucien et Tristan Bernard sont invités à la cérémonie. Après avoir joué dans plus de 30 pièces ensemble, les deux acteurs se sépareront en 1932.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Sacha Guitry - Histoire du Théâtre

1919
10 avril
Assassinat de Zapata
Le révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata est victime d'un piège tendu par les hommes du dictateur Carranza près de la ville de Cuernavaca. Surnommé "l'Attila du Sud", Zapata avait combattu les propriétaires terriens créoles dans le Sud du pays, pendant que l'insurrection au Nord était conduite par son ami Pancho Villa. En élaborant en 1911 le "Plan de Ayala", qui réclame la restitution des terres aux paysans indiens, Zapata est le premier Mexicain à défendre une réforme agraire.
Voir aussi : Assassinat - Révolution - Zapata - Ayala - Histoire des Assassinats

1930
10 avril
Naissance de Michel Polac, journaliste français
Michel Polac est né à Paris le 10 avril 1930 ; c'est un artiste aussi doué que polyvalent, qui a exercé tour à tour ses talents comme écrivain (Dictionnaire des pataquès…) ; comme réalisateur (La fatigue…), ou comme acteur (Post coïtum, animal triste). Ses passages dans les émissions de télévision sont parfois émaillés de scandales, tels que des altercations avec Jean-Edouard Nabé ou Daniela Lumbroso.
Voir aussi : Histoire de l'Art

1932
10 avril
Election de Paul Von Hindenburg à la présidence de l'Allemagne
Paul Von Hindenburg est né le 2 octobre 1847. Militaire allemand, nommé général, il devient homme politique et inscrit son nom dans l'histoire germanique. La défaite allemande lors de la Première Guerre mondiale n'ôte rien à ses succès militaires. Il est élu président du Reich en 1925 et réélu le 10 avril 1932, remportant 53 % des suffrages contre Adolf Hitler. En 1934, Hindenburg dut abandonner son poste pour raisons de santé.
Voir aussi : Allemagne - élection - Paul von Hindenburg - Histoire de la Politique

1938
10 avril
Mort du "roi du jazz"
Un an après avoir mis fin à sa carrière de cornettiste pour des raisons de santé, King Oliver meurt à Savannah. Consacré « roi du jazz » en 1901 et grand représentant du style New Orleans, il eut une influence considérable, notamment sur Louis Armstrong avec qui il a joué dans le Creole Jazz Band.
Voir aussi : Décès - Louis Armstrong - New Orleans - King Oliver - Histoire du Jazz

1956
10 avril
Nat "King" Cole agressé en plein concert
Le pianiste et chanteur de jazz noir américain est violemment agressé sur la scène du théâtre de Birmingham en Alabama par des membres du "Conseil des Citoyens Blancs". Le groupe raciste proteste contre le concert donné par Cole et sa musique qu'ils considèrent comme une "musique de sauvage". L'auditoire, à majorité blanche, ne viendra pas en aide au jazzman.
Voir aussi : Concert - Agression - Histoire du Jazz

1964
10 avril
Glenn Gould abandonne la scène
Le jeune prodige Glenn Gould décide d’abandonner la scène à 34 ans pour se consacrer à l’enregistrement. Doté d’une excellente réputation depuis son enregistrement des "Variations Goldberg" de Bach, il considère que l’avenir de la musique est bien plus sur des supports privés que dans les salles de concerts. Il pourra ainsi enregistrer un nombre impressionnant d’œuvres dans un catalogue manifestant son goût du contrepoint, avant de mourir prématurément en 1982.
Voir aussi : Interprète - Jean-Sébastien Bach - Histoire de la Musique classique

1979
10 avril
Première représentation de Starmania au Palais des Congrès
Le célèbre opéra-rock Starmania est joué pour la première fois au Palais des Congrès à Paris. Les interprètes, dont Daniel Balavoine et France Gall, assurent en partie le succès de cette comédie écrite par Plamandon et composée par Berger.
Voir aussi : Daniel Balavoine - Luc Plamandon - Michel Berger - Starmania - Histoire de la Chanson

1996
10 avril
Essais en Radio numérique autorisés
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel autorise des essais sur le développement de la radio numérique (DAB, Digital Audio Broadcasting). Quelques années plus tôt, les premières expériences concluantes avaient été réalisées par le club de la Radio numérique DAB. Ce dernier rassemblait de grands groupes radiophoniques et industriels afin de développer cette technologie. Les expérimentations se poursuivront dans les années à venir et seront déterminantes dans la diffusion à échelle publique de la radio numérique.
Voir aussi : Histoire de la Radio

1998
10 avril
Signature des accords pour la paix en Irlande du Nord
Les négociations entre les dirigeants britanniques, irlandais, le Sinn Fein et le parti protestant de David Trimble aboutissent à l’accord de Stormont. Ce dernier préconise une administration quasi-commune des deux Irlandes dans certains domaines, la mise en place d’un gouvernement semi-autonome en Ulster ainsi qu’un vote démocratique de la population de l’Irlande du Nord au sujet de la position politique de l’Ulster. L’IRA est plutôt favorable à ces compromis mais le processus engagé s’avèrera long et périlleux.
Voir aussi : Histoire de l'IRA - Histoire de l'Irlande du Nord - Histoire du Sinn Fein - Histoire de l'Ulster - David Trimble - Histoire de la Diplomatie

2002
10 avril
Sortie du Voyage de Chihiro
Le nouveau film des studios Ghibli sort en France précédé par un succès sans précédent au Japon. Le "Voyage de Chihiro" évoque le voyage initiatique d’une jeune fille de 10 ans dans un monde parallèle peuplé d’esprits. Pour se délivrer de ce monde et défaire le sort qui a transformé ses parents en cochons, elle doit côtoyer des êtres fantastiques prêts à l’aider ou à la faire échouer. Récompensé par un titre de meilleur film au Japon en 2001, par un Ours d’Or en 2002 et l’Oscar du meilleur film d’animation en 2003, ce dessin animé sera le plus grand succès de Miyazaki.
Voir aussi : Sortie - Oscar - Ghibli - Miyazaki - Histoire des Dessins animés

2006
10 avril
Le CPE est retiré
Après deux mois de manifestations et de grèves en France, le Contrat Première Embauche est retiré de la "loi pour l’égalité des chances". Il est remplacé par un dispositif permettant de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes. Les événements nés de l’annonce du CPE par le Premier ministre Dominique de Villepin fragilisent davantage l’image du gouvernement français.
Voir aussi : CPE - Villepin - Histoire des Institutions

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. avr. 09, 2013 11:09 pm
par saintluc
Emiliano Zapata Salazar dit El Caudillo del Sur (8 août 1879 – 10 avril 1919) fut l'un des principaux acteurs de la révolution mexicaine de 1910 contre le président Porfirio Díaz, puis de la guerre civile qui suivit le départ en exil de celui-ci en 1911.
Emiliano Zapata, est né à San Miguel Anenecuilco, un village du Morelos, petit État situé à 86 kilomètres au sud de la capitale et peuplé en 1910 de 180 000 habitants qui représentaient alors 1,2 % de la population du pays. Avant-dernier enfant de Gabriel Zapata et de Cleofas Salazar, il avait neuf frères et sœurs : Pedro, Celsa, Loreto, Eufemio, Romana, María de Jesús, María de la Luz, Jovita et Matilde. Son père mourut lorsqu'il avait 17 ans.
La famille de Zapata avait atteint un certain niveau d'aisance, elle possédait ses propres terres. Le capital personnel d'Emiliano Zapata en 1910 étant évalué à 3 000 pesos-or soit 7 745 francs-or, soit une somme considérable, le revenu moyen d'un ouvrier agricole au Mexique étant en 1908 de 31,6 centavos par jour. Cette somme de 3 000 pesos représentait 2,25 kg d'or (Le peso mexicain à l'époque contenait exactement 0,75 g d'or pur). Zapata travaillait dans la petite entreprise de transport de matériaux de construction qu'il avait fondée et cultivait les terres lui appartenant7.
Citation : « Un des plus beaux jours de ma vie fut quand je vendis pour 5 ou 600 pesos ma récolte de pastèques. »
Zapata a toujours été un homme bien habillé, vêtu comme l'exigeait la classe sociale à laquelle il appartenait, il s'agissait d'être respecté en apparaissant en public. Il ne porta jamais le costume traditionnel des villageois (calzón) ni l'habituel sombrero de paille. Il veilla toujours à ne jamais être vêtu qu'en charro ce qui coûtait très cher, il n'existe aucune photographie de lui habillé autrement. Son attrait pour les beaux vêtements le faisait plutôt ressembler aux hacendados bien que ceux-ci affectionnassent une mode plus européenne.
Apprécié et respecté des habitants d'Anenecuilco, Emiliano Zapata alors âgé de trente ans accéda à la tête du « comité de défense », un poste qui fit de lui un défenseur des intérêts de son village. Les générations précédentes avaient été « porfiristas » (partisanes de Díaz).
Emiliano Zapata se « maria » au moins 27 fois, son dernier mariage étant le seul qui prit des apparences de légalité. Il possédait en outre une espèce de harem, composé de femmes blanches, métisses et indigènes dont il eut au moins quinze enfants recensés officiellement et cela de neuf femmes différentes et portait deux gros revolvers et une machette, outil agricole qui lui servait aussi bien à corriger ses enfants, qu'à battre ses femmes ou faire sauter une tête
Image
À l'époque, le Mexique était gouverné par le général Porfirio Díaz qui accéda au pouvoir en 1876.
Après le départ de Santa Anna en 1855 une nouvelle constitution fut promulguée en 1857 par le congrès de prédominance juariste. Après une guerre de trois ans contre les conservateurs (1858-1860) les libéraux (juaristes) promulguèrent des lois de nationalisation des biens ecclésiastiques qui dépouillèrent l'Église catholique romaine de ses terres qui furent achetées à bas prix après la chute de l'Empire de Maximilien (qui protégeait personnellement le village d'Anenecuilco, une de ses maîtresses indigènes habitant non loin) en 1867, par des spéculateurs issus des milieux juaristes libéraux vainqueurs et des propriétaires terriens Maximilien fit publier un décret qui reconnaissait la personnalité juridique des villages pour défendre leurs intérêts et exiger la restitution de leurs terres. Le 16 septembre 1866 il fit publier une loi agraire qui parlait de restitution et de dotation de terres et qui en son essence est en avance de 50 ans sur la Constitution de 1917. Cette loi ne dura pas plus longtemps que le second empire mexicain.
De plus la nouvelle Constitution de 1857 ne garantissant plus la propriété collective des terres appartenant aux villages, les hacendados en profitèrent pour s'emparer peu à peu de la plupart d'entre elles, raflant au passage les petites et moyennes exploitations individuelles.
En juin 1874 déjà, José Zapata, « gouverneur » d'Anenecuilco et natif de Mapaztlán, écrivait à Porfirio Díaz : « Les plantations de canne à sucre sont comme une maladie maligne qui s'étend et détruit, et fait disparaître tout pour prendre possession de terres et encore de terres avec une soif insatiable. »
En 1910, le Mexique comptait officiellement 15 160 369 habitants dont 80 % vivaient à la campagne. Des élections devant avoir lieu en 1910, Díaz se représenta. Certains politiciens, vu le grand âge de celui-ci et la lassitude engendrée par une si longue période de pouvoir, tentèrent leur chance, à l'instar de Francisco I. Madero, le plus connu d'entre eux, en qui les politiciens américains voyaient un successeur plus docile que Diaz
Emiliano Zapata fut conscrit le 11 février 1910 au 9e régiment de cavalerie à Cuernavaca et placé sous les ordres du colonel Bouquet. Il fut démobilisé le 29 mars 1910. Il avait le grade de soldat. Contrairement à une légende Zapata n'a pas servi en 1908 sous les ordres de Pablo Escandon. Le premier acte politique de Zapata se situe en 1909, année où il appuya le candidat de l'opposition Patricio Leyva au poste de gouverneur du Morelos. Zapata exerça la fonction de « calpuleque » qui lui permettait de parler au nom de tous. Le calpuleque avait pour fonction de répartir chaque année les terres des villages, de répartir les récoltes, il devait être d'une intégrité absolue il jouissait ainsi de la confiance de tous. Il s'impliqua dans la lutte des villageois spoliés par de puissants investisseurs mexicains et étrangers. Il supervisa alors la restitution pacifique des terres de certaines haciendas à leurs légitimes propriétaires. En mai 1910 il prit par la force des terres à Villa de Ayala. Il fut alors acteur de nombreux conflits opposant les villageois entre eux et aux propriétaires souvent absents et aux gérants des haciendas, des planteurs de canne à sucre, à propos de l'accaparement des terres des villages et fut témoin des brutalités commises par les rurales, police formée par des gens du cru mais au service des hacendados.
Durant de nombreuses années, il milita avec persévérance pour les droits des villageois. Il commença par établir grâce à des actes datant de la colonie espagnole les droits des paysans sur des terrains objets de disputes. Puis, il essaya de convaincre le gouverneur de l'État de faire rendre les terres à leurs propriétaires légitimes, mais désolé par l'inertie dont faisaient preuve les autorités et par celle des tribunaux de la République qui, orgueilleusement, ne reconnaissaient pas les titres de propriété datant des rois d'Espagne, il s'arma pour prendre possession des terres disputées.
À cette époque, Porfirio Díaz était menacé par la candidature de Francisco I. Madero. Zapata s'allia alors à Madero (un démocrate libéral) qui passait pour celui qui permettrait un changement profond au Mexique.
En janvier 1910 il fut mis en prison trois jours sous prétexte d'ébriété publique, mais en réalité pour l'obliger à retourner dans l'armée. Il ne fut libéré de servir qu'en mars par l'intervention d'un puissant hacendado qui l'avait employé et qui avait de l'estime pour lui, don Ignacio « Nachito » de la Torre y Mier beau-fils de don Porfirio Diaz (il avait épousé Amada Díaz le 16 janvier 1888)
Image
En 1910, les troubles que subissait le pays conduisirent à la création de groupes de guérilleros. Zapata eut vite un rôle important dans ce mouvement, il fut nommé général d'une armée du Morelos par Francisco I. Madero (Ejército Libertador del Sur, armée libératrice du Sud - il faut entendre du sud de la ville de Mexico, où se situe le petit État de Morelos et non de l'ensemble du sud du pays).
Ricardo Flores Magón, idéologue dont la pensée était un mélange d'anarchisme, de libéralisme et de socialisme, originaire de l'État d'Oaxaca comme Porfirio Díaz, aurait essayé d'influencer Emiliano Zapata, ce qui déplut à la majorité des révolutionnaires, Magón était considéré à l'époque comme traître à son pays car jugé internationaliste et faisant s'immiscer de nombreux étrangers (dont des citoyens des États-Unis) dans la politique et les conflits intérieurs du pays.
Les partisans de Zapata avaient pour slogan « Reforma Libertad Justicia y Ley » (« Réforme, Liberté, Justice et Loi »), utilisé dans leurs proclamations, monnaies et sur les documents émis sous leur autorité à partir de 1911, et non pas comme on le croit généralement le slogan des frères Flores Magón « Tierra y Libertad », repris d'écrits publiés en Russie après l'abolition du servage (liberté et terres) par Alexandre Herzen28. Flores Magón ne rencontra jamais Zapata, mais il déclara après la mort de celui-ci avoir entretenu une correspondance avec lui. On n'en a pour le moment trouvé aucune trace.
Les images montrant Zapata avec un sombrero ou une banderole, sur des timbres ou des médailles, portant le slogan des frères Flores Magón « Tierra y Libertad » ainsi qu'avec des symboles communistes sont apocryphes et ne correspondent pas à la réalité historique, il n'existe pas de photos de Zapata de son vivant avec ce slogan qui ne reflétait pas son programme politique.
Le général Otilio Montaño Sánchez (en) (qui fut jugé et fusillé le 18 mai 1917, accusé d'être l'auteur intellectuel en mars 1917 d'une révolte contre Zapata et accusé par Antonio Díaz Soto y Gama (en) d'être un anarchiste, un positiviste et d'écrire des pastorales), essaya de faire comprendre à Zapata les idées de Pierre Kropotkine et de Flores Magón à l'époque où Zapata commençait à participer au combat des paysans pour la restitution de leurs terres. Zapata était surtout un pragmatique, tous ceux qui pouvaient l'aider à récupérer les propriétés des villageois étaient les bienvenus.
Díaz fut renversé en 1911 suite au mouvement de rébellion de la classe moyenne représentée par Madero, qui entraîna avec elle les paysans et une partie de la classe ouvrière. La classe moyenne fournit la plupart des cadres aux révolutionnaires, de l'armée de Francisco Villa qui récupéra des généraux fédéraux dont le célèbre artilleur Felipe Angeles (en) et avec la bénédiction des États-Unis qui s'empressèrent de reconnaître son gouvernement, pour mieux le trahir plus tard. Avec Madero, de timides réformes foncières furent entreprises et des élections devaient avoir lieu. Cependant, la position de Madero sur la réforme foncière ne satisfit pas Zapata et ses partisans comme le montre l'article 14 du plan d'Ayala :
« Si le président Madero et autres éléments dictatoriaux du régime actuel et passé désirent éviter les immenses infortunes qui affligent la patrie et s'ils possèdent de vrais sentiments d'amour envers elle, qu'ils renoncent immédiatement aux postes qu'ils occupent et par là, ils étancheront un peu les graves blessures qu'ils ont ouvertes au sein de la patrie, car s'ils ne le font pas, le sang et l'anathème de nos frères retomberont sur leurs têtes. »
Le plan d'Ayala (co-signé par le général en chef Zapata, les généraux Eufemio Zapata, Francisco Mendoza, Jesus Navarro, Otilio E. Montaño, José Trinidad Ruiz, Proculo Capistrán, les colonels Pioquinto Galis, Felipe Vaquero, Cesáreo Burgos, Quintín Vaquero, Pedro Salazar, Simón Rojas, Emigdio Marlolejo, José Campos, Felipe Tijera, Rafael Sanchez, José Pérez, Santiago Aguilar, Margarito Martínez, Feliciano Domínguez, Manuel Vergara, Cruz Salazar, Lauro Sánchez, Amador Salazar, Lorenzo Vázquez, Catarino Perdomo, Jesús Sánchez, Domingo Romero, Zacarías Torres, Bonifacio García, Daniel Andrade, Ponciano Domínguez, Jesús Capistrán, les capitaines Daniel Mantilla, José M. Carrillo, Francisco Alarcón, etc., dont le mot d'ordre était « Libertad, justicia y ley ». en 1911 est légèrement modifié en 1915 pour devenir « Reforma, libertad, justicia y ley » et restera inchangé jusqu'à la mort de Zapata. Il faut relever que ce plan ne demandait la nationalisation et l'expropriation que des 2/3 des terres des grandes propriétés foncières et que sur le plan extérieur il n'a aucune référence ni appel à l'internationalisme révolutionnaire, c'est plutôt dans un retour aux passés colonial et préhispanique vu comme des âges d'or qu'il faut chercher la particularité du mouvement zapatiste
Finalement, après la nomination au Morelos d'un gouverneur appliquant la politique de Madero plutôt bénigne pour les propriétaires terriens et le manque de gestes encourageants en termes de politique foncière de ce dernier, Emiliano Zapata remobilisa l'Ejército Libertador del Sur.
Madero, effrayé, demanda à Zapata de désarmer et démobiliser ses troupes. Zapata répondit que si les villageois de Morelos ne parvenaient pas à faire valoir leur droits par les armes, ils ne le pourraient pas non plus désarmés et sans aide. Madero envoya l'armée et plusieurs généraux très compétents dont le brigadier général Victoriano Huerta afin d'essayer de neutraliser Zapata mais sans succès.
Avant cela, le successeur de Díaz, le président intérimaire Francisco Léon de la Barra avait déjà envoyé au Morelos combattre les troupes de Zapata, le brigadier général Victoriano Huerta qui était un indigène Huichol et qui connaissait très bien ses adversaires.
Peu après, le président Madero, ainsi que le vice-président Pino Suárez (en) furent démis et assassinés par ordre de Victoriano Huerta.
L'armée fédérale continua de combattre les partisans de Zapata.
Une nouvelle force apparut dans le Nord, les Villistas du général de brigade Francisco Villa, composée principalement des partisans de Madero et encadrés par des anciens militaires de carrière de l'armée fédérale formés dans les meilleures écoles européennes, parmi eux le général Felipe Angeles.
Zapata hésitait à rencontrer Villa suite au rejet par ce dernier du plan d'Ayala.
Les conservateurs et ses opposants en général avaient surnommé Zapata « l'Attila du Sud », la presse de la capitale (El Imparcial du 20 juin 1911) le qualifiait elle, d'« Attila moderne ».
L'opposition à Huerta connut son apogée avec Venustiano Carranza qui s'était proclamé primer jefe et qui dirigeait une faction constitutionnaliste à laquelle Zapata et Villa adhérèrent. Huerta qui n'avait pas le soutien des États-Unis fut rapidement renversé par ces forces militairement puissantes. Suite à sa défaite, les constitutionnalistes mirent en place une convention chargée de constituer le nouveau gouvernement. Zapata refusa d'y assister arguant qu'aucun des conventionnels n'avait été élu. Les chefs de Morelos envoyèrent à la place une délégation pour présenter le plan d'Alaya et observer la tenue de la convention.
Image
Peu après, Carranza prit la tête du nouveau gouvernement révolutionnaire dit « gobierno constitucionalista ». Avec Álvaro Obregón qui était un fidèle de Venustiano Carranza, ils avaient vaincu Pancho Villa, à qui les approvisionnements en armes et munitions n'étaient plus assurés par les États-Unis.
Le 2 août 1914 Zapata essaya d'attirer l'attention des États-Unis dans une longue lettre ouverte au président Wilson dans laquelle il condamnait « Monsieur Venustiano Carranza et sa clique de politiciens ambitieux ». Plus tard, dans une lettre au général Francisco Villa il dit que le moment était venu d'établir un gouvernement provisoire formé de chefs révolutionnaires. Au cas ou Carranza agirait dans un autre sens Zapata assura qu'il disposait de 70 000 hommes armés de fusils Mauser, en fait Zapata ne disposa jamais de plus de 28 000 hommes qui n'étaient pas tous aussi bien armés. (voir Mauser mexicains).
Pendant plusieurs mois la diplomatie américaine avait essayé de rapprocher les partisans de Zapata avec les constitutionnalistes de Carranza.
En désaccord avec les zapatistes ce gouvernement, bien qu'issu de la révolution, mena alors une guerre à outrance contre eux. Les habitants du Morelos en furent les victimes et inventèrent le verbe carrancear qui pour eux voulait dire détruire, violer, piller. Les zapatistes, néanmoins, restèrent mobilisés, mais perdirent peu à peu leur force. Ils durent aussi lutter contre les bataillons rouges de la milice ouvrière de la Casa del Obrero mundial qu'Álvaro Obregón avait envoyés contre eux. Zapata craignait aussi que la politique neutre de Carranza pendant la guerre mondiale, dont la politique pétrolière avait plutôt favorisé les intérêts allemands, d'avoir selon ses propres termes « offensé le capital français et britannique » ne fâchât les États-Unis. Il tenta de se concilier l'opinion publique de ce pays en publiant une lettre écrite avec Francisco Vásquez Gómez où il dénonce les idées socialistes enragées de zapatistes comme Palafox et se déclare en faveur de l'esprit d'entreprise dans tous les secteurs économiques sauf pour les monopoles qui constituent une menace pour le libre jeu des forces sociales.
Le gouvernement constitutionnaliste de Carranza ne trouva pas d'autre moyen que la trahison pour éliminer Zapata, l'espérant surtout de la part de zapatistes repentis. Il essaya également d'éloigner les autres chefs de l'armée zapatiste, mais aucune proposition n'eut de succès. Zapata fut accusé d'être sanguinaire et d'avoir fait exécuter d'autres rebelles avec qui il eut des différents, ses ennemis et des militaires prisonniers, on lui reproche les victimes innocentes d'attentats contre les trains, en réalité il le fut sans doute moins que Carranza ou Villa et que d'autres acteurs de la guerre civile. Il lui fut également difficile de contrôler tous les faits et gestes de ceux qui se réclamaient de lui.
Pendant l'occupation de la ville de Mexico par la Convention représentée militairement par les forces de Zapata, des pièces de monnaie de 1 et 2 centavos en bronze furent frappées durant le mois de juillet 1915, identiques à celles circulant alors mais de plus petit module, cette monnaie fut déclarée illégale en septembre 1916 par les constitutionnalistes (Carranza) qui avaient chassé de la ville les conventionistes Les forces de Zapata (qui tenait à ce que les gens aient des moyens d'échange car le numéraire national en argent métal et en or avait été thésaurisé par la population) émirent dans leurs zones d'influence de la monnaie de cuivre, des billets de banque de circulation forcée et aussi de la monnaie portant le slogan du plan d'Ayala « reforma, libertad, justicia y ley » qui fut plus appréciée car en argent.
Image

Citation complète :
Plan libérateur des fils de l'État de Morelos affiliés à l'armée insurgée qui défend l'accomplissement du Plan de San Luis, avec les réformes qu'il a cru bon d'ajouter pour le bien de la Patrie mexicaine. Nous soussignés, constitués en junte révolutionnaire pour soutenir et réaliser les promesses que la révolution de 20 novembre 1910 dernier a faites au pays, déclarons solennellement à la face du monde civilisé qui nous juge et devant la Nation à laquelle nous appartenons et que nous aimons les propos que nous avons formulés pour en finir avec la tyrannie qui nous opprime et sauver la Patrie des dictatures qu'on nous impose, lesquels sont exposés dans le plan suivant :
Attendu que le peuple mexicain, commandé par Don Francisco I. Madero, est allé verser son sang pour reconquérir les libertés et revendiquer ses droits et non pour qu'un homme s'empare du pouvoir, bafouant les principes sacrés qu'il a juré de défendre sous la devise « suffrage effectif - pas de réélection » outrageant ainsi la foi, la cause, la justice et les libertés du peuple ; attendu que cet homme auquel nous nous référons est Don Francisco I. Madero, celui-là même qui a commencé la révolution précitée, qui imposa par norme gouvernementale sa volonté et son influence au gouvernement provisoire de l'ex président de la République Lic. Francisco de La Barra, causant par cet effet des effusions de sang répétées et des malheurs multiples à la Patrie, de manière dissimulée et ridicule, n'ayant pas d'autre visée que de satisfaire ses ambitions personnelles, ses instincts démesurés de tyran et sa désobéissance aux lois préexistantes émanées du code immortel de 1857 écrit avec le sang révolutionnaire d'Ayutla.

Attendu que le prétendu chef de la révolution libératrice du Mexique; Don Francisco I. Madero, par manque d'intégrité et par la plus grande faiblesse, n'a pas mené à une fin heureuse la révolution qu'il a glorieusement commencée avec l'appui de Dieu et du peuple, puisqu'il a laissé debout la majorité des pouvoirs dirigeants et les éléments corrompus du gouvernement dictatorial de Diaz qui ne sont ni ne peuvent être en aucune manière la représentation de la souveraineté nationale et qui, étant nos plus âpres adversaires ainsi que ceux des principes qu'aujourd'hui même nous défendons, provoquent l'inconfort du pays et ouvrent de nouvelles blessures au sein de la Patrie pour lui donner son propre sang à boire ; attendu que le susmentionné Don Francisco I. Madero, actuel président de la République, tente d'éviter de tenir les promesses qu'il a faites à la Nation dans le Plan de San Luis restreignant les promesses précitées aux accords de Ciudad Juarez et par le moyen de fausses promesses et de nombreuses intrigues contre la Nation annulant, poursuivant, emprisonnant ou tuant les éléments révolutionnaires qui l'ont aidé à occuper le haut poste de président de la République ;

Attendu que le si souvent nommé Francisco I. Madero a essayé de faire taire par la force brutale des baïonnettes et de noyer dans le sang les pueblos qui demandent, sollicitent ou exigent l'accomplissement des promesses, en les appelant bandits ou rebelles, les condamnant à la guerre d'extermination sans concéder ni octroyer aucune des garanties que prescrivent la raison, la justice et la loi ; attendu également que le président de la République Francisco I. Madero a fait du suffrage effectif une farce sanglante aux dépens du peuple, soit en imposant à la vice-présidence de la République le Lic. José Maria Pino Suarez, ou les gouverneurs d'États désignés par lui comme le soi-disant général Ambrosio Figueroa, bourreau et tyran du peuple de Morelos ; soit en consommant une scandaleuse alliance avec le parti Cientifico, les propriétaires féodaux d'haciendas et les caciques oppresseurs, ennemis de la révolution par lui proclamée, afin de forger de nouvelles chaînes et de suivre le modèle d'une nouvelle dictature plus honteuse et plus terrible que celle de Porfirio Diaz ; car il a été clair et flagrant qu'il a outragé la souveraineté des États, foulant aux pieds les lois sans aucun respect pour les vies et les intérêts comme cela est advenu dans l'État de Morelos et d'autres encore, les conduisant à l'anarchie la plus horrible qu'enregistre l'histoire contemporaine.

De par ces considérations, nous déclarons le susdit Francisco I. Madero inapte à réaliser les promesses de la révolution dont il fut l'instigateur car il a trahi les principes dont il s'est servi pour abuser la volonté du peuple et à l'aide desquels il a pu monter au pouvoir ; incapable de gouverner car il ne respecte ni la loi ni la justice des pueblos ; et traître à la Patrie qu'il a mise à feu et a sang en humiliant les Mexicains qui désirent les libertés, afin de plaire aux Cientificos, propriétaires d'haciendas et caciques qui font de nous des esclaves et à partir d'aujourd'hui nous entamons la poursuite de la révolution par lui commencée jusqu'à l'obtention du renversement des pouvoirs dictatoriaux existants.
Pour les raisons ci-devant exprimées, le chef de la révolution et président de la République Monsieur Francisco I. Madero n'est plus reconnu comme tel et des efforts sont entrepris pour précipiter le renversement de ce fonctionnaire.
L'illustre Citoyen Général Pascual Orozco, second du Caudillo Don Francisco I. Madero, est reconnu comme chef de la révolution libératrice et au cas où il n'accepterait pas ce poste délicat, le Citoyen Général Don Emiliano Zapata sera reconnu comme chef de la révolution.
La junte révolutionnaire de l'État de Morelos manifeste à la Nation par serment formel : Il est fait sien le Plan de San Luis avec les additions qui sont exprimées comme suit pour le bénéfice des peuples opprimés et qu'elle se fera le défenseur des principes qu'elle défend jusqu'à la victoire ou la mort.
La junte révolutionnaire de l'État de Morelos n'admettra ni transaction ni compromis avant d'avoir obtenu le renversement des éléments dictatoriaux de Porfirio Diaz et de Francisco I. Madero, car la Nation est lasse des hommes faux et des traîtres qui font des promesses comme des libérateurs et qui une fois arrivés au pouvoir, les oublient et se constituent en tyrans.
La partie additionnelle du Plan que nous invoquons consigne par écrit : Que les terrains, bois et eaux qu'ont usurpés les propriétaires d'haciendas, les Cientificos ou les caciques, à l'ombre de la justice vénale, seront repris immédiatement par les pueblos ou les citoyens qui possèdent des titres correspondant à ces biens immeubles et à ces propriétés dont ils ont été dépouillés par la mauvaise foi de nos oppresseurs, maintenant à tout prix, les armes à la main, la possession ci-mentionnée, quant aux usurpateurs qui se considéraient comme ayants droit (à ces biens immeubles) ils pourront recourir à des tribunaux spéciaux qui seront établis après triomphe de la révolution.
En vertu du fait que l'immense majorité des pueblos et des citoyens mexicains ne sont guère plus maîtres que du terrain qu'ils foulent et qu'ils souffrent les horreurs de la misère sans pouvoir améliorer en rien leur condition sociale ni pouvoir se livrer à l'industrie ou à l'agriculture car les terres sont monopolisées par quelques mains ; pour cette raison les puissants propriétaires de celles-ci seront expropriés après indemnisation préalable d'un tiers de ces monopoles afin que les pueblos et citoyens du Mexique obtiennent des ejidos, des colonias ou des fons légaux pour créer des pueblos ou des champs pour semer ou pour travailler, et pour que, en tout et pour tous la prospérité et le bien-être des Mexicains soit amélioré.
Les biens des propriétaires d'haciendas, des Cientificos ou des caciques qui s'opposeraient directement ou indirectement à ce Plan seront nationalisés et les deux tiers de ce qui leur correspond seront destinés aux indemnisations de guerre, pensions pour veuves et orphelins des victimes qui succombent dans la lutte pour le présent Plan.
Afin d'exécuter les mesures concernant les biens ci-mentionnés, des lois de désamortissement et de nationalisation seront appliquées selon le cas ; en effet celles qui furent mises en vigueur pour les biens ecclésiastiques par l'Immortel Juarez peuvent nous servir de modèle et d'exemple ; celle qui châtient les despotes et les conservateurs qui de tous temps ont prétendu nous imposer le joug ignominieux de l'oppression et de la régression.
Les chefs militaires qui ont pris les armes à l'appel de don Francisco I. Madero pour défendre le plan de San Luis qui s'opposeraient par la force des armes au présent Plan seront jugés traîtres à la cause qu'ils ont défendue et à la Patrie car aujourd'hui nombre d'entre eux, afin de complaire aux tyrans et pour une poignée de sous ou par corruption ou subornation, versent le sang de leurs frères qui réclament l'accomplissement des promesses que Don Francisco I. Madero a faites à la Nation.
Les dépenses de guerre seront prises conformément à l'article 11 du Plan de San Luis Potosi et tous les procédés employés dans la révolution que nous entreprenons seront conformes aux instructions mêmes que détermine le plan mentionné.
Une fois triomphante la révolution que nous menons sur la voie de la réalité, une junte des principaux chefs révolutionnaires des différents États nommera ou désignera un président intérimaire de la République qui préparera des élections pour l'organisation des Pouvoirs fédéraux.
Les principaux chefs révolutionnaires de chaque État désigneront en junte, le gouverneur de l'État auquel ils appartiennent et ce haut fonctionnaire organisera des élections afin d'installer dûment les pouvoirs publics et avec comme objet d'éviter des consignes forcées qui causent le malheur des pueblos comme par exemple la consigne bien connue d'Ambrosio Figueroa dans l'État de Morelos et d'autres encore, qui condamnent au précipice des conflits sanglants soutenus par le caprice du dictateur Madero et du cercle de Cientificos qui l'ont incité.
Si le président Madero et autres éléments dictatoriaux du régime actuel et passé désirent éviter les immenses infortunes qui affligent la patrie et s'ils possèdent de vrais sentiments d'amour envers elle, qu'ils renoncent immédiatement aux postes qu'ils occupent et par là, ils étancheront un peu les graves blessures qu'ils ont ouvertes au sein de la patrie, car s'ils ne le font pas, le sang et l'anathème de nos frères retomberont sur leurs têtes.
Mexicains, considérez que la ruse et la mauvaise foi d'un homme versent le sang de manière scandaleuse, car il est incapable de gouverner ; considérez que son système de gouvernement garrote la Patrie et méprise, par la force brutale des baïonnettes, nos institutions ; et de même que nous avons empoigné nos armes pour l'élever jusqu'au pouvoir, de même que nous les retournerons contre lui car il a manqué à ses engagements envers le peuple mexicain et il a trahi la révolution par lui commencée, nous ne sommes pas personnalistes, nous sommes partisans des principes et non des hommes.
Peuple mexicain, appuie ce plan les armes à la main et tu feras la prospérité et le bien-être de la Patrie.
LIBERTE, JUSTICE et LOI.
Ayala, 25 novembre 1911
Signé : Général en Chef EMILIANO ZAPATA
Suivent de nombreuses signatures.
Image
En avril 1919, le colonel Guajardo complota une embuscade contre Zapata avec son supérieur le général Pablo González Garza (en), un proche de Carranza. Pour gagner la confiance de Zapata, il simula de la sympathie pour lui et fit attaquer une colonne de soldats fédéraux (ses propres hommes), en tuant 57. Il obtint ainsi de lui parler de son ralliement, lui promettant des hommes et des armes. Ils prirent rendez-vous à l'hacienda de San Juan Chinameca, Zapata tomba dans le piège : des hommes armés l'y attendaient et il fut abattu à bout portant.
Le samedi suivant son assassinat, au cimetière de Cuautla, il fut enterré très profondément pour que ses partisans n'emportent pas sa dépouille. Sa tombe porte le numéro 23. On peut y lire :
« Al hombre representativo de la revolución popular
al apóstol del agrarismo, al vidente que jamás abandonó la fé
al inmortal
EMILIANO ZAPATA
dedican este homenaje sus compañeros de lucha. »
« À l'homme représentatif de la révolution populaire
À l'apôtre de l'agrarisme, au visionnaire qui jamais ne perdit la foi
À l'immortel
EMILIANO ZAPATA
rendent cet hommage ses compagnons de lutte. »

Ses compagnons le décrivirent ainsi : la restitution des terres prises par les hacendados à son village natal, San Miguel Anenecuilco, au Morelos, fut le principal objectif de sa rébellion. Zapata ne cherchait pas à imposer des idéaux abstraits tels que la liberté ou la démocratie. Il voulait simplement que les hacendados restituent les terres dont les villages avaient des titres de propriété expédiés au temps de la Colonie Espagnole.
Cependant sur la base du Plan d’Ayala rédigé par son conseiller le maître d'école (Zapata était illettré) et général Otilio E. Montaño on l'identifia comme un précurseur de la réforme agraire au Mexique. Un siècle plus tôt, en 1815, José Gervasio Artigas avait promulgué en Uruguay une des premières, sinon la première réforme agraire dans les anciennes colonies espagnoles des Amériques.
En tant qu'homme il aima les femmes, le jeu de cartes, les coqs de combat, la cuisine française, le cognac et les cigares. Il était aussi grand connaisseur des chevaux.
Zapata ne laissa aucun écrit. Il ne sortit de l'État de Morelos qu'en de rares occasions et on pense qu'il ne vit jamais les océans qui bordent le Mexique. Bien que général, Emiliano Zapata, contrairement à Francisco Villa, ne porta jamais l'uniforme de l'armée fédérale. Il avait pour maxime : « Es mejor morir de pie que vivir toda una vida arrodillado » (« Mieux vaut mourir debout que vivre toute une vie à genoux »).
Après sa mort, l'Armée de libération du Sud se divisa en plusieurs factions dont les cinq plus importantes élurent plus tard le successeur de Zapata, leurs chefs se querellant dans d'inextricables intrigues, causant la mort de plusieurs d'entre eux (Felipe Neri, le général Francisco Estrada, Antonio Silva, Antonio Barona..) disparaissant définitivement après que la rébellion d'Obregon eut déposé et fait assassiner Carranza qui fuyait Mexico pour Veracruz. Le successeur de Zapata fut Gildardo Magaña Cerda (en) aidé par l'avocat Antonio Díaz Soto y Gama, qui avait rejoint Zapata en avril 1914 et fut aussi son délégué à la convention d'Aguascalientes. En 1920 bien que sa valeur militaire fût insignifiante, le zapatisme représentait par son seul nom un gros enjeu politique et tout aspirant à la présidence chercha à le mettre de son côté. Le chef rebelle Manuel Peláez (en) qui alors « régnait » sur les zones pétrolifères de Tampico avait besoin d'alliés dans d'autres régions et fit vainement aux chefs zapatistes des offres formidables en termes d'aides financières, promettant de leur donner tout l'argent dont ils avaient besoin.
Zapata, comme ses troupes dont les soldats arboraient des médailles bénites sur leurs chapeaux, était aussi un fervent catholique, il avait pour bannière une image de Notre-Dame de Guadalupe, il protégea les prêtres qui fuyaient l'armée constitutionnaliste de Carranza dans sa progression vers le sud et Veracruz, il donna asile dans le Morelos à Monseigneur Manuel Fulcheri y Pietrasanta. Quand Zapata et l'Armée du Sud entrèrent à Mexico précédés des images de la Vierge de Guadalupe les cloches des églises sonnèrent en leur honneur. Dans les territoires qu'il contrôlait il fit partout respecter les croyants et les Églises.
Cependant, le nom de Zapata fut utilisé tout au long du xxe siècle par tous les présidents successifs, il servit et sert encore d'alibi aux politiques et aux factieux pour tromper nombre de paysans qui espéraient à leur tour devenir des propriétaires et aujourd'hui encore il est utilisé pour le meilleur et le pire, quoique les nouvelles générations qui vivent en ville ne le connaissent pas ou peu, certains ignorant même complètement son existence à presque un siècle de sa disparition.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. avr. 10, 2013 11:47 pm
par saintluc
1241
11 avril
Ecrasante victoire Mongole en Hongrie
Les Mongols conduits par le petit-fils de Gengis Khan, Batû Khan, écrasent les troupes hongroises du roi Bela IV à Mohi. Depuis 1237 la "Horde d'Or" mongole a entrepris de s'emparer de l'Europe. Avant la Hongrie, elle a ravagé l'Ukraine, la Pologne et une partie de la Russie. L'Europe occidentale échappera à la terrible invasion mongole.
Voir aussi : Bataille - Histoire du Moyen-Âge

1348
11 avril
Naissance d'Andronic IV Paléologue
Andronic IV Paléologue est né le 13 avril 1348. Fils de Jean V Paléologue, il fut empereur byzantin de 1376 à 1379. En 1373, il forma un complot avec Savci Bey, le fils du sultan ottoman Murad Ier, pour renverser leurs pères respectifs. Ils seront tous deux arrêtés, condamnés à l'aveuglement et déshérités. Faisant alliance avec les ennemis de son royaume, il parviendra à faire détrôner son père et prendra le pouvoir durant 3 ans, avant d'être destitué à son tour.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Empire byzantin - Jean V Paléologue - Histoire de la Politique

1512
11 avril
Bataille de Ravenne
Le 11 avril 1512, les armées de la Sainte-Ligue et celles de la France s'affrontent pour la prédominance en Italie dans la bataille de Ravenne. Malgré de très lourdes pertes, les Français l'emportèrent, grâce aux faits d'armes du redouté Gaston de Foix-Nemours, qui meurt en tentant de poursuivre ses adversaires. La victoire fut par ailleurs de courte durée car les Français, fortement affaiblis par la bataille, se retirèrent de la Lombardie suite aux rumeurs faisant état de l'approche d'une armée suisse hostile.
Voir aussi : Bataille - Sainte-Ligue - Histoire des Traités

1554
11 avril
L'exécution de Thomas Wyatt le Jeune
Le 11 avril 1554, Thomas Wyatt est exécuté. Fils d'un poète anglais du même nom, Thomas Wyatt, dit le Jeune, est protestant. Il joue un rôle capital dans le complot de Suffolk fomenté contre la reine Marie Tudor. Celle-ci veut épouser le roi Philippe II d'Espagne. Mais ce mariage est impopulaire. Thomas Wyatt, soutenu par la sœur de Marie, Elisabeth Tudor, prend la tête d'une armée de 15 000 hommes. Il échoue à renverser la reine. Il est exécuté en 1554, Elisabeth emprisonnée, et le mariage de Marie et Philippe II d'Espagne est célébré le 25 juillet.
Voir aussi : Philippe II d'Espagne - Marie Tudor - Elisabeth - Histoire de la Politique

1567
11 avril
Thomas d'Aquin est fait docteur de l'Eglise
Thomas d'Aquin est un religieux de l'ordre des Dominicains, qui vécut durant le XIIIe siècle. Suite à la contre-réforme catholique du concile de Trente, en 1545, la théorie de Thomas d'Aquin est remise au cœur des doctrines défendues par les catholiques qui cherchent à s'opposer à celles de Luther. Le 11 avril 1567, le pape Pie V, instigateur du retour de la conscience morale, le proclame docteur de l'Eglise et oblige les universités à enseigner sa théologie.
Voir aussi : Catholique - église - Luther - Pie V - Histoire de la Chrétienté

1677
11 avril
Bataille de la Peene, aussi appelée bataille de Cassel, Philippe de France et Luxembourg défont Guillaume d'Orange
Louis XIV veut se débarrasser des Provinces-Unies et prendre la ville de Saint-Omer afin d'assurer ses frontières. Les provinces-Unies s'allient avec d'autres pays afin de mettre fin aux ambitions territoriales du roi de France. Guillaume d'Orange, pensant gagner, se décide à attaquer les troupes françaises. Ses 30 000 soldats attaquent l'armée de Louis XIV mais cette dernière les attendait et les surprend par le flanc. Les Hollandais sont vaincus et la France annexe Saint-Omer.
Voir aussi : Louis XIV - Dossier histoire des Provinces-Unies - Guillaume d'Orange - Histoire des Guerres

1713
11 avril
Les Pays-Bas espagnols passent à l’Autriche
Au lendemain des traités d’Utrecht, le territoire revient majoritairement aux Habsbourg d'Autriche. Les traités d'Utrecht avaient réuni les principaux pays d'Europe afin de mettre fin à la guerre de succession espagnole. Désormais, la Belgique comprend les duchés de Brabant, de Limbourg, de Luxembourg, de Gueldre ainsi que les comtés de Hainaut, de Flandre, le marquisat de Namur et, enfin, les villes de Tournai et de Malines.
Voir aussi : Habsbourg - Pays-Bas espagnols - Histoire d'Utrecht - Tournai - Histoire des Traités

1713
11 avril
Fin des négocations à Utrecht
Le congrès d'Utrecht, ouvert le 29 janvier, prend fin avec la signature de plusieurs traités qui mettent un terme à la guerre de Succession en Espagne. La France, l'Angleterre, l'Espagne, la Hollande, la Prusse, la Savoie et le Portugal reconnaissent le petit-fils de Louis XIV, Philippe d'Anjou, roi d'Espagne. L'Espagne doit céder Minorque et Gibraltar aux Anglais ainsi que Naples, la Sardaigne et le Milanais à l'empereur d'Allemagne Charles VI. La France de son côté perd ses terres d'Acadie et de Terre-Neuve, toujours au profit de l'Angleterre.
Voir aussi : Traité - Dossier histoire des Provinces-Unies - Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire d'Utrecht - Charles d'Autriche - Histoire des Traités

1764
11 avril
Signature du traité de Saint-Pétersbourg
Frédéric II de Prusse et Catherine II de Russie signent le 11 avril 1764, le traité de Saint-Pétersbourg, qui a pour ambition d'harmoniser la question de la politique polonaise. Le souverain prussien souhaite en effet rattacher le Brandebourg à la Prusse-Orientale, via la Prusse polonaise, et l'impératrice de toutes les Russies, Catherine II, souhaite écarter l'obstacle que représente la Pologne pour l'expansion de ses contacts avec l'Europe germanique.
Voir aussi : Pologne - Frédéric II de Prusse - Brandebourg - Catherine II de Russie - Prusse-orientale - Histoire des Traités

1779
11 avril
Mort de Joseph de Jussieu, botaniste français
Joseph de Jussieu fut un botaniste français né en 1704. Après des études de médecine et sciences naturelles, il prit part à une expédition en Equateur et choisit de rester en Amérique du Sud. Il y vécut 36 ans, effectuant des études naturalistes et pratiquant la médecine philanthropique. Il fut admis à l'Académie des sciences de Paris en 1758 et revint en France en 1771, y décédant en 1779. Ses recherches ont permis d'enrichir fortement les herbiers du roi.
Voir aussi : Naturaliste - Amérique du Sud - Botaniste - Joseph de Jussieu - Histoire des Sciences et techniques

1780
11 avril
Naissance de Jean-Marie Léon Dufour, médecin et naturaliste français
Jean-Marie Léon Dufour fut un médecin et naturaliste né le 11 avril 1780. Après des études de médecine à Paris, il participa en tant que médecin à la campagne napoléonienne en Espagne de 1808 à 1814, avant de s'installer à Saint-Sever, sa ville natale. Durant sa vie, il publia de nombreux articles et recherches naturalistes, dont 232 articles sur les arthropodes et une vingtaine consacrés aux araignées. Il décéda le 18 avril 1865 à Saint-Sever, dans les Landes.
Voir aussi : Médecin - Naturaliste - Arthropodes - Histoire des Sciences et techniques

1839
11 avril
Mort de Charles-Louis Huguet de Sémonville
Charles-Louis Huguet de Sémonville, né à Paris en 1759, est un diplomate et homme politique. Influencé par les idées des Lumières, il prend part à la Révolution française et se voit confier des missions diplomatiques. Nommé ambassadeur de France à Constantinople en 1793, il est arrêté par les Autrichiens alors qu'il se rend à son poste et demeure en prison pendant plus de deux ans. En 1799, il passe au service de Napoléon Bonaparte et est nommé ambassadeur à La Haye. En 1805, il est fait sénateur de l'Empire. Après la chute de Bonaparte en 1814, il se range du côté des royalistes et devient « grand référendaire de la Chambre des Pairs ». Il reste en fonction jusqu'en 1834, et meurt le 11 avril 1839 à Paris.
Voir aussi : Histoire de Paris - Mort - Diplomate - Homme politique - Histoire de la Diplomatie

1865
11 avril
Bataille de Tacámbaro
Les 2500 soldats de la troupe du général Nicolás Régules attaquent trois cents soldats volontaires de la Légion belge lors de l'expédition du Mexique. En sous-effectif, les forces belges sont contraintes de capituler. Le major Tydgat ainsi que son adjoint, le capitaine Ernest Chazal, sont tués durant la bataille. Quelques mois plus tard, l'armée belge prendra sa revanche sur les troupes mexicaines lors de la bataille de la Loma.

Voir aussi : Bataille - Expédition du Mexique - Histoire des Guerres

1870
11 avril
Meutrre du président argentin, José de Urquiza
Palacio San José, Concepción del Uruguay (province d'Entre Ríos, au nord de Buenos Aires). L'ancien président de la nation argentine (1854-60), le général Justo José de Urquiza, membre du parti fédéraliste (Partido Federal), est assassiné dans sa résidence, à l'âge de 69 ans, avec ses fils. Le meurtre, qui scelle la fin de l'opposition fédéraliste en Argentine, serait le fait des partisans du caudillo Ricardo López Jordán. Il marque les débuts chaotiques d'un processus d'unification nationale, qui échouera (vers 1880).
Voir aussi : Argentine - Assassinat politique - Parti fédéraliste - Histoire des Institutions

1876
11 avril
Brevet du sténotype
L'américain John Zachos dépose le brevet du sténotype à New-York. Son invention permet de transcrire un texte sous forme phonétique simplifiée à la vitesse de la parole.
Voir aussi : Histoire de la Société

1919
11 avril
Création de l'OIT
La conférence de la paix réunie à Versailles adopte une charte internationale du travail baptisée Organisation internationale du travail (OIT) ou aussi Organisation mondiale du travail (OMT). Composée de 150 états, l'institution a pour but d'améliorer les conditions de travail, le niveau de vie et de veiller à la stabilité économique et sociale. Etablie à Genève, l'OIT sera rattachée à l'ONU en 1946.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Création - Dossier histoire du droit du travail - Histoire de la SDN - Histoire de l'Organisation Internationale du Travail - Histoire du Travail

1935
11 avril
Ouverture de la conférence de Stresa
La France, le Royaume-Uni et l’Italie se réunissent en réaction à la remise en cause du traité de Versailles par Hitler. Les trois représentants se rencontrent à Stresa pendant quatre jours. Ils décident de créer le "front de Stresa", afin que nulles violations du traité de Versailles ne puissent être accomplies. Toutefois, lorsque l’Italie de Mussolini se lancera dans la guerre d’Ethiopie peu de temps après, le front sera dissout. Mussolini entreprendra alors un rapprochement progressif avec Hitler.
Voir aussi : Hitler - Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire du Fascisme - Conférence de Stresa - Histoire de la Diplomatie

1935
11 avril
Conférence de Stresa
La conférence franco-anglo-italienne de Stresa, en Italie, se tient le 11 avril 1935. Visant à pérenniser le traité de Locarno et à conforter celui de Versailles, elle fait suite au rétablissement de la conscription annoncée par le Troisième Reich. Alors qu'elle devait isoler Adolf Hitler, cette conférence est un échec. Mussolini et l'Italie contestent l'Éthiopie à la France, tandis que les Anglais signent, quelques semaines plus tard, un accord naval avec les Allemands.
Voir aussi : Mussolini - Troisième Reich - Conférence de Stresa - Histoire de la Politique

1951
11 avril
MacArthur est relevé de son commandement en Corée
Truman relève le général MacArthur de son commandement des forces armées opérant dans la guerre de Corée. Cette décision fait suite à l’opposition frontale entre le gouvernement et le général concernant le règlement du conflit Coréen. Alors que Truman opte pour la paix, quitte à revenir au statu quo, le général MacArthur souhaite étendre le conflit sur le territoire Chinois, quitte à utiliser l’arme nucléaire. Démis de ses fonctions, il restera néanmoins très populaire aux Etats-Unis. C’est la fin de sa carrière militaire.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de Corée - Truman - MacArthur - Histoire de la Guerre froide

1974
11 avril
Démission de Golda Meir
Le Premier ministre israélien, affaibli par la guerre du Kippour menée contre l'Egypte et la Syrie en octobre 1973, remet sa démission à la Knesset. Son ministre du Travail, Yitzhak Rabin, lui succède et forme un nouveau gouvernement.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Démission - Golda Meir - Histoire de la Politique

1995
11 avril
Inauguration de la cathédrale d'Evry
La première cathédrale construite en France depuis plus d'un siècle est inaugurée par la messe du Mardi Saint donnée par Monseigneur Herbulot. Baptisée "Cathédrale de la résurrection Saint-Corbinien", sa forme cylindrique en briques est imaginée par l'architecte suisse Mario Botta. Elle peut accueillir jusqu'à 1300 personnes, dont 800 dans la nef. Les 70 millions de francs (11 millions d'euros) nécessaires à sa construction ont été assurés par un mécénat d'entreprise et une souscription qui a rassemblé plus de 300.000 donateurs.
Voir aussi : Cathédrale - Histoire de l'Architecture

1996
11 avril
Israël lance l'opération Raisins de la colère
Suite à des échanges de tir de missiles et de roquettes entre Israël et le Hezbollah, Tsahal lance une offensive sur le Liban pour briser ce dernier. Occupant encore le sud du pays, Israël décide de bombarder la région est de Békaa et la banlieue sud de Beyrouth. Les combats dureront seize jours, tueront 176 personnes et en déplaceront 300 000. Ils seront marqués par le bombardement de Cana qui fera fortement réagir la communauté internationale, l’incitant à demander un cessez le feu. Finalement, un accord sera signé le 27 avril.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Hezbollah - Histoire de Beyrouth - Tsahal - Cana - Histoire du Conflit Israélo-Palestinien
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. avr. 10, 2013 11:49 pm
par saintluc
La bataille de Tacámbaro est livrée le 11 avril 1865, pendant l'expédition du Mexique.
Le 3 avril 1865, deux cents cinquante et un hommes de la légion belge, troupe composée de volontaires belges envoyés servir dans l'armée de l'empereur Maximilien, dont l'épouse, Charlotte de Belgique est la fille du roi Léopold Ier de Belgique, occupent la ville de Tacambaro, dans l'État du Michoacan. Sous les ordres du major Tydgat, ils se retranchent dans la ville, et notamment dans l'église qu'ils transforment en place forte.
Le 11 avril, ils sont attaqués par les troupes du général Nicolás Régules (es), qui dispose d'une supériorité numérique écrasante. Cernés de toutes parts, les Belges résistent désespérément dans l'attente de renforts qui n'arriveront pas, et sont finalement contraints de capituler. Grièvement blessé lors des combats, le major Tydgat succombe peu après. Son adjoint, le capitaine Ernest Chazal, est également tué pendant la bataille.
Image
La nouvelle du désastre sera accueillie avec consternation en Belgique, où l'envoi de volontaires pour le Mexique avait suscité des critiques de la part de la presse. Mais la légion belge, commandée par son chef le lieutenant-colonel Alfred van der Smissen, prend sa revanche à la bataille de la Loma le 16 juillet 1865; cependant l'expédition du Mexique lui coûtera très cher: seule la moitié de ses 2 000 hommes rentreront au pays à la fin des hostilités.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. avr. 11, 2013 11:25 pm
par saintluc
1229
12 avril
Fin de la croisade contre les albigeois
Un traité est signé à Paris entre Blanche de Castille, régente mère de Louis IX, et Raymond VII, comte de Toulouse, contraint à en accepter les termes. L’ "accord" met fin à la croisade menée contre les albigeois, ou cathares, depuis 1209. Le comte doit alors céder une grande partie de ses terres au royaume mais conserve le comté de Toulouse et le Lauragais. Il s’engage également à marier Jeanne de Toulouse, son héritière, à Alphonse de Poitiers, frère cadet du roi. Ainsi, à sa mort, le reste de son territoire reviendra définitivement au royaume de France.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire des Cathares - Histoire de Toulouse - Louis IX - Histoire de la Croisade des albigeois - Histoire de la Chrétienté

1365
12 avril
Traité de Guérande
Signé le 12 avril 1365, le traité de Guérande met fin à la première guerre de succession de Bretagne. Opposant Jeanne de Penthièvre à Jean de Montfort et à son fils Jean IV, elle est remportée par ces derniers. Par ce traité, Jean IV est reconnu héritier légitime du duché de Bretagne, mais les Penthièvre ne sont pas exclus de la loi successorale puisqu'en cas de quenouille de l'héritage, transmis de mâle en mâle chez les Montfort, il passe à la famille Penthièvre.
Voir aussi : Jean de Montfort - Guerre de succession de Bretagne - Jeanne de Penthièvre - Histoire des Traités

1433
12 avril
Philippe le Bon s'arroge les "Pays-Bas bourguignons
Par le traité de la Haye, Philippe III le Bon (1396-1467), duc de Bourgogne et gouverneur (ruwaert) des « Pays-Bas bourguignons » annexe les Etats belges détenus par Jacqueline de Bavière (1401-1436), la Hollande, la Zélande, le Hainaut, ne lui laissant que l'apanage du comté d'Ostrevant. Ceci en réparation de la « trahison » de sa cousine, celle-ci ayant décidé d'épouser en troisièmes noces un noble zélandais du parti cabillaud, rompant les clauses du serment de Delft (1428), qui l'engageait à ne pas se marier sans l'autorité de Philippe.
Voir aussi : Philippe le Bon - Hollande - Pays-bas bourguignons - Hainaut - Jacqueline de bavière - Histoire de la Politique

1457
12 avril
Etienne III devient hospodar de Moldavie
Le 12 avril 1457, Etienne III dit « Le Grand » devient hospodar de Moldavie. Aidé dans sa conquête du trône de Moldavie par Vlad l'Empaleur, Etienne III parvient à se défaire de Pierre III Aron qui s'enfuit alors en Pologne. Etienne III restera célèbre dans l'Histoire pour avoir su résister pendant près de 50 ans à l'Empire ottoman. Il mourra le 2 juillet 1504.
Voir aussi : Histoire de la Moldavie - Pierre III Aron - Histoire de la Politique

1606
12 avril
Le Royaume-Uni adopte "l'Union Jack"
Le roi Jacques Ier, fils de Marie Stuart, instaure "L'Union Jack" comme drapeau officiel du royaume d'Ecosse et d'Angleterre. Il est composé des croix de Saint-Georges, patron de l'Angleterre, et de Saint-André, patron de l'Ecosse. La croix de Saint-Patrick sera rajoutée lorsque l'Irlande rejoindra le royaume en 1800.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Ecosse - Histoire de l'Irlande du Nord - Jacques Ier - Drapeau - Histoire de la Renaissance

1704
12 avril
Décès de Jacques-Bénigne Bossuet
Jacques-Bénigne Bossuet est un homme d'Eglise français. Célèbre prédicateur, il est ordonné prêtre en 1652 et devient réputé pour ses sermons. Il prêche à la cour de Louis XIV et convertit des protestants, parmi lesquels Turenne, maréchal général des camps et armées du roi. Devenu évêque de Condom en 1670, il est précepteur de Louis de France, fils de Louis XIV, jusqu'en 1680. Il est nommé évêque de Meaux en 1681 et lutte contre le quiétisme. Atteint de la maladie de la pierre, il décède le 12 avril 1704, à Paris.
Voir aussi : Décès - Histoire de Paris - évêque - Prédicateur - Histoire de la Chrétienté

1748
12 avril
Naissance du botaniste Antoine-Laurent de Jussieu
Issu d'une famille de botanistes, Antoine-Laurent de Jussieu naît à Lyon. Diplômé de médecine en 1766, il est élu membre de l'Académie des sciences en 1773 pour son "Examen de la famille des Renoncules". Ses travaux l'amènent jusqu'au poste de directeur du nouveau Muséum national d'histoire naturelle. Dix ans plus tard, il enseigne la botanique à la faculté de médecine de Paris. Une rue du 5e arrondissement de Paris porte le nom de Jussieu. Il meurt à Paris le 17 septembre 1836.
Voir aussi : Naissance - Botanique - Histoire des Sciences et techniques

1777
12 avril
Mort de Claude-Prosper Jolyot de Crébillon, écrivain et chansonnier licencieux français
Appelé "Crébillon fils", pour le distinguer de son père, l'auteur dramatique Prosper Jolyot de Crébillon, Claude-Prosper Jolyot de Crébillon était un écrivain spécialisé dans les romans et contes licencieux. Comptant parmi les fondateurs de la goguette du Caveau, il fut membre de la société chantante de la Dominicale. Il est l'auteur de nombreux ouvrages licencieux qui lui valurent notamment un emprisonnement de quelques semaines à la prison de Vincennes et le mépris de son père, membre de l'Académie française.
Voir aussi : écrivain - Contes - Auteur - Romans - Histoire des Décès

1779
12 avril
Signature du traité d'Aranjuez entre la France et l'Espagne
Le traité d'Aranjuez, signé le 12 avril 1779 par la France et l'Espagne, a entériné l'entrée de l'Espagne dans la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Signé par le diplomate français Charles Gravier et le premier ministre espagnol Comte de Floridablanca, ce traité établissait l'engagement de l'Espagne aux côtés de la France en faveur des indépendantistes américains. Il prévoyait notamment l'envahissement de l'Angleterre par les deux pays, mais ce projet ne s'est finalement pas réalisé.
Voir aussi : France - Histoire de l'Angleterre - Indépendance - Espagne - Guerre - Histoire des Traités

1803
12 avril
Apparition du livret ouvrier
La loi du 22 Germinal an XI réaffirme l’interdiction des rassemblements d’ouvriers et donc l’illégalité des syndicats. Elle fait aussi de la grève un délit. Mais surtout, elle instaure un nouveau système de contrôle plus stricte des travailleurs : le livret ouvrier. Sur celui-ci, les dates de début et de fin de chaque emploi doivent être inscrits. Dans les sources de motivation de cette mesure, la volonté de renforcer la dépendance du salarié vis-à-vis de son employeur et celle d'accentuer le contrôle policier figurent en bonne place.
Voir aussi : Dossier histoire du droit du travail - Histoire du Droit de grève - Livret ouvrier - Histoire du Social

1861
12 avril
Les confédérés attaquent fort Sumter
Élu à la présidence des Etats-Unis l’année précédente, Abraham Lincoln n’accepte pas l’indépendance des États confédérés d’Amérique. Pour cette raison, il refuse d’accéder à la demande du président des Confédérés, Jefferson Davis, qui demande le retrait des garnisons fédérales installées au Sud. Mais les troupes de fort Sumter, situées près de la baie de Charleston, commencent à manquer de vivres. Après maintes hésitations, Lincoln accepte finalement d’envoyer une expédition de ravitaillement vers le fort, ce qui n’est pas sans déplaire à Davis. Les troupes confédérées, stationnées depuis un moment autour du fort s’empressent d’ouvrir le feu, avant que la flotte ne parvienne dans la baie. Les hostilités sont lancées et la guerre de Sécession est amorcée. Mécontents, la Caroline du Nord, l’Arkansas, la Virginie et le Tennessee rejoindront les confédérés.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Lincoln - Jefferson Davis - Histoire des Guerres

1877
12 avril
Le Transvaal est annexé par le Royaume-Uni
Le 12 avril 1877, le Transvaal en Afrique du Sud, est annexé par le Royaume-Uni. Le ministre des colonies britanniques, lord Carnavon, est en effet très intéressé par les gisements de diamants nouvellement découverts. Le vice-président Boer, Paul Kruger, organise une résistance qui prendra forme en 1880. La révolte des Boers ne prendra fin qu'en 1881, avec la reconnaissance de leur autonomie, même s'ils restent sous souveraineté britannique.
Voir aussi : Royaume-Uni - Révolte - Afrique du Sud - Histoire des Boers - Histoire du Transvaal - Histoire de la Politique

1879
12 avril
Combat de Chipana
Le combat de Chipana a lieu le 12 avril 1879, au large de la côte chilienne, pour la guerre du Pacifique. Premier combat naval du conflit, il s'achève sur l'abandon de la flotte péruvienne, au profit du Chili, suite à un problème technique. Cette guerre, récemment entamée, entre le Pérou, la Bolivie et le Chili, s'achève en 1884, avec la perte de son seul accès à la mer pour la Bolivie.
Voir aussi : Pérou - Chili - Bolivie - Guerre du Pacifique - Histoire des Guerres

1893
12 avril
Inauguration de l'Olympia
Une nouvelle salle de spectacle ouvre ses portes sur le boulevard des Capucines à Paris, dans le quartier de l'Opéra. Construite par l'architecte Léon Carle, l'Olympia est destiné a accueillir les grands noms du music-hall.
Voir aussi : Histoire de Paris - Inauguration - Histoire de l'Olympia - Histoire de l'Architecture

1924
12 avril
Naissance de Raymond Barre
Le 12 avril 1924, Raymond Barre, économiste et homme politique français, voit le jour sur l'île de la Réunion. Premier ministre sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, Raymond Barre se présente en 1988 à la présidence de la République. Les votes le placeront à la 3e place, et ce seront là les seules élections du Réunionnais dans la course à la présidence. Le 25 août 2007, Raymond Barre décède des suites d'un malaise cardiaque.
Voir aussi : Valéry Giscard d'Estaing - Histoire de la Politique

1927
12 avril
Le Kouo-min-tang lance l'offensive contre l'insurrection de Shangai
Profitant d’une révolte d’ouvriers à Shanghai, Tchang Kaï-chek lance sa première offensive de masse contre le communisme. A l’image de cette insurrection écrasée sans pitié, la campagne engagée par le leader nationaliste contre les communistes va s’avérer efficace et sanglante. Tchang Kaï-chek avait rompu avec les communistes quelques mois plus tôt lors de l’expédition du nord dans laquelle il a repoussé les "seigneurs de la guerre". Les communistes, menés par Mao à partir de 1934, et le régime militaire dictatorial de Tchang Kaï-chek vont s’affronter pendant 22 ans.
Voir aussi : Dossier histoire de la Chine : la révolution communiste - Tchang Kaï-Chek - Mao - Histoire du Guomindang - Histoire des Guerres

1927
12 avril
Tchang Kaï-chek lance l'offensive sur les syndicats procommunistes de Shanghai. Massacre de Shanghai et purge des éléments de gauche du Guomindang.
Le massacre de Shanghai est l'événement qui a marqué la fin de la collaboration entre les deux principaux partis au pouvoir : le Kuomingtang et le parti communiste chinois. Tchang Kaï-chek , chef du Kuomintang, affirmait de plus en plus son autorité depuis 1926, et, en 1927, le massacre de Shanghai a signé de début de la guerre civile chinoise. Cette guerre s'est soldée par une victoire du Kuomingtang, elle a fait au moins 300 tués et 5000 disparus.
Voir aussi : Tchang Kaï-Chek - Parti communiste chinois - Histoire des Guerres

1931
12 avril
Triomphe des républicains espagnols aux élections municipales
Le 12 avril 1931 se déroulent, en Espagne, les premières élections municipales organisées de manière démocratique, survenant après 8 ans de dictature. À l'époque, le pays est sous la monarchie du roi Alphonse XIII, cependant le résultat du scrutin est un triomphe pour les républicains. Deux jours après les élections, le roi décide de s'exiler. C'est ainsi que la Seconde République espagnole est née. S'en est suivi une période de confusion, menant à la guerre civile.
Voir aussi : Espagne - Exil - Républicains - Alphonse XIII - Histoire de la Politique

1945
12 avril
Décès du président Franklin Delano Roosevelt
Le 12 avril 1945, le président des États-Unis Franklin Delano Roosevelt est décédé à Warm Springs alors que Elizabeth Shoumatoff était en train de peindre son portrait. Harry S.Truman, élu vice-président lors de l'élection de 1944, lui succède à la présidence. Il devient le 33e président des États-Unis dans un monde en pleine guerre. Dirigeant démocrate, il est réélu pour un second mandat au cours des élections de novembre 1948.
Voir aussi : Président - états-unis - élections - Franklin Roosevelt - Harry Truman - Histoire de la Politique

1954
12 avril
Enregistrement de "Rock around the clock"
La chanteur Bill Haley, 29 ans, et son groupe les "Comets" enregistrent au Pythian Temple de New-York la chanson qui révélera le rock'n'roll au monde entier. "Rock around the clock", édité par la maison de disque Decca, sera numéro 1 aux Etats-Unis dès le mois de mai et 20 millions d'exemplaires seront vendus dans le monde.
Voir aussi : Histoire du Rock n'roll

1961
12 avril
Youri Gagarine : le premier homme dans l'espace
A 27 ans, le cosmonaute soviétique Youri Gagarine est le premier homme à effectuer un vol dans l'espace. Il s'envole de la station spatiale de Tyura-Tam à 9h07 à bord de la fusée Vostok 1 (Orient en russe). 108 minutes plus tard, il a accompli une révolution complète autour de la Terre et atterrit en Sibérie. Après le lancement du premier satellite "Spoutnik" le 4 octobre 1957, les Russes prennent une avance décisive dans la course à l'espace qui les oppose aux Américains.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Dossier histoire de la conquête spatiale dans la guerre froide - Gagarine - Spoutnik - Histoire de l'Espace

1963
12 avril
Martin Luther King arrêté lors des actions de Birmingham
Martin Luther King est arrêté lors d'une opération de provocation à Birmingham. Avec le SCLC, il avait organisé une action dans une des villes appliquant le plus fermement la ségrégation. Le but était alors de lancer une vaste campagne pour les droits civiques, campagne qui doit aboutir le 28 Août à la marche sur Washington. Encore une fois, King sera libéré après l'intervention de Kennedy.
Voir aussi : Kennedy - Ségrégation - Martin Luther King - SCLC - Histoire du Racisme

1992
12 avril
La Super NES débarque en Europe
Face à la concurrence de la Mega Drive de Sega, Nintendo décide de lancer en Europe la Super NES, adoptant également la technologie 16 bits. Sortie le 21 novembre 1990 au Japon, elle ne parvient, et ne parviendra jamais à renouveler le succès de la NES. Quant à Mario, il ne semble pas apte à détrôner Sonic, le nouvel icône de la rapidité chez la concurrence, mais l'attaque toutefois avec Mario Kart.
Voir aussi : Histoire des Jeux vidéo - Console - Histoire de Nintendo - Histoire des Loisirs

1992
12 avril
Inauguration du Parc Eurodisney
Le premier parc d'attraction Disney implanté en Europe ouvre ses porte en France, à Marne-la-Vallée. Situé à 30 km à l'est de Paris, il est destiné à devenir le passage obligé pour les touristes qui visitent la France et les pays voisins. Les six hôtels à thème du site proposent 5 200 chambres.
Voir aussi : Ouverture - Histoire de l'Entreprise

1992
12 avril
Fin des programmes sur La Cinq
La chaîne de télévision privée disparaît en direct après que les salariés, dont le présentateur vedette Jean-Claude Bourret, eurent procédé au compte à rebours. Créée en 1986 par le magnat italien de la communication Silvio Berlusconi, puis reprise par le groupe Hachette, La Cinq a déposé la bilan quelques semaines avant de cesser définitivement d'émettre.
Voir aussi : Chaîne - Berlusconi - Histoire de La Cinq - Histoire de la Télévision

1996
12 avril
Yahoo! entre en bourse
Moins de deux ans et demi après sa naissance, Yahoo ! fait son entrée en bourse. Transformant son statut de simple annuaire en celui de portail aux contenus divers, implanté dans différents pays, le site est devenu incontournable sur le Web. Le portail arrivera d’ailleurs en France au mois de septembre de la même année.
Voir aussi : Dossier histoire de la bourse - Histoire du Web - Yahoo - Histoire d'Internet

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. avr. 11, 2013 11:39 pm
par saintluc
L'expédition du Nord est une campagne militaire menée entre 1926 et 1928 par le Kuomintang (parti nationaliste chinois, ou KMT) dans le but de soumettre les différents seigneurs de la guerre et d'unifier la République de Chine sous la bannière nationaliste.
Depuis 1916, la Chine était, principalement dans sa partie nord, soumise aux luttes de différentes factions militaires qui se disputaient l'autorité. Les différents gouvernements successifs au pouvoir à Pékin, très instables, étaient reconnus au plan international comme l'autorité légitime de la République de Chine. Dans le sud, à Canton, Sun Yat-sen revendiquait la légitimité républicaine et animait un gouvernement militaire visant à rétablir l'ordre dans le pays.
Le gouvernement du Kuomintang, soutenu par l'Union soviétique, fonda en 1924 l'Académie militaire de Huangpu. Cette école aboutit à la formation d'une élite de cadres militaires et d'une armée de métier, qui prit ensuite le nom d'Armée nationale révolutionnaire. Tchang Kaï-chek, instructeur à l'académie, émergea bientôt comme l'un des chefs militaires du mouvement nationaliste. Sun Yat-sen conçut le projet d'une vaste opération militaire destinée à soumettre les factions militaires du nord et à pacifier le pays.
Le parti nationaliste était, dans le cadre d'un front uni contre les seigneurs de la guerre et pour l'unification de la Chine, allié au Parti communiste chinois (PCC), dont beaucoup de membres pratiquaient la double appartenance au PCC et au KMT.
Le 12 mars 1925, Sun Yat-sen mourut, laissant un Kuomintang divisé : l'aile gauche, animée principalement par Wang Jingwei, souhaitait pour des raisons tactiques maintenir l'alliance avec le Parti communiste; l'aile droite, animée notamment par Hu Hanmin et Tchang Kaï-chek, ne faisait aucune confiance aux communistes. Les tensions entre Tchang et l'agent du Komintern Mikhaïl Borodine vinrent encore aggraver les rapports avec les communistes.
À partir de 1925 se déclencha le mouvement du 30 mai, série de grèves générales et de manifestations contre l'impérialisme occidental et les seigneurs de la guerre chinois (dénoncés comme des agents de l'Occident). Ce mouvement était déclenché à la fois par l'émotion née de la mort de Sun Yat-sen et par la répression brutale d'une manifestation, le 30 mai 1925, dans les concessions internationales de Shanghai.
Porté par le mouvement, le Kuomintang passa à l'action et mit officiellement sur pied l'Armée nationale révolutionnaire, avec l'aide matérielle des soviétiques et le conseil d'officiers de l'Armée rouge comme Vasily Blyukher.
Le 20 mars 1926, un complot présumé contre Tchang Kaï-chek aboutit à la mise de Canton sous loi martiale et intensifia les tensions entre l'aile droite du Kuomintang, d'une part, et l'aile gauche du parti et ses alliés communistes, d'autre part.
Image
Le 9 juillet 1926, Tchang Kaï-chek prononça un discours devant 100 000 soldats de l'Armée nationale révolutionnaire et décréta le début officiel de l'expédition du nord, visant à concrétiser le projet de Sun Yat-sen. Les principaux seigneurs de la guerre visés par l'expédition étaient Zhang Zuolin qui régnait sur la Mandchourie, Wu Peifu dans la plaine centrale de Chine et Sun Chuanfang sur la côte Est.
L'armée du Kuomintang, supérieurement équipée et organisée par rapport aux factions armées des seigneurs de la guerre, avança vers la région des plaines centrales, de la Rivière des Perles jusqu'au Yang-tsé-kiang. Sur son chemin, nationalistes et communistes rencontrèrent le soutien d'une large part de la population chinoise, dont de nombreux paysans et ouvriers, qui souhaitaient échapper à l'arbitraire imposé par les Seigneurs de la guerre.
Pendant ce temps, le gouvernement du Kuomintang à Canton était parcouru de tensions du fait de la mainmise grandissante de Tchang Kaï-chek en qualité de chef militaire. En janvier 1927, Wang Jingwei déplaça le gouvernement à Wuhan pour se mettre à l'abri.
En mars 1927, dans le cadre de l'expédition, les communistes, dirigés notamment par Zhou Enlai, animèrent une insurrection à Shanghai : les ouvriers chinois prirent le contrôle de la ville face aux troupes locales du gouvernement des seigneurs de la guerre, avant même l'arrivée de l'armée du Kuomintang. En avril, Tchang Kaï-chek, inquiet de l'influence grandissante des communistes, organisa contre eux une répression sanglante à Shanghai. Il déclencha la purge du parti de ses éléments gauchistes, prenant de facto le contrôle du parti, établissant son propre gouvernement à Nankin et réduisant à l'impuissance le gouvernement rival de Wuhan.
Image
Le Massacre de Shanghai fut l'un des principaux évènements qui signèrent en 1927 la rupture entre le Kuomintang et le Parti communiste chinois, et marquèrent le début de la Guerre civile chinoise. Par cette attaque contre ses alliés communistes, la faction du Kuomintang dirigée par Tchang Kaï-chek entendait purger le parti de ses éléments gauchistes et empêcher toute prise de pouvoir par les communistes en République de Chine. Le Kuomintang désigne cet évènement sous le nom de "purge du parti" , tandis que le Parti communiste chinois tend à utiliser les appellations "coup de force réactionnaire du 12 avril" ou "massacre du 12 avril".
Dans les années précédant le massacre, le Kuomintang et le Parti communiste avaient été alliés contre les seigneurs de la guerre dans le cadre du premier front uni. À partir de 1923, le gouvernement de Sun Yat-sen, reconnu par l'Union soviétique, avait bénéficié de conseillers politiques du Komintern, comme Mikhaïl Borodine, lesquels avaient encouragé les membres du Parti communiste chinois (PCC) à adhérer au Kuomintang. Des membres du PCC comme Zhou Enlai, Ye Jianying ou Mao Zedong étaient devenus des cadres du Kuomintang. Sun Yat-sen mourut en mars 1925, laissant les rênes du gouvernement nationaliste à Wang Jingwei, chef de l'aile gauche du parti favorable au maintien de l'alliance avec les communistes. Tchang Kaï-chek, l'un des principaux chefs militaires du parti, affirmait cependant de plus en plus son autorité. En mars 1926, il décréta la loi martiale à Canton en évoquant un complot présumé contre lui, et imposa des restrictions quant à l'accès des communistes à des postes de responsabilité au sein du Kuomintang. En juillet 1926, Tchang Kaï-chek, ordonna à l'Armée nationale révolutionnaire de débuter l'expédition du Nord, destinée à vaincre les seigneurs de la guerre et à unifier la Chine sous la bannière du Kuomintang.
Les réformes agraires favorisées par les communistes et l'aile gauche du Kuomintang inquiétèrent certains propriétaires terriens, qui apportèrent leur soutien à Tchang. En janvier 1927, Wang Jingwei déplaça le gouvernement à Wuhan, pour lutter contre l'influence de Tchang Kaï-chek. En mars, dans le cadre de l'expédition du nord, Zhou Enlai organisa un soulèvement des ouvriers de Shanghai pour renverser les seigneurs de la guerre locaux. Les communistes et les syndicalistes chinois remportèrent la victoire et prirent le contrôle de la ville, à l'exception des concessions internationales. Les troupes régulières de Bai Chongxi, en route pour prendre la ville aux seigneurs de la guerre, n'arrivèrent qu'après-coup.
Au début avril, Tchang Kaï-chek, Bai Chongxi et Li Zongren organisèrent une réunion du comité du Kuomintang, et décidèrent d'agir pour empêcher les communistes de prendre le pouvoir. Des contacts furent pris avec les triades de Shanghai comme la bande Verte pour leur demander d'organiser des groupes armés chargés d'attaquer ouvriers et communistes. Le 9 avril, le Kuomintang décréta l'état d'urgence. Le 11, un ordre secret fut envoyé à toutes les provinces sous le contrôle de Tchang Kaï-chek pour demander aux sections locales du Kuomintang d'organiser la purge du parti.
Au matin du 12 avril, les gangs des triades attaquèrent en masse les ouvriers de Shanghai. Les troupes du Kuomintang désarmèrent les milices ouvrières. Le 13, l'armée ouvrit le feu sur la foule qui était venue protester devant son quartier général local. Tchang Kaï-chek décréta la dissolution du gouvernement local de Shanghaï, ainsi que de tous les syndicats et organisations ouvrières sous contrôle communiste. Plus de 1 000 communistes furent arrêtés. Si les heurts se soldèrent officiellement par 300 morts, 5 000 personnes furent comptabilisées comme "disparues".
Des arrestations et des massacres de communistes eurent également lieu dans le courant du mois d'avril, dans les grandes villes chinoises, comme Canton, Nankin ou Changsha. À Pékin, Zhang Zuolin fit tuer 20 communistes qui s'étaient réfugiés à l'ambassade d'URSS, dont Li Dazhao, co-fondateur du PCC.
Image
Des membres du Kuomintang, comme Song Qingling, veuve de Sun Yat-sen, dénoncèrent les actions de Tchang Kaï-chek. Mais ce dernier, dans le courant du mois, établit son gouvernement à Nankin, défiant le gouvernement de Wang Jingwei à Wuhan. Wang Jingwei rompit lui-même avec les communistes en juillet 1927 et finit par se rallier à Tchang. Après la prise de Pékin en juin 1928, Tchang contrôla la plus grande partie du territoire chinois. Chen Duxiu, chef du PCC, qui avait préconisé l'alliance avec le Kuomintang, fut discrédité dans les rangs communistes.
La guerre civile contre les communistes suivit immédiatement cette purge politique : le Kuomintang réprima des soulèvements communistes dans des villes comme Canton. En août 1927 eut lieu le soulèvement de Nanchang, mené par Zhou Enlai et Zhu De. En septembre, Mao Zedong déclencha le soulèvement de la récolte d’automne, transposant les luttes communistes dans les zones rurales. Ces événements marquèrent le début d'un long conflit, qui ne devait s'achever qu'en 1949 par la proclamation de la République populaire de Chine.
En moins de six mois, l'Armée nationale révolutionnaire avança vers le nord, battant les troupes de Wu Peifu et de Sun Chuanfang (dites clique du Zhili). En juin 1927, Zhang Zuolin, chef de la clique du Fengtian qui contrôlait Pékin depuis l'année précédente, se proclama chef de l'État avec le titre de Grand Maréchal du gouvernement militaire de la République de Chine. Mais le Kuomintang, par la force et par la négociation, obtenait progressivement le ralliement des autres seigneurs de la guerre, notamment Feng Yuxiang, chef du Guominjun, et Yan Xishan, chef militaire du Shanxi : les effectifs de l'Armée nationale révolutionnaire passèrent de 100 000 à 250 000 hommes.
En mai 1928, les troupes de Zhang Zuolin furent vaincues et durent battre en retraite vers Pékin. Le 3 juin, Zhang Zuolin prit lui-même la fuite, abandonnant la capitale. Le lendemain, il fut tué dans un attentat organisé par ses anciens alliés japonais. Le 8 juin, l'Armée nationale révolutionnaire pénétra dans Pékin.
Le 29 décembre 1928, Zhang Xueliang, fils de Zhang Zuolin, annonça son ralliement au gouvernement du Kuomintang et abandonna le drapeau à cinq couleurs utilisé jusque-là comme symbole du gouvernement de Beiyang, adoptant pour sa faction de Mandchourie le drapeau de la République de Chine. Cet évènement est désigné, notamment à Taïwan, sous le nom de réunification chinoise
Image
Tchang Kaï-chek était le principal bénéficiaire de l'expédition du nord, s'affirmant comme le chef militaire de la Chine et affermissant son contrôle sur la République. En octobre 1928, le gouvernement nationaliste siégeant à Nankin, nouvelle capitale du pays, fut reconnu au plan international comme l'autorité légitime de la République de Chine.
Malgré l'unification théorique de la Chine sous la bannière du Kuomintang, le pays n'était pas pour autant pacifié. En 1927, le soulèvement de Nanchang et le soulèvement de la récolte d’automne déclenchèrent la révolte générale des communistes, consécutive au massacre de Shanghai, ainsi que le début de la guerre civile chinoise.
Des factions armées plus ou moins indépendantes continuaient d'exister, comme celles de Li Zongren dans le Guangxi, de Yan Xishan dans le Shanxi, de Feng Yuxiang dans le nord-ouest, ou de Tang Shengzhi dans le Hunan. Plusieurs de ces factions s'allièrent pour affronter militairement Tchang Kaï-chek en 1930 dans la guerre des plaines centrales, mais furent battues. L'autorité centrale de la Chine demeurait fragile et allait bientôt devoir affronter la politique expansionniste du Japon.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : ven. avr. 12, 2013 11:01 pm
par saintluc
1361
13 avril
Fondation de l'université de Pavie
L'université de Pavie, une des plus anciennes universités d'Europe, est officiellement fondée par le saint empereur romain Charles IV en 1361. Mentionnée dès 825 dans un édit du roi franc d'Italie Lothaire Ier, l'université est principalement consacrée à l'étude du droit civil ecclésiastique et aux études théologiques. Elle est à l'époque le premier centre d'études du nord de l'Italie, et a accueilli au cours de son histoire certains des plus fameux intellectuels italiens.
Voir aussi : Charles IV - Histoire de Pavie - Histoire des Sciences et techniques

1436
13 avril
Prise de Paris par Arthur de Richemond
Menée par le connétable Arthur III de Richemont (1393-1458), l'armée française entre dans Paris, délivrant ainsi la ville de l'occupation anglaise. En novembre 1438, Charles VII (1403-1461) put réinvestir sa capitale, abandonnée en 1418, y restaurant symboliquement son autorité. Commandé par le comte d'Angiviller au nom de Louis XVI, un tableau de Jean-Simon Berthélemy commémore l'événement : "La Reprise de Paris sur les Anglais" (1787).
Voir aussi : Charles VII - Guerre de Cent ans - Louis XVI - Arthur III de richemont - Prise de paris - Histoire des Guerres

1519
13 avril
Naissance de Catherine de Médicis
Catherine de Médicis naît le 13 avril 1519 à Florence. Fille de Laurent II de Médicis et de Madeleine de la Tour d'Auvergne, elle devient de 1547 à 1559 reine de France suite à son mariage avec Henri II. A la mort de ce dernier, elle devient reine-mère et régente de 1560 à 1564 pour le compte de son fils Charles IX, obtenant ainsi de grands pouvoirs. Partisane de la tolérance civile, sa mémoire reste entachée par le massacre de la Saint-Barthélemy, où son rôle reste trouble.
Voir aussi : Catherine de Médicis - Histoire de Florence - Histoire de la Politique

1570
13 avril
Naissance de Guy Fawkes
Guy Fawkes est né à York, le 13 avril 1570. Ce catholique anglais est un des instigateurs de la Conspiration des poudres dont l'objectif était l'assassinat du roi d'Angleterre protestant, Jacques Ier, par l'explosion du palais de Westminster, en novembre 1605. Cet acte radical était une protestation envers la politique royale en matière de religion. Démasqués, les auteurs de ce projet furent prisonniers, torturés, condamnés à mort et exécutés le 31 janvier 1606.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Jacques Ier - Guy Fawkes - Histoire de la Politique

1598
13 avril
Signature de l'Edit de Nantes
Henri IV et son secrétaire Pierre Forget de Fresnes signent avec des émissaires protestants l’édit de Nantes. Les huguenots obtiennent du roi de France, converti à la religion catholique depuis 1593, la liberté de conscience et des garanties en matière de droits. Les protestants peuvent se vouer à leur culte dans deux villages par bailliage ainsi que dans les villes où leur religion est déjà ancrée. Jouissant de l’égalité civile, ils peuvent occuper des postes publics, et ont pour garantie la concession de plus de cent villes françaises. Les anciens temples leur sont restitués et ils peuvent également en construire de nouveaux. L'édit de Nantes marque aussi la fin des guerres de religion, mais ne sera jamais entièrement respecté. En partie aboli par Richelieu sous Louis XIII, il sera révoqué en 1685 par Louis XIV.
Voir aussi : Henri IV - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Histoire des Protestants - Histoire des Huguenots - Histoire de Nantes - Histoire des Guerres de religion

1695
13 avril
Mort du plus grand des fabulistes
Jean de La Fontaine, décède à l'âge de 74 ans. Il laisse derrière lui un héritage littéraire comptant près de 250 fables, de nombreux recueils de contes et bien d'autres poèmes, textes en prose ou en vers. Il sera reconnu par les générations à venir comme le plus grand fabuliste français.
Voir aussi : Contes - De La Fontaine - Fable - Histoire de la Poésie

1742
13 avril
"Le Messie" de Haendel présenté pour la première fois
Ecrit l’été précédent en seulement trois semaines, "le Messie" de Haendel est présenté pour la première fois à Dublin, au profit d’institutions de charité. Frustré par ses échecs à l’opéra, Haendel en utilise certains ressorts pour donner à son oratorio une dimension nouvelle, même si le caractère sacré du genre ne permet pas toutes les excentricités. Le succès de cette œuvre, qui deviendra la plus connue du compositeur, sera pourtant tardive et essentiellement posthume.
Voir aussi : Dossier histoire de la musique baroque - Haendel - Histoire de la Musique classique

1743
13 avril
Naissance de Thomas Jefferson
Thomas Jefferson naît à Shadwell (Virginie). Il débute sa carrière politique en 1769 en tant qu'élu à l'Assemblée de Virginie avant de devenir gouverneur. Il fut le principal rédacteur de la déclaration d'indépendance entérinée le 4 juillet 1776. En 1790, il devient secrétaire d'Etat du premier gouvernement des Etats-Unis. Il fut président des Etats-Unis de 1801 à 1809. Son premier mandat sera marqué le rachat de la Louisiane à la France pour 15 millions de dollars. Son portrait apparaît sur les billets de 2 dollars. Il décèdera le 4 juillet 1826 à Monticello.
Voir aussi : Naissance - Etats-Unis - Politique - Thomas Jefferson - Histoire de la Politique

1773
13 avril
Naissance de Joseph de Villèle
Le 13 mars 1773 naît le comte Joseph de Villèle, à Toulouse. Cet homme politique connut son apogée lors des règnes de Louis XVIII et de Charles X. Maire de Toulouse en 1815, il fut, entre autres, entre 1821 et 1828, ministre des Finances et président du Conseil. Il donne sa démission en 1828 et se retire de la vie politique, jusqu'à sa mort le 13 mars 1854, dans sa ville natale.
Voir aussi : Charles X - Louis XVIII - Histoire de Toulouse - Président du conseil - Ministre des Finances - Histoire de la Politique

1870
13 avril
Inauguration du Metropolitan Museum of Art
Le plus grand musée d'art des Etats-Unis ouvre ses portes sur la 5eme Avenue, à New York. Construit par l'architecte R.M. Hunt, il abrite toutes les périodes de l'histoire de l'art, de l'Égypte antique à l'art contemporain.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Musée - Histoire de l'Architecture

1901
13 avril
Naissance de Jacques Lacan
Le psychiatre et psychanalyste français, Jacques Lacan, naît à Paris le 13 avril 1901. Après un doctorat en psychiatrie en 1932, Jacques Lacan rejoint la Société psychanalytique de Paris en 1934. Ses théories, parfois controversées, restent des références dans la psychanalyse d'aujourd'hui, notamment le stade du miroir. Il meurt le 9 septembre 1981. On lui doit « Le séminaire » ou « De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité ».
Voir aussi : Psychiatrie - Histoire des Sciences et techniques

1906
13 avril
Naissance de Samuel Beckett
Samuel Beckett est né à Dublin le 13 avril 1906. Cet homme de lettres, prix Nobel de littérature, écrivain, poète et dramaturge écrivait en anglais et en français. On associe son nom à une certaine idée du théâtre de l'absurde, à la fois austère et minimaliste, en pensant notamment à la célèbre pièce En attendant Godot écrite en 1952. Il est décédé à Paris le 22 décembre 1989.
Voir aussi : France - Naissance - Histoire de l'Angleterre - Théâtre - Samuel Beckett - Histoire de l'Art

1912
13 avril
Le Royal Flying Corps est créé au Royaume Uni
Le Royal Flying Corps est créé le 13 avril 1912. Il s'agit du corps aérien de l'armée britannique. En 1912, ce corps compte 12 aérostats et 36 avions de combats. Le Royal Flying Corps a une devise qui deviendra celle de la Royal Air Force d'aujourd'hui : "Per ardua ad astra" ( "A travers l'adversité, jusqu'aux étoiles"). En 1918, le Royal Flying Corps fusionne avec le Royal Naval Air Service pour former le Royal Air Force.
Voir aussi : Armée - Royaume Uni - Avions - Histoire de la Politique

1919
13 avril
Le massacre d'Amritsar
Lassés de l'emprise britannique, les habitants d'Amritsar, en Inde, décident le 13 avril 1919 d'organiser un rassemblement pacifique dans le Jalianwalla Bagh, un parc situé au cœur de la ville. Très vite, des dizaines de soldats sont envoyés sur place et ouvrent le feu, faisant près de 400 morts et blessant plus de 1000 personnes. L'évènement fut condamné dans le monde entier et provoqua des nombreuses manifestations à travers l'Inde. Il marque un moment fort vers le chemin de l'indépendance indienne.
Voir aussi : Massacre - Inde - Indépendance, - Histoire de la Politique

1940
13 avril
Naissance de Jean-Marie Le Clezio
Né à Nice, le 13 avril 1940, Jean-Marie Le Clézio connut le succès littéraire dès 1963, après la publication de son premier roman le Procès-verbal. Il intègre le courant du Nouveau Roman et traite de thèmes liés à sa passion pour les cultures amérindiennes tels que le mysticisme et l'onirisme. L'écrivain de langue française et mauricienne reçut le prix Nobel de littérature en 2008 et, en 2011, il est le grand invité du musée du Louvre.
Voir aussi : France - écrivain - Histoire du Prix Nobel - Histoire de l'Art

1946
13 avril
Fermeture des maisons closes
La loi Marthe Richard, du nom de la conseillère municipale de Paris qui l'a élaborée, est votée par la gouvernement provisoire. Elle impose la fermeture des maisons closes en France. 20 000 femmes environ sont concernées par cette loi et près d'un millier de maisons de tolérance ferment leurs portes.
Voir aussi : Fermeture - Histoire des Mœurs

1950
13 avril
« L’Observateur » sort en kiosque
Gilles Martinet, Roger Stéphane et Claude Bourdet donnent naissance au premier numéro de « l’Observateur ». Ce dernier troquera son nom contre celui de « l’Observateur aujourd’hui », puis de « France observateur ». Fortement engagé à gauche, le journal regorge d’articles polémiques sur le gouvernement français. Malheureusement, les esprits militants d’autrefois sont moins virulents et le journal rencontrera d’importantes difficultés financières. Il sera malgré tout sauvé en devenant « le Nouvel Observateur ».
Voir aussi : Magazine - Nouvel Observateur - Histoire de la Presse

1964
13 avril
Sidney Poitier reçoit l'oscar du meilleur acteur
L'américain Sidney Poitier est le premier noir à recevoir l'oscar du meilleur acteur pour le film de Ralf Nelson "Lilies of the Field" ("Le lys dans les champs"). Avant lui, l'actrice Hattie McDaniel avait remporté l'oscar du meilleur second rôle en 1939 pour sa prestation de nourrice dans "Autant en emporte le vent".
Voir aussi : Oscar - Histoire du Cinéma

1970
13 avril
Apollo 13 : "Houston on a un problème"
Le réservoir d'oxygène du module de service de la mission spatiale lunaire Apollo 13 explose lorsque la navette s'approche de la lune. Le programme est brusquement écourté et les trois astronautes présents à bord doivent retourner sur terre. James Lovell, John Swigert, Fred Haise se réfugient dans le LEM Aquarius durant toute la durée de leur sauvetage par les équipes techniques basées à Houston. Ils atterriront sains et saufs dans le Pacifique Sud. En 1995, la mésaventure des trois spationautes d'Apollo 13 sera portée au cinéma par le réalisateur Ron Howard.
Voir aussi : Dossier histoire de la conquête spatiale dans la guerre froide - Histoire d'Apollo - Histoire d'Apollo 13 - Histoire de l'Espace

1975
13 avril
La guerre civile éclate au Liban
Après l’assassinat d’un garde du corps du phalangiste Pierre Gemayel, les milices de ce dernier provoquent l’incident d’Aï Remmaneh : 27 palestiniens sont massacrés dans un bus. Déjà victime d’un climat de violence quasi-quotidienne, le Liban s’enfonce à partir de cette date dans la guerre civile. Crées par Gemayel en 1936, les Kataëb - phalanges armées maronites d’inspiration franquiste - s’opposent aux nationalistes et aux progressistes arabes. Le territoire se partagera rapidement entre les deux camps qui s’affrontent dans les rues et multiplient les massacres. L’Etat libanais, dont la crédibilité a été déjà affectée ces dernières années par des crises internes, n’est pas en mesure de réagir : une barrière est-ouest va alors s’ériger entre chrétiens et arabes.
Voir aussi : Guerre du Liban - Maronites - Pierre Gemayel - Histoire des Guerres

1997
13 avril
Tiger Woods nouvelle étoile du golf
A 21 ans, Eldrick "Tiger" Woods devient le plus jeune golfeur et le premier noir à remporter les Masters d'Augusta en Georgie. Déjà champion du monde junior en 1991, Tiger Woods détient un drive exceptionnellement long et précis qu'il doit à l'étonnante souplesse de sa colonne vertébrale. La Georgie a attendu 1975 pour autoriser les golfeurs noirs à disputer des compétitions.
Voir aussi : Histoire du Golf - Histoire des Sports

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml